Travail de nuit : une cinquantaine de syndicalistes ont mené une action au domicile d’Yvan Verougstraete

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Des militants de la CNE ont mené une action nocturne devant le domicile d’Yvan Verougstraete pour dénoncer un projet de loi sur le travail de nuit. Le président des Engagés était absent, mais un échange tendu a eu lieu par téléphone.

Transcript

00:00Qu'est-ce qu'on fait ici ce soir monsieur ?

00:01On vient réveiller les engagés parce qu'on se demande sur quoi ils sont engagés.

00:04Parce que la loi programme qui détruit la sécurité sociale avec la loi chômage entre autres

00:08et puis le travail de nuit, où le travail de nuit commence à minuit, il ne commence plus à 8h.

00:12Toutes les périodes, tout ce qui a été mis dedans en tant que tel,

00:16c'est une pression sur les travailleurs, c'est une pression sur le monde du travail

00:18pour essayer de récupérer de l'argent et de faire une politique d'austérité.

00:22Et donc on va rappeler quand même aux engagés qu'à la base,

00:25ils étaient aussi dans la fondation même de la sécurité sociale

00:27et que c'est un système qui protège tout le monde.

00:29Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, on veut l'enlever.

00:31Donc on est là et on va leur dire que ça, ça ne va pas.

00:33Qu'est-ce que vous attendez du président des engagés ?

00:37Qu'il fasse ce qu'il a promis pendant les élections,

00:39c'est-à-dire d'une manière ou d'une autre, défendre le social, défendre la santé,

00:43défendre les travailleurs et d'être de ce côté-là de la force.

00:46Là, il est dans un gouvernement avec la NVA, avec le MR,

00:49qui est très à droite, qui donne vraiment de l'argent plutôt du côté du patronat

00:53et qui sanctionne les travailleurs d'une manière ou d'une autre

00:55et qui sanctionne aussi les chômeurs en mettant la pression sur les chômeurs,

00:58la pression sur les migrants, la pression sur les différentes personnes,

01:01c'est une façon ou d'une autre de détruire les choses.

01:04Aujourd'hui, sur le chômage, l'idée, c'est de régionaliser,

01:07l'idée, c'est d'appauvrir les communes.

01:08Déjà, les plus pauvres à Bruxelles et en Wallonie,

01:11de l'avoir la dit à la Chambre,

01:12et on se demande ce que les engagés font là-dedans.

01:14Est-ce qu'on veut vraiment remettre des charges en plus sur les communes ?

01:17Est-ce qu'on veut rajouter ça alors qu'on ne va pas pouvoir le faire ?

01:19Et d'ailleurs, le président a dit, il faut 300 millions au minimum.

01:22Quand on fait les comptes, on sera certainement à plus.

01:24Mais c'est surtout mettre une fabrique de pauvres.

01:27Que font les engagés dans un gouvernement qui est une vraie fabrique de pauvres ?

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