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Marine Vacth : "Un mois avant le tournage, je me suis entraînée au maniement des armes"
France Inter
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il y a 7 semaines
L'actrice Marine Vacth est l'invitée du 7h50 pour le film "Badh" de Guillaume de Fonteney.
Retrouvez « L'invité de 7h50 » de Sonia Devillers sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50
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00:00
C'est une femme fatale au sens propre du terme, pas une femme séductrice, non pas du tout,
00:09
mais une femme redoutable, entraînée, déterminée, capable de tuer et bien décidée à se venger.
00:14
Cette femme, c'est l'héroïne de BAD, film d'action français qui vient de sortir en salle.
00:18
Cette femme dangereuse, c'est vous qui l'incarnez, Marine Wacht, bonjour et merci d'avoir accepté notre invitation ce matin sur France Inter.
00:38
Alors tout à l'heure, je disais que le film BAD était quelque part à mi-chemin entre Jason Bourne et le bureau des légendes.
00:44
Est-ce que vous validez déjà les comparaisons ? Oui, absolument, c'était d'ailleurs Jason Bourne, ceux de Paul Gringras,
00:52
c'était les premières inspirations de Guillaume de Fontenay, le réalisateur du film, et il souhaitait s'approcher de cet univers au féminin.
01:01
Oui, il y a le côté héros solitaire, un peu comme Jason Bourne, et puis il y a aussi le bureau des légendes,
01:07
j'y pensais parce qu'on l'a entendu dans l'extrait de la bande-annonce, BAD, c'est une ex-agente de la DGSE
01:13
qui était membre d'une cellule top secrète, chargée d'exécuter les ennemis de la France.
01:18
Ça commence d'ailleurs à Raqqa, en Syrie, le film, où elle est venue exécuter un trafiquant d'armes,
01:23
et puis elle change de vie avant d'être rattrapée par son passé.
01:26
Et là, le film commence véritablement au Maroc.
01:29
Qu'est-ce qui vous a plu finalement dans ce scénario ?
01:32
Ça faisait longtemps que j'avais envie de jouer dans un film d'action,
01:36
et c'est principalement ça qui m'a séduite.
01:42
Et j'avais été impressionnée par le premier film de Guillaume, Sympathie pour le diable.
01:46
Et donc, de projeter cet univers, ce film-ci, réalisé par lui,
01:54
je pensais que ça pouvait être un objet intéressant.
02:03
Mais ça l'est, d'ailleurs. Je trouve le résultat assez impressionnant.
02:06
C'est très physique, on imagine, comme rôle.
02:08
Quand on vous voit enchaîner les combats, les courses-poursuites,
02:11
ça demande un entraînement assez intensif.
02:14
En tout cas, c'est ce que je me suis dit en vous voyant.
02:16
Oui, je me suis remise au sport, déjà, cinq mois avant,
02:19
pour pouvoir être endurante et tenir le rythme,
02:23
qui était très soutenu.
02:27
Je me suis entraînée avec une équipe de cascadeurs,
02:33
Alexandre Vu, qui est le régleur cascade du film.
02:39
Un mois avant le tournage, je me suis entraînée au maniement des armes,
02:42
où j'ai approché le métier de cascadeur.
02:49
Donc, apprendre les rudiments de ce métier, apprendre à tomber,
02:53
donner des coups sans se toucher.
02:56
C'est déplacement tactique, j'imagine.
03:01
Oui, oui, oui, c'est un apprentissage.
03:02
En plus, vous n'avez pas un physique d'armoire à glace.
03:08
Tout se joue sans la rapidité de votre personnage,
03:11
qui doit se battre très vite, jouer sur les filles de surprise.
03:14
Donc, c'est ça qu'il fallait aussi apprendre,
03:17
à avoir une gestuelle très fluide, très rapide.
03:20
Et c'est en ce sens que les chorégraphies ont été créées, justement.
03:25
Puisque c'est une femme, comme vous le disiez,
03:29
une corpulence plutôt fluette,
03:32
et donc de réussir à être létale rapidement.
03:39
Ce qui n'empêche pas, effectivement, d'être assez redoutable.
03:40
D'ailleurs, dans une interview, le réalisateur, Guillaume de Fontenay,
03:44
disait de vous, si je travaillais pour la DGSE,
03:47
je l'embaucherais immédiatement.
03:48
Est-ce que vous prenez ça comme un compliment ?
03:50
C'est peut-être le côté passe-partout.
03:53
Passe-partout ?
03:54
Qu'on s'imagine peut-être moins comme ça.
04:00
Je pense aussi que vous avez peut-être tout fait
04:03
pour être la plus crédible dans ce rôle.
04:07
Vous aviez un enjeu de crédibilité aussi
04:09
quand vous êtes arrivée sur ce projet.
04:11
Oui, absolument.
04:13
Et d'ailleurs, par rapport à la référence première de Guillaume,
04:19
que sont les Jason Bourne avec Matt Damon,
04:21
il y a ce lien, c'est qu'on y croit.
04:28
Ce ne sont pas des bagarres bande dessinée.
04:33
Donc oui, c'était important d'être crédible.
04:36
Mais c'est intéressant que vous disiez passe-partout
04:38
parce que c'est aussi ce qu'on se dit
04:40
quand on voit Jason Bourne, on voit Matt Damon,
04:42
on se dit c'est monsieur tout le monde
04:43
et puis tout d'un coup, il fait des choses extraordinaires
04:45
et puis il repart dans la foule et on l'oublie
04:46
parce qu'il se confond avec plein de gens.
04:49
Il n'a pas de caractéristiques physiques très marquées.
04:52
Et là, j'ai le sentiment que votre personnage
04:54
a été imaginé comme un personnage qui ne séduit pas,
04:57
qui ne se fait pas remarquer,
04:58
qui porte des joggings, des capuches,
05:00
qui n'est pas du tout dans des personnages
05:03
de femmes combattantes, très sexualisées
05:06
comme on a l'habitude de le voir dans les films d'action.
05:08
C'est justement, c'est aussi une des choses qui m'a plu
05:15
quand Guillaume et moi avons échangé autour du personnage
05:22
et qu'ils ne souhaitaient absolument pas l'érotiser.
05:29
Mais comme vous le disiez, que ce soit,
05:32
voilà, ça pouvait être un homme aussi.
05:33
C'est une professionnelle, en fait.
05:35
C'est très loin des James Bond Girls,
05:37
même Angelina Jolie dans
05:39
Mister et Mrs. Smith qui a la robe,
05:41
la jupe fendue, le rêve de verre sur la cuisse.
05:44
On est très, très loin de cet imaginaire-là, finalement.
05:47
Oui.
05:47
Et c'est pour ça que j'imagine que vous vous êtes dit
05:49
que c'est un peu un contre-emploi
05:50
par rapport à ce qu'on vous a proposé jusqu'ici
05:52
ou pas forcément ?
05:53
C'est très différent, c'est vrai.
05:57
Et d'ailleurs, moi, ça ne me déplaît pas
05:58
de voir des films d'action
05:59
où il y a des personnages féminins
06:01
qui jouent avec leurs atouts.
06:04
Et ça peut être très plaisant à regarder,
06:06
mais je trouvais intéressant
06:09
qu'on ne verse pas à cet endroit-là avec ce film.
06:13
On vous a vu dans Jeûne et Jolie,
06:14
de François Ouzon,
06:15
dans Mascarade, notamment de Nicolas Bedeau.
06:17
C'était des personnages très mystérieux
06:19
qui jouaient quand même une partie de leur séduction.
06:24
Et encore une fois, là,
06:24
on est dans quelque chose de très différent.
06:26
Est-ce que vous y voyez un tournant,
06:27
peut-être l'envie d'aller explorer d'autres choses ?
06:31
D'aller vers des univers différents,
06:34
ça m'intéresse.
06:36
Et si ça peut ouvrir des imaginaires,
06:41
ça serait bien aussi.
06:43
J'ai lu dans un article de Libération
06:44
cette phrase énigmatique.
06:47
Marine Wack n'a pas répondu à Hollywood
06:48
qu'il faisait les yeux doux.
06:49
Qu'est-ce qu'il faut comprendre de ça ?
06:51
Est-ce que vous avez eu des propositions américaines ?
06:53
C'était il y a longtemps,
06:54
quand Jeûne et Jolie est sorti.
06:58
J'ai pu avoir des propositions
07:00
pour passer des essais.
07:03
Et puis voilà, ce n'était pas le moment.
07:04
Et ça l'est aujourd'hui ou pas forcément ?
07:07
Oui, si aujourd'hui,
07:09
je recevais des propositions intéressantes
07:11
qui viennent d'ailleurs, absolument.
07:13
De quoi vous auriez envie ?
07:14
Ce serait quoi la suite pour vous
07:16
après ce film d'action ?
07:17
Je ne sais pas.
07:20
Vous semblez ouverte finalement
07:22
à ce qu'on vous propose,
07:23
des choses très différentes.
07:24
Aller sur des chemins inexplorés.
07:26
Oui, c'est une des choses
07:27
qui est réjouissante avec ce métier.
07:30
C'est qu'on peut...
07:32
se balader un peu partout,
07:34
explorer des chemins
07:35
et ouvrir des portes.
07:37
Et en tout cas,
07:38
on sent que les propositions peuvent venir,
07:41
que vous êtes prêtes à les étudier,
07:43
même des Etats-Unis.
07:44
En attendant, il y a ce film
07:45
qu'on peut découvrir en salle
07:46
depuis quelques jours
07:47
qui s'appelle Bad
07:48
de Guillaume de Fontenay
07:50
où vous jouez beaucoup
07:52
de ce côté très physique,
07:55
très létal
07:55
dont on a parlé tout à l'heure
07:57
et qui est très impressionnant
07:58
et que je conseille aux auditeurs
07:59
d'aller découvrir.
08:00
Merci beaucoup, Marine Vague,
08:01
d'être passée
08:01
par le studio de France Inter ce matin.
08:03
Sous-titrage MFP.
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