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  • il y a 6 semaines
Le gros coup de gueule de Marc Menant contre les Français qui veulent quitter la France : « Ce sont des déserteurs ! Mon père a failli mourir pour la France contre les Allemands »

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Transcription
00:00Mais c'est ce que j'entends autour de moi.
00:01Moi, je vois des chefs d'entreprise en train de taper
00:03« Oui, je veux partir, Italie, Espagne,
00:06Portugal, on les voit, on les entend. »
00:07Eh bien, ce sont des irresponsables. Je ne suis pas d'accord avec eux.
00:09Ils ne méritent pas d'être français.
00:11Mon père a failli mourir pour la France.
00:14Combien de gens ont risqué leur peau ?
00:16C'était les Allemands face à eux,
00:17c'était des types qui étaient capables de toutes les atrocités.
00:20On n'était pas là en train de dire
00:21« Oh, ben nous, on va faire notre vie dans un autre pays. »
00:24Maintenant, toutes ces valeurs-là sont terminées.
00:26Vous savez très bien, on est dans un pays d'inversion de valeur.
00:28Il n'y a plus ces valeurs de respectabilité de son pays.
00:32Nous faisons nos valeurs.
00:33On ne respecte même pas notre drapeau, Marc.
00:34Ma belle Christine, nous faisons nos valeurs.
00:37Quand Gabriel parle de l'espoir,
00:39nous forgeons notre espoir.
00:40On ne cueille pas l'espoir.
00:43Nous sommes les faiseurs d'espoir.
00:45Sinon, on n'est pas digne d'appartenir à un pays.
00:47Sinon, on était déserteur.
00:49Ça veut dire quoi ?
00:49C'est de la désertion face à l'ennemi.
00:53Ce qui est extraordinaire, en plus,
00:54sur le plan philosophique.
00:56On est là où on dit
00:56« Oui, on est dans la submersion.
00:59Les étrangers viennent nous prendre le terrain.
01:01Alors nous, on s'en va.
01:02On leur laisse la place.
01:04Et ça veut dire aussi, en filigrane,
01:05qu'on a tous les droits.
01:06Nous, on peut aller où on veut.
01:08On condamne ceux qui viennent chez nous.
01:11Mais nous, en revanche,
01:12on ne peut, selon notre fantaisie,
01:13nous installer comme ça,
01:15sans se soucier de ce que notre présence ailleurs
01:17risque de créer comme déstabilisation sociale.
01:20Donc, tout ça, c'est monstrueux.
01:22C'est mon petit nombril.
01:23Eh bien, je suis désolé.
01:25Quand on est dans la dignité,
01:26quand on veut croire à ses enfants,
01:28quand on veut être dans l'élan,
01:30on n'est pas dans ce type de petite vie.
01:32J'entends bien ce que vous dites.
01:33J'entends ce que dit Gabriel Cluzel,
01:35mais vous n'allez pas m'empêcher
01:36d'entendre cette petite musique de Français
01:40qui se dit
01:40« Regardons à l'étranger si ça ne se passe pas mieux ».
01:43Eh bien, qu'il part !
01:43J'ai en ligne, après je donne le dernier.
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