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  • il y a 5 mois
La dermatose nodulaire contagieuse menace les élevages en Savoie. Pierre-Jean Duchêne et Jérémy Bernard, éleveurs, s'opposent à l'abattage de leurs troupeaux. La préfecture défend cette mesure pour protéger la filière bovine. La maladie, transmise par insectes, ne touche pas l'homme. Un débat crucial pour l'avenir des exploitations agricoles. 

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Transcription
00:00Agriculteurs, éleveurs ou simples voisins, une centaine de personnes mobilisées pour dire non à l'abattage de tout un troupeau.
00:07Il faut arrêter ça, c'est un massacre de vouloir abattre tout un cheptel pour un ou deux cas malades.
00:15Cette maladie, la dermatose nodulaire contagieuse, se transmet aux bêtes par piqûres d'insectes.
00:20Une dizaine de cas ont été relevés en Savoie et en Haute-Savoie.
00:23Depuis 15 jours, il a découvert d'un cas dans son élevage.
00:28Les 123 vaches de Pierre-Jean Duchesne sont confinées ici et selon lui, se portent très bien.
00:33Tout ce que nous demandons, c'est de laisser notre cheptel dans le bâtiment et de défendre notre usine de travail.
00:40Aujourd'hui, on en arrive là, c'est-à-dire qu'en France, on est obligé de se battre pour défendre notre usine de travail.
00:46C'est une aberration.
00:47Dans un communiqué, la préfecture défend sa stratégie d'abattre toutes les bêtes et pas uniquement celles qui sont malades.
00:53Les études scientifiques comme les exemples étrangers montrent que des mesures partielles d'abattage
00:58feraient ainsi peser un risque majeur pour la filière bovine d'excellence.
01:02Le troupeau de cet autre éleveur, lui, a bien été en partie abattu.
01:06Aujourd'hui, Jérémy Bernard s'interroge sur l'avenir de son exploitation.
01:10Si vraiment ça tourne mal, on a peur de s'arrêter du jour au lendemain.
01:14Et si on n'a plus de vaches laitières, on n'a plus de revenus et on aura toujours des charges.
01:19La maladie ne représente pas de risque pour l'homme et n'est virale que pour les animaux.
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