- il y a 2 mois
Ce lundi 25 août, Hedwige Chevrillon a reçu Denis Ferrand, économiste, directeur général de Rexecode, François Miquet-Marty, politologue, président du groupe Les Temps Nouveaux, Guillaume Paul, journaliste BFM Business, Michel Picon, président de l'Union des entreprises de proximité (U2P), Ludovic Desautez, directeur délégué de la rédaction de La Tribune, et François Hommeril, président de la CFE-CGC, dans l'émission "Le 18/19 d’Hedwige Chevrillon" sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business présente
00:01Le 18-19 d'Edwis Chevrillon
00:07Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver pour cette nouvelle saison, nouvelle émission 18-19
00:15avec deux grandes parties, la grande interview bien sûr
00:18et ensuite le débat des experts
00:20mais aujourd'hui il fallait un événement pour cette rentrée
00:24c'est une émission spéciale évidemment autour de la conférence de presse
00:28que vient de terminer le Premier ministre
00:30François Béroud avec cette annonce quand même très forte d'un vote de confiance le 8 septembre
00:35on va en parler avec de nombreux invités, des économistes
00:38même si l'économie peut céder le pas à la politique
00:42on en parlera avec Denis Ferrand qui lui est économiste
00:45qui est le directeur général de RECSECOT que vous connaissez bien
00:47François Mickey Marti, politologue, président des Temps Nouveaux
00:50Michel Picon, le président de l'UDP sera avec nous
00:53ainsi que de l'autre côté des chiquiers
00:55François Omril, le président de la CFE-CGC
00:58et puis il y a mes confrères Guillaume Paul et Ludovic de Sauté de la Tribune
01:03qui seront avec nous mais tout de suite
01:05Le Journal avec Stéphanie Collot
01:06Le Journal
01:09Bonsoir Stéphanie
01:12Bonsoir Edwige
01:13Merci d'être avec nous, on vous retrouvera tous les soirs à 18h
01:16et à 19h bien sûr avec un journal plus long
01:19Vous allez commencer peut-être par nous rappeler les grandes annonces
01:22faites par François Bayrou, le Premier ministre
01:26même si on n'a eu pas beaucoup de précisions sur le budget
01:29Effectivement, le Premier ministre est venu défendre sa feuille de route budgétaire
01:33avec 44 milliards d'euros d'économies à la clé
01:36Il exhorte à faire face au danger immédiat du surendettement
01:40sans retard d'aucune sorte
01:42L'annonce principale, vous l'avez dit Edwige
01:44François Bayrou sollicite un vote de confiance le 8 septembre
01:48sur la question de la maîtrise de nos finances
01:50Le RN, la France Insoumise et le Parti Communiste
01:53ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne la voteraient pas
01:55Une bonne nouvelle en vue pour le Rafale
01:59C'est une information de la tribune
02:01L'Inde pourrait commander de nombreux appareils supplémentaires
02:05jusqu'à 114 rafales de plus contre 62 aujourd'hui
02:08Une commande massive qui pourrait faire l'objet d'une procédure accélérée
02:12Et j'en profite Stéphanie pour dire qu'Éric Trappier
02:16justement le patron d'assaut
02:17mais qui est aussi le président de lui-même
02:19sera mon invité en direct de la REF
02:21ça sera mercredi
02:23En bref, la famille Pinault réfléchit à l'avenir
02:26de sa participation dans Puma selon Bloomberg
02:28Elle possède un peu plus de 29% de la marque allemande
02:31Des discussions seraient en cours
02:32L'action a pris plus de 18% cet après-midi
02:34même si sur les 12 derniers mois
02:37les titres Puma ont perdu 50% de leur valeur
02:40ramenant la valorisation boursière du groupe
02:41à 2,6 milliards d'euros
02:44Dans le secteur bancaire
02:46Unicredit se rapproche d'un rachat hostile de Commerzbank
02:48La banque italienne porte à 26%
02:51sa participation directe dans sa rivale allemande
02:54ce qui renforce sa position de première actionnaire individuelle
02:57malgré l'opposition de l'Allemagne
02:59à un rachat complet
03:01Ça bouge aussi dans l'agroalimentaire
03:03L'américain Keurig Dr Pepper
03:05qui possède notamment les marques Canada Drive
03:07et Schweppes va racheter la maison mère
03:10des cafés Grand-Mère et Jacques Vabre
03:12montant de l'opération 15,7 milliards d'euros
03:16en cash
03:1718h02 sur BFM Business
03:18On va faire un tour sur les marchés
03:20Les marchés avec Antoine Larigauderie
03:25Bonsoir Antoine
03:25L'intervention de François Bayrou a pesé en fin de séance
03:29Oui, très clairement le CAC 40 a glissé
03:31Moins 1,6% clôture
03:337 843 points
03:35Alors sur des volumes d'échanges
03:36qui n'étaient pas très très importants
03:38à 2,5 milliards d'euros d'actions négociées
03:39A noter que la tech s'en est mieux sorti
03:41à plus 0,02% pour l'Euronext Tech Leaders
03:44Mais alors attention
03:44aux fortes tensions
03:46sur le bon à 10 ans français
03:48sur le marché obligataire
03:50On a commencé la journée à 3,41% de rendement
03:53On termine à 3,49%
03:54Vraiment on porte des 3,5%
03:55Et on sent que c'est très clairement le risque politique
03:58à nouveau et le risque budgétaire conjugué
04:00qui pèse sur la dette française
04:03A noter que ce sont les titres les plus réactifs
04:05justement à ces instabilités politiques
04:08qui ont signé les plus fortes baisses du CAC
04:1126 moins 5,8%
04:12121,50€
04:13Bouygues moins 4,5% à 36,97€
04:17La plus forte hausse elle est pour ST Microelectronics
04:21qui gagne 0,41% à 23,53€
04:23A noter ArcelorMittal
04:25qui s'en sort bien aussi à plus 0,24€
04:2829,23%
04:29Plus forte baisse du SBF 120
04:31c'est Valneva
04:31alors que son autorisation
04:33d'un vaccin contre le chikungunya
04:35a été aboli
04:37du côté des Etats-Unis
04:38Le titre dégringole de 22%
04:40à 3,93€
04:41Le CAC donc moins 1,59€
04:437,843€
04:44Merci beaucoup Antoine et Stéphanie
04:47Bien sûr on vous retrouve à 19h
04:49Tout de suite
04:49C'est le 18-19
04:51Avec mes invités
04:52On va revenir sur la conférence de presse
04:54de François Bérouf
04:55On s'attendait à tout
05:04sauf à ça
05:05sauf à une annonce extrêmement politique
05:07donc avec ce vote de confiance
05:09le 8 septembre
05:11pas tellement de détails
05:12en l'occurrence
05:13sur le budget lui-même
05:15sur les mesures
05:15on s'attendait quand même
05:16à des précisions
05:17sur les jours fériés
05:18il n'en est rien
05:19en revanche
05:20il est revenu
05:20très largement
05:22très fortement
05:23François Bérouf
05:23sur la France
05:25qui court à l'accident
05:26si on ne fait rien
05:27sur son endettement
05:28On va en parler avec
05:29ça y est
05:30nous on rejoint
05:30Denis Ferrand
05:31Bonsoir Denis
05:32Bonsoir
05:32Merci d'être là
05:33économiste
05:33directeur général
05:34de RECECODE
05:35d'à vos côtés
05:35François Mickey Marti
05:36Bonsoir François
05:37Merci d'être là
05:38président du groupe
05:39Les Temps Nouveaux
05:39politologue
05:40ça tombe bien
05:41j'ai envie de dire
05:41ça doit être une émission
05:42au départ plutôt assez économique
05:44on va peut-être faire quand même
05:45un peu de politique économique
05:46Guillaume Paul
05:47qui nous a rejoint
05:48Bonsoir Guillaume
05:48qu'on ne présente plus
05:50et puis Michel Picon
05:51sera avec nous tout à l'heure
05:52le président de l'UDP
05:54alors on l'a vu
05:55tout de suite
05:56il y a eu un impact
05:57sur les marchés
05:58Denis Ferrand
05:59est-ce que pour vous
06:00l'annonce qui vient
06:01d'être faite
06:02avec quand même
06:04le glissement du CAC 40
06:05qu'on a vu
06:06le glissement sur les taux d'intérêt
06:08mais dans l'autre sens
06:09est-ce que pour vous
06:10on va quand même
06:11ça va secouer
06:14ça va secouer
06:14sur les marchés
06:15Alors le glissement
06:17sur les taux d'intérêt
06:17c'est celui qui est
06:18probablement le plus significatif
06:20sur l'annonce du jour
06:22on était en relation
06:23avec un sujet
06:23qui était éminemment budgétaire
06:25donc c'est vraiment
06:25celui-ci qu'il faut regarder
06:26le glissement sur les taux
06:27il est resté relativement mesuré
06:29au regard de l'ampleur
06:30effectivement de ce discours
06:31quand même très dramatisant
06:33qui a été tenu
06:34c'est vraiment
06:35l'antienne
06:36qui est revenue en permanence
06:37avec cette situation
06:39on n'a pas le choix
06:40il faut faire des efforts
06:41extrêmement importants
06:42donnons-nous l'accord
06:43pour conduire ce mouvement
06:46donc oui
06:47il y a déjà eu
06:48de toute façon
06:48des turbulences
06:49il faut quand même
06:50se rappeler
06:51qu'au début de l'année
06:51il y avait 50 points d'écart
06:52avec le taux italien
06:53le taux italien
06:55était 50 points de base
06:56supérieur à celui du taux français
06:57il y a maintenant
06:58grosso modo
06:5810 points de base
06:59donc on voit bien
07:00qu'il y a
07:01et encore un petit peu moins ce soir
07:02et encore un petit peu moins ce soir
07:03effectivement
07:04on s'éloigne du Portugal
07:06et de l'Espagne
07:07et pas dans le bon sens
07:08et en fait
07:09ce que l'on voit
07:10d'une certaine manière
07:10c'est que la France
07:12se trouve un peu seule
07:13dans la charrette
07:15un peu
07:15de ceux qui sont fragilisés
07:17du point de vue
07:17de leurs finances publiques
07:18ça avait été le cas
07:18des pays du sud de l'Europe
07:19dans les années 2010
07:20maintenant
07:21c'est la France
07:22qui est un petit peu plus en cette chose
07:23dans les retardataires
07:25ceux qui sont réticents
07:26aux réformes
07:27François-Mickey-Marty
07:28et après Guillaume-Paul
07:29nous résumera
07:30l'intervention du Premier ministre
07:31François-Mickey-Marty
07:32politologue
07:33donc vous
07:34vous l'avez écouté
07:35vous attendiez à ça
07:36ou pas ?
07:37il y avait des petits indices
07:38en fait
07:38quand on refait l'histoire
07:39oui si on refait l'histoire
07:41on peut en effet
07:42trouver des indices
07:43mais enfin
07:43la déclaration
07:45et l'information
07:46de l'engagement
07:47de la responsabilité
07:48du gouvernement
07:48du Premier ministre
07:49le 8 septembre
07:50avait quand même
07:50un choc très important
07:51qui fait réfléchir
07:54parce qu'au fond
07:55ça rappelle
07:56d'une certaine manière
07:57la décision du 9 juin
07:58du président de la République
07:59dissous de l'Assemblée nationale
08:00exactement
08:00et donc on a le sentiment
08:02un peu étrange
08:03de voir se rejouer
08:04sous des formes différentes
08:06une tentative
08:06qui est celle
08:08de mobiliser la raison
08:09le Premier ministre
08:10mobilise la raison
08:10alors on peut
08:11d'une certaine manière
08:12on ne peut que lui en rendre crédit
08:14puisque depuis
08:15son livre
08:16de la vérité en politique
08:17qu'il a publié en 2013
08:18il est un artisan
08:20et un partisan
08:20de la raison en politique
08:21espérant convaincre
08:22les Français
08:23à force de graphiques
08:24de chiffres
08:25etc.
08:25pour l'instant
08:26ça n'a pas fonctionné
08:27et sa popularité
08:29dernier sondage
08:30au DOXA
08:31pour BFM TV
08:31est à 12%
08:3312%
08:35solliciter la confiance
08:38des parlementaires
08:39dans ce contexte là
08:40c'est au moins
08:41un exercice
08:41à haut risque
08:42et peut-être
08:44ce qui est un peu terrible
08:46et puis on ne pourrait pas
08:47en parler pendant des heures
08:48mais je trouve
08:48qu'il y a quelque chose
08:49en sous-jacent
08:49qui est un peu terrible
08:50dans sa déclaration
08:51qui est le sentiment
08:52d'une fracture
08:54ou d'un divorce
08:55entre une vision
08:57de la politique
08:58qu'on peut considérer
08:58comme très noble
08:59et ce n'est pas le sujet
09:00fondée sur la raison
09:01et des passions collectives
09:02aujourd'hui
09:03dans lequel est le pays
09:04qui n'ont rien à voir
09:05avec la raison
09:06il y a quand même
09:07aujourd'hui
09:07on le voit tous les matins
09:09et l'appel du 10 septembre
09:10en est une illustration
09:11il y a une passion subversive
09:13voilà
09:13et donc je pense
09:14malheureusement
09:15après c'est une interrogation
09:17mais je pense malheureusement
09:18que les drapeaux
09:20de la raison
09:20ont beaucoup de mal
09:21à éteindre
09:22les passions subversives
09:23surtout quand au fond
09:25ils ont pour seule vocation
09:26d'appeler à la raison
09:26surtout quand on voit
09:28déjà les déclarations
09:29sur une seconde après
09:30de Mathilde Panot
09:31de LFI
09:32et quand on voit
09:32les déclarations aussi
09:34de Bardella
09:36et puis ensuite
09:37de Marine Le Pen
09:38pour bien préciser
09:38mettre les points sur les
09:39ils ne voteront pas
09:40la confiance
09:41juste peut-être
09:42Guillaume-Paul
09:42vous pouvez nous rappeler
09:43les grandes déclarations
09:45de François Béroux
09:47il y a un François Béroux
09:48qui en fait
09:49engage la responsabilité
09:51de son gouvernement
09:51sur une question
09:52purement basique
09:53c'est est-ce que c'est grave
09:54voilà
09:54il dit
09:55est-ce qu'il y a
09:55à ce point
09:56une urgence nationale
09:56à rééquilibrer
09:57nos comptes publics
09:58échappés à ce qu'il appelle
09:59la malédiction
09:59du sur-endettement
10:01il a passé une demi-heure
10:02effectivement
10:02comme le disait
10:03Denis Affaire
10:04de la Pégologie
10:04à rappeler les chiffres
10:05qu'il avait déjà énumérés
10:06en juillet dernier
10:073300 milliards d'euros
10:08de dettes aujourd'hui
10:09en France
10:10une charge de la dette
10:10qui va s'élever
10:11à 66 milliards cette année
10:12qui peut aller jusqu'à
10:13100 milliards
10:13107 milliards en 2029
10:15d'excite la cour des comptes
10:17et donc il le dit
10:17s'il n'y a pas de réaction
10:18on risque de connaître
10:19effectivement ce que disait
10:20aussi Denis
10:21parce qu'on connaît
10:21les pays du sud
10:22sous la tutelle du FMI
10:23ça peut se payer vite
10:25et très cher
10:26dit François Béroux
10:27qui a pris
10:27l'exemple du traumatisme
10:29du moment Listros
10:30d'il y a 4 ans
10:31effectivement pour dire
10:32vous voyez
10:32aucune grande puissance
10:34finalement
10:34n'est à l'abri
10:35il a mis en garde
10:36contre le changement
10:37d'état d'esprit
10:38de nos créanciers
10:39c'est vrai
10:40les taux d'intérêt
10:40montrent depuis des semaines
10:42on était à 3,48
10:43sur le 10 ans français
10:44avant le discours
10:44du Premier ministre
10:45on est à 3,49%
10:47c'est la CAC 40
10:48qui a perdu un petit peu
10:49de terrain
10:49donc les marchés
10:50sont en train de se dire
10:50finalement que le premier
10:51crash test
10:52qu'on pouvait peut-être
10:53attendre
10:54pas avant le printemps
10:55pas avant l'automne
10:56moment du débat budgétaire
10:57bah que ce premier crash test
10:58pourrait finalement intervenir
11:00dès le 8 septembre prochain
11:02c'est à dire
11:02donc un jour
11:03c'est à dire demain
11:04finalement
11:04alors c'est vrai
11:05qu'il y a tout de suite
11:06intéressant de faire
11:07tous les calendriers
11:07parce que
11:08le 26 août
11:10là
11:11il va devant la CFDT
11:13on va le retrouver
11:14à l'université
11:15d'été du MEDEF
11:15le 28
11:16où je crois qu'on y sera tous
11:18et puis ensuite
11:20il y a le 1er septembre
11:21les syndicats
11:21qui vont
11:22qui vont se prononcer
11:24pour savoir
11:24s'ils vont participer
11:25au mouvement
11:26du 10 septembre
11:27et donc lui
11:28il a inscrit
11:29à l'ordre du jour
11:31si on peut dire
11:31à son ordre du jour
11:32le 8 septembre
11:34donc c'est intéressant
11:35et puis après
11:35il a dit
11:36peut-être
11:37si jamais
11:38ça passe
11:38dans le bon sens
11:39pour lui
11:39il y aura peut-être
11:40un vote de confiance
11:41qui sera
11:42un 49-3
11:45pardon
11:45qui pourra être
11:46éventuellement
11:47déclenché
11:49à partir du 14 octobre
11:50au moment
11:52de discussion
11:53alors
11:53plusieurs choses
11:54à voir avec vous
11:55on va peut-être
11:56commencer d'abord
11:56par
11:57Denis
11:58Denis Ferrand
11:59est-ce que pour vous
12:01la situation
12:02française
12:03elle est aussi grave
12:04que ce que dit
12:05il y a eu des mots
12:06très forts
12:06François Béraud
12:07la France court à l'accident
12:09c'est une question
12:10de souveraineté
12:11il y a un moment
12:12on peut tout risquer
12:14la France est en train
12:17de tout risquer
12:18à cause de son endettement
12:19etc
12:20etc
12:20il a fait ça
12:21pendant une demi-heure
12:22est-ce que c'est
12:23est-ce que c'est vrai docteur ?
12:25ce qui est important aussi
12:26c'est de regarder
12:27la manière
12:27dont se façonne la dette
12:28et la manière
12:29dont elle devient soutenable
12:30en fait ce sont
12:31les deux éléments
12:31sur lesquels
12:32il a insisté
12:33notamment sur l'idée
12:35que cette dette
12:36n'a pas pour contrepartie
12:37une formation d'actifs
12:38pourquoi a été formée
12:40cette dette
12:40et il a énuméré
12:41d'ailleurs
12:42tous les ministères sociaux
12:43cette dette
12:44elle a été façonnée
12:45pour faire face
12:46à des dépenses courantes
12:47d'une certaine manière
12:48et donc on n'a pas
12:49constitué
12:50l'outil de production
12:51qui va créer
12:52les conditions
12:53de la croissance
12:53qui est le moyen
12:55de pouvoir rembourser
12:56durablement
12:57et sereinement
12:58cette dette
12:59ça c'est je pense
13:00le premier élément
13:01le deuxième élément
13:02très important aussi
13:03parce que ça
13:04ensuite ça débouche
13:08sur
13:08on n'innoeve pas assez
13:09on n'investit pas assez
13:10dans l'innovation
13:11on n'investit pas assez
13:12sur la productivité
13:13etc.
13:13il a bien dit d'ailleurs
13:14il a bien cité
13:14les chercheurs
13:15l'argent que l'on a consacré
13:17qui a été
13:18qui in fine
13:19se retrouve dans ces deux dettes
13:20n'a pas été consacré
13:21à financer nos chercheurs
13:22et à leur permettre
13:23de trouver
13:24et de créer
13:25des conditions
13:25de croissance
13:26le deuxième élément
13:27qui est important
13:28c'est sur la soutenabilité
13:29ce qui fait
13:31la soutenabilité
13:32de la dette
13:32c'est le fait
13:33que vous avez
13:33grosso modo
13:34votre taux d'intérêt
13:35qui est inférieur
13:37ou égal
13:38à la croissance nominale
13:39la croissance nominale
13:40c'est donc
13:40la croissance du PIB
13:42majorée de l'inflation
13:43or on est aujourd'hui
13:45je crois qu'on est à 3,49
13:463,49
13:47c'est quand même
13:49100 points de base
13:50de plus
13:51que la croissance
13:52nominale
13:53que l'on peut espérer
13:54sur l'ensemble
13:54de l'année 2025
13:55donc on est passé
13:56dans le moment
13:57où le taux d'intérêt
13:58excédant
13:59le taux de croissance nominale
14:01on est en train
14:02de perdre
14:02la soutenabilité
14:03qui serait
14:04la simple stabilité
14:05du ratio
14:06dette sur PIB
14:07par le seul fait
14:08que vous payez
14:09plus de taux d'intérêt
14:10que vous ne générez
14:11de croissance nominale
14:12et donc on se met
14:13dans une situation
14:13qui devient compliquée
14:15de ce point de vue
14:15et qui interroge
14:17le fait que
14:18la dette
14:19va croître désormais
14:20sous le seul effet
14:21de son poids
14:21donc il y a vraiment
14:23il y a vraiment
14:25un enjeu
14:26extrêmement important
14:27grave
14:28on est à un moment grave
14:29pour la France
14:30on est dans un moment
14:31où effectivement
14:32on risque de perdre
14:33un pilotage
14:34on va perdre du pilotage
14:35on va perdre de la marge de manœuvre
14:37Guillaume Paul
14:38après François
14:39le sentiment qu'en fait
14:40François Béraud
14:41est parti en mode
14:42déminage anticipé
14:43pour essayer de faire sortir
14:45les partis d'opposition
14:46de leur bourre
14:46on l'a bien vu effectivement
14:47vous le disiez
14:48ça a duré 5 secondes
14:49oui immédiat
14:50du rassemblement national
14:51de LFI
14:52du PSF
14:52et d'Europe Ecologie
14:53les Verts
14:54on a l'impression
14:54qu'il est parti aussi
14:55en mode déminage
14:56anticipé auprès
14:57des marchés financiers
14:58parce que je vous rappelle
14:59qu'à partir de septembre
15:01les agences de notation
15:02vont revenir sur le devant
15:02de la scène
15:03vous aurez Fitch
15:04qui va parler
15:05à la mi-septembre
15:06Moody's
15:07qui va parler à la fin octobre
15:09et surtout Standard & Poor's
15:11qui va parler fin novembre
15:12et là vous savez
15:13que le verdict de S&P
15:15est largement attendu
15:16rappelez-vous
15:16c'était le 30 mai dernier
15:17S&P avait fait savoir
15:18qu'elle ne dégradait pas la France
15:20mais qu'elle était toujours
15:20sous la note double à moins
15:23avec perspective négative
15:24un simple dégradation
15:25fait passer la France
15:26à un degré inférieur
15:28ses qualités moyennes
15:29supérieures
15:30c'est simple à plus
15:31et vous savez qu'à ce niveau-là
15:32là il se passe
15:33véritablement quelque chose
15:34beaucoup d'investisseurs
15:34notamment beaucoup de fonds de pension
15:36ont pour consigne
15:37de ne plus prêter au pays
15:38d'un seul coup
15:39vous pourriez voir véritablement
15:40les conditions de financement
15:41se durcir pour la France
15:42pour de simples règles prudentielles
15:44pour de simples règles prudentielles
15:45absolument
15:45mais c'est presque automatique
15:46oui tout à fait
15:47c'est ça qui est effectivement dangereux
15:49François-Mickey-Marty
15:50ce discours-là
15:52ce que vient de dire
15:53parce que nous ici
15:54à BFM Business
15:55c'est vrai qu'on en parle souvent
15:57de la nation
15:57de l'endettement
15:58du coup
15:59parce qu'il l'a raflé
15:59comme vous le disiez Guillaume
16:00du coup
16:01que ça va coûter
16:0260 milliards
16:03voire 100 milliards
16:04donc
16:04d'ici trois ans
16:06maintenant
16:07est-ce que c'est
16:08quelque chose
16:09qui est audible
16:10pour les Français
16:10parce que
16:11c'est tout cet exercice
16:12de pédagogie
16:13même sur TikTok
16:14qu'a essayé de faire
16:15le Premier ministre
16:16est-ce que vous avez l'impression
16:17que ça bouge
16:17ou pas ?
16:19écoutez
16:19ça a bougé
16:21sur le principe
16:22mais en réalité
16:23assez peu
16:24vous donnez quelques
16:25quelques chiffres
16:26aujourd'hui
16:26alors on peut s'en réjouir
16:2784% des Français
16:28estiment qu'il y a
16:29trop de dépenses publiques
16:30on dit quand même
16:3184%
16:32le chiffre est intéressant
16:33il s'est passé quelque chose
16:34bon
16:34la même question
16:36a été posée
16:36en 2021
16:38pour le ministère de l'économie
16:39on était déjà
16:40à 84%
16:41bon
16:41ce sentiment-là
16:42qu'il y a trop
16:43de dépenses publiques
16:43bizarrement
16:44il est là depuis longtemps
16:45sauf que
16:46il y a deux bémols majeurs
16:48le premier
16:49il n'y a pas de données
16:50à ma connaissance
16:51il y a peut-être
16:51des données plus récentes
16:52mais je ne l'ai pas trouvé
16:53depuis 2021
16:54en 2021
16:55quand vous dites aux Français
16:56peut-on annuler
16:57la dette publique ?
16:59peut-on annuler ?
17:0062% répondent oui
17:02je m'en souviens
17:02Ipsos pour le ministère de l'économie
17:0462%
17:05alors on ne sait pas
17:06combien on est aujourd'hui
17:06mais enfin
17:07même si on n'est plus qu'à 40%
17:09ça fait quand même du monde
17:10et puis
17:10bien entendu
17:12alors ça c'est des données
17:13beaucoup plus récentes
17:14quand on dit
17:14est-ce que
17:15dans les propositions
17:17qu'a présenté le premier ministre
17:18le 15 juillet
17:18est-ce qu'au fond
17:19ça va dans le bon sens
17:20les efforts
17:20est-ce qu'ils sont bien dosés
17:21etc. ou pas
17:2272% des gens disent
17:24ben non
17:24ils demandent beaucoup trop d'efforts
17:26donc
17:26résultat des courses
17:28pour résumer
17:28vous avez 84% des gens
17:30qui disent
17:30ben oui
17:30il faudrait réduire la dette publique
17:32mais en même temps
17:32une proportion importante
17:34estime que
17:35de toute façon
17:35on pourrait l'effacer
17:36et puis faire des efforts
17:37vous pensez bien
17:38qu'on nous demande
17:39beaucoup trop d'efforts
17:39pourquoi fondamentalement
17:41c'est un sujet
17:42qui m'est très cher
17:43on a aujourd'hui
17:4460% des français
17:45qui estiment
17:45que leur situation personnelle
17:46se détériore
17:47qui sont en déclassement
17:48donc quand vous dites
17:49il va falloir faire des efforts
17:50en plus
17:51vous plaisantez
17:51moi ma situation
17:52est difficile
17:53et vous me demandez
17:54des efforts en plus
17:54je crois
17:55que tout ce qu'a essayé de faire
17:57le premier ministre
17:58pendant cet été
17:59s'attend non pas
18:00à changer ces perceptions là
18:02de manière majoritaire
18:03on va pas avoir
18:04tous soudain
18:04une adhésion
18:05pour les efforts
18:06mais à préserver
18:08la part de français
18:09qui constitue
18:10son socle électoral
18:11traditionnel
18:12aujourd'hui
18:1330% des français
18:1530% des français
18:16ayant voté
18:17pour Emmanuel Macron
18:18ont une bonne image
18:19de François Bayrou
18:1930% seulement
18:20d'une certaine manière
18:22il joue sa survie
18:22dans cette affaire
18:23c'est à dire que
18:23si par la raison
18:24je pense qu'on peut le dire
18:25ce soir
18:25vous parliez tout à l'heure
18:27de les efforts
18:28de pédagogie
18:29de communication
18:30qui ont été menés
18:30pendant l'été
18:31ça n'a pas vocation
18:32je pense à parler
18:33à tout le monde
18:33ni à tous les sympathisants
18:34RN
18:35ni à tous les sympathisants
18:35LFI
18:36mais enfin
18:36ça parlait à convaincre
18:38une partie des électeurs
18:39qui sont son noyau dur
18:41électoral
18:41que finalement
18:42tout ça c'est bien nécessaire
18:43ça peut aussi inciter
18:45une partie des parlementaires
18:46à dire
18:46finalement
18:46il y a quand même
18:47quelque chose à faire
18:47quand vous n'avez plus
18:48que 12% de popularité
18:49les parlementaires se disent
18:51attendez
18:51il n'y a plus que 12%
18:52de popularité
18:52on peut passer
18:53au prochain Premier ministre
18:54un point sur cet écart
18:57entre le 84 et le 72
18:59que vous avez donné
18:59les 84% qui jugent
19:00qu'il y a trop de dépenses publiques
19:01et 72% qui en fait
19:03n'ont pas envie
19:04ou estiment que ce n'est pas
19:06à eux de faire les efforts
19:07d'une certaine manière
19:08en fait il a très bien
19:10énuméré je trouve
19:11François Bayrou
19:11le fait que
19:12la dépense publique
19:13on est tous complices
19:14c'est qu'en réalité
19:15entreprises
19:16il a dit
19:17c'est notre dette à tous
19:18c'est notre dette à tous
19:19et effectivement
19:20il y a aussi
19:20cet effort de pédagogie
19:22de bien faire comprendre
19:22que la dépense publique
19:23ce n'est pas quelque chose
19:24qui est désincarné
19:25ce n'est pas seulement
19:25l'État qui se goberge
19:27avec des dépenses
19:28qui sont somptuaires
19:29non c'est quelque chose
19:30qui bénéficie à tous
19:31et n'oublions pas
19:32qu'on est quand même
19:32aussi dans un poids électoral
19:33où il y a désormais
19:34plus de Français
19:35qui sont bénéficiaires nets
19:37de transferts de l'État
19:39qu'il y en a qui sont
19:40Justement
19:41juste avant de passer
19:42la parole
19:43à Michel Picon
19:44qui est avec nous
19:46le président de l'UDP
19:47François-Michel Marti
19:50il a dit
19:51et c'est vrai
19:52on en parle souvent
19:53sur ce plateau
19:53les Français
19:55ont ce sentiment
19:56que leur situation
19:57personnelle
19:58se dégrade
19:59leur pouvoir d'achat
20:01est inférieur
20:02à ce qu'il était
20:02avant
20:03et surtout
20:03vis-à-vis
20:04de la génération
20:04d'au-dessus
20:05est-ce que c'est vrai
20:06Denis ?
20:06vous l'économiste
20:07alors c'est toujours
20:08le gros problème
20:10entre le mesuré
20:11et le ressenti
20:12le mesuré dit
20:12que ça n'est pas vrai
20:13le ressenti dit
20:14que c'est vrai
20:14donc il faut chercher
20:15à réconcilier
20:15et en fait
20:16quand vous regardez
20:17une statistique
20:19que je trouvais
20:19extrêmement parlante
20:20vous prenez
20:20le revenu disponible
20:21par ménage
20:22quelle est l'entité
20:23économique fondamentale
20:25c'est pas le nombre
20:26d'habitants
20:26c'est avant tout
20:27le ménage
20:28je me conçois
20:29par rapport
20:29à ce qu'est
20:30mon environnement immédiat
20:31le revenu
20:32par ménage
20:34il est au même niveau
20:35aujourd'hui
20:35qu'il ne l'était
20:36en 2010
20:36donc en 15 ans
20:38il n'y a pas eu
20:38de progression
20:39du revenu
20:39pour cette entité
20:41économique
20:41qu'est le ménage
20:42oui il y a une progression
20:43par habitant
20:44parce que le nombre
20:45de ménages
20:45progresse beaucoup
20:46plus vite que la population
20:47mais au final
20:49l'entité économique
20:50de base
20:50ne voit pas de progression
20:51de son revenu
20:52oui mais du coup
20:53il n'y a pas de dégradation
20:54non plus
20:54il n'y a pas de progression
20:55il n'y a pas de dégradation
20:57il n'y a pas de progression
20:57mais qu'il n'y a pas de progression
20:58non je ne sais pas
20:59oui oui
20:59non mais parce que
21:01c'est important
21:01on voit que c'est ce qui
21:03revient tout le temps
21:04oui c'est fondamental
21:05alors d'abord
21:06il y a quand même
21:06une partie des gens
21:07si vous regardez
21:08l'évolution du PIB
21:10décliné par département
21:11voire en dessous
21:12il y a quand même
21:13une partie de la France
21:14qui est en décroissance
21:15voire en récession
21:16donc il n'y a pas
21:17que de la littérature
21:18ensuite
21:18on a vécu
21:20dans un imaginaire
21:21depuis la révolution française
21:22qui est un imaginaire
21:23de progrès
21:23et aujourd'hui
21:24ce progrès procédant
21:26du politique
21:26la plupart des gens
21:27au 20ème siècle
21:28ont pensé que
21:28le politique
21:29va nous aider
21:29à aller mieux demain
21:30aujourd'hui
21:31compte tenu de la défiance
21:32accordée aux politiques
21:33comment voulez-vous
21:34penser que demain
21:35il ira mieux
21:35donc la plupart des gens
21:36se disent
21:36au fond
21:37s'il n'a plus
21:37le politique
21:38qui me tire
21:38alors
21:38on peut se reporter
21:40vers les entreprises
21:40en disant
21:41les entreprises
21:41vont nous aider
21:41à avoir du pouvoir
21:42d'achat
21:42etc.
21:43mais ce n'est pas
21:43la majorité des gens
21:44donc il y a une inquiétude
21:45viscérale
21:46sur au fond
21:47les moteurs
21:48qui permettent
21:48de régénérer du progrès
21:49du progrès pour soi
21:50du progrès pour les autres
21:51et puis troisième élément
21:52on se compare
21:53avec le voisin
21:53c'est du Tocqueville
21:59et là je pense
22:01qu'il y a des faits
22:02sur les réseaux sociaux
22:02qui sont énormes
22:03parce que quand même
22:03on n'arrête pas de voir
22:04des magnifiques bagnoles
22:05etc.
22:06donc on est tous
22:06en train de dire
22:07ils ont beaucoup d'argent
22:08et puis moi
22:08je suis incapable
22:09d'acheter une petite voiture
22:10même
22:10Michel Picot
22:12vous êtes avec nous
22:13président de l'U2P
22:15alors on s'attendait
22:16quand même
22:16à avoir des précisions
22:17sur le budget
22:192026
22:20de la part du Premier ministre
22:21en fait
22:21il n'a donné
22:22aucune précision
22:23il a dit que
22:23tout serait amendable
22:25mesurable
22:25etc.
22:26comment est-ce que
22:27vous réagissez
22:28par rapport à ce qu'il a dit
22:29François Béraud tout à l'heure
22:30et notamment
22:30sur ce vote de confiance
22:32le 8 septembre ?
22:35Écoutez moi je pense
22:35que le 8 septembre
22:37le Premier ministre
22:39est une
22:40de courage
22:42Oui
22:43attention
22:43on a un petit problème
22:45de son
22:45on va peut-être
22:47vous rappeler
22:47continuez
22:50continuez
22:50on va continuer
22:51sinon on va vous rappeler
22:52allez-y
22:53donc le Premier ministre
22:54est courageux
22:55Oui il est courageux
22:57à la fois
22:58on va vous rappeler
23:03Michel Picot
23:04on va vous rappeler
23:05parce que là
23:06il y a un petit écho
23:06et donc c'est dommage
23:07on ne capte pas bien
23:09ce que vous dites
23:10il est courageux
23:12déjà
23:12on peut déjà
23:13c'est intéressant
23:14de voir que
23:15les chefs d'entreprise
23:16se disent
23:17parce que l'UDP
23:18a été quand même
23:18un peu inquiète
23:20un peu critique
23:21vis-à-vis du budget
23:212026
23:23en disant
23:23attendez
23:24on demande un effort
23:25toujours un peu
23:26sur les mêmes
23:27donc est-ce que
23:28effectivement
23:29il a réussi
23:31peut-être à mettre
23:32dans sa poche
23:32les entreprises
23:33je pense que c'est trop tôt
23:33pour le dire
23:34non ?
23:35c'est peut-être un peu trop tôt
23:36probablement
23:37d'autant que là
23:38il a réévoqué
23:39par exemple
23:39une sorte de deal
23:41sur les aides aux entreprises
23:43il lui a été posé une question
23:44sur le 211 milliard
23:46qui est sorti
23:46lors du rapport
23:47du Sénat
23:47où il a évoqué
23:49qu'on n'additionnait pas
23:50les choux
23:50et les sèches
23:51et les sèches cheveux
23:52oui
23:52moi je connaissais
23:53les choux
23:53les choux fleurs
23:54mais je ne connaissais pas
23:54les garotais les choux fleurs
23:55donc voilà
23:56c'est une variante
23:57moins intéressante
23:58mais surtout
23:58en fait il explique bien
24:00qu'en face
24:01de suppression d'aides
24:02en tout cas
24:03de ce qui est présenté
24:04comme des aides aux entreprises
24:05il mettrait de la simplification
24:07c'est quand même pas
24:08tout à fait la même chose
24:09de mettre
24:09de l'argent sonnant
24:11et trébuchant d'un côté
24:11et de l'assouplissement
24:13de conditions
24:14et ça c'est quelque chose
24:15sur lequel les entreprises
24:15ont été quand même déjà
24:16beaucoup échaudées
24:17sur la simplification
24:18qui en réalité
24:19est un arrêt
24:20de la complexification
24:21beaucoup plus
24:22qu'une simplification
24:22Michel Picon
24:23ça y est
24:24je crois qu'on vous entend mieux
24:25donc vous nous disiez
24:26moi je l'ai trouvé courageux
24:28notre Premier ministre
24:29ça va lui faire du
24:30du baume au cœur
24:31absolument
24:32moi je l'ai trouvé
24:33très courageux
24:35de prendre une initiative
24:36politique
24:37d'un vote de confiance
24:39le 8 septembre
24:41sur une proposition
24:44au fond de trajectoire
24:47est-ce que l'ensemble
24:48des parlementaires
24:50puisque c'est les parlementaires
24:51qui sont concernés
24:53considèrent que
24:54la trajectoire
24:56de réduire
24:57les dépenses
24:57est une trajectoire
24:59partagée
25:01mais en même temps
25:01pardon
25:02pardon Michel Picon
25:03on va aller droit au but
25:04est-ce que vous n'êtes pas
25:05en train de vous dire
25:05ok il a dit des choses
25:07que ici on partage
25:09c'est sûr que la France
25:10a un niveau d'endettement
25:11trop important
25:11mais en même temps
25:13il nous met dans une crise
25:14politique sans précédent
25:15oui en fait
25:17il avance peut-être
25:18de 15 jours
25:193 semaines
25:20ce qui évitera
25:22de toute façon
25:24il faut
25:25un moment
25:26ou un autre
25:27que le parlement
25:28soit par le vote
25:29d'un budget
25:30avec
25:31les mesures
25:33qui peuvent être amendées
25:34moi c'est ce que je voudrais
25:35souligner
25:35positif
25:36dans ce qu'a proposé
25:37le ministre
25:38il nous a dit
25:40je souhaite que l'on partage
25:42la trajectoire
25:42et que les mesures
25:44que j'ai proposées
25:45c'est-à-dire
25:45le projet de loi de finances
25:47aussi bien le PLF
25:49que le PLFSS
25:51peuvent être amendées
25:52bon
25:53à partir
25:54à partir de là
25:55chacun doit se prononcer
25:57sur la trajectoire
25:59et il n'a pas fermé la porte
26:01notamment
26:02on a une mesure
26:02qui nous pose
26:04un problème
26:05qui est celle
26:06des deux jours fériés
26:07notamment
26:08sur la taxe
26:10qui est prévue
26:11pour ces deux jours fériés
26:12oui ça vous êtes monté
26:13au créneau là-dessus
26:14Michel Picon
26:14là pour le coup
26:15François-Miquet-Marty
26:16c'est 84% des Français
26:18qui sont opposés
26:19aux jours fériés
26:21pourquoi
26:22pourquoi ça
26:22pourquoi les jours fériés
26:24d'abord on peut se demander
26:25si c'était pas un leur
26:26lancé par le Premier ministre
26:28mais pourquoi les jours fériés
26:29vous êtes focalisé là-dessus
26:31à l'UDP
26:31donc c'est tous les artisans
26:33on est focalisé
26:35parce que
26:36notre pays
26:36est un pays
26:37de service
26:38que vous pouvez faire travailler
26:40deux jours de plus
26:41vos salariés
26:41si vous n'avez pas de clients
26:44si votre carnet
26:44de commandes est vide
26:45et bien
26:46vous ne trouvez pas
26:47la contrepartie
26:48qui de manière factuelle
26:51s'est imposée
26:52c'est-à-dire
26:53les 0,60
26:54de cotisation
26:56sur la masse salariale
26:57payée
26:57c'est que certains
26:59et des entreprises
27:01qui auront payé
27:020,60
27:03de leur masse salariale
27:04et qu'elles ne sont pas
27:05sûres de trouver
27:06la contrepartie
27:07dans la situation
27:08dans laquelle
27:09elles sont
27:09est-ce que
27:11vous pensez
27:13que le 10 septembre
27:15il y aura
27:15beaucoup
27:16d'adhérents
27:17à l'UDP
27:18qui participeront
27:20à ce mouvement
27:21bloquant la France
27:23oui
27:23non je le
27:25ne l'espère pas
27:27je pense
27:28qu'il y a
27:28un certain nombre
27:29de nos organisations
27:30professionnelles
27:31je pense
27:32taxis
27:32je pense
27:33aux pharmaciens
27:34qui ont
27:35un certain nombre
27:36de difficultés
27:37dans le projet
27:39de loi de France
27:40de l'Institut
27:40Sociale
27:41moi j'appelle
27:41le gouvernement
27:42mais le Premier ministre
27:43a ouvert la porte
27:44en France
27:45si nous sommes d'accord
27:46sur l'objectif
27:47de 44 milliards
27:48et bien
27:49les modalités
27:51pour arriver
27:52à cet objectif
27:53je suis ok
27:54pour qu'on en discute
27:55et qu'on les
27:56les amendes
27:58et qu'on les fait
27:58ok
27:59Michel Picon
27:59pour vous
28:00vous dites en résumé
28:01parce que pour l'instant
28:01on ne parle pas très bien
28:02ce qui va se passer
28:02donc on ne sait pas
28:03si on parle dans le vide
28:04ou pas
28:04mais en tous les cas
28:05dans ce budget
28:05vous vous êtes ok
28:07avec ce budget
28:08sur les 44 milliards
28:09à une condition
28:09c'est qu'on
28:10il supprime la mesure
28:12sur les deux jours fériés
28:13c'est ça
28:13grosso modo
28:14la position de l'UDP
28:15absolument
28:16absolument
28:17je pense que la mesure
28:18sur les deux jours fériés
28:19est préjudiciable
28:20aux entreprises
28:20car elles n'auront pas
28:21la propriété attendue
28:23elles auront par contre
28:24des taxes à payer
28:25et bien évidemment
28:26il faut faire des propositions
28:27pour trouver
28:28la contrepartie
28:29de ces 4 milliards
28:30que l'on n'aurait pas
28:31et là vous savez
28:32il y a beaucoup de choses
28:33à faire
28:34dans les dépenses
28:35de l'Etat
28:35dans le millefeuille
28:37administratif
28:38dans les collectivités
28:39territoriales
28:40et voilà
28:41il ne faut pas mettre
28:42et puis très franchement
28:43je pense que nos concitoyens
28:44ils ont besoin
28:45de pouvoir d'achat
28:46ce pouvoir d'achat
28:47donnera de la consommation
28:49donnera de la croissance
28:50toute dernière question
28:52Michel Piquemont
28:52est-ce qu'il faut revenir
28:53sur les aides aux entreprises
28:54on a le sentiment
28:55c'est quelque chose
28:55qui va peut-être
28:57il y aura une discussion
28:58autour de ça
28:59dans le cadre de l'AREF
29:00les universités d'été
29:01du MEDEF
29:02il y en a déjà
29:03certains qui disent
29:04d'accord
29:05on supprime
29:05on supprime
29:0730 milliards
29:08et puis de l'autre côté
29:09on supprime
29:09par exemple
29:10les impôts de production
29:1030 milliards
29:11ça s'appelle
29:12des effacements parallèles
29:14vous êtes
29:15vous êtes sur cette ligne
29:16aussi à l'UDP ?
29:18Non, non, pas du tout
29:19je pense que là aussi
29:20le Premier ministre
29:21a pris une position
29:23qui pour nous
29:24est très importante
29:25et qui est celle
29:26des allègements sociaux
29:27on ne peut pas
29:28comptabiliser
29:31dans le visage
29:31de votre crise
29:32les baisses de charges
29:34s'il y a des baisses de charges
29:35c'est parce que
29:36les charges sont trop élevées
29:37donc il a soutenu ça
29:39quant aux impôts
29:40de production
29:41les impôts
29:43du crédit recherche
29:44je l'aime
29:45car ils sont
29:47beaucoup plus bénéficiaires
29:49de ces aides
29:50que ce sont
29:51les petites entreprises
29:52qui payent
29:54sont taxées
29:55et ne passent pas
29:56à ce délocalement
29:57D'accord
29:57et puis je pense
29:58qu'il faudra
29:59de l'innovation
30:00peut-être pour vous offrir
30:01une nouvelle ligne
30:01Michel Picon
30:02parce que
30:03ça vous êtes partant
30:05pour les zones blanches
30:07et passer les zones blanches
30:08merci beaucoup
30:08d'avoir été avec nous
30:09Michel Picon
30:10président de l'UDP
30:10puis on va voir
30:11ce qui se passe
30:12vous reviendrez
30:12nous voir
30:13Guillaume-Paul
30:14un mot peut-être
30:15sur les entreprises
30:16ça va être intéressant
30:18de voir
30:18qu'est-ce qui va se passer
30:19mercredi et jeudi
30:21à l'AREF
30:22où nous serons
30:22à l'université
30:23de voir
30:24s'il y a effectivement
30:25un peu ce donnant-donnant
30:27parce qu'à chaque fois
30:29que vous parlez
30:29avec un homme politique
30:30de gauche
30:31il vous met en avant
30:32voilà
30:33il donne 200 milliards
30:34alors que c'est pas exact
30:36on reviendra peut-être
30:37sur ce chiffrage
30:37avec vous
30:38de différents
30:38mais François Béraud
30:40d'ailleurs l'a évoqué
30:40c'est mélangé
30:41alors c'est dédéchou
30:42et c'est déchoué
30:43effectivement
30:43ce qui a émané
30:44plusieurs sources
30:44qui vous disaient
30:44non ce chiffrage
30:45n'est pas du tout crédible
30:47donc il y aura certainement
30:48effectivement des propositions
30:49en ce sens du côté
30:50de l'AREF
30:51peut-être qu'on reprendra
30:52au bon ce qu'a dit
30:53François Béraud aujourd'hui
30:53qu'il avait déjà dit
30:54le 15 juillet
30:55c'est bah oui
30:56pourquoi pas
30:56je retire certaines aides
30:57je fais du ménage
30:58et en échange
30:59j'adopte des mesures
31:01de simplification
31:02puisqu'il le dit en France
31:03les normes
31:04à proprement parler
31:05ça coûte 4% du PIB
31:07l'équivalent de 4% du PIB
31:08alors qu'on est entre 0,5 et 1%
31:10dans la moyenne
31:10des pays de la zone euro
31:11finalement
31:11donc c'est peut-être de ce côté-là
31:12que le MEDEF
31:13pourrait grappiller quelque chose
31:14lors des prochains jours
31:15si on essaye de voir un peu
31:17si on essaye quand même
31:18de faire de la politique fiction
31:20ou de je ne sais pas
31:21si c'est rêvé ou pas
31:22si ce budget 2026
31:24tel qu'il nous l'a présenté
31:25est-ce que pour vous
31:27ce budget
31:28il était acceptable ou pas
31:32sur le plan économique d'abord
31:33sur le plan politique
31:34je vois déjà un peu
31:35la réponse de François-Mickey-Marty
31:36mais vous Denis Ferrand
31:38est-ce que c'était quelque chose
31:39c'était un budget rationnel
31:41en fait
31:42nous avions sorti un papier
31:44quand le document
31:45enfin quand il y avait eu
31:46les annonces par François Bayrou
31:47le 15 juillet
31:48on avait sorti un papier
31:49en parlant d'un pas
31:50dans la bonne direction
31:51dans le sens où
31:52c'était pas un budget
31:53enfin il faut faire
31:54l'effort budgétaire
31:55que l'on a sans arrêt
31:56repoussé devant nous
31:57enfin comme Sisyphe
31:59on a tout le temps
32:00repoussé ce rocher
32:01que l'on ne voulait
32:01absolument pas affronter
32:02et là
32:03ce qui était très important
32:05c'était l'association
32:06de
32:06il faut résoudre
32:08le problème de finances publiques
32:09et relancer la production
32:11c'est vraiment l'association
32:12des deux termes
32:13qui est important
32:13là on se focalise
32:14principalement sur le budgétaire
32:16alors qu'en réalité
32:17il faut bien regarder
32:17combien on veut relancer
32:19la production
32:20comme étant le levier
32:21qui va permettre
32:21de restaurer
32:22les conditions budgétaires
32:23parce qu'on va jouer
32:24sur le PIB
32:25et pas seulement
32:26sur la partie
32:26finance publique
32:27bien entendu
32:28le budget tel qu'il va se présenter
32:2944 milliards d'efforts
32:31ce qui veut dire
32:32entre guillemets
32:32que la dépense publique
32:34va continuer de progresser
32:35attention
32:351722 milliards
32:37dans ce projet Bayrou
32:39contre 1695 milliards
32:41en 2025
32:42donc
32:42elle ne regrette pas
32:43elle croit moins
32:44que ce qu'elle aurait cru
32:45spontanément
32:46si on respectait
32:47la tendance
32:49de ce qui fait
32:50la dépense
32:50donc attention
32:51à ce que l'on dit
32:52il faut être très précis
32:53il y a toujours
32:54de la progression
32:54de la dépense publique
32:55moins que ce que
32:56l'on aurait attendu
32:57normalement
32:57on va revenir sur tout ça
32:58on aura aussi
32:59avec nous
33:00François Omrile
33:01de la CFSGC
33:03qui nous dira un peu
33:03ce qu'il a pensé
33:04on marque une pause
33:05on se rejoint
33:05juste après
33:06BFM Business présente
33:08le 18-19
33:13d'Edwis Chevrillon
33:14vous êtes toujours
33:16dans ce 18-19
33:18émission spéciale
33:19évidemment
33:20après l'intervention
33:21du Premier ministre
33:22qui a donc annoncé
33:23ce vote de confiance
33:25pour le 8 septembre
33:26on va en reparler
33:28avec nos habités
33:29Denis Ferrand
33:30est toujours avec nous
33:31François Miquemartou
33:32est toujours avec nous
33:33Guillaume Paul
33:33est toujours avec nous
33:34et Ludovic de Cité
33:36nous a rejoint
33:36directeur délégué
33:38de la tribune
33:39et puis on aura
33:40avec nous
33:40François Omrile
33:41là aussi le président
33:41de la CFSGC
33:42pour voir ce qu'il en a pensé
33:43tiens une voix nouvelle
33:45vous avez été surpris
33:47par cette annonce
33:48de François Mérot ?
33:49Oui on a été surpris
33:50enfin on n'a pas vu arriver
33:51en tout cas
33:51il y a quelque chose
33:52d'assez gonflé
33:52dans la démarche
33:54bon après
33:54finalement on est un peu
33:55dans une formule de chiffres
33:56c'est pour passer
33:5743,8 milliards d'économies
33:59on active le 49,1
34:01donc c'est un peu la formule
34:04expliquez le 49,1 en un mot
34:06le 49,1 c'est le vote de confiance
34:08alors ce qui est intéressant
34:09le vote de confiance
34:10juste pour poser un peu
34:11le mode d'emploi
34:12c'est surtout que par rapport
34:13à la motion de censure
34:15on va aller vers un type de vote
34:17qui est différent
34:17puisque c'est la majorité simple
34:18alors que la motion de censure
34:21passe par la majorité absolue
34:22et le fait qu'on soit
34:23en majorité simple
34:25ça ouvre le jeu
34:26parce qu'il suffit
34:27d'être dans une forme
34:29d'abstention
34:30pour que tout à coup
34:31le score
34:32ne soit plus le même
34:33pour que le gouvernement
34:34soit renversé
34:35ou pas
34:36donc suspense
34:378 septembre
34:38dans 10 jours
34:38on vivra ensemble
34:39je pense
34:39oui là tout à l'heure
34:40sur BFM TV
34:41je participais au débat
34:43il y avait Didier Mauss
34:44le constitutionnaliste
34:45on était dit
34:45de faire les calculs
34:46alors ils sont
34:46193 de LFI
34:47mais après
34:48il y a des tables députées
34:49on ne sait pas du tout
34:50bon on sait déjà
34:51ce qu'a fait LFI
34:52enfin soit dédié
34:53LFI
34:54et ce que va faire
34:55le Rassemblement National
34:56ils ne vont pas voter
34:57donc a priori
34:59il va tomber
35:00oui mais dans une majorité simple
35:01en effet
35:01si on vote pas
35:02ça veut dire que
35:02la majorité va se réduire
35:05à X députés
35:06donc statistiquement
35:07ça veut dire
35:08qu'il y a plus de chances
35:09que le vote de confiance
35:11qui est appelé
35:11le 8 septembre
35:12passe qu'une motion de censure
35:13statistiquement
35:14oui
35:14juste on va rester
35:16un instant sur ce scénario là
35:18on reviendra sur le scénario
35:19des aides des entreprises
35:20est-ce qu'il faut
35:21qu'elles disparaissent
35:22pour des raisons politiques
35:23cette fois-ci
35:24François-Mickey-Marty
35:25donc le 8 septembre
35:28il n'y a pas de vote de confiance
35:30donc vote de défiance
35:32ok
35:3210 septembre
35:34il y a ce
35:34ce baroud
35:35je ne sais pas
35:36alors évidemment
35:36LFI va dire
35:37voyez regardez
35:38on a réussi à obtenir
35:39la démission du gouvernement
35:40on va voir ce qu'il se passe
35:41mais après
35:42il y a quoi
35:42qu'est-ce qu'il y a
35:43parce que
35:44vous avez lu Paris Match
35:45j'imagine tous autour de cette table
35:47dans lequel le président de la République
35:48dit
35:48ça va
35:49la dissolution
35:50j'ai donné
35:50donc je ne vais pas recommencer
35:52donc il se passe quoi politiquement
35:54je crois que c'est
35:55alors cette question
35:56si je peux me permettre
35:57est excellente
35:57je remercie
35:58c'est celle que l'on va entendre
36:00jusqu'au 8 septembre
36:01et qu'est-ce qui va se passer après
36:03et au fond
36:04on peut considérer
36:05que c'est tout le pari du Premier ministre
36:06du Président de la République
36:06que de se dire
36:07au fond après
36:08c'est une inconnue totale
36:10donc alors
36:11concrètement
36:11on peut imaginer
36:12que ma foi
36:13si on ne veut pas
36:14à nouveau dissoudre
36:15on va nommer un autre Premier ministre
36:16pour faire probablement la même chose
36:17qui doit appartenir
36:18à l'arc majoritaire
36:20ou qui n'est pas majoritaire
36:21mais enfin à l'arc central
36:22ça ne se résoudra pas
36:24manifestement le problème
36:25on peut imaginer
36:25qu'une autre majorité
36:27soit constituée
36:28laquelle ?
36:29ah oui laquelle
36:30voilà
36:30mais non mais
36:31comment ça peut se faire
36:33s'il n'y a pas de dissolution ?
36:35si
36:35comment on peut avoir
36:36une autre majorité ?
36:37dans le contexte actuel français
36:38sinon on était en Allemagne
36:39bien entendu
36:39ce serait très différent
36:40mais si on est dans le contexte français
36:43et à périmètre identique
36:43on ne voit pas très bien
36:44quelle est la solution
36:45donc en effet
36:46mais c'est pour ça
36:46que je pense que la question
36:47est excellente
36:48parce que justement
36:49elle n'appelle pas de réponse
36:50et donc n'appelant pas de réponse
36:52peut-être le pari
36:53moi je pensais naïvement
36:54en écoutant le Premier ministre
36:55que j'ai trouvé effectivement
36:56assez courageux
36:57que le Rassemblement National
36:58cherchant une posture de crédibilité
36:59pourrait au moins s'abstenir
37:01oui c'est ce qu'on a cru
37:01parce qu'on aurait pu croire ça
37:03peut-être va-t-il encore le faire
37:04on n'en sait rien
37:04mais enfin
37:05vu la tonalité donnée
37:07par Marine Le Pen
37:07et par Jordan Bardella
37:08oui parce que Jordan Bardella
37:09dans un premier temps
37:10il a dit
37:10on votera non
37:12à la confiance
37:13c'est ça
37:14mais bon
37:15il y avait un petit doute
37:17c'est ça
37:17et puis derrière
37:18il y a Marine Le Pen
37:19on va voter non
37:20point barre
37:21c'est ça
37:21donc on a quand même
37:23et puis il y a l'inconnu
37:24du parti socialiste
37:24bien entendu
37:25c'est des parlementaires socialistes
37:27des députés socialistes
37:28qui ont joué un rôle principal
37:29au fond
37:30on peut se dire
37:31que c'est la même histoire
37:32que ce qu'on a vécu
37:33pour la dissolution
37:33et si on tire un peu les fils
37:35de ce que le président de la République
37:37peut avoir en tête
37:37c'est se dire
37:38face au chaos
37:39cet idéal
37:41d'un grand arc
37:42pouvant aller du parti socialiste
37:44à LR
37:44ça va enfin fonctionner
37:46de toute manière
37:46c'est ce que le président de la République
37:47a recherché
37:47lors de la dissolution
37:48c'est ce qu'on peut imaginer
37:49c'est ce qu'il dit
37:50le premier ministre a dit
37:52en accord avec le président de la République
37:53bien entendu
37:54puisque pour déclencher
37:55l'article 49
37:55il faut l'accord du président de la République
37:57au fond l'ambition
37:58le petit trou de souris
37:59c'est le même
38:00c'est se dire
38:01puisque le chaos s'amplifie
38:02faisons le pari
38:03que face à l'amplification du chaos
38:05et bien on va arriver enfin
38:06à notre arc
38:06allant du parti socialiste
38:07au LR
38:08le trou de souris
38:09est tout petit petit petit
38:10mais peut-être le premier ministre
38:11estimait-il qu'au fond
38:12de toute façon
38:13le jeu était déjà perdu d'avance
38:14d'ailleurs au fond
38:15la censure allait avoir lieu
38:16donc au fond
38:17autant tenter
38:18par le panache
38:19ce trou de souris
38:20sans parler
38:22Guillaume-Paul
38:22sans parler de majorité
38:24parce qu'on en est pas là
38:24effectivement
38:25il y a peut-être aussi
38:25un petit trou de souris
38:26pour ce qui concerne
38:27le passage en force du budget
38:29c'est le recours
38:30aux articles 47
38:32de la constitution
38:32qui stipule
38:33qu'à partir d'un certain moment
38:35passer un certain seuil
38:36je crois que c'est 50
38:37ou 70 jours
38:38pour le PLF
38:38et le PLFSS
38:39si l'Assemblée
38:41ne s'est pas prononcée
38:42les mises
38:42les dispositions du budget
38:45peuvent être mises en oeuvre
38:45par ordonnance
38:46c'est-à-dire que
38:47François Béraud
38:48aura fait passer son budget
38:49il peut être renversé
38:50dans la foulée
38:51par une motion de censure
38:51mais au moins
38:52il partira la tête haute
38:54en ayant l'assurance
38:54que le budget est passé
38:55ce qui serait peut-être
38:56à moindre mal
38:56lui aurait fait le job
38:57et les oppositions
38:59ne seraient pas forcément
38:59compromises dans cette histoire
39:00il faut me réexpliquer
39:02c'est l'article 47 et 47.1
39:04de la constitution
39:06qui stipule que
39:07passer un certain délai
39:0850 jours
39:09pour le PLFSS
39:10et 70 jours
39:11pour le PLF
39:12si l'Assemblée
39:13ne s'est pas prononcée
39:14les dispositions du budget
39:16sont adaptées
39:17entre en vigueur
39:17voilà
39:18avec le Premier ministre
39:19même s'il est renversé après
39:20peut dire
39:20j'ai fait le job
39:21j'ai fait passer le budget
39:21tout simplement
39:22c'est peut-être le petit trou
39:23de souris qui permettrait
39:24à François Béraud
39:24s'il résiste évidemment
39:25au crash test du 8 septembre prochain
39:27qui est un tout petit trou
39:28de souris
39:29de toute manière
39:29ce qu'on le voyait tout à l'heure
39:30avec Denis Ferrand
39:31le devis que de sauter
39:32c'est qu'on va tout de suite
39:35la réaction sur les marchés
39:36donc pour la France
39:38il y a quand même
39:39un risque financier
39:40qui est en train
39:41de se préciser
39:43oui il y a un risque
39:44qui était là
39:45moi je fais attention
39:46aux mots
39:47parce qu'il ne faut pas
39:48non plus catastrophisme
39:49qui préexistait
39:51là ce qu'on est en train
39:52de vivre
39:52collectivement
39:53parce qu'on est dans
39:54cette journée
39:55qui devrait rentrer
39:56à la fois politique
39:57on a les doigts
39:59dans la prise
40:00il n'y a pas
40:01un accélérateur de temps
40:02François Bayrou
40:04a provoqué
40:04une accélération du temps
40:05c'est à dire que là
40:06on avait tous les prémices
40:07quand même
40:08pour se dire
40:08un scénario à la Barnier
40:09qui nous emmenait
40:10jusqu'en décembre
40:11c'est exactement
40:12ce qui s'est passé
40:12l'année dernière
40:13avec le résultat
40:14qu'on connaît
40:14alors oui il y a du panache
40:16je le reconnais
40:17maintenant on va avoir
40:18le résultat
40:18le 8 septembre
40:19face au vote
40:21soit c'est un accélérateur
40:23de rupture
40:23et là les choses
40:24vont se compliquer
40:25quand même très vite
40:26parce que ça veut dire
40:27que la pression
40:28est maximale
40:28je rappelle qu'en termes
40:30d'agence de notation
40:31la France va être scrutée
40:33oui oui
40:33c'est ce que dit
40:34tout à l'heure Guillaume
40:34et là on sait
40:36que la France
40:36est surnotée aujourd'hui
40:37très clairement
40:38après le deuxième mouvement
40:40c'est s'il arrive
40:41à passer par le fameux
40:42trou de souris
40:42dont vous parliez
40:43un instant
40:44quelles vont être
40:45les marges derrière
40:46et réellement les marges
40:47alors c'est un calcul politique
40:49il y a du panache
40:50ça lui permet
40:51de reprendre la main
40:52j'allais dire quand même
40:53que le calcul
40:54est intéressant
40:55parce qu'il renverse
40:56un petit peu
40:57la responsabilité
40:58c'est-à-dire que
40:58l'année dernière
40:59on avait quand même
41:00le sentiment
41:00que Barnier
41:02avait provoqué
41:03sa propre fin
41:04à la force de discuter
41:06sans fin
41:07avec le RN
41:08est en train de
41:09le dossier de l'autre côté
41:10en disant
41:11s'il y a une fin
41:12c'est vous qui le décidez
41:13c'est-à-dire que
41:13moi je vais rester constant
41:15par rapport à mes 43-8
41:16par rapport aux éléments
41:17budgétaires présentés
41:18le 15 juillet
41:19et c'est vous
41:20qui allez prendre
41:20une responsabilité
41:21donc politiquement
41:22c'est assez astucieux
41:23et puis évidemment
41:25c'est à deux jours
41:26du 10 septembre
41:27oui absolument
41:28c'est pour ça que
41:29certains disent
41:29qu'il a soigné
41:31sa sortie
41:31c'est une manière
41:33il sort avec panache
41:35un peu à la main
41:35des frances
41:36donc c'est ça
41:37tiens
41:38il est avec nous
41:39il est barbu de nouveau
41:40c'est la fin des vacances
41:41bonsoir François Amrille
41:43bonsoir d'être avec nous
41:44président de la CFE CGC
41:46vous avez écouté
41:47François Béroux
41:48qu'est-ce que vous en retenez
41:50sachant que
41:51le premier
41:52ah
41:53vous n'entendez pas
41:54je crois ce que je dis
41:55on vous voit
41:56mais
41:57on va me donner
41:59vous voyez
41:59vous avez ça en direct
42:01voilà
42:02voilà c'est bon
42:04je vous entends maintenant
42:05vous m'entendez
42:06je vous entends Évile
42:06voilà je disais
42:07oui maintenant je vous entends
42:08vous êtes tout barbu
42:09ça va c'est le retour des vacances
42:10j'espère que vous avez pu écouter
42:12François Béroux quand même
42:13est-ce que vous
42:14parce que sachant que là
42:15vous avez une responsabilité
42:17importante des syndicats
42:17parce que le 1er septembre
42:18vous vous réunissez
42:19pour savoir
42:20si vous allez ou non
42:21participer
42:22à ce mouvement
42:23du 10 septembre
42:24bloquons tout
42:25vous l'avez trouvé comment
42:27François Béroux
42:28est-ce que vous attendiez à ça
42:30est-ce que
42:30vous saluez le panache
42:32comme on vient de le dire
42:33sur ce plateau
42:34ou vous dites
42:35il est irresponsable
42:36bon je sais pas vous dire
42:40moi vous savez
42:41j'évite d'avoir des avis
42:42sur les personnalités politiques
42:44les décideurs
42:45les décideuses
42:46et les options
42:47qu'ils prennent
42:47c'est le premier ministre
42:50donc moi je travaille avec lui
42:51c'est mon rôle
42:51c'est ma mission
42:52c'est mon mandat
42:53après je dois observer
42:55que le monde politique
42:56est un monde
42:57quand même
42:58qui a des
42:58des clés
42:59des us
43:00des coutumes
43:01des codes
43:01qui sont pas tout à fait
43:02ceux du monde syndical
43:04eux-mêmes d'ailleurs
43:05pourraient dire la même chose
43:06et me le reprocher
43:08bon c'est comme ça
43:09c'est la vie
43:09on est tributaires
43:10nous du monde politique
43:11on est tributaires
43:12de la décision politique
43:13parce que
43:14dans l'espace national
43:17interprofessionnel
43:18et bien
43:18notre fonction
43:19est de travailler
43:20pour une grande partie
43:21avec le gouvernement
43:23et avec les décisions
43:24qu'il est amené à prendre
43:25donc là
43:26en l'occurrence
43:26ce qu'il a fait
43:27en prévenant
43:30en appelant
43:31un vote de confiance
43:31bon c'est une initiative politique
43:34ça reste un objet politique
43:35comme il était au passage
43:37le conclave sur les retraites
43:39moi je m'en suis jamais caché
43:40dans les décisions
43:42que prennent
43:43les décideurs politiques
43:44ils créent des espaces
43:45dans lesquels nous
43:46organisation syndicale
43:47et bien on va essayer
43:48de s'engouffrer
43:49pour travailler
43:50pour avoir des revendications
43:52les faire prospérer
43:53et essayer d'avoir des résultats
43:55est-ce que la décision
43:56qu'a prise le premier ministre
43:57là aujourd'hui
43:58est-ce que ça peut influer
44:00sur votre décision
44:01du 1er septembre
44:03pour participer
44:04ou pas
44:05à cette réunion
44:07ce mouvement
44:08certains parlent
44:10d'une grève générale
44:10d'autres disent
44:11voilà ça va être
44:12plus limité
44:13est-ce que ça va
44:14quand même un peu
44:15ça vous a impressionné ?
44:17Absolument pas
44:18moi je vous réponds
44:19sur le 10 septembre
44:20votre question elle est directe
44:21ma réponse va l'être
44:22tout autant
44:22en aucun cas
44:23la CFE CGC
44:25ne participera
44:26pas
44:26ne participera
44:28en aucun cas
44:29la CFE CGC
44:30n'appellera
44:31à participer
44:32au mouvement
44:33du 10 septembre
44:34pourquoi ?
44:35parce que
44:35nous organisations syndicales
44:37on a coutume
44:38quand on appelle
44:39nos militants
44:40à se mobiliser
44:41à convoquer
44:42leur énergie
44:43leur disponibilité
44:45avec une revendication
44:47le problème
44:48qu'on a
44:49pour le 10 septembre
44:50c'est qu'il n'y a pas
44:50de revendication
44:51c'est un appel
44:52à bloquer le pays
44:52c'est pas trop
44:53le style CFE CGC
44:55il n'y a pas
44:56d'objectif précis
44:57il n'y a pas
44:57de slogan précis
44:58et puis on ne sait pas
44:59trop qui est à l'origine
45:00de ça
45:00nous nous sommes
45:01une organisation
45:02libre et indépendante
45:03on a nos revendications
45:05on aime les défendre
45:06on aime les porter
45:07et on n'hésite pas
45:08à appeler nos militants
45:09à les suivre
45:10si on estime
45:11que c'est nécessaire
45:12et si on estime
45:13qu'il y a un espace
45:14pour avoir du résultat
45:15donc en aucun cas
45:16on appellera quiconque
45:18à suivre le mouvement
45:19du 10 septembre
45:19moi ça c'est clair
45:21dernière question
45:22la même
45:23celle que j'ai posée
45:24à Michel Picon de l'UDP
45:25est-ce que c'est quand même
45:26un côté un peu irresponsable
45:27du Premier ministre
45:28parce qu'il nous précipite
45:29quand même
45:29dans une crise politique
45:31oui mais j'ai un peu
45:34l'impression quand même
45:35que la crise politique
45:36elle est permanente
45:37depuis pas mal de temps
45:40alors nous on pense
45:42moi je pense
45:42qu'il y a une origine
45:43à tout ça
45:44c'est que les politiques
45:45qui sont suivies
45:46sont des politiques
45:48qui ne s'assument pas
45:49finalement elles sont faites
45:50je parle bien sûr
45:51des décideurs politiques
45:52de la sphère gouvernementale
45:54Emmanuel Macron
45:55est vraiment là-dedans
45:57depuis 10 ans
45:57qu'il exerce le pouvoir
45:58soit en tant que
45:59président de la république
46:00soit en tant que ministre
46:01soit en tant que secrétaire
46:02général adjoint
46:03des lycées
46:03il n'y a pas d'alternative
46:05en gros c'est la politique
46:06néolibérale
46:07c'est la seule
46:08et donc il faut la faire
46:09quoi qu'il arrive
46:10et jamais ne la remettre
46:10en question
46:11mais ça ça ne marche plus
46:12moi je crois qu'on est arrivé
46:13au bout de la piste
46:14il faut se poser
46:14les bonnes questions
46:15regarder pourquoi
46:16cette politique
46:17fortement dispendieuse
46:18ne produit pas
46:19l'efficacité économique
46:20et sociale attendue
46:21se poser les bonnes questions
46:23on en parle
46:24et ensemble
46:25en se respectant
46:26et bien on peut trouver
46:27des bonnes solutions
46:27l'échec de François Béroud
46:29il est là-dedans
46:30c'est que
46:31il n'y a pas
46:32d'acceptation
46:33à la remise en question
46:34des politiques
46:35qui sont suivies
46:35depuis plus de 10 ans
46:36et bien vous aurez la réponse
46:37de Denis Ferrand
46:38qui est avec nous
46:38vous connaissez bien
46:39c'est comme plutôt
46:40plutôt libéral
46:42on va dire
46:43mais il faut d'abord
46:43qu'on marque une pub
46:44on se retrouve juste après
46:45BFM Business présente
46:49le 18-19
46:54d'Edwis Chevrillon
46:55et vous êtes toujours avec nous
46:59François Omryl
47:00président de la CFSGC
47:01merci
47:02et autour de la table
47:03faut-il le rappeler
47:03mais je le rappelle quand même
47:04Denis Ferrand
47:05François Miquet-Marty
47:06Ludovic de Souté
47:07et Guillaume Paul
47:09il avait une question pour vous
47:11là
47:11notre économiste référent
47:13le patron de Règles et Codes
47:15Denis Ferrand
47:15posez la question
47:16à François Omryl
47:17oui la question
47:19c'est vraiment
47:19est-ce qu'on peut se satisfaire
47:20de cette situation
47:21de crise politique permanente
47:23que l'on a évoquée
47:24qui effectivement
47:25on peut la dater
47:26de la dissolution
47:27peut-être même un peu avant
47:28de cette élection
47:29qui s'est faite
47:30sans véritable campagne
47:31je parle de celle de 2022
47:33mais à la fin
47:34quel impact est-ce que cela
47:36a sur l'économie
47:36on voit bien
47:37qu'on est en train de passer
47:37dans un moment
47:38qui est quand même
47:38extrêmement compliqué
47:39ça fait maintenant deux ans
47:41que l'investissement
47:42des entreprises reculent
47:43on a désormais un recul
47:44de l'emploi
47:45modéré
47:46modéré
47:46mais les dernières indications
47:48sont quand même
47:48de plus en plus dégradées
47:49donc comment est-ce qu'on
47:51peut se satisfaire
47:52de cette situation
47:52où on reste dans une indécision
47:54politique extrêmement grave
47:55parce que ça a des effets
47:56délétères à la fin
47:57sur la capacité des entreprises
47:58à se projeter
47:59une réponse
48:00vous avez une réponse
48:01même si vous ne voulez pas
48:01faire de la politique
48:02François Omril
48:03non mais moi je suis assez
48:05d'accord
48:05la crise politique
48:06ne sert personne
48:07sauf les intérêts
48:09de quelques personnes
48:10dans le monde politique
48:11mais moi je suis assez
48:12d'accord
48:13sur cette idée
48:14que l'instabilité politique
48:15n'est pas bonne
48:16pour le business
48:17je n'ignore pas
48:18que je suis
48:18j'interviens sur une chaîne
48:20business
48:20et moi-même
48:21je suis un représentant
48:22de l'entreprise
48:23comme un autre
48:23et je sais que
48:24l'instabilité politique
48:25n'est pas une bonne chose
48:26pour les affaires économiques
48:27mais pareillement
48:29il me semble
48:30qu'une des urgences
48:31que l'on a à traiter
48:32c'est la question
48:33de la confiance
48:34c'est ça un peu le problème
48:35c'est que
48:36la confiance
48:37c'est quelque chose
48:38qui se gagne
48:38et qui s'installe
48:39dans la durée
48:39et pour pouvoir établir
48:41des relations
48:42des liens de confiance
48:43entre les différents partenaires
48:44qui sont des acteurs
48:45dans la décision publique
48:47dans notre démocratie
48:48sociale et politique
48:50et bien il faut avoir
48:51un petit peu de vision
48:52à moyen et à long terme
48:54le gros déficit
48:56de notre société
48:56c'est qu'elle n'a pas
48:57de vision non plus
48:58on a mis la tendance
48:59au pouvoir
48:59il n'y a plus de stratégie
49:00il n'y a plus de vision
49:01non ça c'est clair
49:02juste un point très rapidement
49:03parce qu'après
49:03le temps passe vite
49:05sur la question
49:06des aides aux entreprises
49:07on a l'impression
49:08comme le disait
49:08François-Miquet-Marty
49:09c'est devenu
49:10c'est devenu un peu
49:11le cheval de bataille
49:12l'étendard
49:13qu'il faut
49:13il y a les riches
49:14et puis il y a les aides
49:14aux entreprises
49:15c'est un peu
49:16les deux totems
49:18qu'il faut abattre
49:19est-ce que vous
49:20vous seriez d'accord
49:21pour ce qu'on appelait
49:22l'effacement parallèle
49:24et simultané
49:25baisse des impôts
49:26par exemple
49:26de production
49:27et puis de l'autre côté
49:29on supprime
49:32des aides
49:32des aides
49:33aux entreprises
49:34c'est pour moi
49:36la question
49:37oui
49:37oui
49:39moi je vais vous répondre
49:40moi je suis le président
49:41de la CFECGC
49:42c'est une organisation
49:42qui représente
49:43les techniciens
49:44les agents de maîtrise
49:45les cabres
49:45les agents de la fonction publique
49:47toujours les politiques
49:49ils en ont plein la bouche
49:51du système social français
49:52qui est généreux
49:53les générations sociales
49:54mais c'est quoi
49:56cette générosité
49:57finalement c'est
49:58la solidarité intercatégorielle
50:01il y a dans les différents dispositifs
50:03le chômage
50:04la maladie
50:06la retraite
50:07la famille
50:08il y a plus de 200 milliards
50:09de transferts intercatégoriels
50:11les systèmes n'existent aujourd'hui
50:13que parce que c'est l'encadrement
50:15qui les solvabilise
50:16à travers ces cotisations
50:17et bien moi je vais vous dire
50:19je représente des gens
50:20qui en ont ras-le-bol
50:21de solvabiliser
50:23le système social
50:23ils en sont fiers
50:24moi j'en suis fier
50:25au nom de mon organisation
50:26mais en permanence
50:28on nous tape sur la tête
50:29on en est de plus en plus
50:30exclus
50:30dans le projet Bérou
50:32il y avait un projet
50:33de plafonnement
50:34des allocations chômage
50:35vis-à-vis de ceux
50:36qui grâce à leur cotisation
50:38permettent de solvabiliser
50:40le système
50:40je ne vous donne que cet exemple-là
50:42oui mais attendez François Omry
50:44la question
50:44puis après on va élargir le débat
50:46la question c'est de savoir
50:47si tout
50:48comme le dit les chefs d'entreprise
50:49tout doit reposer
50:50le financement
50:51de la protection sociale
50:52tout doit reposer
50:52sur les salariés
50:53la réponse est non
50:54ah ben je suis entièrement d'accord
50:57mais ouvrons le débat
50:58moi je suis prêt
50:59à ouvrir le débat
51:00et y compris
51:00sur les cotisations
51:01sur l'assiette des cotisations
51:02on a même des propositions
51:04sur le sujet
51:04merci désolé François Omry
51:07mais là je voudrais juste
51:08demander à chacun
51:09une conclusion
51:10Ludovic vous êtes d'accord
51:12que la question
51:13il faut trancher dans le vif
51:14sur la question
51:16je rebondis sur ce qui a été dit tout à l'heure
51:17parce que
51:17l'incertitude c'est poison en économie
51:19on le sait
51:21et on est quand même
51:22passé la parenthèse
51:23des Jays olympiques
51:24l'année dernière
51:24ça va faire un an
51:25qu'on est en eu poison
51:26même le double poison
51:27puisqu'il y avait aussi
51:28les droits de douane
51:29qui a été aussi un grand sketch
51:30quand même en termes d'incertitude
51:32pour une partie des activités
51:33des entreprises
51:34là il y a
51:36une urgence
51:38à sortir de ce régime
51:39d'incertitude
51:40une urgence
51:41parce que
51:41l'investissement
51:42est en train de caler
51:42les signaux sur l'emploi
51:44quand même
51:45commencent à montrer
51:46qu'on risque de payer la facture
51:47on voit que c'est
51:48les ETI industrielles
51:49qui commencent à être touchées
51:50une ETI industrielle
51:50ça ne se reconstruit pas en deux mois
51:52c'est des entreprises
51:53qui demandent du temps
51:54et puis il y a un autre paramètre
51:56et d'ailleurs
51:56François Bayrou
51:57l'a évoqué
51:58un peu avec des mots
51:59j'allais dire de professeur
52:00en disant que le débat
52:01n'était pas à la hauteur
52:02cet été
52:02par rapport à ce qu'il avait posé
52:04le 15 juillet
52:04mais on voit que derrière
52:06il y a aussi le corporatisme
52:07qui est en train de se mettre
52:08en marche
52:08et qui a un gros point de blocage
52:10je me rappelle
52:10il y a eu les taxis
52:11il y a eu les pharmaciens
52:12ça a ganché les médecins
52:14ça commence à grincer
52:15à l'hôtellerie
52:15non mais c'est-à-dire qu'on voit
52:16que aussi le monde économique
52:18est en train de se mettre
52:18de travers
52:19gentiment
52:20et il faut qu'on sorte de ce piège
52:22parce que c'est
52:22là
52:23chaque semaine
52:24chaque mois
52:24qui passe
52:25commence à devenir un poison
52:27des entreprises ont besoin
52:28de se projeter
52:28de connaître les règles du jeu
52:30et d'y voir clair fiscalement
52:31qu'est-ce qui va arriver
52:32sur le crédit impôt recherche
52:33qu'est-ce qui va arriver
52:34sur le pacte du travail
52:35et ainsi de suite
52:36c'est autant de questions
52:37qui sont brûlantes
52:37et là on n'a vraiment pas la réponse
52:39vous s'attendez tous
52:40à pas la réponse
52:40c'est pour ça que vous êtes là
52:41mais en fait
52:42on n'a pas eu la réponse
52:43à personne
52:43un mot pour conclure
52:45Denis Ferrand
52:47inquiétude
52:48pas inquiétude
52:48oui plutôt
52:49plutôt effectivement
52:51de l'inquiétude
52:52et effectivement
52:52ça a été bien dit aussi
52:54par François Ombril
52:55on voit que
52:55ça manque un peu de stratégie
52:57on sait
52:57on connaît les mots
52:58qu'il y a dans ce pays
52:59notamment la surfiscalisation
53:01du travail qualifié
53:02qui a été évoqué
53:02cette indécision également
53:05parce qu'on ne s'est pas tranché
53:07vis-à-vis de la dépense publique
53:08parce qu'en gros
53:08tout le monde en croque
53:09et donc
53:10il y a cette grande difficulté
53:11de construire un consensus
53:12auprès de quelque chose
53:13qui nécessairement
53:14va faire mal à tout un chacun
53:15et donc
53:16ça c'est aussi
53:17cette responsabilité
53:18qui a été mise
53:19peut-être pas de manière
53:20suffisamment forte
53:20je trouve
53:21par François Bayrou
53:22c'est combien en fait
53:23chacun est comptable
53:24chacun est responsable
53:25de ce qui se passe
53:26sur la dépense publique
53:27François, Mickey Martier
53:28nous sommes le 25 août
53:30le 8 septembre
53:31il choisit mal ses dates
53:32quand même
53:33le 15 juillet
53:34et puis le 25 août
53:35non mais enfin
53:35c'est pas des dates
53:36le 8 septembre
53:38est exactement
53:39dans deux semaines
53:40donc je crois
53:40qu'il y a deux semaines
53:41en réalité
53:41de campagne
53:42de campagne
53:43pour les entreprises
53:44de campagne quasiment
53:45électorale
53:45de campagne
53:46pour faire comprendre
53:47que en effet
53:49l'économie est menacée
53:50que les finances publiques
53:51c'est pas de la plaisanterie
53:52et que pour reprendre
53:53votre bonne question
53:54Edwige
53:54et après
53:55qu'est-ce qui se passe
53:55si jamais
53:56la défiance
53:57est retenue
53:58donc je crois
53:59que les choses
54:00sont relativement malléables
54:03au sens où
54:03les parlementaires
54:05leur configuration
54:06n'est pas encore arrêtée
54:07les français
54:08leur décision
54:09n'est pas encore arrêtée
54:10donc il y a deux semaines
54:10lors desquelles
54:12les énergies
54:13appellent à être mobilisées
54:15à moi
54:15William Paul
54:16après Ludovic
54:16inquiet aussi
54:17parce qu'on a bien compris
54:18aujourd'hui
54:19en quelques minutes
54:19après ce discours
54:20que c'était avec les socialistes
54:21que ça allait se passer
54:22pour François Béroud
54:23et qu'on a bien compris
54:24qu'eux n'étaient pas prêts
54:25à se contenter
54:26de bout de chandelle
54:27ils ont déjà fait savoir
54:27qu'aujourd'hui
54:28si l'effort est évalué
54:29à 43,8 milliards
54:30par François Béroud
54:31eux vont demander
54:32un effort à 20, 30 milliards
54:34tout au plus
54:34ce qui risque de décevoir
54:35les marchés
54:36et ne pas s'imaginer
54:37que c'est seulement
54:37en cédant sur les jours fériés
54:39qu'on va pouvoir les acheter
54:40ça a été difficile
54:41pour Michel Barnier
54:42qui a fait beaucoup
54:42de concessions l'an dernier
54:43il avait lâché
54:43sur les taxes d'électricité
54:44mais pas sur les médicaments
54:46Ludovic ?
54:47moi j'ai envie d'acheter
54:48des pop-corn
54:48très sincèrement
54:49vous savez
54:50il y a une fonction
54:50sur les plateformes
54:51quand on regarde les séries
54:52on peut accélérer
54:53moi j'ai le sentiment
54:53que François Bayrou
54:54il a déclenché
54:55ce bouton là
54:56regardez
54:57la série
54:58il y a un accéléré
54:58maintenant est-ce que c'est
55:00Happy End
55:00est-ce que c'est Cliffhanger
55:01est-ce que c'est une fin
55:02monstrueuse
55:03je ne sais pas
55:04mais au moins
55:05le calendrier
55:06va faire qu'on va y voir
55:07plus clair
55:08ce qui est déjà quelque chose
55:08assez rapidement
55:09le premier mot
55:12du Premier ministre
55:12a été de dire
55:13on a besoin
55:14de clarification
55:15c'était peut-être pas
55:16cette clarification
55:16mais c'est plutôt
55:17la clarification
55:18économique et financière
55:19François Amrille
55:21voulait dire un mot ?
55:22inquiet ?
55:23moi je pense
55:23qu'on enrichira
55:25pas la France
55:26en appauvrissant
55:27les français
55:27c'est pas compliqué
55:29le bonheur de tous
55:30c'est pas la somme
55:31des petits malheurs
55:31du chacun
55:32je pense que
55:33ceux du gouvernement
55:34seraient bien informés
55:36de comprendre
55:37ces préceptes
55:38qui de mon point de vue
55:39sont relativement simples
55:40merci beaucoup
55:41merci François Amrille
55:42d'avoir été avec nous
55:43dans la CFS et CGC
55:44on se retrouvera
55:45la semaine prochaine
55:45évidemment
55:45merci messieurs
55:47d'avoir été avec nous
55:48avec ce coup de théâtre
55:50ce coup de poker
55:50que nous a offert
55:52tout à l'heure
55:52le Premier ministre
55:53reste maintenant
55:54effectivement à savoir
55:55un tout petit peu
55:56qu'est-ce qui va se passer
55:57dans les prochains jours
55:58voilà
55:59nous on se retrouve
55:59demain à 18h-19h
56:01la grande interview
56:02au débat des experts
56:03avec notamment
56:04deux personnalités
56:05un peu fortes
56:05on va voir ce que ça donne
56:06Jean-Marc Daniel
56:07et puis Edouard Tétrault
56:08et puis tout de suite
56:09vous allez retrouver
56:10Stéphanie Collot
56:11pour un long journal
56:12avec qui elle va
56:13tout nous expliquer
56:1319h-19h30
56:15bonne soirée
56:16le 18-19
56:19d'Edouard Tétrault
56:20sur BFM Business
56:21Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
1:44:34
|
À suivre
57:17
1:08:08
55:39
1:00:10
59:59
47:59
12:27
15:51
2:45:49
44:09