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  • il y a 6 mois
L'écrivain franco-algérien, condamné pour "atteinte à l’intégrité nationale" par un tribunal algérien, a été exclu d'une liste de personnes graciées par le président Tebboune.

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Transcription
00:00Oui, dans ce dossier Boalem Sansal, il y avait deux méthodes qui s'affrontaient au sommet d'État au sein de l'exécutif.
00:05La première, c'est celle de l'Élysée et du Quai d'Orsay qui menaient à bas bruit depuis des semaines la stratégie du dialogue avec Alger
00:12et non pas celle de la pression et de l'attention.
00:14Cette stratégie du dialogue, elle visait à obtenir, nous disait-on, la libération de Boalem Sansal,
00:19forcée de constater qu'à l'heure où l'on se parle, oui, c'est un échec.
00:22Pour autant, cet échec, nous dit-on, ne serait pas définitif.
00:25Il y a d'abord une première fenêtre d'opportunité, peut-être jusqu'à mardi.
00:28C'est ce que nous disent ce matin les autorités.
00:31Et puis, il y aura ensuite, pour Boalem Sansal, un deuxième calendrier possible.
00:35C'est qu'il peut se pourvoir en cassation.
00:37Il a huit jours pour le faire parce que c'est cela qui le fait qu'il est aujourd'hui exclu de cette grâce présidentielle.
00:41D'ailleurs, connaissant les autorités algériennes, il en est volontairement exclu.
00:45Mais il en est exclu parce que seules les personnes définitivement condamnées sont concernées par cette grâce,
00:50ce qui n'est pas le cas de Boalem Sansal.
00:51Je vous parlais de deux méthodes au sommet de l'État.
00:52La première, c'était celle du dialogue de l'Élysée et du Quai d'Orsay.
00:55La seconde, c'est celle de Bruno Retailleau, le bras de fer avec l'Algérie.
00:58Bruno Retailleau, je peux vous dire que libération ou non de Boalem Sansal,
01:02il compte bien revenir à la charge sur le dossier algérien dans les tout prochains jours.
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