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  • il y a 7 semaines
Harcelé par un huissier, Roger sait qu'il faudrait peu de chose pour régler ses soucis financiers ; un prêt modique devrait lui permettre de reprendre sa vie en main. Malheureusement, monsieur Durieu, son banquier, se montre intraitable, lui refusant tout net l'argent dont il a besoin. Humilié, Roger enlève monsieur Durieu à la fin de sa journée de travail et le menotte dans une grange abandonnée. Le banquier lui fait alors une proposition alléchante : forcer la salle des coffres de la banque d'en face, celle de son ennemi juré. Les deux hommes sympathisent autour de leur nouvelle cause commune, celle qui pourrait enfin faire d'eux des grands seigneurs...
Transcription
00:00Dans la vie, il y a deux sortes de gens.
00:03Il y a les grands seigneurs et il y a ceux qui les servent.
00:07Jamais je ne servirai plus personne.
00:09C'est pas de la prétention, c'est une question d'attitude, tu vois.
00:12C'est le panache.
00:14Tu comprends ça ou pas ?
00:16Oui ou pas ?
00:17Eh ben alors, redresse-toi.
00:18Voilà, c'est comme ça, tu pompes le torse.
00:21Voilà, mets le regard loin.
00:22Monte le menton, monte le menton.
00:23Voilà, ça c'est un grand seigneur.
00:24C'est ça, moi je serai jamais un miséreux.
00:26Qu'est-ce qu'on a mis ?
00:27Qu'est-ce qu'on a mis dans les carbonades ?
00:28De la marée de sous.
00:29Voilà.
00:29De la marée de sous.
00:30On s'en fout, on s'en fout que c'est un euro de plus.
00:32Ça a du goût, ça a du panache.
00:40Et qui les grands seigneurs ?
00:41C'est nous.
00:42Voilà.
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