À 28 ans, le fils de l'ancien président s'est installé avec son épouse, Natali, à Menton, où il attend un heureux événement et espère être élu. Rencontre.
00:00Le problème avec le tatouage, c'est une fois qu'on en fait un, on en veut deux, une fois qu'on en fait deux, on en veut quinze, enfin c'est vraiment, la pente est glissante.
00:06Ce tatouage, c'est le baron de samedi.
00:08J'avais 16 ans, ma mère a fondu en larmes, et mon père l'a vu et m'a dit, crétin.
00:18J'ai l'impression que c'est la naissance du Christ, quoi.
00:21Il fallait que ce soit un prénom romain.
00:22S'il y avait une connotation slave, c'est plus.
00:26S'il y avait une connotation africaine, c'est plus.
00:29Si c'est deux syllabes, il n'y a pas de surnom.
00:32C'est ici, là.
00:33S, Y, deux, L, A.
00:38Tu sais que tu vas vraiment tout.
00:41Et ça, c'est ma moto.
00:42Dernière chose, c'est un art martial qui est qu'autour du grappling.
01:02C'est que je t'attrape, je t'amène au sol, et ensuite, je traverse une hiérarchie de position, jusqu'à ce que l'adversaire abandonne.
01:09C'est un énorme vaccin contre l'ego.
01:12Maintenant, je ferai ça pour le restant de ma vie.
01:14C'est une drogue, ce sport.
01:15Bienvenue dans l'antenne RMC de Menton.
01:18Ma radio, que j'aime de tout mon cœur, a eu la gentillesse d'installer un petit studio ici.
01:25Donc on a le boîtier, le spot, la caméra.
01:28Et ma femme a décoré ça d'une façon très naturelle, pour qu'on ait l'impression que ça ne soit pas un pacart.
01:35Parce qu'en vérité, ce fut un pacart.
01:36Oui, parfaitement. Est-ce que vous m'entendez ?
01:39Oui, mais clairement, vous ne m'entendez pas, vous.
01:42Oui, il n'y a que le micro qui ne marche pas.
01:48Il y avait appui sur un.
01:49L'Argentine n'est pas la France.
01:51La crise que traversait celle-ci était, selon le président, terminale.
01:55Voilà la plus grande leçon que l'homme est le moteur de l'histoire, que le politique détient encore du pouvoir.
02:01En Argentine, le mot libéral était une insulte, un terme inaudible.
02:04Et pourtant, on fera ça à chaque fois. Parfait, super.
02:07Bonne journée.
02:08Pas si mal.
02:10Il n'est pas cool, le mini-sarco, quand même.
02:15Ce tatouage, c'est le baron de samedi.
02:18J'avais 16 ans.
02:19Je me souviens, c'était un tatoueur qui vivait dans une espèce de toute petite maison.
02:24Il me semble que c'était à Ajaccio.
02:26Et son studio de tatouage était au premier étage.
02:28Et lui, il vivait au second, seul avec son chat.
02:30Ma mère a fondu en larmes.
02:32C'était au mariage de ma belle-sœur.
02:34Ça montre vraiment la différence entre une mère et un père.
02:37Parce que ma mère, c'était vraiment une histoire.
02:40J'avais flingué le mariage, en fait.
02:41C'était le sujet.
02:42Et mon père l'a vu, il m'a dit, crétin.
02:45Et on est passé à autre chose.
02:47Et puis, c'était mon seul tatouage pendant un moment.
02:49Et puis, quand j'ai commencé à être un peu mordu par l'histoire, j'ai fait des autres.
02:54Est-ce que j'en ai un préféré ?
02:56Je trouve que lui, il a de la gueule.
02:57Je suis numismat, moi, amateur.
02:59Je collectionne les pièces antiques et médiévales.
03:01Celle-ci, c'est une pièce du 4e siècle de la ville grecque de Rhodes.
03:05Vous imaginez le mec qui a frappé cette pièce il y a 2000 ans, s'il savait que ça perpétue aujourd'hui.
03:10Oui, j'ai tout à droite.
03:12Je suis toujours un homme de droite.
03:14Ce fut leur tatouage avec Louis Sarkozy.
03:16Je vous donne rendez-vous demain à 19h30 sur RMC LCI pour la continuation.
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