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  • il y a 2 mois
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-09-05##

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🗞
News
Transcription
00:00Nous sommes le vendredi 5 septembre, c'est un bonheur de vous accompagner, ce sera le cas désormais tous les vendredis de 7h à 10h,
00:05mais on se retrouvera également le samedi et dimanche pour qu'on puisse découvrir l'actualité ensemble.
00:11Un numéro 0826 300 300 pour participer à la conversation, au débat avec ces questions notamment qu'on vous pose sur l'application ainsi que sur les réseaux sociaux,
00:19avec la petite phrase hier de Laurent Wauquiez qui fait beaucoup parler, celui qui est le chef quand même des députés LR à l'Assemblée Nationale,
00:27et Arlette Chabot en parlait tout à l'heure dans son édito, qui dit mais écoutez, en réalité, nous ne censurons pas forcément un gouvernement PS
00:34parce qu'au nom de la stabilité politique, nous n'allons pas rentrer dans un système de censure automatique.
00:39C'est vrai Arlette Chabot que vous en avez parlé dans votre édito, mais c'est quand même totalement incompréhensible,
00:44on a l'impression que c'est, pardonnez-moi l'expression, aussi bordélique qu'à gauche quand on voit les différences des alliances,
00:49on a l'impression qu'il y a ça y est officiellement, à nouveau, la guerre des chefs et l'affrontement de certaines tendances au milieu du parti LR.
00:56Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a une divergence, parce qu'au fond, on imagine bien que s'il y avait un gouvernement socialiste
01:02ou un gouvernement de gauche, disons les choses, avec peut-être les Verts, les communistes,
01:07évidemment les LR n'y participeraient pas, donc Retailleau ne serait plus ministre.
01:11Donc forcément, quand on s'interroge sur la position de Laurent Wauquiez,
01:15qu'il se dit au fond qu'il est prêt à faire ce que les socialistes avaient fait à l'égard de François Bayrou,
01:19c'est-à-dire qu'on donne une chance aux produits, on ne le censure pas d'entrée de jeu,
01:24c'est ce qu'il dit aujourd'hui, pour la stabilité.
01:26Mais bon, il sait très bien que ce gouvernement ne pourrait pas tenir très longtemps et il le censurait.
01:32Donc l'idée, c'est d'adapter la non-participation des LR à un gouvernement,
01:38évidemment, le retrait des ministères et le départ de Bruno Retailleau.
01:42Donc c'est la raison pour laquelle aujourd'hui, ça ressemble plutôt à un petit règlement de compte
01:46qu'à une position stratégique dans l'intérêt du pays.
01:49Mais est-ce que vous auriez jusqu'à dire à Alain Chabot que Laurent Wauquiez est en train de trahir une partie de la droite ?
01:55Quand on voit quand même ces ambiguïtés, déjà le soutien à Michel Barnier,
01:59avec la hausse de certains prélèvements obligatoires, on avait déjà le soutien à François Bayrou,
02:03on avait la petite phrase qu'on a rappelée durant votre rétido concernant Éric Lombard,
02:07où ça ne le gênait pas tellement, est-ce que Laurent Wauquiez est un ovni au point de trahir son propre camp ?
02:12Je ne crois pas qu'il trahisse son propre camp, le problème c'est qu'il est difficile à suivre, vous s'avez dit.
02:17Il y a 15 jours, ou 8 jours même, il disait que c'était difficile d'accorder la confiance à François Bayrou.
02:25Hier, il dit qu'il va voter la confiance au Premier ministre.
02:29Donc il a apparemment changé d'avis.
02:32Il est difficile à suivre.
02:34Et je pense que même parmi les militants républicains purs et durs, c'est vrai qu'il interpelle, il interroge.
02:430,826, 300, 300, vous aussi vous avez peut-être cru au retour de la droite, le retour de la droite qui gagne.
02:50Ça a été notamment l'un des slogans de Bruno Retailleau pendant sa campagne.
02:53On partira au standard dans quelques instants.
02:55Mais c'est vrai, Régis Maillot, qu'Arlette est polie, donc elle utilise un euphémisme quand elle dit oui, Laurent Wauquiez est en réalité difficile à suivre.
03:03Mais c'est vrai que sur les dernières 24 heures, quand on essaye de comprendre ce qui se passe à droite, c'est de l'ordre du surnaturel.
03:08C'est vrai, c'est vrai.
03:10On est un peu dans le happening électoral avec notre Laurent Wauquiez.
03:13Il ne parle pas, il essaie juste de se faire entendre dans le vacarme de sa propre disparition.
03:18Et peut-être qu'il a besoin de ça.
03:21Il est un petit peu courroussé avec son camarade Retailleau.
03:25C'était la bataille du Puyot-envelé contre le Puy-du-Fou.
03:29Et c'est le Puy-du-Fou qui a gagné.
03:30Et dans ça, il l'intravert la gorge un petit peu.
03:33Alors peut-être que s'il soutient les socialistes, il pourrait être peut-être ministre de l'Outre-mer.
03:39Parce que Saint-Pierre-et-Miquelon est une destination qui l'affectionne particulièrement.
03:43Je me permets de vous lire, puisque la question vous est posée sur l'application Sud Radio,
03:46ainsi que sur les réseaux sociaux, BRB qui nous dit
03:49Laurent Wauquiez, de toute façon, disons-le clairement, est un trait perpétuel.
03:53La droite, la gauche, les électeurs, les Français, en réalité, c'est tout ce qu'on déteste en politique.
03:59C'est en effet ce que peut parfois laisser penser Laurent Wauquiez.
04:03Et puis LR, il nous dit Paysan 47, en réalité, trahit toujours ses électeurs.
04:07De droite notamment, rappelez-vous, Sarkozy, il nous avait promis le Karcher et il l'a ouvert à Kouchner.
04:13Et puis Françoise, par exemple, aussi, qui nous dit
04:15la trahison de plus en plus est dans les gènes de LR.
04:17On n'arrête pas de le voir.
04:19Laurent Wauquiez, malheureusement, ces derniers jours, n'en est que le parfait exemple.
04:220,826, 300, 300, vous nous entendez.
04:24Et vous le savez, cette matinale vous appartient, auditeur de Sud Radio.
04:27Bonjour, Xavier.
04:29Bonjour, Maxime. Bonjour, Sud Radio.
04:31Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
04:33C'est vrai que là, c'est l'incompréhension totale.
04:35Vous êtes un adhérent LR, vous, Xavier ?
04:38Non, pas du tout.
04:39Je ne suis pas adhérent LR.
04:40Mais vous votez, on va dire, plutôt, peut-être à droite, si ce n'est pas indiscret.
04:43Pas spécialement à droite.
04:48Non, non, je vote pour la France.
04:49Après, moi, là, si vous voulez, mon point de vue sur la question,
04:52la prise de position de Wauquiez,
04:55elle s'inscrit dans une position citoyenne
04:58qui dépasse le clivage un peu absurde,
05:00parfois, qu'on entend tout le temps de droite-gauche,
05:01parce qu'il y a des choses sur lesquelles on peut tous être d'accord,
05:04on peut tous se mettre en commun.
05:06Et je pense que c'est de ça dont la France a besoin aujourd'hui.
05:08Vous êtes un des seuls qui croyaient en la démarche sincère de Laurent Wauquiez,
05:12et en disant, en réalité, on met la France au-dessus de tout,
05:14et puis, à bas, les calculs politiciens, il a raison.
05:18En fait, ce n'est pas le seul à droite.
05:19Je veux dire, un des grands représentants de la droite française
05:23qui est admiré au-delà de son propre camp, c'est De Villepin.
05:27Et Dominique De Villepin a lui-même dit qu'Emmanuel Macron
05:30devait appeler un gouvernement, un Premier ministre NFP.
05:34Pourquoi ? Parce qu'il a fait le plus de voix aux élections législatives de 2024.
05:39Et il a appelé aussi à ne pas le censurer.
05:42Moi, je pense que les politiciens, droite et gauche confondus,
05:45ils sont dans la tambouille.
05:47Sauf que, d'habitude, ça fonctionne, puisqu'il y a le bipartisme.
05:49C'est un coup à droite, un coup à gauche.
05:51Mais maintenant, on est dans une tripartition de l'Assemblée
05:54qui rend le pays ingouvernable et qui oblige à la responsabilité.
05:58Et donc, je pense que, comme je vous disais au tout début,
06:01en fait, on doit faire preuve, à toutes les échelles du pays,
06:04d'un peu de bon sens, d'un peu de fraternité, d'un peu de commun
06:07et d'essayer de dépasser nos petites ambitions personnelles ou partisanes
06:13et nos petites fermetures d'esprit
06:15qui, parfois, nous enferment dans une logique absurde.
06:17Xavier, pardon, vous nous appelez au 0826 300 300
06:21et vous avez peut-être sans doute raison sur l'intérêt de la France
06:23qui doit être placé au-dessus de tout
06:24quand on voit les petites discussions politiciennes.
06:26Mais enfin, est-ce qu'on doit soutenir la France
06:28envers et contre tous ses principes ?
06:29Parce que c'est peut-être ça aussi qui dérange dans la position de l'Eurovoquier.
06:32Si vous voulez, aller soutenir le Parti Socialiste
06:34quand on voit ses propos, ses propositions
06:37sur l'immigration, sur l'économie,
06:39sur la délinquance, sur la sécurité,
06:41on ne pense pas tout de suite, en effet,
06:43à une alliance idéale entre Olivier Faure et Laurent Wauquiez.
06:46Alors, je ne crois pas que ce soit un appel à l'alliance
06:49qu'il fait ou Laurent Wauquiez.
06:51Non, mais même au soutien, camarade Xavier.
06:53Franchement, même au soutien.
06:54Alors, après, je pense que sur les sujets que vous avez évoqués,
06:57je pense qu'il y a une forme de changement
07:01qui est en train de s'opérer en France,
07:02même à gauche, vous voyez,
07:03les questions de sécurité,
07:04les questions migratoires
07:05qui avant étaient l'apanage de la droite,
07:07je pense, sont en train aussi d'être prises au sérieux
07:09par les partis politiques de gauche
07:11et à la juste titre, d'ailleurs.
07:13Parce que ce sont des questions aussi
07:14qu'on peut traiter à gauche
07:15avec différentes sensibilités.
07:17Et je pense que Laurent Wauquiez,
07:19comme Dominique de Villepin,
07:20qui sont des personnalités à droite très importantes...
07:23Oui, mais ils n'appellent pas à faire une alliance avec la gauche,
07:29ils appellent à essayer, tant que faire se peut,
07:32de rendre la France gouvernable
07:34jusqu'aux élections présidentielles.
07:36Donc vous vous croyez en la sincérité de ce dépassement.
07:38Merci beaucoup, Xavier,
07:39de nous avoir appelé sur Sud Radio 0826 300 300.
07:42Et on poursuit la conversation dans un instant,
07:44toujours en compagnie d'Erlet Chabot,
07:45de Régis Maillot.
07:46Et puis Benjamin Gleiz viendra nous rejoindre
07:49pour On en parle avec François Bayrou.
07:51Une petite phrase, vous allez voir,
07:52qui fait réagir sur ce fameux mouvement du 10 septembre.
07:55Il dit « Moi, je ne crains pas grand-chose. »
07:57En réalité, ah bon ?
07:58Il n'y a rien à craindre ?
07:59C'est ce qu'on va voir.
08:00Il est 8h44 et vous êtes bien sur Sud Radio.
08:02A tout de suite.
08:05Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Maxime Liedot.
08:118h47 et un numéro, vous le savez, 0826 300 300,
08:14l'application Sud Radio, bien sûr,
08:16ainsi que les réseaux sociaux.
08:17On vous pose cette question concernant,
08:19bien sûr, Laurent Wauquiez,
08:20et bien sûr, l'actualité.
08:21Et vous venez de dialoguer ce matin
08:22avec toujours Arlan Chabot, Régis Maillot.
08:25On vient d'être rejoint par l'infatigable Benjamin Roux.
08:28Bonjour, Benjamin Gleiz.
08:29Ça commence à fatiguer quand même un petit peu.
08:31Bonjour, Maxime.
08:32Bonjour à tous.
08:33Fin de semaine, réveille à minuit.
08:34Peut-être.
08:35On en parle justement pour alimenter aussi cette discussion.
08:38La petite phrase, en tout cas,
08:40de François Bayrou hier, sur le 10 septembre,
08:42qui décidément provoque une réaction en chaîne ce matin.
08:44Oui, alors on va revenir tout d'abord,
08:46avant d'écouter François Bayrou,
08:47sur Bruno Retailleau,
08:48le ministre de l'Intérieur,
08:49qui appelle les préfets à la plus grande fermeté
08:51en prévision de ce mouvement.
08:52Bloquons tout du 10 septembre prochain.
08:54Le ministre de l'Intérieur a fait passer ses consignes hier
08:57dans un télégramme.
08:57Il ordonne au préfet d'empêcher
08:59le blocage de toute infrastructure
09:01dite essentielle à la vie de la nation
09:02face à des menaces qu'il qualifie de diffuses.
09:05Mais bien réelles,
09:06Bruno Retailleau demande d'interpeller
09:07de manière systématique
09:08tout auteur d'actes de vandalisme.
09:10Aucune dégradation des bâtiments publics
09:12ne sera tolérée.
09:13Le ton est ferme.
09:15Et ça, ça tronche effectivement
09:16avec les propos de François Bayrou,
09:18alors qu'une note des renseignements
09:19indique que la mobilisation
09:20pourrait rassembler dans les rues
09:21pas moins de 100 000 personnes.
09:23François Bayrou n'est pas forcément inquiet,
09:25pas vraiment.
09:26Le Premier ministre, en tout cas,
09:27était hier l'invité du 20h de France 2
09:29à l'occasion d'une énième interview
09:30dans les médias.
09:31Et voici ce qu'il a dit.
09:32Mais excusez-moi,
09:33100 000 personnes,
09:35c'est un chiffre,
09:37vous qui connaissez,
09:38assez bas
09:38pour la société française.
09:42Parce que 100 000 personnes,
09:43ça veut dire
09:441 000 personnes en moyenne
09:45par département.
09:47D'habitude,
09:48pour les grandes journées de mobilisation,
09:50c'est beaucoup plus.
09:51Donc vous n'êtes pas inquiet ?
09:52Je suis inquiet
09:54de la situation du pays.
09:56Je suis inquiet
09:57de l'absence
09:58de prise de conscience.
10:00Et c'est pourquoi
10:01je vais plus loin
10:02qu'aucun gouvernement
10:03ne va jamais
10:04en disant
10:05voilà,
10:06nous mettons en jeu
10:07la vie même
10:08du gouvernement
10:09pour que le pays
10:10comprenne
10:11que ce sont des choses graves.
10:13Et oui,
10:14inquiet pour le pays,
10:15un peu moins pour ce mouvement
10:16du 10 septembre.
10:17Après calcul,
10:18pour François Bayrou,
10:19100 000 personnes dans les rues
10:20en France,
10:20ce n'est pas beaucoup.
10:21En même temps,
10:21le 10 septembre prochain,
10:22il y a très de fortes chances
10:23pour qu'il ne soit plus
10:24Premier ministre.
10:25Mais attention,
10:25dans l'attente de la nomination
10:26d'un nouveau chef de gouvernement,
10:28c'est lui qui devra gérer
10:29les affaires courantes.
10:30Et le mouvement
10:30Bloquons-tout
10:31en fera partie.
10:31Et en plus des 100 000 personnes,
10:33vous le disiez Benjamin,
10:35calculées en tout cas
10:35par les services de renseignement,
10:37il y a aussi ces petites phrases
10:38et le risque
10:38à un moment
10:39que ce soit récupéré
10:40par l'ultra-gauche.
10:40Je lis la note du rapport
10:42qu'ont pu consulter
10:42certains médias.
10:43Les blocages de cités
10:44d'axes stratégiques
10:45sont portés
10:45notamment par la mouvance
10:47d'ultra-gauche
10:48et susceptibles
10:49de paralyser localement
10:50certaines activités.
10:51C'est pour ça que
10:51la légèreté peut-être
10:53avec laquelle l'aborde
10:54le Premier ministre
10:55est ennuyeux.
10:55Je vous entendais quand même
10:56sourire et rire
10:57même Régis Maillot
10:58quand François Bayrou
10:59dit
10:59quand on fait un calcul
11:02c'est 100 personnes
11:03par département.
11:04Déjà c'est bien
11:04parce qu'on sait
11:05qu'il s'est compté
11:06et ça c'est une belle nouvelle.
11:08Et puis on sent
11:09qu'il n'est pas très inquiet
11:10parce que je crois
11:11qu'il a pris le renseignement
11:11le train pour Pau
11:13sera fonctionnel.
11:15Oui c'est ça.
11:16Arlette Chabot quand même
11:16est-ce que ce n'est pas
11:17un tout petit peu risqué
11:19d'une certaine manière
11:20d'avoir l'air aussi léger
11:21sur une mobilisation
11:22dont on ne sait pas très bien
11:24ce qu'elle pourra devenir
11:25avec un risque de violence
11:27et quand même
11:28avec le souvenir
11:28des gilets jaunes
11:29qui ne sont pas
11:30si vieux que ça.
11:31Quand j'entends
11:32la formule
11:32du Premier ministre
11:33absence de conscience
11:34de la réalité
11:35de la situation du pays
11:36je me demande
11:37si on ne peut pas
11:38lui retourner
11:38l'interrogation.
11:40Est-ce qu'il n'y a pas
11:41une absence de conscience
11:42du danger de la journée
11:43du 10
11:44et une volonté
11:45de nier le problème ?
11:47Je crois que
11:47Bruno Retailleau
11:48est beaucoup plus
11:49réaliste évidemment
11:51ça ne veut pas dire
11:52que la France
11:52va totalement être paralysée
11:55le 10
11:56mais il y a
11:57un risque évidemment
11:58et on l'a vu
11:58forcément dans les dernières
12:00manifestations
12:01avec des black blocs
12:02qui viennent
12:02une extrême gauche
12:04qui s'infiltre
12:05et comme le dit
12:06Bruno Retailleau aussi
12:07parce qu'il y a
12:08des blocages
12:09où l'alerte
12:10des services
12:11de renseignement
12:12on peut bloquer
12:13paralyser le pays
12:14en effectivement
12:16en obstruant
12:18des voies
12:19des routes
12:20des carrefours
12:20donc il faut être
12:22un peu prudent
12:23et je trouve
12:23que le Premier ministre
12:24comme vous le dites
12:25ce n'est pas qu'il est léger
12:26c'est qu'il sera encore
12:27en charge mercredi
12:28prochain
12:29ça serait étonnant
12:30quand même
12:31qu'il y ait un nouveau
12:32Premier ministre
12:33et Bruno Retailleau
12:34a bien l'intention
12:35d'être à la hauteur
12:35de la situation
12:36il a intérêt aussi
12:37Mais est-ce que
12:37Arlèche Chabot
12:38dans ce que vous dites
12:38quand même
12:39on peut encore être léger
12:40ou en tout cas
12:41prendre, regarder cela
12:43avec autant
12:44peut-être pas d'amateurisme
12:45mais autant de prudence
12:45quand on sait quand même
12:46qu'il y a eu
12:47le précédent de Gilets jaunes
12:48quand on sait que
12:48les renseignements territoriaux
12:50de façon assez régulière
12:51alertent qu'il y a encore
12:52quelques semaines
12:53on a beaucoup parlé ici
12:54sur cette antenne
12:54à Sud Radio
12:55des grandes tentatives
12:56de sapotage
12:57ici et là
12:57est-ce qu'on peut encore
12:59en tant que politique
12:59faire semblant
13:01de balayer ça
13:01d'un revers de main ?
13:02Non je ne crois pas
13:03je crois que
13:04évidemment François Bayrou
13:05est obsédé
13:05par son combat lundi
13:07mais il ne peut pas
13:09ignorer le reste
13:10de l'actualité
13:11c'est-à-dire
13:11le bloc en tout
13:13et ensuite
13:14aussi la grande mobilisation
13:15des syndicats
13:16avec des grèves
13:17c'est-à-dire que
13:18la France va quand même
13:19le 18
13:20la France va quand même
13:21vers des jours
13:22un peu compliqués
13:23il n'y a pas
13:24pour François Bayrou
13:25que la vie sera compliquée
13:26ça c'est sûr
13:270826 300 300
13:29parce que vous le savez
13:30Sud est votre radio
13:31et c'est votre matinale
13:32vous nous
13:32vous venez dialoguer
13:33avec nous
13:33échanger avec
13:34Arlette Chabot
13:35avec Benjamin Glaze
13:36avec Régis Maillot
13:37sur cette situation
13:38sur cette question
13:39du 10 septembre
13:39est-ce que vous êtes
13:40au contraire
13:41un ardent défendeur
13:41de cette dette
13:42est-ce que tout d'un coup
13:43vous vous découragez
13:43quand vous voyez
13:44les récupérations
13:45ici et là
13:460826 300
13:47300
13:48bonjour Julien
13:49cher Julien
13:51est-ce que vous êtes
13:52déjà en train
13:53de saboter
13:53votre ligne électrique
13:54il s'est autobloqué
13:56peut-être qu'il s'est
13:56autoboclé
13:57Julien
13:57on ne sait pas
13:59mais Julien
13:59il était un auditeur
14:00oui bonjour
14:00ah
14:01c'est ça
14:01alors
14:02laissez-moi
14:03développer une petite thèse
14:04mon cher Julien
14:05je pense que vous aviez
14:06correctement le téléphone
14:07et qu'il y a une petite touche
14:08couper le son
14:09tout d'un coup
14:09qui s'est activé
14:10ou quelque chose comme ça
14:10tout à fait
14:11exactement
14:11c'est tout à fait
14:12parce que dans une autre vie
14:13j'étais technicien téléphonique
14:14donc je vois très bien
14:16mon cher Julien
14:17merci de nous appeler
14:18au 0826 300 300
14:20sur Sud Radio
14:20comment vous observez
14:21le mouvement du 10 septembre
14:22justement
14:22est-ce que vous allez
14:23y participer
14:24ou au contraire
14:24entamer une petite reculade
14:26quand vous voyez
14:27comment ça s'agit autour
14:28alors en fait
14:29moi étant ancien
14:30gilet jaune
14:31j'ai adoré
14:32la première année
14:33j'ai pas loupé un seul
14:34samedi
14:34ça a été vraiment
14:36une expérience
14:36politico-culturelle
14:39pour moi
14:39j'ai appris des choses
14:40j'ai découvert des choses
14:41j'ai découvert des façons
14:41de penser
14:42ça m'a vraiment ouvert
14:43m'a ouvert vraiment
14:45le champ des possibles
14:46je remercie le mouvement
14:47des gilets jaunes
14:48d'avoir existé
14:48ne serait-ce que même si
14:49ça n'a pas abouti
14:50pour ce que j'en ai appris
14:51ce que j'en ai tiré
14:52sur moi-même
14:53et sur la société
14:54ça c'est déjà la première chose
14:56la deuxième chose
14:57c'est que là effectivement
14:57quand je vois l'extrême
14:58la gauche
14:59qui fait du forcing
15:00sur ça
15:01je vois clairement
15:01que ça essaye
15:02de faire de la récupération
15:03sur quelque chose
15:03en fait ils auraient dû dire
15:05bah oui nous on trouve ça bien
15:06mais après on appelle pas
15:07on dit pas il faut faire
15:08ils auraient dû être plus
15:09je pense plus humble
15:10moins tirer la couverture à eux
15:12parce que c'est la problématique
15:14c'est qu'en fait
15:14c'est plus de la démocratie
15:15c'est de la récupération
15:16et on perd le sens même
15:18de l'humain
15:19du commun
15:21de ce qui appartient à tous
15:22et c'est un certain
15:23d'ailleurs
15:24cependant je note quand même
15:26un gros effort
15:27de la part des syndicats
15:28qui ont dit
15:28qu'ils rejoindraient
15:29à partir du 18
15:29ce qui laisse quand même
15:31au moins une dizaine de
15:32enfin 8 jours
15:33pour le mouvement
15:34à se structurer
15:35avant d'avoir des renforts
15:36entre guillemets
15:36on va dire plus logistiques
15:37parce qu'il faut admettre
15:38quand même
15:38dans les manifestations
15:39on voit la différence
15:40quand il y a une structuration
15:42syndicale ou pas
15:43on voit aussi
15:44les limitations
15:44des mouvements syndicaux
15:46c'est qu'en fait
15:46après ils font aussi
15:47la position interne
15:48et ils chassent les gens
15:49qui ne sont pas
15:49de leur bord politique
15:50et ça c'est un petit peu
15:51un petit peu dramatique
15:53un peu dommage
15:53mais
15:53et c'est ça qu'en réalité
15:55si je vous entends
15:56Julien
15:56que vous n'acceptez pas
15:57c'est le côté peut-être
15:58à un moment
15:58à être manipulé
15:59ou par des syndicats
16:00ou par des forces politiques
16:01la récupération
16:02et puis moi
16:04ce qui m'énerve
16:04c'est le jugement
16:05que peuvent avoir
16:06certains syndicats
16:07sur les idées politiques
16:08d'un groupe
16:08ou d'un autre
16:09qui sont-ils pour juger
16:10de l'expérience de vie
16:12d'une personne
16:12parce que le désir politique
16:14d'une personne
16:14elle incombe
16:15de son expérience de vie
16:17de ses traumatismes
16:18de ses besoins
16:20de ses envies
16:20ils disent toujours
16:21on ne comprend pas
16:22il y a plein de racistes
16:23à la campagne
16:23ils ne voyaient jamais
16:24d'arabes
16:25mais c'est justement
16:26le principe même du truc
16:28c'est que si jamais
16:28ils sont sur la défensive
16:29c'est qu'ils ont vu
16:29comment ça se passait ailleurs
16:30et qu'ils n'ont pas envie
16:31que ça se passe chez eux
16:32ils anticipent
16:33le risque, le danger
16:33c'est une aberration
16:35de vouloir nier
16:36cette situation-là
16:37où des gens ont l'impression
16:39qu'ils vont être effacés
16:39de la carte
16:40et rayés de la liste
16:41et moi qui habite
16:43en région parisienne
16:43je ne peux pas nier
16:44que c'est une réalité
16:45au quotidien
16:46pourtant je suis de gauche
16:48fondamentalement
16:49mais je ne vais pas
16:50être non plus
16:51contre la patrie
16:53qui m'a vu naître
16:53qui m'a élevé
16:54qui a fait de moi
16:54que je suis
16:55et si les gens
16:56enfin moi je me suis rendu compte
16:58avec le mouvement
16:58des Géjeunes
16:59que justement
17:00je suis allé à la rencontre
17:01de ces gens
17:02qu'avant je traitais
17:03de fachos
17:04que je traitais de racistes
17:05etc
17:06je suis allé les rencontrer
17:08pour essayer de comprendre
17:08pourquoi ils pensaient comme ça
17:09et j'ai été choqué
17:10par la diversité
17:11que j'y ai trouvé
17:12enfin là où j'ai vu
17:13le plus d'Africains
17:13c'est chez Zemmour
17:15c'est pas à LFI
17:16je les ai tous faits
17:17j'étais à LFI
17:18j'étais même de NPA
17:20j'ai vraiment été rencontrés
17:21non mais ce que vous nous dites
17:22Julien en effet
17:22c'est que ça a été
17:23à un moment
17:23une rupture
17:24sur les frontières
17:25ou sur les idées reçues
17:26et je vous remercie
17:27rien que pour ça
17:28d'avoir témoigné
17:28à l'antenne de Sud Radio
17:290826 300 300
17:31et sur cette antenne
17:32d'ailleurs
17:32on suivra ce qui se passera
17:33dans 5 jours désormais
17:35et dans la vérité en face
17:36dans quelques minutes
17:37nous y reviendrons
17:37notamment avec
17:38Armory Brulé
17:39qui est rédacteur en chef
17:40à la valeur actuelle
17:41et Axel Persson
17:41qui est secrétaire général
17:43CGT Chimineau
17:43qui va nous expliquer
17:44l'un bien sûr
17:45pour ce mouvement
17:46l'autre compte
17:47avec tous les dangers
17:47que ça représente
17:48et là aussi
17:49l'antenne vous appartient
17:500826 300 300
17:52mais également
17:52les réseaux sociaux
17:53et les applications Sud Radio
17:54où j'attends vos commentaires
17:56vos réactions
17:56venez dialoguer avec nous
17:58merci beaucoup
17:58Arlette Chabot
17:59merci beaucoup
18:00Régis Maillot
18:00et Benjamin Gleès
18:01d'avoir été avec nous
18:03dans ces grands moments
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