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  • il y a 4 mois
Après avoir échoué à obtenir la confiance des députés hier, François Bayrou a remis aujourd'hui sa démission à Emmanuel Macron. Le président de la République doit nommer un nouveau Premier ministre "dans les tout prochains jours". Un mouvement social inédit est prévu ce 10 septembre dans toute la France.

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Transcription
00:00Moi je voudrais déjà remercier par avance les forces de l'ordre qui seront mobilisées
00:03parce qu'on sait une fois de plus qu'ils seront aussi des cibles des manifestants
00:06comme à chaque manifestation, on sait ce qui va se passer demain.
00:09Il y aura de la casse, il y aura des pillages, il y aura d'extrêmes violences
00:13notamment à l'endroit des forces de l'ordre et une fois de plus l'extrême gauche sera bien timide
00:19pour condamner ce qui se passera, c'est comme ça à chaque fois parce qu'on le sait pertinemment.
00:24Là vous faites un procès d'intention.
00:25Mais parce qu'on le sait pertinemment, il ne faut pas être naïf un peu.
00:28Dans ces manifestations, les casseurs sont téléguidés par des organisations, y compris politiques
00:34qui ont pigné sur rue, par exemple.
00:37La France insoumise téléguide les casseurs.
00:39Mais on connaît les liens étroits entre la France insoumise et les groupes de casseurs,
00:43les groupuscules d'extrême gauche.
00:45D'ailleurs, dès qu'un ministre de l'Intérieur veut dissoudre un groupuscule d'extrême gauche,
00:51la France insoumise crie au scandale.
00:53Mais il n'y aura pas que des casseurs demain, il y a des Français.
00:55Joël qui est à côté de vous a dit qu'elles se mobilisaient.
00:58Les Français qui vont manifester de manière pacifique, il n'y a aucun problème, évidemment.
01:02Et les Français ont le droit d'aller crier leur colère.
01:05Toujours est-il...
01:05Il y a entendu certains de vos électeurs qui seront dans la rue demain.
01:07Mais peut-être, toujours est-il, qu'il y a des députés insoumis, comme à chaque fois,
01:12qui n'oseront pas prononcer le terme de condamnation parce que ce sont les mêmes
01:18qui, à l'Assemblée nationale, passent leur temps à dire que la police tue
01:21au lieu de dire que la police protège la population et que les policiers, au détriment de leur vie,
01:27sont là pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
01:30Antoine Léonement, pour la France insoumise, vous n'avez pas fait un risque en vous associant à ce mouvement ?
01:34Vous n'auriez pas pu attendre le 18, qui est un mouvement plus classique, une journée d'action syndicale ?
01:38Non, mais je pense qu'on a là la démonstration de pourquoi le peuple français ne peut pas compter sur le Rassemblement national.
01:44Parce qu'il y a une mobilisation sociale demain et le Rassemblement national participe à l'ambiance anxiogène.
01:51Les gens vont tout casser, les volontés de faire des sabotages, etc.
01:56De quoi on a parlé comme type d'action ?
01:58On a parlé de blocage, on a parlé de grève de la consommation.
02:02Vous aviez dit que vous n'étiez pas à la France insoumise et que vous alliez participer à ces mouvements-là.
02:06Elle ne va pas casser.
02:07Attendez, on a toujours appelé à faire des opérations qui soient des opérations pacifiques.
02:13Jamais vous n'entendrez une parole de quelqu'un de la France insoumise qui dit qu'il faut tout casser, il faut tout brûler.
02:19Jamais. Vous ne trouverez jamais ça nulle part.
02:20Pourquoi vos collègues ne veulent pas condamner les violences ?
02:22Mais parce que, monsieur, vous condamnez les violences avant qu'elles aient eu lieu.
02:25Vous êtes quand même spécial.
02:25Oui, mais quand elles auront lieu, vous allez condamner eux.
02:27Est-ce que vous les condamnez systématiquement ?
02:28Est-ce que 100% des députés et des filles condamnent les violences ?
02:31Oui, monsieur, vous auriez condamné la prise de la Bastille.
02:35Ah, donc il y a des violences légitimes, c'est ce que vous dites.
02:37Ce que je dis, c'est que quand un peuple n'est pas respecté, vous savez ce qu'a dit Jean-François Copé ?
02:43Il a dit, si on n'écoute pas les gens, ils vont aller chercher Macron à l'Elysée.
02:46C'est moi qui l'ai dit ?
02:48C'est Jean-François Copé, il est UMP, il était UMP, il est LR.
02:51Donc vous voyez qu'il y a des...
02:52Il cautionne pas.
02:53Ce que je veux dire, c'est qu'il faut être capable de comprendre la colère des gens.
02:58On a fait des manifestations pacifiques.
02:59Mais les Black Blocs, c'est pas la colère sociale, les Black Blocs.
03:02Écoutez bien, on était 3 millions de personnes dans les rues, pacifiquement contre la réforme des retraites.
03:073 millions de personnes contre la réforme des retraites.
03:10La réforme des retraites est passée.
03:115 millions de personnes contre la réforme des retraites.
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