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  • il y a 4 mois
La crise politique qui frappe le pays fait réagir les Français. Face au mouvement social inédit du 10 septembre et les nombreux appels au blocage du pays, des perturbations sont à prévoir. Les forces de l'ordre sont mobilisées en conséquence. Certains services publics, commerces et gestionnaires de transport ont pris les devants.

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Transcription
00:00Écoutez, sur les boulangers c'est très simple, moi j'ai vu Dominique Enrac, qui est votre président national, qui est un judoka d'ailleurs, je vous prends l'exemple du 1er mai, pourquoi le 1er mai ils ne pourraient pas ouvrir leur boutique cette vie en vie ?
00:12Deuxième point, est-ce que c'est normal que les centres commerciaux vendent une baguette de pain à 29 centimes ? Voilà Maxime, ce qui ne marche pas.
00:19En fait le vrai débat c'est qu'on met tellement de normes, et j'en prends ma part, j'ai fait trois mandats, donc je suis autant responsable que mes collègues qui sont là, j'ai pas de soucis.
00:28Ce que je veux dire en fait Maxime, c'est pareil pour Patrice avec l'industrie, en fait chaque fois qu'on veut simplifier une norme, on la complexifie, et en fait vous l'avez tout dit, si j'étais impoli je dirais arrêtons d'emmerder les français, ça ne vient pas de moi.
00:42Ça c'est le premier point. Pour Sacha, pour l'agriculture, je vous donne un exemple précis madame, moi je vais inviter, alors que je ne fais plus rien, le sénateur Duplon.
00:53Moi j'aimerais que dans ce pays les gens se parlent, vous êtes au courant, les écolos disent, les écolos disent, c'est pas possible.
01:02On me dit que dans le Nutella ça existe, mais je vais l'inviter dans l'héros avec le président Jérôme Despé, avec des scientifiques, avec des controverses que vous faites ce soir.
01:11Moi je veux savoir si ce produit est pas bon pour la santé, mais on a du mal à se parler en France.
01:17Alors attendez, juste une chose, tout à l'heure Natacha, et vous allez pouvoir reprendre la parole évidemment, disait, il faudrait peut-être que les députés se mettent aussi au boulot.
01:25C'est quelque chose qui revient beaucoup. Est-ce que vous pouvez préciser ça Natacha ?
01:29C'est très facile, on regarde l'Assemblée, on regarde à la télévision régulièrement l'Assemblée, quand il y a des votes, bizarrement, les bancs sont vides.
01:39Mais vraiment, les bancs sont vides. Et quand il faut voter quelque chose d'essentiel, et vous m'excuserez, mais quand je regarde, quand il y a des projets qui passent dans l'agriculture,
01:48on a l'impression que tout ce qui touche à la ruralité ne touche pas la... Non, mais je suis désolée, on a quand même des yeux, on regarde, il y a certains qui sont proches de la ruralité.
01:59Moi je suis proche de Pierre-Henrié, qui est dans la ruralité, je l'ai encore vu à l'Hermeneau le week-end dernier, parce qu'il y avait le concours départemental, départenaise, il y était, il est présent dans la ruralité.
02:11Mais tous ceux qui n'ont rien à faire avec la ruralité sont systématiquement absents. Et résultat des courses, au final, tout passe, et tout passe à n'importe quoi.
02:19Nous, ce qu'on veut, c'est du revenu, et que vous arrêtez de nous emmerder avec des choses qui n'en ont rien à voir.
02:24Allez Laurent Jacoboli, pour vous répondre, pour le Rassemblement National.
02:27Effectivement, alors vous savez probablement qu'à l'Assemblée, il y a les votes, et puis il y a ce qui se fait en commission.
02:32Les trois députés qui sont là, et même si les deux autres ne sont pas de mon bord, sont ou étaient des bosseurs.
02:38Mais je comprends ce que vous dites. En fait, ce que vous remarquez, c'est le manque de résultats dans votre vie quotidienne.
02:43C'est pour ça que vous avez l'impression que rien n'est fait à l'Assemblée Nationale.
02:46Moi, si je devais faire un petit résumé de tout ce que j'ai entendu, c'est les mêmes mots, finalement, exprimés différemment,
02:51que ce soit par un prof qui travaille, enfin en tout cas qui aide dans l'économie solidaire, par une agricultrice, par un chef d'entreprise, par un étudiant.
02:58C'est la même chose. On veut que le travail paye. On en a marre des normes et des impôts.
03:05On en a marre de la mondialisation qui fait qu'avec le traité du Mercosur,
03:08quelqu'un qui, en Amérique du Sud, produit avec des normes qui ne sont pas les nôtres,
03:12pourra demain concurrencer les produits de Madame, qui, je crois, sont de bonne qualité d'après ce qu'elle a décrit tout à l'heure.
03:17J'entends l'industriel qui nous explique qu'il en a marre de crouler sous les charges sociales et les normes,
03:22alors qu'ailleurs, ce n'est pas la même chose et que des produits sont importés pour le concurrencer.
03:26Et moi, ce qui m'étonne, c'est qu'Emmanuel Macron ait nommé son clone à Matignon,
03:30parce que la mondialisation est le Mercosur, parce que l'accroissement des charges sociales et fiscales,
03:35parce que le poids gigantesque des normes, c'est sa politique depuis 8 ans.
03:40Et on voit bien où elle mène.
03:42Je vois bien qu'il y a des sensibilités différentes et des parcours de vie différents.
03:45Et pourtant, le résultat est le même.
03:47Vous disiez, chers collègues, arrêtez d'emmerder les Français.
03:50Mais c'est vrai. Arrêtez avec ces normes.
03:52Laissez-les bosser, laissez-les créer, laissez-les investir,
03:55laissez-les élever leurs enfants comme ils veulent,
03:57et arrêtez de vouloir normer leur vie en permanence et de taxer ce qu'ils gagnent.
04:01Moi, c'est ce que j'entends.
04:02Mais vous savez, ce soir, on écoute les Français.
04:04Moi, j'aurais aimé qu'Emmanuel Macron les écoute.
04:06Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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