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Télématin reçoit l'actrice Vahina Giocante, à l'affiche du film "Valensole 1965", au cinéma le 9 juillet.
Télématin reçoit l'actrice Vahina Giocante, à l'affiche du film "Valensole 1965", au cinéma le 9 juillet.
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00:00Est-ce que vous, à la maison, vous croyez aux ovnis ou à une vie extraterrestre ?
00:03En tout cas, on en parle dans le film de notre invitée.
00:06Bonjour, Vahina.
00:06Bonjour.
00:07Bienvenue sur le plateau Télématin en direct.
00:09Merci.
00:10Vous êtes à l'affiche de Valençol 1965 qui sort sur vos écrans mercredi.
00:14C'est un film que j'ai beaucoup aimé.
00:16Très belle image.
00:18Et puis une histoire.
00:20Une histoire tirée d'une histoire vraie.
00:22C'est ça.
00:23C'est une histoire extraordinaire qui arrive à quelqu'un,
00:25enfin, à des personnes ordinaires.
00:26Et donc, c'est un film, vraiment, oui, qui est particulier
00:30et qui raconte une histoire vraie qui, à mon sens, fait partie du patrimoine français,
00:35mais qui est très, très peu connu.
00:37Valençol, donc le nom d'un village des Alpes-de-Haute-Provence, c'est 1965
00:41parce que ça se passe à l'été 1965.
00:45Bande annonce.
00:47Jeanette, il faut qu'on parle à Maurice.
00:49Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ?
00:51Maurice, tu me fais peur, là.
00:53Le 1er juillet 1965, à 2 kilomètres nord-ouest de Valençol, Basse-Alpes,
00:58M. Maurice Mass, cultivateur, déclare avoir vu un objet volant non identifié
01:02de la grosseur d'une dauphine posée dans son champ.
01:04Oh, le chemin, vous y croyez, vous, à cette histoire ?
01:06Mon père, c'est pas un moteur.
01:08Pourquoi les militaires, ils sont venus ?
01:10Pour des histoires de grands.
01:11Tu t'avais dit de rien dire.
01:12Tu crois qu'il n'y a que toi qui subis cette histoire ?
01:20On nous regarde comme des bêtes curieuses dans le village.
01:23C'est un type que vous avez vu, Jacques Thomas.
01:28Foutez le corps !
01:29Foutez le corps, on s'en tue !
01:31Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé ensuite ?
01:38Vous l'avez compris, votre mari, dans le film Mathias Van Cache,
01:45on va voir, donc, c'est une espèce de soucoupe volante dans son champ de lavande,
01:48et il va le confier à quelqu'un qui va le raconter.
01:52Donc, d'un seul coup, il va y avoir une émeue dans ce village,
01:54et ça raconte ça, ce film.
01:55C'est-à-dire que, on va dire, les dégâts dont vous êtes,
01:58vous êtes victime collatérale de ça, parce que c'est invivable,
02:01vous êtes bien invivable dans ce village, en fait.
02:03En fait, ce qui est assez unique dans ce film,
02:04c'est qu'on parle des ovnis et des extraterrestres,
02:06mais sur un angle très, très humain.
02:08C'est-à-dire que ce n'est pas à l'américaine, avec de la science-fiction,
02:11c'est vraiment, s'il nous arrivait quelque chose comme ça,
02:13en plus, c'est en 65, dans un village de Provence,
02:15comment notre vie serait impactée ?
02:16Donc, il y a quelque chose de profondément humain,
02:18de profondément touchant.
02:20Et puis, on sait vraiment, enfin, le réalisateur, Dominique Fiolle,
02:22s'est beaucoup documenté.
02:23Il avait fait un documentaire avant, qui s'appelait
02:25« Ovnis, affaires d'État »,
02:26donc, il connaît vraiment le sujet,
02:27et il travaille beaucoup avec le Gépan,
02:30et dans l'histoire du Gépan,
02:32cette affaire-là, elle est classée D.
02:35C'est-à-dire que c'est vraiment la plus inexplicable
02:36et celle qui a le plus d'éléments factuels,
02:39c'est-à-dire des traces au sol,
02:41la lavande qui n'a pas repoussée pendant 10 ans.
02:43Lui, il avait aussi de l'hypersomnie,
02:44des symptômes physiques.
02:46Donc, on raconte tout ça dans le film,
02:47et c'est très, très, très documenté,
02:49et ça rend l'histoire assez passionnante,
02:51parce que, comme je disais,
02:53pour ceux qui sont passionnés par l'ufologie,
02:55mais même ceux qui ne sont pas passionnés par l'ufologie,
02:57– Donc, la science, on va dire,
02:59la science extraterrestre, l'ufologie, oui.
03:02– Oui, c'est tout d'un coup une affaire
03:05qui fait se poser des questions.
03:07– Oui, bien sûr.
03:08– On se pose des questions,
03:10et quand on voit en plus cet agriculteur
03:12qui est quelqu'un de la terre,
03:14ce n'est pas un perché, ce n'est pas un illuminé,
03:16ce n'est pas quelqu'un qui…
03:17Je trouve que ça rend son histoire encore plus crédible.
03:21– Alors, vous l'avez compris,
03:24votre vie va être totalement bouleversée
03:27et donc, du coup, vous en voulez à votre mari,
03:28même si vous le soutenez, vous…
03:30Alors, on ne va pas dire si vous croyez ou pas dans le film,
03:32on verra, les gens le verront.
03:34En tout cas, votre vie est bouleversée, extrait, regardez.
03:36– On nous regarde comme des bêtes curieuses dans le village.
03:39Il n'y a plus personne qui va jouer avec Jean.
03:43Tu penses à ton fils et à ta fille.
03:46Elle n'a plus de jeunesse, ta fille.
03:49Parce qu'elle s'inquiète pour son père.
03:52Et moi, moi, j'ai plus de vie, moi.
03:55J'ai plus de vie.
03:59– Forcément, Valena Giocante,
04:00lorsqu'on joue dans un film qui parle quand même
04:02d'une possibilité d'une vie extraterrestre,
04:04on s'interroge, on se dit, est-ce que j'y crois ?
04:06Est-ce que ça serait possible ?
04:09– Alors, moi, ce n'est même pas que j'y crois.
04:10Je me dis, il y a quelle probabilité
04:15pour que sur la somme de planètes, de galaxies dans l'univers,
04:19on soit la seule forme de vie vivante ?
04:21Pour moi, c'est impossible.
04:25Et je suis même plutôt convaincue
04:27qu'on n'est pas forcément la forme la plus évoluée, malheureusement.
04:30Et donc, je pense que c'est pour ça
04:33que ça intéresse autant les artistes.
04:35C'est qu'on regarde le ciel et on se dit,
04:37c'est impossible en termes de probabilité
04:39qu'on soit les seuls.
04:41Moi, je me suis toujours intéressée à ces sujets-là.
04:44J'avais vu beaucoup de documentaires avant,
04:45ceux de Dominique,
04:47Unacknowledged, qui est un super documentaire aussi,
04:49avec vraiment des scientifiques,
04:51des pilotes de l'armée.
04:53– Oui, il y a des pilotes, il y a des témoignages.
04:54– Il y a des témoignages de gens.
04:55Et puis, aux États-Unis, j'ai l'impression qu'aux États-Unis,
05:00ils sont un peu en avance,
05:02dans le sens où c'est déclassifié
05:04et c'est moins tourné en ridicule.
05:07En France, on a encore cette tendance
05:09à décrédibiliser la personne qui témoigne,
05:12comme ça s'est passé avec Maurice Mass.
05:14Et je pense que ce film,
05:15c'est un peu une réhabilitation aussi de sa mémoire.
05:17C'est ce que nous disait sa fille, d'ailleurs,
05:18quand on l'a projeté à Valençois.
05:19– Donc, le vrai Maurice Mass, le vrai à qui c'est arrivé.
05:22– Le vrai, parce que sa vie a été vraiment…
05:24– Oui, totalement chamboulée et bouleversée.
05:25– Totalement chamboulée.
05:26Et donc, l'extrait le montre aussi,
05:28c'est que ça a affecté sa famille, le village.
05:29– Exactement.
05:30– Et voilà.
05:31– Donc, on découvre cette notoriété incroyable
05:33dont il est la victime dans ce film.
05:36Donc, je me suis simplement amusé à regarder
05:38dans votre filmographie.
05:40Vous avez eu votre premier grand rôle à 14 ans,
05:42Vaina Gio Conte.
05:43Ça s'appelle Marie-Bé des Anges.
05:45Vous nous racontez, parce que tout le monde ne le sait pas
05:47dans quelles circonstances vous avez été repérée,
05:48parce que, honnêtement,
05:50si je vous avais tendu un micro à 14 ans,
05:51vous ne rêviez pas d'être comédienne.
05:52– Non, non, non, pas du tout.
05:54Non, non, moi, je voulais être danseuse à l'opéra
05:56et donc, j'ai été repérée sur une plage
05:58et les choses se sont faites comme ça,
05:59de manière très naturelle.
06:01Oh, c'est marrant cette photo.
06:03– Oui.
06:03– Oui, donc ça s'est fait de manière très naturelle.
06:07– Mais la notoriété, ce n'est pas naturel.
06:09Du jour au lendemain, d'être reconnue,
06:11comment vous l'avez gérée ?
06:12– Je n'ai pas été reconnue du jour au lendemain.
06:13– Non, ça s'est installé ?
06:15– Oui, et puis je ne suis pas du tout
06:17à un niveau de notoriété.
06:19– Oh, quand même !
06:20– J'ai fait quelques films, oui,
06:22mais ce n'est pas ingérable.
06:25Et puis, pour moi, la notoriété,
06:27c'est une conséquence de son travail.
06:28Ce n'est pas un but en soi.
06:30– C'est parfois le problème de certains
06:32qui veulent passer à la télé
06:33pour être connus sans que la télé-réalité.
06:36– Oui, mais c'est dommage,
06:38parce que je ne veux pas porter de jugement.
06:40Donc, chacun a ses motivations.
06:41Mais je trouve que la notoriété
06:44ou la reconnaissance, pour être plus précise,
06:47c'est une conséquence de son travail,
06:49de sa passion.
06:49– Ce n'est pas un but ?
06:51– Non, ce n'est pas un but, non.
06:53Donc, je dirais quand on le gère comme ça.
06:56Alors, c'est vrai que j'ai commencé très jeune.
06:57J'ai eu besoin un peu de m'extraire aussi
06:58de ce milieu-là, justement pour me retrouver,
07:01pour me structurer.
07:03Et là, maintenant, je reprends mon travail
07:05avec beaucoup plus de gratitude,
07:07de simplicité peut-être.
07:08– Et de plaisir, je suppose.
07:09– De plaisir, oui.
07:10– Ça se voit avec votre beau sourire.
07:12Donc, allez découvrir ce film.
07:14On vous le recommande.
07:15Je disais à Vaïna, quand elle s'installait,
07:16il y a un petit côté pagnol de 2025.
07:18C'est-à-dire que, voyez, cet espoir,
07:19cette place de village, j'insiste,
07:22l'image est magnifique.
07:23C'est très bien joué.
07:23C'est une belle histoire.
07:25Allez la découvrir, donc,
07:26mercredi au cinéma Valençol, 1965.
07:28Et votre mari dans le film,
07:30Mathias Vancage, est absolument incroyable.
07:31– C'est un mélange de Jean de Florette
07:33qui rencontre du troisième type, voilà.
07:35– Eh bien, c'est… bravo.
07:37C'est tout à fait ça.
07:38Vous avez bien raison, c'est tout à fait ça.
07:39On va marquer une toute petite pause,
07:40Vaïna, et on revient avec vous.
07:41Et les conseils séries de Benoît Laganne,
07:43vous regardez les séries à la télé ?
07:45– Oui.
07:45– Super.
07:46Plein de conseils dans un instant.
07:47À tout de suite.
07:47– Sous-titrage ST' 501
07:48– Sous-titrage ST' 501
07:49– Sous-titrage ST' 501
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