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Les Vraies Voix avec Christian Malard, consultant diplomatique international sur I24 news.

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-11##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Les ministres des affaires étrangères européens se réunissaient aujourd'hui en visioconférence,
00:09tous ensemble, pour essayer de se faire entendre et d'accorder leur violon,
00:14alors que d'ici vendredi, vendredi prochain, Donald Trump rencontrera Vladimir Poutine
00:18et que l'Europe craint d'être laissée pour contre et exclut de ces discussions.
00:23On va en parler, en débattre avec notre invité Christian Mallard, journaliste à I24 News,
00:29notamment, l'Europe a-t-elle encore voix au chapitre ?
00:32Vous disiez que non, pourquoi ? Parce que les Européens sont divisés.
00:36Pourtant, en quoi les Européens sont divisés pour vous, Christian Mallard ?
00:39Sur la question ukrainienne, après tout, ils sont plutôt tous d'accord, à deux exceptions près,
00:44pour dénoncer l'invasion russe.
00:46Ils dénoncent l'invasion russe, bien entendu, depuis le début, ça remonte quand même à un certain temps.
00:52Et aujourd'hui, en même temps, en affichant peut-être une forme de fermeté,
00:57comme le veut Emmanuel Macron, qui dit que la situation est d'une grande gravité et tout,
01:02sans doute a-t-il raison.
01:03Mais en même temps, j'ai le sentiment que Macron veut régler ses comptes avec Poutine,
01:07qu'il a humilié dans un certain passé quand il l'avait reçu au Kremlin.
01:10Et donc, à partir de là, Macron se veut le porte-voix d'une Europe, encore une fois,
01:15qui a toujours été hésitante.
01:17Et puis, n'oubliez pas une chose, c'est que Trump a un mépris profond pour les Européens.
01:22On a toujours dit nos alliés américains,
01:25mais dans le contexte, que ce soit sur l'Iran ou sur l'Ukraine,
01:30je veux dire, Trump a dit que l'Union Européenne était faite pour emmerder les Etats-Unis.
01:37Oui, le terme en anglais était « screw » exactement, précisément.
01:40Donc, on a des Etats-Unis qui se retrouvent anti-européens.
01:44Aujourd'hui, Anthony Martin-Smith ?
01:45Les Etats-Unis, non.
01:47Par contre, Donald Trump, oui.
01:49Mais Donald Trump, il joue une partition différente.
01:54Vous parlez du fait que les ministres européens discutaient aujourd'hui pour accorder leurs violons.
02:01Lui, il n'en a rien à faire et rien à fiche de cet orchestre.
02:04Il joue une autre partition, la sienne.
02:06Il ne joue pas celle de l'histoire, comme il peut le dire.
02:09Il joue celle, non pas de la paix, mais de son prix Nobel.
02:13Lui, ce qui l'intéresse, c'est de dire « j'ai résolu le conflit en Iran »
02:17et Benjamin Netanahou, je lui dis de se taire et il se tait.
02:22Et il pense qu'il peut faire pareil avec la Russie.
02:24Sauf que la Russie, ce n'est pas Israël.
02:27C'est quand même une toute autre histoire.
02:30Et je pense que Donald Trump, aujourd'hui, joue une bonne partition
02:35jusqu'au moment où il commencera à se faire balader par Poutine.
02:39Et là, par contre, quand il s'en rendra compte,
02:43il y a une seule chose qui l'anime, c'est l'orgueil Donald Trump.
02:46Et donc, s'il se rend compte que Poutine continue de se fiche de lui,
02:49là, il pourrait changer complètement de registre.
02:52Mais qu'est-ce qui va se passer ?
02:53Vendredi, ils vont se rencontrer.
02:54Ils se rencontrent où, d'ailleurs ?
02:55En Alaska.
02:56En Alaska, ancien territoire russe, en 1867,
02:59qui a été cédé aux Etats-Unis.
03:00Aux Etats-Unis, exactement.
03:02Donc là, Vladimir Poutine, il gagne.
03:04Il gagne d'autant plus qu'il revient sur la scène internationale.
03:07Juste une petite parenthèse, pardon, parce que je l'ai beaucoup entendu.
03:10Ça a fait polémique.
03:11En quoi c'est une victoire pour Vladimir Poutine
03:13que d'être reçu par Donald Trump en Alaska, précisément ?
03:16Parce qu'il revient chez lui.
03:18Il revient chez lui.
03:19Il revient au contact.
03:20Les Etats-Unis, par l'Alaska, est au contact de la Russie.
03:25Il revient aussi sur la scène internationale.
03:28Vendredi, les médias du monde entier vont se tourner vers,
03:32et nous aussi, vers ce que va dire Vladimir Poutine.
03:35Est-ce qu'il va accorder un deal ou non à Donald Trump ?
03:38Donald Trump, même un très mauvais deal, est un bon business pour lui.
03:42Alors, à l'instant, d'ailleurs, Donald Trump a déclaré
03:44qu'il devrait y avoir ce qu'il appelle un échange de territoire
03:49entre l'Ukraine et la Russie pour faire avancer la paix.
03:51Ça peut ressembler à quoi, Christian Malard ?
03:55Je ne sais pas si il y aura un échange de territoire,
03:57parce que je n'imagine pas un seul instant
03:58les Américains ou Zelensky vouloir rendre les territoires à la Russie.
04:07C'est vrai qu'on parle beaucoup de Crimée, de Donetsk, de Kerson, de Saporitsha.
04:12Je ne vois pas du tout ces territoires rendus par la Russie aux Ukrainiens.
04:17Donc, je crois qu'on se fait beaucoup d'illusions.
04:20On rêve tout haut.
04:20Et moi, je pense qu'encore une fois de plus,
04:23Poutine va être le grand master, si je puis dire, de la situation.
04:26J'ai eu la chance de le rencontrer trois fois.
04:29Une fois en 2000, il était en pleine guerre avec les Tchétchènes.
04:32En 2003, il était à la veille de la deuxième guerre du Golfe.
04:36Et puis en 2005, j'ai le souvenir d'une déclaration
04:38qu'il m'avait faite dans une interview alors que j'étais à France 3.
04:42France 3, et il me disait,
04:44attention, on ne touche plus à l'Ukraine et pas d'élargissement de l'OTAN.
04:47Et ce sont des exigences qu'il va remettre sur la table aujourd'hui.
04:50en disant, moi, je suis le patron.
04:53Et là-dessus, moi, je pense à une chose.
04:55Il y avait un président de la République française qui s'appelait Jacques Chirac.
04:58Et Chirac disait toujours, il faut que les Russes intègrent la maison européenne.
05:02Je pense que tant qu'on n'a pas fait ce geste, on n'y arrivera pas.
05:05Poutine n'est pas l'ocre qu'on décrit régulièrement et tout.
05:08C'est un stratège, c'est un joueur d'élargissement.
05:10Attention, il ne faut pas non plus la doucière.
05:13Est-ce que vous avez vraiment, Christian Mallard,
05:16est-ce que vous avez vraiment envie de revenir à l'époque où Jacques Chirac disait
05:19qu'il fallait intégrer la Russie dans l'Europe,
05:21quand on voit comment elle se comporte avec tous ses voisins ?
05:24Non, mais il faut savoir lui parler.
05:26Je pense que Macron a cru qu'il allait pouvoir lui donner des leçons.
05:30Mais ce n'est pas comme ça qu'on n'a pas eu le problème avec Poutine.
05:33Il aurait fallu être beaucoup plus soft, ferme, mais soft.
05:37Moi, je vous rejoins parce qu'il y a une chose qui est intéressante
05:40dans la psyché de Vladimir Poutine.
05:42Et c'est malheureusement quelque chose que nous avons en commun, lui et moi.
05:46Non, mais entre lui et moi, il y a une personne.
05:48C'est le président de la Fédération internationale de judo.
05:50C'est un judoka, Vladimir Poutine.
05:51La mentalité d'un judoka, c'est ne jamais, jamais ou grand jamais abandonner.
05:57Il y a trois situations pour lesquelles vous pouvez abandonner.
06:00C'est on vous étrangle, on vous tord le bras, donc une clé de bras,
06:04ou on vous met sur le dos.
06:05À partir du moment où un dirigeant politique aura cette philosophie de dire
06:09je vais l'étouffer, je vais lui tordre le bras, ou je vais le mettre dos au mur,
06:14à ce moment-là, Vladimir Poutine commencera à vaciller.
06:16Et il a vacillé un petit peu, il y a de cela deux semaines,
06:19lorsque les Etats-Unis, en tout cas Donald Trump,
06:21a dit « je positionne deux sous-marins nucléaires
06:25aux proximités des côtes russes ».
06:28Là, la grammaire nucléaire a complètement changé.
06:33Il n'a pas dit d'ailleurs de quel genre de sous-marin il parlait.
06:36Un sous-marin, par définition américain, est nucléaire,
06:39puisqu'il est propulsé au nucléaire.
06:40Il n'a pas dit si c'était un lanceur d'engin ou si c'était un sous-marin d'attaque.
06:44Mais par contre, la grammaire nucléaire des Russes,
06:47qui était tous les jours à nous le dégainer en menace,
06:49a d'un seul coup changé en disant « attention,
06:52le nucléaire n'est pas une petite chose avec laquelle on plaisante ».
06:55Et là, on a senti quand même un vacillement.
06:58Donc peut-être qu'en jouant les gros bras, là, on peut y arriver.
07:02Sauf que qui aura le courage de le faire ?
07:03Certainement pas de l'un des plus.
07:04On est presque dans la psychologie.
07:06Jean-Denri Deux ?
07:07Je vais vous redonner la parole juste après, Christian Malard, si vous le permettez.
07:12Sur cette affaire du nucléaire, en fait, Trump répondait aux provocations de Medvedev,
07:18l'ancien président qui avait attiré l'intérim entre deux mandats de Poutine,
07:23parce que Medvedev, justement, avait agité ce chiffon rouge.
07:27Il fait partie des ultra-nationalistes.
07:28et ça a été la réponse de Trump.
07:32Je ne suis pas sûr, pour ma part, que cela ait fait vaciller Vladimir Poutine.
07:37Je crois que nous sommes de très nombreux Françaises et Français
07:43à avoir vécu dans la paix, en réalité.
07:48Même la guerre était froide pendant très, très longtemps.
07:51Et je crois que là, ça y est, depuis maintenant pas mal de temps,
07:55on voit que la guerre revient, on voit que les grands dirigeants
07:59des grandes puissances de ce monde, eh bien, n'hésitent pas
08:02à agiter des menaces très sérieuses.
08:05On a le cas de la Chine avec Taïwan.
08:08On voit que la question de l'Ukraine, effectivement,
08:11cette espèce de sidération européenne,
08:14et puis cette incapacité factuelle de l'Europe
08:17à se constituer en puissance militaire,
08:22et là, c'est le problème de la padière.
08:24Donc on doit faire quoi ?
08:26Ça rebâts les cartes, et c'est vrai, je rejoins votre invité,
08:31la voix de l'Europe ne porte pas...
08:33Donc on doit faire quoi, Jean Dorido, alors ?
08:36Pardon ?
08:37Donc on doit faire quoi ?
08:39On doit retrouver, avant de parler d'Europe,
08:42on doit retrouver la voix de la France,
08:43et notre président fait ce qu'il peut,
08:45parce que la seule voix, finalement, qui est audible en Europe,
08:48c'est la France, parce que la France est le côté de l'arme nucléaire,
08:51et elle est membre permanente du Conseil de sécurité de l'ONU.
08:55Donc en réalité, c'est aussi à la France de faire son propre lobbying européen
08:58pour recréer un élan qui puisse donner une vraie voix diplomatique
09:04qui a du poids, et pour le moment, ça n'est pas le cas, hélas.
09:07Philippe Bourriaki, ensuite je donne la parole à Christian Malheur.
09:09Trump est un mégalomane qui souhaite absolument avoir le prix Nobel de la paix.
09:14Donc par conséquent, les Européens, c'est accessoire pour lui.
09:19Je ne sais même pas s'il a conscience qu'on existe lorsqu'il est dans son délirium.
09:24La problématique, c'est qu'effectivement, tu l'as dit tout à l'heure,
09:27Poutine est un judoka, mais il est aussi, je rappellerai, un ancien agent du KGB
09:34qui a été formaté à la soviète dure.
09:40Et donc pour lui, le tsar de Russie, c'est lui, et la Russie, c'est la grande Russie.
09:46Donc il a des prérogatives sur lesquelles il ne dérogera jamais.
09:49Et si on ne met pas en face quelque chose qui ferait que l'opinion russe se retourne,
09:55parce que s'il y a un million ou deux millions d'enfants
09:59qui finissent dans les tranchées ukrainiennes et qui disparaissent,
10:02là je peux vous assurer que les mamans russes,
10:05c'est comme toutes les mamans du monde,
10:07elles ne vous pardonneront pas d'avoir...
10:09Il y a eu beaucoup de morts, de toute façon, dans sa biaise.
10:10Trop, y compris d'ailleurs.
10:12Déjà trop.
10:12Par définition, y compris du coca-mus.
10:14Moi, ma crainte, c'est que Trump, voulant absolument son prix Nobel,
10:19est capable de vraiment sacrifier l'Ukraine.
10:21C'est-à-dire en leur coupant les communications, en coupant les informations,
10:24coupant les renseignements, coupant l'armement.
10:27Là, il les avait réactivés, il pourrait les intensifier.
10:30Et donc, on a bien vu que, effectivement, c'est un businessman.
10:33Et donc, il a dit, moi, je veux les terres rares et vous signez tout de suite.
10:36Sinon, on a vu comment il a humilié Zelensky devant le monde entier,
10:40dans la Maison Blanche.
10:42C'est juste pas possible.
10:43Donc, il n'en a rien à faire de nous.
10:46Il n'en a rien à faire de l'Ukraine.
10:47Il veut son prix Nobel et il va sacrifier tout le monde pour l'avoir.
10:51Est-ce que vous êtes d'accord, Christian Malheur ?
10:52Est-ce que ça veut dire que, vendredi, Donald Trump commencera à lâcher l'Ukraine complètement
10:56et à laisser tomber l'Europe pour les laisser à Poutine ?
10:59En tout cas, l'Ukraine.
10:59Non, mais encore une fois, Trump, comme ses prédécesseurs,
11:02ont joué le rôle de faux amis.
11:05Ce sont des faux amis qui ne rougent que pour leurs propres intérêts.
11:08Alors, vous allez me dire, Poutine, moi, je n'attends rien de Poutine de concret.
11:12C'est-à-dire qu'il va camper sur ses positions, ses exigences maximalistes.
11:16Ça, j'ai pas le moindre doute là-dessus.
11:17Il ne va pas restituer les territoires qu'il a conquis.
11:21Alors que Zelensky va rentrer comme un fou furieux, un chien fou furieux, dans la mêlée
11:25pour dire, il n'est pas question que je rende les territoires, une partie des territoires
11:29conquis par Poutine.
11:31Donc, ça va tourner autour de ça.
11:32Et Trump, au bout d'un moment, lâchera peut-être prise, je ne sais pas.
11:35Mais en tout cas, je ne suis pas d'un optimisme démesuré pour la suite.
11:38Ça veut dire quoi ? Si jamais Trump lâche prise, ça veut dire quoi ?
11:42Ça veut dire qu'il renoncera à obtenir une paix si jamais les deux sont irréconciliables ?
11:46Ou qu'au contraire, il tordera le bras, pour vous, de l'Ukraine, jusqu'à ce qu'elle
11:50accepte les conditions d'un cessez-le-feu défavorable ?
11:52Je pense que c'est plus cette formule-là, votre deuxième formule, c'est-à-dire tordre
11:55le bras de l'Ukraine de Zelensky.
11:57Il faut rappeler aussi que Zelensky, on ne le dit pas assez, est quand même un personnage
12:01assez particulier, assez corrompu, comme tout son entourage, et que le type n'est
12:07pas des plus fiables. En même temps, c'est l'Ukraine, et je pense que Trump, à ce
12:13moment-là, fera tout pour lui, comme vous le disiez, je reprends votre expression, pour
12:16lui tordre le bras et l'amener à la négociation.
12:19Poutine n'attend que ça, de toute façon, il est en position de force, Poutine.
12:22Et il n'y a aucune raison, selon vous, pour que, par exemple, puisque vous avez parlé
12:27de personnages corrompus et peu recommandables, il y en a aussi de l'autre côté du front,
12:29loin sans faux, le régime russe vacille lui-même sous le poids du coup exorbitant
12:34de cette guerre qu'il a déclenchée ?
12:37En tout cas, je ne sais plus qui, dans notre émission, on disait tout à l'heure,
12:42il ne faut pas oublier que Poutine est un produit du KGB, c'est un pur et dur.
12:47Quand vous lui parlez de l'Europe, moi, la dernière fois que je l'avais rencontrée,
12:50donc ça remonte à plusieurs années, il me dit, l'Europe, ça ne peut pas marcher
12:54chez vous, vous changez de président tous les six mois. Donc, il se moquait de ça,
12:58vous pensez que lui, qui a fait un référendum sur mesure pour se faire prolonger au pouvoir
13:02jusqu'à 84 ans alors qu'il a 72 ans aujourd'hui, vous pensez bien qu'il va céder en rien.
13:08Donc, je pense qu'il va y avoir une fermeté, que Macron va remonter au créneau ou non des Européens
13:14pour dire que ça suffit, mais ça ne suffira pas, ça ne fait pas peur à Poutine, croyez-moi.
13:18En tout cas, on verra aussi si les Européens arrivent à s'accorder.
13:22Vous avez parlé de ces divisions entre les Européens, en quoi les Européens sont divisés ?
13:26Les Européens sont divisés parce que chacun voit un midi à sa porte.
13:31Regardez le Hongrois, Viktor Orban, lui, il joue la carte de Poutine.
13:36Donc, il y en a que Mélanie a de bons rapports avec Poutine.
13:40Pas tant que ça, pardon ?
13:41Pas tant que ça, Georgia Mélanie n'a pas de si bons rapports que ça avec Mélanie Poutine.
13:45Non, mais elle a eu des contacts avec lui, comme a pu en avoir une Marine Le Pen en France.
13:52Ça ne leur a pas rapporté grand-chose pour l'instant.
13:54Mais Emmanuel Macron aussi.
13:56Il l'a quand même invité au port de Brégançon, passé quelques vacances,
13:59alors qu'aucun président ne l'avait fait auparavant.
14:01Et ça ne lui a pas permis pour autant de réussir à obtenir la non-attaque en 2022 de la Russie sur l'Ukraine.
14:08Ça a même plutôt montré qu'il ne savait rien de discuter avec le dire Poutine.
14:11Oui.
14:12En tout cas, qu'il n'y avait rien qui en sortait.
14:14C'était le jeu de la grande duperie avec Macron, je suis désolé.
14:17Oui, ça vous avait raison.
14:18Macron a été dupe en pensant.
14:19Oui.
14:20Mais Macron a été dupe en pensant qu'il allait pouvoir faire changer d'opinion,
14:25changer d'attitude de la part de Poutine.
14:27Je ne crois pas qu'il était dupe.
14:29Oui.
14:30En tout cas, on ne vous mettra pas d'accord, effectivement.
14:32Christian Mallard, j'aimerais vous remercier d'être intervenu sur Sud Radio ce soir.
14:36Je rappelle que vous êtes consultant géopolitique.
14:38Vous avez été journaliste aussi, notamment à France 3,
14:41et consultant géopolitique pour la chaîne I24 News.
14:43A bientôt, Christian Mallard, sur Sud Radio.
14:46Merci à vous.
14:46Merci également à Philippe Bourriacchi, qui est toujours avec nous,
14:49toujours à Anthony Martin-Smith,
14:51et aussi à Jean Dorido, qui va retourner à ses chères vacances.
14:54C'est la fin des vraies voies pour aujourd'hui.
14:57On va se retrouver demain à partir de 17h, évidemment,
15:00avec d'autres vraies voies,
15:01mais toujours Anthony Martin-Smith, qui reviendra tenter sa chance.
15:04On va vous laisser entre les mains de Jean-François Aquili,
15:07celui que vous retrouverez dès demain, d'ailleurs,
15:09entre 7h et 10h, pour le Grand Matin Sud Radio.
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