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  • il y a 5 mois
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l'imprévisible président américain, les pays de l'Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.

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Transcription
00:00Il a par exemple imposé un sommet ultra court, une seule session de discussion, pas trop tôt si possible, entre 10h30 et 14h15.
00:07Un diplomate dépitait hier dans les allées de ce sommet me parlait de mini-sommet alors qu'il devait durer à la base deux jours.
00:15Trump veut aussi un communiqué final d'une page maximum.
00:19Parce qu'il n'aime pas les longs documents, les 32 membres ont dû accepter cette condition d'une page.
00:24Ça c'est juste pour la forme.
00:25Mais le plus inquiétant pour les alliés, c'est ce qu'il dit sur la défense mutuelle au sein de l'OTAN.
00:30Elle se résume, vous savez, dans l'article 5.
00:32Si un membre est attaqué, les autres viennent à son secours.
00:36Trump dit que cet article peut être défini de plusieurs façons, comme s'il pouvait finalement s'en affranchir.
00:43Le problème, c'est que c'est précisément pour cette défense mutuelle que les 32 membres, dont la France, doivent augmenter leurs dépenses de défense, là aussi, pour faire plaisir à Donald Trump.
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