Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 4 mois
🚴‍♂️ 34e Tour de Guyane : I pati !
Plongez au cœur de la course 🏁 avec notre supplément spécial consacré au Tour 2025.
Nos experts Minos et Alain Paulmin décryptent les enjeux de cette édition.

Interview réalisée par Pierre Rossovich

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le Tour Cycliste de Guyane revient cette année du 16 au 24 août.
00:03France-Guyane sort pour l'occasion un supplément spécial.
00:05Retrouvez tout ce qu'il faut savoir sur le Tour dans notre supplément.
00:08Les équipes, les classements, les parcours, les archives de France-Guyane, etc.
00:13Nous sommes aujourd'hui accompagnés de Alain Polmain et de Minos,
00:16nos deux spécialistes du cyclisme à France-Guyane.
00:19Et on va discuter de comment France-Guyane va suivre le Tour.
00:22Minos, cette 34e édition marque le retour de l'arrivée du Tour sur la Place des Palmistes.
00:27Qu'est-ce que cela représente pour le public, selon toi ?
00:29Et mais disons que c'est une bonne chose.
00:32C'est une bonne chose parce qu'il y a beaucoup d'espace.
00:34Cayenne reste tout de même la capitale de notre région.
00:39Il y avait une absence.
00:41Donc revenir au Palmiste, c'est quand même quelque chose de très bon.
00:43C'est un peu comme si on allait au Champs-Elysées.
00:46Ce n'est pas le cas, mais c'est un petit peu l'espace des Guyanais.
00:51C'est incontournable.
00:53Donc revenir au Palmiste, c'est une bonne chose.
00:55Parce que sur le circuit de la CTG, c'est bien, mais c'est moins festif.
00:59Voilà.
01:00Alain Paulman, vous qui êtes sur la route avec la caravane,
01:04et vous suivez les étapes presque exhaustivement pour France-Guyanne,
01:08qu'est-ce que ça représente d'une arrivée au Palmiste ?
01:10Écoutez, on va dire retour aux sources pour ce qui est de la Palmiste.
01:13Mais enfin, c'est vrai qu'il faut quand même noter que ça fait longtemps qu'on n'est pas à la Palmiste.
01:18Mais la Palmiste aussi, c'est très difficile, notamment pour les signaleurs, avec toutes les sorties.
01:22Donc j'espère que forcément, on sera bien sûr en adéquation avec cette arrivée du côté de la Palmiste.
01:27Alors bon, forcément, Minos, à l'époque, c'était l'arrivée à la Palmiste.
01:31Aujourd'hui, c'est la première étape, donc on entre dans le même.
01:34Oui, surtout que c'est peut-être aussi bien anticipé.
01:38Parce que les dernières arrivées à Palmiste, c'était le jour de la finale.
01:42Bon, et ça permet d'avoir des ambulants, les enfants pouvaient aller.
01:47Là, avec une seule étape, on ne sécurise pas tout le circuit.
01:52Parce qu'avec l'ancienne arrivée, il y avait un circuit dans Bacayenne.
01:57Et aujourd'hui, avec l'augmentation du trafic, il n'est pas évident.
02:00Donc avec une étape qui arrive en ligne, direct au Palmiste, c'est une bonne chose.
02:05Neuf jours de course, 1296 kilomètres à parcourir et neuf équipes invitées.
02:10Encore beaucoup d'équipes invitées cette année, Alain.
02:12Comment on explique l'attractivité des tours de Guyane ?
02:14Écoutez, forcément, on aime dire que c'est la cerise sur le gâteau, c'est la fête du cyclisme.
02:20Neuf équipes invitées, on va quand même préciser qu'on devait avoir dix équipes.
02:23Malheureusement, le Guyana n'a pas décliné cette évitation.
02:28Dix équipes, ça mettra du spectacle, puisque le vélo, c'est aussi du spectacle.
02:31On aura du spectacle.
02:32Et puis le retour de la Guadeloupe, on sait que forcément, lorsque la Guadeloupe est présente à Minos,
02:37il y a, on va dire, de l'ambiance.
02:39Il y a de l'ambiance parce que nous avons une communauté guadeloupéenne ici.
02:42qui est très joyeuse, avec qui nous vivons en toute harmonie.
02:47Et cette rivalité Guyane-Guadeloupe est plus exacerbée que Guyane-Martini.
02:53Et les Guadeloupéens viennent toujours ici pour gagner.
02:57Je me souviens, M. Fonduro, quand l'avait été battu par Eustache,
03:01il avait dit, je reviendrai pour faire un, deux, trois.
03:05Et les gars, je l'avais dit, il faudra me passer sur le corps.
03:09Quelle est, selon vous, l'étape clé de cette année et pourquoi ?
03:13Les étapes clés, elles sont là tous les jours.
03:16C'est que surtout, il ne faudra pas prendre du retard.
03:18Du retard parce que nous avons un profil géographique qui n'est pas celui des Antilles.
03:25Après tout, ce n'est pas évident.
03:27Et comme disait certains cadres du Suisse Guyane,
03:31beaucoup rechignent quand il faut aller aux emploisieurs.
03:34Donc nous sommes habitués au plat.
03:37Donc là, il faudra s'y mettre, ne pas prendre du retard,
03:39ne pas prendre du retard surtout,
03:40et peut-être ne pas prendre le maillot trop vite.
03:42Parce que ça va peser.
03:43Et on n'a pas encore, dans chaque club local,
03:46on n'a pas encore d'équipe qui peut supporter,
03:49pendant cinq, six jours,
03:51Amel.
03:51Alain, la même question ?
03:54Quelle est l'étape clé de cette année ?
03:55L'étape clé, je dirais,
03:57lorsqu'on se assure le retour.
03:58Alors c'est vrai qu'Apatou va être une étape décisive.
04:00Pourquoi ?
04:00Parce qu'en fait, lorsqu'on monte à Apatou,
04:02c'est vrai qu'on aime dire,
04:03en Guyane, nous n'avons pas de cote,
04:05mais enfin, monter à Apatou, il y a des casse-pas.
04:06D'accord ?
04:07Ça va être très, très compliqué.
04:09Et sur le retour, il faudra faire très, très attention.
04:11Pourquoi ?
04:11Parce qu'en fait, on aura déjà beaucoup de kilomètres dans les jambes.
04:14Et puis, il faudra être vigilant.
04:16Vigilant.
04:16Le retour, lorsqu'on va redescendre...
04:19Déjà, les deux tronçons du côté d'Auala et Alimapo,
04:24pour le contre-la-monte, le lendemain,
04:25ça va être catastrophique.
04:26C'est-à-dire ?
04:26Ça veut dire que certains vont perdre beaucoup de plumes là-bas.
04:30Alors effectivement, le contre-la-monte à Auala,
04:31c'est la première fois que le Tour arrive là-bas.
04:33La première fois que le Tour arrive là-bas.
04:35Par contre, nos locaux sont habitués à ce circuit,
04:37puisque sur le Grand Prix de l'Ouest,
04:40on a régulièrement le contre-la-monte à Brescia.
04:43Auala et Alimapo, c'est une bonne nouvelle pour le Tour ?
04:45Mais géographiquement, politiquement, culturellement,
04:48c'est le Tour de Guyane.
04:50Mon seul regret, c'est qu'on va passer devant un gagnant,
04:53on n'y va pas y rentrer.
04:56Donc, passer sur Auala, c'est un coin d'ailleurs aussi,
04:59c'est que c'est un coin d'ailleurs à cette commune,
05:00qui est une commune comme toutes les autres.
05:02Donc, quand on peut passer dans toutes les communes de Guyane,
05:06il faut le faire.
05:07Il faut le faire.
05:08Sinon, ça restera toujours un littoral,
05:11des circuits qui seront nous les deux.
05:13Et j'ai connu une époque où on a fait Mariva trois fois.
05:17Trois fois, on a fait le circuit pour des raisons de sécurité routière.
05:20Donc, nous avons le Tour de Guyane,
05:22nous faisons avec les moyens qui nous sont mis à nos dispositions,
05:25que l'État met à nos dispositions.
05:27On n'a pas un grand circuit routier, on a deux RN.
05:32L'Ouest et l'État.
05:33C'est l'État, voilà.
05:35Et le partenaire a besoin de ça.
05:36Mais le partenaire a besoin aussi d'une victoire, finalement.
05:39Mais au-delà de ce que vient très justement dire Alain,
05:45il y a aussi ce problème que dans la sélection,
05:47comme dans la com', il faut savoir qu'il y a un ligueur.
05:49Il y a un ligueur, il y a des ouvriers,
05:53il y a des ouvrières dans une formule lière,
05:55il y a une reine.
05:56Donc, je dois me mettre au service de mon ligueur.
05:58Et malheureusement, cette état d'esprit n'est pas encore.
06:01Chaque-nous déballe, il y a des coups de chaîne.
06:04Pour montrer qu'on n'a, non.
06:06Il y a quelqu'un qui est devenu comme un ligueur,
06:08on se met à son service.
06:10Et ça, ça manque.
06:11Et souvent aussi, en règle, c'est contre.
06:14Le dimanche.
06:15Le dimanche, dans le tour de Guyane.
06:18Ah, t'oubliez que tu vas te carouler le moment,
06:20moi, pas carouler le bouteau, voilà.
06:21Alors, il y a aussi pas mal de profils atypiques dans le peloton.
06:25On pense notamment à Nicolas Lalloup,
06:26dont on a fait le portrait dans notre supplément tour de Guyane,
06:29à retrouver cette semaine avec France Guyane.
06:32Nicolas Lalloup, qui partage sa saison entre basket et vélo.
06:35Quel peut être son apport pour son équipe et pour le tour Minos ?
06:40Alors, ce entretien que nous avons eu,
06:43il a fait un salu de deux semaines en Marnie.
06:46Il m'a dit, je n'ai jamais autant souffert.
06:49Mais il espère que ça va payer.
06:50Il a pu le constater lorsqu'il est allé au Grand Prix de la CACL.
06:55Bon, c'est sa deuxième année.
06:57Il y a eu vraiment de stress,
06:58parce que l'année dernière,
07:00il avait les pétroches à la première chute.
07:03Et comme il l'a dit, j'aimerais revenir entier.
07:06Il a dit, grimper, c'est pas son truc.
07:07Faut pas le voir.
07:08Mais il a eu la chance de rouler avec Michael Laurent.
07:11Il m'a dit, j'ai beaucoup appris avec lui.
07:14Et ce que Michael Laurent lui avait expliqué,
07:15de la science de la course, c'est pas avec moi.
07:17Donc il m'a dit, il va lui coller à la roue,
07:21s'il peut le suivre.
07:22Oui.
07:22Je pense que c'est un bâton, Nicolas Lalloup.
07:26Je pense qu'il peut apporter sa pierre à l'édifice,
07:28notamment emmener son leader.
07:30Au moins, même si c'est sur 10 kilomètres,
07:32mais il peut faire un travail.
07:33Oui, il va donner, comment on dit,
07:34deux, trente coups de pédale.
07:35Oui, quand il fait ça, il pue.
07:36Quel jeune vous allez suivre particulièrement sur ce tour ?
07:39Quel jeune que je vais suivre particulièrement sur le tour ?
07:42Bonne question.
07:44Sur le tour, on a un regard sur Thierry Sanguimoy,
07:49Mondo Axel, Noron Nabreux.
07:52Il faut surtout penser à cette nouvelle génération.
07:54Noron Nabreux, il y a d'autres coureurs.
07:57Alors Doxin, c'est vrai qu'il a changé l'écurie,
07:59il est passé au VCK.
08:01Il a beaucoup progressé.
08:02Je pense qu'il faudrait peut-être compter avec lui
08:03pour une victoire d'étape.
08:04Donc voilà, je crois que...
08:06Et puis il y a les jeunes, il y a Kaimi Oussul du VCG.
08:09Oui.
08:09Bonne Anthony qui doit aussi se relever la tête
08:12parce que bon, je crois que lui aussi, il a de la qualité.
08:14Non, on a des jeunes qui peuvent nous faire énormément plaisir.
08:17Quelles sont les équipes ou le coureur qui est favori, selon vous, sur ce tour ?
08:20On va commencer par les équipes.
08:22La Guadeloupe, c'est une équipe quand même assez homogène.
08:25Attention aux invités, nous avons deux formations avec que des élites.
08:28Dans le jargon cycliste, lorsqu'on est élite, ça veut dire qu'on a un excellent niveau.
08:33Je profite également pour rappeler que le vécu en sortant, Emiliano Villa, c'est un coureur élite.
08:38Il faudra compter avec lui.
08:39Et puis je crois que bon, il faut qu'on fasse attention qu'on n'ait pas le...
08:43On dirait, je dirais, le niveau des invités.
08:47Par contre, la Timbruner qui était censée être là, cette formation qui a gagné également le Grand Prix des Savannes,
08:55est venue cette fois-ci pour gagner le tour.
08:57Je voudrais faire très attention à ces musiques.
08:59Et puis il y a aussi quelque chose que je voudrais dire.
09:02Il faudra que nos coureurs soient très, très, très, très vigilants.
09:06C'est bien, il y a la caravane et il faut avoir de l'orgueil.
09:09Et si la Guadeloupe revient si moins de temps, c'est parce qu'elle estimait que la Guadeloupe était sa taille conquise.
09:15Et que depuis quelque temps, ça lui échappe.
09:16Donc elle revient avec de l'orgueil.
09:18Donc il faut que nos coureurs aussi, il ne faut pas hésiter.
09:21Par moments, lorsqu'on a quelqu'un de chez nous qui est bien pensé,
09:24on oublie, on va régler notre compte après, la saison prochaine.
09:27Et ça, c'est cet orgueil qui nous manque un petit peu.
09:34A l'époque, je ne vais pas revenir dessus,
09:36mais des denaïs, des ringueux, des sortes.
09:40Avec les Antilles, avec les Antilles surtout.
09:42A force, il nous dit, bon, c'est Franco là.
09:46On nous bat vous.
09:48Pas ou pas.
09:49C'est un acte de rébellion, quoi.
09:51Oui, c'est ça.
09:52D'orgueil, d'orgueil.
09:53Est-ce que ce n'est pas ce qui nous manque finalement, l'orgueil ?
09:56Tout à fait.
09:58Un peu.
09:58Ensuite, on s'est dit, bon, c'est la fête, on en a invité.
10:02Mon gars suivait.
10:02Non.
10:03Mon gars suivait, mais mon gars.
10:08Voilà.
10:09En près de 50 ans, le tour a connu plusieurs noms et plusieurs formats.
10:22Qu'est-ce qui, selon vous, a permis à l'épreuve de traverser le temps ?
10:27D'abord, il y a les Antilles.
10:30Il faut bien admettre que les Antilles en servaient un peu de modèle.
10:33Il y avait le tour de la Barclinique et le tour international de la Guadeloupe.
10:37La Guadeloupe, c'est aussi de suivre.
10:38Nous sommes à deux heures de vol.
10:40Dé suivre aussi d'avoir une manifestation cycliste d'envergure.
10:44Puis avec le temps, la renommée,
10:45M. Thiver me disait qu'il y a des partenaires qui ne sont pas dans le département
10:49qui demandaient d'être affichés ici.
10:52Et puis il y a Franck Guyane avec M. Paul-Main maintenant,
10:54où est-ce qu'on est constamment sur le net.
10:57Et c'est ce que je dis aussi à nos compatriotes.
10:59On n'est plus isolés.
11:00Nous ne sommes plus isolés.
11:03Et quand je dis à nos compatriotes aussi,
11:04mais organisateurs que compétiteurs,
11:06on est vus dans le monde.
11:08Donc, donnant la meilleure image
11:09pour qu'on puisse justement venir au maximum chez nous.
11:14Donc, tout ça contribue.
11:15Et puis je pense qu'il faut qu'il y ait un moment.
11:17Et je félicite la rédaction de ce retour de ce supplément
11:21qui, mine de rien, avait sa place auprès du public.
11:27En tout cas, le tour de Guyane, ça reste,
11:29quoi qu'il arrive, une belle fête populaire.
11:31Pendant neuf jours, la population est sur les routes.
11:34Elle voit les belles images aussi de son pays.
11:36Quels souvenirs marquants gardez-vous, Alain,
11:39personnellement, du tour de Guyane ?
11:40La bordure.
11:42La bordure.
11:43Qu'est-ce que vous pouvez développer ?
11:44Qu'est-ce que la bordure ?
11:45La bordure, la particulière entre le tour de Guyane et les Antilles,
11:50c'est qu'aux Antilles, on revient à la maison tous les soirs.
11:52En Guyane, le lundi, on part à l'ouest
11:55et on revient le vent de vie.
11:57Et puis il y a la bordure.
11:58La bordure, ça veut dire que les rencontres,
12:00c'est la joie de vivre, c'est ça.
12:02La bordure.
12:03D'ailleurs, la bordure, il y a aussi le nom de l'émission
12:05à suivre tous les jours sur la page Facebook de France de Guyane,
12:08animé par Alain Poilman et son équipe, à peine touché.
12:10À peine touché, Cam Radio, on aura des invités,
12:12on va se faire plaisir, vous allez découvrir pas mal de choses.
12:14Donc à partir de samedi jusqu'au dimanche 24,
12:17tous les jours, Alain Poilman sur les routes de Guyane
12:19pour suivre le tour.
12:19Tout à fait.
12:20Alors, la différence, c'est que France-Guyane
12:22sera au côté des cours, dans le peloton.
12:24Si vous m'entendez parler de peau, beurre au chocolat,
12:26faites attention.
12:27C'est une exposition de France-Guyane également.
12:30Alain, votre meilleur souvenir,
12:31en tout cas le plus marquant du tour de Guyane ?
12:33Le plus marquant, c'est en 2008,
12:36l'Uté Plié, qui bat Marco Ponte,
12:39Jacobus, d'un centième de seconde.
12:42Jusqu'au jour d'aujourd'hui,
12:43je m'interroge comment qu'avec un chronomètre manuel,
12:47on peut arriver à perdre un tour sur un centième de seconde.
12:51Si il était électronique, j'aurais dit bon, ok.
12:53Et quand j'ai vu Marco Ponte,
12:55à la passe des pannes, s'effondrer en larmes,
12:58alors quand on sait que c'était Marco Ponte,
13:00dans le chrono, il n'a jamais pu faire partie du championnat de Guyane,
13:06et je ne comprends pas jusqu'à aujourd'hui
13:08pourquoi il faisait partie par contre de la sélection.
13:12Voilà alors.
13:13Mais sélection, est-ce que c'était ?
13:14Sélection de Guyane.
13:15De Guyane.
13:15De Guyane, il a pratiquement eu toute la sélection,
13:18mais il ne pouvait pas participer au championnat de Guyane.
13:20Par contre, c'était un grand coureur,
13:22c'était un bosseur en rouleur, le chrono,
13:24et j'ai vu cet homme-là s'effondrer via ça,
13:27et puis c'est aussi le président de Lavalot,
13:30bâti par Eustache,
13:32contre la montre,
13:34le dernier dimanche,
13:36Eustache qui était marre jaune,
13:37et puis ce jour-là, Eustache l'allume
13:39pour quelques secondes,
13:41et on se parle de...
13:42Je vous en ai souvenirs.
13:42Et puis il y a la rencontre des hommes,
13:44comme quand on arrive en commune,
13:47à Sina-Marie,
13:48sur Irakoubo,
13:50on dit « T-shirt, T-shirt, T-shirt ! »
13:52Parce qu'il y a la rencontre des hommes,
13:54des gens que vous voyez rarement,
13:55et puis ça fait sortir les gens.
13:57Alors, regardez un beau,
13:58dans les villages en voisinant,
14:01ça sort, hein ?
14:02Oui, ça sort, ça sort.
14:03Pour voir le tour, hein ?
14:04Il y a de belles images à voir,
14:05et puis la gamme des belles,
14:06lorsque vous voyez tous les ébènes,
14:08même s'il n'y a pas le moment qu'elle est désert,
14:09vous voyez ?
14:10Mais elle est belle à voir.
14:11Donc, ce sont des choses qui sont importantes,
14:13puis il y a de belles images,
14:15la rencontre des hommes,
14:16vous voyez,
14:16les gens penchés pour voir à Saint-Laurent,
14:18surtout lorsque c'est un duanier
14:20qui commence à pointer le nez au spring.
14:22Couleur.
14:23Alors là, vous pouvez vous dire que derrière les barrières,
14:25c'est la fête de Saint-Laurent.
14:27Oui, c'est ça,
14:28c'est souvent à l'Ouest, d'ailleurs,
14:29qu'on s'illustre le plus.
14:31Oui, oui, tout à fait.
14:33J'ai le souvenir de...
14:34de...
14:35de...
14:36Buzari.
14:36Buzari.
14:37et Maurice Buzari,
14:38j'ai le souvenir de...
14:39de Mame Joseph.
14:40Mame Joseph.
14:40Mame Joseph, là, là, oui.
14:42C'est une de France-Voix,
14:43je m'en souviens, effectivement.
14:44Ah oui, oui, d'ailleurs...
14:46Deux derniers jours de Naïs Crève,
14:48il est maillot jaune,
14:48sans deuxième tour.
14:50Jacobus Lacan.
14:52Garage à l'attent.
14:54On lui répargne,
14:55il rentre
14:56pour gagner son deuxième tour.
14:58Et le plus beau,
14:58ce jour-là,
14:59j'avais fait une interlude de Patrice
15:01quelques jours avant,
15:03et puis il me disait
15:03« Je n'ai plus d'ambition. »
15:07Alors,
15:07tu connais,
15:09je t'ai dit
15:09« Mais il dit quelque chose
15:10qui ne va pas, là. »
15:12Il dit « Je ne vais pas.
15:12Il a des sponsors,
15:13tu ne peux pas dire... »
15:16J'enlève ça
15:16dans l'interview.
15:19Puis je me dis
15:19« Monsieur le journaliste,
15:20j'ai rangé ça
15:21dans l'interview
15:22parce qu'il me semble
15:23que vous êtes en train
15:23de vous tirer une balle dans le PIC. »
15:25Il gagne son deuxième tour.
15:26Il me dit « Merci, merci. »
15:28Il dit
15:28« Parce qu'il a des sponsors. »
15:30Et ça,
15:31la guénéité fière
15:31de Routé,
15:32il a aimé.
15:34Il est aimé
15:35par le public,
15:36il n'est pas aimé.
15:37C'est top
15:38parce que c'est un conquérant.
15:39Il a gagné une étape
15:40dans le dernier tour
15:41de la marque-nique
15:42à Fort-de-France.
15:44Donc,
15:44c'est un bâton.
15:45C'est un bâton.
15:46Donc,
15:47ça,
15:47ce sont des mouvements forts.
15:49Marco Font qui pleure,
15:51Théo Val,
15:51qui s'effondre
15:53le dernier jour
15:54pour quelques secondes,
15:55allumé par Stache.
15:57Ce sont des belles images utilisées.
15:59Il faut que ce soit fait.
16:00Alors,
16:00ce que j'aurais aimé,
16:02c'est que je le répéture.
16:03Quand vous tendez
16:04une bouteille d'eau
16:04au peloton,
16:07quelle que soit la couleur
16:08du maillot,
16:08marque-nique,
16:09quoi de l'eau,
16:09et que vous voyez
16:10une main d'un coureur
16:11qui tend
16:12pour avoir de l'eau,
16:13bâille,
16:14bâille de l'eau,
16:15bâille de l'eau.
16:15Parce qu'une A,
16:17la route martinique
16:18n'est qu'elle continue,
16:18non,
16:19pour enlever.
16:20Ça,
16:20je l'ai vu.
16:21Plus maintenant,
16:22après tout le monde
16:23est en train de l'eau.
16:24Bâille de l'eau.
16:25Alors,
16:26ne donnez pas
16:27des bouteilles pleines,
16:28parce que c'est difficile
16:29pour pouvoir
16:30happer.
16:31Donnez une bouteille
16:32à moitié pleine,
16:33quand le coureur
16:34peut presser,
16:35pour pouvoir
16:36se servir après.
16:36Alors,
16:40Minos,
16:41dans les souvenirs,
16:43on va dire
16:43avec la nouvelle génération,
16:44la victoire de,
16:46on va dire
16:47la victoire de Doxin,
16:49Amakouya.
16:50Rappelez-vous,
16:50c'était une seule victoire
16:51sur un tour.
16:52On a eu un samedi.
16:54Alors,
16:55la victoire de Patrice,
16:56Patrice Ringuet,
16:57qui a fait beaucoup
16:58de barris.
16:59C'est vrai qu'au retour,
17:01malheureusement,
17:02ben,
17:02ça a eu.
17:03C'est normal,
17:04puisque certains disaient
17:05qu'il n'avait pas participé
17:06au relais,
17:07mais ça aussi,
17:08ça fait partie
17:08de la compétition.
17:09C'est des gars
17:10qui étaient battants.
17:12S'il y avait un enjeu,
17:14Ex-Fort,
17:15Denaïs,
17:16Ringuet,
17:17s'alliaient
17:18pour que la Guyane
17:19puisse être devant.
17:22Alors,
17:22on espère que ce sera
17:23le cas cette année.
17:23On espère une belle surprise.
17:25Un dernier mot, Alain ?
17:27Restez connectés
17:27sur France Guyane,
17:28vous allez voir
17:29de belles choses.
17:30On vous l'a dit.
17:31Une petite surprise
17:32également pour vous.
17:35Nos barrettes,
17:35c'est des autres cas,
17:37oui.
17:37Retrouvez le guide complet
17:38du Tour de Guyane 2025
17:39dans France Guyane
17:40ce vendredi
17:41et sur franceguyane.fr.
17:42Toutes les étapes,
17:43toutes les équipes,
17:44toutes les histoires,
17:45le Tour,
17:45comme si vous y étiez.
17:46Nous verrez
17:47France Guyane
17:48sur la route
17:49avec Alain Palin.
17:50C'est RAAH !
17:51Nous comptons ça,
17:52nous là.
17:53Et puis ça,
17:54votre support papier
17:55qui va vous permettre
17:56de suivre
17:56le quotidien,
17:57les accotés,
17:58tout ce que vous ne pouvez pas voir
17:59dans le Tour de Guyane
18:00avec toutes ces anecdotes.
18:02Même la pilota de bif
18:03à Sina Marie.
18:03Merci.
18:05Merci.
18:06Merci.
18:07Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations