Revue de Presse du 16 Juillet 2025 avec Mouhamed Alimou Ba

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00:00À la une, coup de chaud, sommet du pouvoir.

00:04Oui, hier c'était l'anniversaire du grand timonier Ousmane Sonko qui fêtait ses 51 ans.

00:11Mais ce ne sont pas des bougies qu'on a sorties hier, c'est un vent de rappel qui a soufflé sur le palais de la République.

00:20Les bases du passé font saisi l'occasion pour marquer leur territoire.

00:25C'est Ousmane Sonko conçu et personne d'autre.

00:27Yomaye est président, oui, mais sur la baraka du leader charismatique qui les rappelle, les militants.

00:34Et ils avertissent, constate le journal Les Echos, gare à ceux qui murmurent à ses oreilles.

00:40Le message est clair, écoutez Ousmane Sonko, appliquez Sonko, restez Sonko.

00:44Une fidélité est revendiquée au effort, comme pour dire que l'esprit du commandement n'a pas changé,

00:50même si le fauteuil présidentiel a un nouveau locataire.

00:53Yomaye, face à la barrière PASSEF, relève du coup le quotidien.

00:58Selon le journal, les patriotes ont célébré hier leur guide dans une ferveur militante

01:02qui ne laisse aucune place à l'ambiguïté.

01:05On s'argue à la règle pour Ousmane Sonko, érigé en boussole unique du projet politique.

01:11Sur ça, parle aussi d'un signal fort envoyé au président Yomaye.

01:14Ousmane Sonko, rappel, le journal a demandé au président d'agir ou bien de le laisser dérouler.

01:24Le Sénégal manque d'autorité, a-t-il soutenu ? Rien de plus.

01:28Dans un commentaire intitulé « Le prix de la vraie rupture, Vieux-Savanné »

01:32rappelle ce qui suit dans les colonnes de Sud-Cotillan.

01:36Oui, comment marquer son autorité pour l'État ?

01:42Il importe de rappeler que marteler ou plutôt marquer son autorité pour l'État,

01:47c'est apporter plutôt des réponses aux problèmes qui tarodent les citoyens relativement

01:53à la santé, à l'emploi, à la nourriture, à l'éducation.

01:56C'est aussi, et surtout selon le commentateur, prolonger ou plutôt promouvoir les valeurs

02:03de travail, d'équité et d'honnêteté.

02:06À l'évidence, un État démocratique, dit-il, ne saurait être le prolongement d'un négo surdimensionné.

02:12Il se définit bien non contraire par son impartialité, la promotion du mérite, la neutralité des institutions.

02:20Les responsables publics, hauts fonctionnaires, directeurs d'entreprises nationales, magistrats,

02:25doivent être nommés pour leurs compétences, non pour leur loyauté clinique.

02:30Et de dire que reconstruire l'autorité n'est pas gouvernée par la peur ou la force,

02:35mais restaurer la confiance en montrant que l'État peut et doit être un levier d'émancipation.

02:41Ce qui est alors attendu, c'est de transformer le quotidien des populations,

02:45donner un espoir, tracer une raison.

02:48Il en va de la crédibilité de l'État du Sénégal et de ses dirigeants, note-t-il encore.

02:54Pour le commentateur du quotidien, Yomaye Sanko, fond de la politique politicienne au sommet de l'État du Sénégal,

03:01de la politique comme diversion pour ne pas avoir à gérer les urgences de l'heure.

03:07Dans un commentaire signé, la politique comme diversion,

03:10Mohamed Gueye relève que dans ces circonstances,

03:13comme qui dirait, pour faire diversion,

03:15on a voulu nous alimenter l'imagination avec un conflit d'égo au sommet de l'État,

03:20oubliant que c'était la recette la plus efficace pour chasser loin de nous les investisseurs

03:26après avoir découragé les entrepreneurs nationaux.

03:29Déjà bien un but à toutes sortes de brimades.

03:32Heureusement, note-t-il que l'on des conducteurs de l'attelage étatique

03:36a vite compris le besoin de remettre les choses en l'État et de calmer le jeu.

03:41Il faut leur souhaiter de comprendre qu'ils ont intérêt à accélérer.

03:45Enfin, les choses pour aller vite,

03:50parce que pour le moment, la vision 2050 ne prend pas.

03:55Le journal note en tout cas que les déshommes,

03:57Dioma et Sanko, ont affiché hier une complicité face aux caméras.

04:02Le premier ministre a accompagné le président sur la route de l'aéroport

04:05alors qu'il était en partance pour le Bénin.

04:07Vox Populi parle dimanche de la décrispation.

04:11Dans un guest édito signé Elah Ibrahim Assal,

04:14dans le quotidien, en ce ministre de la République,

04:17en ce ministre du Plan, économiste de formation,

04:20il rappelle que le Sénégal n'a pas besoin d'un chaos glorieux.

04:25Pour Elah Ibrahim Assal, en cette période d'incertitude,

04:28il est urgent de rappeler un principe fondamental,

04:31la stabilité politique, une condition de survie nationale.

04:35Le Sénégal, par son niçois, son ancrage démocratique a toujours

04:38incarné un équilibre fragile, mais précieux entre liberté et ordre,

04:44vie politique et paix sociale.

04:46Ce pacte tacite, dit-il,

04:48noué entre les générations doit être réaffirmé avec force et lucidité.

04:54L'investissement ne va jamais là où règne la violence,

04:58la confusion et le vacarme des affrontements sans fin.

05:01La dette financière, dit-il, se négocie.

05:05La dette morale, elle se paie devant l'histoire.

05:08Prenons acte de ce que nous est dit et redonnons au Sénégal la fierté d'un destin maîtrisé,

05:15signé Elah Ibrahim Assal, dans le journal Le Quotidien.

05:19Il ne croyait pas, en tout cas c'est bien dit, car le Sénégal est reparti encore sur le marché,

05:24donc sous-régional, pour tirer encore 364 milliards, nous dit encore le même journal.

05:32En première page du journal Le Soleil, grand angle, zoom sur les chariquiers de Dakar,

05:37autour pour faire tourner la ville.

05:39Le journal relève que dans la banlieue dakaroise et dans les centres urbains du Sénégal,

05:43le chariquier plutôt demeure une figure incontournable, loin d'être un simple conducteur d'attelage.

05:49Il est un véritable facture, dont les services polyvalents sont indispensables au bon fonctionnement de la vie quotidienne.

05:58Et puis, Babacar, en première page du journal L'Info, alerte nutritionnelle à Gourbel,

06:03un enfant sur 6 souffre de malnutrition aiguë, avec 17,1% d'enfants touchés,

06:10la région dépasse largement la moyenne nationale qui s'établit à 10%.

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