Après plusieurs prières de rue, le préfet des Hauts-de-Seine a rappelé à l’ordre une mosquée à Fontenay-aux-Roses. De son côté, le gérant du lieu de culte, déjà placé sous la vigilance de l’État, se défend : il affirme ne pas avoir « réussi à ouvrir la pièce jointe du mail », où le maire lui demandait de cesser ces activités, et déplore manquer d’espace pour accueillir ses fidèles.
00:00Une centaine de fidèles prosternés, un office diffusé dans une enceinte sur un parking d'un HLM.
00:06Ces prières de rue ont eu lieu à trois reprises en août dernier à Fontenay-aux-Roses.
00:10Alertée, la préfecture a demandé à la mosquée de faire cesser ses activités, des mails restés sans réponse.
00:16Le gérant du lieu de culte se justifie.
00:19Il nous était impossible d'ouvrir la pièce jointe.
00:22Pensant que c'était un message habituel concernant les diverses procédures de sécurité,
00:26nous n'y avons pas plus prêté attention.
00:28Nous faisons amende honorable, nous avons effectivement débordé sur le parking collé à la salle de prière suite à la forte affluence.
00:35Nous manquons cruellement de place.
00:37Pour le préfet des Hauts-de-Seine, ces arguments ne tiennent pas.
00:40Dans les colonnes du Figaro, Alexandre Brugère au Sloton.
00:43Tolérance zéro pour les prières sauvages.
00:45Mon rôle est de veiller à l'équilibre entre la liberté de culte et le maintien de l'ordre public.
00:50Selon cette spécialiste des fondamentalismes, les prières de rue sont un entrisme défendu par les frères musulmans.
00:56C'est juste une démonstration de force pour signifier d'abord aux autres qui sont bien présents, qui sont nombreux.
01:04Et puis aussi c'est une manière d'obtenir, de faire des demandes et d'obtenir un bâtiment, un agrandissement des lieux.
01:12Après une mise en demeure, remise en main propre par la police, la mosquée, déjà sous la vigilance de l'État, a finalement cessé les prières de rue.
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