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« Il n’y a pas de mendiants à Cuba ». Cette phrase a coûté son poste à la ministre du Travail et de la Sécurité sociale cubaine, Marta Elena Feito. 
Lors d’une session parlementaire télévisée, elle a nié la réalité de la pauvreté à Cuba. Pour elle, il n’y a pas de mendiants, mais des gens déguisés en mendiants. les gens qui fouillent les poubelles ne cherchent pas de quoi manger. Et les laveurs de pare-brise seraient juste en quête d’une « vie facile » . Les réactions ont été immédiates.

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Transcription
00:00Il n'y a pas de mendiant à Cuba.
00:01Cette phrase a coûté son poste à la ministre du Travail et de la Sécurité Sociale cubaine, Marta Elena Feito.
00:06Lors d'une session parlementaire télévisée, elle a nié la réalité de la pauvreté à Cuba.
00:10Pour elle, il n'y a pas de mendiant, mais des gens, déguisés en mendiant.
00:13Les gens qui fouillent les poubelles ne cherchent pas de quoi manger,
00:16et les laveurs de pare-brise seraient juste en quête d'une vie facile.
00:19Sur les réseaux sociaux, les réactions sont immédiates.
00:22Et certains Cubains publient des images de la misère quotidienne.
00:25Face au scandale, le président a pris la parole.
00:30La ministre du Travail a donc présenté cette démission, acceptée par le gouvernement,
00:53qui a pointé un manque d'objectivité et de sensibilité.
00:56Cuba traverse depuis des années une crise économique profonde,
00:58entre inflation galopante, faible production locale,
01:01et un embargo américain, renforcé depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.

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