Aurore Bergé : «Il n'y a pas de prisonniers politiques en France»

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La ministre en charge de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé était l’invitée de La Grande Interview ce vendredi 18 juillet sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la libération du terroriste Georges Ibrahim Abdallah : «Il n'y a pas de prisonniers politiques en France»

Transcript

00:00L'ancien ennemi public numéro 1, le terroriste Georges Ibrahim Abdallah,

00:04va sortir de prison la semaine prochaine.

00:06Ce militant d'extrême-gauche marxiste, pro-palestinien,

00:09avait été condamné à perpétuité pour complicité dans l'assassinat

00:12de deux diplomates américains et israéliens.

00:14Aujourd'hui, en 2025, la gauche se réjouit de la libération de ce terroriste.

00:19Ce n'est jamais une bonne nouvelle qu'une personne qui a été condamnée

00:22pour complicité de crimes terroristes soit libérée.

00:25Vous regrettez cette libération ?

00:27En tout cas, ce qui est encore plus insupportable,

00:29c'est que certains puissent se réjouir qu'un homme qui a été condamné,

00:32reconnu coupable par la justice française,

00:34parce que complicité de crimes terroristes pour deux personnes

00:38qui ont été assassinées, se réjouisse de cette libération

00:43et faite cette libération pire,

00:46et osait dire qu'il s'agissait d'un prisonnier politique.

00:48Il n'y a pas de prisonnier politique en France, il y a une justice.

00:51Et cette justice, elle est indépendante, elle est impartiale,

00:53elle a fait son travail en condamnant.

00:55Et je regrette, évidemment, ces prises d'opposition insupportables.

00:58Mais est-ce que la perpétuité, aujourd'hui, en France,

01:00la prison à vie, ça veut encore dire quelque chose ?

01:02Il faut que ça puisse dire quelque chose,

01:04il faut que la peine veuille dire quelque chose,

01:06il faut que la peine soit prononcée le plus rapidement possible,

01:08après les faits, il faut que la peine soit exécutée jusqu'à son terme,

01:12parce que la peine, c'est aussi, évidemment,

01:14la capacité à réparer dans une société,

01:16et c'est la capacité à dire aussi quelle société nous voulons.

01:19Et la société que nous voulons n'est pas une société

01:21qui fait l'apologie du terrorisme de manière évidente,

01:23en tout cas, ce n'est pas la société que moi, je veux.

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