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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Expliquer à nos enfants que le meurtrier de leur père n'ira pas en prison.
00:00:04Terrible question de la femme d'Alban Gervaise, médecin militaire mortellement poignardé en mai 2022
00:00:09lorsqu'il allait chercher ses enfants à l'école.
00:00:12Christelle Gervaise prend la parole, sa femme, alors que le meurtrier de son mari, Mohamed El,
00:00:17a été déclaré pénalement irresponsable.
00:00:20Femme courage qui se bat pour la mémoire de son mari et pour nous tous également, on en parlera.
00:00:24Un étranger sous OQTF ne doit pas pouvoir se marier, dit Eric Ciotti, patron du groupe UDR.
00:00:30Le texte va être examiné là tout à l'heure lors de la niche parlementaire de l'UDR.
00:00:35A l'Assemblée, je vous rappelle que le maire de Béziers, Robert Ménard, est poursuivi par la justice
00:00:39car il a refusé justement de marier un individu sous OQTF.
00:00:43Une proposition de bon sens ? On posera la question à nos invités.
00:00:46En tous les cas, une grande partie des maires sont en attente des maires MIRES de clarté, d'aide et de soutien.
00:00:53Donald Trump a affirmé qu'il allait discuter la semaine prochaine avec les Iraniens,
00:00:57le président américain qui réaffirme que l'opération US a été un véritable succès.
00:01:02Et ce conflit a aussi été l'occasion d'une guerre des renseignements et de l'espionnage.
00:01:07Restez avec nous, on en parlera avec Pierre Martinet, ex-agent de la DGSE.
00:01:12Voilà pour le programme.
00:01:12Mais tout d'abord, place au journal. Bonjour à vous, chère Sommayel Abiti.
00:01:16Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:18Direction le boulevard X-El-Mans, dans le 16e arrondissement de Paris.
00:01:22Pour commencer ce journal, où le nettoyage se poursuit après les violents orages d'hier.
00:01:27Michael Dos Santos.
00:01:30Oui, effectivement. De nombreux arbres arrachés, des lampadaires scindés en deux,
00:01:37occupent encore les trottoirs et les routes,
00:01:40même si les équipes techniques de la mairie de Paris sont à pied d'œuvre pour les retirer.
00:01:45En tout cas, depuis ce matin, nous avons pu échanger avec de nombreux riverains.
00:01:49Tous nous ont décrit finalement un orage soudain très impressionnant.
00:01:53Une situation quasi apocalyptique.
00:01:56J'ai cru que c'était la fin du monde.
00:01:57Je me suis mis à prier.
00:01:58Elle nous a même confié l'une d'entre elles.
00:02:01Certains habitants ont découvert des voitures,
00:02:04leurs voitures avec des troncs d'arbres qui ont perforé les pare-brises.
00:02:09Et d'autres ont eu un peu plus de chance.
00:02:11Je vous propose d'écouter cette riveraine qu'on a eu la chance d'écouter, de croiser ce matin.
00:02:18Je pense que j'ai eu beaucoup de chance parce que les deux voitures juste avant la mienne
00:02:23sont quand même très endommagées.
00:02:26Et la mienne, j'ai l'impression, est à peu près épargnée.
00:02:29Depuis l'appartement, on voyait beaucoup de pluie, beaucoup de vent.
00:02:36Le véhicule, on ne le voyait pas très bien en bas parce qu'il y avait pas mal de feuilles
00:02:40qui volaient dans tous les sens, des branches d'arbres.
00:02:42Et ce n'est qu'après, une fois que la tempête se soit calmée,
00:02:45on est descendus avec mes enfants pour justement voir un petit peu dans quel état était la rue.
00:02:50Et on a cherché la voiture.
00:02:52Et voilà.
00:02:52Une automobiliste qui a eu beaucoup de chance.
00:02:55Et d'ailleurs, pour être tout à fait précis, regardez, c'est là où se trouvait son véhicule.
00:02:59Vous pouvez constater effectivement que l'arbre qui a été déraciné,
00:03:04entourait son véhicule sans que cela ne fasse de dégâts.
00:03:08En tout cas, ces dégâts, les riverains nous en ont parlé.
00:03:12Et beaucoup d'ailleurs insistent sur le fait que si ces arbres ont chuté,
00:03:16c'est aussi en partie dû à la politique menée par la municipalité et par Anne Hidalgo.
00:03:22L'élagage n'a pas été à la hauteur ces derniers mois, voire ces dernières années.
00:03:27Ce qui a provoqué ces chutes d'arbres et provoqué aussi certains des nombreux dégâts
00:03:32que vous avez pu constater à l'image.
00:03:37Durand qui vous accompagne.
00:03:39Et puis on part à Tel Aviv à présent, au deuxième jour de la trêve entre Israël et l'Iran.
00:03:44Les habitants restent inquiets quant aux conséquences de la destruction des sites nucléaires.
00:03:48Thibaut Marcheteau.
00:03:49Oui absolument, Somayas, c'est un sujet qui fait couler beaucoup d'encre ici à Tel Aviv et partout en Israël.
00:03:58Deux positions s'opposent ici en Israël.
00:04:00Ceux qui pensent que Benyamin Netanyahou a accepté un cessez-le-feu
00:04:04avec forcément toutes les connaissances de ce programme nucléaire qui a été totalement détruit.
00:04:09Et que la raison pour laquelle nous n'avons pas la certitude que ces programmes nucléaires,
00:04:14les preuves physiques et les preuves qui sont dévoilées dans la presse,
00:04:18c'est parce que les renseignements militaires souhaitent garder le maximum de discrétion.
00:04:23Et il y a ceux qui pensent que ce cessez-le-feu arrive beaucoup trop tôt
00:04:26et qu'Israël aurait dû continuer à anéantir tout l'arsenal iranien et notamment ce programme nucléaire.
00:04:34Et qu'également un cessez-le-feu aurait pu se joindre avec une libération d'otages.
00:04:38Ici c'est évidemment sur toutes les lèvres, en tout cas d'un point de vue officiel.
00:04:43Le discours est toujours le même.
00:04:44Benyamin Netanyahou, Donald Trump mais également le chef d'état-major ont rappelé
00:04:48que cette opération militaire, cette guerre de 12 jours était un succès
00:04:52et que ce n'est pas seulement des sites nucléaires qui ont été anéantis
00:04:55mais tout un système, tout le programme nucléaire iranien.
00:04:59Le chef d'état-major a d'ailleurs rappelé que des scientifiques,
00:05:01les scientifiques clés dans la confection de cette bombe atomique ont été éliminés par l'armée israélienne.
00:05:06Merci Thibault, merci également à Sacha Robin qui a permis la réalisation de ce duplex.
00:05:11Voilà ce qu'il fallait retenir de l'actualité à midi, Sonia.
00:05:14Merci Somaïa, on vous dit à tout à l'heure pour le rappel des titres.
00:05:18Je salue nos invités, Gabriel Cluzel nous accompagne.
00:05:20Merci d'être là, cher Gabriel, bonjour à vous.
00:05:22Céline Pina également.
00:05:23Bonjour.
00:05:24Merci de votre présence.
00:05:25Naïma Fadel, bienvenue, le seul homme sur ce plateau.
00:05:30Qu'est-ce qui me permet d'attendre que je suis un homme ?
00:05:33Je vous avancez très vite quand même, ma chère Thibault.
00:05:36D'ailleurs, en voyant ce plateau, je me suis demandé si ce n'était pas un début de lutte contre le masculinisme toxique.
00:05:41Très bien.
00:05:42Lutte réussie.
00:05:43Lutte réussie.
00:05:44Oui, effectivement.
00:05:46Comme chantait Johnny, je suis seul.
00:05:49Vous êtes très bien entouré surtout et nous également.
00:05:51Je plus.
00:05:52Merci d'être là.
00:05:53On a beaucoup, beaucoup de sujets à vous soumettre.
00:05:55Vous avez vu les orages, une grande violence.
00:05:57Il y a eu des routes coupées, des armes arrachées, en particulier dans la région Île-de-France.
00:06:01Beaucoup de débats, de dégâts.
00:06:02Mais surtout, malheureusement, deux personnes décédées, dont un enfant, plus d'une quinzaine de blessés.
00:06:08Il y a eu des images impressionnantes qui ont provoqué la stupeur dans la capitale.
00:06:12Et puis, permettez-moi cette petite parenthèse.
00:06:14C'est vrai, ça peut être considéré comme une métaphore de la situation politique de la France.
00:06:19Mais on a envie de voir ça.
00:06:21L'Assemblée qui prend l'eau.
00:06:22Alors qui prend l'eau, c'est quelques gouttes.
00:06:24Ça a été évacué, pompier pour 3-4 gouttes.
00:06:27Il a dit qu'il pleuvait.
00:06:29Ben écoutez, est-ce qu'il prend l'eau ?
00:06:32Est-ce que vous y voyez un symbole, un régime à boule souffle ?
00:06:35Non, non.
00:06:36Soyons plus sérieux et regardons l'extrait.
00:06:39Merci, monsieur le Premier ministre.
00:06:40Ça fuit ?
00:06:42Est-ce que vous vous êtes aperçu qu'il pleuvait ?
00:06:44Je viens de le voir, monsieur le Premier ministre.
00:06:46On m'avait dit que l'hémicycle était étanche, mais visiblement.
00:06:50Vous ferez attention avant de monter.
00:06:54Alors, à ce sujet, mesdames et messieurs les députés,
00:06:59donc on me confirme que toutes les entrées sont ouvertes,
00:07:01que la traversée du sang n'est pas facile.
00:07:03Je vais suspendre la séance pour 5 minutes,
00:07:06autant que les pompiers viennent expertiser tout ça.
00:07:09Bon.
00:07:11La métaphore est facile.
00:07:12C'est facile, mais c'est vrai que...
00:07:14On n'est pas du genre à se laisser aller à la facilité.
00:07:16Mais non, mais...
00:07:17Un peu quand même.
00:07:18Ça ressemble quand même un peu à une allégorie du radeau de la Méduse
00:07:22qui est devenu notre pays.
00:07:23Oui.
00:07:24Puis ça ressemble à la répartie, vous souvenez, de Mac Mahon.
00:07:26Ah bah oui, évidemment.
00:07:27Alors, après, c'est là.
00:07:27C'est fin 19e, que d'eau, que d'eau.
00:07:29Je crois que c'était face aux crues de la Garonne.
00:07:31Donc, voilà, c'est vrai que ça peut faire sourire,
00:07:37parce que je crois que la séance a été suspendue.
00:07:39Ça prouve qu'il n'en faut quand même pas grand-chose
00:07:41pour notre Assemblée qui est une princesse au petit poids.
00:07:43Et du déluge, il en est question.
00:07:45Un déluge de mauvaise gestion politique dont on parlera aussi.
00:07:48C'est quand même étonnant, pour être un peu sérieuse,
00:07:52pas que vous n'avez pas été sérieuse.
00:07:53Oui, c'est ce que vous nous dites.
00:07:55Quoi que ça arrive dans les palais de la...
00:07:58Ben oui, mais c'est étonnant quand même.
00:07:59Là, c'est quand même l'Assemblée nationale.
00:08:01Enfin, moi, très sérieusement, je me dis qu'il y a un problème aussi.
00:08:05L'Assemblée nationale est en l'eau.
00:08:06De vétusté, vous croyez ?
00:08:07Ben oui, je pense que ça veut dire qu'il y a aussi un problème
00:08:10d'entretien aussi de ce patrimoine.
00:08:13Alors, j'ai vu, mais il paraît qu'il peut...
00:08:15Alors, j'attends de voir si c'est vraiment, comment dire, vérifié, etc.
00:08:20Mais il paraît qu'il y a des travaux à venir
00:08:23pour l'une des façades de l'Assemblée nationale, à l'arrière,
00:08:27pour que certaines colonnes soient des colonnes transparentes complètement.
00:08:31Donc, la volonté de transparence, le devoir de transparence...
00:08:35On va le mettre à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur.
00:08:38Mais ce qui est très inquiétant,
00:08:40rappelez-vous le jour de l'investiture de François Hollande.
00:08:43Ça commence sous le déluge.
00:08:45Il part à Berlin, son avion est foudroyé.
00:08:47Effectivement.
00:08:47J'ai dit...
00:08:48Des amis, je ne sais pas, je ne sais pas.
00:08:50J'ai dit, lui, là, ça commence vraiment très mal.
00:08:52Et là, je ne sais pas, ces images,
00:08:54alors que la dette française atteint des records, etc.,
00:08:57de l'Assemblée nationale qui commence à prendre l'eau,
00:09:00je me demande si ce ne serait pas parfois un signe du destin.
00:09:03Vous ne le sentez pas le rossigne, justement.
00:09:05Vous savez, je crois aux forces de l'esprit.
00:09:06Évidemment.
00:09:07Je suis quelqu'un, vous voyez qui ?
00:09:09On voit très, très bien.
00:09:10On peut croire aussi à la mauvaise gestion du patrimoine.
00:09:13Oui.
00:09:14Voilà.
00:09:15Aussi.
00:09:15Mais je crois aussi au fur et à l'eau.
00:09:16Même s'il y a une personne de grande qualité qui s'en occupe
00:09:19et qu'on salue, qui s'appelle Stéphane Bern.
00:09:22Il ne peut pas tout faire.
00:09:23Il ne peut pas tout faire.
00:09:23Il ne peut pas prendre la place de l'État, par exemple.
00:09:26C'est vrai que c'est curieux d'imaginer faire des créations artistiques
00:09:30contemporaines, merveilleuses,
00:09:31quand l'existant prend l'eau.
00:09:34Voilà, ça me rappelle certains vitraux
00:09:37qui vont être changés à Notre-Dame
00:09:38sans qu'on n'y ait forcément une utilité absolue.
00:09:42Vous avez dit créations contemporaines, merveilleuses.
00:09:44Vitraux contemporaines.
00:09:44J'ai peur que parfois ce soit un peu un oxymore.
00:09:46Oui, c'était dit.
00:09:47Je crois que c'était ironique de la part de Gabriela.
00:09:49Vous l'avez bien écerné.
00:09:52Quand on visite Notre-Dame,
00:09:53elle est magnifique
00:09:54et la rénovation a quand même été très bien faite, sincèrement.
00:09:58On va voir les vitraux, pardon,
00:09:59parce qu'on nous dit que c'est contemporain.
00:10:01Moi, j'aimerais bien savoir ce qui est contemporain.
00:10:04On va voir, vous savez que le comité a donné,
00:10:07en fait, ça n'a pas donné son accord.
00:10:08Non.
00:10:09En réalité, il y a eu toute une histoire.
00:10:10Oui, c'est plus compliqué.
00:10:13Non, mais ce qui est un peu révoltant dans cette affaire,
00:10:16c'est qu'autant, évidemment, remettre sur pied Notre-Dame
00:10:18à l'identique,
00:10:20et c'était nécessaire,
00:10:21et le résultat est magnifique,
00:10:25autant changer des vitraux
00:10:26qui n'avaient pas besoin d'être changés
00:10:29pour simplement faire un geste contemporain,
00:10:31parce que le sujet, il est là.
00:10:33Nous changeons la toiture de l'Assemblée.
00:10:35Nous changeons l'Assemblée.
00:10:35C'est assez pénible.
00:10:36Ce n'est pas comme si notre pays...
00:10:38Une législative anticipe.
00:10:39Après, l'avantage du vitrail,
00:10:40c'est que ça se met, ça s'enlève.
00:10:42Ce n'est pas un élément...
00:10:43Oui, mais si vous changez la toiture,
00:10:45relisez la gelée.
00:10:46Il y a un petit livre de Sylvain Tesson exceptionnel
00:10:48qu'il avait écrit lors du terrible incendie
00:10:51qui s'appelle Notre-Dame aux reines de beauté,
00:10:55pardonnez-moi si je transfère le titre,
00:10:57mais qui est magnifique
00:10:58et qui parle justement des vitraux,
00:11:00j'allais dire, ancestraux, originels.
00:11:03L'histoire des vitraux.
00:11:05Et donc, on est parti d'un sujet,
00:11:06vous partez sur Notre-Dame.
00:11:07Notre-Dame, c'est l'allégorée de la France
00:11:10qui se relève, mais quand même, oui.
00:11:12Voilà.
00:11:13Vous avez résumé.
00:11:16On a beaucoup de sujets.
00:11:17Il y a un sujet sur lequel on va passer du temps,
00:11:19je vous le dis,
00:11:19c'est la prise de parole de la veuve d'Alban Gervais.
00:11:22Mais tout d'abord, je voudrais vous faire réagir
00:11:25à la proposition, à la niche parlementaire.
00:11:27Vous savez ce que c'est ?
00:11:28C'est une journée véritablement là
00:11:29qui est dédiée à plusieurs textes
00:11:31et propositions du groupe UDR d'Eric Ciotti.
00:11:34Parmi ces propositions,
00:11:35il y a celle de pouvoir
00:11:36interdire,
00:11:38enfin, c'est incroyable rien que de le dire ainsi,
00:11:41qu'un étranger sous OQTF puisse
00:11:43se marier,
00:11:44qu'un maire ne soit pas poursuivi par la justice
00:11:47comme par exemple
00:11:47le maire de Béziers, Robert Ménard,
00:11:50qui, je vous le rappelle,
00:11:50est poursuivi parce qu'il n'a pas voulu
00:11:52marier un individu sous OQTF.
00:11:54Alors, proposition de bon sens, me direz-vous,
00:11:56les maires sont en entente de clarté,
00:11:57d'aide et de soutien.
00:11:59Regardez par exemple
00:12:00l'exemple d'une élue visée
00:12:02par une plainte de SOS racisme
00:12:04pour avoir refusé une telle union.
00:12:06J'irai m'expliquer devant les tribunaux s'il le faut,
00:12:11avait-elle déclaré il y a un mois.
00:12:13La maire de Bourg-les-Valences
00:12:15est aujourd'hui visée
00:12:16par une plainte de SOS racisme
00:12:18pour avoir refusé l'union
00:12:20de deux de ses administrés.
00:12:22Les deals de la Drôme
00:12:23suspectaient un mariage blanc
00:12:25entre une Française
00:12:26et un étranger en situation irrégulière.
00:12:29Installé dans la région
00:12:30depuis plusieurs années,
00:12:31le candidat au mariage
00:12:32est un ressortissant tunisien
00:12:34d'une trentaine d'années.
00:12:36Inconnu des services de police,
00:12:38il ne faisait pas l'objet
00:12:39d'une obligation
00:12:40de quitter le territoire français.
00:12:42Le profil de la mariée
00:12:43avait lui aussi
00:12:44éveillé les soupçons d'union insincères.
00:12:47Âgée de 49 ans,
00:12:49cette mère de six enfants
00:12:50était présentée comme fragile.
00:12:52Elle avait pourtant
00:12:53affirmé vouloir se marier par amour.
00:12:56Sur le réseau social X,
00:12:57la mère, Marlène Mourier,
00:12:59avait affirmé la veille
00:13:00de l'union du couple
00:13:01qu'elle ne serait pas complice
00:13:03d'un mariage de complaisance.
00:13:05Si le procureur
00:13:05de la République de Valence
00:13:07ne voyait pas de raison
00:13:08de s'opposer à ce mariage,
00:13:10il devra désormais trancher
00:13:11en donnant suite ou non
00:13:13à la plainte de SOS racisme.
00:13:15Et rappelons que les OQTF
00:13:16sont un scandale
00:13:17et une faillite de l'État,
00:13:18une forme aussi
00:13:19de non-assistance
00:13:19à personne en danger
00:13:20face à certains d'entre eux
00:13:21qui sont particulièrement dangereux.
00:13:23Mais certains pensent
00:13:24que l'amour,
00:13:25on s'est tous d'accord,
00:13:26doit primer sur le bon sens,
00:13:28l'amour qui doit primer
00:13:28sur la protection des Français.
00:13:31Écoutons à ce sujet
00:13:32la réaction du député socialiste
00:13:33Jérôme Guetsch
00:13:34ce matin
00:13:34lors de la grande interview.
00:13:36Je ne voterai pas
00:13:37pour cette introduction
00:13:38parce que cette niche
00:13:39c'est une course à l'échalote.
00:13:41L'État du droit aujourd'hui
00:13:43permet quand il y a
00:13:45suspicion d'un mariage blanc,
00:13:47d'un mariage arrangé,
00:13:49d'un mariage pour avoir des papiers,
00:13:51de saisir le procureur
00:13:52et de suspendre le mariage.
00:13:53Les maires le font
00:13:54très régulièrement.
00:13:55Donc aujourd'hui,
00:13:56il faut être intraitable.
00:13:57S'il y a des filières,
00:13:59si on détourne
00:14:00ce beau principe du mariage
00:14:01pour en faire
00:14:02une forme de filière
00:14:04d'immigration
00:14:05et de régularisation,
00:14:06alors ça c'est inacceptable.
00:14:08Mais par contre,
00:14:08quand il y a deux gens
00:14:09qui s'aiment,
00:14:09deux personnes qui s'aiment,
00:14:10elles peuvent se marier.
00:14:12Imparable l'argument
00:14:13de l'amour, Céline Pina ?
00:14:15Pas tant que ça.
00:14:17Le mariage,
00:14:17c'est la reconnaissance sociale
00:14:19d'un lien.
00:14:20Ce n'est pas la reconnaissance
00:14:21de l'amour.
00:14:22Le lien qui unit deux personnes,
00:14:23ça peut être le choix
00:14:24de fonder une famille,
00:14:25ça peut être un choix patrimonial.
00:14:26Souvent, à une certaine époque,
00:14:28on unissait deux personnes
00:14:29pour agrandir un domaine,
00:14:30par exemple.
00:14:31Ça peut être des liens d'alliance.
00:14:33À la fin,
00:14:34l'amour n'a pas besoin du mariage,
00:14:36surtout en France,
00:14:36surtout au XXIe siècle.
00:14:38Moi, je suis désolée,
00:14:40je ne suis pas mariée
00:14:41et je suis très heureuse
00:14:42et très amoureuse
00:14:43de la personne
00:14:44avec qui je suis.
00:14:45J'ai fait deux enfants
00:14:46et je n'ai pas le sentiment
00:14:47qu'il me fasse un mariage
00:14:50pour reconnaître cet amour.
00:14:51En revanche,
00:14:52je m'intéresse au mariage.
00:14:55Pourquoi ?
00:14:55Parce qu'à un moment donné,
00:14:56vous avez des questions
00:14:57de transmission.
00:14:58Si jamais l'un des deux
00:14:59dans le couple meurt,
00:15:00si vous n'êtes pas marié,
00:15:02ça crée un certain nombre
00:15:03de soucis en héritage,
00:15:04etc.
00:15:05Donc finalement,
00:15:06en fait,
00:15:06le mariage,
00:15:08c'est la reconnaissance
00:15:08de la société,
00:15:09c'est un certain nombre
00:15:10de droits.
00:15:11Et pourquoi il y a
00:15:12une telle attente
00:15:13du mariage
00:15:14si vous êtes étranger ?
00:15:15Parce que l'État
00:15:16vous reconnaît
00:15:17et quand il vous reconnaît,
00:15:18vous pouvez avoir
00:15:19au bout de deux ans...
00:15:20Étranger,
00:15:20il n'y a aucun souci.
00:15:22Là, c'est...
00:15:22En situation irrégulière.
00:15:24C'est-à-dire qu'au bout
00:15:25de deux ans...
00:15:26C'est-à-dire qu'au bout
00:15:27de deux ans...
00:15:27Vous devenez inexpulsable
00:15:30si vous êtes marié
00:15:31à un conjoint français.
00:15:32Donc si vous êtes
00:15:33sous OQTF
00:15:33ou en situation irrégulière,
00:15:35sincèrement,
00:15:36c'est un très très bon atout.
00:15:38Mais en réalité,
00:15:39la rajeuse
00:15:39ne vote pas
00:15:40ou la gauche
00:15:41parce que ça vient
00:15:42d'Eric Ciotti.
00:15:42Évidemment,
00:15:43il fait sa Barbara
00:15:44Cartland,
00:15:45il n'y a rien
00:15:46au-dessus de l'amour,
00:15:47son bouquin harlequin.
00:15:49Mais c'est complètement absurde.
00:15:51Mais amour,
00:15:52pas amour,
00:15:53cet homme sous OQTF,
00:15:55comment imaginer
00:15:57qu'il puisse avoir
00:15:58le droit
00:15:58de se marier ?
00:15:59Théoriquement,
00:16:00dans un pays ordinaire,
00:16:01quelqu'un sous OQTF
00:16:02devra avoir un droit
00:16:03en France,
00:16:04celui de partir.
00:16:05C'est tout,
00:16:05point barre.
00:16:07J'ai vu un inventaire
00:16:08à la prévère
00:16:09de tout ce qu'un OQTF
00:16:10aujourd'hui
00:16:11pouvait faire
00:16:12dans notre pays.
00:16:13Mais c'est
00:16:14proprement délirant.
00:16:16Il y a plus de droits,
00:16:16j'ai l'impression
00:16:17qu'une personne
00:16:19en situation régulière
00:16:20qu'un étranger
00:16:20en situation régulière.
00:16:20C'est complètement fou.
00:16:22Là,
00:16:22on n'est plus dans l'ordre
00:16:23du bon sens,
00:16:24c'est l'ordre
00:16:24de la lapalissade.
00:16:25Évidemment,
00:16:26qu'un OQTF
00:16:27ne devrait pas
00:16:27avoir le droit
00:16:28de se marier.
00:16:30Alors,
00:16:30comme il ne sait pas
00:16:31quoi dire,
00:16:32M. Gates,
00:16:32parce qu'il n'a pas envie
00:16:33de voter
00:16:34pour une proposition
00:16:36de M. Ciotti,
00:16:38eh bien,
00:16:38il appelle à la rescousse
00:16:40les violons
00:16:41et l'amour.
00:16:43Non,
00:16:43mais franchement,
00:16:44je crois qu'il se paie
00:16:45un peu notre tête quand même.
00:16:46Et on verra tout à l'heure
00:16:48un extrait
00:16:48le temps qu'on l'isole.
00:16:50On nous dit
00:16:50que ça chauffe
00:16:51à l'Assemblée nationale.
00:16:52Décidément,
00:16:52ça prend l'eau,
00:16:53ça chauffe.
00:16:54Non,
00:16:54alors,
00:16:55on va vérifier.
00:16:56Je préfère qu'on vérifie,
00:16:57mais je crois
00:16:58que c'est un député
00:16:59de gauche
00:17:00qui a interpellé
00:17:01Éric Ciotti,
00:17:02mais en lui parlant
00:17:03de sa mère,
00:17:05en des termes
00:17:06peu amènes.
00:17:07On va vérifier cela,
00:17:09mais il paraît
00:17:09qu'il y a des réactions
00:17:10très vives.
00:17:10Alors,
00:17:11restons sur ce sujet.
00:17:12Je rappelle aussi
00:17:13par ailleurs
00:17:14que,
00:17:14pardonnez-moi,
00:17:15mais ça empoisonne
00:17:16la relation
00:17:17entre Paris et LG
00:17:18aussi.
00:17:19Le régime algérien
00:17:20qui doit nous regarder
00:17:20en se disant
00:17:21mais quel rigolo.
00:17:22Ils sont ridicules.
00:17:23Ils sont ridicules.
00:17:24On a vu,
00:17:25excusez-moi,
00:17:26allez-y,
00:17:26j'ai une euro d'art.
00:17:27Non mais comme dirait,
00:17:28les jeunes...
00:17:28Ça va être compliqué
00:17:29pour parler.
00:17:30Oui,
00:17:30parce que à chaque fois,
00:17:31on va se lâcher.
00:17:33Non,
00:17:33je voudrais juste rappeler
00:17:37qu'on est vraiment
00:17:39dans une hypocrisie.
00:17:40parce que c'est vrai
00:17:40que finalement,
00:17:42on valide
00:17:42et on acte
00:17:43l'illégalité,
00:17:44c'est-à-dire le fait
00:17:45de rentrer dans un pays
00:17:46en toute illégalité.
00:17:47D'ailleurs,
00:17:48on donne des aides sociales
00:17:49aux personnes...
00:17:50On continue même
00:17:51à donner des aides sociales
00:17:52aux personnes
00:17:52sous IQTF,
00:17:54les aides sociales
00:17:55pour vivre,
00:17:56le logement,
00:17:57etc.
00:17:59Et on va jusqu'à
00:18:00les marier.
00:18:00Donc,
00:18:00c'est vrai que c'est
00:18:01complètement aberrant.
00:18:02D'autant plus,
00:18:03encore une fois,
00:18:04que tous les documents
00:18:05qui sont demandés,
00:18:06c'est quand même
00:18:06des sacrés documents.
00:18:07Ce n'est pas rien
00:18:08quand on se marie.
00:18:10Il y a des documents
00:18:10extrêmement importants
00:18:12qui sont demandés,
00:18:13mais il y en a certains,
00:18:14si j'ai bien compris,
00:18:15qui sont exemptés
00:18:16aussi de ces documents-là.
00:18:17Mais vous vous rendez compte
00:18:18dans notre pays
00:18:18que parce qu'une proposition
00:18:20vient d'un député
00:18:22qui est considéré
00:18:23être dans un camp,
00:18:24je pense,
00:18:24nationaliste,
00:18:25c'est ce que dirait
00:18:25Jérôme Gage,
00:18:26il ne vote pas
00:18:26pour une proposition
00:18:27de bon sens,
00:18:28donc pour l'intérêt
00:18:29des Français.
00:18:29Non mais on est dans
00:18:30le principe idéologique
00:18:31malheureusement
00:18:32de la gauche.
00:18:32Prenez la parole,
00:18:33imposez-vous.
00:18:35Les propos de Jérôme Gage
00:18:37expliquent à eux seuls
00:18:39pourquoi la gauche
00:18:41en général
00:18:42et le parti socialiste
00:18:43en particulier
00:18:44n'ont plus
00:18:45d'électeurs
00:18:45dans les quartiers populaires.
00:18:49Excusez-moi,
00:18:50mais la personne
00:18:51qui habite
00:18:52Bourg-les-Valences,
00:18:53dont Mme Marlène Mouriez,
00:18:54est la maire.
00:18:56Il n'attend pas
00:18:57qu'on vienne dire
00:18:57qu'elle doit marier
00:18:58quelqu'un sous OQTF.
00:19:00Il y a eu le même problème
00:19:00pour Robert Ménard
00:19:01à Béziers.
00:19:02Excusez-moi,
00:19:03mais c'est Kafka
00:19:03et Uburoa réunis.
00:19:06En ce moment,
00:19:07il y a des gens
00:19:08qui manifestent
00:19:09qui ne sont même pas
00:19:10sous OQTF,
00:19:11qui sont rentrés
00:19:11illégalement,
00:19:12demandant qu'on leur trouve
00:19:13des logements
00:19:14devant une mairie de Paris
00:19:15je ne sais plus
00:19:16quel arrondissement.
00:19:17Mais vous connaissez
00:19:18beaucoup de pays
00:19:18où quand vous êtes
00:19:19rentrés illégalement,
00:19:21vous allez manifester
00:19:22en demandant
00:19:23qu'on vous donne
00:19:23un logement.
00:19:24Et puis pourquoi pas
00:19:25une voiture
00:19:25pendant qu'on y est,
00:19:26une résidence secondaire,
00:19:27etc.
00:19:28Je ne me donnais pas
00:19:29trop d'idées.
00:19:29Je pense que certains
00:19:31l'ont déjà...
00:19:31Pour résumer
00:19:32cette situation UBS,
00:19:33je trouve que c'est très beau
00:19:34ce qu'a dit une téléspectatrice
00:19:35qui permet de la citer
00:19:37son nom de famille,
00:19:38Monica,
00:19:39qui dit
00:19:39« Ne serait-ce pas
00:19:40le général de Gaulle
00:19:41qui pleure
00:19:41sur l'Assemblée nationale ? »
00:19:43On parlait des Gaulle.
00:19:44Il y a quand même
00:19:47peut-être quelque chose
00:19:48à noter.
00:19:49C'est l'intervention
00:19:50du sentiment
00:19:51là où on devrait
00:19:53être dans le domaine
00:19:54de la loi
00:19:55et de la rationalité.
00:19:56Et cette espèce
00:19:57de cucule à pralinisme,
00:19:59aujourd'hui,
00:20:00c'est devenu...
00:20:00C'est en forme aujourd'hui.
00:20:02Non, non, mais c'est devenu
00:20:02le fonds de commerce
00:20:03de la gauche.
00:20:04C'est-à-dire qu'elle n'a plus
00:20:04rien à dire socialement,
00:20:06elle n'a plus rien à dire
00:20:07en termes économiques,
00:20:09elle n'a plus de projet
00:20:10d'avenir.
00:20:11Donc, elle investit
00:20:12sur la haine
00:20:13et la stigmatisation
00:20:14d'autrui
00:20:14et sur le sentimentalisme
00:20:16cucu
00:20:17qui lui donne
00:20:17en fait
00:20:18l'occasion
00:20:19d'intervenir
00:20:20sur des événements
00:20:21sans jamais oublier
00:20:22quel est le rôle
00:20:23du politique.
00:20:24Et le rôle du politique,
00:20:25ce n'est pas ce rôle
00:20:26larmoyant.
00:20:27Gabriel et Naïma ?
00:20:28Non, mais je suis tout à fait
00:20:29d'accord avec ce qu'a dit
00:20:30Naïma tout à l'heure
00:20:31pour m'être mariée.
00:20:34C'est parce que
00:20:35c'est l'illustration
00:20:36des quatre F
00:20:37qui règnent en France,
00:20:38faibles avec les forts.
00:20:40C'est-à-dire qu'évidemment,
00:20:41si vous voulez vous marier,
00:20:42on vous demande
00:20:42votre pièce d'identité.
00:20:43Ça paraît la moindre des choses.
00:20:45L'état civil,
00:20:46votre livret de famille,
00:20:46tout ce que vous voulez,
00:20:47il faut vous rassembler
00:20:48à un certain nombre de pièces.
00:20:49Donc ça veut dire quoi ?
00:20:50Ça veut dire que
00:20:51oui, bien sûr.
00:20:52Ça paraît normal.
00:20:53Oui, c'est pareil.
00:20:54Donc quand vous êtes frappé
00:20:55d'OQTF,
00:20:55vous venez quoi ?
00:20:56Avec votre papier ?
00:20:58Il vous tient lieu
00:20:59de papier d'identité ?
00:21:01Non mais puisqu'on sait déjà
00:21:02que la délivrance d'OQTF
00:21:03sert aujourd'hui
00:21:05à la régularisation
00:21:05comme date de départ,
00:21:07d'arrivée en France.
00:21:09Non mais on est quand même
00:21:10au pays des fous.
00:21:12C'est pour ça que...
00:21:13Tout le monde,
00:21:14il devrait y avoir consensus,
00:21:16évidemment,
00:21:16autour de cette proposition.
00:21:17Ils ont pris son passeport
00:21:19même s'il est étranger.
00:21:20Non, non mais une fois
00:21:20ils ont pris son passeport.
00:21:21Non, non mais une fois
00:21:22ils ont pris son passeport.
00:21:23Non, justement,
00:21:23certains brûlent même.
00:21:24Oui, on jetait leur passeport
00:21:26pour ne pas qu'ils sachent
00:21:26d'où ils viennent.
00:21:28Mais ce qui est kafkaïen aussi
00:21:29dans cette histoire,
00:21:31c'est qu'en fait,
00:21:32il n'y a rien
00:21:32qui empêche cela
00:21:33dans la loi.
00:21:34C'est pour ça que
00:21:35Éric Ciotti a raison
00:21:36de prévoir quelque chose.
00:21:38Et même dans l'illégalité,
00:21:40quand on a supprimé
00:21:41le contrôle,
00:21:42vous savez,
00:21:43la clandestinité
00:21:45dans notre pays.
00:21:45Le délit de séjour irrégulier, oui.
00:21:47Le délit de séjour irrégulier
00:21:48s'était supprimé
00:21:49par, rappelons-le,
00:21:50M. Valls,
00:21:51en 2012
00:21:52pour aller
00:21:53dans le sens européen.
00:21:55Eh bien, aujourd'hui,
00:21:56vous ne pouvez pas contrôler.
00:21:57Et même si vous contrôlez
00:21:58quelqu'un,
00:21:59parce qu'il y a des problèmes...
00:21:59Mais regardez,
00:22:00quand le ministre de l'Intérieur
00:22:01a annoncé des contrôles
00:22:02dans les gares et les trains,
00:22:03je rappelle,
00:22:04de personnes en situation irrégulière,
00:22:06il a été accusé
00:22:07de rafles.
00:22:07De faire des rafles.
00:22:08Ce qui est une abomination
00:22:09de comparaison.
00:22:11Les pires heures de l'histoire.
00:22:12Non mais,
00:22:13Gabriel disait,
00:22:15en Suisse à l'Assemblée nationale.
00:22:17On est entièrement d'accord.
00:22:19Si on avait une Assemblée nationale
00:22:20composée de gens
00:22:21rationnels,
00:22:23j'allais dire,
00:22:23qui résonnent un peu,
00:22:25un peu normalement,
00:22:25mais quand vous pensez
00:22:26qu'hier soir...
00:22:26Les Français ont voté
00:22:27pour cette Assemblée.
00:22:28Mais quand vous pensez
00:22:29qu'hier soir,
00:22:30il s'est trouvé
00:22:3127 députés,
00:22:33ce n'est pas une plaisanterie,
00:22:34c'est vrai,
00:22:34à l'Assemblée nationale
00:22:35pour voter contre
00:22:36l'aggravation
00:22:37des sanctions
00:22:38contre les personnes
00:22:39qui agressent
00:22:40les personnels médicaux,
00:22:41il y en a 27
00:22:42qui ont trouvé
00:22:43le moyen de voter.
00:22:43Et que 27,
00:22:44c'est tout le groupe.
00:22:46C'est tout le groupe.
00:22:47C'est un vote de groupe.
00:22:47C'est que ceux qui d'Affan
00:22:48ont voté aussi.
00:22:50Oui,
00:22:50mais ils sont comptés
00:22:51comme étant...
00:22:52Tout à fait.
00:22:53Donc ça prouve,
00:22:53comme disait Gabriel,
00:22:55là aussi,
00:22:55l'aggravation des sanctions
00:22:56contre les personnes
00:22:57qui agressent les médecins,
00:22:58ça devrait faire consensus.
00:23:00Et lors de cette niche parlementaire,
00:23:01il y a d'autres textes,
00:23:02comme la contribution
00:23:03des détenus
00:23:04aux frais d'incarcération,
00:23:05les peines planchées
00:23:06pour ceux qui attaquent
00:23:07nos forces de l'ordre
00:23:07et les pompiers,
00:23:09comme on l'a vu
00:23:09à la suite de la victoire
00:23:10du PSU notamment,
00:23:11à cette image
00:23:12du pompier agressé.
00:23:14On verra là encore.
00:23:15Il y a peu de chance
00:23:16qu'il y ait consensus.
00:23:17Alors on va,
00:23:17dans quelques instants,
00:23:18on va marquer la pause.
00:23:19On va voir véritablement
00:23:20si c'est du fait
00:23:21de cette sortie
00:23:23d'un député écologiste
00:23:24qu'il y a,
00:23:26je vais dire,
00:23:28une controverse
00:23:29à l'Assemblée nationale.
00:23:30Si c'est ça,
00:23:31je rappellerai,
00:23:32je recontextualiserai les choses,
00:23:35la mère d'Éric Ciotti
00:23:36est, me semble-t-il,
00:23:37tétraplégique.
00:23:38Et depuis plus d'une quinzaine d'années,
00:23:40elle est prise en charge
00:23:41dans un établissement de soins.
00:23:43Il y a eu plusieurs articles
00:23:44de presse
00:23:45qui avaient dit
00:23:46mais généralement
00:23:46dans un établissement de soins,
00:23:47on ne peut pas prendre en charge
00:23:48toutes ces années.
00:23:49Donc c'est ce qui lui a été rembouché.
00:23:50Et je crois que le député écologiste
00:23:51a usé de cela
00:23:53en plein débat,
00:23:54ce qui a dû évidemment
00:23:55faire sortir de ses gonds.
00:23:56C'est normal.
00:23:57son fils
00:23:58et donc
00:23:59Éric Ciotti.
00:24:00Une courte pause
00:24:01et on se retrouve.
00:24:05Merci d'être avec nous.
00:24:06Dans quelques instants,
00:24:07on va revenir
00:24:07et longuement
00:24:08sur la prise de parole
00:24:09de la veuve,
00:24:10de la femme
00:24:10d'Alban Gervais,
00:24:12ce médecin militaire
00:24:13mortellement
00:24:14poinardé
00:24:14en mai 2022.
00:24:16Elle pose une question
00:24:17tragique
00:24:18et existentielle.
00:24:19Et c'est un cri du cœur
00:24:21et plus que cela.
00:24:22Je salue
00:24:22la rivée
00:24:23de Pierre Martinet.
00:24:24Merci d'être avec nous,
00:24:25ex-agent de la DGSE,
00:24:27auteur de très nombreux ouvrages.
00:24:28Et vous allez nous éclairer
00:24:29dans quelques instants
00:24:30sur l'autre guerre,
00:24:32j'allais dire,
00:24:33entre Israël et l'Iran.
00:24:34La guerre de l'espionnage,
00:24:35la guerre du renseignement,
00:24:37tout ce qui s'est passé
00:24:38sur le terrain.
00:24:39Cela a évidemment
00:24:39fourmis d'agents
00:24:41ou d'espions,
00:24:42d'échanges d'informations
00:24:43et de renseignements.
00:24:45On va en parler.
00:24:46Et puis,
00:24:47on vous montrera
00:24:47cette séquence
00:24:48au sujet de la mère
00:24:50d'Éric Ciotti.
00:24:51On en est là aujourd'hui
00:24:51à parler de la mère
00:24:52d'un député
00:24:53insulté dans l'hémicycle.
00:24:55Mais tout d'abord,
00:24:55le rappel des titres
00:24:56avec vous,
00:24:56chère Somaïa.
00:24:57L'actualité,
00:24:59Sonia Demor
00:24:59et 17 blessés,
00:25:00dont un grave
00:25:01après le passage
00:25:02de violences d'orage
00:25:03hier sur l'Hexagone.
00:25:052500 interventions
00:25:06de pompiers
00:25:07et 100 000 foyers
00:25:07toujours privés
00:25:08d'électricité,
00:25:09principalement
00:25:10dans la partie centrale
00:25:11du pays.
00:25:13L'EPS vient de déposer
00:25:14sa motion de censure
00:25:15contre François Bayrou,
00:25:17le groupe reproche
00:25:18au Premier ministre
00:25:18d'avoir refusé
00:25:20de déposer un projet
00:25:21de loi sur les retraites
00:25:22permettant au Parlement,
00:25:23je cite,
00:25:23de débattre de tout,
00:25:25y compris du retour
00:25:26à un âge de départ
00:25:27fixé à 62 ans,
00:25:28motion qui toutefois
00:25:29n'a guère de chance
00:25:30d'être adoptée.
00:25:32Et puis,
00:25:32la dette publique
00:25:33augmente et atteint
00:25:343345 milliards d'euros
00:25:36au premier trimestre 2025,
00:25:38selon l'INSEE.
00:25:39Elle s'établit donc
00:25:40désormais à 114%
00:25:42du produit intérieur brut,
00:25:43soit une hausse
00:25:44de 40 milliards
00:25:45par rapport
00:25:46au trimestre précédent.
00:25:47Merci,
00:25:50Somaïa.
00:25:50Alors,
00:25:50je vous le disais,
00:25:51qu'est-ce qui se passe
00:25:51à l'Assemblée nationale ?
00:25:53Il y a la niche
00:25:53du groupe UDR
00:25:55présidé par Eric Ciotti
00:25:56qui passe en revue
00:25:58notamment le texte
00:25:58sur l'interdiction
00:25:59des mariages
00:26:00avec les individus
00:26:01sous OQTF
00:26:01ou encore
00:26:03la contribution
00:26:04des détenus
00:26:04aux frais
00:26:05d'incarcération.
00:26:06Et regardez un extrait,
00:26:07je trouve,
00:26:08comment dire,
00:26:09qui symbolise
00:26:09le niveau des débats
00:26:10aujourd'hui
00:26:11que nous avons
00:26:11quand même
00:26:12dans notre pays
00:26:13alors que les sujets
00:26:13que nous évoquons
00:26:14quand même
00:26:14sont extrêmement
00:26:15en tout cas
00:26:15pour la plupart
00:26:16très graves.
00:26:17Alors,
00:26:17c'est un député
00:26:18écologiste,
00:26:20député écologiste
00:26:20du Loiret,
00:26:22Emmanuel Duplessis.
00:26:24Regardez ce qu'il dit
00:26:24à propos de la famille
00:26:25d'Eric Ciotti
00:26:26et de sa mère
00:26:26en l'occurrence.
00:26:28Et enfin,
00:26:29puisque vous n'avez pas
00:26:30encore coûté
00:26:30assez cher
00:26:31à la société,
00:26:32vous vous permettez
00:26:33de faire hospitaliser
00:26:34votre mère
00:26:35pendant 18 ans
00:26:36dans un service
00:26:37de soins
00:26:37réservé à des séjours
00:26:38de courte durée.
00:26:41Coût estimé
00:26:42pour la sécurité sociale,
00:26:43500 000 euros
00:26:44mais ce n'est pas grave,
00:26:46c'est Nicolas
00:26:46qui paye.
00:26:49Alors,
00:26:50la mère d'Eric Ciotti
00:26:51tétraplégique
00:26:52depuis de nombreuses années
00:26:53qui est hospitalisée
00:26:54dans un établissement
00:26:55de soins
00:26:56je crois
00:26:57depuis vraiment
00:26:57longtemps.
00:26:59Là,
00:26:59vraiment,
00:26:59il y a une avalanche
00:27:00de réactions
00:27:01mais enfin,
00:27:02comment expliquer
00:27:03un tel niveau ?
00:27:04Enfin,
00:27:05je veux dire,
00:27:05ce fils
00:27:06à une mère,
00:27:08il sait ce que c'est
00:27:08que de toucher
00:27:09d'abord à n'importe qui,
00:27:10à un ami,
00:27:11mais alors à une mère,
00:27:12je veux dire,
00:27:12c'est...
00:27:13C'est un balle ultime,
00:27:14la police.
00:27:14Vous savez,
00:27:15on ne peut pas comprendre
00:27:16cela si on n'a pas
00:27:18intériorisé le fait
00:27:19que quand on est de droite
00:27:20pour ces gens-là,
00:27:22eh bien,
00:27:22on est un monstre,
00:27:23on est le diable.
00:27:24Alors,
00:27:24le diable,
00:27:25il n'a ni enfant,
00:27:26ni parent.
00:27:27On peut l'attaquer,
00:27:28tous les coups sont permis.
00:27:30Je rappelle que
00:27:31Laure Lavalette,
00:27:33qui était absente
00:27:33parce qu'elle a une fille
00:27:35qui est atteinte
00:27:37de trisomie 21
00:27:38et qui,
00:27:39en l'occurrence,
00:27:39a une fracture
00:27:40et elle est donc restée
00:27:42auprès d'elle,
00:27:43a été également
00:27:44attaquée
00:27:44par un autre député
00:27:47de gauche,
00:27:48M. Tavelle,
00:27:49je crois.
00:27:50Donc,
00:27:51il n'y a dans ce domaine-là
00:27:53aucune retenue,
00:27:54aucune décence.
00:27:55Je vous assure
00:27:56que dans le cas inverse,
00:27:59ça susciterait
00:28:01des cris d'entrée.
00:28:02Voilà,
00:28:02exactement.
00:28:03On se souvient
00:28:03que M. Dupont-Aignan
00:28:04aussi,
00:28:05qui avait perdu sa mère,
00:28:06je crois,
00:28:07entre l'entre-deux-tours
00:28:08des élections présidentielles,
00:28:11elle n'avait pas été,
00:28:12comment dire,
00:28:14ménagée.
00:28:15Donc,
00:28:15c'est une réalité,
00:28:17vous voyez,
00:28:17comme c'est le diable,
00:28:18on peut l'attaquer
00:28:19sur tout,
00:28:19même sur sa pauvre mère
00:28:20d'être aplégique.
00:28:21Voilà,
00:28:21je voulais qu'on montre
00:28:22cet extrait
00:28:23parce que quand même,
00:28:24je vous ai dit
00:28:24un petit peu
00:28:25la gravité,
00:28:26le sérieux des sujets
00:28:27et voilà sur quoi,
00:28:28aujourd'hui,
00:28:29on peut attaquer
00:28:30un député.
00:28:31Quel qu'il soit,
00:28:32enfin,
00:28:32quelle indignité,
00:28:33honnêtement,
00:28:33quelle indignité ?
00:28:34J'allais dire,
00:28:36c'est surtout
00:28:36extrêmement choquant
00:28:37parce que ça dit,
00:28:39il y a normalement
00:28:40un cadre
00:28:40de la bataille parlementaire
00:28:42et Éric Ciotti
00:28:44a fait son lot d'erreurs,
00:28:45il est possible
00:28:46de l'attaquer
00:28:47sur ses idées,
00:28:49sur ses positionnements politiques,
00:28:50sur son histoire politique.
00:28:52Là,
00:28:52c'est vraiment
00:28:53de l'attaque personnelle,
00:28:54c'est dégradant,
00:28:55ça dégrade aussi d'ailleurs
00:28:56celui qui se comporte
00:28:58de cette manière-là
00:28:58mais ça dit
00:28:59ce qu'est devenu
00:29:00notre monde politique,
00:29:01c'est-à-dire
00:29:02un monde
00:29:02où ils ont oublié
00:29:03qu'ils étaient censés
00:29:04avoir quelque chose
00:29:05en commun,
00:29:06au moins un cadre
00:29:06en commun
00:29:07qui est celui
00:29:07de notre contrat social.
00:29:09On n'est pas
00:29:09des animaux
00:29:10dressés les uns
00:29:11contre les autres
00:29:12dans une lutte
00:29:12territoriale
00:29:13dans laquelle,
00:29:14si l'un perd,
00:29:14il se fait bouffer
00:29:15par l'autre.
00:29:16Et c'est eux qui parlent
00:29:17de vivre ensemble
00:29:18et de valeurs humanistes.
00:29:19Mais on a le sentiment
00:29:20aujourd'hui
00:29:21que ce monde-là
00:29:21ne partage plus rien,
00:29:23qu'il a oublié,
00:29:24peut-être que nous avions
00:29:25au moins des valeurs
00:29:25de base,
00:29:26l'égalité entre les citoyens,
00:29:28la défendre des libertés publiques,
00:29:29la laïcité,
00:29:30qu'ils sont censés
00:29:31tous défendre.
00:29:32Manifestement,
00:29:33ces points communs,
00:29:34ils ne les voient même plus.
00:29:35Voilà.
00:29:36Écoutez,
00:29:37parenthèse,
00:29:37il y a énormément
00:29:38de réactions,
00:29:39je voudrais qu'on revienne
00:29:40à différents sujets.
00:29:42Vous entendrez également
00:29:43Pierre Martinet sur cela.
00:29:44Comment expliquer,
00:29:45je le disais,
00:29:46à nos enfants
00:29:46que le meurtrier de leur père
00:29:47n'ira pas en prison ?
00:29:48Terrible question
00:29:49de la femme d'Alban Gervais.
00:29:51Je vais préciser
00:29:52en quelques instants,
00:29:54quelques minutes,
00:29:55je vais les prendre
00:29:55pour le contexte,
00:29:57expliquer le contexte
00:29:57de cette affaire.
00:29:58Alban Gervais,
00:29:59c'est un médecin militaire
00:30:00qui a été mortellement
00:30:01poignardé en mai 2022
00:30:03alors qu'il allait chercher
00:30:03ses enfants à l'école.
00:30:05Christelle prend la parole
00:30:06alors que le meurtrier
00:30:07de son mari,
00:30:08Mohamed El,
00:30:08a été déclaré
00:30:09pénalement irresponsable.
00:30:11Je vais insister
00:30:11sur ce qui s'est passé
00:30:12parce que
00:30:13Alban Gervais,
00:30:14il a été poignardé
00:30:14dans sa voiture
00:30:15devant son bébé
00:30:16de 16 mois.
00:30:17Il venait chercher
00:30:17ses autres enfants
00:30:18à l'école.
00:30:19Son agresseur avait
00:30:20à l'époque 23 ans.
00:30:23Déjà connu
00:30:23des services de police,
00:30:24il a été arrêté
00:30:25d'abord par les passants
00:30:26qui l'ont désarmé.
00:30:29Au moment où la police arrive,
00:30:30il est confus
00:30:31par la foi de Dieu,
00:30:32du diable.
00:30:35Donc à ce moment-là,
00:30:35placé en garde à vue,
00:30:36pas forcément expertisé
00:30:38tout de suite,
00:30:38psychiatriquement,
00:30:39ça viendra plus tard.
00:30:40Alban Gervais,
00:30:41médecin militaire,
00:30:42lieutenant-colonel,
00:30:43professeur agrégé
00:30:44du Val-de-Grâce,
00:30:45père dévoué,
00:30:45citoyen modèle.
00:30:47Écoutez vraiment,
00:30:48arrêtez-vous pour écouter
00:30:49les mots de cette femme,
00:30:51de cette mère,
00:30:51de cette combattante.
00:30:52Laissez quand même
00:30:53seule depuis quelques années,
00:30:55seule dans le malheur
00:30:55et l'explication
00:30:56à donner à ses enfants.
00:30:58C'est un sujet
00:30:58de Maxime Leguay.
00:30:59C'est une mère de famille
00:31:03et une épouse
00:31:04encore bouleversée
00:31:05par le meurtre
00:31:05de son mari
00:31:06qui prend la parole
00:31:07et qui tente
00:31:08de comprendre
00:31:09tant bien que mal
00:31:10la décision de justice.
00:31:11Comment expliquer
00:31:12à ses enfants
00:31:12que le meurtrier
00:31:14de son papa
00:31:14ne va pas
00:31:17en prison ?
00:31:18Son époux,
00:31:19Alban Gervais,
00:31:20médecin militaire,
00:31:21a été poignardé
00:31:22à mort dans son véhicule
00:31:23et devant sa fille
00:31:24âgée de 20 mois
00:31:25alors qu'il allait chercher
00:31:26à l'école
00:31:27ses deux autres enfants.
00:31:28C'était le 10 mai 2022.
00:31:30Le meurtrier,
00:31:31Mohamed El,
00:31:32déclaré pénalement irresponsable,
00:31:34ne sera donc pas jugé.
00:31:35On va lui poser des questions
00:31:36sur ce qui s'est passé
00:31:37dans la voiture.
00:31:39Là, il ne sait plus.
00:31:40Vraiment, sa réponse
00:31:41c'est je ne sais pas,
00:31:41je ne sais pas,
00:31:42je n'étais pas moi-même.
00:31:43Il nous a répété ça
00:31:43de nombreuses fois.
00:31:44Par contre, voilà,
00:31:45il sait nous dire
00:31:45qu'il a entendu des voix.
00:31:46J'ai quand même
00:31:47la sensation
00:31:47d'une mémoire très sélective.
00:31:49Donc on se base quand même
00:31:50en grande majorité
00:31:51pour cette prise de décision
00:31:52sur ce que cette personne allègue.
00:31:54Christelle Gervais
00:31:55pointe également du doigt
00:31:56sur la parole politique
00:31:57et les réponses mises en oeuvre
00:31:58face à ces attaques
00:31:59à l'arme blanche
00:32:00qu'elle juge inappropriées.
00:32:01Je ne veux pas entendre dire
00:32:02le président de la République
00:32:04qu'il y a un brainwashing
00:32:07sur les faits divers.
00:32:08Le premier ministre
00:32:08François Bayrou
00:32:09qui nous dit
00:32:10qu'on va interdire
00:32:11la vente de couteaux aux mineurs.
00:32:12Alors interdisons-leur
00:32:13vite aussi l'accès aux cuisines
00:32:14dans ce cas-là.
00:32:15Depuis trois ans,
00:32:16Christelle Gervais
00:32:17tente de se reconstruire
00:32:18et élève seule ses trois enfants.
00:32:20Elle vit désormais
00:32:20dans la peur
00:32:21que le meurtrier
00:32:22soit remis en liberté.
00:32:24C'est la double peine,
00:32:25peine éternelle
00:32:26pour Christelle Gervais.
00:32:27D'abord, vraiment,
00:32:29je veux dire,
00:32:29c'est une femme
00:32:30vraiment,
00:32:31quel courage
00:32:31et quelle dignité.
00:32:32Elle se bat
00:32:32pour faire vivre
00:32:33la mémoire de son mari
00:32:34et elle veut ouvrir
00:32:35le débat
00:32:35sur l'irresponsabilité pénale.
00:32:37Comment vous réagissez,
00:32:39Pierre Martinez ?
00:32:39Je le disais,
00:32:40double peine,
00:32:41peine éternelle pour elle.
00:32:42La société n'a pas,
00:32:43la société en tous les cas,
00:32:45il n'y a pas eu
00:32:45de protection
00:32:45pour son mari
00:32:47et aujourd'hui,
00:32:48partie de la justice
00:32:49continue de broyer
00:32:50les survivants
00:32:51et sa famille
00:32:52en l'occurrence.
00:32:53Depuis 2022,
00:32:54je n'ai pas les chiffres
00:32:56en tête,
00:32:56bien évidemment,
00:32:56mais depuis 2022,
00:32:57combien il y a eu
00:32:58d'attaques au couteau,
00:32:59combien il y a eu
00:33:00de victimes
00:33:00avec ce genre
00:33:01d'armes,
00:33:04d'armes blanches,
00:33:04mais ce n'est pas
00:33:05vraiment une arme blanche,
00:33:06combien il y a eu
00:33:06de victimes
00:33:06qui sont restées
00:33:10sous silence en fait.
00:33:11Ce qui est intéressant,
00:33:13si je puis mettre
00:33:13entre guillemets,
00:33:14bien sûr,
00:33:14ce qui est intéressant,
00:33:15c'est que depuis
00:33:15quelque temps,
00:33:17les familles,
00:33:18les épouses
00:33:19ou les mères,
00:33:20comme la dernière fois,
00:33:20Stéphanie,
00:33:22la mère d'Elias,
00:33:24je crois qu'elle passera
00:33:25ce soir.
00:33:25Tout à fait,
00:33:26c'est Laurence Ferrari.
00:33:27C'est Laurence,
00:33:27c'est très bien.
00:33:28Ça a été mon médecin d'ailleurs.
00:33:31Donc voilà,
00:33:31moi je trouve que ça aujourd'hui,
00:33:33c'est bien de le mettre en avant
00:33:34de façon à ce que
00:33:35toute l'opinion publique,
00:33:35l'opinion publique
00:33:36soit attirée
00:33:38par ce qui se passe
00:33:40et surtout
00:33:40parce qu'on ne fait rien.
00:33:42Parce qu'on ne fait rien,
00:33:43c'est-à-dire que
00:33:43dans une affaire comme celle-ci,
00:33:45l'expertise a eu lieu
00:33:47très longtemps,
00:33:47deux ans après les faits.
00:33:52Est-ce que c'est crédible ?
00:33:54La question que je pose,
00:33:55est-ce que c'est crédible ?
00:33:56Et entre-temps,
00:33:58dans l'intervalle,
00:33:58qu'est-ce qu'on a fait ?
00:33:59On a fait quelques commissions
00:34:00d'enquête,
00:34:01bien évidemment,
00:34:01sur les couteaux.
00:34:03Là maintenant,
00:34:03on veut interdire
00:34:04la vente aux couteaux
00:34:05des mineurs
00:34:05mais effectivement,
00:34:06il suffit d'ouvrir
00:34:07des cuisines
00:34:09pour avoir sous la main
00:34:10toutes les armes.
00:34:11C'est vrai qu'il y a eu
00:34:12un basculement,
00:34:12c'est-à-dire la prise de parole
00:34:13dans l'espace médiatique
00:34:16des familles de victimes
00:34:17vous avez la mère d'Elias
00:34:19tout à l'heure
00:34:19sur CNews
00:34:20chez Laurence Ferrari,
00:34:21il y avait eu la veuve
00:34:22d'Éric Comine
00:34:22qui avait dit
00:34:23la France a tué mon mari
00:34:24et c'est un basculement
00:34:26il y avait eu cette phrase
00:34:27vous en souvenez
00:34:28je ne la juge pas
00:34:28mais c'était la phrase
00:34:29dans un cadre d'attaque terroriste
00:34:31vous n'aurez pas ma haine
00:34:32là on a l'impression
00:34:33écoutez
00:34:34et c'est à respecter aussi
00:34:36vous aurez
00:34:38vous aurez ma haine
00:34:40ça ne veut pas dire
00:34:41que c'est un désir
00:34:42de vengeance
00:34:43c'est un désir
00:34:44de justice en réalité
00:34:45Mais bien sûr
00:34:46mais c'est normal
00:34:47il faut savoir
00:34:48qu'il y a de nombreuses familles
00:34:49qui sont meurtries
00:34:50on se souvient que Sarah Halimi
00:34:52son meurtrier
00:34:53également
00:34:53n'a pas été jugé
00:34:55moi je suis en contact
00:34:57également avec la grand-mère
00:34:58de Timothy Bonnet
00:34:59à Lyon
00:35:01à Villeurbanne
00:35:02il n'y a pas eu de procès
00:35:06en asile psychiatrique
00:35:07d'ailleurs ils ne savent pas
00:35:08eux-mêmes
00:35:09quand il en sortira
00:35:10il y a une vraie interrogation
00:35:11on parle de la peur
00:35:12de Madame Gervais
00:35:13mais ces familles-là aussi
00:35:14sont habitées
00:35:15par cette peur
00:35:16au-delà de l'absence de procès
00:35:17qui est extrêmement cruelle
00:35:18par la peule
00:35:19de voir ressortir l'individu
00:35:21il y a des vraies interrogations
00:35:23dans le cas d'Alban Gervais
00:35:26le meurtrier
00:35:28est quand même venu
00:35:29quelques jours avant
00:35:30repérer les lieux
00:35:30l'école Sévigné
00:35:31d'ailleurs
00:35:32c'est ces écoles
00:35:35qui parlent d'une France d'avant
00:35:36vous savez Madame de Sévigné
00:35:37et donc il était irresponsable
00:35:41mais pas tant que ça
00:35:42disons-le
00:35:42donc c'est vrai que c'est troublant
00:35:43il a été quand même jugé
00:35:45à chaque garde à vue
00:35:46il y a un médecin
00:35:46donc il a été jugé apte
00:35:48à être en garde à vue
00:35:49la veille du meurtre
00:35:50d'Alban Gervais
00:35:51il monte dans la voiture
00:35:52d'une femme
00:35:52qui amène ses enfants
00:35:54et il la menace
00:35:54et elle se sauve
00:35:55c'est pour ça qu'elle
00:35:56elle n'est pas morte
00:35:57il y a quand même
00:35:58juste avant
00:35:58de tuer Alban Gervais
00:35:59donc deux actions
00:36:00c'est-à-dire pour quelqu'un
00:36:01qui a eu momentanément
00:36:02une altération de son
00:36:04il avait quand même
00:36:04la suite dans les idées
00:36:05on peut dire
00:36:06d'ailleurs pardonnez-moi
00:36:08est-ce qu'on peut écouter
00:36:08vous allez réagir juste après
00:36:09la crainte aussi
00:36:10de la récidive
00:36:12parce qu'on ne sait pas
00:36:13d'abord quand il va être interné
00:36:15s'il a déjà été
00:36:15quand il sortira
00:36:17écoutons
00:36:17c'est le cœur
00:36:18en fait c'est le cœur du truc
00:36:20c'est-à-dire que
00:36:20quand vous êtes déclaré irresponsable
00:36:22vous n'êtes pas jugé
00:36:24donc même quand on vous met
00:36:26en hôpital psychiatrique
00:36:27si par exemple
00:36:28vous trouvez un bon avocat
00:36:29qu'il attaque cette mise
00:36:30en hôpital psychiatrique
00:36:31en disant
00:36:32mais attendez
00:36:32il a eu une bouffée délirante
00:36:34ça veut dire qu'il était fou
00:36:35au moment où
00:36:36mais aujourd'hui
00:36:36il est en hôpital psychiatrique
00:36:38et il n'est pas fou
00:36:38il ne fait pas des bouffées délirantes
00:36:40tous les cinq minutes
00:36:41donc il faut le relâcher
00:36:42vous faites quoi ?
00:36:43et bien en fait
00:36:44il y a un vrai vide juridique
00:36:45d'où l'angoisse
00:36:45la crainte exprimée
00:36:46par Christelle Gervais
00:36:47on est aussi condamné
00:36:50finalement
00:36:51à avoir peur
00:36:52tous les jours
00:36:52de voir que
00:36:53Mohamed L
00:36:54âgé de Talage
00:36:56qui avait tué
00:36:57Alban Gervais
00:36:58en 2022
00:36:58d'une dizaine
00:36:59de coups de couteau
00:37:00devant l'école Sévigné
00:37:01est passé à l'acte
00:37:03de nouveau
00:37:03et puis parlons-en aussi
00:37:05il y a les bonnes
00:37:06malheureusement
00:37:06et les mauvaises victimes
00:37:08parce que depuis
00:37:08l'enterrement d'Alban Gervais
00:37:10c'est silence total
00:37:11si elle n'avait pas
00:37:12pris la parole
00:37:13Non mais
00:37:14ce qu'il y a quand même
00:37:15de fou
00:37:15c'est que
00:37:16Pierre Martinelle disait
00:37:17bouffée délirante
00:37:19on fait l'expertise psychiatrique
00:37:21deux ans après
00:37:21excusez-moi
00:37:23ça équivaut à faire
00:37:23un alcotest
00:37:24après un accident de voiture
00:37:25huit jours après
00:37:26après évidemment
00:37:28si on n'a pas bu
00:37:29l'alcool a été évacué
00:37:30par le corps naturellement
00:37:31je tiens quand même
00:37:32à poser une question
00:37:33parce que
00:37:34l'irresponsabilité pénale
00:37:36moi je trouve
00:37:37que c'est quand même bizarre
00:37:38rappelez-vous
00:37:39pour le meurtrier
00:37:40de Sarah Halimi
00:37:41qu'il a quand même
00:37:43traité de sale juive
00:37:44en la tuant
00:37:45pendant
00:37:45Non il l'a traité de diable
00:37:47comme celui-là
00:37:48de façon très étonnante
00:37:49Non mais attendez
00:37:49il avait pris des stupéfiants
00:37:51ça a été considéré
00:37:52comme une circonstance
00:37:54atteignante
00:37:54mais hier
00:37:55un rappeur
00:37:56qui a tué quelqu'un
00:37:57avec qui il était en voiture
00:37:58sous stupéfiants
00:37:59ça a été considéré
00:38:01comme circonstance
00:38:01aggravante
00:38:02et il a pris
00:38:03six ans de prison
00:38:04alors moi il va falloir
00:38:05m'expliquer en quoi
00:38:06quand on prend
00:38:07du cannabis au volant
00:38:08c'est une circonstance
00:38:09aggravante
00:38:10mais quand on prend
00:38:11du cannabis
00:38:11avant de tuer quelqu'un
00:38:12c'est une circonstance
00:38:13à quel moment
00:38:13je dois être trop limité
00:38:15intellectuellement
00:38:15pour comprendre le distinguo
00:38:16la psychiatrisation immédiate
00:38:18dans le débat
00:38:19c'est-à-dire qu'on a l'impression
00:38:20qu'on vit dans un asile
00:38:21à ciel ouvert
00:38:22mais à quel point
00:38:22que moi je vais finir
00:38:24par croire que maintenant
00:38:24on va dépénaliser le meurtre
00:38:26en disant
00:38:27c'est du second degré
00:38:28en disant
00:38:29finalement pour tuer quelqu'un
00:38:30il ne faut pas être
00:38:31dans son état normal
00:38:32circuler
00:38:32il n'y a rien à voir
00:38:33c'est devenu totalement délirant
00:38:35en fait je pense vraiment
00:38:37que
00:38:37en Occident
00:38:39on veut toujours voir
00:38:40en fait
00:38:40avec sa propre lecture
00:38:42de ces actes
00:38:43qui sont
00:38:44des actes
00:38:45de radicaliser
00:38:46tout simplement
00:38:47je voudrais juste rappeler
00:38:49que
00:38:50quand il y a eu la guerre
00:38:51la décennie noire
00:38:53en Algérie
00:38:55plus de 200 000 morts
00:38:57beaucoup ont été tués
00:38:58à cause de couteaux
00:38:59on n'a pas parlé
00:39:00de la psychiatrie
00:39:01je voudrais aussi rappeler
00:39:02que Daesh
00:39:03avait appelé
00:39:03à commettre
00:39:04des attaques
00:39:05au couteau
00:39:06mais là en France
00:39:07on parle
00:39:07de psychiatrie
00:39:09pour les terroristes
00:39:10et qu'il y a eu
00:39:10justement
00:39:11il y a eu aussi
00:39:12des égorgements
00:39:13il y a eu aussi
00:39:14des attaques
00:39:15etc
00:39:15donc le problème
00:39:16qu'on a ici
00:39:17et c'est ça
00:39:17qui est un peu révoltant
00:39:19et qui est aussi désespérant
00:39:20et je comprends
00:39:21tellement ces familles
00:39:22c'est qu'aujourd'hui
00:39:23on veut tout psychanaliser
00:39:24c'est à dire
00:39:25qu'on a une lecture
00:39:26en Occident
00:39:29en Europe
00:39:29notamment
00:39:29on n'arrive pas
00:39:30à comprendre
00:39:31pourquoi
00:39:32on passe à l'acte
00:39:33mais excusez-moi
00:39:34mais on peut passer
00:39:35à des actes comme ça
00:39:36parce que malheureusement
00:39:37il y a une propagande
00:39:39et un endoctrinement
00:39:40un endoctrinement
00:39:41pardon
00:39:41qui est
00:39:42d'utiliser le couteau
00:39:44pour tuer
00:39:45au nom de Dieu
00:39:46vous avez des gens
00:39:47qui sont radicalisés
00:39:49et qui ne sont pas fous
00:39:50parce que dans les pays
00:39:52d'origine
00:39:52dans les pays
00:39:53notamment
00:39:53les attentats
00:39:54qui sont commis
00:39:55son raisonnement
00:39:56est juste
00:39:57parce que
00:39:58sans le revendiquer
00:40:01on peut tuer quelqu'un
00:40:03au couteau
00:40:04en ayant justement
00:40:05une ambiance
00:40:09autour de ça
00:40:11c'est ce que disait
00:40:12quelqu'un
00:40:12le djihadisme
00:40:13d'atmosphère
00:40:14c'est aussi
00:40:15le mimétisme
00:40:17c'est aussi
00:40:17alors tout le monde
00:40:18voudrait que les gens
00:40:19aient une adhésion
00:40:21officielle
00:40:22alors je ne parle pas
00:40:23de ce cas précis
00:40:24mais tout le monde
00:40:25voudrait qu'il y ait
00:40:25une adhésion officielle
00:40:26une revendication officielle
00:40:27alors que non
00:40:28les gens
00:40:28certains se radicalisent
00:40:31moi je n'aime pas trop
00:40:32ce terme
00:40:33ils adhèrent à un projet
00:40:34dans ce projet
00:40:35la partie violente
00:40:36du projet
00:40:36le couteau
00:40:37fait aussi partie
00:40:38des accessoires
00:40:40entre guillemets
00:40:40et vraiment
00:40:41la solitude d'une mère
00:40:43je me suis demandé
00:40:44face à ces enfants
00:40:45à l'époque
00:40:47ceux que le papa
00:40:48venait chercher à l'école
00:40:49je crois qu'ils avaient
00:40:507, 8 ans
00:40:516, 7 ans
00:40:52il y en a un qui était
00:40:53avec 18 mois
00:40:54ça c'est le bébé
00:40:55effectivement
00:40:56pour les autres enfants
00:40:58mais qu'est-ce qu'on leur dit
00:40:59quelqu'un a tué
00:41:01un crime de sang
00:41:02il ne va pas en prison
00:41:03je veux dire
00:41:03même pour la
00:41:04c'est pour ça
00:41:05que la notion de justice
00:41:06maintenant
00:41:06je vous le dis franchement
00:41:07Sonia
00:41:08je suis désolée
00:41:09de le dire ainsi
00:41:10ce fameux état de droit
00:41:11qui nous doit
00:41:11sécurité, protection
00:41:13et que cette fameuse justice
00:41:14qui doit être rendue au peuple
00:41:15on n'y croit plus
00:41:16en fait
00:41:16parce qu'il n'y a pas
00:41:17plus violent
00:41:18que de ne pas avoir
00:41:19un procès
00:41:19notamment
00:41:19le risque
00:41:20c'est se faire justice
00:41:21soi-même
00:41:22aujourd'hui
00:41:23on n'est pas loin
00:41:27d'avoir des
00:41:28on n'est pas loin
00:41:29du point
00:41:29j'y pense régulièrement
00:41:30le jour où il y a encore
00:41:31un attentat de masse
00:41:32ou encore un attentat
00:41:33au nom de quoi que ce soit
00:41:35on risque je pense
00:41:36ce point de bascule là
00:41:37où les gens vont aller
00:41:38se faire justice
00:41:39soi-même
00:41:39ou quelqu'un qui va
00:41:40subir un deuxième
00:41:41ou un troisième
00:41:41bomb-jacking
00:41:42et qui a pris de quoi
00:41:42se défendre
00:41:42ce que dit l'ancien patron
00:41:43de la DGSE
00:41:44Pierre Brochamp
00:41:46Pierre Brochamp
00:41:47on n'est pas trop loin
00:41:48du point de bascule
00:41:49sécuritaire
00:41:49il y a deux lectures
00:41:52c'est que soit
00:41:53pour conjurer ce risque
00:41:55il faut tout dire
00:41:55et il faut reprendre
00:41:56les sujets
00:41:57en face
00:41:58soit certains pensent
00:41:59en cachant les choses
00:42:01qu'on cache ce risque
00:42:04c'est fini
00:42:04c'est pour ça
00:42:06c'est fini
00:42:07parce que vous avez
00:42:07avant
00:42:08avant il y avait quand même
00:42:09une forme de confiance
00:42:11par exemple
00:42:11dans une information
00:42:12vous regardiez
00:42:13TF1
00:42:14Antenne 2
00:42:14vous lisiez Le Monde
00:42:15vous vous disiez
00:42:16je suis peut-être d'accord
00:42:17je suis peut-être pas d'accord
00:42:18mais le factuel est juste
00:42:19aujourd'hui c'est terminé
00:42:21plus personne n'a de référent
00:42:23ou alors chacun a ses référents
00:42:25en fonction de son idéologie
00:42:26et donc vous avez aujourd'hui
00:42:28finalement des gens
00:42:29qui ne peuvent plus communiquer
00:42:30et qui n'ont plus du tout
00:42:32la même vision du monde
00:42:34c'est-à-dire
00:42:34leur représentation
00:42:36c'est la fameuse prophétie
00:42:37de l'ancien ministre
00:42:37c'est exactement ça
00:42:38on ne vit plus côte à côte
00:42:39mais face à face
00:42:39exactement
00:42:40et face à face
00:42:41dans un sentiment de danger
00:42:43donc face à face
00:42:44en étant prêt à s'agresser
00:42:45le seul problème
00:42:45c'est qu'aujourd'hui
00:42:46les armes
00:42:47je ne suis pas sûre
00:42:48que ce soit
00:42:49des gens
00:42:50comme Mme Gervais
00:42:51comme tous ceux
00:42:51qui protestent
00:42:52qui les aient
00:42:52les armes
00:42:53elles sont plutôt
00:42:53c'est les marques
00:42:54il y a deux sujets
00:42:57le premier c'est que
00:42:58la psychiatrisation
00:42:59donc on dit finalement
00:43:02il est fou
00:43:02circuler
00:43:03il n'y a rien à voir
00:43:04mais il y a un aspect
00:43:05dans l'emprisonnement
00:43:06qui est très flou
00:43:07dans le cadre
00:43:07de la psychiatrisation
00:43:08c'est la mise à l'écart
00:43:09de la société
00:43:10là
00:43:11qui va décider
00:43:13des psychiatres
00:43:13un juge
00:43:14bon
00:43:14on aimerait savoir
00:43:15parce que quand une peine
00:43:16est rendue
00:43:17on sait qu'il sortira
00:43:18à telle échéance
00:43:19là c'est
00:43:20c'est quand même
00:43:21très compliqué
00:43:22oui encore
00:43:23avec l'application
00:43:24c'est théorique
00:43:25c'est très théorique
00:43:26mais au moins théoriquement
00:43:27là il y a quand même
00:43:28un flou artistique
00:43:29on aimerait savoir
00:43:30exactement qui va décider
00:43:31de remettre en circulation
00:43:32cet individu
00:43:34le deuxième point
00:43:35et qui est un sujet
00:43:35là aussi extrêmement tabou
00:43:37c'est que nos hôpitaux
00:43:38psychiatriques
00:43:38sont en plein
00:43:40soit ce monsieur
00:43:41admettons que ce monsieur
00:43:43soit fou
00:43:43puisqu'on nous le dit
00:43:44mais pourquoi
00:43:46par exemple
00:43:46dans le droit d'asile
00:43:48la notion
00:43:50de maladie psychiatrique
00:43:51est-elle encore admise
00:43:53on sait très bien
00:43:54et c'est reconnu
00:43:54par toutes les associations
00:43:56d'ailleurs pro-immigration
00:43:57qui favorisent l'immigration
00:43:59parce qu'elles disent
00:43:59qu'un certain nombre
00:44:02d'immigrés
00:44:02qui ont vécu
00:44:03des traumatismes
00:44:04chez eux
00:44:05sont plus touchés
00:44:06par des troubles psychiatriques
00:44:07donc nous ne savons pas gérer
00:44:09nous avons des hôpitaux
00:44:10psychiatriques pleins
00:44:11mais nous accueillons
00:44:12chez nous
00:44:13des gens qui sont
00:44:13malades psychiatriques
00:44:14mais ça se demandait
00:44:15si c'est les malades psychiatriques
00:44:17c'est pas nous
00:44:17à la fin
00:44:18c'est complètement irresponsable
00:44:22évidemment
00:44:22je voudrais juste
00:44:23rebondir sur ce que vous avez dit
00:44:25Sonia
00:44:25c'est-à-dire que le fait
00:44:26qu'aujourd'hui
00:44:27les familles prennent la parole
00:44:28ils prennent la parole
00:44:29au détriment des médias
00:44:31notamment du service public
00:44:33qui aujourd'hui
00:44:33ne parlent pas
00:44:34non mais
00:44:35ils ne parlent pas
00:44:35de cette réalité
00:44:37tout simplement
00:44:38on ne leur demande pas
00:44:39de la traverser
00:44:39ou n'importe quoi
00:44:40mais de parler
00:44:42de cette réalité
00:44:43et de cette désespérance
00:44:44et les familles
00:44:45aujourd'hui
00:44:46prennent la parole
00:44:47moi j'ai été
00:44:48vraiment très très bouleversée
00:44:50bien sûr
00:44:50par la femme
00:44:51d'Alban Gervais
00:44:52mais aussi
00:44:53par la maman d'Elias
00:44:54qui a dit
00:44:54qui s'est moqué
00:44:56d'Elias
00:44:57mais
00:44:57c'est quasiment
00:44:58les mêmes questions
00:44:59c'est incroyable
00:45:00il y a un continuum
00:45:01entre les questions
00:45:02posées par la veuve
00:45:03d'Éric Comine
00:45:04gendarme
00:45:05la veuve d'Alban Gervais
00:45:07et effectivement
00:45:08la mère d'Elias
00:45:09c'est la mère douleur
00:45:12Laura et Morano
00:45:12très amusant
00:45:14pour une fois
00:45:15M. Darmanin
00:45:16ne s'est pas précipité
00:45:17sur son Twitter
00:45:18bon
00:45:19oui
00:45:21écoutez
00:45:22en tous les cas
00:45:24sur le sursis
00:45:24il essaye de
00:45:26si je puis dire
00:45:27c'est pas pour
00:45:27ni essayer
00:45:29de le
00:45:29comment dire
00:45:30de le protéger
00:45:32il n'y a même pas besoin
00:45:32mais c'est vrai que là
00:45:34en l'occurrence
00:45:35est-ce qu'un garde des Sceaux
00:45:37un garde des Sceaux
00:45:38peut laisser passer
00:45:39quelque chose comme ça
00:45:40et ne rien dire
00:45:41non
00:45:41il faudrait peut-être
00:45:42des instructions
00:45:42plus fortes quand même
00:45:43à cette justice
00:45:44s'il l'écoute encore
00:45:46on est obligé de marquer
00:45:48une fois
00:45:48il y a même
00:45:49une hiérarchie
00:45:50alors
00:45:50ceux qui n'écoutent pas
00:45:51en tout cas
00:45:52c'est pas les mêmes sons
00:45:53qui arrivent des deux côtés
00:45:54parce qu'à l'instant
00:45:54le guide Ramenei
00:45:55qui s'est exprimé
00:45:56iranien affirme
00:45:58que les Etats-Unis
00:45:58ont reçu une gifle
00:46:00cinglante de l'Iran
00:46:01que les sites nucléaires
00:46:03iraniens
00:46:03n'ont pas du tout
00:46:04été perturbés
00:46:05non pas du tout
00:46:06mais sachant que
00:46:07Donald Trump a dit
00:46:07qu'il allait discuter
00:46:08avec les Iraniens
00:46:09dans quelques jours
00:46:10bon
00:46:10on va aller sur les sujets
00:46:12de fond
00:46:12au-delà des déclarations
00:46:13une courte pause
00:46:14et on se retrouve
00:46:14la suite de Midi News
00:46:18restez avec nous
00:46:19on reparlera
00:46:20des propos
00:46:20de Christelle Gervaise
00:46:22ils font évidemment
00:46:23beaucoup
00:46:23beaucoup réagir
00:46:25à l'heure
00:46:25où certains parlent
00:46:26de faits divers
00:46:27elle, elle remet
00:46:28si je peux dire
00:46:29l'église au centre
00:46:30du village
00:46:31et puis dans quelques instants
00:46:32les dernières déclarations
00:46:33du guide
00:46:34iranien
00:46:34vous allez voir
00:46:35qu'on est dans
00:46:36une véritable guerre
00:46:37sans surprise
00:46:37de propagande
00:46:39mais nous parlons
00:46:39également avec
00:46:40Pierre Martinet
00:46:41ex-agent de la DGSE
00:46:42de la guerre de renseignement
00:46:44de la guerre des espions
00:46:45de la guerre de l'information
00:46:46c'est le nerf névralgique
00:46:48c'est la guerre névralgique
00:46:50en tous les cas
00:46:50sur place aux proches
00:46:51au Moyen-Orient
00:46:52de la diplomatie française
00:46:53ou ce qu'il en reste
00:46:54mais tout d'abord
00:46:55il est 13h
00:46:56place au journal
00:46:57rebonjour à vous
00:46:58chère Somaïa
00:46:59rebonjour Sonia
00:47:00et bonjour à tous
00:47:01à la une de l'actualité
00:47:02l'EPS vient de déposer
00:47:04sa motion de censure
00:47:05contre François Bayrou
00:47:06le groupe reproche
00:47:07au Premier ministre
00:47:08d'avoir refusé
00:47:09de déposer un projet
00:47:10de loi sur les retraites
00:47:11permettant au Parlement
00:47:12je cite
00:47:12de débattre de tout
00:47:14y compris du retour
00:47:15à un âge de départ
00:47:16fixé à 62 ans
00:47:17motion qui toutefois
00:47:19n'a guère d'être
00:47:19de chance
00:47:20d'être adoptée
00:47:21direction le boulevard
00:47:23Excellemans
00:47:24dans le 16ème arrondissement
00:47:25de Paris
00:47:26à présent
00:47:26où les commerçants
00:47:27du quartier
00:47:28ont été particulièrement
00:47:29impactés
00:47:30par les violences
00:47:31orages d'hier
00:47:33Michael Dos Santos
00:47:34Oui effectivement
00:47:37Somaya
00:47:38nous sommes avec
00:47:38l'un de ces commerçants
00:47:40qui a été touché
00:47:41par ces orages
00:47:43nous sommes avec
00:47:43Pascal qui fleurisse
00:47:44dans ce quartier
00:47:45d'Auteuil
00:47:46bonjour Pascal
00:47:47merci beaucoup
00:47:48d'être avec nous
00:47:48en direct
00:47:49sur ces news
00:47:50dites nous
00:47:50quels sont les dommages
00:47:51aujourd'hui
00:47:52que vous avez pu constater
00:47:52après ces violences
00:47:53les dommages sont assez clairs
00:47:56c'est que l'enseigne
00:47:58le store et la marquise
00:48:02ont été écrasés
00:48:02par la chute de l'arbre
00:48:04qui se situait
00:48:05devant le magasin
00:48:05et la violence
00:48:07du coup de vent
00:48:09était telle
00:48:09qu'elle a fracassé l'arbre
00:48:11le vent a fracassé l'arbre
00:48:12il est tombé direct
00:48:13sur deux autres arbres
00:48:15qui eux aussi étaient
00:48:15en domino
00:48:16devant le magasin
00:48:18voilà
00:48:18ça a tout embarqué
00:48:20donc là on essaie
00:48:20de sécuriser le trottoir
00:48:23de manière à ce que
00:48:23la devanture
00:48:25ne tombe pas
00:48:25sur les gens
00:48:26Juste avant
00:48:28on a pu échanger
00:48:29vous parliez
00:48:30de ces arbres
00:48:31on peut peut-être
00:48:32montrer d'ailleurs
00:48:32à l'image
00:48:33l'arbre qui a été
00:48:35cassé
00:48:36en deux
00:48:37et qui a provoqué
00:48:38effectivement
00:48:39cette chute d'arbres
00:48:40on évoquait
00:48:41l'état de ces arbres
00:48:43est-ce qu'on aurait pu
00:48:44anticiper
00:48:45même si on le sait
00:48:46les rafales de vent
00:48:47étaient très impressionnantes
00:48:49plus de 100 km heure
00:48:50mais est-ce qu'on aurait pu
00:48:51effectivement anticiper
00:48:52et éviter
00:48:52que ces arbres
00:48:53qui sont d'une taille
00:48:54assez impressionnante
00:48:54qui vont presque
00:48:55au niveau des immeubles
00:48:57au niveau des toiles
00:48:58et des immeubles
00:48:58est-ce qu'on aurait pu
00:48:59éviter la chute
00:49:00de ces arbres
00:49:00alors à mon avis
00:49:02on aurait pu limiter
00:49:04les dégâts
00:49:05par un élagage
00:49:06plus régulier
00:49:07ce qui
00:49:08en plus de ça
00:49:11est de plus en plus
00:49:12espacé
00:49:13enfin les élagages
00:49:14voilà pardon
00:49:14les élagages sont
00:49:15de plus en plus espacés
00:49:16ce qui fait qu'ils font
00:49:18beaucoup plus d'arbres
00:49:19ils opposent
00:49:20une plus grande résistance
00:49:21au vent
00:49:22et lorsqu'ils sont chargés
00:49:24d'eau comme ça
00:49:24ils cassent net
00:49:25et là la violence du vent
00:49:27était telle
00:49:27que bon
00:49:28ça n'a pas fait un pli
00:49:28merci beaucoup
00:49:29Pascal
00:49:30d'avoir été avec nous
00:49:30en direct
00:49:31voilà des dégâts matériels
00:49:32heureusement
00:49:32pas de blessés
00:49:34ni de victimes
00:49:35comme dans l'ensemble
00:49:35de la capitale
00:49:36d'ailleurs
00:49:36merci Mickaël
00:49:38merci également
00:49:38à Antoine Durand
00:49:39qui vous accompagne
00:49:40autre conséquence
00:49:42de ces intempéries
00:49:43Elisabeth Borne
00:49:44rassure les collégiens
00:49:45qui n'ont pas pu passer
00:49:46leur brevet ce matin
00:49:47à cause des dégâts
00:49:48comme vous l'avez vu
00:49:49la ministre de l'éducation
00:49:51en déplacement
00:49:51dans un établissement
00:49:52du 8ème arrondissement
00:49:53de Paris ce matin
00:49:54assure qu'ils ne seront
00:49:55pas pénalisés
00:49:56écoutez
00:49:56il y a un certain nombre
00:49:59de centres d'examen
00:50:00qui ont été touchés
00:50:03par ces orages
00:50:04et puis les transports
00:50:05peuvent être difficiles
00:50:06dans certains départements
00:50:07on a envoyé
00:50:08des IER
00:50:09des instructions
00:50:10à tous les recteurs
00:50:11pour leur rappeler
00:50:12les mesures d'urgence
00:50:12qui doivent être prises
00:50:13et je voudrais rassurer
00:50:15tous les élèves
00:50:16et leurs parents
00:50:17aucun élève
00:50:19ne sera pénalisé
00:50:20s'il est empêché
00:50:21de passer l'examen
00:50:22aujourd'hui
00:50:23pour des problèmes
00:50:24de centres d'examen
00:50:24ou des problèmes
00:50:25de transport
00:50:26on retrouvera une date
00:50:27pour qu'ils puissent composer
00:50:28en tout cas
00:50:29personne ne sera pénalisé
00:50:30par ces intempéries
00:50:31voilà pour le tour d'horizon
00:50:33de l'actualité
00:50:34à 13h
00:50:35Sonia
00:50:35c'est important
00:50:36de rassurer
00:50:37ceux qui n'ont pas pu
00:50:38passer ce matin
00:50:38le brevet
00:50:40pour les parents inquiets
00:50:42n'est-ce pas
00:50:42Gabriel Cluzel
00:50:45était avec nous
00:50:46Céline Pinard
00:50:47Naïma M. Fadel
00:50:47Philippe David
00:50:49et Pierre Martinet
00:50:50je le disais
00:50:50ex-agent de la DGSE
00:50:52auteurs de nombreux ouvrages
00:50:53notamment sur l'espionnage
00:50:55sur l'importance
00:50:55du renseignement
00:50:57et aussi de la propagande
00:50:58dans ce genre de guerre
00:50:59et là on a un exemple
00:51:00d'ailleurs qui n'est pas étonnant
00:51:02mais la prise de parole
00:51:03était attendue
00:51:05entre guillemets
00:51:05parce que certains avaient dit
00:51:07qu'il n'avait plus de contacts
00:51:08certains ont dit
00:51:09qu'il était parti du pays
00:51:10il n'en est rien
00:51:10semble-t-il
00:51:11pour le guide Ramanei
00:51:13qui vous allez le voir
00:51:14affirme que les Etats-Unis
00:51:15ont reçu une gifle
00:51:16cinglante
00:51:17de la part de l'Iran
00:51:18et que les sites nucléaires
00:51:20iraniens
00:51:21n'ont pas été du tout
00:51:22et ne sont pas perturbés
00:51:23écoutons-le
00:51:24Le régime américain
00:51:29est rentré
00:51:30en guerre directe
00:51:32car il a senti
00:51:33que s'il ne le faisait pas
00:51:35le régime sioniste
00:51:38serait anéanti
00:51:40complètement
00:51:41il est rentré en guerre
00:51:44pour sauver Israël
00:51:47et lui
00:51:50il n'avait aucun intérêt
00:51:52dans cette guerre
00:51:53nos centres nucléaires
00:51:57sont en place
00:51:58et cet an
00:52:01on a fait donc
00:52:02une demande
00:52:04une plainte
00:52:04contre les instances
00:52:05internationales
00:52:07contre cela
00:52:07mais
00:52:08ils n'ont pas réussi
00:52:09à faire quelque chose
00:52:10d'important
00:52:11leurs objectifs
00:52:14n'ont pas été atteints
00:52:15et
00:52:16ils déforment
00:52:17la réalité
00:52:19pour montrer
00:52:21leur réussite
00:52:22et
00:52:24la république islamique
00:52:26est sortie
00:52:26victorieuse
00:52:28et
00:52:29la république
00:52:31islamique
00:52:32a donné
00:52:33à donner
00:52:34une
00:52:34violente
00:52:36à la face
00:52:38des Etats-Unis
00:52:39le guide
00:52:40qui évoque
00:52:41les plaintes
00:52:42internationales
00:52:43si ce n'était pas
00:52:44dramatique
00:52:45tout ce qui se passe
00:52:45on en rirait
00:52:47mais voilà
00:52:47écoutez quand certains
00:52:48invoquent le droit
00:52:49international ici
00:52:50pour appeler à la
00:52:52désescalade
00:52:53il est normal
00:52:54mais ce qui est curieux
00:52:56le président
00:52:57de la république
00:52:58ce qui est curieux
00:52:59c'est que le droit
00:53:00international
00:53:00est toujours
00:53:01évoqué
00:53:02contre les démocraties
00:53:03mais manifestement
00:53:04vous êtes une dictature
00:53:05vous faites ce que vous voulez
00:53:06personne vous oppose
00:53:07le droit international
00:53:08parce que le Hamas
00:53:09on aurait peut-être pu en discuter
00:53:10aussi
00:53:11guerre de propagande
00:53:12ils vont sûrement
00:53:13le demander aussi
00:53:14guerre de renseignement
00:53:16guerre aussi
00:53:17d'espionnage
00:53:18Pierre Martineau
00:53:18vous connaissez les services secrets
00:53:20et du monde entier
00:53:21dans ce genre de conflit
00:53:22on imagine combien cette opposition
00:53:25cette guerre d'espionnage
00:53:26de renseignement
00:53:27est importante
00:53:28absolument
00:53:29on ne peut pas
00:53:30mettre un pied
00:53:31dans un pays
00:53:31en guerre
00:53:32ou commencer un conflit
00:53:34sans avoir
00:53:35le maximum de renseignement
00:53:37pour pouvoir avancer
00:53:38j'allais dire
00:53:39en toute sécurité
00:53:40mais il n'y a pas de sécurité
00:53:41à 100%
00:53:42il n'y a pas de risque zéro
00:53:42ce qu'il vient de faire
00:53:44ça fait partie aussi
00:53:46de la guerre psychologique
00:53:47de la guerre
00:53:48de la communication
00:53:49c'est aussi pour assurer
00:53:51son camp
00:53:51c'est pour aussi
00:53:52remotiver son camp
00:53:53parce qu'il essaye
00:53:55d'en tirer profit
00:53:56justement
00:53:56il est encore vivant
00:53:57il est encore vivant
00:53:58si ce n'est pas un sosie
00:53:59et il est prêt
00:54:01à repartir
00:54:01il est prêt
00:54:03à repartir
00:54:03en guerre
00:54:04ou continuer
00:54:04son programme nucléaire
00:54:05militaire
00:54:07pour continuer
00:54:08à alimenter
00:54:09ses proxys
00:54:10je pense
00:54:10au Hamas
00:54:11ou à Ebola
00:54:12etc
00:54:12et pour continuer
00:54:13le conflit
00:54:14au Moyen-Orient
00:54:15on avait une occasion
00:54:16justement grâce
00:54:17à ce que fait
00:54:18le Mossad
00:54:19actuellement
00:54:19parce que le Mossad
00:54:20ça fait de nombreuses années
00:54:21qui sont sur place
00:54:22alors ils peuvent être
00:54:23sur place
00:54:23de façon physique
00:54:24ils peuvent être
00:54:25sur place aussi
00:54:26avec les agents
00:54:28qu'on a recrutés
00:54:28avec les agents
00:54:29dont on dit
00:54:30Pierre Martinet
00:54:30je ne sais pas
00:54:30si vous avez l'information
00:54:31qu'ils ont été
00:54:32à un niveau
00:54:33très très haut
00:54:34quasiment
00:54:34presque au coeur
00:54:36du réacteur
00:54:36si je peux dire
00:54:37du programme nucléaire
00:54:38certains
00:54:39il y a même
00:54:40imaginer
00:54:41il y a même une personne
00:54:42qui était en charge
00:54:43de traquer les espions
00:54:44sur le territoire iranien
00:54:46le chef de ce service là
00:54:48c'est un agent du Mossad
00:54:49donc en fait
00:54:50agent du Mossad
00:54:50qu'est-ce que ça veut dire
00:54:51attendez
00:54:51un agent du Mossad
00:54:53qui est chargé
00:54:53en Iran
00:54:54lui-même de traquer
00:54:55les agents
00:54:55donc en fait
00:54:57à quelques niveaux
00:54:59que ce soit
00:55:00on peut avoir quelqu'un
00:55:01ici autour de la table
00:55:02qui pourrait être approché
00:55:03par une puissance étrangère
00:55:05pour vous retourner
00:55:07et vous transformer
00:55:07en agent de renseignement
00:55:09en fonction de votre profession
00:55:12mais là on parle
00:55:13véritablement
00:55:13d'agents qui ont
00:55:14une expertise
00:55:15une capacité
00:55:16à gérer le danger
00:55:17et un stress
00:55:18bien sûr
00:55:19on peut aussi
00:55:21tamponner
00:55:22retourner
00:55:22des gens
00:55:23du programme nucléaire
00:55:24c'est comme ça
00:55:24qu'ils ont peut-être
00:55:25des informations
00:55:25ça je n'ai pas
00:55:26l'info là-dessus
00:55:27mais il y a deux possibilités
00:55:28soit on a des agents
00:55:29infiltrés
00:55:30dans un pays
00:55:30ce qu'on fait
00:55:31nous la France
00:55:32le fait depuis
00:55:33nombreuses années
00:55:33on l'a fait aussi
00:55:34en Iran
00:55:34on est allé vérifier
00:55:36le taux de radioactivité
00:55:38autour de sites nucléaires
00:55:40c'était il y a très longtemps
00:55:42mais on l'a fait
00:55:42mon service
00:55:44où j'étais
00:55:44on l'a fait
00:55:45ensuite
00:55:47ça c'est des agents
00:55:48qui sont infiltrés
00:55:49de façon clandestine
00:55:49de façon clandestine
00:55:50avec des faits au passeport
00:55:53avec des couvertures
00:55:54il y a des gens
00:55:55qui sont en place
00:55:56depuis de très
00:55:57nombreuses années
00:55:57c'est des agents
00:55:59de longue durée
00:56:00ceux qui ont vu
00:56:01la série
00:56:03T1
00:56:04non
00:56:05le bureau des légendes
00:56:09donc c'est des gens
00:56:11qui ont un métier
00:56:12un vrai métier
00:56:12qui sont insérés
00:56:13qui ont leur vie familiale
00:56:15personnelle sur place
00:56:16comment ?
00:56:17des agents dormants
00:56:17non pas du tout
00:56:18c'est pas des agents dormants
00:56:19c'est des gens
00:56:19qui travaillent pour la DGSE
00:56:21qui ont un vrai métier
00:56:22et qui vont travailler
00:56:23dans ce domaine là
00:56:25dans un pays
00:56:26qui nous intéresse
00:56:27après on peut
00:56:28construire
00:56:29on peut se construire
00:56:30une légende
00:56:30et puis on peut
00:56:31ouvrir un magasin d'art
00:56:33une boutique d'art
00:56:34ancien dans un pays
00:56:35et ensuite
00:56:36on donne de l'information
00:56:37alors ça c'est une première partie
00:56:38la deuxième partie
00:56:39c'est ponctuellement
00:56:40avoir des agents
00:56:41pour commettre
00:56:42des actions illicites
00:56:43c'est à dire
00:56:43pour faire sauter
00:56:44ou éliminer quelqu'un
00:56:45ou faire sauter un site particulier
00:56:46opération Homo
00:56:47opération Arma
00:56:48et ça c'est aussi
00:56:49le
00:56:50comment dirais-je
00:56:51le principe
00:56:53de tous les services du monde
00:56:53et la DGSE
00:56:54et il y a peut-être
00:56:55un troisième volet
00:56:56c'est est-ce qu'il est possible
00:56:57de susciter
00:56:58justement
00:56:59parce qu'on a beaucoup parlé
00:56:59d'un éventuel changement
00:57:00de régime
00:57:01alors là quand on voit
00:57:02le résultat
00:57:03on se dit qu'on est
00:57:03très très loin
00:57:04nous en avions parlé
00:57:05ici même il y a quelques jours
00:57:07vous étiez à distance
00:57:07Pierre Martinet
00:57:08est-ce que ça peut être aussi
00:57:09l'un des rôles de renseignement
00:57:10où là c'est vraiment
00:57:11politique
00:57:12ou simplement militaire
00:57:13alors sur le plan technique
00:57:14je ne rentre pas
00:57:15dans des considérations politiques
00:57:16sur le plan technique
00:57:17c'est une
00:57:18c'est de
00:57:18ça fait partie de nos
00:57:20comment dirais-je
00:57:20de nos prérogatives
00:57:21c'est un domaine
00:57:22dans lequel on excelle
00:57:23après le résultat
00:57:25on en parlait tout à l'heure
00:57:25le résultat il est ce qu'il est
00:57:26mais si le politique le décide
00:57:28on peut
00:57:29on peut
00:57:29on peut
00:57:31une rébellion dans un pays
00:57:32une résistance
00:57:33on peut la faire soit sur place
00:57:35soit en sortant
00:57:36des résistants
00:57:38ou bien des gens
00:57:39qui sont prêts
00:57:40à se battre
00:57:41pour changer de régime
00:57:42en Iran
00:57:43alors je ne sais pas
00:57:44si le Mossad le fait
00:57:45mais en Iran
00:57:46c'est tout à fait possible
00:57:47parce que
00:57:47soit on le fait
00:57:48à l'intérieur
00:57:49c'est beaucoup plus compliqué
00:57:50parce que c'est quand même
00:57:50un pays qui est très
00:57:51qui est très surveillé
00:57:52mais ou soit on extrait des gens
00:57:54et on les fait à l'extérieur
00:57:55et ensuite on mène
00:57:56des actions clandestines
00:57:57dans ce pays
00:57:57et on cible des gens
00:57:59bien particuliers
00:57:59parce que dans un pays
00:58:00comme celui-ci
00:58:01il faut cibler quoi ?
00:58:03il faut cibler les chefs militaires
00:58:04les chefs du
00:58:04de la
00:58:06de sa
00:58:07tous les gardiens de la révolution
00:58:08les gardiens de la révolution
00:58:09etc
00:58:09il n'en reste plus beaucoup
00:58:11a priori
00:58:11si les renseignements sont justes
00:58:13et à partir de là
00:58:14on peut
00:58:15on peut
00:58:16on peut faire
00:58:17faire basculer
00:58:19affaiblir de l'intérieur
00:58:20véritablement
00:58:20ça c'est tout à fait faisable
00:58:22c'est techniquement
00:58:23si on décide de le faire
00:58:25aujourd'hui
00:58:25dans un an
00:58:25avec l'appui
00:58:27des frappes
00:58:27mais alors la question
00:58:28alors pas forcément
00:58:28justement
00:58:29parce que
00:58:29là aujourd'hui
00:58:31ça serait difficile de le faire
00:58:32parce que tout le monde
00:58:33est alerté
00:58:34tout le monde est sûr
00:58:34qu'ils vivent
00:58:35ça serait compliqué
00:58:37de pouvoir
00:58:38agir
00:58:38plus facilement
00:58:40en revanche
00:58:41il y a quelques années
00:58:42en 2022
00:58:43et en 2023
00:58:44il y a eu ce début
00:58:46de révolte
00:58:46de soulèvement
00:58:47qui a été réprimé
00:58:48dans la violence
00:58:49la plus barbara
00:58:50là on a loupé le coche
00:58:52parce que je pense
00:58:52qu'on aurait pu le faire
00:58:53mais il faut penser
00:58:54aux résultats après
00:58:55moi ce que je reproche
00:58:57aujourd'hui
00:58:57c'est qu'on ne voit pas
00:58:58plus loin que 5 ans
00:58:59aujourd'hui
00:59:00qui ont ?
00:59:00les politiques ?
00:59:01les politiques
00:59:01les frappes des Etats-Unis
00:59:04c'est très bien
00:59:05et après
00:59:06ça va retarder
00:59:07le programme nucléaire
00:59:08de quelques mois
00:59:08de quelques années
00:59:08vous connaissez très bien
00:59:09le terrain
00:59:09c'est d'abord
00:59:11effectivement
00:59:12ce sont des frappes
00:59:13extrêmement efficaces
00:59:14c'est extrêmement
00:59:15performant
00:59:17dans le sol
00:59:17oui bien sûr
00:59:17mais vous pensez
00:59:19alors vous n'avez pas
00:59:19de plus d'informations
00:59:20mais vous pensez
00:59:21qu'elles peuvent vraiment
00:59:22venir à bout
00:59:23de tout un programme nucléaire
00:59:24pensé depuis des années
00:59:25et sur lequel repose
00:59:26le régime ?
00:59:27non non
00:59:27ça va l'affaiblir
00:59:29ça va le ralentir
00:59:30mais c'est juste
00:59:33repousser le problème
00:59:34à quelques mois
00:59:35quelques années
00:59:35on va dire
00:59:36mais ce qui est important
00:59:38dans cette région là
00:59:40c'est de penser
00:59:41à la stabilité
00:59:42autour d'Israël
00:59:42et si on veut
00:59:43la stabilité
00:59:43autour d'Israël
00:59:44il ne faut plus
00:59:45de Hezbollah
00:59:45il ne faut plus
00:59:46de Hamas
00:59:47parce que tout le monde
00:59:48veut une solution
00:59:49à deux états
00:59:49oui les outils
00:59:51bien sûr
00:59:51tout le monde veut
00:59:52une solution
00:59:52à deux états
00:59:53mais avant
00:59:53d'avoir une solution
00:59:54à deux états
00:59:55il faut instaurer
00:59:56une vraie sécurité
00:59:59d'accord mais là
00:59:59vous parlez
01:00:00vous parlez d'un changement
01:00:01du Moyen-Orient
01:00:02oui mais justement
01:00:03faire tomber
01:00:03un régime
01:00:04qui veut
01:00:05depuis 1979
01:00:07détruire Israël
01:00:09si on ne le fait pas
01:00:10aujourd'hui
01:00:10ça va continuer
01:00:11et pourquoi alors
01:00:12Israël a accepté
01:00:13Pierre
01:00:14elle n'a pas le choix
01:00:16elle dépend
01:00:21en fait c'est très simple
01:00:22c'est à dire que
01:00:23le dôme de fer
01:00:24ça coûte une fortune
01:00:25il faut regarder
01:00:26ce qu'Israël a déjà
01:00:28dépensé pour sa défense
01:00:29depuis le 7 octobre
01:00:31il est évident
01:00:31que sans les fournitures
01:00:32américaines
01:00:33et sans l'aide américaine
01:00:34cette guerre
01:00:34il a prépare
01:00:35depuis des années
01:00:36voire depuis toujours
01:00:36il y a des générations
01:00:37qui sont nées
01:00:38en se disant
01:00:38qu'il faudra attaquer
01:00:39l'Iran et les sites
01:00:40nucléaires
01:00:40vous n'allez pas me dire
01:00:41non mais moi
01:00:42sans l'appui américain
01:00:45Israël
01:00:46dans la région
01:00:47l'une des questions
01:00:49essentielles
01:00:50vraiment
01:00:50et ça restera
01:00:51pour plus tard
01:00:51est-ce qu'on fait tomber
01:00:52un régime
01:00:53parce qu'il y a
01:00:53beaucoup de femmes
01:00:54iraniennes
01:00:54on les reçoit
01:00:55notamment
01:00:55qui nous disent
01:00:57c'est pas possible
01:00:57on s'est arrêté
01:00:59au milieu du guerre
01:01:00oui oui je suis d'accord
01:01:01mais moi
01:01:02il faut quand même voir
01:01:03que tout le monde
01:01:05trouve que Trump
01:01:06après l'avoir béni
01:01:08n'est pas allé
01:01:09assez loin
01:01:10Trump
01:01:10il n'est pas
01:01:11le sauveur du monde
01:01:12il est le président
01:01:13des Etats-Unis
01:01:14et il a été élu
01:01:17sur cette idée
01:01:18qu'il défendait
01:01:18les américains
01:01:19il a rompu
01:01:20avec cette idée
01:01:21messianique
01:01:22qui devait défendre
01:01:23le monde entier
01:01:24et déjà
01:01:25ce qu'il a fait
01:01:26c'était risquer
01:01:27de rompre
01:01:29avec une partie
01:01:30de son opinion publique
01:01:31ça c'est évident
01:01:32par ailleurs
01:01:32on sait très bien
01:01:33parce que pardon
01:01:33moi je veux bien croire
01:01:34que techniquement
01:01:35ce soit faisable
01:01:36pour beaucoup de gens
01:01:37c'est sans doute souhaitable
01:01:38mais on a vu
01:01:39qu'il y a eu une déstabilisation
01:01:41qui nous occidentaux
01:01:42nous a posé
01:01:44de graves problèmes
01:01:44donc moi je veux bien
01:01:45qu'on change
01:01:46le régime
01:01:47mais déjà
01:01:48c'est pas forcément
01:01:49bien perçu
01:01:49par les populations
01:01:50quand ça vient
01:01:51de l'extérieur
01:01:52ou quand c'est suscité
01:01:53de l'intérieur
01:01:53mais de façon
01:01:54pas très fine
01:01:55donc tout le monde
01:01:55se dit
01:01:56leur réflexe néocolonisateur
01:01:58il va falloir que ça s'arrête
01:01:59premier point
01:01:59et deuxième point
01:02:01pardon
01:02:01moi je vois
01:02:02Bernard-Henri Lévy
01:02:02qui regrette
01:02:03qu'on n'ait pas viré
01:02:04le gouvernement iranien
01:02:06comment ça s'est terminé
01:02:07en Libye
01:02:08c'est absolument pas la même chose
01:02:10ah oui c'est jamais la même chose
01:02:11non non
01:02:11c'est pas pareil
01:02:13c'est jamais la même chose
01:02:15mais moi personne
01:02:15peut me garantir
01:02:16que ce qui se passera ensuite
01:02:17ça peut pas être pire
01:02:18ça peut pas être pire
01:02:20attendez
01:02:23juste la réponse
01:02:23de Pierre Martinet
01:02:24je comprends très bien
01:02:25parce que c'est un argument
01:02:26qu'on nous sort
01:02:27depuis quelques jours
01:02:27ce n'est absolument
01:02:28pas la même chose
01:02:29moi je veux bien
01:02:30l'Afghanistan
01:02:31l'Irak
01:02:32la Libye
01:02:33et l'Iran
01:02:34ce n'est pas la même chose
01:02:35déjà l'Iran
01:02:36l'Iran
01:02:36c'est jamais la même chose
01:02:38non non
01:02:39il y a des explications
01:02:40non non mais moi
01:02:40je peux vous expliquer
01:02:41quel changement de régime
01:02:42a fonctionné
01:02:42dites moi
01:02:43déjà on ne sait pas
01:02:45on ne peut pas
01:02:47on ne peut pas
01:02:47anticiper ce qu'on ne sait pas
01:02:48on a une petite expérience
01:02:50sur le passé
01:02:50non parce que
01:02:51ce n'est pas la même chose
01:02:52ce n'est jamais la même chose
01:02:52non ce n'est pas la même chose
01:02:53l'Afghanistan
01:02:54c'est une troupe étrangère
01:02:56qui a envahi l'Afghanistan
01:02:57l'Irak c'est exactement
01:02:58la même chose
01:02:59c'est une troupe étrangère
01:03:00et la Libye c'est pareil
01:03:01en fait il y a des guerres justes
01:03:02ou pas
01:03:02non il n'y a pas de guerres justes
01:03:03ça c'est le BHL
01:03:04Bernard-Henri Lévy
01:03:05qui reprend
01:03:05il dit
01:03:06il n'y a aucune guerre juste
01:03:08il n'y a aucune guerre propre
01:03:09la guerre c'est sale
01:03:10je peux vous le dire
01:03:11mais ce que je veux dire
01:03:13aujourd'hui
01:03:13avec l'Iran
01:03:14depuis 1979
01:03:15ils vivent sous un régime islamique
01:03:17le pire
01:03:18mais 1979
01:03:18c'est grâce à nous
01:03:19que justement
01:03:19l'Afghanistan
01:03:20est installé en Iran
01:03:21si demain
01:03:22ils ont un semblant de démocratie
01:03:23je peux vous dire
01:03:24que les Iraniens
01:03:24il y a encore une Iranienne
01:03:25qui m'a envoyé
01:03:26qui me dit
01:03:26arrêtez de dire ça
01:03:28sur les plateaux
01:03:28ce n'est pas
01:03:29ce n'est pas un peuple arabe
01:03:31j'ai le droit aussi
01:03:32de penser à mes enfants
01:03:34aussi
01:03:35pardon mais les déstabilisations
01:03:36qui ont eu lieu
01:03:37par le passé
01:03:38en Libye
01:03:39on en a des répercussions
01:03:40jusqu'ici
01:03:40sur le plan migratoire
01:03:42le Bataclan
01:03:42c'était des terroristes
01:03:45qui étaient arrivés
01:03:47par les voies ouvertes
01:03:49ou syriennes
01:03:50je suis d'accord avec vous
01:03:52je suis bien passé
01:03:53pour en parler
01:03:53parce que justement
01:03:54j'étais en Libye
01:03:55ce que je veux dire
01:03:55c'est que là
01:03:56dans ce cas présent
01:03:57il faut penser
01:03:58à la stabilisation
01:03:59du Moyen-Orient
01:04:00on n'en sortira jamais sinon
01:04:01on aura toujours
01:04:02des déstabilisations
01:04:04ce qui se passe
01:04:05autour d'Israël
01:04:06aujourd'hui
01:04:06si on n'y met pas fin
01:04:07on continuera
01:04:08à avoir
01:04:09des répercussions
01:04:10ici
01:04:11parce que vous avez vu
01:04:12ce qui se passe
01:04:12depuis le 7 octobre
01:04:13dans les rues
01:04:13vous êtes d'accord
01:04:15après par exemple
01:04:17pour une région
01:04:18que je connais
01:04:18après le printemps
01:04:21et l'heure arabe
01:04:21il y a eu un hiver islamiste
01:04:22pourquoi ?
01:04:23parce que les islamistes
01:04:25étaient déjà sur place
01:04:26ils étaient le Qatar
01:04:27l'Arabie Saoudite
01:04:28ça fait des années
01:04:29que le Qatar
01:04:30parce que moi je pense au Qatar
01:04:31aussi bien évidemment
01:04:31vous n'entend pas
01:04:32si vous envoyez juste des mots
01:04:33allez-y
01:04:33le Qatar c'est un état terroriste
01:04:35aujourd'hui
01:04:35on parle des frères musulmans
01:04:36depuis le 7 octobre
01:04:37on parle du Hamas
01:04:38depuis le 7 octobre
01:04:39mais c'est le Qatar
01:04:40qui est aux manettes
01:04:41depuis des années
01:04:42en Libye
01:04:42c'est le Qatar
01:04:43qui a décidé
01:04:44et ils étaient sur le terrain
01:04:45je l'ai vu de mes propres yeux
01:04:46donc ce que je veux dire
01:04:47c'est qu'on ne veut pas essayer
01:04:50de stabiliser
01:04:50la région autour d'Israël
01:04:51j'ai l'impression
01:04:52que ça arrange tout le monde
01:04:53que ça soit toujours déstabilisé
01:04:54parce que ce qu'on voit aujourd'hui
01:04:56et moi vraiment
01:04:57ce qui m'inquiète
01:04:58c'est ce qu'on voit
01:04:59depuis le 7 octobre
01:05:00sur notre sol
01:05:01il y a deux camps
01:05:02qui se font face
01:05:03il y a les pro Hamas
01:05:04et ceux qui sont pro Israël
01:05:06et ce qui se passe là-bas
01:05:07on finira par la voir ici
01:05:08mais c'est une conversion
01:05:10attendez
01:05:10c'est un autre sujet
01:05:11attendez
01:05:12qui se passe là-bas
01:05:15c'est-à-dire le 7 octobre
01:05:16ce qui s'est passé au 7 octobre
01:05:17ici
01:05:17mais le 13 novembre
01:05:18qu'est-ce que c'est ?
01:05:19c'est un petit 7 octobre
01:05:20attendez
01:05:21le 7 octobre
01:05:21donc dans les maisons
01:05:23dans les maisons
01:05:24rentrer dans les maisons
01:05:25dans des maisons
01:05:26dans des lieux d'habitation
01:05:27le 13 novembre
01:05:28c'est dans des lieux de fête
01:05:30avec le Liban
01:05:30depuis des années
01:05:31il y a tous les ingrédients
01:05:32qui se mettent en place
01:05:33pour une libanisation
01:05:34de nos sociétés européennes
01:05:35et depuis le 7 octobre
01:05:37moi ce que je ne comprends pas
01:05:38c'est que depuis le 7 octobre
01:05:39c'est la crainte des renseignements
01:05:41mais bien sûr
01:05:41ça devrait nous alerter
01:05:43vous vous en rendez compte
01:05:44dans les rues de Londres
01:05:45les drapeaux du Hamas
01:05:47morts aux juifs
01:05:48dans les rues de l'Allemagne
01:05:49dans les rues de Belges
01:05:51excusez-moi
01:05:51mais ça ne date pas d'aujourd'hui
01:05:52parce que je me rappelle
01:05:53de Abu Hamza
01:05:54le prêcheur de la mosquée
01:05:55mais c'est plus grave encore
01:05:57pardonnez-moi
01:05:58qui disait
01:05:59Philippe d'accord
01:06:00oui mais maintenant
01:06:01on arrive à un point de vue
01:06:01mais j'allais dire quelque chose
01:06:04l'Angleterre a vraiment été
01:06:05d'un laxisme total
01:06:07depuis des années
01:06:08oui oui
01:06:08s'il vous plaît
01:06:11si vous pouvez
01:06:12on ne vous entend plus
01:06:12vous allez tous parler
01:06:14vous savez ce qu'on va faire
01:06:15il nous reste quelques secondes
01:06:16malheureusement
01:06:16parce qu'on va devoir
01:06:17rendre l'antenne
01:06:17d'accord
01:06:19pour écouter Jérôme Gage
01:06:21député de sali
01:06:22si vous l'avez manqué
01:06:23pour la grande interview
01:06:24je vais faire un tour de table
01:06:25Céline Pina
01:06:26vraiment en quelques secondes
01:06:28vous voulez ajouter quelque chose
01:06:29je pense que
01:06:30autant
01:06:30l'Iran en fait
01:06:33est une vieille civilisation
01:06:34et ne s'effondrerait pas
01:06:35comme la Libye
01:06:36autant aujourd'hui
01:06:37ce qui manque
01:06:38à la rébellion iranienne
01:06:39c'est une incarnation
01:06:41c'est quelqu'un
01:06:42pour la diriger
01:06:43pour la porter
01:06:44et si vous n'avez pas
01:06:45de dirigeant
01:06:46effectivement
01:06:47déstabiliser un pays
01:06:48vous pouvez n'avoir
01:06:50aucune issue
01:06:50certains parlent
01:06:51de réserve à la vie
01:06:52et d'autres
01:06:52on ne les connaît peut-être pas tous
01:06:53sur la scène nationale
01:06:54mais vous avez entièrement raison
01:06:55Gabriel Cluzel
01:06:56le 7 octobre
01:06:57on l'a déjà connu en France
01:06:58parce qu'à l'époque
01:07:00c'était la France
01:07:00c'était pendant la guerre d'Algérie
01:07:01ce qui s'est passé
01:07:02pendant la guerre d'Algérie
01:07:03ressemblait beaucoup
01:07:04à ce qui s'est passé
01:07:05le 7 octobre
01:07:05bah oui
01:07:06il faut le dire
01:07:06parce que c'est une partie
01:07:07occultée de l'histoire
01:07:08donc en effet
01:07:09vous avez raison de le dire
01:07:11néanmoins ça ne justifie pas
01:07:12de ne pas penser aux conséquences
01:07:16parce que je le répète
01:07:17aucun de ces changements de régime
01:07:19ne s'est bien terminé
01:07:21mais en tout cas des morts
01:07:22on en a déjà chez nous
01:07:23Pierre Martinet
01:07:24c'est des années
01:07:25dans les services de renseignement
01:07:27je vois Pierre Martinet
01:07:28Pierre Brochand aussi
01:07:29parfois
01:07:30regardez aujourd'hui
01:07:31Pierre Brochand
01:07:32quand il s'exprime
01:07:33il s'exprime très rarement
01:07:34je crois qu'il dit quelque chose
01:07:35il est brocardé par certains
01:07:36au lieu de se dire
01:07:37on a des gens d'expérience
01:07:38non mais il y a l'aspect technique
01:07:40il y a l'aspect politique
01:07:41mais bien sûr
01:07:41je suis bien d'accord
01:07:42moi j'écoutais sur l'alerte
01:07:43et ça c'est important
01:07:44ah oui c'est vrai
01:07:45ce que je veux dire
01:07:45c'est que effectivement
01:07:47moi ce qui me dérange
01:07:48et depuis que j'y étais
01:07:49parce que parler de Londres
01:07:50ça tombe bien
01:07:50Londres c'est là où
01:07:51j'ai vécu 5 ans là-bas
01:07:52et j'avais toutes les targets
01:07:54c'est Finsbury Park
01:07:55à Mosquette Finsbury
01:07:56j'y suis resté de nombreuses
01:07:58journées et de nombreuses nuits
01:07:59là-bas
01:07:59mais ce que je veux dire
01:08:00c'est qu'on ne voit pas
01:08:01plus loin que 3-4 ans
01:08:03et effectivement
01:08:04effectivement aujourd'hui
01:08:06ce qui se passe autour d'Israël
01:08:08c'est en train
01:08:08on est en train de le vivre ici
01:08:10parce qu'il y a deux camps
01:08:10qui s'affrontent aujourd'hui
01:08:11je suis désolé
01:08:12mais il y a les pro-amas
01:08:12les pro-palestines
01:08:14et les pro-israéliens
01:08:15et ça va finir par péter
01:08:16mais je suis d'accord
01:08:17voilà
01:08:17donc il faut stabiliser ce pays
01:08:18il faut stabiliser cette région
01:08:20vous êtes écouté sur l'alerte
01:08:21en tous les cas
01:08:22la sonnette d'alarme
01:08:24que vous tirez
01:08:24notamment pour notre pays
01:08:26et au-delà
01:08:26merci en tous les cas
01:08:27c'est passionnant de vous écouter
01:08:28des avis différents
01:08:30merci encore
01:08:31alors à suivre
01:08:32Jérôme Guel
01:08:33député soliste
01:08:34alors vous allez l'entendre
01:08:35il invoque le droit international
01:08:37vous allez l'écouter
01:08:40je vous dis à très bientôt
01:08:42et bel après-midi
01:08:42sur nos antennes
01:08:43bonjour Jérôme Guel
01:08:47bonjour Sonia Mavrou
01:08:48bienvenue à la grande interview
01:08:49sur CNews et Europe 1
01:08:50vous êtes député socialiste
01:08:51de l'Essonne
01:08:52et porte-parole du PS
01:08:53alors c'est qui le patron ?
01:08:56vous parlez d'où ?
01:08:57du pays ?
01:08:58vous parlez du parti socialiste
01:08:59trop longue histoire
01:09:00le patron
01:09:01celui qui a réussi
01:09:02à négocier un cessez-le-feu
01:09:04qui semble durer
01:09:04entre Israël et l'Iran
01:09:06le patron qui parle
01:09:07au sommet de l'OTAN
01:09:08et l'Europe
01:09:08qui s'exécute notamment
01:09:09sur l'effort
01:09:10de dépense militaire
01:09:12incontestablement
01:09:14Donald Trump
01:09:15qu'on pouvait imaginer
01:09:16ou qu'on pouvait
01:09:17voir en imprévisible
01:09:20insaisissable
01:09:21a pris la main
01:09:23et on a
01:09:25une communauté internationale
01:09:28tétanisée
01:09:28et qui perd ses repères
01:09:30il y a trois ans
01:09:33avec l'invasion
01:09:34de l'Ukraine
01:09:35nous avons
01:09:35chevillé au corps
01:09:37le rappel
01:09:38de ce qui devrait être
01:09:39le cadre commun
01:09:39qui est celui du droit
01:09:40international
01:09:41quand on porte atteinte
01:09:42à l'intégrité
01:09:42à la souveraineté
01:09:43d'un État
01:09:44c'est ça qui est
01:09:46le premier réflexe
01:09:47c'est une nécessité
01:09:49depuis la seconde guerre mondiale
01:09:51tant bien que mal
01:09:51avec des échecs
01:09:53et des réussites
01:09:54le droit international
01:09:55a été notre fil à plomb
01:09:56et là on voit
01:09:57en un temps record
01:09:59notamment avec l'agression russe
01:10:02qui a été le déclencheur
01:10:03ce droit international
01:10:04bafoué
01:10:05foulé au pied
01:10:06piétiné
01:10:07et de nouveau
01:10:08la loi du plus fort
01:10:10qui était celle justement
01:10:11dont on...
01:10:12vous dites la même chose
01:10:12pour Israël
01:10:13c'est le droit du plus fort
01:10:14j'essaye d'être cohérent
01:10:17et en effet
01:10:18le droit international
01:10:19si on regarde ailleurs
01:10:21alors à ce moment là
01:10:23on légitime
01:10:23tous les comportements
01:10:24et vous savez
01:10:25c'est une situation
01:10:25qui est difficile
01:10:26qui est ambivalente
01:10:27parce qu'on pourrait se dire
01:10:29parfois nécessité
01:10:30fait loi
01:10:31et on s'extrait
01:10:32justement du cadre commun
01:10:33mais dans ces moments là
01:10:34moi je fais partie
01:10:35de ceux qui essayent
01:10:36de se raccrocher
01:10:37à ce qui peut
01:10:38nous rassembler
01:10:40Jérôme Guède
01:10:41c'est le mot
01:10:41désescalade
01:10:42c'est tout le débat
01:10:43entre l'égalité
01:10:44et légitimité
01:10:45il y a des gens
01:10:45qui trouvent légitime
01:10:47une frappe préventive
01:10:49elle n'est pas dans
01:10:49le droit international
01:10:50la guerre préventive
01:10:51parce que sinon
01:10:52c'est une appréciation
01:10:53subjective
01:10:53que chacun peut invoquer
01:10:54en disant
01:10:55j'estime que
01:10:56qu'est-ce que vous dites
01:10:56ce matin
01:10:57vous parlez de légitimité
01:10:58de légalité
01:10:58de droit international
01:10:59de désescalade
01:11:00que je vous ai entendue
01:11:01depuis plusieurs jours
01:11:02qu'est-ce que vous dites
01:11:02aux Iraniens
01:11:03et surtout aux femmes iraniennes
01:11:04qui attendaient
01:11:05qui espéraient
01:11:05elles la chute
01:11:06du régime des Mollah
01:11:06celles qui pour un foulard
01:11:08mal mis
01:11:09se font battre ou tuer
01:11:10est-ce qu'on leur dit
01:11:12des escalades
01:11:12droit international
01:11:13est-ce que ce discours-là
01:11:15est entendu ?
01:11:15C'est toute l'ambiguïté
01:11:16et la difficulté
01:11:17de la situation
01:11:17hier je participais
01:11:18à une réunion
01:11:19du groupe d'amitié
01:11:19France-Iran
01:11:20à l'Assemblée nationale
01:11:21où on auditionnait
01:11:22notamment certains
01:11:23de vos collègues
01:11:23journalistes franco-iraniens
01:11:25ou des acteurs
01:11:26engagés
01:11:27dans le soutien
01:11:28moi j'ai soutenu
01:11:28le mouvement
01:11:29Femmes-Vie-Liberté
01:11:30depuis des années
01:11:30et eux-mêmes
01:11:31nous disaient
01:11:32mais vous savez
01:11:32on ne fait pas tomber
01:11:34un régime
01:11:34par une intervention extérieure
01:11:36qui elle-même
01:11:37est plutôt susceptible
01:11:38de recoaguler
01:11:40une société
01:11:41qui en plus
01:11:41a un ferment
01:11:42nationaliste
01:11:43patriote
01:11:44et fort
01:11:45et donc préférons
01:11:47plutôt
01:11:47moi je regrette
01:11:48qu'au moment
01:11:49du mouvement
01:11:50Femmes-Vie-Liberté
01:11:51la communauté internationale
01:11:53l'Union Européenne
01:11:54n'ait pas été plus
01:11:55en soutien
01:11:56sur le renforcement
01:11:58des sanctions économiques
01:11:59sur l'appui
01:12:00par exemple
01:12:01il y avait une demande
01:12:01qui était forte
01:12:02qui était d'inscrire
01:12:03sur la liste
01:12:04des mouvements terroristes
01:12:05les mouvements iraniens
01:12:07concrètement
01:12:07celle que vous entendez
01:12:08d'ailleurs Femmes-Vie-Liberté
01:12:09mais en particulier
01:12:10les femmes iraniennes
01:12:10on leur dit
01:12:11c'est terminé
01:12:13non mais c'est toute
01:12:13l'ambivalence
01:12:14que j'évoquais tout à l'heure
01:12:15si on se dit
01:12:16pour faire tomber un régime
01:12:17il faut des interventions
01:12:18extérieures
01:12:19alors il y a plein de régimes
01:12:20qui ne sont pas sympathiques
01:12:21à travers le monde
01:12:21et donc
01:12:22est-ce que ce droit
01:12:23d'ingérence
01:12:24peut être décidée
01:12:26et par qui
01:12:27et c'est à nouveau
01:12:28la loi du plus fort
01:12:29donc moi
01:12:30je n'ai aucune sympathie
01:12:31pour le régime des Mola
01:12:31je souhaiterais
01:12:32Contrairement à d'autres
01:12:33est-ce qu'à l'extrême gauche
01:12:35vous pensez
01:12:35qu'il y a une forme
01:12:36une volonté
01:12:37d'épargner le régime des Mola
01:12:38Sincèrement
01:12:39je ne crois pas
01:12:40personne
01:12:40en tous les cas
01:12:41je l'ose espérer
01:12:41que personne
01:12:42ne peut considérer
01:12:43qu'un état théocratique
01:12:44un état qui pend
01:12:45encore hier matin
01:12:46trois personnes
01:12:46Personne n'a mis sur le même plan
01:12:47Iran et Israël
01:12:48ces derniers jours
01:12:49Mais plein de gens
01:12:49ont mis sur le même plan
01:12:50mais au nom
01:12:51de ce que j'évoquais à l'instant
01:12:53qui était la question
01:12:54du respect
01:12:55du droit international
01:12:56vous savez
01:12:56dans la séquence
01:12:57qu'on a vue
01:12:57dans cette guerre
01:12:57de 12 jours
01:12:58il n'y a eu
01:12:59que des violations
01:13:00du droit international
01:13:01l'attaque israélienne
01:13:03était une violation
01:13:04du droit international
01:13:05la réplique iranienne
01:13:07Même si elle menace
01:13:07de manière existentielle
01:13:09les tailles breuses
01:13:10C'est là que je vous dis
01:13:10j'essaye de mettre
01:13:11de la nuance
01:13:11c'est compliqué
01:13:12il y a
01:13:13j'en suis convaincu
01:13:14une menace
01:13:15à travers la poursuite
01:13:16du programme iranien
01:13:18nucléaire
01:13:19dans un pays
01:13:20qui dit très clairement
01:13:20je veux la bombe
01:13:21pour pouvoir
01:13:22effacer Israël
01:13:23de la carte
01:13:24donc évidemment
01:13:25qu'on pourrait se dire
01:13:27il y a quelque chose
01:13:28de légitime
01:13:28à prévenir
01:13:30la survenance
01:13:30de quelque chose
01:13:31d'aussi désastreux
01:13:33mais je réinvoque
01:13:36le droit international
01:13:37qui est celui
01:13:37du contrôle
01:13:39des installations nucléaires
01:13:40mais je vous disais
01:13:41on a eu
01:13:41une triple violation
01:13:42il y a eu celle
01:13:43du bombardement
01:13:45des bombardements
01:13:46israéliens
01:13:47il y a eu celle
01:13:47des répliques iraniennes
01:13:49parce que eux
01:13:49alors sans état d'âme
01:13:50ils ont envoyé des missiles
01:13:51sur des populations civiles
01:13:52et puis l'intervention américaine
01:13:54mais il y a une différence
01:13:54entre l'invasion russe
01:13:57en Ukraine
01:13:57et la guerre israélienne
01:13:59ou vous dites
01:14:00c'est la même chose
01:14:00il y a eu violation
01:14:01du droit international
01:14:01mais en tous les cas
01:14:03il y a une raison
01:14:03en tous les cas
01:14:04d'un côté
01:14:04et pour l'invasion russe
01:14:06mais vous voyez
01:14:06encore une fois
01:14:07c'est toute la difficulté
01:14:08la raison
01:14:09c'est l'ambiguïté
01:14:11c'est l'ambivalence
01:14:12c'est ce qui nous met tous
01:14:13mal à l'aise
01:14:13j'ai entendu des gens dire
01:14:17écoutez Israël
01:14:19ou les Etats-Unis
01:14:20ont fait le sale boulot
01:14:21que le droit
01:14:22ne permettait pas de faire
01:14:23parce qu'il y a eu
01:14:24la reprise
01:14:25que ce soit le chancelier allemand
01:14:27que ce soit Marc Ruth
01:14:28ou d'autres etc
01:14:28qui ont dit
01:14:29il y a eu la reprise
01:14:30de ce programme nucléaire
01:14:31oui mais il ne faut pas oublier
01:14:32qu'il y avait eu
01:14:33un accord en 2015
01:14:34qu'il a été à l'époque
01:14:36suspendu dans son application
01:14:38par Donald Trump
01:14:40lui-même
01:14:40donc on ne peut pas
01:14:41se lamenter
01:14:42des faits
01:14:43dont on est responsable
01:14:45indirectement
01:14:46Et en France
01:14:46Jérôme Guelch
01:14:47là j'évoque
01:14:48la communauté française juive
01:14:50Jean-Luc Mélenchon
01:14:51accordait un entretien fleuve
01:14:52à l'hebdomadaire le 1
01:14:54et il dit
01:14:55il a cette phrase
01:14:56je vous la cite
01:14:57telle qu'elle
01:14:58la communauté juive
01:14:59est à vif
01:15:00parce qu'elle a peur
01:15:01qu'elle souffre
01:15:02et parce qu'elle écoute
01:15:03des gens
01:15:03qui la manipulent
01:15:05alors il a raison
01:15:07pour partie
01:15:07en effet
01:15:08il y a une peur
01:15:09il y a une communauté
01:15:10qui est à vif
01:15:11quand on regarde
01:15:12les sondages
01:15:14les expressions
01:15:15c'est assez patant
01:15:18de voir
01:15:18qu'ils estiment
01:15:19que la France insoumise
01:15:20est devenue
01:15:21générateur
01:15:23de cette peur
01:15:25et de ce fait
01:15:26d'être à vif
01:15:26et donc
01:15:27je suis d'accord
01:15:27avec le premier constat
01:15:28je ne crois pas
01:15:29que ce soit
01:15:29parce qu'ils écoutent
01:15:30des gens
01:15:31qui les manipulent
01:15:32c'est toujours l'argument
01:15:33mais tout simplement
01:15:34parce qu'ils écoutent
01:15:36hélas
01:15:36certaines des expressions
01:15:38Jean-Luc Mélenchon
01:15:39lui-même avait dit
01:15:40il y a un antisémitisme
01:15:41résiduel en France
01:15:42et donc moi
01:15:43je ne peux que regretter
01:15:44et je l'ai dit
01:15:45avec force
01:15:45à plusieurs reprises
01:15:46de constater que
01:15:47des gens
01:15:48qui se disent
01:15:49venir de la gauche
01:15:50aujourd'hui
01:15:51participent
01:15:52de ce climat
01:15:53anxiogène
01:15:54participent
01:15:55de l'essentialisation
01:15:56du débat
01:15:56politique
01:15:57ont participé
01:15:59de l'importation
01:16:00du conflit
01:16:01israélo-palestinien
01:16:02sur le territoire national
01:16:03au lieu précisément
01:16:05de jouer
01:16:06ce qui aurait dû
01:16:06toujours le rôle
01:16:07d'avoir la nuance
01:16:10des gens
01:16:10qui la manipulent
01:16:11autrement dit
01:16:11la peur est créée
01:16:12parce qu'elle est manipulée
01:16:13donc elle est fictive
01:16:15mais c'est la raison
01:16:17pour laquelle
01:16:17c'est une forme
01:16:18moi je la comprends ainsi
01:16:19c'est une forme
01:16:20d'édulcoration
01:16:20vous savez
01:16:22il faut toujours
01:16:23respecter le ressenti
01:16:24et donc
01:16:25quand moi
01:16:26j'ai ressenti
01:16:27des expressions
01:16:28antisémites
01:16:29venant de la France insoumise
01:16:30il y a des actes
01:16:31et des faits
01:16:32il y a un pourcentage
01:16:33d'actes antisémites
01:16:33j'ai dit
01:16:34il faut l'exprimer
01:16:35il faut le dire
01:16:36il faut le condamner
01:16:37il faut le circonscrire
01:16:38donc s'il y a amende honorable
01:16:40tant mieux
01:16:41mais il faut changer
01:16:42radicalement de comportement
01:16:43parce qu'on ne peut pas
01:16:44nouer des lignes de fracture
01:16:46et au-delà de ce cas particulier
01:16:48dans cette longue interview
01:16:49c'est le point
01:16:50des accords principaux
01:16:51que nous pouvons avoir
01:16:52avec Jean-Luc Mélenchon
01:16:53parce que dans le reste
01:16:54de cette interview
01:16:55il a cette phrase
01:16:56d'ailleurs je crois
01:16:56dans l'introduction
01:16:57il dit
01:16:57il faut exagérer
01:17:00parce que sinon
01:17:01à quoi ça sert de parler
01:17:02voilà
01:17:03et moi c'est le contraire
01:17:04je pense que dans le débat politique
01:17:05aujourd'hui
01:17:05il faut réintroduire
01:17:07de la nuance
01:17:07de la complexité
01:17:08de l'intelligence
01:17:09et ne pas se dire
01:17:10qu'on va conflictualiser
01:17:11en permanence
01:17:12pour s'adresser
01:17:13à des gens
01:17:13qui ne sont sensibles
01:17:14aux arguments
01:17:15les plus toniculants
01:17:16une question
01:17:17sur la niche parlementaire
01:17:18du groupe UDR
01:17:19d'Éric Ciotti
01:17:20aujourd'hui
01:17:20avec la proposition
01:17:21pour interdire
01:17:22les mariages
01:17:23avec des individus
01:17:23en situation irrégulière
01:17:25sous OQTF
01:17:25vous voterez
01:17:26pour cette interdiction
01:17:27non je ne voterai pas
01:17:27pour cette interdiction
01:17:28parce que cette niche
01:17:29c'est une course à l'échalote
01:17:31l'état du droit
01:17:32aujourd'hui
01:17:33permet quand il y a
01:17:35suspicion
01:17:35d'un mariage blanc
01:17:37d'un mariage arrangé
01:17:39d'un mariage
01:17:40pour avoir des papiers
01:17:41de saisir le procureur
01:17:42et de suspendre le mariage
01:17:43les maires le font
01:17:44très régulièrement
01:17:45que le maire Robert Ménard
01:17:46soit poursuivi par la justice
01:17:47parce qu'il ne veut pas
01:17:47marier un OQTF
01:17:48vous trouvez ça normal
01:17:49que des filières
01:17:50d'exploitation clandestine
01:17:51utilisent cette filière
01:17:52vous trouvez ça normal
01:17:53vous le député de gauche
01:17:55vous vote
01:17:55moi je suis un député républicain
01:17:57conséquent
01:17:58attaché au respect du droit
01:18:00le droit à la vie privée
01:18:02et à la vie familiale
01:18:03est un droit reconnu
01:18:04par le droit français
01:18:05par le droit européen
01:18:06on parle d'un mariage
01:18:07avec des individus
01:18:08sous obligation
01:18:09de quitter le territoire français
01:18:10je rappelle ce que veut dire
01:18:11encore cette acronyme
01:18:12c'est la raison pour laquelle
01:18:13je vous dis que
01:18:14quand on détourne
01:18:16le mariage
01:18:17son objectif initial
01:18:19qui est d'unir
01:18:20deux personnes qui s'aiment
01:18:21et que c'est pour obtenir
01:18:21des papiers
01:18:22et échapper à la sanction
01:18:23de l'OQTF
01:18:24alors là
01:18:25c'est un mariage blanc
01:18:26et l'état du droit
01:18:27permet aujourd'hui
01:18:28de rendre impossible
01:18:31ce mariage
01:18:32vous laissez les maires
01:18:33vous laissez les maires
01:18:33en plan
01:18:33non parce que les maires
01:18:35dès qu'ils ont une suspicion
01:18:36d'un mariage blanc
01:18:37encore une fois
01:18:37ils saisissent
01:18:38vous savez ce qui arrive
01:18:38à monsieur Robert
01:18:39maintenant
01:18:39même Emmanuel Macron
01:18:40si je puis dire
01:18:41a dit à l'antenne
01:18:42c'était UBS
01:18:43le procureur de la république
01:18:45et le procureur de la république
01:18:46a la possibilité
01:18:47puisque vous savez
01:18:48le maire quand il officie
01:18:49il est officier d'état civil
01:18:51pour le compte de l'état
01:18:52et c'est donc l'état
01:18:53qui apprécie la validité
01:18:55du mariage ou pas
01:18:55donc aujourd'hui
01:18:57il faut être intraitable
01:18:58s'il y a des filières
01:18:59si on détourne
01:19:00ce beau principe du mariage
01:19:02pour en faire
01:19:03une forme de filière
01:19:05d'immigration
01:19:06et de régularisation
01:19:07alors ça c'est inacceptable
01:19:08mais par contre
01:19:09quand il y a deux gens
01:19:09qui s'aiment
01:19:10deux personnes qui s'aiment
01:19:11elles peuvent se marier
01:19:12Le Premier ministre François Bayrou
01:19:13tiendra une conférence de presse
01:19:14tout à l'heure
01:19:15sur les dernières conclusions
01:19:16du conclave sur les retraites
01:19:17on sait que le RN
01:19:18Jérôme Guège ne votera pas
01:19:20la motion de censure
01:19:21du parti socialiste
01:19:21hier à votre place
01:19:23le député Jean-Philippe Tanguy
01:19:24l'a confirmé
01:19:24donc une motion de censure
01:19:27pour rien
01:19:27une motion de censure
01:19:28pour exister
01:19:28le PS peut en avoir besoin
01:19:30pour exister
01:19:30C'est une motion de censure
01:19:32pour être cohérent
01:19:33moi je n'ai pas eu
01:19:34la négociation honteuse
01:19:35en janvier et février
01:19:36et je n'ai donc pas
01:19:39la censure honteuse
01:19:40aujourd'hui
01:19:40pourquoi ?
01:19:41parce qu'on avait
01:19:41une parole qui nous a été donnée
01:19:43par François Bayrou
01:19:44qui était de dire
01:19:45et nous l'avons arrachée
01:19:46et je suis fier
01:19:47d'avoir permis
01:19:48de remettre sur la table
01:19:49le sujet des retraites
01:19:50sur lesquelles
01:19:51beaucoup de français
01:19:52toutes les organisations syndicales
01:19:54beaucoup de français
01:19:55beaucoup de démocrates
01:19:56parce que la loi
01:19:57n'a pas été votée
01:19:58mais imposée par 49 rois
01:20:00parce que sa parole
01:20:01consistait à dire
01:20:02qu'il y a accord
01:20:03ou pas accord
01:20:03nous proposerons
01:20:05un texte
01:20:05qui permettra
01:20:06de débattre
01:20:06sans tabou
01:20:07de tous les sujets
01:20:08relatifs aux retraites
01:20:09et quand on lui a posé
01:20:10trois fois la question
01:20:11ces derniers jours
01:20:12il nous a dit
01:20:13je n'envisage pas
01:20:15de redéposer
01:20:15un texte sur ce sujet
01:20:16il avait dit
01:20:17s'il n'y a pas d'accord
01:20:18à la sortie du conclave
01:20:19ce sera la réforme
01:20:20de 2023
01:20:21donc la réforme borne
01:20:22mais le problème
01:20:22c'est que
01:20:23François Bayrou
01:20:24il a dit tout
01:20:25et son contraire
01:20:25dans la lettre
01:20:26qu'il a écrit
01:20:26le 16 janvier
01:20:28vous parlez
01:20:28et la phrase d'après
01:20:30elle est assez claire
01:20:31dans son discours
01:20:33de politique générale
01:20:34et dans une lettre
01:20:34qu'on écrit
01:20:35à Boris Vallaud
01:20:36le président du groupe
01:20:37socialiste
01:20:37à l'Assemblée nationale
01:20:38qui dit
01:20:39sans accord général
01:20:41un texte viendra
01:20:43à partir de ce qui a pu être
01:20:44les avancées
01:20:45de la négociation
01:20:45et que pour l'instant
01:20:46ceci ne vient pas
01:20:48et donc
01:20:48il y a un moment
01:20:49qui doit être cohérent
01:20:50nous je vous ai dit
01:20:50tout à l'heure
01:20:51on a pris nos responsabilités
01:20:53vous étonnez vous
01:20:53et d'ailleurs
01:20:54vous ne l'avez pas censuré
01:20:55à l'époque
01:20:56vous avez préféré négocier
01:20:57vous même
01:20:58durant des heures
01:20:58c'est ce que je vous ai dit
01:20:59je n'ai pas eu
01:21:01la négociation honteuse
01:21:03je n'ai pas eu
01:21:03la non-censure honteuse
01:21:04vous n'avez pas eu
01:21:05la négociation fructueuse
01:21:06non plus
01:21:06on a arraché
01:21:08quelques éléments
01:21:09à commencer par le fait
01:21:10de reparler des retraites
01:21:11vous savez
01:21:11si on n'avait pas eu
01:21:12cette négociation
01:21:12plus personne ne reparlerait
01:21:14de la réforme des retraites
01:21:14et maintenant pour quel résultat
01:21:15faire de temps
01:21:17et le conclave
01:21:17est un échec
01:21:18et une motion de censure
01:21:19c'est la raison pour laquelle
01:21:20nous déposons une motion de censure
01:21:22celle que nous aurions
01:21:22peut-être pu déposer
01:21:24à l'époque
01:21:25on a obtenu
01:21:26cette négociation
01:21:27on a accessoirement
01:21:28obtenu quelques mesures
01:21:29pour atténuer
01:21:30les effets négatifs
01:21:31du budget
01:21:31tel qu'il était prévu
01:21:32initialement
01:21:33moi j'essaye d'être responsable
01:21:34je ne suis pas pour le chaos
01:21:36et l'instabilité
01:21:37ni économique
01:21:38ni institutionnelle
01:21:39dans le pays
01:21:39vous avez entendu
01:21:40que c'est la petite musique
01:21:41parce que tout à l'heure
01:21:42il y a un comité d'alerte
01:21:42sur les finances publiques
01:21:44et il va être dit
01:21:44oh regardez la situation du pays
01:21:46vous ne pouvez pas censurer
01:21:47si vous êtes responsable
01:21:48et raisonnable
01:21:49que répondez-vous à ça
01:21:50c'est une inversion accusatoire
01:21:51un petit peu facile
01:21:52la situation économique du pays
01:21:54où je participerai tout à l'heure
01:21:55à ce comité d'alerte
01:21:56sur les finances publiques
01:21:57c'est précisément
01:21:58la résultante
01:21:59de ne pas avoir tenu compte
01:22:00des propositions
01:22:01la crise économique
01:22:02que nous vivons
01:22:03en tous les cas
01:22:03la crise des finances publiques
01:22:04il y a un enjeu
01:22:05sur les dépenses
01:22:06qui dérapent
01:22:06pour une partie d'entre elles
01:22:07notamment sur la sécurité sociale
01:22:08mais il y a d'abord
01:22:09et avant tout
01:22:10un enjeu sur l'assèchement
01:22:11des recettes
01:22:12c'est trop facile de dire
01:22:13il y a un déficit gigantesque
01:22:14quand depuis 7 ans
01:22:16on a privé de recettes
01:22:17le budget de l'Etat
01:22:18on a fait des exonérations
01:22:19de cotisations sociales
01:22:20on a maintenu des niches sociales
01:22:21on a supprimé des impôts
01:22:23au bénéfice
01:22:24soit des plus grandes entreprises
01:22:25soit des ménages
01:22:26les plus favorisés
01:22:27soit des hauts patrimoines
01:22:28s'il y a un effort collectif
01:22:30à faire
01:22:30il doit être d'abord porté
01:22:31par ceux qui peuvent
01:22:32le plus se le permettre
01:22:33pardon, sur la fin
01:22:34par cette motion de censure
01:22:35vous rejoignez aussi
01:22:36je veux dire
01:22:36la logique maintenant
01:22:37de la France insoumise
01:22:38est-ce que vous redevenez
01:22:39le parti croupion de LFI ?
01:22:41non, d'ailleurs
01:22:42cette motion de censure
01:22:43nous allons la déposer
01:22:44seuls
01:22:44nous les socialistes
01:22:45les 66 députés socialistes
01:22:47ils vont apporter
01:22:47évidemment leur vote
01:22:48et chacun le prendra
01:22:48vous avez mentionné
01:22:49le Rassemblement National
01:22:50il ne faut pas qu'on passe
01:22:51sous silence
01:22:51la totale incohérence
01:22:53de ceux qui disaient
01:22:54être opposés
01:22:55à cette réforme des retraites
01:22:56et quand le sujet
01:22:56vient sur la table
01:22:57vont regarder ailleurs
01:22:59nous on essaye
01:23:00d'être constant
01:23:00et cohérents dans nos positions
01:23:01on n'est peut-être pas parfaits
01:23:03je ne vais pas vous dire le contraire
01:23:03mais on a face à nous
01:23:04au moment où nous étions prêts
01:23:06à faire des compromis
01:23:07dans l'intérêt du pays
01:23:08un interlocuteur
01:23:09qui nous a dit
01:23:10ok on va construire
01:23:11la négociation
01:23:11et faire du compromis
01:23:12et qui à la fin
01:23:13décide tout seul
01:23:16voilà
01:23:16donc là on a ce moment-là
01:23:17et on va avoir un rendez-vous
01:23:18y compris au moment
01:23:19Jean-Luc Mélenchon est content
01:23:20il dit que vous êtes revenu
01:23:21à la raison
01:23:21mais encore une fois
01:23:23vous savez moi
01:23:23les commentaires de Jean-Luc Mélenchon
01:23:24ce n'est pas l'alpha
01:23:25et l'oméga
01:23:25de la vie politique
01:23:27c'est quand même assez cocasse
01:23:28venant de celui
01:23:29qui à l'époque
01:23:30nous reprochait vertement
01:23:32d'avoir fait cette négociation
01:23:33en disant que nous étions
01:23:34des sociotraites
01:23:35moi cet argument de traîtrise
01:23:36à l'intérieur de la gauche
01:23:37il est vieux comme le monde
01:23:38de considérer qu'il y a les purs
01:23:40ceux qui ont la pureté idéologique
01:23:41l'authenticité
01:23:42la vertu
01:23:43et puis ceux qui mettent
01:23:44les mains dans le cambouis
01:23:45et qui se disent
01:23:46qu'est-ce qu'on peut faire
01:23:46au service de notre pays
01:23:47c'est ce qu'on a essayé de faire
01:23:48on a eu un interlocuteur défaillant
01:23:50la seule arme institutionnelle
01:23:52dont nous disposons
01:23:53c'est cette motion de censure
01:23:55nous sommes cohérents
01:23:56tout ça a été prévisible
01:23:57et si d'aventure
01:23:58elle était votée
01:23:59vous savez c'est exactement
01:24:00ce qui s'est passé
01:24:00c'est exactement ce qui s'est passé
01:24:02avec Michel Barnier
01:24:03mathématiquement
01:24:04arithmétiquement
01:24:05c'est pas possible
01:24:05vous êtes d'accord
01:24:06nous nous la déposons
01:24:08pas en nous posant
01:24:10la question de savoir
01:24:11qui va la voter
01:24:11ou qui ne va pas la voter
01:24:12nous la déposons
01:24:13parce qu'elle est la suite logique
01:24:14et encore une fois
01:24:15moi je ne suis pas
01:24:16je ne suis pas un parti
01:24:17je ne suis pas un censurophile
01:24:18je n'aime pas l'idée
01:24:19de renverser matin midi et soir
01:24:20le gouvernement
01:24:21je préférais en l'absence
01:24:22de majorité claire
01:24:23à l'Assemblée nationale
01:24:24vu la tripartition
01:24:25qu'on ait une vraie négociation
01:24:27des vrais compromis
01:24:28force est de constater
01:24:29que le chantre du compromis
01:24:31qu'est François Bayrou
01:24:33en réalité
01:24:33il ne l'a pas appliqué lui-même
01:24:34et il se fragilise lui-même
01:24:36j'ai une dernière question
01:24:37sur notre belle langue française
01:24:39elle est belle
01:24:40elle est magnifique
01:24:41d'accord
01:24:41alors que pensez-vous de l'idée
01:24:43pardon de parler de lui
01:24:44mais il fait l'actualité aussi
01:24:45vous tombez dans le panneau
01:24:47c'est moi qui tombe dans le panneau
01:24:48il y a un débat
01:24:49quelqu'un qui veut débaptiser
01:24:51et rebaptiser la langue française
01:24:53et on ne doit pas en parler
01:24:54on doit dire circuler
01:24:55il n'y a rien à voir
01:24:56tu es un amoureux
01:24:57cette langue
01:24:57je ne suis pas un amoureux
01:24:59des polémiques inutiles
01:25:00je suis évidemment
01:25:02un amoureux
01:25:02de la langue française
01:25:03et ça ne sert à rien
01:25:05de débaptiser
01:25:06une langue
01:25:07ce n'est pas parce qu'elle s'appelle
01:25:08langue française
01:25:09qu'elle n'est pas en partage
01:25:10avec tous les pays francophones
01:25:12qui l'utilisent
01:25:13et donc
01:25:13vous voyez
01:25:14c'est juste la polémique
01:25:15pour la polémique
01:25:16parce qu'en face de ça
01:25:17ceux qui vont lui tomber dessus
01:25:19à bras raccourcis
01:25:20en disant
01:25:21c'est donc qu'il n'aime pas la France
01:25:23je vous en parle
01:25:25parce que je voudrais vous citer
01:25:26une autre phrase
01:25:27la langue française
01:25:28est la pierre angulaire
01:25:29de l'édifice symbolique national
01:25:30savez-vous qui a dit cela ?
01:25:33magnifique phrase
01:25:33magnifique écrivain
01:25:34ça pourrait être Fernand Brodel
01:25:35ça pourrait être Pierre Nora
01:25:37qui nous a quittés
01:25:38niveau Boilem Sansal
01:25:40voilà pourquoi je vous ai parlé
01:25:41de la polémique
01:25:41parce que c'est lui
01:25:42qui avait écrit sur
01:25:43le français parlons-en
01:25:44c'est un défenseur
01:25:45de la langue française
01:25:45et c'est l'occasion
01:25:46de demander à nouveau
01:25:47la libération
01:25:48de Boilem Sansal
01:25:49vous l'entendez
01:25:50l'indignation de la gauche
01:25:51sur Boilem Sansal ?
01:25:52en tous les cas
01:25:52quel silence assourdissant
01:25:54et à chaque
01:25:55j'étais meurtri
01:25:57de voir les réquisitions
01:25:58du procès
01:25:58en appel
01:26:00il faut vite sortir
01:26:02de ça
01:26:03Boilem Sansal
01:26:05et c'est l'occasion aussi
01:26:06à chaque fois qu'on a
01:26:07des français
01:26:08qui sont incarcérés
01:26:09dans des conditions
01:26:10d'injustice
01:26:11il faut les soutenir
01:26:11je pense
01:26:12on a beaucoup parlé
01:26:12de l'Iran au début
01:26:13je pense évidemment
01:26:14aux deux otages français
01:26:16Cécile Colère
01:26:17et Jacques Paris
01:26:17mais défendre la langue française
01:26:19c'est aussi défendre
01:26:19ses écrivains
01:26:20et c'est donc défendre
01:26:21Boilem Sansal
01:26:21il faut défendre
01:26:24la langue française
01:26:25il faut défendre
01:26:25la francophonie
01:26:26parce que là pour le coup
01:26:27c'est quelque chose
01:26:27qui nous permet de voir
01:26:28en grand
01:26:29et être en partage
01:26:30alors peut-être défendre
01:26:30la France
01:26:31mais évidemment défendre
01:26:32la France
01:26:32quand on défend
01:26:33la langue française
01:26:35on défend
01:26:36cette culture
01:26:37cette identité
01:26:38c'est une polémique
01:26:39qui vous fait parler
01:26:39oui mais encore une fois
01:26:41je ne veux pas
01:26:42qu'on enferme
01:26:43avec cette idée
01:26:44qu'il y aurait
01:26:46des polémiques
01:26:46mélanchoniennes
01:26:47matin, midi et soir
01:26:48et que c'est elles
01:26:49qui font le débat politique
01:26:50c'est important quand même
01:26:51de parler de la langue
01:26:51mais aucun problème
01:26:52et on l'a tous en partage
01:26:54et on l'a chéri
01:26:55merci Jérôme Gage
01:26:55c'était votre grande interview
01:26:56à bientôt
01:26:57merci
01:26:58merci
01:26:59merci
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