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Le manager général de la Team Cofidis, Cédric Vasseur, à l'arrivée de la 6e étape de ce Tour de France ce jeudi à Vire en Normandie.

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Sport
Transcription
00:00Cédric, on s'était vu avant le départ du Tour, dans le Nord, chez vous, etc.
00:10Avec un peu de recul, maintenant qu'on est en Normandie,
00:13Kofidis, on l'a vu partout.
00:16Étape de folie aujourd'hui, je pense qu'on s'attendait à une étape compliquée,
00:19mais là aujourd'hui c'était vraiment difficile.
00:21Alors on a essayé d'intégrer l'échappée du jeu,
00:25on savait qu'il y avait une forte chance que l'échappée aille au bout,
00:28mais aujourd'hui quand on voit le dénouement, on se dit qu'il n'y avait rien à faire face à un Benelli.
00:33Je pense qu'on n'a pas de regrets de ne pas avoir fait partie de l'échappée du jour,
00:37parce que personne n'a été capable de le contrer.
00:40Donc voilà, c'est une journée qu'on met entre parenthèses.
00:43Emmanuel est revenu dans le jeu avec le groupe Pogacar aujourd'hui.
00:47Et puis nous, on a animé la première étape avec Benjamin Thomas.
00:51On a fait parler de nous aussi avec toutes les péripéties qui sont arrivées.
00:56Et puis surtout, on garde huit coureurs intacts et motivés
01:01qui vont chercher les prochaines opportunités,
01:05que ce soit du côté du mur de Bretagne, de Laval, de Châteauroux.
01:10On a vraiment encore l'objectif d'aller chercher quelque chose avant l'étape de repos à Toulouse.
01:16Surpris qu'au final, Pogacar laisse son maillot jaune ?
01:20Pour une seconde, je pense. Je n'ai pas vu le général.
01:23Mais je pense que Pogacar n'a pas cherché absolument à conserver son maillot jaune.
01:28Maintenant, on voit qu'une seconde, c'est le destin.
01:31C'est Mathieu Van Der Poel qui endosse une nouvelle fois la tunique jaune de leader.
01:36Mais une seconde, c'est vraiment un avantage fragile.
01:39Demain, avec le mur de Bretagne, tout peut être mis en cause.
01:42Et on peut se retrouver une nouvelle fois avec Pogacar en jaune.
01:46Vous parliez des péripéties tout à l'heure.
01:48On en parlait en off avec Brian Cocard.
01:50Ce carton jaune, quand même, ça fait chier, non ?
01:52Oui, oui. Franchement, c'est une double peine.
01:55Parce que Brian est déjà pénalisé au moment du spring.
01:59Parce que déjà, il se rattrape, mais de manière inexpliquée.
02:03Je ne sais pas comment il fait pour se rattraper.
02:04S'il refait la même péripétie, il chute, c'est sûr.
02:07Et deuxième coup sur la tête, parce qu'on lui inflige une sanction complètement illégitime et injustifiée.
02:16Bon, voilà, on a passé.
02:17C'est juste que maintenant, c'est sûr qu'avec un carton jaune,
02:20on est toujours un petit peu avec une épée de Damoclès sur la tête.
02:22On sait qu'il y aura un sprint à Châteauroux.
02:24Donc Brian ne pourra peut-être pas se livrer à fond dans le spring.
02:27Parce que même sans vouloir faire un mauvais geste,
02:30de temps en temps, dans un spring, vous changez de trajectoire.
02:34Et un deuxième carton jaune, c'est l'exclusion.
02:36Donc il faut faire très attention.
02:38Suite au chrono, on a vu Pogastar prendre de l'avance sur un Vingegaard, etc.
02:42Le tour est plié ou pas ?
02:43Non, il n'est pas plié.
02:44Je pense qu'on voit aujourd'hui que tout peut basculer d'un jour à l'autre.
02:47On voit que le collectif UAE est solide.
02:50Aujourd'hui, c'est la seule équipe qui a réussi à tenir la baraque.
02:54C'est vrai que Vingegaard a pris un coup sur la tête.
02:56Mais je pense qu'on peut faire confiance au champion qui est Vingegaard
03:01pour essayer de remettre un peu les pendules d'ailleurs.
03:02Pourquoi pas au mur de Bretagne d'ailleurs ?
03:04Il a sûrement connu une mauvaise journée au compte la montre.
03:07Avec une minute de perdie, le tour est loin d'être terminé.
03:10Je pense qu'on parlera de 3-4 minutes quand on sera à Paris.

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