Le cours de l’argent, bien que souvent associé à celui de l’or, dépend principalement de la demande industrielle. En 2025, les analystes anticipent une forte hausse, portée notamment par l’essor des véhicules électriques et du secteur photovoltaïque. Ces deux industries, gourmandes en argent métal, pourraient propulser le cours entre 40 et 50 dollars l’once.
Une demande industrielle en forte croissance Contrairement à l’or, l’argent est moins sensible aux politiques monétaires et davantage influencé par son utilisation industrielle. La transition écologique mondiale stimule la demande, avec une production record de voitures électriques en Chine (passée de 100 000 unités mensuelles en 2020 à plus de 800 000 fin 2023) et un développement soutenu des panneaux solaires. Ces secteurs consomment des quantités croissantes d’argent, notamment pour les batteries, les bornes de recharge et les composants électroniques.
Selon le Silver Institute, les besoins en argent ont été multipliés par 6 pour les véhicules électriques et par 4,5 pour le photovoltaïque depuis 2020. En 2024, la demande mondiale a augmenté de 2 %, avec des pics de 20 % pour le solaire et 9 % pour l’automobile électrique.
Une offre sous tension Du côté de l’offre, la production minière stagne, avec une baisse de 1 % en 2024, tandis que le recyclage ne compense pas suffisamment. Les réserves mondiales diminuent (-5 %), ce qui pourrait accentuer la pression sur les prix. Si les prévisions à long terme tablent sur 50 dollars l’once d’ici 2030, 2025 pourrait marquer un premier palier significatif, notamment si la demande industrielle maintient son rythme.
En résumé, l’argent métal devrait bénéficier en 2025 d’un contexte favorable, entre pénuries minières et boom technologique, faisant de lui un actif prometteur pour les investisseurs.
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