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Au programme ce soir, nous commençons avec la perspective des nouvelles discussions de paix en Ukraine organisée en Turquie mercredi. Un rendez-vous qui se profile alors que Moscou gagne toujours du terrain et que les Européens incitent Zelensky a poursuivre toujours plus le conflit.

A Gaza, la crise humanitaire se poursuit et s’aggrave de jour en jour. Après plus de 20 mois de guerre, la population a faim et manque de tout, tandis que les distributions alimentaires tournent au drame.

Et puis nous évoquerons les couvre-feu pour mineurs instaurés par certaines municipalités. Alors que l’Etat est incapable d’assurer la sécurité des citoyens, les maires tentent de trouver des solutions, souvent en vain.

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Transcription
00:00Ils voulaient tuer TV Liberté, vous les en avez empêchés.
00:04Avec cette censure bancaire, jamais le pouvoir n'était allé aussi loin,
00:08mais jamais vous n'aviez été aussi nombreux à répondre à notre appel.
00:12Alors du fond du cœur, je vous remercie tous.
00:16Grâce à vous, nous avons tenu bon.
00:18Grâce à vous, les pertes financières ont presque été entièrement comblées
00:21et avec quelques économies supplémentaires, on a l'habitude,
00:25nous serons encore là, à vos côtés, pour les prochains mois.
00:27N'oubliez jamais cette expérience.
00:30Vous êtes la preuve qu'ensemble, nous pouvons faire échouer leurs plans.
00:33Merci.
00:54Madame, Monsieur, bonsoir.
00:56Je suis ravie de vous retrouver au programme ce soir.
00:59Nous commençons avec la perspective des nouvelles discussions de paix en Ukraine,
01:02organisées en Turquie mercredi.
01:04Un rendez-vous qui se profile alors que Moscou gagne toujours du terrain
01:08et que les Européens incitent Zelensky à poursuivre toujours davantage le conflit.
01:13À Gaza, la crise humanitaire se poursuit et s'aggrave de jour en jour.
01:17Après plus de 20 mois de guerre, la population a faim et manque de tout,
01:21tandis que les distributions alimentaires tournent au drame.
01:24Et puis, nous évoquerons également les couvre-feu pour mineurs instaurés par certaines municipalités françaises.
01:30Alors que l'État est incapable d'assurer la sécurité des citoyens,
01:34les maires tentent à présent de trouver des solutions, souvent en vain.
01:37Des négociations sans espoir et une guerre sans issue.
01:45Mercredi, la Turquie accueillera de nouvelles discussions de paix entre l'Ukraine et la Russie.
01:50Mais les faucons européens multiplient les annonces pour faire durer le conflit.
01:54Le point tout de suite.
01:55De nouvelles sanctions européennes et de nouvelles discussions en Turquie.
02:00Voilà le grand écart que suscite la guerre en Ukraine depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump.
02:04En effet, si du côté du président américain, on semble pressé de mettre un terme à un conflit monté de toutes pièces par les néoconservateurs,
02:12ces derniers ont su s'expatrier en Europe pour faire durer la guerre.
02:16Dans ce cadre, le format « Rammstein », du nom significatif d'une base américaine en Allemagne,
02:21organisé lundi par visioconférence,
02:24a multiplié les annonces concernant des équipements militaires bientôt fournis à l'Ukraine.
02:28Missiles patriotes au but, drones, la foire aux armes fuse à nouveau dans la presse.
02:33Toutefois, sur le front, c'est toujours la Russie qui gagne du terrain.
02:37Un avantage qui conférera sans surprise une supériorité à Moscou
02:40lors des nouvelles discussions organisées mercredi en Turquie pour la troisième fois.
02:45Fort des deux précédentes éditions,
02:46le Kremlin a toutefois déjà écarté l'idée d'une avancée miraculeuse lors de ces rencontres.
02:52Les médias occidentaux accusent d'ailleurs la Russie d'avoir lancé de lourdes frappes
02:55contre son adversaire à la veille des pourparlers.
02:57Une accusation que les occidentaux n'avaient en revanche pas prononcée
03:00quand Kiev avait lancé une offensive sur plusieurs bases aériennes russes début juin
03:04au moment d'une session de pourparlers.
03:06Pourtant, l'Ukraine avait aussi frappé dans le même temps des voies ferrées
03:09où circulaient des civils, notamment dans la région de Kursk.
03:12Une géométrie variable habituelle en Occident à laquelle la Russie ne s'intéresse plus vraiment.
03:17C'est d'ailleurs ce qui explique la stratégie de Moscou,
03:19consistant essentiellement à poursuivre l'action militaire sur le terrain ukrainien
03:23sans prêter attention aux déclarations des dirigeants européens biberonnées par les faucons
03:27à l'image de Jean-Noël Barraud, le young leader de la French-American Foundation,
03:33comme Emmanuel Macron.
03:34Toujours en Ukraine, le ministre des Affaires étrangères français a expliqué ce mardi matin
03:38à France Inter qu'un 19ème train de sanctions contre la Russie était à l'étude,
03:43alors même que le 18ème vient tout juste d'entrer en vigueur.
03:46L'objectif affiché par le ministre, je cite,
03:48« Épuiser l'économie de guerre russe ».
03:52Une volonté qui devrait suivre la même trajectoire que les espoirs de Bruno Le Maire
03:56qui voulait mettre la Russie à genoux, avec le succès qu'on lui connaît.
03:59Cette fuite en avant des faucons européens est donc partie pour durer jusqu'au dernier ukrainien.
04:04Un élan qui devrait donc tuer dans l'œuf les négociations en Turquie de mercredi
04:08puisque depuis le début du conflit, Zelensky est poussé à la poursuite de la guerre par les bellicistes.
04:13Une tendance qui exaspère Donald Trump, mais qu'il ne parvient pas pour autant à enrayer.
04:17Pour le plus grand malheur des peuples européens qui paient le prix fort
04:21des décisions de leurs dirigeants vendues aux intérêts étrangers.
04:29Émeute de la faim, livraison humanitaire retenue,
04:31la situation se détériore encore plus à Gaza
04:34alors que l'issue diplomatique du conflit semble encore bien lointaine.
04:38Les explications d'Olivier Frère Jacques.
04:47Des distributions de nourriture qui tournent au drame.
04:56Dimanche, la défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré sur des Palestiniens
05:01qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire, tuant 93 personnes.
05:06Nouvel épisode macabre alors que depuis plus de 21 mois,
05:10à la bande de Gaza, territoire exigu, abritant plus de 2 millions de personnes
05:14est plongée dans une crise humanitaire d'une ampleur sans précédent.
05:18Le conflit qui a suivi l'attaque du Hamas contre des civils israéliens le 7 octobre
05:23a transformé cette enclave en l'un des foyers de faim extrême
05:27les plus alarmants au monde, aux côtés du Soudan.
05:29La situation s'est encore aggravée depuis mars 2025
05:33avec la violation du cessez-le-feu par Tel Aviv
05:35et un blocus israélien hermétique bloquant l'entrée de nourriture, de médicaments
05:40et d'autres biens essentiels.
05:43Les infrastructures agricoles locales telles que les serres et les élevages
05:47sont en grande partie détruites, rendant la population entièrement dépendante
05:51de l'aide humanitaire, souvent insuffisante et distribuée dans des conditions chaotiques.
05:56Le dernier rapport mondial sur les crises alimentaires révèle des chiffres accablants.
06:0193% de la population gazaouie, soit environ 1,95 million de personnes
06:07se trouvent en situation de crise alimentaire.
06:10Parmi elles, 1 million sont en état d'urgence
06:13et 1,5 million, soit 22% en situation de catastrophe
06:16où la malnutrition et la faim menacent directement leur survie.
06:21Les enfants sont particulièrement touchés.
06:23L'UNICEF rapporte que plus de 5800 d'entre eux ont été diagnostiqués
06:27comme souffrants de malnutrition en juin 2025
06:30dont plus de 1 000 cas graves.
06:32Des décès tragiques comme ceux de deux enfants signalés récemment à Cagnonès
06:36et dans le nord de Gaza illustrent l'ampleur de cette tragédie.
06:40L'extension mardi de l'offensive israélienne à Deir al-Bala
06:44dans le centre de Gaza a aggravé une situation déjà critique.
06:49Cette opération, la première d'envergure dans cette zone,
06:51a entraîné des tirs d'artillerie
06:53et forcée des dizaines de milliers de personnes à fuir,
06:57souvent sans savoir où se réfugier.
07:00Selon l'ONU, près de 88% du territoire est désormais sous ordre d'évacuation
07:05ou militarisé, laissant peu d'endroits sûrs.
07:08Les organisations humanitaires et les institutions comme l'OMS
07:11dénoncent des attaques contre leurs infrastructures par Israël,
07:15y compris des entrepôts endommagés et des employés arrêtés,
07:18rendant leurs opérations quasi impossibles.
07:22La situation est telle que même le ministre français des Affaires étrangères,
07:26Jean-Noël Barraud, d'ordinaire très frileux
07:28pour condamner les exactions israéliennes,
07:30a qualifié l'offensive de déplorable.
07:33Il a également plaidé pour que la presse internationale
07:35puisse accéder à Gaza afin de témoigner de la réalité sur place.
07:39Si sa voix ne porte évidemment pas,
07:41la pression de plusieurs États occidentaux
07:44pourrait faire infléchir un peu l'État hébreu.
07:46En effet, 25 pays, dont le Canada et le Japon
07:49et plusieurs nations européennes,
07:51ont dénoncé conjointement lundi
07:53le modèle de livraison d'aide humanitaire d'Israël,
07:56le qualifiant de dangereux et d'inhumains,
07:59appelant à un cessez-le-feu.
08:01Ces États condamnent la mort de plus de 800 Palestiniens
08:04cherchant à accéder à l'aide,
08:05notamment près des sites de distribution
08:07de la Gaza Humanitarian Foundation,
08:09soutenue par Israël et les États-Unis.
08:12Face à cette catastrophe,
08:13l'ONU et les ONG implorent un assouplissement
08:16du blocus et une protection des civils.
08:19Cependant, les tensions persistent.
08:21Israël attribuant toute la responsabilité
08:23de la crise au Hamas.
08:25Faute de sanctions concrètes
08:26contre les autorités israéliennes,
08:28difficile d'imaginer la situation se débloquer
08:30dans les prochains jours.
08:32Des couvre-feux pour les mineurs pour cause d'insécurité.
08:39Plusieurs municipalités ont expérimenté ce dispositif,
08:42mais les résultats sont rarement convaincants.
08:45Élément d'explication, Renaud de Bourleuf.
08:47Enfermer les jeunes face à la démission sécuritaire de l'État.
08:51À Nîmes, la mairie LR et la préfecture du Gard
08:54ont établi un couvre-feu pour les mineurs
08:56d'une durée de 15 jours renouvelable.
08:58Un arrêté municipal a pris effet lundi soir
09:01interdisant aux moins de 16 ans
09:03de circuler seul entre 21h et 6h du matin
09:06dans les rues de six quartiers de la ville.
09:08Des zones réputées pour abriter
09:10un important trafic de drogue
09:11et où des fusillades, parfois mortelles,
09:14ont fait rage au cours des dernières semaines.
09:15Dans le quartier de Pissevin, à Nîmes,
09:17les habitants affirment même ne plus oser sortir
09:19de leur domicile.
09:21Le maire adjoint chargé de la sécurité
09:22a affirmé que ce couvre-feu vise
09:24à protéger les mineurs qui n'ont rien à voir
09:26avec le trafic, mais aussi ceux
09:28parfois âgés de 12 ou 13 ans,
09:29qui sont utilisés par les narcotrafiquants.
09:31D'autres municipalités de différents bords politiques
09:34ont pris des mesures similaires.
09:36La mairie socialiste de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis,
09:38la mairie Renaissance de Dourdan, dans l'Essonne,
09:40ou la mairie, sans étiquette,
09:42de Triel-sur-Seine, dans les Yvelines.
09:44À Béziers, un couvre-feu est déployé
09:46pour les moins de 13 ans depuis 2024.
09:49Ce dernier a été élargi cette année
09:50avec un arrêté municipal en mars,
09:53interdisant la circulation des 13 à 15 ans
09:55dans trois quartiers dits prioritaires de la ville.
09:59Et ce pour une période allant du 22 avril au 30 septembre,
10:01mais aussi durant l'ensemble des vacances scolaires.
10:05Mais l'opération montre déjà ses limites.
10:07Dans la ville de Robert-Ménard,
10:08dans la nuit de samedi à dimanche,
10:09les trafiquants de drogue ont monté
10:10un guet-apens contre les pompiers.
10:12Ils les ont appelés après avoir mille feux
10:13à des poubelles pour les attirer dans un piège.
10:16Les tirs de mortier d'artifice
10:17ont ensuite mille feux à un appartement.
10:19Un scénario proche qui s'est déroulé à Limoges.
10:22Samedi, dans la Rome du socialisme,
10:24environ 100 délinquants ont tendu un guet-apens des policiers
10:27qui, pendant plusieurs heures,
10:28ont été la cible de cocktails Molotov,
10:29de pavés, de tirs, de mortier d'artifice.
10:32Si 10 agents ont été blessés,
10:33aucune arrestation n'a été effectuée.
10:35Les mêmes protagonistes ont également bloqué
10:37la RN 141 et brûlé des voitures,
10:39tandis que la CRS 82 a été déployée dans le quartier
10:41pour prévenir de nouveaux soulèvements.
10:44Ailleurs, dans l'Essonne,
10:46Nicolas Dupont-Aignan a été pionnier
10:47de ces couvre-feux pour mineurs,
10:48mais il nous explique que cette mesure n'est efficace
10:51que sous certaines conditions.
10:53Ça ne sert à rien de se donner bonne conscience
10:54en mettant un couvre-feu pour les moins de 13 ans,
10:57les moins de 15 ans, les moins de 16 ans,
10:58selon les communes,
10:59si ce n'est pas appliqué par la police municipale
11:01et la police nationale.
11:03Ça veut dire quoi ?
11:03Ça veut dire concrètement qu'il y a un problème
11:05de nombre et de seuil.
11:07Dans notre ville, à Yer, en Essonne,
11:09on arrive à le gérer.
11:10Pourquoi ?
11:10Parce qu'on a une politique sécuritaire
11:13extrêmement efficace.
11:15Ça veut dire concrètement
11:16que si on voit un gamin de 10 ans dans la rue,
11:18un attroupement de gamin de 13 ans dans la rue,
11:21on peut y aller
11:21et on les raccompagne chez leurs parents.
11:23Et on note le nom des parents.
11:25Et ça permet ensuite
11:26d'attaquer les aides sociales facultatives municipales.
11:30Donc, il y a une vraie réponse.
11:32En revanche,
11:33si c'est prendre un arrêté
11:34et après laisser des hordes de sauvages
11:38gangréner les quartiers
11:39avec une police nationale
11:40qui n'ose pas intervenir,
11:42c'est pire que tout
11:43parce que ça montre une fois de plus
11:45que la règle n'est pas appliquée.
11:47Tout ça n'a de sens
11:48que s'il y a une capacité de suivi,
11:50d'action, de réaction.
11:52Et on en est très loin
11:53puisqu'il n'y a même pas
11:54les effectifs de police nationale.
11:56En Essonne,
11:57ils ont diminué.
11:58Et aujourd'hui,
11:59il faut être clair,
12:00les villes qui n'ont pas
12:00de police municipale structurée
12:02et qui ont un nombre très élevé
12:04de jeunes dans la rue
12:05ne sont dans la capacité totale
12:08de maîtriser les choses
12:09puisque l'État est débordé
12:10et impuissant.
12:11Et je ne parle même pas
12:12de la justice
12:12qui nous laisse tomber
12:13à chaque fois.
12:14Un abandon par l'État
12:15conduisant les maires
12:16à faire des effets d'annonce.
12:17Cyril Lamar-Dinker,
12:18membre du syndicat Vigipolis,
12:20souligne que dans de nombreux cas,
12:21les forces de l'ordre
12:22n'ont tout simplement
12:23pas les moyens
12:23d'appliquer ces mesures.
12:25L'efficacité est très limitée
12:26à cause de l'effectivité réelle
12:28de la possibilité
12:29des contrôles mis en place.
12:31Quand vous avez un quartier
12:31qui est déjà embrasé
12:32ou qui encleine
12:33une très très forte insécurité,
12:35si vous déployez
12:36des effectifs de police nationale
12:37comme par exemple
12:39la CRS8,
12:41vous allez pouvoir réellement
12:42faire appliquer
12:44et respecter le couvre-feu
12:45en même temps
12:45que vous allez pouvoir lutter
12:46contre les narcotrafiquants.
12:49Mais en soi,
12:50dès que vous laissez
12:52la place libre
12:53et que le trafic se réinstalle,
12:55il n'y a personne
12:56pour venir exercer
12:57ce travail de surveillance
12:58de fond
12:59et du coup
13:00pouvoir maintenir
13:01une pression
13:02par rapport
13:03à ce couvre-feu.
13:05Toujours est-il
13:06que ça peut être
13:08un élément
13:09temporairement
13:10qui va apporter
13:11un plus.
13:12Mais l'effet
13:13reste assez limité
13:14puisque les mineurs
13:15de moins de 13 ans
13:16qui sont délinquants
13:17ne sont même pas
13:182% de la délinquance
13:19constatée.
13:20Alors que de nombreuses
13:21villes réputées calmes
13:22pendant de nombreuses années
13:22comme Nantes,
13:23Bordeaux
13:24ou Limoges
13:25basculent dans l'insécurité,
13:26la question devrait être
13:27au cœur
13:27des prochaines élections
13:28municipales.
13:29Et nous poursuivons
13:34avec un rapide tour
13:34de France en bref.
13:38La France d'Emmanuel Macron
13:40désindustrialisée
13:41est sous la menace
13:41des droits de douanes
13:42américains.
13:43Le ministre de l'Industrie
13:44de l'Énergie
13:44Marc Ferrassi
13:45a convoqué ce mardi
13:46un Conseil national
13:47de l'industrie
13:48exceptionnel
13:48pour répondre
13:49aux menaces douanières
13:50de 30%
13:51annoncées par Donald Trump
13:52le 12 juillet.
13:54Face à l'incertitude,
13:54le ministre partagera
13:55l'état des négociations
13:56et les scénarios
13:57envisagés par la France
13:58et l'Union européenne.
13:59L'objectif est d'informer
14:01les entreprises
14:01et les salariés
14:02tout en préparant
14:03une négociation
14:03pour un accord équilibré
14:05ou en tout cas
14:06le moins catastrophique
14:07possible.
14:08Le ministère insiste
14:09sur la nécessité
14:10de contre-mesures fortes
14:11pour défendre
14:11les intérêts
14:12industriels français,
14:13troisième secteur
14:14industriel européen.
14:15Cet avis sera transmis
14:16à la Commission européenne.
14:18Marc Ferrassi
14:18qui avait déjà réuni
14:19le CNI en avril
14:20lors de la première vague
14:21de surtax
14:21estime qu'un accord équitable
14:23est la seule issue acceptable
14:24pour éviter
14:25une guerre commerciale
14:26indommageable.
14:26La souveraineté industrielle
14:27pourrait aussi être une solution
14:28mais elle n'est visiblement
14:30pas au programme.
14:33Nouveau rebondissement
14:34dans l'affaire Delphine Jubilard.
14:35Deux mois avant
14:36le procès du mari
14:37de la disparue,
14:38l'ancienne compagne
14:39de Cédric Jubilard
14:39va être entendue
14:40par la justice.
14:41Cette dernière
14:41qui a entretenu
14:42une relation
14:42avec le principal suspect
14:43pendant plusieurs mois
14:44aurait des informations
14:45capitales
14:46pouvant faire avancer
14:47l'enquête.
14:47En effet,
14:48cette femme a expliqué
14:48que Cédric Jubilard
14:49lui aurait fait des aveux
14:50expliquant qu'il avait
14:51bien assassiné son épouse
14:53en l'étranglant.
14:53Il aurait même accompagné
14:55ses révélations
14:55avec des gestes
14:56simulant une clé de coude.
14:57Delphine Jubilard
14:58aurait à cette occasion
14:59griffé l'avant-bras
15:00de son conjoint
15:01une blessure
15:02qui avait été constatée
15:03par le légiste.
15:05Selon la maîtresse
15:05du suspect,
15:06le corps de la jeune infirmière
15:07aurait été caché
15:07dans une exploitation agricole.
15:09Un co-détenu du suspect
15:10avait déjà expliqué
15:11avoir recueilli
15:12des aveux du crime.
15:13Des informations
15:14qui devraient être explorées
15:15d'ici les audiences
15:16qui s'ouvriront
15:17le 22 septembre prochain.
15:18Stellantis
15:19visée par une action
15:20collective
15:21à cause des airbags
15:22Takata.
15:22Ce mardi,
15:23UFC Que Choisir
15:24a annoncé avoir lancé
15:25une action de groupe
15:26contre le constructeur automobile
15:27afin que les préjudices
15:28causés aux automobilistes
15:29victimes des rappels
15:30des véhicules
15:31soient réparés.
15:32En effet,
15:32l'association estime
15:33que les opérations
15:33Stop Drive
15:34opérées depuis 2023
15:35ont été lancées
15:37de façon déraisonnée
15:38et anarchique.
15:39En tout,
15:39ce sont 1,7 million
15:40de véhicules
15:40qui sont concernés
15:41par les airbags
15:42défectueux
15:42et potentiellement mortels.
15:4460 personnes,
15:45dont 18 en France,
15:46ont été tuées
15:47par ces installations
15:48censées protéger
15:49les conducteurs.
15:50En effet,
15:50les airbags
15:50de la firme japonaise
15:51sont susceptibles
15:52d'exploser
15:52comme des grenades
15:53à cause d'un gaz
15:54qui se dégrade
15:55avec le temps.
15:56L'initiative du UFC
15:56Que Choisir
15:57est la première
15:57pour cette affaire
15:58dans notre pays
15:59où les actions collectives
16:00ont rarement
16:00de grandes victoires.
16:02Absentéisme record
16:03en France.
16:04Selon une récente étude,
16:05le taux d'absence
16:06au travail
16:06atteint le chiffre
16:07inégalé
16:08de 5,8%
16:09dans le secteur privé
16:10en 2024.
16:11Un chiffre
16:11qui correspond
16:12à la proportion
16:12de salariés
16:13absents sur l'année.
16:14Selon le document,
16:15au-delà des causes
16:16habituelles
16:16comme les troubles
16:17musculosquelettiques
16:18et les maladies graves,
16:19les troubles psychosociaux
16:20ne cessent d'augmenter
16:21depuis la crise du Covid.
16:23En 2024,
16:2436% des femmes
16:25ont été arrêtées
16:25au moins une fois
16:26dans l'année,
16:27soit plus d'un tiers
16:28des salariés femmes
16:29contre 28%
16:30chez les hommes.
16:31Ces derniers
16:31ont également pris
16:32en moyenne 16 jours
16:33en lien avec le congé paternité
16:34malgré le passage
16:35de celui-ci
16:36de 14 à 28 jours
16:37en 2021.
16:39Les secteurs
16:39de l'ingénierie,
16:40du numérique,
16:41du bancaire
16:41et de la finance
16:42sont les moins touchés,
16:43autour de 4%,
16:44alors que les services
16:45à la personne
16:45sont au-delà des 10%.
16:47A noter que les non-cadres
16:48sont également
16:48plus souvent absents,
16:50mais pour des périodes
16:50moins longues.
16:51L'assurance maladie
16:52prévoit davantage
16:53de contrôle
16:53des médecins
16:54délivrant
16:54le plus d'arrêts maladie.
16:59Et à présent,
17:00l'actualité internationale.
17:01La transparence
17:05à géométrie variable
17:06de Donald Trump,
17:07le président américain,
17:08a ordonné lundi
17:09la déclassification
17:10d'archives
17:11sur l'assassinat
17:12de Martin Luther King
17:14et donc la publication
17:15de 230 000 pages
17:17d'archives
17:17sur l'assassinat
17:18du pasteur socialiste
17:19survenu le 4 avril 1968
17:21à Memphis, Tennessee.
17:23Annoncé par Tulsi Gabbard,
17:25directrice
17:26du renseignement national,
17:27cette déclassification
17:28vise une transparence
17:29complète
17:30sur cet événement historique.
17:32Ces documents,
17:33incluant des enquêtes
17:34du FBI,
17:35des recherches
17:35sur James Earl Ray,
17:37le présumé assassin
17:38et des témoignages associés,
17:40s'inscrivent
17:40dans une série
17:41de déclassifications
17:42incluant les assassinats
17:43de JFK
17:44et Robert Kennedy.
17:46Cependant,
17:47la famille
17:47de Martin Luther King
17:48dit s'inquiéter
17:49d'une possible
17:50instrumentalisation
17:51de ces archives
17:52comme si
17:53le pasteur défunt
17:54avait des choses
17:55à cacher.
17:56De son côté,
17:57Donald Trump
17:57joue la carte
17:58de la transparence
17:59pour les autres
18:00mais visiblement
18:01pas pour lui,
18:02se gardant bien
18:02de rendre public
18:03les éléments
18:04concernant l'affaire Epstein,
18:05entretenant par là même
18:06les suspicions
18:07à son endroit.
18:09Le temps
18:10des complots ratés
18:11ou des complots
18:11de ratés.
18:13La directrice
18:13du renseignement national
18:14et ancienne démocrate,
18:15Tulsi Gabbard encore,
18:17accuse Barack Obama
18:18d'un complot
18:19contre Donald Trump.
18:20Elle appelle
18:21à des poursuites
18:21contre l'ancien président démocrate
18:23et plusieurs responsables
18:24de son administration
18:25accusés d'avoir
18:26orchestré un complot
18:28de trahison
18:28pour discréditer
18:29l'élection
18:30de Donald Trump
18:30en 2016.
18:32Selon Gabbard,
18:33des preuves fabriquées
18:34d'ingérence russe,
18:35notamment via le dossier
18:36Steele,
18:37jugées peu fiables,
18:38auraient alimenté
18:39un récit médiatique
18:40et judiciaire
18:41visant à délégitimer
18:43Donald Trump.
18:44Elle a transmis
18:44au département de la justice
18:46un rapport sur les
18:46cybermenaces de 2016,
18:49des mémos
18:49de James Clapper
18:50et des notes
18:51incriminants
18:51Obama,
18:52John Brennan,
18:53Susan Rice,
18:54John Kerry
18:54et Andrew McCabe.
18:57Ce rapport,
18:57nommé Russia Hawks,
18:59allègue des fuites
19:00orchestrées
19:01dès décembre 2016.
19:03Les démocrates
19:03dénoncent
19:04une tentative
19:04de réécrire l'histoire,
19:06rappelant que l'enquête
19:07Mueller
19:07est un rapport
19:08bipartisan du Sénat
19:10et a confirmé
19:11une supposée
19:11ingérence russe
19:12sans collision
19:13toutefois
19:13avérée avec Trump.
19:15Entre les manifestations
19:16baroques
19:17de partisans
19:18de Trump
19:18au Capitole,
19:19la tentative
19:20d'assassinat
19:20de ce dernier
19:21et désormais
19:22les magouilles
19:22des démocrates
19:23les Etats-Unis
19:24n'en finissent plus
19:25avec la culture
19:25de la conspiration.
19:28Jair Bolsonaro,
19:29véritable obsession
19:30de la justice brésilienne.
19:31L'ancien président
19:32risque à présent
19:32la prison
19:33pour ne pas avoir
19:34respecté une obscure
19:35interdiction
19:36d'utiliser les réseaux sociaux.
19:37Le juge
19:38de la Cour suprême
19:39responsable du dossier
19:40reproche à l'ancien
19:41locataire du Palais
19:42de l'Aurore
19:42de continuer
19:43à agiter
19:44les foules
19:44en ligne
19:45en incitant
19:46notamment
19:46Donald Trump
19:47à agir
19:47contre Rio.
19:49Jair Bolsonaro
19:49est actuellement
19:50poursuivi
19:50pour tentative
19:51de coup d'Etat
19:52contre l'actuel président
19:53Luis Ignacio
19:54da Silva,
19:55un procès
19:56auquel
19:56il tenterait
19:57aussi
19:57de faire
19:58obstruction.
19:59L'ancien président
19:59est affublé
20:00d'un bracelet
20:00électronique
20:01depuis vendredi.
20:03L'Europe
20:04de la honte
20:05Chypre
20:05commémore
20:06le 51e
20:07anniversaire
20:07de l'invasion
20:08turque.
20:09C'est lors
20:09de l'opération
20:10Attila
20:10le 20 juillet
20:111974
20:12à l'aube
20:13que débute
20:14par un débarquement
20:15à Kyrenia
20:16l'invasion
20:17de l'île.
20:18Suivront
20:18des frappes
20:19aériennes
20:19et l'arrivée
20:20de parachutistes.
20:21Prise au dépourvu
20:22les forces
20:22chypriotes
20:23grecques
20:23sous-équipées
20:24luttent
20:25difficilement
20:25contre 40 000
20:26soldats turcs.
20:27Ankara
20:28justifie
20:28cette action
20:29comme une intervention
20:30pour protéger
20:31les chypriotes
20:31turcs
20:32après un coup
20:32d'Etat grec
20:33contre le président
20:34Makarios.
20:35en août
20:36la phase
20:36Attila 2
20:37permet à la Turquie
20:38d'occuper 36%
20:39du nord de l'île
20:40toujours sous son contrôle.
20:42Condamnée par l'ONU
20:43pour des violations
20:44des droits humains
20:44dont des déplacements
20:45forcés
20:46la Turquie fait face
20:47à des accusations
20:47de nettoyage ethnique.
20:49Aujourd'hui
20:49Chypre est un
20:51État membre
20:51de l'Union Européenne
20:52qui est en partie
20:53occupé par un État
20:54extra-européen
20:55dans l'indifférence
20:56la plus totale.
20:58Pire
20:58certaines personnalités
20:59politiques
21:00dont faisait partie
21:01Jacques Chirac
21:01se sont dit
21:02favorables à une
21:03intégration de la Turquie
21:05à l'UE.
21:09Et voilà
21:09c'est déjà la fin
21:10de cette émission
21:10dès à présent
21:11retrouvée Choc du Monde
21:12Edouard Chaneau
21:13reçoit le général
21:13Jean-Bernard Pinatel
21:14pour évoquer
21:15une révolution
21:16du commandement russe
21:17sur le terrain
21:18ukrainien.
21:19Et donc
21:20le rôle de la France
21:21qu'avait défini
21:22le général de Gaulle
21:22c'était un trait d'union
21:23entre l'Est et l'Ouest
21:25mais de ne pas s'aligner
21:26soit à l'Ouest
21:26il avait retiré
21:27la France
21:28de l'organisation
21:29militaire intégrée
21:30de soit s'aligner
21:31à l'Est.
21:32Voilà
21:32pour que la parole
21:34de la France porte
21:36il faut qu'elle ne soit
21:37pas alignée
21:37or justement
21:38Macron
21:39comme Hollande
21:40comme Sarkozy
21:41nous a alignés
21:42si vous voulez
21:43sur les Etats-Unis
21:44et on voit bien
21:45qu'on se fait avoir
21:48quand on s'aligne
21:48puisqu'aujourd'hui
21:49changement
21:51de président
21:52aux Etats-Unis
21:53qui veut se désengager
21:54et si vous voulez
21:55il y a une
21:55il y a une globale
21:57security review
21:59qui vient d'être
22:00publiée aux Etats-Unis
22:01et que j'ai traduite
22:03entièrement
22:04dans lequel
22:05on voit
22:05que les Etats-Unis
22:06ne veulent plus être
22:07de prendre le risque
22:08d'être entraînés
22:09dans une guerre
22:09donc ils ne veulent plus
22:10être en première ligne.
22:11Demain mercredi
22:12dès 7h
22:13retrouvez un zoom
22:14avec Maître Guilin Dubois
22:16qui raconte l'histoire
22:16de Jean-Michel Nicolier
22:18mort en martyr
22:18en 91
22:19lors de la guerre
22:20entre Serbes et Croates
22:21dans son ouvrage
22:23Né français
22:23Mort croate
22:24c'est à présent
22:25le moment de se quitter
22:26merci à tous
22:27pour votre fidélité
22:28on se retrouve demain
22:29pour une nouvelle page
22:29d'actualité
22:30bonsoir
22:31à tous
22:33nous
22:34on se retrouve
22:46de fière
22:47dans son performed

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