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  • 07/07/2025
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 07/07/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir ! Quel plaisir d'activer cette sonnette et quel plaisir de vous retrouver pour la première équipe du soir de l'été.
00:21Votre nouveau rendez-vous pendant les vacances, 18h30, 21h. On vous accompagne après la piscine, après la plage avec les cacahuètes à l'apéro.
00:28On est ensemble pendant 2h30 pour débriefer toute l'actu sportive du jour et il s'est passé plein de choses aujourd'hui, notamment la troisième étape du Tour de France.
00:36On va la débriefer dans quelques instants. Pas de vacances pour notre président ce soir, M. Devapadou, bonsoir !
00:41Bonsoir Anne-Sophie !
00:43Heureux ?
00:44Heureux, c'est un plaisir, c'est un privilège !
00:45C'est les vacances là, bientôt !
00:46C'est un privilège d'être à vos côtés.
00:48Oh oui, au moins ça. On a un privilège, c'est d'avoir la team vélo avec nous ce soir, les experts vélo.
00:55Claire Bricogne et Patrick Chassé nous font l'honneur de leur présence.
00:58Nous deux, on fait la team ?
00:59Il partage pas trop là-bas !
01:03Alors, on peut faire team peut-être avec Thomas Bonavant. J'ai appris, mon cher Thomas, que vous étiez un expert vélo.
01:07Je suis un Vélix, moi.
01:09Vous pensez seulement aller, un peu de foot, un peu de rugby, et non, il y a le vélo aussi.
01:13Je parle vélo comme je parle de foot, c'est le sentiment qui va parler. Mais bonjour Anne-Sophie, je suis très content d'être là.
01:17Bonjour Thomas.
01:18Il manque les cacahuètes et l'apéro quand même.
01:20Oui, bon, on les a portés.
01:21Tu me promets un truc.
01:22Bruno Salomon, la dernière fois que je vous ai vu à l'antenne, c'était le 31 mai dernier.
01:26Oh, la barbe !
01:27On en parle déjà, je savais que ça allait faire à Thomas.
01:30Ah ben, Thomas, ça a eu deux ans.
01:31Ça va descendu du nuage quand même.
01:33Oui, redescendu.
01:34Oui.
01:34Très bien.
01:35On a pris les meilleurs avec nous ce soir, vous le voyez.
01:38Et aux infos, il y a la brillante Camille Maccabies.
01:40Salut Camille.
01:41Salut Anne-Sophie, bonsoir à tous.
01:42Toutes les infos Omnisport, infos Mercato également.
01:46Et puis Camille, gardez la main puisqu'on ouvre cette émission avec le débrief de la troisième étape du Tour de France.
01:51Et on voit les images avec vous.
01:52Oui, une troisième étape qu'on annonçait tranquille, voire un petit peu ennuyeuse entre Valenciennes et Dunkerque.
01:58Il s'est passé beaucoup de choses, un chaos même.
02:00On commence avec le premier temps fort, le maillot vert.
02:03Jasper Philipsen, victime d'une lourde chute à 60 kilomètres de l'arrivée.
02:07Fracture de la clavicule droite pour le vainqueur belge de la première étape qui a dû abandonner.
02:13À 3 kilomètres de l'arrivée, chute au sein du peloton.
02:15Guérin Thomas, Bruno Amiray, Renko Evenepoul sont parmi les victimes.
02:19Et enfin, dans le dernier kilomètre très houleux, regardez bien le maillot rouge.
02:24Brian Cocard va faire un sacré soleil.
02:27Là aussi, ça a été très très costaud.
02:30Tim Merlier qui s'impose dans Boyau devant Jonathan Milan et Phil Baus.
02:37Il s'est passé beaucoup de choses.
02:41On pensait s'ennuyer et puis au final, même des cadors sont tombés.
02:44On s'est un petit peu ennuyeux quand même durant la course.
02:48Mais effectivement, ce qu'on retient, malheureusement pour ce team Merlier,
02:52ce n'est pas vraiment sa victoire.
02:53Mais c'est les chutes qui ont jalonné toute cette étape, Claire.
02:56Oui, après, c'est quand même assez commun ou habituel.
03:01Justement, je fouillais un peu mes fiches.
03:02Et Merlier, la dernière fois qu'il gagne une étape, c'était en 2021.
03:05Et j'avais mis exactement le même commentaire.
03:06Je crois, trois chutes dans les derniers kilomètres.
03:08Enfin, des trucs.
03:09C'est de sa faute.
03:10En fait, mais...
03:11Bah oui.
03:12C'est vous qui faites ça qui fait le raccourci.
03:13Alors, on va mettre tout ça sur le dos de Coca.
03:15On va tout juste pour la défense.
03:16C'est de sa faute.
03:18En fait, c'est parce qu'il y a eu un faux rythme, justement,
03:20et que nous, téléspectateurs, on s'est un peu ennuyés,
03:22qu'il y a eu autant de chutes.
03:23Voilà.
03:23On est ennuyé des chutes.
03:25Mais l'étape a été, effectivement, d'un ennui mortel.
03:29Et le paradoxe, c'est que c'est lié.
03:32C'est lié et la faute à qui ?
03:34La faute à Coca, à Merlier ?
03:36Non, bien sûr.
03:37La faute au vent.
03:38La faute au vent qui soufflait de face.
03:40La faute au coureur aussi.
03:42Parce que quand vous avez un vent qui souffle de face,
03:44ça ne vous incite pas, surtout sur une étape qui est toute plate,
03:46à vous échapper.
03:48On sait très bien que le peloton est pragmatique,
03:50que les sprinteurs, pour un sprint massif,
03:53ce qui n'était pas le cas hier, ce qui ne sera pas le cas demain,
03:55ce seront plutôt des sprints pour puncher.
03:57On en parlera de demain.
03:58On en parlera de demain.
03:59Là, il y avait une opportunité qu'il ne fallait pas laisser échapper.
04:02Donc, les baroudeurs, ceux qui aiment bien s'échapper
04:04dès les premiers kilomètres,
04:06ils se sont dit, non, mais là, ça ne sert à rien.
04:08Il vaut mieux s'en garder pour demain,
04:09pour après-demain, pour la suite du tour,
04:11plutôt que d'aller dans une échappée aujourd'hui.
04:14On va se prendre le vent de face toute la journée.
04:15Donc, ça n'a pas bougé.
04:16Le paradoxe, c'est que quand une étape roule lentement,
04:20il y a énormément de fraîcheur dans le peloton,
04:22et les points chauds deviennent hyper disputés.
04:25Et c'est ce qu'on a vu.
04:26C'est même démesuré ce qu'on a vu aujourd'hui
04:28en termes de tensions nerveuses,
04:30justement, en arrivant sur les sprints intermédiaires
04:32ou à l'arrivée.
04:33Après, ce n'est pas nouveau.
04:34Des étapes comme ça dans les Tours de France,
04:35on en a tous les ans.
04:37On regrette quand même, particulièrement aujourd'hui,
04:39de ne pas avoir vu la moindre échappée.
04:41Aucune équipe a profité de l'opportunité.
04:43Aujourd'hui, l'étape aurait été ennuyeuse aussi.
04:47Ils se seraient fait rattraper à la fin.
04:48Donc, le final aurait été le même.
04:50Ce qui a créé de la tension.
04:50À la fin ou pas, d'ailleurs.
04:52Pardon ?
04:52Ils auraient pu se faire rattraper à Vimborne aussi.
04:53Oui, voilà, c'est ça.
04:55Quoi qu'il arrive, l'issue aurait été ennuyeuse
04:57avant d'arriver dans cette sprint zone.
04:59Et sur ces cinq derniers kilomètres,
05:01là aussi, où il pouvait y avoir un petit peu de tension
05:02et qui a mis un petit peu de feu dans ce sprint,
05:05c'est peut-être aussi que les cadors du sprint
05:07Merlier et Milan ont été un petit peu frustrés aussi
05:09sur ce début de tour.
05:10Donc, ça devait être l'étape un peu
05:13elle a eu lieu, mais moi, j'ai rarement eu
05:16entre guillemets aussi peur devant une étape
05:18sur ces cinq derniers kilomètres
05:19où on voyait les vélos arriver de l'arrière.
05:22Je le vois venir.
05:23Effectivement, je suis d'accord avec toi.
05:24Et moi, j'avais les commentaires du diffuseur.
05:28Ils n'arrêtaient pas.
05:29Il y avait vraiment les vélos qui s'échappaient.
05:31Ça faisait des grandes vacances.
05:32Est-ce qu'on a peur ?
05:33Ils parlaient de sprint sauvage.
05:35Mais vraiment, il y avait une expression excellente.
05:37Il y avait un vrai côté animal
05:38et tu sentais à la fin les Milan, Miralier.
05:40Et c'était là.
05:41Ils étaient dans leur truc.
05:42Moi, je trouvais ça assez flippant, quand même.
05:45Oui, mais Thomas, je suis désolé.
05:46C'est contradictoire, ce que tu dis.
05:48C'est-à-dire que tu ne peux pas dire
05:49que c'est normal que personne ne s'échappe.
05:51De toute façon, on a déjà vu ça dans le passé.
05:53Parce que justement...
05:53J'ai divisé la course en deux.
05:54Une échappée n'est pas forcément faite
05:56pour aller chercher la victoire.
05:58Une échappée, elle peut être faite
06:00pour rompre l'ennui.
06:01Bon, c'est un peu moyen.
06:02C'est ce qu'on appelait avant
06:03les échappées à Libye,
06:05les échappées publicitaires.
06:07Mais une échappée, ça sert aussi à ça.
06:09C'est-à-dire que ça sert
06:10à diluer d'une certaine façon la tension.
06:12Alors, pas au moment où elle part,
06:14mais au moment où elle va se faire reprendre.
06:16Et elle ne va pas se faire reprendre seulement
06:17au moment où le peloton revient à 30 secondes.
06:21Elle va se faire reprendre dans la continuité.
06:23Ça donne du rythme à l'échappée.
06:25Pas seulement dans les commentaires
06:26des diffuseurs, comme tu dis.
06:27Elle donne du rythme.
06:29Et là, il n'y avait pas de rythme.
06:30Ou plus exactement,
06:31il y avait des à-coups incroyables
06:33quand on est arrivé
06:34sur ce sprint intermédiaire.
06:36Mais attends,
06:36mais une chute
06:37lors d'un sprint intermédiaire ?
06:39Mais c'est nouveau, ça.
06:39Il y a eu trois étapes
06:41et deux fois,
06:42on a eu une chute
06:43sur un sprint intermédiaire.
06:44Mais je n'ai jamais vu ça.
06:45Pas d'échappée,
06:46donc pas de prix de la combativité
06:48décernée aujourd'hui.
06:49C'est très rare quand même, non ?
06:51Ça, c'est totalement exceptionnel.
06:53Mais c'est vrai qu'il y a plusieurs raisons à ça.
06:55Alors, je vous rejoins complètement,
06:57Thomas et Patrick,
06:57sur les raisons.
06:58Il y en a une autre aussi,
06:59c'est que déjà,
06:59on a vécu deux étapes super difficiles,
07:01dont la première
07:01qui était normalement réservée aux sprinters.
07:03Philipson avait pris le maillot jaune,
07:05mais il y a quand même eu une course énorme.
07:06Donc, on a profité d'aujourd'hui
07:08pour se reposer un peu ?
07:09C'est peut-être un peu ça aussi,
07:11à un moment,
07:12de lever le pied.
07:13Et là, il faut aussi
07:13mettre en cause tout ce qu'on dit.
07:15Voilà, le cyclisme,
07:17les observateurs
07:18tapent sur le cyclisme
07:19pour le dopage, etc.
07:20Mais on ne peut pas taper sur le dopage
07:21et après se plaindre d'une étape
07:22où finalement,
07:23les coureurs
07:23profitent aussi
07:24pour essayer de récupérer
07:25un moment.
07:26On est aussi dans une lecture de logique
07:28par rapport à ça.
07:30Ça ne peut pas être
07:3024 heures chrono
07:31chaque épisode.
07:32Tu ne peux pas avoir
07:33une espèce de surtention
07:34à chaque étape.
07:35Mais je pense que
07:36l'attitude
07:37et cette espèce de frisson
07:38qu'on avait...
07:39Moi, je rejoins Thomas
07:39parce que je me suis fait
07:40la même réflexion
07:42ou en tout cas,
07:42j'ai eu la même sensation.
07:43Tu as eu l'impression
07:44qu'il y avait une énorme pression,
07:47un énorme enjeu
07:47sur ce sprint-là.
07:48Pourquoi ?
07:48Parce qu'ils avaient raté
07:50plus ou moins
07:50la première étape.
07:53Donc, c'était un peu...
07:54Normalement,
07:54ça devait être un sprint massif.
07:56Ça n'a pas été le cas.
07:57Et on voit bien
07:58que sur la structure
07:59de ce tour,
08:01il y a très, très peu
08:01de sprints massifs.
08:03Les sprints sont très rares.
08:04Et en plus,
08:05il y a autre chose
08:06qui rentre en compte.
08:07Donc, il y a nous
08:07ce qu'on voit ici,
08:08le maillot jaune,
08:09les victoires d'étape,
08:10la vitrine très clairement.
08:12Mais avec Patrick,
08:13tout au long de l'année,
08:13c'est Patrick qui s'en occupe,
08:14on fait les classements UCI
08:16et des équipes
08:17qui descendent
08:17et qui montent.
08:18Et là, cette année,
08:19c'est très important
08:20pour les points,
08:20pour rester dans l'élite.
08:22Donc, pour beaucoup
08:23d'autres équipes
08:23qu'on ne voit pas
08:24normalement essayer.
08:26Si, évidemment,
08:26mais là,
08:27il y a encore plus d'enjeux
08:28et parfois même
08:28à plusieurs sprinters
08:29sur une seule équipe.
08:34des coureurs
08:34qui ont beaucoup d'enjeux.
08:36Mais donc quoi ?
08:37Ça les rend irresponsables ?
08:38Non, ce qui veut dire,
08:39ce que dit Claire,
08:41c'est que, encore une fois,
08:42ce n'est pas seulement
08:43la victoire qui compte.
08:45C'est qu'une place de 2,
08:46une place de 3,
08:46une place de 4,
08:47une place de 5,
08:47ça rapporte des points.
08:50Donc, on ne se bat pas.
08:51Dans ceux qui sont tombés
08:52à l'arrivée,
08:53il y en a qui savaient
08:54probablement pertinemment
08:55au moment où ils ont déclenché
08:56leur sprint
08:57qu'ils n'allaient pas gagner.
08:59Mais ils se battaient
08:59pour être dans le top 10.
09:02C'est quoi ?
09:02C'est les 12 premiers ?
09:03Je ne sais même plus, d'ailleurs.
09:04Aux arrivées d'étape
09:05qui marquent des points UCI.
09:06Donc, on se bat
09:07pour faire la meilleure place.
09:09Et si on a deux coureurs,
09:10c'est-à-dire qu'avant,
09:11quand on vise la victoire,
09:13on a le lanceur
09:14qui lance son sprinter.
09:15D'accord ?
09:15Et le sprinter,
09:16il doit gagner.
09:17Mais si vous regardez,
09:20parfois,
09:20vous avez deux lanceurs
09:21ou plus exactement
09:22deux sprinters
09:23qui vont faire
09:24dans le top 10.
09:25Et ça permet de marquer
09:26deux fois plus de points.
09:28On joue placé,
09:29on ne joue pas gagnant.
09:30Ça, c'est peut-être
09:30un effet pervers,
09:31effectivement,
09:32de ces années.
09:32Je rappelle que
09:33le système de montée-décente
09:35en première division,
09:36ce n'est pas comme en foot,
09:37ce n'est pas tous les ans.
09:38C'est une fois tous les trois ans.
09:39C'est des cycles de trois ans
09:40et on est dans la troisième année.
09:42Donc, c'est le moment,
09:44évidemment,
09:44le plus important
09:44et on est déjà
09:45dans la deuxième partie
09:46de la saison.
09:46Comment on a vécu
09:47cette course au sein du peloton
09:49et on a des réactions
09:49avec vous, Camille ?
09:50Et oui,
09:50une réaction très forte,
09:51celle de Bignam Guérémé.
09:53D'ailleurs,
09:54on va vous entendre,
09:55Patrick Eclair,
09:55là-dessus.
09:56Il a fini sixième
09:57de cette étape
09:57mais il nous dit
09:58« On a couru en enfer aujourd'hui.
10:01Je suis simplement heureux
10:02d'avoir fini l'étape
10:03en bonne santé,
10:05sans encombre.
10:06À chaque fois que j'entendais
10:07des chutes autour de moi,
10:08mon cœur montait
10:08à 300 pulsations.
10:10À un moment,
10:11j'étais proche
10:11de m'arrêter de pédaler. »
10:13On sait que c'est quand même
10:14un des cadeaux au sprint
10:15et dire à quel point
10:16il a peur.
10:17Il était à côté
10:18de Philippe Seine aussi.
10:19Sur la chute de Philippe Seine,
10:19il est juste à côté.
10:20Il l'évite de peu.
10:21Je pense qu'il doit voir
10:22qu'au cas de commencer
10:23à avoir les pieds
10:24qui décrochent les pédales,
10:25il fait un écart
10:25mais lui,
10:26il a dû avoir peur.
10:27Mais c'est vrai,
10:27c'est ce qu'on a vu.
10:28Quand on les voit donner
10:30des coups d'épaule aussi,
10:32c'est dangereux.
10:33C'est ça qui est fou.
10:34C'est qu'en fait,
10:34pour compléter
10:35ce que vient de dire Guérémé,
10:37on a eu hier,
10:38je fais un teasing
10:41de ce qui suivra tout à l'heure,
10:42mais on a eu l'enfer hier
10:44d'un public
10:45qui était hyper nombreux
10:46et qui a créé du danger
10:48et on a eu aujourd'hui
10:50l'enfer créé
10:51par les coureurs eux-mêmes.
10:53Franchement,
10:53les coureurs
10:53sont devenus fous aujourd'hui.
10:56Pour les raisons
10:57qu'on a expliquées,
10:58ça va trop vite,
11:00ça prend trop de risques
11:01et à mon avis,
11:02on n'a pas fini d'en parler.
11:03Et je reviens
11:04à ce que tu disais
11:05tout à l'heure, Thomas.
11:06Non,
11:06ce n'est pas tous les ans pareil.
11:08Oui,
11:08il y a des chutes tous les ans.
11:09On est d'accord.
11:10Un peloton au complet
11:12qui se lance
11:13dans un Tour de France
11:14avec les enjeux
11:15que représente le Tour de France,
11:16ça provoque des chutes.
11:17Moi,
11:17ce que je note cette année,
11:18la particularité,
11:19c'est que les chutes
11:20n'interviennent pas
11:21comme ça un petit peu
11:22n'importe comment.
11:23Ça intervient à des moments
11:24où le peloton
11:25vrille complètement.
11:27Encore une fois,
11:27pour un sprint intermédiaire.
11:29Mais est-ce que,
11:29alors Patrick,
11:30est-ce qu'il n'y a pas
11:32un peu plus de nervosité ?
11:33On a vu des épisodes
11:34depuis le début du Tour.
11:36Alors après,
11:37ils font le coup
11:38à chaque fois de
11:38Je m'excuse,
11:39mais c'est qui ?
11:40Il y avait Jonathan Milan.
11:42Avec Guermail.
11:44Exactement.
11:45Il y avait Philippe Seine
11:46avec Cocard.
11:48C'est Ricard qui est allé voir
11:51Cocard.
11:51Ricard, aujourd'hui,
11:52il va voir effectivement Cocard
11:53et il le corrige
11:53un petit peu comme il faut.
11:55Il lui donne une taloche.
11:56Lui aussi, à mon avis,
11:57il faudra qu'il aille
11:57s'excuser.
11:57On sent qu'il y a de la nervosité.
11:59J'ai la pression un peu plus
12:00que les années précédentes.
12:02Voilà, c'est ça.
12:02Presque de la colère.
12:04Mais calmez-vous les gars.
12:05Est-ce qu'il n'y a pas
12:06aussi de la frustration ?
12:07Je suis désolé.
12:07Est-ce que les directeurs sportifs,
12:10quand ils annoncent le matin
12:11qu'on ne va pas partir
12:13à la bataille
12:13et aujourd'hui,
12:14ça va être une course,
12:15on va dire,
12:16de transition.
12:18Alors que c'était
12:18ton troisième jour de course.
12:20Est-ce que ce n'est pas aussi
12:21les équipes ?
12:22Parce que moi,
12:23je pense qu'il y a des équipes
12:23qui ne vont pas remporter
12:24une étape cette année.
12:25Pourquoi tu n'attaques pas ?
12:26Pourquoi tu n'y vas pas ?
12:27Pourquoi tu ne lâches pas ?
12:27Ça, c'est tous les ans.
12:28Oui, mais là,
12:29moi, je n'ai pas compris.
12:30Franchement,
12:31on a discuté avec Claire tout à l'heure.
12:33Je disais dans la télé,
12:34je disais que ce n'est pas possible.
12:34Il n'y en a pas un
12:35qui veut attaquer,
12:36il n'y en a pas un
12:36qui veut montrer le maillot,
12:37il n'y a pas une équipe
12:37qui veut essayer le coup
12:38pour tenter.
12:40Et en fait,
12:40tout le bazar qui arrive derrière,
12:42toute la tension qui arrive derrière,
12:44c'est de la faute aussi
12:44des consignes qui sont données.
12:45Moi, j'ai l'impression.
12:46Oui, moi,
12:47je vais te donner un exemple.
12:49Je n'avais pas prévu
12:49qu'on parlerait de ça,
12:50on n'a pas l'image,
12:51mais les gens qui regardaient
12:52l'étape aujourd'hui
12:53l'ont probablement vu.
12:54On est à 30 bornes
12:56de l'arrivée à peu près
12:57et va se jouer
12:59quelques points
13:01pour la montagne,
13:02enfin pour le classement
13:03de meilleurs grimpeurs
13:04en haut du mont Cassel.
13:05Et là,
13:06on a les deux premiers.
13:07Il faut savoir
13:07qu'au classement
13:08du meilleur grimpeur,
13:09les deux premiers appartiennent
13:10à la même équipe.
13:11C'est Adé Pogacar
13:12et c'est Tim Wellens.
13:13Et Tim Wellens,
13:14il va demander
13:15au mec qui sort
13:16la tête du peloton
13:17à son pote Evenpool
13:18qui n'est pas dans la même équipe.
13:20Les gars,
13:20j'y vais,
13:21mais je reviens.
13:22Je vais juste chercher
13:23un point pour la montagne.
13:24Et d'ailleurs,
13:25il le fait
13:25pour déposséder Pogacar
13:27de ce maillot
13:28et pour le soulager
13:30des sollicitations
13:32médiatiques
13:32liées à ce maillot.
13:34Mais ça,
13:34c'est de la stratégie.
13:35Mais oui,
13:35mais c'est justement
13:36pour ça que c'est incompréhensible.
13:37On le laisse faire.
13:39Alors,
13:39on a une équipe,
13:40on a une équipe
13:41Visma,
13:41les The Bike,
13:42qui nous dit
13:43le collectif va harceler Pogacar.
13:46Et là,
13:47Pogacar,
13:47il dit moi,
13:48j'aimerais bien m'abstenir
13:48de faire les protocoles,
13:49ça me prend du temps et tout.
13:50Et personne ne va empêcher
13:52cet échappé d'aller au bout.
13:53Non,
13:54il fallait le chercher
13:55et il fallait simplement
13:56neutraliser cet échappé.
13:58Et au moins,
13:58on était sûr
14:00gardé le maillot à poids
14:00sur les épaules.
14:01Et voilà,
14:02et il faisait le protocole ce soir.
14:03Je suis content
14:05d'avoir vu la même chose
14:05que Patrick.
14:06Mais qu'est-ce que tu comprends
14:06de l'attitude des autres équipes
14:07qui laissent l'équipe de Pogacar
14:09faire leur propre tambouille ?
14:10Bon, alors attendez,
14:11j'y vais,
14:11je prends le point
14:12qui va le déposséder
14:13du maillot à poids.
14:14Enfin,
14:14pour une histoire,
14:15on l'a dit,
14:15visiblement,
14:16de sursollicitations.
14:17Ça me paraît un peu fumeux,
14:18mais bon,
14:19admettons.
14:19Et les autres,
14:20ils sont spectateurs de ça.
14:21C'est pas fumeux.
14:22C'est pas fumeux.
14:23Il va faire le protocole.
14:24À un moment,
14:24il va prendre le maillot jaune.
14:25Là,
14:26il est obligé
14:26de faire le protocole,
14:27l'interview qu'il va avec,
14:28etc.,
14:29pour un maillot à poids.
14:30Hier,
14:30il dit,
14:31c'est peut-être la deuxième
14:32ou la troisième fois
14:33de ma carrière
14:33que je porte ce maillot.
14:34C'est sympa.
14:36Mais en réalité,
14:36c'est pas sympa du tout.
14:37Il n'en veut pas de ce maillot.
14:38Et s'il avait pris le jaune hier,
14:39ça aurait peut-être été
14:40la même situation, en fait.
14:41Peut-être qu'il aurait voulu
14:41le lâcher vite.
14:42En fait,
14:42on ne se rend vraiment pas compte,
14:43mais pour avoir fait
14:44le Tour de France sur place
14:45les deux dernières années,
14:45notamment,
14:46c'est long quand même derrière.
14:47Même des fois,
14:47en fait,
14:48ils ont normalement
14:48l'obligation de passer
14:49sur les médias.
14:51Sur combien de temps ?
14:5110 minutes,
14:5220 minutes,
14:53une heure de plus ?
14:53C'est compliqué d'estimer,
14:55mais tous les jours,
14:56ça peut facilement être
14:57une demi-heure,
14:57mais plus même,
14:58parce qu'après,
14:59il y a le contrôle aussi,
15:00il y a l'antidopage.
15:00Donc,
15:00il y a plein de choses
15:01qui se mettent en place.
15:02Et même parfois,
15:03quand les étapes
15:04se prolongent,
15:06notamment en montagne,
15:06Pogacar,
15:07plusieurs fois,
15:08il n'est pas venu
15:08à notre micro,
15:09à nous,
15:09parce qu'il a fait
15:10les médias officiels,
15:11diffuseurs,
15:12et donc derrière,
15:13il ne faisait pas les autres.
15:14Pour aussi limiter des choses,
15:15en fait.
15:16Donc,
15:16qu'il limite tout de suite,
15:17ça,
15:17à la limite,
15:17franchement,
15:18c'est totalement compréhensible.
15:20Et Dave,
15:20je veux juste dire un truc,
15:21ce n'est pas les équipes
15:22qui devaient réagir
15:23sur l'attaque de Tim Wellens
15:24quand il va chercher ce maillot,
15:25il va déposséder son leader
15:27de cette obligation protocolaire.
15:29C'est juste l'équipe Visma
15:32de Vingegaard,
15:33son principal adversaire,
15:35qui doit ne pas laisser faire ça.
15:37Ou alors l'équipe
15:38de Remco Evenpool
15:38qui lui aussi prétend la victoire.
15:40Je ne sais pas.
15:40Et on a l'impression
15:41qu'ils étaient complètement
15:43apathiques par cette étape,
15:46endormis par cette étape,
15:47un petit peu comme
15:47les téléspectateurs bien à comprendre.
15:49Ou alors,
15:49on est humilé par les histoires
15:50de l'arrivée au sprint
15:52dont on a dit
15:52qu'il y avait un enjeu terrible.
15:54Peut-être que du coup,
15:55ça a anesthésié
15:55tout le reste de la cour.
15:56C'est contradictoire
15:57ce que vous êtes en train de dire.
15:58Non.
15:58Mais si,
15:59parce que vous n'arrêtez pas de dire
15:59oui,
16:00sur tous les sprints,
16:01il y a des chutes,
16:01etc.
16:02Là,
16:03ok,
16:03il n'y en a qu'un
16:03qui fait le jeu,
16:04mais au moins,
16:05il était quasiment sûr
16:06de ne pas chuter
16:06au sommet du Mont-Cassel.
16:07Il y avait déjà eu une chute
16:08entre les deux Français.
16:10Oui,
16:10encore une fois,
16:11pour un point chaud,
16:12pour un point de la montagne.
16:13C'est contradictoire.
16:15Alors,
16:15on peut aussi dire,
16:16mais pourquoi aucun Français
16:17n'y va ?
16:19Puisqu'il voulait,
16:20il y a deux jours,
16:20absolument avoir le maillot à poids,
16:21alors il ne l'aurait pas eu ce soir
16:22parce qu'ils étaient un petit peu
16:23en retrait au niveau des points.
16:24Mais il y avait un point
16:25à aller chercher
16:31un petit peu plus bas.
16:32Un point qui aurait pu servir
16:33demain ou après-demain
16:34pour prendre ce maillot à poids.
16:35Sur les sprints,
16:36j'ai l'impression aussi
16:37que ça va de plus en plus vite.
16:38Il y a peut-être aussi ça,
16:39c'est l'évolution aussi
16:40peut-être un peu dangereuse
16:41de ce sport
16:43et peut-être que Patrick
16:44pourra être plus pointu là-dessus,
16:45mais j'ai l'impression que
16:46là,
16:47sur leur manière
16:47de développer le vélo
16:49sur la fin de course,
16:50les gabarits des mecs,
16:51j'ai l'impression
16:51que les vélos
16:52rendent beaucoup plus de puissance
16:53sur les sprinteurs.
16:55Mais Milan,
16:55tu le vois arriver,
16:56il y a une commode
16:57qui sort du peloton
17:01est-ce qu'il n'y a pas
17:01un côté pervers aussi
17:02de l'ultra-performance,
17:04des vélos qui vont
17:05de plus en plus vite
17:06et du coup qui renvoient
17:07fois 10, fois 20,
17:08j'en sais rien,
17:08je ne sais pas comment ça fonctionne
17:09en termes de watts,
17:10mais que ça renvoie
17:11toute la puissance des cyclistes
17:13et c'est ça aussi
17:14peut-être le danger.
17:14C'est quant à les équipes
17:16qui ne sont même plus
17:16des poissons pilotes
17:17comme on dit,
17:18c'est des trains entiers
17:18qui amènent leurs sprinters
17:21dédiés jusqu'à la ligne
17:22et qui s'écartent d'un coup.
17:23Est-ce que voilà,
17:24tout ça mêlé,
17:25c'est-à-dire l'évolution
17:31Avant de vous laisser répondre
17:35Patrick sur cette question
17:36du danger justement,
17:37Brian Cocard,
17:38il était dans une chute,
17:39il s'est exprimé,
17:40Camille, avec vous.
17:41C'était la détresse
17:41totale pour Brian Cocard
17:43qui s'est senti coupable
17:44vis-à-vis de Jasper Philipsen.
17:46Je ne sais pas
17:46ce qu'il s'est passé,
17:47ce n'était pas mon intention
17:48de provoquer la chute,
17:50je ne voulais pas
17:50prendre de risque,
17:51j'ai été déséquilibrée,
17:53je tiens à m'excuser
17:54même si ce n'est pas volontaire,
17:56je ne suis pas
17:56un mauvais garçon
17:57et sachez qu'il était
17:58en larmes évidemment
17:59lorsqu'il s'est exprimé
18:00au micro des diffusés
18:01et il a pris une vague de haine,
18:03il est en train de prendre
18:04une vague de haine
18:05sur les réseaux sociaux,
18:06c'est vraiment apprisant.
18:07Il s'est fait gronder
18:08par l'écoéquipier
18:08de Jasper Philipsen.
18:09C'est surtout ça
18:10qui à mon avis déclenche
18:11la vague de débilité
18:13à son encontre,
18:15c'est qu'on voit effectivement
18:16un équipier qui lui,
18:17Reikardt en l'occurrence
18:18qui n'a rien vu,
18:19enfin qui n'a rien vu,
18:20qui a vu ça de loin,
18:21il ne peut pas savoir
18:22ce qui s'est passé,
18:22je pense que même Cocard
18:24au moment où ça se passe
18:25ne réalise pas tellement,
18:27Milan fait une petite vague
18:28absolument pas condamnable
18:30pour déclencher son sprint.
18:32Lui, il est juste à côté,
18:33il se retrouve un petit peu
18:34coincé entre Milan et Rex
18:36qui est sur sa droite,
18:38il heurte Rex,
18:40il déchausse des deux pieds,
18:42quand il déchausse des deux pieds,
18:43le vélo, il est incontrôlable.
18:45Il zigzague et il percute
18:46Philipsen.
18:47Et il est mortifié
18:48parce qu'il sait très bien
18:49qu'il percute
18:50celui qui porte le maillot vert,
18:52celui qui est l'un des grands favoris
18:53pour ce maillot vert,
18:54lui-même est sprinter,
18:55il a beaucoup de respect
18:56certainement pour Philipsen.
18:59Oui, mais il suffit
18:59de regarder la séquence
19:00pour s'apercevoir
19:00qu'il n'est absolument pas volontaire,
19:03qu'il n'y a même pas eu,
19:04là pour le coup,
19:04l'excès de nervosité
19:05dont on parle tout à l'heure
19:06qui peut expliquer d'autres choses.
19:07Là pour le coup,
19:08il y a aussi un mouvement,
19:09c'est aussi le jeu.
19:10Alors j'allais y venir à ça,
19:12parce qu'on disait effectivement
19:13que tu nous expliquais
19:15qu'il y avait de plus en plus
19:15de sprinters présents
19:18qui jouent le sprint
19:19et non plus simplement
19:20des poissons pilotes
19:20qui amènent leur champion,
19:22on va dire.
19:23Est-ce qu'il ne faut pas
19:23pour revoir aussi
19:24ces arrivées-là
19:25qu'on sait qu'on va avoir
19:25un sprint massif ?
19:26Là, on a l'impression
19:26qu'il y a un effet goût-dou.
19:27Tu ne peux pas prévoir
19:28un vent de face
19:29sur une ligne d'arrivée.
19:30S'il y a autant de monde
19:31pour disputer ce sprint
19:33bien placé,
19:34si le peloton qui arrive
19:35n'est pas aussi étiré
19:36que d'habitude,
19:38c'est parce qu'on a
19:38un vent de face
19:39sur la ligne.
19:40Donc là,
19:40je parle pour l'arrivée.
19:41Mais c'était le cas aussi
19:42pour le sprint intermédiaire.
19:44Donc on attend au maximum
19:46pour déclencher le sprint.
19:48Et au moment où on déclenche,
19:49là, ça frotte
19:53ça, là, franchement,
19:55je crois qu'il faut...
19:55C'est une erreur.
19:56Il y a des moments...
19:57Bah oui, il y a des moments.
19:57On va allargir les routes.
19:58Mais tout à l'heure,
19:59ce que disait Thomas,
20:01il disait,
20:01ouais, le matos a évolué.
20:03Oui, enfin,
20:03ta commode là
20:04ou ton armoire,
20:05t'as enfoncé une belle porte ouverte
20:07parce que ça,
20:07ça fait des années
20:08qu'on dit ça.
20:08Ça fait des années
20:09qu'on dit
20:10les cadres hyper rigides,
20:12les cintres étroits,
20:14les machins.
20:14Bref, les vélos sont faits
20:15pour être de plus en plus
20:16difficilement maniables
20:17mais de plus en plus
20:18aérodynamiques,
20:23Ryan Coquart.
20:24Je voudrais juste
20:24tirer le chapeau.
20:26Je sais qu'il a vécu
20:27peut-être l'une des pires
20:28journées de course
20:29de sa vie.
20:30Et surtout,
20:30t'as vu le soleil
20:31qu'il fait à la fin.
20:31Mais en fait,
20:32moi, ce que je vois,
20:32c'est qu'il se fait brasser
20:33par l'équipe de Philippe Seine.
20:35Moi, je suis lui.
20:36Je me mets derrière
20:37à la fin, là,
20:38et je ne tente rien.
20:39Et il tente quand même
20:40d'aller au sprint.
20:41Il tente d'aller à la bagarre
20:43et il finit par faire
20:44un soleil
20:45à 300 mètres de l'arrivée
20:46et à 60 à l'heure.
20:47Voilà, à 60 à l'heure.
20:48Et le type, en fait,
20:49il a réussi à s'écarter de ça,
20:50à se dire,
20:51OK, bon,
20:51il y a eu l'accident,
20:52je retourne,
20:53je fais mon métier,
20:54j'y retourne
20:55et je trouve ça
20:55d'une bravoure exceptionnelle.
20:57Alors qu'en plus,
20:58ils étaient deux sprinters
20:59dans l'équipe.
20:59C'est-à-dire que si,
21:00je pense qu'ils auraient compris
21:02s'il n'avait pas voulu
21:03faire le sprint
21:03parce qu'il y avait aussi
21:04Alexis Renard,
21:05je ne sais pas s'il est
21:05vraiment dans le peloton
21:06à la fin, peut-être.
21:07Il y avait une chute aussi.
21:08Il y a eu une chute avant.
21:10C'est avant le sprint,
21:13il y a une chute
21:13qui sépare un peu.
21:14Oui, mais je pense
21:15qu'il n'était plus dans le coup
21:16parce qu'il a été victime
21:17d'une crevaison,
21:18on l'a entendu
21:18sur Radio Tour à un moment.
21:19Mais en tout cas,
21:20ils auraient pu se dire
21:21on ne joue pas
21:22à la carte coca aujourd'hui.
21:23Et Van Opel,
21:24c'est des égratignures,
21:25c'est très léger,
21:26a priori,
21:27soit bien grand perdant.
21:29Donc c'est Philippe Seine
21:30qui a déclaré fort et forté.
21:32Le maillot vert
21:33ne disputera plus
21:35la suite de ce Tour de France.
21:37Nous, le Tour de France,
21:37on continue d'en parler
21:38dans quelques instants.
21:39On va se projeter
21:39sur les têtes de demain
21:40et on va parler aussi
21:41de ce qu'on a vu hier,
21:43des fumigènes
21:43au bord de la route.
21:44On en débat
21:45juste après une courte pause.
21:46Sous-titrage Société Radio-Canada
21:49Sous-titrage Société Radio-Canada
21:52Sous-titrage Société Radio-Canada

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