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  • il y a 4 mois
Tous les soirs et pendant tout l’été, CNEWS vous propose un rendez-vous consacré à la politique de 21h à minuit

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00:00:00Chers amis, bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver dans 100% politique, vous le savez parce que oui, tout est politique.
00:00:08On va décrypter, analyser l'actualité jusqu'à 23h30 avec nos invités, je vais vous les présenter dans un instant.
00:00:13Mais avant un point sur les dernières informations, Kinson est avec nous, bonsoir Kine.
00:00:18Bonsoir Olivier, bonsoir à tous.
00:00:20A la une de l'actualité, le gérant d'un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales a été mis en examen ce samedi pour discrimination fondée sur l'origine,
00:00:27l'ethnie ou la nationalité a annoncé le parquet. Il avait refusé l'accès à un groupe de 150 jeunes israéliens en invoquant des raisons de sécurité.
00:00:36Alors que le chef du gouvernement aborde une rentrée politique très délicate, le Premier ministre François Bayrou tiendra une conférence de presse lundi à 16h.
00:00:43François Bayrou est notamment menacé d'une motion de censure depuis la présentation à mi-juillet d'orientation budgétaire prévoyant près de 44 milliards d'euros d'économie l'an prochain.
00:00:52La Russie revendique la prise de deux villages dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine,
00:00:58intensifiant la pression militaire sur le terrain au moment où les efforts diplomatiques s'accélèrent pour trouver une issue au conflit.
00:01:05Selon le ministère russe de la Défense, ces nouvelles prises marquent un pas de plus vers une ville stratégique.
00:01:10Merci beaucoup Kino, on vous retrouve à 23h pour un nouveau point complet sur l'actualité.
00:01:16Cette information, nous la allons décrypter ce soir avec Xavier Roffer, criminologue.
00:01:21Bonsoir Xavier, très heureux de vous retrouver tout comme vous mon cher Vincent.
00:01:24Vincent Roy, comment allez-vous ?
00:01:26Bonsoir, très bien.
00:01:28J'allais vous appeler Lucas, c'est ça ?
00:01:31Ça n'a pas changé de...
00:01:32Comment allez-vous ?
00:01:35Très heureux de vous retrouver également, journaliste.
00:01:37C'était Anthony Bem, venez mon cher Anthony, avocat qui nous rejoint.
00:01:43Il y avait peut-être un petit peu de circulation dans la rue de Paris.
00:01:45Un petit peu, non c'était calme.
00:01:46Bon, merci en tout cas d'être avec nous ce soir.
00:01:49A la une de l'actualité ce soir, une terrible agression.
00:01:53Une nouvelle fois à Paris, un homme a été poignardé à six reprises
00:01:57après avoir défendu sa petite amie dans le tramway à Paris.
00:02:01Et il se trouve que cette femme, c'est l'une de nos consoeurs,
00:02:05une journaliste de CNews, une amie qui travaille avec nous régulièrement.
00:02:11Alors nous lui apportons tout notre soutien
00:02:14puisque l'agression a été d'une violence sans nom,
00:02:17une agression épouvantable.
00:02:18Sur les faits, je vais vous raconter ce que nous a fait parvenir notre consoeur
00:02:22qui a appelé notre rédaction en chef tout à l'heure.
00:02:25Eh bien, elle revenait de vacances, il était minuit,
00:02:27elle prend le métro, son petit, son ami, son compagnon,
00:02:3230 ans, franco-américain, vient la chercher à la gare.
00:02:34Ils prennent donc le métro, ils prennent ensuite le tramway,
00:02:38le T3 pour ceux qui connaissent en région parisienne.
00:02:41Et puis, arrivé dans la rame de tramway,
00:02:44eh bien, un individu agressif commence à s'en prendre à une personne,
00:02:49l'enlève de son siège.
00:02:51L'individu s'assied et fixe, se focalise sur notre consoeur et son compagnon.
00:02:56Son compagnon, voyant le climat malsain qui est en train de naître,
00:03:01dit à notre consoeur, on va descendre avant,
00:03:04puisque cet individu les insultait.
00:03:07Je ne vous dirai pas ce que les insultent.
00:03:10À ce moment-là, le compagnon, effectivement, sort et protège notre consoeur.
00:03:17Et c'est à ce moment-là que l'individu lui saute dessus,
00:03:19coup de poing.
00:03:20Le compagnon, notre consoeur sportif, qui fait de la boxe, se défend.
00:03:26Et là, la lame est sortie, sept coups de couteau.
00:03:29Sept coups de couteau.
00:03:29Un au bras, six dans le thorax.
00:03:32Fort heureusement, aujourd'hui, il est sorti d'affaires.
00:03:34Il a été emmené hier au SAMU, donc son pronostic vital était engagé.
00:03:38Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
00:03:40Alors, nous avons attendu d'avoir l'autorisation de notre consoeur
00:03:43pour vous relayer l'information, pour vous la raconter.
00:03:46Avant d'aller plus loin avec un policier qui sera en liaison avec nous,
00:03:50Vincent Roy, nous nous faisions la réflexion, puisque nous avons échangé,
00:03:55bien évidemment, nous sommes aussi choqués.
00:03:58C'est en bas de chez nous.
00:03:59Et ça veut dire, cela révèle quoi ?
00:04:00Cela révèle que ces agressions d'une barbarie, d'une violence inouïe,
00:04:06elles nous touchent tous.
00:04:07Nous sommes tous, finalement, à la portée d'un coup de couteau.
00:04:10C'est de la statistique pure, si j'ose dire.
00:04:12C'est-à-dire que le nombre de ces agressions allant croissant,
00:04:17ce serait bien étonnant qu'elles ne puissent pas, à un moment ou à un autre,
00:04:21toucher quelqu'un que nous connaissons.
00:04:23C'est toutes les semaines, c'est tous les jours, maintenant,
00:04:25que nous avons ce type d'agression.
00:04:27C'est tous les jours qu'il y a des bagarres où un couteau apparaît,
00:04:34soit que l'on agresse très directement avec le couteau,
00:04:36soit qu'effectivement, on commence à se bagarrer
00:04:40et que l'un des participants sort un couteau.
00:04:45Voilà où nous en sommes dans ce pays.
00:04:47Cela veut dire que vous n'êtes plus tranquille dans les transports en commun.
00:04:53Encore une fois, c'est ce qui est arrivé.
00:04:54Et on connaît les statistiques pour ce qui est des transports en commun,
00:04:58mais je pense qu'on parlera du pédigré de l'agresseur.
00:05:01Justement, on va aller plus loin avec Fabien Boguet, délégué à Alliance 75,
00:05:05puisque cette nouvelle agression, énième agression,
00:05:08là encore, elle soulève une multitude de questions,
00:05:11à la fois sur la sécurité de nos femmes, de nos filles.
00:05:14Il y a eu son courageux compagnon, avec énormément de courage,
00:05:17qui s'est interposé.
00:05:19Mais avant tout, on va peut-être avoir plus d'éléments avec vous de compréhension.
00:05:24Fabien Boguet, délégué à Alliance 75,
00:05:27merci d'avoir accepté notre invitation.
00:05:30Je relatais les faits il y a quelques instants de cette agression.
00:05:34Est-ce que vous, de votre côté, à cette heure, peut-être,
00:05:37avez-vous pu avoir de nouveaux éléments ?
00:05:40Écoutez, non, sa garde à vue est en cours avec nos collègues de la police judiciaire,
00:05:45de la 3e DPJ, précisément.
00:05:49Et là, ce profil habituel, récidiviste, connu des dos de droit commun,
00:05:55pour déjà des faits de violence, bien évidemment.
00:05:58Voilà, c'est toujours la même histoire, toujours la même chose.
00:06:04Vous disiez, il y a quelques secondes, ça se passe en bas de chez nous,
00:06:08on rentre dans les transports,
00:06:09mais est-ce qu'il y a aujourd'hui une soirée de match de football ?
00:06:14Est-ce qu'il y a une soirée de fête de la musique ?
00:06:16Est-ce qu'il y a une soirée, une fête de la Saint-Jean,
00:06:19d'un 14 juillet, d'un 31 décembre,
00:06:22qui se passe sans ça ?
00:06:23Non, non, et oui, c'est en bas de chez nous.
00:06:26Un individu de 42 ans a révélé le parquet à nos confrères du Figaro,
00:06:32un individu de type africain,
00:06:34qui vraisemblablement était dans un état second.
00:06:37Ça, l'enquête le déterminera pour savoir s'il a pris des produits stupéfiants.
00:06:42Toujours est-il, Fabien Boguet,
00:06:44que là, nous sommes vraiment dans un contexte d'enquête pour homicide volontaire.
00:06:48C'est cela dont nous parlons ce soir.
00:06:50Alors, quant à présent, oui, les faits sont toujours qualifiés de la sorte,
00:06:55à savoir si la justice, au moment de l'issue de la garde à vue,
00:07:00décidera de poursuivre avec une nuise en examen,
00:07:03une ouverture d'informations pour homicide volontaire,
00:07:06ou des pénis.
00:07:07Tentative d'homicide volontaire, effectivement.
00:07:09Bien sûr, mais...
00:07:11Ou alors de simple violence avec armes.
00:07:14On va suivre l'enquête de près.
00:07:17Restez avec nous, Fabien Boguet.
00:07:19Anthony Bem, on a effectivement ce premier élément
00:07:23qui nous agace profondément.
00:07:25C'est le suivant.
00:07:26L'individu, 42 ans,
00:07:28connu défavorablement déjà des services de police pour violence.
00:07:32Et bien évidemment, il va falloir comprendre
00:07:34pourquoi, à minuit, il était dans ce tramway
00:07:36avec cette lame de couteau sur lui.
00:07:38C'est le rôle des juges de comprendre.
00:07:41En effet, vous connaissez parfaitement, Olivier,
00:07:42le principe de personnalité,
00:07:44de personnalisation de la peine,
00:07:46de sorte que le juge est toujours amené
00:07:48en fonction d'un individu, un délinquant,
00:07:51de se prononcer en fonction de ses antécédents,
00:07:54de son casier judiciaire,
00:07:56de la situation, du dossier, bien sûr, des faits.
00:07:58Et c'est en fonction de cela que le juge va déterminer la peine.
00:08:03Le problème, et on a eu de cesse de le répéter sur votre plateau,
00:08:07c'est le sentiment d'impunité.
00:08:10Qui fait que, finalement, aujourd'hui en France,
00:08:13parce que dans d'autres pays,
00:08:15de telles incivilités, de telles violences n'ont pas lieu.
00:08:19Je reviens par exemple d'Asie,
00:08:21et je peux vous dire que je n'ai pas croisé
00:08:23un seul policier durant mes trois semaines de séjour.
00:08:26Je n'ai pas été témoin non plus d'une agression.
00:08:29Et pourtant, ils sont beaucoup plus nombreux qu'eux, que nous.
00:08:32Donc, on voit que c'est une question de civilisation, de culture,
00:08:36mais en France, on a aussi un sentiment d'impunité.
00:08:38De sorte que, finalement, une personne ne se rendra pas compte,
00:08:44finalement, de la gravité de la faute qu'il commet
00:08:47en commettant une infraction, que ce soit un délit ou un crime,
00:08:51parce qu'il sait personnellement, comme c'est le cas pour cet individu,
00:08:54puisqu'il est déjà connu.
00:08:55Donc, il sait comment fonctionne la justice,
00:08:58il sait que, finalement, il ne risque rien,
00:09:01et c'est peut-être ça ce qui s'est passé dans le passé.
00:09:03Comme il n'a pas été incarcéré,
00:09:06comme il n'a pas pris conscience de la gravité,
00:09:08puisque l'incarcération sert à prendre conscience de la gravité,
00:09:12de la faute que l'on a commise,
00:09:13finalement, l'individu réitère.
00:09:15C'est ce qui se passe dans nos prétoires.
00:09:16On a affaire, souvent, à des individus multirécidivistes,
00:09:21avec des casiers judiciaires à rallonge,
00:09:23déjà connus et très connus défavorablement des services de police,
00:09:28d'une part, mais de justice, d'autre part.
00:09:30Et quand on sait, malheureusement, qu'en France,
00:09:32on n'a plus de place dans nos prisons,
00:09:33dont certaines sont à 200% de surpopulation carcérale,
00:09:38nos juges, malheureusement, même s'ils prononcent des peines,
00:09:41le juge d'application des peines, qu'est-ce qu'il va faire ?
00:09:43Il va trouver des mesures alternatives à l'incarcération,
00:09:47telles, par exemple, le brasserie électronique.
00:09:49Et on comprend qu'avec ces mesures alternatives,
00:09:51de tels délinquants ne sont pas en mesure de comprendre la gravité,
00:09:55et récidive, réitère.
00:09:57La récidive, c'est une chose, la réitération, c'est un et une autre.
00:10:00Est-ce que, Xavier Roffert, intéressons-nous à ce phénomène du coup de couteau ?
00:10:04Là, on voit que tout est parti très rapidement.
00:10:07Un jeune couple qui rentre de vacances pour revenir travailler,
00:10:11qui ne demande rien à personne.
00:10:13Et là, très vite, tout bascule.
00:10:14C'est-à-dire qu'il y a la sortie du couteau,
00:10:17et vous vous faites planter pour un oui ou pour un non,
00:10:20aujourd'hui, dans les transports en commun.
00:10:22C'est absolument insupportable.
00:10:23Un phénomène que vous avez étudié, celui du coup de couteau.
00:10:26Oui. Alors, il est regrettable que, depuis un peu plus de dix ans maintenant,
00:10:33les gouvernements successifs de la Ve République
00:10:36aient choisi de répondre à cette vague d'attentats
00:10:40ou d'attaques avec des armes blanches,
00:10:43en balayant la poussière sous le tapis,
00:10:45c'est-à-dire en ne conservant pas les statistiques.
00:10:49Ce n'est pas qu'ils ne refusent de les diffuser,
00:10:51c'est qu'ils ne les conservent pas au niveau de ce qui permet
00:10:54de quantifier chaque mois le nombre d'infractions commises.
00:10:58C'est une espèce de tableau Excel qui s'appelle l'État 4001.
00:11:01Et maintenant, on ne réperturbe plus du tout les homicides
00:11:04et les tentatives à coups de couteau.
00:11:06Voilà.
00:11:07Donc, comme il n'y a plus de statistiques,
00:11:11il n'y a plus de crime, vous comprenez.
00:11:13Ce qu'on connaît, en revanche,
00:11:14c'est le nombre des agressions physiques sur le territoire français.
00:11:19Il y en a de deux sortes.
00:11:21Celles qui se passent dans le cadre familial,
00:11:24qui peut-on ?
00:11:25On ne va pas mettre un gendarme dans chaque salon
00:11:27pour éviter qu'un mari ivrogne, batte sa femme, etc.
00:11:30Mais il y a, alors naturellement c'est grave,
00:11:33naturellement ça fait des blessés et des morts,
00:11:35ce qu'on appelle les féminicides,
00:11:36mais la solution n'est pas répressive, vous comprenez.
00:11:40C'est une question d'éducation de masse.
00:11:42En revanche, les agressions physiques hors cadre familial,
00:11:48on les connaît.
00:11:49Et on peut même, grâce à ce qu'on appelle les enquêtes de victimation,
00:11:53où on demande directement si les gens ont été victimes
00:11:55de telle ou telle sorte d'agression ou d'infraction,
00:11:59on peut savoir le chiffre noir,
00:12:01c'est-à-dire la quantité des faits qui ne sont pas connus
00:12:03de la police et de la justice.
00:12:05Eh bien, quand on réintègre ces infractions,
00:12:09c'est-à-dire les agressions hors cadre familial,
00:12:13dans la rue, dans les couloirs du métro, etc.,
00:12:16le chiffre noir, on arrive à peu près, en 2024,
00:12:20à une par minute.
00:12:22Voilà, une par minute, toute l'année, 365 jours par an.
00:12:26C'est énorme.
00:12:26Voilà, c'était deux fois moins il y a dix ans.
00:12:29Ce qui est insupportable, c'est que quand on est père de famille,
00:12:33ce qui est le cas de certains d'entre nous autour de cette table,
00:12:36ou mariés, ou que nous avons une compagne,
00:12:38on pense à nos femmes, à nos filles, à nos amis également,
00:12:42qui aujourd'hui ne peuvent plus prendre les transports en commun le soir.
00:12:47Et ça, c'est particulièrement inquiétant.
00:12:49On voit le compagnon de notre consoeur,
00:12:50c'est un jeune garçon sportif qui pratiquait la boxe,
00:12:54si vous voulez, aujourd'hui,
00:12:56mais ça ne l'a pas sauvé,
00:12:58puisqu'aujourd'hui, vous sortez le couteau,
00:13:00on est dans une autre dimension.
00:13:01Comment va-t-on se défendre aujourd'hui ?
00:13:04C'est aussi une alerte pour le gouvernement,
00:13:06en se disant, oulala, peut-être que,
00:13:08moi je sais qu'à titre personnel, et je ne suis pas le seul,
00:13:10vous pensez à vos enfants, à votre fils,
00:13:12vous lui apprenez, vous pensez comment va-t-il se défendre.
00:13:14C'est ça qui est dangereux, pour l'équilibre de notre société aussi.
00:13:17Pour rebondir sur ce que Xavier Ruffeur vient de dire à l'instant,
00:13:21il y a quelque chose de plus grave encore dans notre société,
00:13:24c'est la violence gratuite.
00:13:25Puisque dans certains pays, comme en Amérique latine,
00:13:27cette violence, c'est pour voler,
00:13:29parce qu'on est dans le besoin,
00:13:31c'est la pauvreté qui pousse,
00:13:33je ne dis pas que ça justifie,
00:13:35non, la pauvreté ne mène pas à la délinquance,
00:13:36néanmoins, en Amérique latine,
00:13:38c'est la pauvreté qui pousse certains à voler au Brésil,
00:13:41en Argentine ou ailleurs.
00:13:43En France, on l'a vu avec ce suspect interpellé
00:13:45pour tentative d'homicide,
00:13:46c'est une violence purement gratuite.
00:13:49Il n'y avait pas de volonté de voler,
00:13:53ce n'est pas de la délinquance pour des besoins,
00:13:57c'est la violence gratuite.
00:13:58Et c'est cette violence, je pense,
00:14:00qui est, pour Xavier Ruffeur et pour moi, juriste,
00:14:03encore plus inquiétante,
00:14:05parce qu'il faudra répondre à cette violence,
00:14:09par l'éducation certes,
00:14:10mais je pense que c'est d'abord le rôle de la justice
00:14:13d'apporter une solution.
00:14:15Et malheureusement, en tant que juriste,
00:14:16on doit constater aussi que la justice ne répond pas correctement,
00:14:20en tout cas suffisamment,
00:14:22en laissant perpétuer ce type d'infraction.
00:14:27On le dit, une minute,
00:14:28chaque minute, une infraction pour violence en France,
00:14:32c'est énorme.
00:14:33C'est énorme.
00:14:34Et dans les statistiques, en effet,
00:14:36c'est exponentiel.
00:14:37Xavier Ruffeur, qui a une vision beaucoup plus ancienne que moi,
00:14:41il a été un de mes professeurs aussi de criminologie,
00:14:43donc on connaît la délinquance,
00:14:47on connaît le passage à l'acte.
00:14:48La criminologie, c'est l'étude du passage à l'acte.
00:14:51Qu'est-ce qui fait qu'une personne va passer à l'acte
00:14:53pour commettre une infraction ?
00:14:54Et c'est cette psychologie, cette philosophie, finalement,
00:14:58du passage à l'acte qui est inquiétante,
00:15:00parce qu'elle n'est motivée par aucune motivation réelle,
00:15:05si ce n'est qu'une violence gratuite.
00:15:07Je vais vous lire une partie de ce que nous a confié
00:15:11notre consoeur cet après-midi.
00:15:13L'individu nous a insultés après m'avoir longuement dévisagé.
00:15:18Le regard noir, les insultes plombent.
00:15:20Tu vas voir, toi, elle, gratuitement.
00:15:25Il disait ça en boucle, dans un français approximatif.
00:15:29Peut-être, sur l'aspect politique,
00:15:32Lucas Jakubowitsch, j'ai eu en tête ces propos,
00:15:35je ne sais pas si vous vous souvenez d'Emmanuel Macron,
00:15:37qui pointaient du doigt les médias,
00:15:39qui pointaient du doigt certains politiques.
00:15:41Il parlait de brainwashing.
00:15:42C'est-à-dire qu'on en fait trop autour des faits divers.
00:15:45Voilà ce qu'il disait.
00:15:46Mais c'est malheureusement la réalité.
00:15:48Et Vincent, ce que vous disiez,
00:15:49c'est qu'aujourd'hui, c'est au pied de chez nous.
00:15:51C'est nos amis, nos femmes, nos filles, nos cousines.
00:15:56Lucas Jakubowitsch.
00:15:56Il y a peut-être une prise de conscience qui n'a pas été présente du côté du politique.
00:16:01Je ne sais pas si on en fait trop ou pas.
00:16:03Force est de constater qu'en lisant la presse étrangère,
00:16:05on parle beaucoup plus, entre guillemets, de faits divers dans la presse étrangère.
00:16:08Je pense notamment à la presse suisse qu'en France.
00:16:11Après, effectivement, quand un pouvoir politique prend par-dessus la jambe
00:16:15les questions d'insécurité, les questions d'agression,
00:16:18c'est une erreur qui est assez grave.
00:16:19Si vous voulez, c'est ce que j'aime bien dire assez souvent,
00:16:22c'est que l'histoire, ce n'est pas une science sociale,
00:16:24c'est une vraie science, avec des lois, avec des choses qui se répètent, etc.
00:16:29Et on sait que tous les régimes politiques,
00:16:31qu'ils soient de gauche, qu'ils soient de droite, qu'ils soient démocratiques,
00:16:34qu'ils ne sont pas démocratiques,
00:16:36à partir du moment où ils sont impuissants
00:16:38à faire face à la violence gratuite,
00:16:41à la haine, à l'insécurité,
00:16:43en fait, que se disent les citoyens ?
00:16:44Ils vont dire, mais finalement, le pouvoir politique
00:16:47est illégitime,
00:16:48donc on va se faire justice nous-mêmes.
00:16:50En fait, le risque, il a là.
00:16:52C'est ça. En fait, vous disiez, Olivier, tout à l'heure,
00:16:55qu'est-ce qu'on va faire, en fait, dans le métro
00:16:56si on peut se retrouver avec quelqu'un qui a un couteau ?
00:17:00En l'état actuel des choses,
00:17:02on va venir avec un couteau nous-mêmes.
00:17:04Et c'est ça qui, en fait, est le plus dangereux
00:17:05pour le futur de la démocratie,
00:17:07c'est que finalement,
00:17:08si on sait que l'État est impuissant
00:17:10pour assurer l'ordre,
00:17:12pour appréhender les coupables,
00:17:13pour les punir,
00:17:14mais les gens vont faire quoi ?
00:17:16Ils vont assurer leur sécurité,
00:17:17mais en dehors du champ étatique.
00:17:19C'est déjà le cas.
00:17:20Et c'est la loi du plus fort.
00:17:22Mais c'est déjà effectivement le cas.
00:17:24Vous voyez beaucoup de pères de familles
00:17:26qui, dans leur boîte à gants, dans la voiture,
00:17:28ont un système de défense
00:17:30pour protéger femmes et enfants.
00:17:32Je veux dire, la réalité, elle est là.
00:17:34Mais au-delà de ça,
00:17:35vous regardez aussi, par exemple,
00:17:36l'essor des vigiles privés,
00:17:38l'essor de ce qu'on appelle
00:17:39les communautés fermées,
00:17:40c'est-à-dire que c'est des résidences
00:17:41qui sont fermées,
00:17:42il faut un badge pour y entrer,
00:17:44il y a des gardes pour y entrer.
00:17:45Moi, il y a 20 ans,
00:17:47quand j'entendais parler de ça,
00:17:48ça m'évoquait le Liban,
00:17:50ça m'évoquait l'Afrique du Sud,
00:17:52ça m'évoquait l'Amérique du Sud.
00:17:54Et force, c'est de constater
00:17:55qu'aujourd'hui,
00:17:56c'est quelque chose
00:17:57qui est assez fréquent en France.
00:17:59Donc, est-ce que notre destin,
00:18:00c'est de ressembler à, entre guillemets,
00:18:02des pays qui sont incapables
00:18:05d'assurer la sécurité de leurs citoyens ?
00:18:07En réalité, si c'est le cas,
00:18:09ça fait peur,
00:18:10parce que regardez tous ces pays
00:18:11que je mentionne,
00:18:12soit ils ont réussi
00:18:13à avoir un retour à l'ordre,
00:18:15mais avec un régime ultra-violent,
00:18:17type le Salvador,
00:18:19soit la situation
00:18:20est en déliquescence totale,
00:18:22type l'Afrique du Sud
00:18:23et le Liban.
00:18:24Avant de retrouver Fabien Bouglet,
00:18:25Xavier Roffer et Vincent Roy,
00:18:28justement,
00:18:28sur, effectivement,
00:18:30et après,
00:18:30puisque avec ce nombre
00:18:32d'agressions,
00:18:32notamment au couteau,
00:18:33donc agression par arme,
00:18:35tentative d'homicide,
00:18:37effectivement,
00:18:38la population s'interroge.
00:18:39Aujourd'hui,
00:18:40comment s'auto-protéger ?
00:18:41Qu'est-ce que nous apprend
00:18:42l'histoire de la criminologie
00:18:43à ce propos-là,
00:18:44quand finalement,
00:18:45un État n'arrive plus
00:18:46à assurer la sécurité
00:18:47de ses citoyens ?
00:18:48Donc, d'abord,
00:18:50le fondamental.
00:18:52Il a été,
00:18:53une fois pour toutes,
00:18:55dit,
00:18:56dépeint,
00:18:56décrit par Raymond Aron,
00:18:58dans les années 1990,
00:19:00par une formule
00:19:00qui est enfantine
00:19:02et splendide.
00:19:03Quelle est la mission
00:19:04de l'État-nation ?
00:19:05C'est faire en sorte
00:19:06que le territoire
00:19:07sur lequel il veille
00:19:08soit respecté
00:19:09respecté à l'extérieur,
00:19:11en paix à l'intérieur.
00:19:12C'est tout simple.
00:19:13La mission de M. Macron,
00:19:14de ses prédécesseurs
00:19:15et de ses successeurs,
00:19:17elle est enfantine,
00:19:18respecté à l'extérieur.
00:19:20À l'heure actuelle,
00:19:21ça ne me paraît pas
00:19:22être évident.
00:19:23Il suffit de voir
00:19:24ce que toute l'Afrique
00:19:24pense du président Macron,
00:19:26par exemple,
00:19:26respecté à l'extérieur
00:19:27et d'autres pays.
00:19:30Et en paix à l'intérieur,
00:19:31naturellement,
00:19:32une agression par minute,
00:19:33on ne peut pas penser
00:19:34que ça soit le cas.
00:19:35Alors,
00:19:36le problème,
00:19:37le seul,
00:19:37c'est celui
00:19:38de l'arrivée
00:19:39en masse
00:19:39sur le sol français
00:19:40de gens
00:19:42qui n'ont pas
00:19:43la même culture,
00:19:44ce n'est pas de leur faute,
00:19:46ils sont nés ailleurs,
00:19:47donc ils n'ont pas
00:19:47la même culture,
00:19:48et qui supportent mal
00:19:50la forme de culture
00:19:53et la forme de civilisation
00:19:54qui est la nôtre.
00:19:55Certains d'entre eux
00:19:56finissent par s'y faire
00:19:57et d'autres,
00:19:58comme le dit
00:19:59la psychiatrie,
00:20:00décompensent,
00:20:00c'est-à-dire
00:20:01qu'ils arrivent
00:20:02à boire de l'alcool
00:20:03ou à prendre de la drogue,
00:20:04etc.,
00:20:05et à un moment donné,
00:20:06tout ce qui est entre eux,
00:20:07on parle par exemple
00:20:09d'un individu
00:20:09qui était rentré
00:20:10dans une église à Nice
00:20:11et qui avait poignardé
00:20:12des gens,
00:20:12etc.,
00:20:13voilà.
00:20:14Alors,
00:20:14souvent,
00:20:16l'islamisme
00:20:18n'est qu'un prétexte,
00:20:19c'est simplement
00:20:20quelque chose
00:20:20qui est en eux
00:20:21et qui crève
00:20:21à un moment ou à un autre.
00:20:22Pourquoi laisse-t-on rentrer
00:20:24sur le sol français
00:20:26tant de gens
00:20:27d'âge militaire
00:20:28aguerris,
00:20:29des gens qui ont 20,
00:20:3030 ou 40 ans ?
00:20:32Et voilà,
00:20:32par exemple,
00:20:33pourquoi laisse-t-on rentrer ?
00:20:36On ne parle pas
00:20:36des femmes et des enfants,
00:20:37les malheureux,
00:20:38si jamais il faut les accueillir,
00:20:39on les accueille,
00:20:40mais les gens d'âge
00:20:41à avoir un comportement violent
00:20:42et militant.
00:20:42Et qui ont parfois vécu
00:20:43des situations de guerre,
00:20:44des situations épouvantables
00:20:46et qui ne vont pas du tout
00:20:47avoir la même proche.
00:20:47Voilà, c'est ça.
00:20:48Exactement.
00:20:49Ils sont sous choppe post-traumatique,
00:20:51vous comprenez ?
00:20:51Non, mais de toute façon,
00:20:52il va falloir poser la question
00:20:55et je pense que ça sera
00:20:56l'un des objets
00:20:57de la présidentielle de 2027,
00:21:00poser la question
00:21:02de notre politique migratoire.
00:21:03Mais il y a quand même
00:21:04quelque chose
00:21:05qui a été dit tout à l'heure
00:21:06par Xavier Roeffer
00:21:07et qui me paraît extrêmement important.
00:21:09Comment se fait-il
00:21:10que l'on ne puisse pas savoir,
00:21:12par exemple,
00:21:13depuis 5 ans,
00:21:14qu'à Tourcoing,
00:21:16M. Untel
00:21:18a sorti un couteau
00:21:21et a mis
00:21:21trois coups de couteau
00:21:25dans l'abdomen
00:21:26de M. ou de Mme Untel
00:21:29le 28 février 2020
00:21:32à 14h33.
00:21:34Que M. Untel
00:21:36a sorti une lame
00:21:38de 24...
00:21:39Que tout ça ne soit pas
00:21:41répertorié,
00:21:43classé,
00:21:43parce que pour traiter le mal,
00:21:44il faut le nommer,
00:21:45il faut le comprendre
00:21:46et il faut l'analyser.
00:21:49Si l'on ne fait pas ça,
00:21:50ça veut dire qu'effectivement,
00:21:52ces crimes,
00:21:52comme ils ne sont pas retenus,
00:21:54et vous le disiez très justement,
00:21:55n'existent pas,
00:21:56pardonnez-moi,
00:21:57c'est absolument scandaleux.
00:21:59Ça veut dire qu'on met
00:22:00le problème sous le tapis
00:22:01ou on veut traiter le problème
00:22:03et on met les pieds
00:22:03dans le plat
00:22:04et on dit,
00:22:05voilà,
00:22:05tous les individus
00:22:07qui ont sorti un couteau
00:22:08pour telle ou telle raison.
00:22:09Attentat,
00:22:10pas attentat,
00:22:10islamiste,
00:22:11pas islamiste.
00:22:11On fait une vraie carte postale.
00:22:12On fait une vraie carte postale
00:22:13et après,
00:22:16une fois qu'on a posé,
00:22:18voilà,
00:22:18on a dit,
00:22:20la maladie,
00:22:21la maladie,
00:22:22elle est là,
00:22:23comment est-ce qu'on va
00:22:24la soigner ?
00:22:24Pourquoi ce n'est pas fait ça ?
00:22:26Juste un mot d'explication.
00:22:28Il faut être
00:22:29le directeur général
00:22:31de la police nationale
00:22:32ou de la gendarmerie nationale
00:22:33pour exiger
00:22:34une descente
00:22:36de demandes d'informations
00:22:38au niveau
00:22:38de la brigade de gendarmerie
00:22:40ou du commissariat
00:22:41pour retrouver ces chiffres.
00:22:42C'est-à-dire que
00:22:42les commissariats
00:22:44et les brigades de gendarmerie
00:22:46les ont naturellement
00:22:47puisque c'est avec ça
00:22:49qu'ils nourrissent
00:22:50chaque mois
00:22:51l'État 4001.
00:22:52Mais,
00:22:52ça n'est pas transmis au public.
00:22:54C'est-à-dire que
00:22:55vous êtes un chercheur,
00:22:57vous êtes un journaliste,
00:22:58vous n'avez pas accès à ça.
00:22:59Mais si le ministre
00:23:00a envie de savoir,
00:23:01il demande à son directeur
00:23:02de cabinet.
00:23:02Mais ce n'est pas public
00:23:03et c'est à lui
00:23:05le rend public.
00:23:05Et quand le pouvoir
00:23:07choisit de le taire,
00:23:08eh bien,
00:23:08il le taire.
00:23:08Anthony,
00:23:09on va en reparler
00:23:10à 23h.
00:23:11Je vous donnerai la parole
00:23:12mais j'aimerais bien
00:23:12qu'on entende,
00:23:13avant de marquer
00:23:14une très courte pause,
00:23:15Fabien Boguet
00:23:16qui est avec nous,
00:23:17délégué à Alliance 75
00:23:18pour revenir sur
00:23:20l'agression
00:23:21d'une gravité
00:23:23exceptionnelle
00:23:24du compagnon
00:23:25de notre consoeur,
00:23:26une ultra-violence
00:23:27totalement gratuite.
00:23:28Je vous le rappelle,
00:23:29si vous nous rejoignez
00:23:29sur CNews,
00:23:30le compagnon
00:23:31de notre consoeur
00:23:32a pris
00:23:33sept coups de couteau
00:23:34dont six dans le thorax.
00:23:35Fort heureusement,
00:23:36il est tiré d'affaires
00:23:37à l'heure où nous vous parlons
00:23:38mais notre consoeur
00:23:39est fortement choqué,
00:23:40profondément bouleversé
00:23:41puisqu'elle a vécu
00:23:42cette scène.
00:23:43Et j'ai envie de rappeler
00:23:44aussi qu'il y a
00:23:45les citoyens
00:23:46qui rentrent de vacances,
00:23:47qui se font agresser
00:23:48et qui prennent
00:23:49des coups de couteau.
00:23:49Il y a aussi vos collègues.
00:23:50Ça s'est passé cette semaine,
00:23:51rappelons-le,
00:23:52par un individu
00:23:53qui n'avait rien à faire
00:23:54sur le territoire,
00:23:55un OQTF
00:23:55dans les rues de Paris,
00:23:57vos collègues
00:23:58de la brigade
00:23:58anti-criminalité
00:23:59qui, eux,
00:24:00se sont fait agresser
00:24:00à leur coup de tournevis
00:24:02ou de couteaux,
00:24:03de ciseaux,
00:24:04me semble-t-il.
00:24:05C'est partout,
00:24:06finalement.
00:24:07Même vous,
00:24:07policiers,
00:24:08aujourd'hui,
00:24:09vous devez faire face
00:24:10à ces individus.
00:24:12Alors ça,
00:24:13je suis en désaccord
00:24:14avec vous
00:24:14quand vous dites
00:24:15cette agression
00:24:16exceptionnelle
00:24:18hors du commun.
00:24:19Non,
00:24:19pas du tout.
00:24:20Non,
00:24:21non,
00:24:21non,
00:24:22elle est quotidienne.
00:24:23Elle est quotidienne.
00:24:25Des violences avec armes,
00:24:26c'est quotidien.
00:24:27Des jeunes femmes
00:24:28agressées
00:24:29dans les transports
00:24:30avec armes,
00:24:31c'est quotidien.
00:24:31Le compagnon
00:24:32qui défend sa femme,
00:24:34c'est quotidien.
00:24:35Le policier agressé,
00:24:36c'est quotidien.
00:24:37Maintenant,
00:24:38avec des violences,
00:24:39je rappelle quand même
00:24:40que mes collègues
00:24:41de la BAC du 17e arrondissement,
00:24:43le coup qui a perforé
00:24:45juste en dessous
00:24:46de l'oreille,
00:24:47le coup de tournevis,
00:24:48sans son entraînement
00:24:51aguerri
00:24:52et ses réflexes,
00:24:54c'était une artère
00:24:55qui était touchée.
00:24:56Vous voyez ce que je veux dire ?
00:24:57C'est-à-dire quand là
00:24:58on dit qu'on a évité
00:24:59le drame
00:24:59à moins d'un centimètre,
00:25:01c'est vraiment
00:25:02à moins d'un centimètre.
00:25:03Voilà la vérité.
00:25:04Et non,
00:25:04hélas,
00:25:05les agressions
00:25:06avec des armes blanches,
00:25:08avec des armes
00:25:09par destination,
00:25:10sont légions.
00:25:12Je ne sais pas,
00:25:14c'est légions.
00:25:16Voilà,
00:25:16on parle
00:25:17de centaines
00:25:18de milliers
00:25:19par an.
00:25:20Voilà.
00:25:20Effectivement,
00:25:21et là,
00:25:21on est profondément
00:25:23marqués,
00:25:24particulièrement,
00:25:25effectivement,
00:25:26ce soir,
00:25:27et c'est vrai
00:25:28que c'est pour ça
00:25:28que j'ai eu des qualificatifs
00:25:30en disant exceptionnels,
00:25:30mais non,
00:25:31et vous avez raison
00:25:31de le dire tous les jours,
00:25:33parce que ça nous marque,
00:25:34bien évidemment,
00:25:34toutes les agressions,
00:25:35toutes ces actualités
00:25:36que nous relayons,
00:25:37mais c'est vrai que,
00:25:38eh bien,
00:25:39ce soir,
00:25:39c'est l'une de nos confesseurs.
00:25:40Il n'y a plus de questions
00:25:42de faits divers.
00:25:42Non,
00:25:42c'est fait de société.
00:25:43Arrêtons de parler
00:25:43de faits divers.
00:25:44C'est fait de société.
00:25:44Donc,
00:25:45encore une fois,
00:25:46M. Macron,
00:25:47en parlant
00:25:48de brainwashing,
00:25:50de lavage de cerveau,
00:25:51se trompe complètement.
00:25:53Et d'ailleurs,
00:25:54il se trompe
00:25:54sur le chemin
00:25:56intellectuel
00:25:57à parcourir.
00:25:58Ça n'est pas
00:25:59parce que la télé
00:26:00en parle
00:26:01qu'il y a des crimes,
00:26:03c'est parce qu'il y a
00:26:03des crimes
00:26:04que la télé en parle.
00:26:05Exactement.
00:26:06C'est comme
00:26:06ces actes antisémites
00:26:08toute la semaine.
00:26:08Il n'y a pas une journée
00:26:09où nous n'avons pas parlé.
00:26:11C'est un tsunami.
00:26:12Et là encore,
00:26:12nous nous interrogeons.
00:26:14Pourquoi ce silence
00:26:15du chef de l'État ?
00:26:16On va en parler
00:26:17dans un instant.
00:26:18Nous serons également
00:26:19en liaison
00:26:20avec le colonel
00:26:21Olivier Raffovitch
00:26:22pour faire un point
00:26:23sur la situation
00:26:24militaire à Gaza,
00:26:26la situation humanitaire.
00:26:28Également,
00:26:29c'est tout de suite.
00:26:29Restez avec nous
00:26:30dans 100% Politique.
00:26:35De retour sur le plateau
00:26:36de 100% Politique.
00:26:38Était bienvenue
00:26:38si vous nous rejoignez
00:26:39et vous faites bien
00:26:40puisque ce soir,
00:26:40l'information est décryptée
00:26:42par Lucas Jakubowicz,
00:26:44par Anthony Bem,
00:26:45Vincent Roy
00:26:46et Xavier Roffer.
00:26:48Dans un instant,
00:26:48on va revenir
00:26:49sur cette semaine.
00:26:50Cette semaine
00:26:51marquée par
00:26:52un tsunami
00:26:53d'actes antisémites.
00:26:54C'est la division
00:26:55du pays.
00:26:56C'est l'unité même
00:26:57du pays qui est en jeu.
00:26:58Et pourtant,
00:26:59silence radio
00:27:00du côté de l'Élysée.
00:27:01Silence radio
00:27:02du côté de chef de l'État.
00:27:04On va s'interroger
00:27:04pour quelles raisons ?
00:27:06Mais avant,
00:27:07un mot sur l'actualité internationale.
00:27:09Vous le savez,
00:27:09marqué cette semaine
00:27:10par cette offensive,
00:27:11offensive risquée d'ailleurs
00:27:12de l'armée israélienne
00:27:13visant la prise de contrôle
00:27:15de la ville de Gaza.
00:27:17Les soldats
00:27:17qui ont d'ailleurs
00:27:18donc démarré
00:27:19il y a deux jours
00:27:20cette opération
00:27:21et qui ont découvert
00:27:22un tunnel
00:27:22en plein cœur urbain.
00:27:23Le plan a été présenté
00:27:25ce jeudi.
00:27:26Il prévoit
00:27:26la mobilisation
00:27:27de 130 000 réservistes.
00:27:29Le porte-parole
00:27:30de l'armée israélienne.
00:27:31Le colonel
00:27:32Olivier Rafovitch
00:27:33est en liaison
00:27:34avec nous.
00:27:35Mon colonel
00:27:36Olivier Rafovitch,
00:27:37bonsoir.
00:27:38Merci d'avoir accepté
00:27:39notre invitation.
00:27:42Pour démarrer peut-être,
00:27:44quel est l'objectif
00:27:45de cette entrée
00:27:46des troupes
00:27:46à Gaza-ville ?
00:27:47Quel est l'objectif
00:27:48militaire ?
00:27:51Alors,
00:27:51nous parlons,
00:27:51il n'y a pas encore
00:27:52d'opération
00:27:53qui a débuté
00:27:54dans Gaza City.
00:27:56Il y a des forces
00:27:57aux alentours
00:27:58mais les buts
00:27:59de l'opération
00:27:59sont véritablement
00:28:00de mettre un terme
00:28:01au régime du Hamas
00:28:04qui a pris Gaza
00:28:05comme capitale.
00:28:06On est dans la capitale
00:28:07du Hamas
00:28:08avec Gaza City.
00:28:10C'est également
00:28:10d'arrêter
00:28:12cette situation dramatique
00:28:14où il y a encore
00:28:1550 otages
00:28:16toujours aux mains
00:28:16du Hamas
00:28:17avec une guerre
00:28:18psychologique
00:28:19menée depuis maintenant
00:28:20deux ans
00:28:20par le Hamas
00:28:21qui crée
00:28:23une véritable tension
00:28:24pour les familles
00:28:25des otages
00:28:25mais également
00:28:26bien au-delà de cela.
00:28:27L'opération
00:28:28qui a été décidée
00:28:29par le gouvernement
00:28:30israélien
00:28:30a donc pour but
00:28:32de mettre un terme
00:28:33au régime du Hamas
00:28:34au régime de terreur
00:28:35du Hamas
00:28:36dans toute la bande
00:28:37de Gaza
00:28:37et de faire
00:28:38que les otages
00:28:39reviennent enfin
00:28:40à la maison.
00:28:41C'est une opération
00:28:41complexe
00:28:42parce qu'il va devoir
00:28:43y avoir aussi
00:28:44des évacuations
00:28:45importantes de population.
00:28:47Tout un effort
00:28:48et un processus
00:28:49humanitaire
00:28:50va être mis
00:28:51en œuvre
00:28:52en parallèle
00:28:53des opérations
00:28:54militaires.
00:28:55Il y aura donc
00:28:55deux processus
00:28:57un militaire
00:28:58et un humanitaire
00:28:59dans les deux cas
00:29:01ce sera
00:29:02la responsabilité
00:29:04de l'État
00:29:04d'Israël.
00:29:05On va évoquer
00:29:05justement
00:29:06la situation
00:29:07humanitaire
00:29:08si vous le voulez
00:29:08bien dans un instant
00:29:09mais avant
00:29:10sur le plan
00:29:10militaire
00:29:11je le disais
00:29:12un tunnel
00:29:14a été découvert
00:29:14en plein cœur urbain
00:29:15cela veut dire
00:29:16qu'aujourd'hui
00:29:17les terroristes
00:29:18du Hamas
00:29:18sont encore
00:29:19en mesure
00:29:19de combattre
00:29:21c'est un ennemi
00:29:22qui est encore
00:29:22bien armé
00:29:23à vous entendre
00:29:25on voit
00:29:27que l'opération
00:29:28militaire dure
00:29:28et qu'en face
00:29:29finalement
00:29:30l'ennemi
00:29:31semble toujours
00:29:33résister.
00:29:35Depuis le départ
00:29:36on n'a jamais dit
00:29:36que c'était une opération
00:29:37qui a duré deux jours
00:29:38on n'a jamais dit
00:29:39qu'il fallait avoir
00:29:39un chronomètre en main
00:29:40pour mener
00:29:41une telle opération
00:29:42une telle guerre
00:29:43contre un ennemi
00:29:44qui est dans toute
00:29:45la bande de Gaza
00:29:46il faut savoir
00:29:46que le Hamas
00:29:48a véritablement
00:29:49construit
00:29:50un proto-État
00:29:52il est partout
00:29:52du nord au sud
00:29:53il y a 850 kilomètres
00:29:55de tunnel à peu près
00:29:55qui ont été creusés
00:29:56par le Hamas
00:29:58depuis à peu près
00:29:59une quinzaine d'années
00:30:00avec le but
00:30:00de préparer la guerre
00:30:01contre l'État d'Israël
00:30:03il a mis
00:30:04des milliards de dollars
00:30:05dans la construction
00:30:06de cet arsenal
00:30:07de guerre
00:30:07de ces tunnels
00:30:12et de ces systèmes
00:30:14d'attaques
00:30:14et d'armes
00:30:16contre l'État d'Israël
00:30:17je veux également dire
00:30:18qu'à tous ceux
00:30:19qui parlent
00:30:19de ce qui se passe
00:30:20à Gaza
00:30:20le Hamas
00:30:21a empêché
00:30:22et empêche toujours
00:30:23aujourd'hui
00:30:23la population de Gaza
00:30:25aux civils
00:30:26de se protéger
00:30:27quand il a besoin
00:30:29dans les tunnels
00:30:30qu'il a lui-même creusés
00:30:31c'est-à-dire qu'il empêche
00:30:32les Gazaouis
00:30:32de trouver refuge
00:30:34dans ces tunnels-là
00:30:34pour laisser les Gazaouis
00:30:36dans des situations compliquées
00:30:38puisqu'il y a une guerre
00:30:39il veut dire que lui-même
00:30:40il a démarré
00:30:42il a commencé
00:30:44avec le terrible
00:30:45massacre
00:30:46du 7 octobre
00:30:472023
00:30:48et je voudrais quand même
00:30:49vous dire
00:30:49pourquoi le Hamas
00:30:50est toujours présent
00:30:51le Hamas
00:30:53est toujours présent
00:30:53dans la bande de Gaza
00:30:54parce qu'entre autres
00:30:55depuis des mois
00:30:56et des mois
00:30:56il a volé
00:30:57pillé-l'est humanitaire
00:30:58qu'il a revendu
00:31:00à des prix exorbitants
00:31:01je l'ai dit
00:31:01et je le répète
00:31:02à peu près 700 millions
00:31:03de dollars
00:31:03qui lui a permis
00:31:04de reconstruire
00:31:05un arsenal de guerre
00:31:07de recruter
00:31:08de nouveaux
00:31:08milliers
00:31:09de terroristes
00:31:10on a éliminé
00:31:11à peu près 25 000
00:31:12membres du Hamas
00:31:13c'est du diable islamique
00:31:14depuis le début de la guerre
00:31:14mais nous pensons
00:31:15qu'aujourd'hui
00:31:16il reste
00:31:16des nouveaux
00:31:17à peu près
00:31:18entre 15 et 20 000 hommes
00:31:19toujours
00:31:20dans la bande de Gaza
00:31:22surtout dans la région
00:31:23de Gaza City
00:31:25et que ce Hamas là
00:31:26en fait
00:31:26c'est
00:31:27c'est reconstruit
00:31:29c'est réorganisé
00:31:30grâce à cette aide humanitaire
00:31:31qui d'ailleurs
00:31:32est pour lui
00:31:32sa raison d'être
00:31:34celui qui
00:31:35aujourd'hui
00:31:35contrôle
00:31:36l'aide humanitaire
00:31:39contrôle
00:31:39de facto
00:31:40la population
00:31:42et la bande de Gaza
00:31:42c'est pour ça
00:31:43que le Hamas
00:31:44refuse
00:31:45qu'il y ait
00:31:45d'autres procédés
00:31:46de distribution
00:31:47de nourriture
00:31:48et c'est également
00:31:49pour ça
00:31:49que l'ONU
00:31:51et l'UNRWA
00:31:52entre autres
00:31:52et d'autres organisations
00:31:53onusiennes
00:31:54de manière
00:31:55très paradoxale
00:31:56et bien
00:31:57refusent
00:31:58qu'il y ait
00:31:58des procédés
00:31:59de substitut
00:32:00au leur
00:32:01ou en tout cas
00:32:02ou ajoutés au leur
00:32:03comme s'il y avait
00:32:04une volonté
00:32:05de laisser ce Hamas
00:32:07génocidaire
00:32:08toujours au pouvoir
00:32:10dans la bande de Gaza
00:32:10Israël
00:32:11ne le laissera pas
00:32:12nous ne laisserons
00:32:13en aucun cas
00:32:13le Hamas
00:32:15être
00:32:16et continuer à être
00:32:17une menace
00:32:18dans la bande de Gaza
00:32:18cette opération
00:32:19qui va avoir lieu
00:32:20d'ici un certain temps
00:32:22je ne vais pas vous donner
00:32:22de timing exact
00:32:24a pour but
00:32:25de terminer
00:32:26le régime de terreur
00:32:27du Hamas
00:32:27dans la bande de Gaza
00:32:29pour le bien d'Israël
00:32:30mais aussi pour le bien
00:32:31des Gazaouis eux-mêmes
00:32:31Vous l'évoquiez peut-être
00:32:33avant de vous libérer
00:32:34cette dernière interrogation
00:32:35il y a ce fameux rapport
00:32:36de l'ONU
00:32:37qui a déclaré une famine
00:32:38dans certaines zones
00:32:39de la bande de Gaza
00:32:40ce qui provoque
00:32:42et ce qui suscite
00:32:43de l'inquiétude
00:32:44au niveau mondial
00:32:45qu'en est-il
00:32:47vous sur le terrain
00:32:47alors vous nous avez donné
00:32:48effectivement
00:32:49quelques éléments
00:32:50de compréhension
00:32:51aussi de votre côté
00:32:53est-ce que vous parlez
00:32:54effectivement
00:32:54vous aussi
00:32:55d'une famine
00:32:55dans certaines zones
00:32:56de la bande de Gaza
00:32:57vous savez
00:32:58le porte-parole
00:32:59de l'ONU
00:33:00qui a parlé
00:33:01qui a accusé Israël
00:33:02monsieur Tom Fletcher
00:33:04est entre autres
00:33:05en charge
00:33:06de l'aide humanitaire
00:33:07il y a un échec
00:33:08cuisant
00:33:09cuisant
00:33:10de l'ONU
00:33:11et des agences
00:33:12onusiennes
00:33:13dans la bande de Gaza
00:33:14qui jusqu'à aujourd'hui
00:33:15ne font pas leur travail
00:33:16et quelque part
00:33:18en ne faisant pas leur travail
00:33:19entre autres
00:33:19en ne prenant pas
00:33:20les camions
00:33:21avec des dizaines
00:33:22de milliers de tonnes
00:33:23d'aide humanitaire
00:33:23et de nourriture
00:33:24pour les distribuer
00:33:25dans la bande de Gaza
00:33:26du sud au nord
00:33:27et bien de manière paradoxale
00:33:29de manière je dirais
00:33:30aberrante
00:33:30et bien deviennent
00:33:31des complices
00:33:32du Hamas
00:33:34du narratif du Hamas
00:33:35c'est une chose
00:33:36qui était très étrange
00:33:38et lorsque
00:33:39monsieur Tom Fletcher
00:33:40hier accuse Israël
00:33:42d'être le responsable
00:33:43de la famine
00:33:44puisqu'il accuse Israël
00:33:45il ne parle pas du tout
00:33:46du Hamas
00:33:47comme si le Hamas
00:33:48n'existait pas
00:33:49comme s'il y avait
00:33:49une guerre
00:33:50contre personne
00:33:51et bien
00:33:52cette
00:33:53comment dire
00:33:54le fait de faire
00:33:55abstraction
00:33:56du responsable
00:33:59de cette tragédie
00:33:59à Gaza
00:34:00le Hamas
00:34:00c'est quelque part
00:34:01de soutenir
00:34:02le Hamas
00:34:02et moi je pose la question
00:34:04nous posons la question
00:34:04en Israël
00:34:05pourquoi l'ONU
00:34:06fait-elle abstraction
00:34:07du Hamas
00:34:08pourquoi monsieur Tom Fletcher
00:34:10qui est un diplomate
00:34:11qui a été diplomate britannique
00:34:12au Liban
00:34:13accuse Israël
00:34:15d'une telle manière
00:34:16en faisant abstraction
00:34:17du Hamas
00:34:18c'est la même personne
00:34:19qui au mois de mars
00:34:19ou avril je crois
00:34:20avait tout d'un coup
00:34:22accusé Israël
00:34:23de vouloir
00:34:25je crois éliminer
00:34:26ou tuer
00:34:27ou mettre en danger
00:34:2814 000 nourrissons
00:34:30il donne des chiffres
00:34:32et là dernièrement
00:34:34avec cette famine
00:34:34dont il mentionne
00:34:36qui est une chose terrible
00:34:37la famine
00:34:37il s'avère que
00:34:39les variables
00:34:41les variables
00:34:42pour déterminer
00:34:44la famine
00:34:45ont été changées
00:34:46pour que
00:34:46les variables
00:34:47en fait
00:34:48soient adaptées
00:34:48aux narratives
00:34:49du Hamas
00:34:50et je voudrais
00:34:51si vous me permettez
00:34:52finir par une chose
00:34:53parce que je sais
00:34:54que c'est un sujet
00:34:56central
00:34:56et croyez-moi
00:34:57que nous
00:34:58Israéliens
00:34:58et démocrates
00:35:00en Israël
00:35:00on est tous
00:35:01sauf heureux
00:35:02lorsqu'il y a
00:35:03des enfants
00:35:03des femmes
00:35:04des hommes
00:35:04des vieillards
00:35:04peu importe
00:35:05qu'ils soient
00:35:05juifs
00:35:06musulmans
00:35:06ou chrétiens
00:35:07souffrent de malnutrition
00:35:08ou souffrent d'une famine
00:35:10s'il y a famine
00:35:10c'est hors
00:35:12de notre
00:35:14pensée
00:35:15de notre cœur
00:35:16de vouloir
00:35:17parce que c'est ça
00:35:18qu'ils disent
00:35:19de vouloir
00:35:19qu'il y ait
00:35:20une famine
00:35:21à Gaza
00:35:21l'aide humanitaire
00:35:22rentre
00:35:23elle est bloquée
00:35:24par le Hamas
00:35:25elle n'est pas
00:35:26distribuée
00:35:26par l'ONU
00:35:27et on accuse Israël
00:35:28on accuse Israël
00:35:29parce qu'on veut
00:35:30accuser Israël
00:35:31je crois qu'il y a
00:35:32une phrase en français
00:35:32qui dit
00:35:33celui qui veut
00:35:34tuer son chien
00:35:34l'accuse de la rage
00:35:36il y a une volonté
00:35:37aujourd'hui
00:35:38laissez-moi juste
00:35:39terminer s'il vous plaît
00:35:39il y a aujourd'hui
00:35:40une volonté
00:35:41étrange
00:35:43de certaines
00:35:44personnalités
00:35:45de l'ONU
00:35:45je ne dis pas
00:35:46toute l'ONU
00:35:46évidemment
00:35:46qui se mettent
00:35:48en charge
00:35:49en charge
00:35:50contre l'état
00:35:51d'Israël
00:35:52comme si Israël
00:35:54voulait
00:35:54d'abord cette guerre
00:35:55cette guerre
00:35:55elle a été imposée
00:35:56à Israël
00:35:56puis ensuite
00:35:57vouloir que les Gazaouis
00:35:59soient en difficulté
00:36:00ceux qui veulent
00:36:01que les Gazaouis souffrent
00:36:02c'est le Hamas
00:36:03ceux qui ne font pas
00:36:04leur travail
00:36:05pour la distribution
00:36:05de cette nourriture
00:36:07et de cette aide humanitaire
00:36:07ce sont les Nations Unies
00:36:09et M. Tom Fletcher
00:36:10qui est en charge
00:36:11de cette distribution
00:36:12et de cette aide humanitaire
00:36:13au lieu d'accuser Israël
00:36:15devrait peut-être
00:36:15s'en regarder lui-même
00:36:16avec ses éléments
00:36:18à lui
00:36:18et se demander
00:36:19pourquoi l'ONU
00:36:20à Gaza
00:36:21ne fait pas son travail
00:36:22et dernière chose
00:36:24lorsqu'on parle
00:36:25de famine à Gaza
00:36:25on fait également
00:36:27je dirais
00:36:28le travail
00:36:29ou
00:36:30l'action
00:36:32que le Hamas
00:36:33et ses porte-parole
00:36:34dont M. Mahmoud Bassal
00:36:36puisqu'il est
00:36:37tous les jours
00:36:38cité par
00:36:39l'agence France Presse
00:36:40répète
00:36:41à des ONG
00:36:43à des agences
00:36:44onusiennes
00:36:45et c'est le narratif
00:36:46du Hamas
00:36:46qui répétait
00:36:47jusque malheureusement
00:36:48aujourd'hui
00:36:48aux Nations Unies
00:36:49je sais que ça fait
00:36:50beaucoup beaucoup
00:36:51de bruit dans le monde entier
00:36:52nous en sommes tout à fait
00:36:53conscients
00:36:54nous sommes également
00:36:55un état souverain
00:36:56qui sait également
00:36:57dire la vérité
00:36:58s'il y a des problèmes
00:36:59nous le disons
00:37:00mais s'il y a des mensonges
00:37:01nous devons également
00:37:02les condamner
00:37:03et le dire clairement
00:37:04il n'y a pas de famine
00:37:06à Gaza
00:37:06et s'il y a
00:37:07des problématiques
00:37:08reliées
00:37:09à la distribution
00:37:10de nourriture
00:37:11qui n'est pas
00:37:11faite là où elle doit être faite
00:37:12c'est les agences onusiennes
00:37:15c'est le Hamas
00:37:16et le doigt accusateur
00:37:17doit aller vers le Hamas
00:37:19et vers ses soutiens
00:37:20et non pas vers l'état d'Israël
00:37:21à un moment donné
00:37:22il faut dire stop
00:37:23stop à cette vague
00:37:25anti-israélienne
00:37:26cette vague qui entonne
00:37:27également de l'antisémitisme
00:37:29dans le monde entier
00:37:29stop à ces hommes politiques
00:37:31en Europe
00:37:32et dans le monde
00:37:33qui accusent Israël
00:37:34de tous les maux
00:37:34sans avoir
00:37:35aucune conscience
00:37:36conscience de ce qu'ils disent
00:37:38ou de ce qu'ils font
00:37:39au nom d'un intérêt
00:37:41qui n'est pas
00:37:41en aucun cas
00:37:42l'intérêt
00:37:43ni des Européens
00:37:44ni des démocrates
00:37:45mais l'intérêt d'hommes
00:37:46qui volent
00:37:47la fin de l'état d'Israël
00:37:48qui volent remplacer
00:37:49l'état d'Israël
00:37:50par un grand califat
00:37:52génocidaire
00:37:52n'est-ce pas
00:37:53et rappelons-le
00:37:54encore une fois
00:37:55le Hamas
00:37:56et ses alliés
00:37:57volent la fin
00:37:58de l'état d'Israël
00:37:59et le remplacement
00:38:00de l'état d'Israël
00:38:01l'état juif
00:38:02par un grand califat
00:38:04génocidaire
00:38:05et ceci est hors de question
00:38:07nous nous battons
00:38:08dans une guerre
00:38:08qui est légitime
00:38:09une guerre juste
00:38:10et cette guerre-là
00:38:11nous amenerons
00:38:12jusqu'au bout
00:38:12c'est notre guerre
00:38:13personne d'autre
00:38:14nous remplace
00:38:15dans cette guerre-là
00:38:16aujourd'hui ce soir
00:38:17nous avons encore
00:38:18perdu un homme
00:38:19dans le sud
00:38:19de la bande de Gaza
00:38:20il a été tué
00:38:22par des membres
00:38:22du Hamas
00:38:23pas par autre chose
00:38:24et cette guerre
00:38:25nous la continuons
00:38:26jusqu'à nos
00:38:27les otages
00:38:27seront tous libérés
00:38:29les morts
00:38:30et les vivants
00:38:30malheureusement
00:38:31on parle des morts
00:38:32malheureusement
00:38:33les vivants sont dans un état
00:38:35très difficile
00:38:36et que le Hamas
00:38:37disparaisse
00:38:38de la bande de Gaza
00:38:39en tant que force politique
00:38:40et force militaire
00:38:41tous ceux qui disent le contraire
00:38:43tous ceux qui attaquent Israël
00:38:45en fin de compte
00:38:46soutiennent le Hamas
00:38:47je rappelle
00:38:48le Hamas
00:38:48ce sont
00:38:49les frères musulmans
00:38:51la branche
00:38:52dans la bande de Gaza
00:38:54et je rappelle
00:38:55qu'en Égypte
00:38:55et en Jordanie
00:38:56les frères musulmans
00:38:57sont interdits
00:38:58comme éléments subversifs
00:38:59et terroristes
00:39:00et c'est bien dommage
00:39:01que des démocrates
00:39:02et des hommes politiques
00:39:03en France en particulier
00:39:04soutiennent
00:39:05à bout de bras
00:39:07des hommes
00:39:07qui veulent
00:39:08la fin de l'Occident
00:39:09la fin d'un État juif
00:39:11et également
00:39:11la fin d'une Europe
00:39:12chrétienne
00:39:13démocrate
00:39:15et libre
00:39:16Merci
00:39:17Colonel Olivier Rafovitch
00:39:18porte-parole
00:39:19de l'armée israélienne
00:39:20merci d'avoir accepté
00:39:21notre invitation
00:39:23on a entendu
00:39:24effectivement
00:39:25votre colère
00:39:27concernant cette
00:39:27situation
00:39:28aujourd'hui
00:39:29au Proche-Orient
00:39:32dans la bande de Gaza
00:39:32une situation
00:39:33très complexe
00:39:34et ce que l'on constate
00:39:35bien évidemment
00:39:36c'est qu'elle a des répercussions
00:39:37ici en France
00:39:38notamment sur la question
00:39:39de l'antisémitisme
00:39:41et c'est ce que disait
00:39:41le Colonel Olivier Rafovitch
00:39:42partout
00:39:43notamment en Europe
00:39:44cet antisémitisme
00:39:45explose
00:39:47et vise
00:39:47des personnes
00:39:48de confession juive
00:39:50mais des français
00:39:50ou même des touristes
00:39:52qui n'ont absolument
00:39:52rien à voir
00:39:53avec ce qui est en train
00:39:53de se jouer
00:39:54actuellement
00:39:55pas un jour
00:39:57cette semaine
00:39:58sans que nous évoquions
00:39:59un acte antisémite
00:40:01c'est le signe dramatique
00:40:03au fond de l'unité
00:40:04du pays
00:40:04je le disais
00:40:05qui se délite
00:40:05sous nos yeux
00:40:06c'est tout le territoire
00:40:08qui est touché
00:40:08notre histoire commune
00:40:10également piétinée
00:40:11mémorial d'issieux
00:40:13où se déjuste
00:40:13la ville urbaine
00:40:14ceux les français
00:40:16qui ont aidé
00:40:16leurs compatriotes
00:40:17de confession juive
00:40:18eux aussi
00:40:19sont pointés du doigt
00:40:20et dans ce contexte
00:40:22grave
00:40:22très grave
00:40:23c'est ce silence
00:40:24assourdissant
00:40:24du chef de l'état
00:40:25alors comment le comprendre
00:40:27je vais vous poser
00:40:27la question dans un instant
00:40:29mais avant
00:40:29retour sur cette vague de haine
00:40:31avec Sarah Fensary
00:40:32la vague d'actes antisémite
00:40:35en lien direct
00:40:36avec la guerre à Gaza
00:40:37et les opérations
00:40:38menées par Israël
00:40:39en Palestine
00:40:40continue de s'écraser
00:40:42partout en France
00:40:43comme ici
00:40:44à Épinay-sur-Seine
00:40:45où l'arbre planté
00:40:46en mémoire d'Ilan Halimi
00:40:47a été tronçonné
00:40:49tout un symbole profané
00:40:51j'appelle les mères
00:40:52à planter un arbre
00:40:53à la mémoire d'Ilan Halimi
00:40:55dans le sud
00:40:56des Pyrénées-Orientales
00:40:57150 Israéliens
00:40:59âgés de 8 à 16 ans
00:41:00se sont vus refuser
00:41:01l'accès à un parc de loisirs
00:41:03motif invoqué
00:41:05par le gérant
00:41:05ses convictions personnelles
00:41:08inadmissibles
00:41:09et dangereux
00:41:10pour l'avocate
00:41:10de l'Observatoire juif
00:41:11de France
00:41:12là maintenant
00:41:13on est dans un tsunami
00:41:15de l'antisémitisme
00:41:16en France
00:41:16il est un danger
00:41:18maintenant
00:41:18sur le sol français
00:41:19d'être juif
00:41:21et d'être israélien
00:41:22direction Lyon
00:41:23à Villeneuve-la-Guyard
00:41:25où plusieurs maisons
00:41:26ont été recouvertes
00:41:27d'inscriptions menaçantes
00:41:28abjectes
00:41:30et profondément
00:41:31antisémites
00:41:32il y a une enquête
00:41:33de gendarmerie
00:41:33qui est en cours
00:41:34on a travaillé
00:41:35sur la vidéoprotection
00:41:37en lien avec la gendarmerie
00:41:39on peut leur donner
00:41:39les informations
00:41:41c'est pas quelque chose
00:41:42d'anodin
00:41:42c'est quelque chose
00:41:43de grave
00:41:44et on ne veut pas
00:41:45que ça n'a pas
00:41:45de sous-silence
00:41:46la Haute-Savoie
00:41:47n'est pas non plus épargnée
00:41:48des véhicules de touristes
00:41:50immatriculés
00:41:51en Grande-Bretagne
00:41:51appartenant à des personnes
00:41:53de confession juive
00:41:54ont été recouverts
00:41:56de tags pro-palestiniens
00:41:57à Lyon
00:41:58la plaque commémorative
00:42:00des Justes
00:42:00a elle été arrachée
00:42:02pour rappel
00:42:031570 actes antisémites
00:42:05ont donné lieu
00:42:06à un dépôt de plainte
00:42:07en 2024
00:42:08les menaces
00:42:09sont quotidiennes
00:42:11la mémoire
00:42:12elle
00:42:12est profanée
00:42:14alors nous avons
00:42:16beaucoup parlé
00:42:16de ces 150 jeunes
00:42:18qui ont été exclus
00:42:19d'un centre de loisirs
00:42:20dans les Pyrénées-Atlantiques
00:42:21ce qui a fait fortement
00:42:22réagir Bruno Retailleau
00:42:23qui a publié
00:42:25un communiqué
00:42:26et notamment
00:42:27cette phrase
00:42:28qui a retenu
00:42:29mon attention
00:42:29le ministre de l'Intérieur
00:42:30qui pointe du doigt
00:42:31les silences
00:42:33les ambiguïtés
00:42:34les justifications
00:42:35de certains
00:42:35qui alimentent
00:42:36cet antisémitisme
00:42:37Lucas Jakubowicz
00:42:38arrêtons-nous
00:42:39sur les silences
00:42:41et ce silence
00:42:42notamment du chef de l'État
00:42:43qui nous interroge
00:42:44depuis plusieurs jours
00:42:45pas de réaction
00:42:46pas de message
00:42:48pas d'appel à la nation
00:42:49pas d'appel à l'unité
00:42:51puisque c'est de ça
00:42:53dont il s'agit
00:42:53aujourd'hui
00:42:54comment est-ce que
00:42:56vous l'expliquez
00:42:57est-ce que
00:42:58le chef de l'État
00:42:59est démuni
00:42:59face à la situation
00:43:01est-ce qu'il attend
00:43:02de prendre la parole
00:43:02est-ce qu'il y réfléchit
00:43:04est-ce qu'il ne se rend pas
00:43:05compte
00:43:06de ce qui est en train
00:43:07de se jouer aujourd'hui
00:43:07sur le territoire national
00:43:09quel est votre
00:43:09votre clé de lecture
00:43:11mais écoutez
00:43:12Emmanuel Macron
00:43:13est président de la république
00:43:14depuis 2017
00:43:15ça fait bientôt
00:43:16deux quinquennats
00:43:17et donc on commence
00:43:18à avoir
00:43:18certaines lignes directives
00:43:20sur son fonctionnement
00:43:21sur sa vision du pouvoir
00:43:22Emmanuel Macron
00:43:24c'est un président
00:43:25qui est intimement
00:43:25président de la 5ème république
00:43:27imagine que c'est
00:43:28le père de la nation
00:43:29le rassembleur de la nation
00:43:31et malheureusement
00:43:33en France aujourd'hui
00:43:34dans la nation
00:43:35on a
00:43:36des personnes
00:43:37qui sont foncièrement
00:43:38contre l'antisémitisme
00:43:39mais on a aussi
00:43:40des antisémites
00:43:41il y a un nombre important
00:43:43l'année dernière
00:43:44une étude avait été sortie
00:43:45par la fond d'Apple
00:43:46je crois
00:43:47qui montrait
00:43:47qu'à peu près
00:43:4820% des français
00:43:49adhéraient à des tropes
00:43:51antisémites
00:43:52Emmanuel Macron
00:43:53en tant que président
00:43:54se voit
00:43:55chef d'état
00:43:56se voit rassembleur
00:43:57et ne se voit pas
00:43:58confronter ces deux blocs
00:43:59souvenez-vous
00:44:00d'ailleurs
00:44:00la grande marche
00:44:01contre l'antisémitisme
00:44:02il avait refusé
00:44:03de manifester
00:44:04en disant
00:44:05en fait
00:44:05ça peut être
00:44:06trop clivant
00:44:06le président veut rassembler
00:44:08ne veut pas cliver
00:44:09et aujourd'hui
00:44:10en fait
00:44:10s'engager
00:44:11contre l'antisémitisme
00:44:12c'est clivant
00:44:13j'aimerais juste
00:44:14quand même dire quelque chose
00:44:15sur l'antisémitisme
00:44:16comme tout discours de haine
00:44:18ça se combat
00:44:19par des symboles
00:44:21par des discours
00:44:22et par des actes
00:44:23en revanche
00:44:24pour que le combat
00:44:25soit efficace
00:44:26il faut qu'il soit
00:44:27implacable
00:44:28on ne peut pas avoir
00:44:29de en même temps
00:44:30en fait
00:44:31avoir du en même temps
00:44:31c'est donner
00:44:32du carburant
00:44:34aux antisémites
00:44:35de tout poil
00:44:35et en fait
00:44:36on a l'impression
00:44:37que depuis le 7 octobre
00:44:38le président de la république
00:44:40et son gouvernement
00:44:41sont parfois
00:44:41dans une sorte
00:44:42de en même temps
00:44:42donc là par exemple
00:44:44on avait parlé
00:44:45cet été
00:44:46ça c'est une idée
00:44:47parce que vous avez parlé
00:44:48il y a une déferlante
00:44:48d'actes antisémites
00:44:49mais il y en a une
00:44:49qui me vient à l'esprit
00:44:51c'était par exemple
00:44:52l'étudiante
00:44:52qui est arrivée à Lille
00:44:54qui venait de Palestine
00:44:55qui postait sur les réseaux sociaux
00:44:57des messages
00:44:58que les Waffen SS
00:44:59n'auraient pas reniés
00:45:00et le gouvernement
00:45:02va dire
00:45:02vous voyez
00:45:02en fait
00:45:03on l'a expulsé
00:45:03mais en même temps
00:45:04il y en a aussi
00:45:06des centaines
00:45:07enfin des centaines
00:45:07des dizaines
00:45:08qui sont arrivées
00:45:08avec le même discours
00:45:09et qui sont toujours
00:45:10en France
00:45:10donc en fait
00:45:11sur toutes les questions
00:45:13qui portent sur l'antisémitisme
00:45:14on a toujours
00:45:15une volonté d'agir
00:45:16mais en même temps
00:45:17un laisser faire
00:45:19un laisser aller
00:45:20une volonté de justifier
00:45:22qui sert de carburant
00:45:24en fait
00:45:24mais pourtant
00:45:25le chef de l'état
00:45:26devrait comprendre
00:45:26que ça va au-delà
00:45:27de l'antisémitisme
00:45:28c'est une question
00:45:29on sait
00:45:29l'histoire nous a appris
00:45:30que lorsqu'il y a
00:45:31de l'antisémitisme
00:45:32dans une démocratie
00:45:33c'est une société
00:45:34qui va se diviser
00:45:35Vincent Roy
00:45:36on a entendu
00:45:37le chef de l'état
00:45:37il a pris la parole
00:45:39il y a des moments
00:45:40alors dans un contexte
00:45:41complètement différent
00:45:42je vous le raccorde
00:45:43je vous l'accorde
00:45:44mais souvenez-vous
00:45:44dans l'affaire Naël
00:45:45le chef de l'état
00:45:46il n'attend pas
00:45:46qu'il y ait une enquête
00:45:48pour pointer du doigt
00:45:50le policier
00:45:51souvenez-vous
00:45:51qui avait tiré
00:45:52il avait parlé
00:45:53d'un geste
00:45:53inexplicable
00:45:56et inexcusable
00:45:58il avait pris la parole
00:45:59voilà
00:46:01donc il sait
00:46:02prendre la parole
00:46:02quand il le souhaite
00:46:03quand il sent
00:46:04que la situation
00:46:06peut déraper
00:46:06pourquoi il ne le fait pas
00:46:08là ?
00:46:08si j'étais cynique
00:46:09mais vous ne l'êtes pas
00:46:11Scadion plaise
00:46:12je ne suis pas
00:46:13je vous dirais
00:46:14que sur notre territoire
00:46:16nous pouvons compter
00:46:17moins de 1%
00:46:19de la population
00:46:21de confession juive
00:46:23et que par conséquent
00:46:25nous pouvons compter
00:46:26plus de 1%
00:46:28de la population
00:46:30de confession musulmane
00:46:32vous voyez
00:46:32quand
00:46:33je choisis
00:46:35mes mots
00:46:36d'accord
00:46:37moi je vous dis
00:46:39que le président
00:46:40de la république
00:46:40qui n'est de toute façon
00:46:42pas intéressé
00:46:43par la politique intérieure
00:46:45monsieur Macron
00:46:45est ailleurs
00:46:46il est en Europe
00:46:46il est dans le monde
00:46:47il est en Ukraine
00:46:48il veut mettre son casque
00:46:50et aller en Ukraine
00:46:52et il est dans plein d'endroits
00:46:53à la fois
00:46:53mais pas
00:46:54la politique intérieure
00:46:55n'est pas sa préoccupation principale
00:46:57et moi je vous dis
00:46:58tout de go
00:46:58que monsieur Macron
00:47:00qui n'a pas manifesté
00:47:02contre
00:47:03à la marche
00:47:04contre l'antisémitisme
00:47:05qui
00:47:06lorsqu'on l'interroge
00:47:07pour lui demander
00:47:07s'il y a un génocide à Gaza
00:47:09répond
00:47:09c'est aux historiens
00:47:10à juger
00:47:11moi je vous dis
00:47:12tout de go
00:47:12que monsieur Macron
00:47:14a peur de sa rue arabe
00:47:16c'est effectivement
00:47:17Anthony Bem
00:47:18l'une des hypothèses
00:47:20qui a été beaucoup
00:47:21mise sur la table
00:47:22ces derniers temps
00:47:23mais pardonnez-moi
00:47:25je me mets à la place
00:47:26des téléspectateurs français
00:47:27qui ne veulent pas
00:47:28d'un président de la République
00:47:30stratège
00:47:31qui a peur
00:47:31qui fait attention
00:47:32mais plutôt
00:47:33je ne sais pas si le terme
00:47:34est approprié
00:47:35d'un père de la nation
00:47:36si je puis dire
00:47:37c'est en tout cas
00:47:38ce type de profil
00:47:39dont la France a besoin
00:47:40aujourd'hui
00:47:41père de la nation
00:47:41contre l'antisémitisme
00:47:42sûrement pas
00:47:43où est passé Macron
00:47:43je reprends votre titre
00:47:45il n'était pas là
00:47:46contre l'antisémitisme
00:47:47à la marge
00:47:47donc à partir de là
00:47:48tout est dit
00:47:50et puis sur l'antisémitisme
00:47:51il fait des tweets
00:47:52il a fait un tweet
00:47:53pour cette humoriste
00:47:55à Marseille
00:47:56qui avait été prise à partie
00:47:57parce que juive
00:47:58traitée de génocidaire
00:48:01il avait tweeté
00:48:01le jour même
00:48:02qu'il était contre
00:48:04l'antisémitisme
00:48:04donc il est capable
00:48:05de communiquer
00:48:06sur l'antisémitisme
00:48:07pour l'analymie
00:48:08pour l'arbre
00:48:09qui a été coupé
00:48:10il s'est manifesté
00:48:11voilà
00:48:11par exemple
00:48:11et vous n'avez pas rappelé
00:48:13tout de même
00:48:13il y avait aussi
00:48:14la plaque
00:48:14des enfants dix yeux
00:48:16déportés
00:48:16en camp de concentration
00:48:1944 avec
00:48:21leur accompagnateur
00:48:23leur professeur
00:48:23c'était des enfants
00:48:25de quelques
00:48:265 ans
00:48:2710 ans
00:48:2712 ans
00:48:28quand j'ai revu la liste
00:48:29cette plaque
00:48:30a été déboulonnée
00:48:31il ne restait qu'un seul boulon
00:48:32parce que la personne
00:48:33qui avait déboulonné la plaque
00:48:34a eu peur
00:48:35et donc est partie en fuite
00:48:36donc on voit que finalement
00:48:37les juifs en France
00:48:39sont inquiets
00:48:41c'est de manière très légitime
00:48:43Simone Veil disait
00:48:44très justement
00:48:45que le séisme
00:48:48de l'antisémitisme
00:48:50pendant des siècles
00:48:53continue
00:48:53d'en connaître
00:48:56les répercussions
00:48:57et finalement
00:48:58l'antisémitisme
00:48:59n'a jamais disparu
00:49:01quand on regarde
00:49:02l'histoire
00:49:02il a muté
00:49:03mais il n'a pas disparu
00:49:03en effet
00:49:05alors je ne parlerai pas
00:49:05d'antisémitisme
00:49:06personnellement
00:49:06je parlerai de judéophobie
00:49:08parce que je n'aime pas
00:49:08le terme antisémitisme
00:49:09parce qu'il a été créé lui-même
00:49:10par un antisémite
00:49:12néanmoins
00:49:13la judéophobie
00:49:14a toujours existé
00:49:15pour différentes raisons
00:49:16à l'époque
00:49:17les juifs étaient
00:49:18les empoisonneurs de puits
00:49:20les tueurs d'enfants
00:49:22les tueurs de Jésus
00:49:23et puis aujourd'hui
00:49:25c'est des génocidaires
00:49:27je vous parlais
00:49:28de mon voyage en Thaïlande
00:49:29des Italiens
00:49:29en première partie
00:49:30des Israéliens
00:49:31juste parce qu'ils avaient
00:49:31entendu parler d'Israéliens
00:49:32en les traitant
00:49:33de génocidaires
00:49:34donc on voit que n'importe
00:49:35où aujourd'hui
00:49:35sur la planète
00:49:36qu'on soit juif
00:49:38pro
00:49:38ou contre
00:49:39Netanyahou
00:49:40peu importe
00:49:41parce que rappelons
00:49:42Israël est une démocratie
00:49:43et il y a un vrai débat
00:49:44sur la politique
00:49:45menée par Méditerrané
00:49:46rappelons surtout
00:49:48que tous les citoyens français
00:49:50qui peuvent être
00:49:51de confession juive
00:49:52ou qui ont juste
00:49:53un nom de famille juive
00:49:54mais n'ont rien à voir
00:49:55avec Netanyahou
00:49:56voilà
00:49:56mais c'est ça
00:49:57en fait c'est ça
00:49:57effectivement
00:49:58qu'il faut rappeler
00:49:59et qu'aux Israéliens
00:50:00eux-mêmes
00:50:01sont très divisés
00:50:02sur la question
00:50:03et cette ambiguïté
00:50:04il y a un parti
00:50:05qui souffle dessus
00:50:06c'est celui
00:50:07de la France insoumise
00:50:08on va s'intéresser
00:50:09justement
00:50:10à la France insoumise
00:50:11puisque les universités
00:50:12du parti
00:50:13se tiennent près de Valence
00:50:14et ce jusqu'à demain
00:50:15et jour après jour
00:50:16il y a quand même
00:50:17ce constat
00:50:18la France insoumise
00:50:19c'est le parti du chaos
00:50:20le parti
00:50:20qui veut faire taire
00:50:22ceux qui les critiquent
00:50:23le parti qui met des cibles
00:50:24dans le dos
00:50:25à certains journalistes
00:50:26ça a été le cas
00:50:27aujourd'hui
00:50:27Frédéric Aziza
00:50:28notamment on va le voir
00:50:29et une nouvelle fois
00:50:30le parti qui en meute
00:50:32ça c'est très intéressant
00:50:33ils se mettent tous ensemble
00:50:34pour soutenir l'un des leurs
00:50:36qui étale sa haine
00:50:37des policiers
00:50:38Donia Tengour
00:50:39et on en parle ensuite
00:50:40Depuis plusieurs années
00:50:42la France insoumise
00:50:43multiplie les attaques
00:50:44à l'encontre
00:50:45de l'institution policière
00:50:46dernièrement
00:50:47le député du Val-d'Oise
00:50:48Aurélien Taché
00:50:49a fait polémique
00:50:50sur X
00:50:50en affirmant
00:50:51la police tue
00:50:52la réponse du ministre
00:50:53de l'intérieur
00:50:54aux insoumis
00:50:55ne s'est pas faite attendre
00:50:56défendre l'honneur
00:50:57des policiers de France
00:50:58ce n'est pas faire de la politique
00:51:00c'est défendre
00:51:00une institution essentielle
00:51:02pour la protection des français
00:51:03en juillet dernier
00:51:04Mathilde Panot
00:51:05prenait également position
00:51:06contre l'armement
00:51:07de la police municipale
00:51:08c'est une autre politique
00:51:10de tranquillité publique
00:51:11que nous portons
00:51:11qui est celle de dire
00:51:12que armer la police municipale
00:51:15n'a jamais prouvé
00:51:15aucune efficacité
00:51:16pire que ça
00:51:18elle permet d'acter
00:51:19un désengagement
00:51:20de l'Etat
00:51:20alors que c'est une prérogative
00:51:22régalienne de l'Etat
00:51:23des diatribes anti-police
00:51:24à répétition
00:51:25qui causent l'incompréhension
00:51:27chez les forces de l'ordre
00:51:28on ne peut pas dire
00:51:28on ne peut pas dire
00:51:29que la police elle tue
00:51:30c'est complètement faux
00:51:32on inverse une fois de plus
00:51:33les valeurs
00:51:34et nous nous demandons
00:51:35réellement
00:51:36une prise de conscience
00:51:38de ces politiques
00:51:40ou même de ces députés
00:51:41on les appelle
00:51:42à venir sur le terrain
00:51:43à venir voir
00:51:44comment on exerce
00:51:45notre métier de policier
00:51:46vendredi dernier
00:51:47le député de la Seine-Saint-Denis
00:51:49Ali Diorra
00:51:49a réitéré
00:51:50les mêmes propos
00:51:51qu'Aurélien Taché
00:51:52Laurent Nunez
00:51:53le préfet de police de Paris
00:51:54a annoncé avoir déposé plainte
00:51:56auprès de la justice
00:51:57bon LFI persiste et signe
00:51:59c'est absolument insupportable
00:52:01là encore nous en avons parlé
00:52:02puisqu'ils se sont tous réunis
00:52:03en meute
00:52:04pour affirmer
00:52:05que la police tuait
00:52:06ce qui est insupportable
00:52:07donc moi ça m'a énervé
00:52:08toute la semaine
00:52:08ça m'énerve encore ce soir
00:52:10et visiblement
00:52:10ça a énervé aussi
00:52:11le ministre de l'Intérieur
00:52:12Bruno Retailleau
00:52:13il s'est exprimé
00:52:14il y a quelques minutes
00:52:14sur Jean-Luc Mélenchon
00:52:16justement écoutez
00:52:17ça veut dire que
00:52:18les assoumis
00:52:19ça veut dire que
00:52:19Jean-Luc Mélenchon
00:52:20a quitté l'arc républicain
00:52:22la République
00:52:22ça n'est pas ça
00:52:23la République
00:52:24ça n'est pas vouloir le désordre
00:52:25la République
00:52:26c'est l'ordre républicain
00:52:27c'est l'ordre républicain
00:52:28qui protège la liberté
00:52:29parce que quand il y a le désordre
00:52:30il n'y a plus de liberté
00:52:31d'aller et de venir
00:52:32c'est aussi l'ordre républicain
00:52:34qui protège l'égalité
00:52:35parce que quand il y a
00:52:36le désordre
00:52:37c'est plus l'égalité
00:52:38c'est l'inégalité
00:52:39c'est la loi de la jungle
00:52:40c'est la loi du plus fort
00:52:41et là encore
00:52:42la fraternité
00:52:43ça n'est pas non plus
00:52:44le désordre
00:52:45face à cette stratégie du chaos
00:52:47Jean-Luc Mélenchon
00:52:48a quitté l'arc républicain
00:52:50voilà il le dit clairement
00:52:50ce soir
00:52:52Bruno Retailleau
00:52:53Lucas Jacobovitz
00:52:54j'aime pas trop
00:52:55dire qu'un parti politique
00:52:57a quitté l'arc républicain
00:52:59j'aime pas quand on dit
00:53:00que le RN n'est pas républicain
00:53:01c'est pas respecter
00:53:02leurs électeurs
00:53:03et j'aime pas quand on dit
00:53:04que LFI a quitté
00:53:05l'arc républicain
00:53:06il y a des millions
00:53:07d'électeurs LFI
00:53:09qui peuvent être
00:53:09parfaitement républicains
00:53:11ils ont tout à fait
00:53:11leur place
00:53:12dans les institutions
00:53:13en revanche
00:53:14ce qui est très intéressant
00:53:15dans le bandeau
00:53:16c'est que quelque part
00:53:17c'est antinomique
00:53:17c'est à dire qu'il y a le chaos
00:53:19mais en même temps
00:53:20il y a la stratégie
00:53:21et c'est ça qu'il faut avoir
00:53:22à l'esprit en fait
00:53:22quand on parle de LFI
00:53:23LFI c'est pas un parti anarchiste
00:53:26tout ce qu'ils disent
00:53:27ça a obéi à une stratégie
00:53:29c'est voulu
00:53:30et ça marche
00:53:31on parlait
00:53:32il y a quelques minutes
00:53:34de l'antisémitisme
00:53:35on parlait d'ailleurs
00:53:36pendant les européennes
00:53:37qu'ils avaient joué
00:53:38la carte antisémite
00:53:39mais c'était pas par cas
00:53:41ça marche
00:53:42en 2019
00:53:43par exemple
00:53:44ils avaient axé
00:53:44leur campagne européenne
00:53:47sur
00:53:48les inégalités sociales
00:53:50etc
00:53:50avec Manon Brie
00:53:515 ans plus tard
00:53:53ou 4 ans plus tard
00:53:54ils mettent
00:53:55Rimal Hassan
00:53:56à la place
00:53:57d'une ancienne syndicaliste
00:53:58ils font un all-in
00:53:59sur la Palestine
00:53:59ils passent de 6 à 10%
00:54:01ils parlent de la police
00:54:02tu
00:54:03peut-être que
00:54:04Bruno Rotaillot
00:54:05est en colère
00:54:07peut-être qu'il est offusqué
00:54:08peut-être que des électeurs
00:54:09le sont
00:54:10n'empêche qu'ils avaient parlé
00:54:11de la police tu
00:54:12aux législatives
00:54:13de 2022
00:54:14ils sont passés
00:54:15de 17
00:54:16à 75 députés
00:54:18donc tout ce qu'ils font
00:54:19est scientifiquement pensé
00:54:21et ça marche
00:54:22on a beau s'en offusquer
00:54:23sur le plateau
00:54:24bah
00:54:25tout fonctionne
00:54:26ça fonctionne comme
00:54:27sur des roulettes
00:54:28n'empêche que
00:54:29nous avons évoqué aussi
00:54:30c'est vrai Xavier Hoffer
00:54:32ce qui s'est passé au Rillac
00:54:33avec ces fameux black blocs
00:54:34les black blocs
00:54:35vous savez
00:54:36c'est ces nervis d'extrême gauche
00:54:37qui viennent tout casser
00:54:38ils prônent la haine du capitalisme
00:54:40ils prônent la haine des gouvernements
00:54:42ils prônent la haine des forces de l'ordre
00:54:43je voulais simplement revenir
00:54:45sur quelque chose
00:54:47ils sont passés
00:54:47de 13 à 75 députés
00:54:48c'est parce que le bloc central
00:54:50a voté pour eux
00:54:51c'est pas leur mérite personnel
00:54:52il y a eu une magouille
00:54:53d'appareil
00:54:55qui fait qu'on a voulu faire un barrage
00:54:57et donc on a reporté la voix
00:54:59et mathématiquement
00:55:00donc ceux qui étaient
00:55:02à l'intérieur de l'arc
00:55:03et qui faisaient barrage
00:55:04ont été élus
00:55:05au détriment
00:55:05de ceux qui auraient dû l'être
00:55:06si les voix
00:55:07s'étaient exprimées sincèrement
00:55:09de ce qu'on a entendu tout à l'heure
00:55:11aussi bien
00:55:12sur la France insoumise
00:55:13d'ailleurs
00:55:14parce que leur campagne
00:55:15c'est la Palestine
00:55:16voilà
00:55:17ce qu'on a entendu avant
00:55:19il ne faut pas rêver
00:55:20les actes antisémites en France
00:55:22c'est aussi une retombée de Gaza
00:55:24alors
00:55:25sur le sujet précédent
00:55:27et sur ce qui a été dit
00:55:29j'ai quand même une inquiétude
00:55:31sur la façon dont ça va durer
00:55:33et encore empoisonner les choses
00:55:35Gaza c'est
00:55:3640 km sur 25
00:55:38ça fait la superficie
00:55:40de la municipalité d'Arles
00:55:41vous voyez
00:55:42en France
00:55:43c'est pas grand
00:55:44voilà
00:55:45et là
00:55:45on entend
00:55:46le colonel
00:55:48nous dire
00:55:49on a tué 25 000
00:55:50mais il en reste 20 000
00:55:51ça va durer jusqu'à quand
00:55:52cette histoire là
00:55:54bah jusqu'à
00:55:55le but de guerre
00:55:57c'est-à-dire la libération
00:55:58des otages
00:55:58c'est vrai
00:55:59mais n'oublions pas
00:56:01quand même
00:56:01moi je le dis
00:56:02ma motivation
00:56:04c'est l'inquiétude
00:56:05n'oublions pas
00:56:06le théorème
00:56:07de Henry Kissinger
00:56:08qui disait
00:56:09quand un état
00:56:10s'oppose à une guérilla
00:56:11tant que la guérilla
00:56:13n'a pas perdu
00:56:13elle a gagné
00:56:14et tant que l'état
00:56:15n'a pas gagné
00:56:15il a perdu
00:56:16attention
00:56:17au fait que
00:56:18plus cette affaire dure
00:56:20elle a des retombées
00:56:21à l'heure actuelle
00:56:21insensées
00:56:22à l'échelle planétaire
00:56:23il y avait quelque chose
00:56:25qui s'appelait
00:56:25l'accord d'Abraham
00:56:27l'accord d'Abraham
00:56:28le Donald Trump
00:56:29il est carbonisé
00:56:30il n'existe plus
00:56:32avant-hier
00:56:33phénomène
00:56:34grave
00:56:35aucun médian
00:56:35n'en a parlé
00:56:36il y a un personnage
00:56:37central en manière
00:56:38de sécurité
00:56:39dans le royaume
00:56:40d'Arabie Saoudite
00:56:41c'est le prince
00:56:41Turki bin Faisal
00:56:42qui a dirigé
00:56:43les services
00:56:44pendant 20 ans
00:56:44qui a été ambassadeur
00:56:46en Grande-Bretagne
00:56:46qui a été ambassadeur
00:56:47aux Etats-Unis
00:56:48c'est un personnage
00:56:49qui ne parle jamais
00:56:50il a donné une interview
00:56:51avant-hier à CNN
00:56:53et il a dit
00:56:54que la politique
00:56:56de Netanyahou
00:56:57interdisait
00:56:58et il l'a dit
00:56:59au nom de la famille
00:57:00Al-Saoud
00:57:01il n'a pas dit
00:57:01je
00:57:02il a dit
00:57:02on
00:57:03à nous
00:57:03interdisait à peu près
00:57:05toute espèce de coopération
00:57:06à l'échelle du Moyen-Orient
00:57:08donc voilà
00:57:09à l'heure actuelle
00:57:10au-delà de la nécessité
00:57:11bien entendu
00:57:12de libérer les otages
00:57:13personne ne doute de ça
00:57:14attention quand même
00:57:16aux retombées
00:57:16à moyen terme
00:57:17et au-delà
00:57:18de la sphère
00:57:19Moyen-Orient
00:57:20elle-même
00:57:20c'est en train
00:57:21d'empoisonner
00:57:22la planète entière
00:57:23et d'où le défi
00:57:24de cette unité
00:57:25nous parlons
00:57:26pourquoi ce silence
00:57:27d'Emmanuel Macron
00:57:27alors que
00:57:28effectivement
00:57:29aujourd'hui
00:57:29notre pays
00:57:30a besoin
00:57:31de cette unité
00:57:33qui fait notre force
00:57:34il est 23h
00:57:35si vous nous rejoignez
00:57:36sur CNews
00:57:37je vous propose
00:57:38que nous fassions un point
00:57:38sur les toutes dernières infos
00:57:40avec vous
00:57:40Kinson
00:57:41et puis nous reviendrons
00:57:43sur cette actualité
00:57:44de la soirée
00:57:46ce jeune homme
00:57:47poignardé
00:57:48à six reprises
00:57:49sept reprises
00:57:49même
00:57:49après avoir défendu
00:57:51sa compagne
00:57:52dans le tramway
00:57:53à Paris
00:57:53et sa compagne
00:57:54et bien c'est l'une
00:57:55de nos consœurs
00:57:56ici de la rédaction
00:57:57de CNews
00:57:58on y revient
00:57:58dans un instant
00:57:59mais avant
00:58:00Kinson
00:58:00rebonsoir ma chère Kine
00:58:02rebonsoir Olivier
00:58:02bonsoir à tous
00:58:03le drame est survenu
00:58:05ce samedi
00:58:05en fin d'après-midi
00:58:06deux enfants de 3 et 4 ans
00:58:07de la même famille
00:58:08sont morts
00:58:09en se noyant
00:58:09dans un bassin
00:58:10dans le parc
00:58:11Georges Méliès
00:58:11à Orly
00:58:12pour une raison inconnue
00:58:13les enfants
00:58:13se sont retrouvés
00:58:14immergés
00:58:15dans le plan d'eau
00:58:15qui interdit la baignade
00:58:16a précisé la municipalité
00:58:18le gérant
00:58:20d'un parc
00:58:20de loisirs
00:58:21des Pyrénées
00:58:22orientales
00:58:22a été mis en examen
00:58:23ce samedi
00:58:23pour discrimination
00:58:24fondée sur l'origine
00:58:26l'ethnie
00:58:26où la nationalité
00:58:27a annoncé le parquet
00:58:28il avait refusé
00:58:29l'accès à un groupe
00:58:30de 150 jeunes israéliens
00:58:32en invoquant
00:58:32des raisons de sécurité
00:58:34la lutte
00:58:35contre l'insécurité
00:58:37et le narcotrafic
00:58:38tel est l'objet
00:58:39du déplacement
00:58:39de Bruno Rotaillot
00:58:40en Outre-mer
00:58:41le ministre
00:58:41de l'Intérieur
00:58:42a inauguré
00:58:43un commissariat
00:58:44à Bastère
00:58:44en Guadeloupe
00:58:45un nouvel établissement
00:58:46qui vise
00:58:46à renforcer
00:58:47l'action de l'Etat
00:58:48dans la lutte
00:58:49contre le trafic
00:58:50de drogue
00:58:50la République
00:58:51n'entend rien lâcher
00:58:53en matière
00:58:53d'ordre public
00:58:54avec plus de moyens
00:58:55a-t-il déclaré
00:58:56Merci beaucoup
00:58:58Kinson
00:58:58que nous retrouvons
00:58:59à 23h30
00:59:01pour l'édition
00:59:02de la nuit
00:59:02à tout à l'heure
00:59:03donc je le disais
00:59:04à la une de l'actualité
00:59:05ce soir
00:59:06ce jeune homme
00:59:07de 30 ans
00:59:08poignardé
00:59:08à cette reprise
00:59:09peu après minuit
00:59:11dans la nuit
00:59:12de samedi à dimanche
00:59:13après avoir défendu
00:59:14sa petite amie
00:59:16sa compagne
00:59:17insultée dans le métro
00:59:18et cette campagne
00:59:19c'est l'une de nos
00:59:21consoeurs
00:59:21c'est une amie
00:59:22une collègue
00:59:23ici à CNews
00:59:24nous la connaissons bien
00:59:25elle est profondément
00:59:26choquée
00:59:27bouleversée ce soir
00:59:28nous pensons particulièrement
00:59:29bien évidemment
00:59:30à elle et à son compagnon
00:59:32fort heureusement
00:59:33qui est sorti d'affaires
00:59:35puisque
00:59:36lorsqu'il a reçu
00:59:37les coups de couteau
00:59:38je vais vous raconter
00:59:39les détails
00:59:39dans un instant
00:59:40et bien il était
00:59:41transporté par le SAMU
00:59:42le SAMU qui arrivait
00:59:43très rapidement d'ailleurs
00:59:44son pronostic vital
00:59:47était alors engagé
00:59:48notre collègue rentrait
00:59:49tout simplement de vacances
00:59:50son compagnon est venu
00:59:51la chercher à la gare
00:59:52ils ont pris le métro
00:59:53puis le tramway
00:59:54dans le tramway
00:59:54qu'est-ce qui se passe
00:59:55un individu agité
00:59:57menaçant
00:59:58qui s'en prend d'abord
00:59:59à une personne
01:00:00qui l'éjecte de son siège
01:00:01qui s'assoit
01:00:02qui fixe le couple
01:00:04qui fixe notre consoeur
01:00:05qui l'insulte
01:00:07qui la menace
01:00:09alors à ce moment-là
01:00:10son compagnon dit
01:00:11sortons du tramway
01:00:12ils sortent
01:00:14l'individu les suit
01:00:15le compagnon
01:00:17de notre consoeur
01:00:18s'interpose
01:00:19il prend d'abord
01:00:20des coups de poing
01:00:20et puis des coups de couteau
01:00:217
01:00:226
01:00:23dans le thorax
01:00:25l'individu sera interpellé
01:00:27quelques minutes plus tard
01:00:2942 ans
01:00:30et bien connu
01:00:31bien connu
01:00:32des services de police
01:00:33déjà
01:00:34Fabien Boguet
01:00:35délégué Alliance 75
01:00:36réagissait tout à l'heure
01:00:38sur notre plateau
01:00:39écoutons-le
01:00:40hélas
01:00:41profil habituel
01:00:42récidiviste
01:00:44connu des dos
01:00:45de droit commun
01:00:46pour déjà
01:00:47des faits de violence
01:00:48bien évidemment
01:00:49voilà
01:00:50c'est
01:00:51toujours la même histoire
01:00:53toujours la même chose
01:00:54vous disiez
01:00:56il y a quelques secondes
01:00:57ça se passe en bas
01:00:58chez nous
01:00:59on rentre dans les transports
01:01:01mais
01:01:01mais est-ce qu'il y a
01:01:02aujourd'hui
01:01:03une soirée
01:01:03de match de football
01:01:05est-ce qu'il y a
01:01:06une soirée
01:01:06de fête de la musique
01:01:07est-ce qu'il y a
01:01:08une soirée
01:01:08d'une fête
01:01:10de la Saint-Jean
01:01:10d'un 14 juillet
01:01:12d'un 31 décembre
01:01:13qui se passe sans ça
01:01:15non
01:01:15non
01:01:16et oui
01:01:16c'est en bas de chez nous
01:01:18ultra-violence
01:01:19quotidienne
01:01:19donc Vincent Roy
01:01:20en bas de chez nous
01:01:21ce sont nos proches
01:01:22ce sont nos femmes
01:01:23nos filles
01:01:24nos amis
01:01:24nos cousines
01:01:25qui sont directement
01:01:26touchés aujourd'hui
01:01:27par cette ultra-violence
01:01:28vous rentrez de vacances
01:01:29vous rentrez les transports
01:01:30en commun
01:01:31et bien vous risquiez
01:01:32votre vie
01:01:32parce que
01:01:33il y a une enquête
01:01:34ouverte pour tentative
01:01:35d'homicide volontaire
01:01:37fort heureusement
01:01:38il s'en est sorti
01:01:39ce soir
01:01:40il y aura des séquelles
01:01:40psychologiques
01:01:41physiques aussi
01:01:42peut-être
01:01:42on ne sait pas
01:01:43mais ça aurait pu
01:01:44là encore
01:01:45une fois tourner au drame
01:01:46puisque ce n'est plus
01:01:47un fait divers
01:01:48d'un fait de société
01:01:49Vincent
01:01:49oui je crois que
01:01:51l'exécutif
01:01:53ne se rend pas compte
01:01:53puisque
01:01:55ces attaques
01:01:56au couteau
01:01:57vont
01:01:58se multipliant
01:02:00on voit
01:02:02depuis plusieurs
01:02:03années
01:02:03que ça prend
01:02:04une ampleur
01:02:04considérable
01:02:05et
01:02:06j'entends
01:02:08comme par
01:02:09écho
01:02:10d'une certaine
01:02:11manière
01:02:11des téléspectateurs
01:02:13qui nous écoutent
01:02:14et qui vont
01:02:15très certainement
01:02:15penser à s'armer
01:02:16parce que la situation
01:02:17leur paraît insupportable
01:02:18en tout cas
01:02:19ils y pensent
01:02:20c'est inévitable
01:02:22c'est inévitable
01:02:24on ne veut pas
01:02:24aborder
01:02:25de plein fouet
01:02:26le sujet
01:02:27on n'a pas
01:02:29de statistiques
01:02:30sur la question
01:02:31on ne veut pas
01:02:33donner
01:02:34à chaque fois
01:02:35le nom
01:02:36des auteurs
01:02:37savoir exactement
01:02:38ce qu'ils font
01:02:38sur notre territoire
01:02:40quelles sont
01:02:41leurs origines
01:02:42de tout cela
01:02:43on ne veut
01:02:44pas parler
01:02:45à partir du moment
01:02:46où on ne veut pas
01:02:47nommer
01:02:48le mal
01:02:50le comprendre
01:02:51et l'analyser
01:02:52il n'y a
01:02:53aucune raison
01:02:54que les choses
01:02:55cessent
01:02:56et par conséquent
01:02:57je vous dis
01:02:58il y a
01:02:59un certain nombre
01:03:00de français
01:03:01qui
01:03:01voulant protéger
01:03:03leurs femmes
01:03:04leurs enfants
01:03:04leurs fils
01:03:05leurs amis
01:03:05et eux-mêmes
01:03:06au premier chef
01:03:07vont évidemment
01:03:09penser
01:03:09tous les pères de famille
01:03:11réfléchissent
01:03:11mais évidemment
01:03:12vont avoir
01:03:13l'idée
01:03:14qui consisterait
01:03:15effectivement
01:03:16à s'enver
01:03:17pour faire face
01:03:18ou alors
01:03:18vous avez des options
01:03:19plus sages
01:03:20c'est-à-dire déménager
01:03:21c'est-à-dire partir
01:03:22vous quittez
01:03:23les grandes zones urbaines
01:03:25pour aller à Crépole
01:03:26on le voit de plus en plus
01:03:27mais malheureusement
01:03:28ce qui se passe
01:03:29c'est que tout le territoire
01:03:29est touché
01:03:30mais voilà
01:03:31vous avez mis
01:03:32le doigt
01:03:34sur ce phénomène
01:03:36qui aujourd'hui
01:03:36touche tout le territoire
01:03:37d'ultra-violence
01:03:38et la question
01:03:39très justement
01:03:40posée par Vincent Roy
01:03:41Anthony Bem
01:03:42pourquoi
01:03:43aujourd'hui
01:03:44nous sommes incapables
01:03:45de faire une cartographie
01:03:46une sociologie
01:03:48de ces individus
01:03:49récupérer
01:03:50faire un bilan
01:03:50se dire
01:03:51bon
01:03:51aujourd'hui
01:03:52cette semaine
01:03:53tant d'attaques au couteau
01:03:54dans tel endroit
01:03:55avec tel type d'individus
01:03:57pourquoi
01:03:58quels sont leurs points communs
01:04:00et à partir de là
01:04:00avoir une réflexion
01:04:02au fond
01:04:03pour
01:04:03eh bien
01:04:03endiguer
01:04:04cette ultra-violence
01:04:05du quotidien
01:04:06ça pourrait
01:04:06parfaitement être fait
01:04:08Olivier
01:04:08en réalité
01:04:09c'est une volonté politique
01:04:10de ne pas nommer
01:04:12les choses
01:04:12et ne pas nommer
01:04:13les choses
01:04:14c'est rajouter
01:04:14du malheur au monde
01:04:15en réalité
01:04:16le président l'a dit
01:04:18c'est du brainwashing
01:04:19que l'on est en train
01:04:20de faire tous ici
01:04:20sur le plateau
01:04:21en rappelant
01:04:22l'effet d'actualité
01:04:23et au travers
01:04:25de cette formule
01:04:27tout est dit
01:04:28il y a un déni
01:04:29finalement
01:04:30de la part
01:04:30de l'exécutif
01:04:31de la part
01:04:32de nos politiques
01:04:33de prendre
01:04:34à bras le corps
01:04:35le mal
01:04:36dont on souffre
01:04:37dont les français souffrent
01:04:38et dont les français
01:04:39trouvent les solutions
01:04:41il y a ceux
01:04:42qui déménagent
01:04:43parce que leur quartier
01:04:44est devenu
01:04:45trop dangereux
01:04:45il y a ceux
01:04:46qui décident
01:04:47de se protéger
01:04:49dans des zones
01:04:49dans des
01:04:50dans des ghettos
01:04:52dans des résidences
01:04:52fermées
01:04:53où on ne peut accéder
01:04:54qu'en donnant
01:04:55le nom
01:04:56de la personne
01:04:57on va visiter
01:04:57avec des gardiens
01:04:58il y a ceux
01:04:59qui pensent
01:04:59avoir des sécurités
01:05:00privées
01:05:00dans leur quartier
01:05:02en plus
01:05:03de la police municipale
01:05:04il y a ceux
01:05:05qui s'arment
01:05:07car beaucoup
01:05:07de personnes
01:05:08parmi mes clients
01:05:09sont armées
01:05:10c'est à dire
01:05:11que nous avons
01:05:11des personnes
01:05:12qui ont des armes
01:05:14dans leur voiture
01:05:14chez eux
01:05:15prêtes à se défendre
01:05:16quand ce n'est pas
01:05:17des ceintures
01:05:18dans la boucle
01:05:18il y a une pointe
01:05:20dedans
01:05:21pour se défendre
01:05:22et donc
01:05:23on voit aujourd'hui
01:05:24que les français
01:05:25ont parfaitement
01:05:26conscience
01:05:27de l'incapacité
01:05:29malheureusement
01:05:29de la justice
01:05:31de répondre
01:05:32à cette délinquance
01:05:34de masse
01:05:35délinquance de masse
01:05:36qui s'est amplifiée
01:05:36terriblement
01:05:37ce n'est pas du brin en chine
01:05:38c'est une réalité
01:05:39quand on regarde
01:05:39la liste des audiences
01:05:41en correctionnel
01:05:42on se rend compte
01:05:43de la population
01:05:44dont il s'agit
01:05:45on sait
01:05:46de qui il s'agit
01:05:47les casiers judiciaires
01:05:48sont remplis
01:05:49à rallonge
01:05:50les OQTF
01:05:51sont aussi
01:05:52présents
01:05:52et on ne les expulse pas
01:05:54d'où
01:05:55ce lien
01:05:56qui avait été fait
01:05:57d'ailleurs
01:05:57par Gérald Darmanin
01:05:58par Valérie Pécresse
01:06:00ce lien
01:06:00délinquance
01:06:01immigration
01:06:02effectivement
01:06:02le débat
01:06:03était tabou
01:06:04il a été posé
01:06:05sur la table
01:06:05aujourd'hui
01:06:06l'état
01:06:08et les français
01:06:10ne sont
01:06:10les dupes
01:06:11de rien
01:06:12l'état
01:06:13a deux méthodes
01:06:13soit
01:06:14on met des statistiques
01:06:16sous le tapis
01:06:17donc effectivement
01:06:18comme on n'a pas
01:06:19les chiffres
01:06:20d'une certaine
01:06:21manière
01:06:22le crime
01:06:23n'existe pas
01:06:24puisque
01:06:25grosso modo
01:06:25c'est la traduction
01:06:26qu'en fait
01:06:27Emmanuel Macron
01:06:28soit
01:06:28on nous raconte
01:06:30n'importe quoi
01:06:30et on nous fait
01:06:31avaler des couleuvres
01:06:32je vous donne
01:06:33un exemple
01:06:33très criant
01:06:34d'une troublante
01:06:35actualité
01:06:36Aurillac
01:06:37il y a
01:06:38on nous dit
01:06:38il y a 50 black blocs
01:06:39autre phénomène
01:06:40d'ultra-veillance
01:06:41on nous dit
01:06:41il y a 50 black blocs
01:06:42on va m'expliquer
01:06:43on va m'expliquer
01:06:44à moi
01:06:45que 50 black blocs
01:06:47mettent
01:06:49un bazar
01:06:49absolument épouvantable
01:06:51dans une ville
01:06:52comme Aurillac
01:06:53non
01:06:53c'est pas vrai
01:06:54on a une police
01:06:55on a une gendarmerie
01:06:56c'est pas vrai
01:06:5750 black blocs
01:06:58ne peuvent pas
01:06:59mettre le bazar
01:06:59s'ils peuvent le mettre
01:07:01ils peuvent le mettre
01:07:01si
01:07:02les policiers
01:07:03en phase 2
01:07:04n'ont pas consigne
01:07:05d'agir
01:07:06d'agir
01:07:07mais autrement
01:07:08il est impossible
01:07:09avec notre police
01:07:11qui est une très bonne police
01:07:12notre gendarmerie
01:07:13qui est une gendarmerie
01:07:14extrêmement compétente
01:07:15il est impossible
01:07:16d'imaginer
01:07:17que 50 black blocs
01:07:18dont on connaît
01:07:19d'ailleurs
01:07:20entre parenthèses
01:07:21dont on connaît
01:07:21à peu près tout
01:07:23avec les réseaux sociaux
01:07:24l'identité
01:07:24l'agissement
01:07:25etc
01:07:25ils ont beau être mobiles
01:07:26mais mobiles
01:07:27devant la gendarmerie française
01:07:28mobiles devant la police française
01:07:30mais de qui se moque-t-on ?
01:07:31Xavier Hoffer
01:07:32pourquoi nous sommes incapables
01:07:34aujourd'hui
01:07:35pourquoi mettons
01:07:35la poussière sous le tapis
01:07:38comme le disait
01:07:38Vincent Roy
01:07:39alors qu'on a
01:07:39et en plus
01:07:40à mon avis
01:07:41ça peut aller vite
01:07:41puisqu'aujourd'hui
01:07:42on a tellement
01:07:43de moyens
01:07:45avec ces intelligences artificielles
01:07:47avec ces moyens technologiques
01:07:49pour finalement
01:07:49dresser
01:07:50une carte postale
01:07:51de ces attaques au couteau
01:07:52une cartographie
01:07:54une cartographie
01:07:55cartographie
01:07:55et sociologie des individus
01:07:57point commun
01:07:57je le répète
01:07:58vraiment pour faire
01:07:59une étude précise
01:08:00ça n'existe pas ça aujourd'hui
01:08:01c'est ce que font
01:08:02les criminologues
01:08:02c'est leur boulot
01:08:03on fait ça à longueur de journée
01:08:04avec les moyens qu'on a
01:08:06c'est à dire
01:08:07qu'on est obligé
01:08:07des fois
01:08:08comme le gouvernement français
01:08:10nous ment
01:08:11ou dissimule
01:08:11on est obligé
01:08:12d'aller chercher
01:08:13les statistiques
01:08:14à l'Union Européenne
01:08:15à Eurostat
01:08:15parce que là
01:08:16il y a des données
01:08:17mais ce que je voulais dire
01:08:18surtout
01:08:18c'est dangereux
01:08:20c'est dangereux
01:08:20parce que
01:08:21chaque fois
01:08:22qu'un individu
01:08:24dans la société
01:08:25est témoin de choses
01:08:26cette jeune femme
01:08:28dont le copain
01:08:29a été poignardé
01:08:30sa famille
01:08:32parce qu'elle va en parler
01:08:33autour d'elle
01:08:33chaque fois qu'il se passe
01:08:35des phénomènes comme ça
01:08:36chaque fois que des phénomènes
01:08:38des fêtes arrivent
01:08:39et qu'ils sont niés
01:08:41vous voyez
01:08:41l'arrogance
01:08:42avec laquelle
01:08:43les journalistes de gauche
01:08:45disent
01:08:46le monde
01:08:46ce sont des faits divers
01:08:47la baltaille
01:08:49vous savez
01:08:49qui mange de la brioche
01:08:50parce que
01:08:51voilà
01:08:52à partir du moment
01:08:53où ça se passe
01:08:54il y a une poche de grisou
01:08:56qui enfle
01:08:57c'est à dire
01:08:57que
01:08:58le sentiment
01:08:59dans le coeur des gens
01:09:01est que
01:09:02quelque chose
01:09:03est en train d'arriver
01:09:04et qu'on est en train
01:09:05d'appuyer
01:09:06à force
01:09:06sur le couvercle
01:09:07de la marmite
01:09:08ça c'est très dangereux
01:09:09à un moment donné
01:09:10ça peut exploser
01:09:11et puis deuxièmement
01:09:12ça n'est en rien
01:09:14un sentiment
01:09:14de
01:09:152020
01:09:17à 2025
01:09:18en additionnant
01:09:20les choses convenablement
01:09:21ce que
01:09:22le ministère
01:09:22de l'intérieur
01:09:23ne fait pas
01:09:24et avec ses propres chiffres
01:09:26la quantité
01:09:27d'homicides
01:09:28et de tentatives
01:09:29vous savez que
01:09:30depuis qu'il y a
01:09:30le SAMU
01:09:31et les SMUR
01:09:32les nombres
01:09:33d'essais
01:09:36a diminué
01:09:37mais le nombre
01:09:37de blessés graves
01:09:38a explosé
01:09:39ils sont arrivés
01:09:39très rapidement
01:09:40d'ailleurs
01:09:40ce qui a permis
01:09:41de sauver
01:09:42le compagnon
01:09:43de notre consoeur
01:09:44très rapidement
01:09:44ils étaient sur place
01:09:45ça a changé
01:09:46depuis 2020
01:09:48jusqu'à 2025
01:09:49sous
01:09:50monsieur Macron
01:09:52homicide
01:09:54et tentatives
01:09:55plus
01:09:5659%
01:09:57énorme
01:09:58c'est
01:09:59énorme
01:09:59c'est inouï
01:10:00c'est unique
01:10:00dans l'issue
01:10:01de la statistique française
01:10:02on pourrait faire
01:10:03ce travail de statistique
01:10:04contrairement à ce qu'indiquait
01:10:05monsieur Roy
01:10:06il y a quelques instants
01:10:06excusez-moi de vous
01:10:08mais je vous en prie
01:10:09de vous contester
01:10:09mais il existe un fichier
01:10:11qu'on appelle
01:10:12le fichier
01:10:13de traitement
01:10:14des antécédents judiciaires
01:10:15le fameux tage
01:10:16le fameux tage
01:10:17qui est tenu
01:10:18par le ministère
01:10:19de l'intérieur
01:10:20dont on peut parfaitement
01:10:21demander l'effacement
01:10:22comme pour le casier judiciaire
01:10:23après une condamnation
01:10:24au bout de 6 mois
01:10:24on demande au procureur
01:10:25en fait
01:10:26le ministère de l'intérieur
01:10:27pourrait parfaitement
01:10:28dresser
01:10:29des statistiques
01:10:30précises
01:10:32détaillées
01:10:32sur les personnes
01:10:34leurs origines
01:10:36leurs professions
01:10:37leur âge
01:10:39leur sexe
01:10:40leur lieu
01:10:41de résidence
01:10:42leur origine
01:10:43on pourrait parfaitement
01:10:44le faire
01:10:44mais en fait
01:10:45ça n'est pas fait
01:10:46pour une volonté
01:10:47de paix sociale
01:10:48en réalité
01:10:49c'est ça
01:10:49le sujet
01:10:50c'est le mauvais calcul
01:10:51puisque là
01:10:52il n'y a plus du tout
01:10:52de paix sociale
01:10:53aujourd'hui
01:10:53c'est vrai
01:10:54on fait enfler
01:10:54l'approche de Grisou
01:10:55on fait
01:10:57enfler l'approche de Grisou
01:10:59c'est ça
01:10:59c'est à dire que
01:11:00il y a une inquiétude
01:11:01dans la population
01:11:02et inévitablement
01:11:04vous savez
01:11:05c'est pas compliqué
01:11:06c'est ce qui s'est passé
01:11:07à la fin
01:11:07de l'Union soviétique
01:11:09tout va bien
01:11:10tout est merveilleux
01:11:11les gens allaient
01:11:11dans l'épicerie
01:11:12à Moscou
01:11:12il n'y a rien à bouffer
01:11:13c'est merveilleux
01:11:15et le cynisme
01:11:16du pouvoir soviétique
01:11:17était tel
01:11:18qu'il photographiait
01:11:19chaque année
01:11:20les gens en train
01:11:21de faire la queue
01:11:22devant le plus grand
01:11:23fabricant de caviar
01:11:24de Paris
01:11:24avant Noël
01:11:25et disait
01:11:26vous voyez
01:11:26il y a des queues
01:11:26aussi à Paris
01:11:27donc regardez
01:11:30c'est partout
01:11:31Lucas Jakubowicz
01:11:33excellent exemple
01:11:33à propos de l'URSS
01:11:36c'est juste pour partager
01:11:37à l'antenne
01:11:37une petite blague
01:11:38sur ça
01:11:38qui exprime parfaitement
01:11:40ce que vous dites
01:11:41c'est vous avez
01:11:41en fait l'URSS
01:11:42c'est un train
01:11:43Lénine disait
01:11:45en fait
01:11:46dans le train
01:11:47on va fusiller
01:11:48tous les chefs de train
01:11:50parce que
01:11:50c'est des bourgeois
01:11:51il faut les liquider
01:11:52après quand c'est Staline
01:11:53Staline dit
01:11:54en fait
01:11:54on va fusiller
01:11:57tous les passagers
01:11:57parce que c'est tous
01:11:58des petits bourgeois
01:11:59et Brezhnev et Gorbatchev
01:12:00en fait
01:12:00à la fin de l'URSS
01:12:01disaient
01:12:01en fait
01:12:02on va fermer
01:12:02les rideaux du train
01:12:03il est à l'arrêt
01:12:04mais on va faire
01:12:05comme s'il avançait
01:12:06oui bien évidemment
01:12:07mais juste
01:12:09plus sérieusement
01:12:10moi en tant que
01:12:11journaliste politique
01:12:11je suis amené
01:12:12assez souvent
01:12:12à discuter
01:12:14avec des députés
01:12:15de gauche
01:12:16de droite
01:12:16de l'extrême droite
01:12:17quand on leur parle
01:12:18de tout ce qui est
01:12:19les faits divers
01:12:19alors en fait
01:12:20c'est cocasse
01:12:20parce que
01:12:21tous les députés
01:12:21du centre
01:12:22ou de gauche
01:12:22nous disent
01:12:23en fait
01:12:24on va pas en parler
01:12:24parce que ça fait monter
01:12:26le front national
01:12:26ou l'extrême droite
01:12:27et l'extrême droite
01:12:29nous disent
01:12:30mais nous en fait
01:12:30on va pas en parler
01:12:31parce qu'en vrai
01:12:32ils font le travail
01:12:33pour nous
01:12:33donc finalement
01:12:35l'idée de se dire
01:12:36on va pas parler
01:12:37de faits divers
01:12:38on va pas s'approprier
01:12:39les questions de sécurité
01:12:39on va pas agir vraiment
01:12:41parce que ça fait
01:12:42augmenter
01:12:43le rassemblement national
01:12:44en fait
01:12:45c'est l'inverse
01:12:46mais ce qui est insupportable
01:12:47ce sont ces stratégies politiques
01:12:48alors que ce qui va se passer
01:12:49c'est que
01:12:49c'est les Français
01:12:51qui vont finir
01:12:53par se gérer eux-mêmes
01:12:54Olivier
01:12:55c'est des stratégies politiques
01:12:56qui sont basées
01:12:57vraiment sur de la mauvaise voie
01:12:58moi j'ai entendu
01:12:58à plusieurs reprises
01:12:59des responsables politiques
01:13:00qui me disent
01:13:00maintenant mais en fait
01:13:02il n'y a pas de problème
01:13:02d'insécurité dans les villes
01:13:03parce que regardez en fait
01:13:05dans les grandes métropoles
01:13:06il n'y a pas de vote
01:13:08pour l'extrême droite
01:13:09il est très faible
01:13:09c'est là où il est le plus faible
01:13:11ça veut bien dire
01:13:12qu'en fait
01:13:12CNews ou deux chaînes de télévision
01:13:14brainwashent les gens
01:13:14mais en réalité
01:13:15ce qui se passe
01:13:16c'est qu'en fait
01:13:16il faut s'intéresser
01:13:17au mouvement de population
01:13:18dans ces grandes villes
01:13:20ce qui se passe
01:13:20c'est que vous avez
01:13:21énormément
01:13:21trop d'agressions
01:13:22ils partent à l'extérieur
01:13:23c'est ce qu'on dit
01:13:24beaucoup quittent les grandes villes
01:13:25ça s'appelle l'effet de halo
01:13:26c'est à dire que vous regardez
01:13:27par exemple
01:13:27dans toutes les grandes métropoles
01:13:28effectivement le vote extrême droite
01:13:30stagne ou baisse
01:13:32parce qu'en fait
01:13:33entre guillemets
01:13:34c'est le terme que disent
01:13:34les anglo-saxons
01:13:35mais les petits blancs
01:13:37s'en vont dans des pavillons
01:13:38parfois à 20-30 km de la ville
01:13:40et c'est là où le vote RN explose
01:13:42si vous regardez par exemple
01:13:43la région Île-de-France
01:13:44où est-ce que le vote RN explose
01:13:46il explose
01:13:47dans les marges de la région
01:13:48dans les villes pavillonnaires
01:13:50de l'Essonne
01:13:50de la Seine-et-Marne
01:13:51mais en fait
01:13:51souvent c'est des
01:13:52entre guillemets petits blancs
01:13:54qui quittent la Seine-Saint-Denis
01:13:55pour aller dans ces zones
01:13:56quand vous regardez par exemple
01:13:57la région lyonnaise
01:13:59effectivement
01:14:00dans les villes
01:14:00Vaud-en-Velin
01:14:01Vénissieux
01:14:01ou le centre de Lyon
01:14:02la gauche est extrêmement forte
01:14:04mais elle explose par exemple
01:14:05dans le nord Isère
01:14:06ou dans les franges
01:14:07du département des Rhônes
01:14:09parce que justement
01:14:10toutes ces classes moyennes
01:14:11s'enfuient
01:14:12notamment pour des questions
01:14:14de sécurité
01:14:15qui ne sont pas prises
01:14:16à bras le corps
01:14:16par les pouvoirs publics
01:14:17Justement
01:14:17et on va voir un cas très concret
01:14:19à Clermont-Ferrand
01:14:20Clermont-Ferrand
01:14:21effectivement
01:14:22autrefois
01:14:23c'était une ville paisible
01:14:24cette phrase
01:14:25je la dis beaucoup
01:14:26autrefois
01:14:26c'était une ville paisible
01:14:27on en a parlé avec Aurillac
01:14:29autrefois
01:14:29c'était une ville paisible
01:14:30sauf que là
01:14:32c'est plus du tout le cas
01:14:32un tsunami
01:14:33de poudre blanche
01:14:34déferle en France
01:14:35et partout sur le territoire
01:14:36voilà ce que nous a dit
01:14:37hier
01:14:38Bronoux Retailleau
01:14:38et bien il a raison
01:14:40exemple
01:14:40à Clermont-Ferrand
01:14:42la ville
01:14:42elle a été plongée
01:14:43tout l'été
01:14:44dans l'hyper-violence
01:14:45du trafic de drogue
01:14:46corps calciné
01:14:47fusillade
01:14:48bref
01:14:48c'était Chicago
01:14:49vous voyez ce sujet
01:14:50de Sacha Robin
01:14:51le récit est signé
01:14:52François Tiskevich
01:14:54des dealers
01:14:57qui ne se cachent
01:14:58même plus
01:14:58sur cette avenue
01:14:59connue comme étant
01:15:01l'un des plus gros
01:15:01points de deal
01:15:02de la ville
01:15:02le trafic de drogue
01:15:04gangrène tout le quartier
01:15:05donc vous voyez ici
01:15:06il n'y a aucune présence
01:15:07policière
01:15:07aucune caméra
01:15:08de vidéoprotection
01:15:09et donc on a le sentiment
01:15:10ici qu'on est dans
01:15:11une zone de non-droit
01:15:12aujourd'hui
01:15:13les délinquants
01:15:13sont en terrain conquis
01:15:14c'est leur territoire
01:15:16le 27 juillet dernier
01:15:17un jeune homme
01:15:18est grièvement blessé
01:15:19par arme à feu
01:15:19dans un contexte
01:15:21de règlement de compte
01:15:21sur fond de trafic
01:15:23de stupéfiants
01:15:23le quartier adverse
01:15:24il est venu
01:15:25ils ont voulu
01:15:26récupérer le terrain
01:15:27ça fait qu'après
01:15:29ils n'ont pas assumé
01:15:30ils se sont fait tirer dessus
01:15:31une situation
01:15:32devenue invivable
01:15:34pour les riverains
01:15:35depuis que je suis ici
01:15:36alors un an
01:15:37un an et demi
01:15:38et ça empire
01:15:40en fait
01:15:40c'est à dire
01:15:41c'est à dire
01:15:42qu'au début
01:15:43on pouvait peut-être
01:15:44contrôler quelques petits trucs
01:15:45mais maintenant
01:15:46ça devient de pire en pire
01:15:47un phénomène
01:15:48qui touche l'ensemble
01:15:49de la ville
01:15:50depuis janvier
01:15:51on dénombre
01:15:52quatre morts
01:15:53liés au narcotrafic
01:15:54un record
01:15:55la ville n'avait pas
01:15:56connu un homicide
01:15:57sur fond de trafic
01:15:58de drogue
01:15:58depuis 2019
01:15:59on vit un niveau
01:16:01de violence
01:16:01jamais atteint
01:16:02à Clermont-Ferrand
01:16:03nous avons
01:16:04des maisons
01:16:05qui sont incendiées
01:16:06nous avons des homicides
01:16:08des attaques au couteau
01:16:09des attaques
01:16:10à l'arme de poing
01:16:13un déferlement
01:16:14de violence
01:16:15qui a fait passer
01:16:16Clermont-Ferrand
01:16:17depuis fin juillet
01:16:17en ville de sécurité
01:16:19renforcée
01:16:19un dispositif
01:16:21permettant à l'état
01:16:22d'engager des moyens
01:16:23exceptionnels
01:16:24dans les communes
01:16:25particulièrement touchées
01:16:26par la criminalité
01:16:27organisée
01:16:28les trafics de drogue
01:16:29et la violence urbaine
01:16:31Xavier Roffer
01:16:33c'est vrai qu'à une certaine
01:16:33une époque
01:16:35vous aviez
01:16:35des zones identifiées
01:16:37comme étant
01:16:38des points de deal
01:16:38en règle générale
01:16:39des zones périurbaines
01:16:40on appelait ça
01:16:41des quartiers difficiles
01:16:42des cités
01:16:43c'était là-bas
01:16:44que le trafic se jouait
01:16:45mais ça se limitait
01:16:46à certaines zones
01:16:47aujourd'hui
01:16:48on voit que c'est plus
01:16:48du tout le cas
01:16:49Clermont-Ferrand
01:16:50très clairement
01:16:51cet exemple-là
01:16:52quel phénomène
01:16:53finalement
01:16:54s'est mis en place
01:16:56pour que
01:16:57je reprends
01:16:58les mots de Bruno Retailleau
01:17:00ce tsunami de poudre blanche
01:17:01déferle sur toute la France
01:17:02et dans des communes
01:17:03comme Clermont-Ferrand
01:17:04qui ressemble aujourd'hui
01:17:05à Chicago
01:17:05eh bien
01:17:06c'est simple
01:17:08comme bonjour
01:17:09ce sont
01:17:10les retombées
01:17:12des Jeux Olympiques
01:17:13depuis
01:17:14l'an
01:17:142020
01:17:15on a poussé
01:17:18en dehors
01:17:18des grandes métropoles
01:17:20où il devait y avoir
01:17:20des sites olympiques
01:17:22tous les clandestins
01:17:23qui arrivaient en France
01:17:24alors
01:17:24les clandestins
01:17:25en question
01:17:26on les a mis
01:17:26dans des villes moyennes
01:17:27puis dans des petites villes
01:17:29vous mettez
01:17:30dans une petite ville
01:17:31des individus
01:17:32qui n'ont aucun moyen
01:17:33de subsistance
01:17:34au bout d'un moment
01:17:36il y en a
01:17:37un certain nombre
01:17:38pas tous
01:17:38qui sont recrutés
01:17:39pour être guetteurs
01:17:41pour être approvisionneurs
01:17:42des points de deal
01:17:43ou pour être vendeurs de drogue
01:17:45dans leur argot
01:17:46on appelle ça
01:17:47des charbonneurs
01:17:47voilà
01:17:48les charbonneurs
01:17:49c'est eux qui deal
01:17:49dans les points de deal
01:17:51et ça depuis les jeux olympiques
01:17:53c'est ce que vous avez observé
01:17:54dans plusieurs villes
01:17:55c'est le diagnostic
01:17:56il est clair
01:17:56il est fait
01:17:57à partir du moment
01:17:58où vous avez
01:17:59un point de deal
01:18:00dans une ville
01:18:01d'autres aperçoivent
01:18:03ce point de deal
01:18:05se renseignent
01:18:06apprennent que ça gagne
01:18:0710 000 euros par jour
01:18:08bien plus à Marseille
01:18:10mais dans une petite ville
01:18:1110 000 euros par jour
01:18:12un deuxième point de deal
01:18:13se met en place
01:18:14le premier point de deal
01:18:16et le deuxième point de deal
01:18:18se font de la concurrence
01:18:19est-ce que des malfaiteurs
01:18:22peuvent aller poursuivre
01:18:23au prud'homme
01:18:24le chef du point de deal
01:18:25à côté
01:18:26sous prétexte
01:18:27que les salaires ont baissé
01:18:29ou est-ce qu'il peut
01:18:30l'attaquer en justice
01:18:31sous prétexte
01:18:32qu'il lui a pris son territoire
01:18:33évidemment non
01:18:34ces gens là
01:18:35sont des hors la loi
01:18:36c'est la caractéristique commune
01:18:38quel est le seul moyen
01:18:40qu'on est hors la loi
01:18:40de s'expliquer
01:18:41c'est de s'entretuer
01:18:43c'est enfantin
01:18:44le mécanisme
01:18:45est toujours le même
01:18:46le gouvernement
01:18:47a pris la responsabilité
01:18:49pour avoir des jolis
01:18:50Jeux Olympiques
01:18:51absolument sécurisés
01:18:52de pousser
01:18:53en dehors
01:18:54de la région parisienne
01:18:56des gens
01:18:56qui après ça
01:18:58n'ont pas eu
01:18:58mais je veux dire
01:18:59il ne faut pas
01:19:00à la limite
01:19:00évidemment
01:19:01ils n'ont rien à faire
01:19:02sur le territoire français
01:19:03ce sont des malfaiteurs
01:19:04mais ils n'ont aucun autre
01:19:06moyen de subsistance
01:19:07aucun
01:19:08comment voulez-vous
01:19:09s'ils ne dealent pas
01:19:10qu'ils gagnent leur vie
01:19:10alors ils dealent
01:19:12à partir de ce moment-là
01:19:13concurrence
01:19:14et lutte à mort
01:19:15entre un gang
01:19:16et un autre
01:19:16mais c'est vrai
01:19:16que c'est intéressant
01:19:17ce flux
01:19:18qu'il y a eu
01:19:19d'un côté
01:19:20donc c'est des lancers
01:19:21qui sont arrivés
01:19:22et puis de l'autre
01:19:22on a vu les policiers
01:19:23eux en revanche
01:19:24au moins pendant la période
01:19:26des Jeux Olympiques
01:19:26monter
01:19:28les municipalités
01:19:29et les maires
01:19:29n'ont pas eu le choix
01:19:31on leur a imposé
01:19:32donc il n'y a personne
01:19:33si vous voulez
01:19:34et même dans ces petites villes
01:19:35peut-être moins de caméras
01:19:36de surveillance
01:19:36moins de police
01:19:37moins d'effectifs
01:19:38donc c'est bien évidemment
01:19:39beaucoup plus facile
01:19:40pour ces trafiquants de drogue
01:19:41de s'y installer
01:19:42Lucas
01:19:42oui alors deux choses
01:19:43moi ce que j'ai lu
01:19:44dans le monde
01:19:45le Figaro
01:19:45et que j'ai entendu
01:19:46sur d'autres chaînes
01:19:47c'est que l'explosion
01:19:48de trafic dans les petites villes
01:19:49c'est aussi parce que
01:19:50les grandes villes
01:19:52sont de plus en plus
01:19:53on va dire
01:19:54je ne sais pas comment on dit
01:19:54fliquées
01:19:55où la police
01:19:55est de plus en plus
01:19:56avec des actions coup de poing
01:19:58et du coup
01:19:59beaucoup de trafiquants
01:20:00se délocalisent
01:20:01dans des villes
01:20:01plus petites
01:20:02est-ce que ça
01:20:02ce n'est pas une clé
01:20:03de compréhension aussi
01:20:05non non
01:20:05c'est le contraire
01:20:07le fait par exemple
01:20:09qu'à Marseille
01:20:09personne
01:20:10il y a eu
01:20:11des bidonnages affreux
01:20:13sur Marseille
01:20:13on nous a raconté
01:20:15opération
01:20:15place net XXL
01:20:17à un moment donné
01:20:18l'afflux
01:20:19songeait
01:20:21quand même
01:20:21à une chose
01:20:22c'est qu'entre
01:20:232012
01:20:24et 2022
01:20:25c'est les dernières
01:20:26statistiques de l'ONU
01:20:28qu'on a 2022
01:20:28parce qu'elles sont
01:20:29lentes à venir
01:20:30il faut agréger
01:20:32des données
01:20:32qui viennent
01:20:33de dizaines de pays
01:20:34différents
01:20:34donc c'est loin
01:20:35de 2012
01:20:36à 2022
01:20:38la production
01:20:39de cocaïne
01:20:40dans le cône nord
01:20:41de l'Amérique latine
01:20:42c'est plus
01:20:43340%
01:20:45on est passé
01:20:46de 980 tonnes
01:20:47à 2700 tonnes
01:20:48alors naturellement
01:20:50elle explose
01:20:50à l'extérieur
01:20:51elle arrive
01:20:52en Europe
01:20:53elle arrive
01:20:54à Marseille
01:20:55et l'échec
01:20:56le plus
01:20:57incommensurable
01:20:58de toute la politique
01:20:59anti-drogue
01:21:00menée
01:21:00les 5 dernières années
01:21:02par
01:21:03l'actuel
01:21:04ministre
01:21:05de la justice
01:21:06qui auparavant
01:21:07était ministre
01:21:07de l'intérieur
01:21:08le prix
01:21:09de la cocaïne
01:21:10s'effondre
01:21:11s'effondre
01:21:12c'est-à-dire que
01:21:13quand monsieur Darmanin
01:21:14arrive au ministère
01:21:15de l'intérieur
01:21:15c'est 58 à 60 euros
01:21:18le gramme
01:21:19pas plus tard
01:21:19qu'avant-hier
01:21:20j'étais avec des flics
01:21:21de base
01:21:22du côté de la gare du nord
01:21:23maintenant la cocaïne
01:21:24c'est 30 euros
01:21:25le gramme
01:21:26voilà
01:21:26Olivier
01:21:28si je peux juste
01:21:29rajouter quelque chose
01:21:30sur ce que vous
01:21:30aviez dit à l'antenne
01:21:31tout à l'heure
01:21:32je ne sais plus
01:21:32qui avait dit le mot
01:21:33mais ça devient
01:21:34un nouveau Chicago
01:21:34en fait ce qui s'était
01:21:36c'était Olivier
01:21:37oui oui
01:21:37c'est ça
01:21:38ça m'a fait pour ça
01:21:39Chicago
01:21:39c'est la première ville
01:21:41que j'ai eu en tête
01:21:41c'est pourquoi
01:21:42en fait on utilise
01:21:43le terme Chicago
01:21:44parce que Chicago
01:21:45est une ville
01:21:45qui avait eu
01:21:46une hausse de la criminalité
01:21:47c'était pareil
01:21:48à New York
01:21:48toutes les classes moyennes
01:21:50se sont enfuies
01:21:50la ville est devenue
01:21:52les villes sont devenues
01:21:53des immenses gâteaux
01:21:53ce qu'il faut surveiller
01:21:54pour des villes
01:21:55comme Clermont-Ferrand
01:21:56c'est par exemple
01:21:56l'évolution du prix
01:21:58de l'immobilier
01:21:58l'évolution du prix
01:22:00de l'immobilier
01:22:01dans les communes
01:22:02adjacentes de Clermont-Ferrand
01:22:03et les votes
01:22:05notamment extrême droite
01:22:06dans les communes
01:22:06adjacentes de Clermont-Ferrand
01:22:08nous observons
01:22:08tout cela de très près
01:22:10un grand merci
01:22:11à tous les cap
01:22:11d'avoir décrypté
01:22:13analysé l'actualité
01:22:14sur CNews
01:22:15l'actualité qui se poursuit
01:22:16bien évidemment
01:22:16dans un instant
01:22:17c'est Kinson
01:22:18l'édition de la nuit
01:22:19toute l'actualité
01:22:20de jour
01:22:20tout ce qu'il fallait retenir
01:22:22je vous retrouve demain
01:22:24à 17h
01:22:24pour Punchline Weekend
01:22:26excellente nuit
01:22:27sur notre antenne
01:22:28à très vite
01:22:28chers amis
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