- 03/07/2025
Avec Rayed Chaïbi, président de l'Association pour la promotion de la coopération et de l'amitié entre la France et la Tunisie
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00:00Au fond, on parle toujours de migration, d'immigration, c'est le grand sujet, au Parlement, dans les médias, on parle d'immigration, mais justement, on ne parle pas, on pense que ça ne vaut que pour la France ou pour l'Europe.
00:14Mais il y a des pays, d'autres pays, qui ont des problèmes de migration, de politique migratoire.
00:21Raït Cheby, bonjour.
00:22Bonjour André Bercoff.
00:23Bonjour, heureux de vous accueillir, vous êtes président de l'association pour la promotion de la coopération et de l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:30On s'est rencontrés sur un plateau, pas ici, mais je suis ravi en tout cas d'avoir parlé avec vous et de dire, au fond, qu'est-ce qui se passe ?
00:39Et vous m'avez dit, écoutez, il faut parler aussi de tous ces problèmes d'immigration, il n'y a pas un pays qui échappe, en tout cas qui n'a pas ces problèmes,
00:46et je voudrais vous parler de ce qui se passe actuellement entre une partie de l'Afrique subsaharienne et la Tunisie.
00:51Alors, dites-moi, qu'est-ce qui se passe exactement ?
00:54Depuis plusieurs années maintenant, mais surtout, on voit que ça prend de l'ampleur depuis maintenant au moins deux ou trois ans,
01:01le phénomène de la migration illégale qui frappe la Tunisie, principalement dans la région de Sfax, à l'est du pays,
01:10et qui a forcément des conséquences en Méditerranée, bien sûr, mais aussi en Europe, et particulièrement en France, mais également l'Italie.
01:17Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je voulais qu'on mette en exergue ce phénomène, parce qu'à mon sens, je pense qu'on n'en parle pas assez,
01:26ou alors quand on en parle, on parle uniquement des effets négatifs, qui peuvent être négatifs.
01:32Je pense par exemple au respect des droits humains, ou bien sur l'aspect sécuritaire, mais on ne parle pas aussi de l'approche qui doit être de mise,
01:43une approche bilatérale, notamment avec la France, parce qu'on aura l'occasion d'en reparler,
01:48et une approche multilatérale au niveau de l'Union Européenne, et puis l'aspect migratoire, son aspect positif du terme.
01:54Alors, HIV, je veux savoir, qu'est-ce qui se passe, par exemple, en Tunisie, du point de vue des chiffres ?
01:59Donnez-nous concrètement l'état des lieux, parce qu'on a vu ce qui s'est passé avec l'Algérie récemment,
02:06au Sahara, ils ont envoyé un certain nombre de dizaines de milliers, c'est vrai, d'Africains subsahariens au Sahara,
02:11il y a des phénomènes, je ne dirais pas secondaires, ce serait faux, mais qui se passent en Afrique même,
02:19et dont, effectivement, on ne parle jamais, sauf quand il y a, et là, ces terribles, les massacres Rwanda-Congo,
02:23mais ce n'est pas de ça que je veux parler.
02:25Qu'est-ce qui se passe spécifiquement aujourd'hui ?
02:28Est-ce que vous avez, vous, par exemple, en Tunisie, est-ce qu'il y a des problèmes d'immigration illégales ?
02:32Totalement, totalement, la Tunisie fait face à une pression migratoire sans précédent,
02:37qui vient principalement d'Afrique subsaharienne.
02:38Ah oui, c'est récent, vous voulez dire ?
02:40Alors, en réalité, ça dure depuis plusieurs années, mais ça a surtout été mis en exergue depuis maintenant à peu près 2-3 ans,
02:48et la région qui pâtit le plus de cette pression migratoire, c'est la région de Sfax,
02:53avec des départs importants de la part des côtes,
02:55même si, effectivement, un gros travail a été mené par les autorités tunisiennes, et notamment par...
02:59Ça se chiffre en combien, à peu près ?
03:02Concrètement, les chiffres entre 2023 et 2024, parce que 2025, je ne les ai pas,
03:06mais grosso modo, en 2023, il y a eu 96 000 départs depuis les côtes tunisiennes vers l'Italie, en 2023,
03:14et ça s'est réduit à à peu près 19 000 en 2024.
03:18Donc, il y a eu un énorme effort.
03:20Il y a eu des efforts très importants qui ont été faits par les autorités tunisiennes,
03:27mais moi, ce que je voudrais dénoncer surtout, c'est que je n'ai pas l'impression
03:31qu'on prend conscience pleinement des efforts des autorités tunisiennes
03:36sur la lutte contre cette pression migratoire.
03:39Je prends un exemple très concret, André Bercoff.
03:42En juillet 2023, il y a eu un mémorandum d'entente qui a été signé avec l'Union Européenne,
03:46en juillet 2023, et qui prévoyait, en contrepartie, des efforts déployés par la Tunisie,
03:52un paquet de 900 millions d'euros d'aides,
03:55plus 150 millions d'euros d'aides budgétaires immédiates d'appui budgétaire,
04:00et puis 105 millions qui étaient pour les efforts en matière de lutte contre la migration illégale.
04:05Mais ces 900 millions, par exemple, on a annoncé ce chiffre de 900 millions,
04:08mais la suite, c'était qu'elles étaient conditionnées à un accord avec le Fonds monétaire international.
04:13Et quand on sait qu'il n'y a plus de négociations en ce moment entre la Tunisie et le Fonds monétaire international,
04:18parce que vous savez très bien comment ça se passe,
04:20le FMI vous accorde, comment dirais-je, un appui budgétaire,
04:23mais en contrepartie, vous devez faire des réformes drastiques,
04:27qui pour un pays comme la Tunisie, il faut bien prendre conscience que ce n'est pas simple,
04:31et bien les 900 millions n'existent pas, il n'y a rien.
04:34Et moi, ce que je voudrais aujourd'hui mettre en exergue,
04:37c'est un peu le double standard de l'Union Européenne,
04:41qui accorde, ou en tout cas met en place un certain nombre de conditions très strictes,
04:45peut-être légitimes d'ailleurs, notamment sur les droits humains, je l'entends bien,
04:49mais pourquoi on met des conditions si strictes à la Tunisie,
04:51qui subissent ce fléau, et qui quelque part, par impact, c'est l'Europe qui le subit,
04:56pourquoi on met autant de conditions à la Tunisie,
04:58alors que de l'autre côté, on accorde à la République d'Egypte 7,5 milliards d'euros sans condition,
05:09et 520 millions à la Mauritanie.
05:11Pourquoi les deux poids deux mesures ?
05:12C'est carrément un double standard, un deux poids deux mesures,
05:14parce que si, comment dirais-je, on accorde, ou en tout cas on veut mettre en place,
05:19je dirais, un suivi très strict pour la Tunisie,
05:22dans ce cas-là, faisons-le également pour l'Egypte,
05:24parce que moi j'aimerais bien savoir comment sont traités les migrants dans le désert du Sinaï, d'accord ?
05:27Donc, il faut qu'on arrête le double standard,
05:30et selon moi, il faut une approche à la fois bilatérale avec la France,
05:35et multilatérale au niveau de l'Union Européenne, avec le soutien de la France.
05:39Il faut aujourd'hui qu'on comprenne bien qu'il y a des efforts non négligeables
05:43qui sont faits par les autorités tunisiennes.
05:44Encore récemment, le président de la République tunisienne a, comment dirais-je,
05:48décidé de faire financer, sur le budget de l'État, donc du contribuable tunisien,
05:54le retour volontaire des migrants, l'État tunisien prend en charge les billets d'avion,
05:59donc on peut quand même prendre conscience qu'il y a des efforts considérables
06:02qui sont menés par les autorités tunisiennes,
06:04et qu'il faut soutenir par un appui budgétaire plus important.
06:07Alors justement, aujourd'hui, d'où vient l'immigration qui arrive en Tunisie,
06:11et qui après traverse la Méditerranée, l'Italie, la France, etc.
06:17Elle vient d'où, majoritairement ?
06:18Alors, majoritairement d'Afrique subsaharienne, mais principalement des zones des foyers de conflit,
06:24donc Tchad, Mali, Burkina Faso, ou d'instabilité.
06:30Il peut y avoir aussi des Érythréens, des Somaliens, des Soudanais,
06:34donc il y a des origines un petit peu diverses, mais principalement d'Afrique subsaharienne.
06:38Et donc, voilà, vraiment le but aujourd'hui, c'est vraiment de faire prendre conscience
06:45que des efforts considérables se sont déployés,
06:48mais qu'on a besoin d'aider la Tunisie dans son combat,
06:52parce que l'argent, les moyens, le peu de moyens, déjà, qu'elle a, modeste,
06:56qu'elle met dans la résorption de ce fléau,
06:59c'est de l'argent en moins qu'elle met dans son développement.
07:01Oui, donc vous dites effectivement, vous demandez de l'aide,
07:03et de la même aide qu'on peut donner à l'Egypte et ailleurs.
07:05Alors, juste un mot, ce qui est intéressant,
07:09c'est qu'effectivement, les migrants qui arrivent pour des raisons X et Y,
07:14et on sait, ce ne sont pas toujours de mauvaises raisons,
07:16mais le problème, c'est que vous dites,
07:18trop d'afflux de subsaharien, le chef de l'État tunisien l'a dit,
07:21qui veut, et il a dit carrément, en fait, c'est ce qu'on parle,
07:24venu changer la démographie du pays.
07:27Moi, je ne vais pas, comment dirais-je, réagir sur cette sémantique,
07:31enfin, je n'ai pas forcément de, comment dirais-je...
07:33Vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec ça ?
07:34Je n'ai pas forcément cette même vision-là,
07:37mais le problème reste le même,
07:39c'est que cette pression migratoire, je le dis très clairement,
07:42pourrit la vie des habitants, notamment de Sfax,
07:46parce que, déjà, il y a plusieurs phénomènes que moi, je voudrais condamner.
07:50D'abord, on ne s'attaque pas gratuitement à des migrants.
07:53La violence envers les migrants doit être condamnée avec la plus extrême sévérité.
07:56Mais de l'autre côté, je condamne aussi la violence
07:58que peuvent avoir certains migrants vis-à-vis de la population,
08:00quand ce n'est pas des violences commises entre eux,
08:03et qui, effectivement, pourrissent la vie de ces habitants.
08:05C'est pour ça que je dis que, quand on aborde le sujet migratoire,
08:11je prends le cas de la France,
08:13quand le ministre d'État, Bruno Retailleau,
08:17est légitimant, d'ailleurs, souhaite vraiment ardemment lutter
08:21et s'investir dans le retour des ressortissants,
08:26ce qu'on appelle les obligations de quitter le territoire français.
08:28Oui, qui ne sont jamais exécutées, comme vous le savez.
08:30Pourquoi ? Parce que, justement, cher André Bercov,
08:33vous le savez aussi bien que moi,
08:34que les obligations de quitter le territoire français
08:36dépendent aussi de la délivrance des laissés-passés consulaires.
08:38Très bien.
08:39Donc, ça veut dire que, si vous voulez qu'un laissé-passé consulaire soit délivré,
08:42il faut qu'il y ait un dialogue diplomatique,
08:44forcément, avec le pays d'en face.
08:45Et moi, ce que je voudrais dire,
08:47par rapport aux obligations de quitter le territoire français,
08:49s'agissant de la Tunisie,
08:51pourquoi je dis qu'il faut revoir l'approche bilatérale du problème ?
08:54C'est qu'au moment où on se parle, André Bercov,
08:57il y a un accord qui subsiste entre la France et la Tunisie,
08:59qui a été signé en 2008 à l'époque,
09:01lors de la visite officielle du président Nicolas Sarkozy.
09:04Cet accord, qu'est-ce qu'il prévoyait ?
09:05Il prévoyait la facilitation des visas,
09:08la lutte contre l'immigration irrégulière des ressortissants tunisiens,
09:12et puis un volet sur le co-développement.
09:13Vous conviendrez avec moi qu'aujourd'hui, nous sommes en 2025.
09:16Et donc, que cet accord doit être au moins réactualisé
09:19pour prendre en compte les nouveaux défis auxquels font face la Tunisie.
09:24Et ça, c'est l'appel que je voudrais lancer aujourd'hui.
09:27C'est qu'il faut voir qu'aujourd'hui, la Tunisie, elle est sur trois fronts.
09:31Elle doit récupérer ses OQTF,
09:33elle doit empêcher les ressortissants, comment dirais-je, de partir,
09:36et notamment les Africains subsahariens de partir des côtes,
09:38et elle doit empêcher celles et ceux qui arrivent de rentrer sur le territoire tunisien.
09:41Ça fait beaucoup trop pour la Tunisie.
09:42Vous voulez dire, il est temps, effectivement, de revoir ces accords.
09:45D'ailleurs, ça vaut pour d'autres pays.
09:47Mais dites-moi juste une dernière question,
09:49et on va reparler de tout cela, évidemment,
09:50parce que ce ne sont pas des problèmes qui vont se régler
09:52en quelques semaines, ni en quelques années, hélas.
09:56Mais on va donc en reparler.
09:58Mais est-ce que, franchement, je veux avoir votre avis,
10:01est-ce que, franchement, est-ce que, je ne dis pas toutes les parties de là,
10:05mais un certain renversement d'un certain président libyen en 2011,
10:08est-ce qu'elle n'a pas joué un sacré rôle ?
10:11Il faut aussi voir ça, quand même, politiquement.
10:14Vous savez, quand on cherche à changer un régime,
10:19c'est ce qu'avait dit, d'ailleurs, le président Chirac en 2003,
10:21quand il avait dit, attention, si vous voulez attaquer l'Irak,
10:24faites attention à ne pas ouvrir la boîte de Pandore.
10:26Mais c'est exactement ce qui est en train de se passer.
10:28Mais la boîte de Pandore a été ouverte en 2011, de façon massive.
10:31Mais bien évidemment, parce qu'aujourd'hui,
10:33est-ce que la Libye se porte mieux ?
10:35Absolument pas, elle est plus divisée que jamais.
10:36Et d'ailleurs, la Libye est devenue un des principaux points d'entrée
10:42des migrants sur le territoire tunisien.
10:44Donc, effectivement, c'est pour ça que, moi,
10:46ce que je voudrais, encore une fois, réinsister là-dessus,
10:48c'est que, pour moi, cher André Bercoff,
10:50il faut avoir une double jambe dans cette approche migratoire,
10:53une approche bilatérale du problème avec la France,
10:55avec la révision de ses accords de 2008,
10:57et qui, en plus, doit être réactualisée,
10:59parce qu'on ne tient pas compte, par exemple,
11:01notamment sur les métiers en tension,
11:03des professions médicales et paramédicales.
11:05On ne tient pas compte, également, aujourd'hui,
11:08du renouvellement, aussi, des titres de séjour,
11:11je pense, aux étudiants ou aux médecins,
11:12qui ont un mal fou à obtenir des rendez-vous en préfecture.
11:15Il faut revoir tout ça.
11:16Il faut un face-à-face de politique des deux côtés,
11:19et avec, véritablement, des bonnes intentions,
11:22et pas d'hypocrisie des deux côtés.
11:24Il faut que cet aspect migratoire repose sur trois jambes.
11:27Le sécuritaire, l'humanitaire et l'économique,
11:30en tenant compte des réalités de 2025.
11:32Je vous le dis encore aujourd'hui,
11:33est-ce que, pour parler positivement de la migration,
11:36est-ce que c'est normal, aujourd'hui,
11:37qu'un médecin tunisien, ou autre,
11:40mais en tout cas tunisien, ou un étudiant,
11:42soit encore obligé d'attendre,
11:43depuis au moins 4, 5, 6 mois,
11:44un rendez-vous en préfecture pour renouveler son titre de séjour ?
11:47Ou alors pour obtenir un renouvellement
11:50ou un changement de statut ?
11:52Et pendant ce temps-là, il se retrouve dans une situation,
11:54il se retrouve, comment dirais-je,
11:56sans droit, ni titre, entre guillemets,
11:58alors qu'il a besoin d'exercer.
12:00Il faut revoir tout ça,
12:01il faut renverser la table diplomatique sur ce sujet.
12:03Je suis d'accord, mais il faut voir les deux côtés,
12:04vous comprenez ?
12:05Et vous le savez très très bien.
12:06Il faut voir aussi qu'un certain nombre de gens
12:08ne peuvent pas supporter,
12:10et ça, ce n'est pas la Tunisie, mais l'Algérie,
12:13que des influenceurs,
12:15ou des influenceurs algériens qui sont renvoyés,
12:17eh bien, ils ne peuvent même pas,
12:18derrière l'Algérie, ils sont renvoyés en France.
12:20Alors,
12:20il y a quand même un problème,
12:23des deux côtés, je ne parle pas des OQTF,
12:24des gens qui sont illégalement sur le territoire,
12:27qui commettent ou pas des crimes sur le territoire,
12:30quels qu'ils soient,
12:30je veux dire,
12:31que ce soit d'Afrique ou d'Europe ou ailleurs,
12:34ben, ce n'est pas normal.
12:36Ce n'est pas normal.
12:37Il y a quand même une espèce de totale absence
12:39de politique là-dessus.
12:41Du côté de la France,
12:43alors, je ne veux pas parler de la Tunisie,
12:44je ne connais pas,
12:45mais du côté de la France,
12:46il y a un problème.
12:47On ne peut pas continuer dans une espèce de tension comme ça,
12:51qui ne pourra que faire du mal des deux côtés.
12:53Vous avez d'ailleurs totalement raison,
12:56et c'est la raison pour laquelle,
12:57d'abord, moi, j'ai toujours une aversion profonde
12:59vis-à-vis de ces influenceurs
13:00qui, en réalité, ne rendent pas service
13:01aux relations entre deux pays,
13:04en l'espèce l'Algérie,
13:05que vous évoquez.
13:06Et d'ailleurs,
13:07moi, je considère toujours,
13:08je considère encore,
13:09et je considérerai toujours,
13:10que seule l'approche et la voie diplomatique
13:12doit être de mise
13:13pour discuter et régler des problèmes
13:15que nous avons en commun.
13:17La migration,
13:18c'est un sujet,
13:19je dirais,
13:20par excellence,
13:21qui nécessite un dialogue
13:22entre nos deux pays,
13:22que ce soit avec la Tunisie,
13:23que ce soit avec l'Algérie,
13:24ou avec le Maroc.
13:25Mais il faut qu'on relance
13:26le dialogue sur ce sujet-là,
13:28il faut qu'on adopte une autre vision,
13:30d'autres paradigmes,
13:31une nouvelle approche bilatérale
13:32et multilatérale du problème
13:33pour qu'on prenne bien conscience
13:34de ce qu'est en train de vivre
13:36aujourd'hui la Tunisie.
13:37Tout à fait.
13:38Et ce qui est en train de vivre
13:40aujourd'hui la France
13:40et beaucoup d'autres pays.
13:42Merci.
13:42Merci à vous, Rébacoff.
13:44On en reparlera en tout cas,
13:45ensemble.
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