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Transcription
00:00On va vous accueillir tout de suite Tom Villa.
00:11Thierry, tu fais chier.
00:13Si je suis là, c'est que tu n'es pas là.
00:15Et franchement, c'est moins drôle.
00:16Au début, je vais être très honnête, je n'avais pas envie de venir.
00:18Venir pour dire trois banalités sur toi, ça ne m'enchantait pas trop.
00:21Et puis, quand j'ai vu les hommages hier, je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser finir
00:24avec un témoignage de Jack Lang, de Patrice Kermouz ou de Bernard Montiel.
00:28Et puis attention, toi qui n'as jamais hésité à dire deux, trois saloperies pour le buzz,
00:32si je n'étais pas venu ce soir, qui aurait dit du mal de toi ?
00:35Est-ce que tu avais envie qu'on dise oui, Thierry Ardisson, il avait des idées ?
00:39Oui, enfin, il avait aussi des idées de merde.
00:41Tu veux qu'on en reparle ?
00:42Ah, de la faux, tu m'as foutu en queue de pie à Pigalle, de Jeremstar ou de Jean-Mi,
00:46le robot qui posait question aux invités ?
00:47Ah, ben oui, pas que des bonnes idées.
00:51Thierry, tu avais tout prévu jusqu'à la fin.
00:53Et en même temps, quand je vois le plateau, je ne savais pas, je ne sais pas si tu t'imaginais
00:57avec un hommage présenté par Stéphane Berne.
01:00Et encore, dans ton malheur, tu ne t'en sors pas si mal.
01:03Ah, ben, tu as voulu partir un 14 juillet, je le dis, il ne restait plus grand monde dans la boutique.
01:07Léa Serlamé, elle a fait ses 1200 heures d'antenne, elle est cramée.
01:10Laurent Delahouz, déjà qui ne bosse que les week-ends,
01:12si en plus il faut le faire bosser pendant les vacances, c'était compliqué.
01:15Cyril Ferrault, il voulait faire un 100% logique spécial Thierry Ardisson.
01:18Michel Ruquer, il regarde le Tour de France et Nagui fait intervile.
01:20Donc, on finit sur Stéphane Berne.
01:23Le tout, c'est d'être prévenu.
01:25Et Thierry, tu finis en direct.
01:27Toi qui n'as quasiment jamais fait de direct.
01:30Alors certains diront que ça te foutait le trac, que tu n'aimais pas ça, que tu n'étais pas bon.
01:34Pas du tout, c'est uniquement parce que le direct, il y a des moments chiants,
01:38des moments où des gens vont dire des banalités,
01:40et que les téléspectateurs vont un peu s'emmerder.
01:42Voilà, c'est juste pour ça que tu détestes ça le direct.
01:44Alors, du coup, ça, on va le couper parce que c'est une banalité.
01:49Ça aussi, ça aussi.
01:53Bon, c'est fini alors.
01:55Alors Thierry, simplement merci.
01:57À titre perso, gamin, j'aurais tout fait pour te croiser ton chemin, ne serait-ce que 10 secondes,
02:01et j'ai eu la chance de le croiser pendant 10 ans.
02:03Merci patron, on pense fort à Audrey et aux enfants,
02:06on prend soin de ceux qui restent, et toi, tu embrasses ceux qui nous manquent.
02:10Je t'aime fort Thierry.
02:12Bravo.
02:14Merci.

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