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  • il y a 2 mois
Les invités du plateau réagissent aux confidences d’Emmanuel Macron au JDNews. 

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Transcription
00:00– Non mais c'est vrai, il dit qu'il faut travailler pour rembourser.
00:03Encore une fois, est-ce que le message passe bien aujourd'hui auprès des gens ?
00:06Je ne suis pas sûr du tout.
00:07Cette interview, elle a assez…
00:08– C'est aujourd'hui, le JD News.
00:10Aujourd'hui sort le JD News.
00:11– Elle date d'avant la décision de Bayrou.
00:14– Elle date d'avant la décision de Bayrou.
00:16Il dit aussi qu'il va rester jusqu'au bout,
00:17si certains encore en doutaient sur la question de la réduction.
00:19– Oui, mais ça c'est…
00:20– Voilà, on a l'assurance de ça.
00:23Moi, ce que je trouve absolument formidable avec Emmanuel Macron,
00:25c'est qu'on a beau lui mettre sous les yeux l'échec de sa politique
00:28et qu'il trouvera toujours un moyen de rebondir.
00:30On lui montre les chiffres de la dette qui sont passés de 2200 milliards
00:33à 3300 en l'espace de 7-8 ans.
00:36Il dit oui, mais écoutez, il a fallu protéger les Français.
00:39Personne à l'époque ne disait qu'on allait dans le mur, etc.
00:41– Et surtout Sarkozy a fait pire.
00:43– Des gens disaient, Sarkozy a fait pire, Hollande a fait pire.
00:45Il oublie qu'il était ministre de l'économie de François Hollande au passage.
00:48Ça c'est confortable.
00:49– Ils sont tous pareils.
00:49– Il n'arrive jamais à faire un méa-coupa, le Président.
00:51– Mais Clara Chappas, ils sont tous sur ce modèle.
00:54Clara Chappas a dit, ce n'est pas de ma faute.
00:57Il n'y en a pas un qui dit, oui, je suis responsable de ce qui arrive.
01:02Tu exclues ta responsabilité sur les dommages qui arrivent.
01:06– Ils se défaussent alors même qu'on est le pays en Europe
01:08qui a le plus creusé la dette depuis le Covid.
01:10Donc le Covid, il a bon dos dans cette histoire.
01:12Je pense en effet que les Français méritent une classe politique responsable
01:15qui est capable de reconnaître ses erreurs
01:16et d'en tirer des conséquences politiques.
01:17C'est ce que De Gaulle avait fait en 1969.
01:19Et je pense qu'Emmanuel Macron se nourrait à réfléchir à cette éventualité.
01:23– Au moment du Covid, tout le monde voulait…
01:24Enfin, il y a peu de forces politiques qui se sont exprimées
01:26pour aller contre le quoi qu'il en coûte.
01:28– Ça c'est vrai aussi.
01:29– Ça c'est vrai, c'est indéniable.
01:30Après, il y avait des discours médiatiques ou quelque chose.
01:32– Il y avait des cas politiquement…
01:33– Attendez, attendez, attendez.
01:34– Je crois que le Covid, je crois que c'est 200 milliards,
01:38ce que ça a coûté.
01:39Et là, on est sur une augmentation de 1 200 milliards.
01:42Ensuite, moi je pense que c'est une assurance…
01:44– Olivier Delagarde.
01:45– Effectivement, au moment du Covid,
01:47on est sur une situation tout à fait exceptionnelle.
01:49Qu'à ce moment-là, on débloque des fonds exceptionnels
01:52parce qu'on est face à une situation exceptionnelle,
01:54me paraît normal.
01:55Le problème, c'est avant le Covid, et puis après le Covid.
01:58C'est un mode de fonctionnement qu'on a depuis maintenant 50 ans en France.
02:02On dépense plus d'argent qu'on en a quand on est à la tête de l'État.
02:06– Mais Sarah veut continuer de dépenser.
02:09Elle veut dépenser.
02:10– Mais là, il ne faut pas la laisser faire.
02:12– Déjà, ce n'est pas moi qui suis aux commandes.
02:15Je n'ai pas envie de l'aide.
02:16– Dommage.
02:16– Bon, je n'ai pas envie.
02:17Mais je dis simplement que vous avez des gens qui sont dans le besoin
02:20et qu'il faut les aider, c'est tout.
02:22Et il y en a d'autres qui ne sont pas dans le besoin.
02:23– Vous les aiderez mieux, précisément,
02:27en leur permettant de travailler,
02:30et parfois, pourquoi pas,
02:31en ne leur donnant pas d'argent facile
02:33et en les incitant à travailler.
02:36– Oui, alors il y a des travaux qui sont quand même très pénibles
02:39et incités à travailler à des travaux très pénibles.
02:42– Vous parlez de deux choses différentes.
02:43Il y a le sort des travailleurs qui font des boulots pas marrants,
02:46et puis il y a une partie de la France qui vit de combines et de rapides.
02:48– Oui, il y a sûrement 1 ou 2% sur…
02:51– Non, mais c'est quand même la réalité.
02:52– Il doit y avoir 1% de tous les gens qui touchent les allocs
02:54qui vivent comme ça.
02:55– Je vous assure, c'est beaucoup…
02:56– C'est un phénomène qui est très documenté en économie,
02:59c'est les trappes à une activité.
03:00Et si on avait des métiers qui payaient davantage,
03:02je pense qu'on aurait beaucoup moins d'aide.
03:03– Ah oui, ça, je suis d'accord,
03:05mais c'est absolument sous-payé.
03:06– Bon, en tout cas…
03:08– Mais il y a aussi des personnes
03:09dont on pourrait supprimer l'emploi.
03:11On a beaucoup de ministres.
03:12Là, on aurait pu supprimer son poste.
03:13– Mais là, c'est du symbole.
03:14– Là, c'est du symbole.
03:15– Non, on a beaucoup plus de ministres qu'en Allemagne, par exemple.
03:17– Non, mais ce n'est pas les ministres.
03:18– Sur l'immigration, sur la bureaucratie,
03:20là, il y a des vraies marges de main.
03:21– C'est la sur-administration.
03:23– Et sur l'énergie, on parle…
03:24– C'est la sur-administration.
03:25– Le problème, c'est qu'on a donné le pouvoir aux énarques.
03:28Les énarques, qu'est-ce qu'ils font ?
03:29Ils font de l'administration.
03:30– Nous sommes d'accord.
03:31On termine avec les propos du président de la République.
03:33J'assume aussi aujourd'hui qu'après avoir beaucoup dépensé
03:43de Ponzi.
03:44Il y a un moment où tu payes.
03:45– C'est juste.
03:46– C'est Ponzi.
03:47Donc, c'est exactement ça.
03:48Et je trouve singulier que les partis politiques
03:50qui pensaient qu'ils allaient dépenser plus
03:51durant les crises affirment qu'il faut rembourser moins aujourd'hui.
03:54Bon.
03:54– Sous-titrage ST' 501
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