Personnage : un petit robot adorable, comme un mini Pinocchio.
Notre bonhomme ne tient qu'à un fil, mais y tient bien. Trop sans doute.
A l'extrémité du fil, un boulet : sa source de vie. Le Dieu ordinateur.
Dehors, une fenêtre, un oiseau, l'infini du monde.
C'est une fable alors, avec cette si jolie musique triste. Une fable triste.
C'est d'une caverne platonicienne dont il est question ici, d'un impitoyable univers dont, par nature, on ne peut pas sortir.
Et c'est une bouleversante fin qui attend notre petit robot, un choix mortel, une impasse.
Je vous laisse verser une larme sur son sort, sur notre sort souvent, nous qui voulons quitter cette insipide caverne, mais qui sommes si imparablement retenus par ce fil vital.