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  • il y a 2 mois
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00A la lune de votre journal, 9e jour de guerre au Moyen-Orient, Israël a frappé hier soir des sites de stockage et de lancement de missiles en Iran.
00:00:08On en parle dans un instant avec le général Bruno Clermont, notre consultant défense.
00:00:12Et puis nous serons également à Tel Aviv avec nos envoyés spéciaux Thibaut Marcheteau et Sacha Robin. A tout de suite.
00:00:19Donald Trump maintient l'ambiguïté sur une intervention américaine en Iran.
00:00:23Elle ne sera peut-être pas nécessaire, dit-il, même s'il se laisse deux semaines maximum pour en décider.
00:00:28Le décryptage d'Harold Imane à suivre.
00:00:32Le blanchiment d'argent au cœur d'une commission d'enquête du Sénat.
00:00:35Le blanchiment d'argent, c'est la pierre angulaire qui permet tous les trafics.
00:00:38Et c'est paradoxalement l'angle mort de la lutte contre la criminalité.
00:00:42Notre pays n'a pas de stratégie cohérente en la matière.
00:00:45C'est ce que nous dira Nathalie Goulet, sénatrice et rapporteure de cette commission d'enquête.
00:00:49Elle est mon invitée.
00:00:50Elle sera avec nous dans quelques minutes à 7h20.
00:00:58Et vous entendez tout d'abord ces sirènes d'alerte qui ont retenti cette nuit à Tel Aviv.
00:01:07Une nouvelle nuit d'angoisse pour les habitants qui se sont réfugiés, Marine, dans les abris.
00:01:12Et on va retrouver sur place notre envoyé spécial Thibaut Marcheteau.
00:01:15Bonjour Thibaut.
00:01:15Comment s'est déroulée la nuit ?
00:01:17Eh bien écoutez Marine, vous l'avez entendu en plateau.
00:01:23C'est un petit peu après 2h30 que les sirènes d'alarme ont retenti ici à Tel Aviv
00:01:28pour environ une demi-heure d'interception de missiles tirés sur Tel Aviv.
00:01:34Toutes les missiles ont été interceptés.
00:01:36Pas de dégâts majeurs à signaler.
00:01:38Mais également d'autres régions d'Israël qui ont été touchées par ces alertes.
00:01:43Encore il y a quelques heures, un drone a été intercepté par l'armée israélienne dans le nord du pays.
00:01:48L'armée qui a d'ailleurs, vous l'avez dit, communiqué cette nuit,
00:01:51qui a dit qu'elle avait mené une opération en Iran pour essayer de neutraliser
00:01:57ces rampes de lancement de missiles mais également des lieux de stockage.
00:02:00C'est la stratégie de l'armée israélienne.
00:02:03Anéantir toutes les rampes de lancement de l'Iran pour ne plus toucher le territoire d'Israël
00:02:09avec ces missiles balistiques particulièrement violents.
00:02:12L'armée, évidemment, la population israélienne, elle commence à être fatiguée
00:02:17même si elle avait été prévenue par un haut gradé de l'armée israélienne
00:02:21que les jours à venir allaient être particulièrement compliqués
00:02:25et qu'il fallait s'y attendre.
00:02:28Je vous rappelle que depuis le début de cette guerre entre l'Israël et l'Iran,
00:02:32le bilan ici en Israël se porte à 25 morts
00:02:34puisqu'hier après-midi, une femme est morte à la suite d'un arrêt cardiaque.
00:02:38Thibaut Marcheteau en direct de Tel Aviv avec les images de Sacha Robin.
00:02:41Merci à tous les deux envoyés spéciaux en Israël.
00:02:45On est également sur ce plateau avec le général Bruno Clermont.
00:02:48En général, merci d'être avec nous.
00:02:49Vous êtes notre consultant défense.
00:02:52Racontez-nous un petit peu quels ont été les derniers développements de la nuit
00:02:54et notamment ces frappes d'Israël en Iran.
00:02:57On a assisté à une nuit, on a envie de dire, classique de cette guerre asymétrique entre Israël et l'Iran.
00:03:03Du côté de tirs des missiles et de drones qui ont été interceptés par la défense antiaérienne israélienne,
00:03:09une salve visiblement modérée, une vingtaine de missiles probablement,
00:03:14mais ils continuent toutes les nuits à harceler la population, à mettre une pression psychologique importante.
00:03:18Ça fait partie de la guerre.
00:03:19Et puis du côté israélien, effectivement, le Sahel communique pour assurer la population
00:03:24en indiquant que la priorité des raids aériens, probablement une cinquantaine de sorties cette nuit,
00:03:28c'est très loin, 50 avions c'est déjà beaucoup, l'Iran c'est très très grand,
00:03:33pour essayer de continuer à détruire les rampes de missiles sol-sol,
00:03:36dont certaines sont mobiles en surface, dont certaines sont enterrées dans des souterrains,
00:03:41avec évidemment un rôle important du renseignement.
00:03:43Donc voilà, la guerre asymétrique, elle a duré depuis neuf jours, vous l'avez dit,
00:03:48et on en parlera, mais probablement elle va durer assez longtemps,
00:03:50parce que tout ça va à un rythme quand même, qui est le rythme de la guerre,
00:03:55dans lequel on sent que chacun des deux camps veut conserver des capacités pour tenir dans la durée.
00:04:00Vous me disiez très justement, neuf jours, et ça pourrait durer un petit peu plus longtemps.
00:04:03Effectivement, c'est ce qu'a dit le chef d'état-major de l'armée, le lieutenant général Eyal Zamir,
00:04:07il faut se préparer à une campagne prolongée contre l'Iran.
00:04:11Ça veut dire qu'il faut s'attendre à quelque part une forme d'enlisement,
00:04:15et si oui, combien de temps encore ?
00:04:17Je pense qu'il faut faire la différence entre une campagne aérienne prolongée volontairement et un enlisement.
00:04:22Alors un enlisement, ça serait que ça ne fonctionne pas.
00:04:24L'Israël n'arrive pas à atteindre ses objectifs de guerre.
00:04:26Je vous rappelle qu'il y a deux objectifs de guerre.
00:04:28Le premier, c'est détruire les capacités nucléaires iraniennes en éliminant tous les sites.
00:04:34Il y en a une vingtaine de sites.
00:04:35Et la deuxième, c'est supprimer tout risque de menace de la part des missiles balistiques.
00:04:40Ça, ce sont les deux objectifs de guerre.
00:04:41Il se trouve que le rythme des opérations, l'Iran est très très loin, 1600 kilomètres.
00:04:48La force aérienne et israélienne est puissante, 300 avions,
00:04:51mais il faut les ravitailler, il faut que les pilotes se reposent.
00:04:54Donc il serait intéressant de savoir le nombre de sorties par jour,
00:04:56probablement entre 50 et 100 sorties.
00:04:59Et le fait que l'Iran est un pays immense, avec beaucoup de cibles à traiter,
00:05:04ça va prendre du temps.
00:05:05Ça va prendre du temps, d'autant plus qu'il n'est pas question de mettre des troupes au sol.
00:05:08Tout doit se faire par la voie aérienne, par des bombardements aériens.
00:05:12Et puis, dernier point, effectivement, ça ira plus vite ou ça irait plus vite.
00:05:15Parce que de ce scénario, c'est probablement plusieurs semaines.
00:05:18Ça irait plus vite.
00:05:18Si les États-Unis décidaient d'entrer à la guerre
00:05:20et apporter la puissance aérienne américaine en renfort de la puissance aérienne israélienne,
00:05:24là, ça pourrait aller plus vite.
00:05:26Mais pour l'instant, je pense qu'Harold va nous en parler.
00:05:28C'est pas encore d'actualité.
00:05:29Vous me faites une transition parfaite.
00:05:30Les États-Unis vont-ils intervenir en Iran ?
00:05:32C'est toute la question.
00:05:33Donald Trump laisse placer une certaine ambiguïté.
00:05:36Je vous propose de l'écouter.
00:05:37Israël a une capacité limitée.
00:05:43Ils peuvent aller à une certaine profondeur, mais pas très profond.
00:05:47Donc, nous allons voir.
00:05:48Peut-être que ce ne sera pas nécessaire d'intervenir.
00:05:52Je donne à l'Iran un délai.
00:05:54Nous allons voir quelle est cette période.
00:05:56Mais je leur donne un délai.
00:05:57Et je dirais que deux semaines seraient le maximum.
00:06:01On vient de l'entendre.
00:06:02Donald Trump se laisse donc deux semaines pour décider.
00:06:05Harold Eman, quelle est sa stratégie ?
00:06:07On lui a posé la question.
00:06:08Il a dit deux semaines.
00:06:10C'est un chiffre comme ça, deux semaines.
00:06:12Donc, il est dans le flou.
00:06:14Il a toujours été.
00:06:15Et c'est d'ailleurs une tactique.
00:06:18Et au bout de ces deux semaines, ou avant la fin de ces deux semaines,
00:06:22il pourrait bombarder comme il pourrait ne pas bombarder.
00:06:24Donc, le gouvernement iranien, lui, doit comprendre le danger qu'il court
00:06:31pour venir négocier vite la fin de son programme nucléaire.
00:06:36Et d'ici la fin des deux semaines, l'armée israélienne aurait peut-être commencé à détruire le bunker souterrain de Fordo,
00:06:46qui est le site le plus crucial dans le projet de bombes nucléaires iraniennes.
00:06:52Mais Donald Trump lui-même ne refuse pas, bien sûr, de bombarder Fordo si les Israéliens n'y arrivent pas
00:06:59et si les Iraniens ne sont pas venus à la table de négociation d'ici là.
00:07:04Réponse des Iraniens, nous n'arriverons pas à genoux, mendier une paix avec des gens comme ça.
00:07:12C'était sur le site web de leur ambassade à l'ONU.
00:07:16Et qu'ils ont répété d'ailleurs qu'ils ne négocieraient pas d'ailleurs tant qu'Israël continuerait leur frappe.
00:07:23C'est ce qu'ils ont dit lors de la réunion de Genève et on en parlera justement tout à l'heure.
00:07:26Absolument.
00:07:27Ensemble à 7h30, général, clairement, vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:07:30Effectivement, le président Trump a dit une phrase intéressante.
00:07:32Il a dit que l'Israélien n'est pas les moyens d'aller dans la profondeur.
00:07:35Alors, ce n'est pas la profondeur du pays, c'est la profondeur du sol.
00:07:37Et là, clairement, il désigne le site de Fordo et la fameuse bombe, la seule qui serait éventuellement capable, s'il utilise, de frapper assez profond pour endommager le site.
00:07:47Allez, retour en France avec, encore une fois, des individus qui salissent l'image de notre pays vis-à-vis des étrangers, des touristes étrangers notamment.
00:07:56Deux hommes ont suivi et insulté une jeune influenceuse chinoise qui se filmait à Cannes en direct sur les réseaux sociaux marines.
00:08:04Oui, avant d'adresser des messages sexistes et antisémites, je vous propose de regarder la séquence.
00:08:08T'es super belle.
00:08:12Tu ressembles à une poupée.
00:08:14Je ne sais pas le français.
00:08:17Je te fais l'amour.
00:08:24Je lui fais l'amour, les gars, je la tue.
00:08:26Oh là, je la tue, les gars.
00:08:29Bye.
00:08:30Dans tous les français, je la baise.
00:08:33Elle a une paire de chouches.
00:08:34Je la fous.
00:08:35C'est bon.
00:08:37On nique les juifs.
00:08:39On nique les juifs.
00:08:41Je suis mis des frères.
00:08:43Ok, ma vie.
00:08:44Mes copains.
00:08:46Au revoir.
00:08:47Au revoir.
00:08:50Des propos absolument insupportables qui se répètent assez souvent.
00:08:55On en a régulièrement parlé sur notre antenne et en matinale au week-end.
00:08:59Des influenceuses asiatiques qui se filment en direct, qui sont insultées, agressées.
00:09:05Des propos qui ne sont évidemment pas tenables.
00:09:08La mairie de Cannes annonce saisir la justice d'ailleurs.
00:09:10Une plainte a été déposée.
00:09:11Les individus marines sont activement recherchés.
00:09:13Et la jeune femme a salué cette décision sur les réseaux sociaux.
00:09:16Les français, ce ne sont pas eux.
00:09:18Ils ne représentent pas les français, a-t-elle affirmé dans un de ses directs.
00:09:20Ils ne représentent évidemment pas les français.
00:09:23Malheureusement, ce sont des faits qui se reproduisent bien trop souvent.
00:09:26Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, contre-attaque.
00:09:31Après la censure du Conseil constitutionnel sur la loi sur la justice des mineurs,
00:09:35portée par Gabriel Attal, Gérald Darmanin monte au front.
00:09:39Avec une proposition choc, et on en parle avec vous, Jules Torres,
00:09:41il veut abaisser la majorité pénale à 16 ans.
00:09:46Est-ce que c'est une idée réaliste ou du moins réalisable, Jules ?
00:09:49En tout cas, ce qu'on peut dire, c'est que Gérald Darmanin ne décolère pas
00:09:52après cette décision du Conseil constitutionnel.
00:09:55Il considère que les sages ont censuré une loi qui était importante.
00:10:01Et donc, il a décidé de dégainer une réforme constitutionnelle.
00:10:04Le ministre de la Justice propose d'abaisser la majorité pénale à 16 ans
00:10:07en modifiant la constitution.
00:10:09À 16 ans, on peut tuer, mais on ne peut pas être puni comme un adulte.
00:10:13Il s'agit donc de répondre à l'explosion des violences commises
00:10:15par les mineurs multirécidivistes,
00:10:18car le laxisme n'est plus une option quand la violence devient la norme.
00:10:23Gérald Darmanin veut appliquer des plaines plus lourdes des 16 ans,
00:10:26notamment en cas de récidive.
00:10:27En gros, ce qu'il nous dit, c'est que c'est fini le totem d'immunité.
00:10:30La justice doit redevenir un refuge.
00:10:34Il reconnaît que cette réforme est difficile actuellement à faire passer
00:10:37avec la composition de l'Assemblée nationale,
00:10:39mais l'impuissance ne peut pas être une excuse.
00:10:43Le Conseil constitutionnel, il faut le rappeler,
00:10:44a censuré une partie de la loi portée par Gabriel Attal
00:10:47qui contenait notamment la suppression automatique de l'excuse de minorité.
00:10:52Le Conseil constitutionnel a jugé que ce n'était pas conforme
00:10:55aux principes de la République,
00:10:58mais encore une fois, c'est la fermeté qui a été retoquée
00:11:01et avec une déconnexion quasiment totale
00:11:04entre la réalité du terrain et le désir des Français.
00:11:06L'action politique sans cesse entravée par la justice,
00:11:09cela paraît insupportable aujourd'hui à beaucoup de Français.
00:11:12C'est pour ça qu'on voulait vous en parler ce matin.
00:11:15Il est 7h15 sur CNUS.
00:11:17Je le rappelle de l'actualité avec vous, Marine.
00:11:19Israël affirme avoir retardé d'au moins deux ou trois ans
00:11:22l'Iran à disposer de la bombe atomique.
00:11:25C'est ce qu'a affirmé le ministre israélien des Affaires étrangères.
00:11:28Il assure que l'État hébreu ne s'arrêterait pas
00:11:29tant que la menace persiste.
00:11:32Une fête de la musique organisée ce soir sous haute sécurité.
00:11:34Bruno Retailleau appelle les préfets à l'extrême vigilance,
00:11:37surtout dans un contexte géopolitique aussi tendu.
00:11:40Les contrôles seront renforcés, notamment dans la capitale.
00:11:43Le ministre de l'Intérieur demande une attention particulière
00:11:45pour les véhicules en stationnement.
00:11:47Le niveau de la menace terroriste est toujours très élevé en France.
00:11:51Et puis un enfant d'un peu plus d'un an a été hospitalisé
00:11:53dans un état grave hier,
00:11:55après avoir été laissé dans une voiture stationnée à Hussel, en Corrèze.
00:11:58Le véhicule est égaré en plein soleil.
00:12:00Le parquet de Tulle a ouvert une enquête.
00:12:02Pour rappel, les températures seront encore extrêmement élevées ce samedi
00:12:05avec encore 16 départements en vigilance orange canicule.
00:12:10Puisque vous en parlez, c'est effectivement la première vague de chaleur de l'été
00:12:14avec des températures à plus de 35 degrés dans plusieurs villes de France ce samedi.
00:12:18C'est aujourd'hui d'ailleurs, Marine, le solstice d'été,
00:12:21c'est-à-dire la journée la plus longue de l'année.
00:12:23Oui, il sera a priori le plus chaud jamais enregistré en France
00:12:26depuis le début des relevés.
00:12:28Karine Durand, on attend de nombreux records.
00:12:30Oui, des records particulièrement marquants.
00:12:33Mais juste avant ça, regardez les températures qu'on a relevées ce vendredi après-midi.
00:12:37Déjà des valeurs extrêmes.
00:12:39Et nous n'étons pas encore au pic de la canicule.
00:12:42Jusqu'à 39,7 degrés, quasiment 40 pour l'Aude,
00:12:4539 degrés pour l'Hérault, 38 degrés en charotte,
00:12:4837 degrés pour l'Île et Vilaine.
00:12:50Alors aujourd'hui a eu lieu donc le solstice d'été.
00:12:52Ça y est, nous sommes passés à l'été sur le calendrier à 4h42 exactement.
00:12:57Il y a 16 heures de jour aujourd'hui, avec le soleil qui va chauffer,
00:13:01avec ses températures très élevées sous ce dôme de chaleur présent sur la France,
00:13:05eh bien l'air va avoir le temps de se réchauffer.
00:13:08Et voilà pourquoi nous allons assister à ce pic de chaleur aujourd'hui.
00:13:12Et ce solstice d'été sera a priori le plus chaud jamais enregistré en France
00:13:17depuis le début des relevés météo.
00:13:19Pour cela, on se bat sur l'indicateur thermique national,
00:13:22c'est la moyenne des températures en France.
00:13:24Cette moyenne va être de 26,5 degrés a priori aujourd'hui.
00:13:28L'ancien record était justement de 26,5 degrés le 21 juin 2017.
00:13:33Mais il semblerait que cet indicateur soit encore plus élevé peut-être au cours de la journée.
00:13:38Donc nous devrions assister au solstice d'été le plus chaud jamais enregistré,
00:13:41avec des records très importants qui seront battus très probablement à l'ouest du pays,
00:13:46où on va atteindre 35 à 39 degrés, peut-être 40 degrés.
00:13:50Des records qui datent des précédentes vagues de chaleur marquantes de 2019, de 2022,
00:13:55particulièrement sur l'ouest et le nord-ouest, notamment en Bretagne.
00:13:59Merci beaucoup Karine.
00:14:00On est comme vous, on a du mal à supporter la chaleur.
00:14:03Et attendez-vous à voir l'équipe de la matinale week-end arriver demain
00:14:06avec des cernes comme ça sous les yeux, parce qu'on n'aura pas dormi,
00:14:10parce qu'on dort malheureusement une partie de la journée
00:14:12pour pouvoir préparer l'émission toute la nuit.
00:14:15On va avoir un petit peu de mal à dormir, je pense, cet après-midi.
00:14:18Marine, on en rediscute demain matin.
00:14:20J'ai acheté un ventilateur, ça devrait aller.
00:14:22Bon, j'espère que ça suffira le ventilateur, effectivement.
00:14:26On va marquer une courte pause.
00:14:28On revient dans un instant, on va évoquer cette commission d'enquête parlementaire,
00:14:31commission d'enquête du Sénat sur la délinquance financière
00:14:34et tout particulièrement le blanchiment d'argent
00:14:35qui est quelque part la pierre angulaire de tous les trafics.
00:14:38Malheureusement, ce n'est pas suffisamment pris en compte
00:14:41dans la lutte contre la criminalité aujourd'hui.
00:14:43C'est ce que nous dira la sénatrice Nathalie Goulet
00:14:46qui est rapporteure de cette commission d'enquête.
00:14:49Elle est mon invitée.
00:14:49Juste après la pause, restez avec nous.
00:14:517h24 sur CNews, bon réveil à tous.
00:14:57Une commission d'enquête du Sénat s'est penchée sur la délinquance financière
00:15:01et plus particulièrement le blanchiment d'argent.
00:15:03Le blanchiment d'argent, c'est aujourd'hui ce qui permet un petit peu tous les trafics.
00:15:06C'est un petit peu la raison d'être de ces trafics
00:15:08et c'est paradoxalement l'angle mort de la lutte contre la criminalité.
00:15:13Notre pays n'a pas de stratégie cohérente en la matière
00:15:16et on en parle avec vous, Nathalie Goulet.
00:15:18Bonjour.
00:15:19Merci d'être avec nous.
00:15:20Vous êtes sénatrice union centriste de l'Orne
00:15:23et vous êtes surtout rapporteure de cette commission d'enquête
00:15:26dont les résultats ont été dévoilés hier.
00:15:29Nathalie Goulet, que sait-on aujourd'hui du blanchiment d'argent dans notre pays ?
00:15:33En quelle quantité ? Par quels moyens ?
00:15:35Est-ce qu'on a des éléments là-dessus ?
00:15:36Écoutez, on a beaucoup d'éléments parce qu'on a une criminalité organisée
00:15:40qui est pluridisciplinaire.
00:15:44Je voudrais dire qu'on s'inscrit dans la suite de la commission d'enquête
00:15:47qui a été une success story du Sénat sur le narcotrafic.
00:15:51Mais le narcotrafic n'est qu'un élément.
00:15:54À côté du narcotrafic, vous avez le trafic de migrants,
00:15:57vous avez la corruption, vous avez la contrefaçon,
00:16:01dont personne n'imagine que c'est un crime.
00:16:04Mais pourtant, c'en est un. Si vous achetez une fausse chemise à crocodile
00:16:07ou un faux sac de marque, vous pouvez aussi tomber sur des faux médicaments,
00:16:11des pièces détachées d'avion, des pièces détachées ou des plaquettes de frein.
00:16:16Et donc, tout ça nourrit des réseaux criminels à hauteur à peu près de 5 milliards d'euros.
00:16:20Donc, vous avez d'abord de la fabrication d'argent sale par tous ces trafics.
00:16:24Et puis, cet argent sale, il faut le réinjecter dans l'économie réelle.
00:16:28Et c'est là qu'arrivent les processus de blanchiment.
00:16:31Le blanchiment au niveau mondial, c'est entre 2 et 5 % du produit global,
00:16:37c'est-à-dire entre 2 000 et 5 000 milliards par an.
00:16:39On est sur des sommes. En France, c'est au-delà de 50 milliards.
00:16:43On manque d'évaluation, mais c'est à peu près ça.
00:16:45Et sur ça, vous avez 50 nuances de blanchiment.
00:16:49Et son importance aujourd'hui à ce blanchiment est sous-évaluée par les pouvoirs publics.
00:16:54On ne le prend pas suffisamment en compte.
00:16:57On ne lutte pas avec suffisamment d'efficacité pour ça.
00:16:59Quel est l'angle mort, finalement ?
00:17:01Mais c'est d'abord le saucissonnage des services.
00:17:03Alors, à ce moment précis, je veux rendre hommage, évidemment,
00:17:06aux services de police, justice, douaniers, qui font un travail formidable.
00:17:09Nos services de renseignement financier, qui font aussi un très bon travail.
00:17:12Mais la question, c'est que cette criminalité est pluridisciplinaire.
00:17:16Et le blanchiment aussi, il est aussi de basse intensité.
00:17:18Si vous allez au puce et que vous achetez des faux snikes,
00:17:21c'est une très basse intensité.
00:17:24Et donc, il faut taper la basse intensité.
00:17:28Il faut revoir un certain nombre de points qu'on a évidemment identifiés.
00:17:32Et puis, il faut une meilleure coopération internationale.
00:17:34En tous les cas, nos services disent qu'ils n'ont jamais vu autant de cash circuler.
00:17:39Pendant l'enquête, on nous a indiqué que des policiers à la gare du Nord
00:17:45avaient arrêté quelqu'un avec 400 000 euros en cash.
00:17:47Ça fait quelques valises.
00:17:50Et les saisies de cash, il y en a tous les jours.
00:17:52Tous les jours, tous les jours, tous les jours.
00:17:54Comment concrètement, quelles méthodes servent à blanchir l'argent ?
00:17:58Je pense que ceux qui nous écoutent, pour la plupart, je n'en doute pas,
00:18:01ne blanchissent pas d'argent eux-mêmes.
00:18:04Donc, quelles sont les méthodes utilisées par les trafiquants justement pour blanchir cet argent ?
00:18:09Alors, vous avez de la petite intensité, de la moyenne et de la grande.
00:18:12Vous avez des gens qui utilisent des crypto-actifs,
00:18:14même si à la fin de la fin, la blockchain est de toute façon toujours traçable.
00:18:19Il faut quand même que les gens le sachent.
00:18:21Mais vous gagnez 150 euros à un jeu de grattage.
00:18:26Je vous le rachète 160.
00:18:28Vous avez 160 euros en cash.
00:18:30C'est facile à dépenser.
00:18:31Et moi, j'ai blanchi 150 euros.
00:18:33Donc, vous avez des réseaux, notamment communautaires,
00:18:35qui investissent beaucoup dans les tabacs et autres qui ont ces billets de jeu grattage, etc.
00:18:43Vous avez évidemment un peu les casinos.
00:18:46Vous avez l'immobilier.
00:18:47Alors, on a eu quand même une surprise.
00:18:49Vous n'avez pas eu le temps de le lire, probablement.
00:18:51Mais on a eu une histoire formidable que je vais quand même vous raconter
00:18:54parce qu'elle va réveiller vos auditeurs.
00:18:56Nous avons vu un marchand de biens français à Dubaï.
00:19:00Alors là, les autorités myriennes, ils ne sont absolument pour rien que de dire.
00:19:03Vous savez, on a un client très régulier
00:19:05qui achète des appartements presque toutes les semaines par téléphone.
00:19:08Ah oui, c'est formidable.
00:19:10Il nous fait passer du cash par la Walla.
00:19:12Vous savez, ce système très préhistorique
00:19:14qui ressemble aux banquiers lombards des rois maudits
00:19:17pour les plus jeunes d'entre nous.
00:19:20Et alors, je dis oui, ils achètent au téléphone, très bien.
00:19:23En cash ou en crypto, très bien.
00:19:24Au téléphone, très bien.
00:19:25Oui, mais de sa cellule au baumette.
00:19:29Alors là, on a eu un grand moment de solitude.
00:19:34Ça dit tout aussi sur l'état de nos prises envers.
00:19:36C'est incroyable.
00:19:36Mais ça dit tout de tout.
00:19:37Ça dit tout de tout.
00:19:38Et donc, si vous voulez, à partir de ce moment-là,
00:19:41vous vous dites que le système est extrêmement poreux.
00:19:44Il est aussi à mettre en parallèle avec les trous
00:19:47dans les dispositifs de lutte contre la fraude et l'évasion fiscale.
00:19:50Parce qu'en réalité, ce blanchiment utilise les mêmes réseaux,
00:19:54la criminalité organisée.
00:19:55Alors, il trouve ça formidable qu'on achète parce que finalement,
00:19:57on paye trop d'impôts en France.
00:19:58Mais il y a aussi le blanchiment de fraude fiscale.
00:20:00Ça existe.
00:20:01Et il faut lutter contre ça.
00:20:03Donc, si vous voulez, on a un certain nombre de dispositifs.
00:20:06Le premier point, c'est de voir cette criminalité en globalité.
00:20:10de rentrer une culture du combat financier.
00:20:16C'est-à-dire des études patrimoniales des délinquants.
00:20:19y compris après les jugements, parce que sur cette somme très importante de blanchiment,
00:20:25on n'en récupère que 2%.
00:20:27Et compte tenu de l'état de nos finances publiques, je pense que c'est un sujet qui doit être une priorité.
00:20:31Nathalie Goulet, merci beaucoup.
00:20:34Le temps passe vite quand le sujet est intéressant.
00:20:37Merci.
00:20:37Vous êtes, je le rappelle, sénatrice.
00:20:39Vous avez été rapporteure de cette commission d'enquête sur la délinquance financière
00:20:43consacrée notamment au blanchiment d'argent.
00:20:45Merci infiniment d'avoir accepté notre invitation ce matin.
00:20:47C'est dans cette actualité internationale si chargée.
00:20:49C'est effectivement très chargé, effectivement.
00:20:51Et on va en parler justement dans votre journal de 7h30.
00:20:55À la une, neuvième jour de l'opération militaire de Tzal en Iran.
00:20:59Grâce à ces frappes, Israël affirme avoir retardé d'au moins 2 ou 3 ans
00:21:02la production d'une arme nucléaire iranienne.
00:21:04On va en parler dans quelques instants avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement.
00:21:09La sécurité à Paris et en petite couronne est renforcée ce soir à l'occasion de la fête de la musique.
00:21:14Terrorisme, délinquance, violence urbaine,
00:21:16Ce sont désormais les risques en France.
00:21:18À chaque événement populaire, on fera le point complet sur le dispositif de ce soir avec Tanguy Hamon.
00:21:24Nous allons vers une canicule à cause de l'air chaud venant du Sahara
00:21:27mais aussi parce que l'océan Atlantique Nord est beaucoup plus chaud que d'habitude.
00:21:32Le Gulf Stream, on va en parler avec Michel Chevalet sur ce plateau.
00:21:37Ce sera lors de sa chronique scientifique tout à l'heure à 7h50.
00:21:40Vous restez avec nous mon cher Michel.
00:21:41L'Europe mise hors du jeu diplomatique, pardon.
00:21:49L'Europe qui a été mise hors du jeu diplomatique, cornerisée par Donald Trump.
00:21:52Le président américain a vertement critiqué la réunion qui s'est tenue hier à Genève
00:21:57entre les ministres européens des affaires étrangères et le chef de la diplomatie iranienne.
00:22:01Ses propos sont assez durs.
00:22:02Je vous propose de l'écouter.
00:22:03Non, l'Europe n'a pas aidé.
00:22:07L'Iran ne veut pas parler à l'Europe.
00:22:09Ils veulent nous parler à nous.
00:22:11L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet.
00:22:14Harold Iman, Donald Trump fait comprendre et c'est sans doute une réalité que l'Europe ne pèse pas grand chose dans ce dossier.
00:22:21Oui, il dit que les Iraniens n'ont pas envie de parler aux Européens et il aurait pu ajouter même que les Israéliens ne veulent pas parler aux Européens.
00:22:34Pourquoi les Européens ? Parce qu'ils font partie, les pays qui étaient là, c'est-à-dire Allemagne, France et Grande-Bretagne,
00:22:41des partenaires, des accords nucléaires de 2015 qui n'ont pas fonctionné, in fine.
00:22:48Un peu à cause de Donald Trump.
00:22:50Il ne voulait pas que cela fonctionne.
00:22:52Il pensait que c'était une arnaque et que les Iraniens trichaient.
00:22:57Et donc, voilà qu'en parlant aux Iraniens, les Iraniens font comprendre que ça ne sert à rien de toute façon.
00:23:04C'est sympa.
00:23:04Mais en fait, ils parleront aux États-Unis lorsque les Israéliens cesseront, je cite, de les attaquer.
00:23:16Et donc, nécessairement, eux vont continuer à bombarder Israël de manière indiscriminée, nuit et jour, d'ici là.
00:23:25Donc, voilà, ça n'a pas servi.
00:23:27Mais maintenant, sûrement qu'en coulisses, on a laissé quelques petits dossiers intéressants pour le jour où on arrivera à redémarrer tout ça.
00:23:34Et on l'a vu tout à l'heure, Donald Trump a dit, on a deux semaines.
00:23:39Soit les Israéliens persent les défenses de Fordo, la centrale nucléaire, en profondeur.
00:23:45Soit les Américains le feront, soit les Iraniens viendront négocier.
00:23:50Donc, voilà, c'était un passage à vide qui maintient quelques apparences.
00:23:55Général Carme, vous vouliez...
00:23:56Non, bien sûr, mais je crois qu'il est aussi important que l'Europe essaie de se manifester, essaie d'exister.
00:24:02Parce que là, on est complètement décrédibilisés sur...
00:24:04Oui, c'est vrai, mais tant, au moins les trois pays européens principaux, France, Etats-Unis, Allemagne, sont allés ensemble essayer de faire quelque chose.
00:24:11C'est beaucoup mieux que de rien faire et de laisser le champ libre aux Américains.
00:24:14On est en direct avec Claude Moniquet.
00:24:17Bonjour Claude, vous êtes spécialiste des questions de renseignement.
00:24:21Je voulais vous faire réagir à ce qu'Israël affirme aujourd'hui.
00:24:25qui dit Israël, dites avoir retardé d'au moins deux ou trois ans la production d'une arme nucléaire iranienne.
00:24:31Est-ce que c'est effectivement le cas ?
00:24:33Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:24:35C'est très difficile à évaluer, en fait, puisque le programme nucléaire iranien, par définition, est en grande partie clandestin.
00:24:42On n'est pas non plus en mesure, à l'heure actuelle, de faire une évaluation complète et totale de l'étendue des frappes israéliennes.
00:24:54Par exemple, si on prend le site de Natanz, qui est une centrale dans laquelle il y a de très importantes installations d'enrichissement
00:25:02qui s'étale sur plusieurs niveaux, trois ou quatre niveaux au moins, en souterrain, on sait, l'AIEA dit que le site a été détruit en surface,
00:25:12mais a des doutes sur la destruction des couches profondes du site, des étages souterrains.
00:25:18Fort Dose n'a pas été touché, donc c'est difficile à assumer.
00:25:21Ce qu'on peut dire clairement, c'est qu'il y a évidemment un retard.
00:25:24Est-ce que ce retard sera de un an, de trois ans ou de cinq ans ?
00:25:27Pour le moment, ce qu'on peut dire, c'est qu'une dizaine, dix d'ailleurs, puisque le dixième a été éliminé hier par une frappe de drone
00:25:34dans un quartier résidentiel de Delavivre, dix savants et scientifiques importants du programme ont été éliminés.
00:25:41Il faudra les remplacer, mais c'est quand même en cumulant des dizaines d'années d'expérience qui ont été perdues
00:25:47et une quantité importante de matériel a été détruite, de même que les capacités de reconstruire ce matériel.
00:25:55On a aussi, les Israéliens ont aussi tapé des usines de fabrication de centrives fleugeuses.
00:26:02Donc il y aura un retard, maintenant je le quantifie exactement, c'est très difficile.
00:26:06Alors j'avais une autre question aussi pour vous.
00:26:09L'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, vous l'avez citée à l'instant,
00:26:15dit qu'il n'y a aucun signe qui montre que l'Iran cherche à se doter de l'arme atomique.
00:26:20Je suis un petit peu tombé des nues en lisant ça, puisque les Américains, Donald Trump,
00:26:26mais aussi la plupart des pays occidentaux s'accordent tous à dire aujourd'hui,
00:26:30et avec l'aide de leurs services de renseignement, qu'évidemment, l'Iran cherche à obtenir l'arme atomique.
00:26:36Comment l'AIEA, qui est censé faire autorité sur cette question,
00:26:40en arrive à une conclusion complètement opposée à ce que tous les autres pays,
00:26:44en tout cas les pays occidentaux, font de l'Iran ?
00:26:47Vous avez raison, Anthony, c'est un rapport, une déclaration qui est assez étonnante,
00:26:53surtout quand on se rappelle quand même que ça fait presque 20 ans
00:26:56que l'AIEA répète à peu près chaque année, deux fois par an en moyenne,
00:27:01le rythme des réunions du bureau des gouverneurs de l'AIEA,
00:27:06répète donc depuis à peu près 20 ans que l'Iran ment,
00:27:10que l'Iran cache ses centrifugeuses, en construit plus qu'elle n'en déclare,
00:27:17enrichit plus d'uranium qu'elle ne le dit, à des stocks plus importants,
00:27:23enrichit à 60% et pas à 30%, débranche les caméras de surveillance,
00:27:28empêche les missions.
00:27:29Donc fondamentalement, moi j'ai un peu de mal à comprendre sur quoi se base
00:27:33cette déclaration de l'AIEA, après 20 années dans lesquelles on nous a raconté
00:27:38que les Iraniens, et a raison d'ailleurs, puisque ça s'est amplement prouvé,
00:27:42que les Iraniens mentaient et dissimulaient.
00:27:44C'est une affirmation qui va plutôt, je pense, qui a des fins politiques,
00:27:49qui visent à calmer le jeu, mais ça ne va pas du tout calmer le jeu,
00:27:52parce qu'effectivement les principaux concernés, c'est-à-dire les Israéliens,
00:27:56ne sont pas du tout sur la même longueur d'onde.
00:27:58Chez les Américains, il y a des divergences.
00:28:02Donald Trump et une partie de son entourage sont effectivement sur la même ligne
00:28:07que les Israéliens.
00:28:08Une partie des services de renseignement dit « non, il y a un programme nucléaire,
00:28:12mais ils ne sont pas prêts d'avoir la bombe ».
00:28:14Donc, en fait, il y a un grand spectre de doutes entre des gens qui disent
00:28:20« il n'y a pas de programme nucléaire », d'autres qui disent « il y a un programme nucléaire,
00:28:24mais il n'est pas sur le point d'aboutir à la bombe »,
00:28:28et puis les Israéliens et une partie du renseignement occidental qui dit
00:28:31« les Iraniens seraient capables, en tout cas étaient capables avant les frappes
00:28:36qui ont commencé le vendredi dernier, étaient capables d'avoir la bombe
00:28:40dans 15 ou 30 jours ».
00:28:42Merci beaucoup Claude Moniquet pour ces précisions.
00:28:45On est également avec Jules Thorez sur ce plateau,
00:28:48qui va nous parler de ce conflit, mais à travers la politique française.
00:28:51Emmanuel Macron a annoncé encore le retour de ce fameux format Saint-Denis
00:28:56pour parler d'Israël, de l'Iran et de l'Ukraine,
00:28:59avec les différents chefs de partis politiques de notre pays.
00:29:03Que peut-on encore attendre d'un échange sur un terrain
00:29:07que le président s'est toujours réservé à roger ?
00:29:11C'est une excellente question.
00:29:13C'est la cinquième fois, Emmanuel Macron, qu'il organise les formats Saint-Denis.
00:29:17Avec plus ou moins de succès déjà ?
00:29:18Avec plus ou moins de succès.
00:29:20Et notamment la dernière fois, c'était en février dernier,
00:29:24il avait convoqué les partis pour parler de la situation en Ukraine.
00:29:28Il n'avait écouté personne, il s'était écouté lui-même.
00:29:32Donc personne ne comprenait pourquoi justement il avait convoqué ces partis,
00:29:36puisqu'on appelle le passage de la concertation.
00:29:38C'était là visiblement de l'improvisation.
00:29:41Et on a un petit peu le sentiment que c'est la même chose maintenant avec Emmanuel Macron.
00:29:44Personne n'a rien reçu, pas d'invitation.
00:29:46Il a lâché ça dans un micro tendu depuis le salon du Bourget, le chef de l'État.
00:29:50Donc c'est vrai qu'on a du mal à comprendre.
00:29:52Et surtout, et là c'est pour répondre à votre question,
00:29:55c'est quand même curieux qu'Emmanuel Macron,
00:29:57qui s'est arrogé ce fameux domaine réservé des questions internationales,
00:30:01des questions diplomatiques,
00:30:02qu'il convoque aujourd'hui des partis pour leur demander leur avis
00:30:05sur la situation au Proche-Orient, sur la situation en Iran,
00:30:08sur la diplomatie adoptée avec Israël et sur la situation en Ukraine.
00:30:12Donc c'est un petit globi-boulga de tous les sujets internationaux.
00:30:15Et Emmanuel Macron veut convoquer tout le monde pour cela,
00:30:17avec les résultats que l'on connaît.
00:30:19C'est-à-dire qu'à part le premier événement qui a été organisé à Saint-Denis
00:30:23pour répondre à la crise institutionnelle et politique,
00:30:26qui a plutôt eu des bons résultats,
00:30:28les trois suivants n'ont eu aucune répercussion sur la vie politique.
00:30:34Donc on a un petit peu l'impression qu'Emmanuel Macron n'avait gavu,
00:30:37mais qu'il veut surtout occuper l'espace et l'espace politique national.
00:30:40Merci, Jules.
00:30:41Je voudrais qu'on s'intéresse à présent au point de vue de Pékin sur ce conflit.
00:30:45On va retrouver sur place Shanhui Zheng, journaliste chinoise.
00:30:49Merci d'être avec nous ce matin.
00:30:51L'Iran est un partenaire stratégique de la Chine.
00:30:55C'est 50% des approvisionnements en pétrole.
00:30:58C'est aussi un relais d'influence dans la région.
00:31:01Est-ce que la potentielle chute du régime des MOLA inquiète Pékin aujourd'hui ou pas ?
00:31:08Merci déjà pour cette invitation d'intervenir sur vos plateaux.
00:31:11Ce n'est pas jusqu'à 50%.
00:31:13En fait, selon les dernières données de 2024,
00:31:15les pétroles en provenance de l'Iran représentent environ 10%
00:31:18des importations totales du pétrole brut de la Chine.
00:31:21Évidemment, la Chine s'inquiète de la situation et de ce qui se passe sur place.
00:31:25Non pas pour interférer sans raison dans les affaires internes de l'Iran,
00:31:29mais surtout pour la situation sécuritaire sur place.
00:31:32Parce qu'il faut qu'on se rende compte que l'Iran et aussi la stabilité de l'Iran
00:31:36et la stabilité du Moyen-Orient, c'est crucial pour la Chine
00:31:39et aussi très important pour l'Arabie Saoudite, pour la Turquie et même pour l'Europe.
00:31:44Puisque des stabilisations et aussi des problèmes sur place au Moyen-Orient,
00:31:49ça va bien sûr provoquer des problèmes même envers l'approvisionnement de l'énergie vers la Chine,
00:31:55les échanges économiques, l'investissement chinois sur place,
00:31:58mais aussi pour l'Europe.
00:32:00L'Europe qui est en première ligne serait très probablement confrontée à un influx de réfugiés.
00:32:04Je pense que c'est aussi pour ça que la Chine s'intéresse
00:32:06et aussi la Chine y tient vraiment une grande importance à la stabilité sur place,
00:32:12que ce soit pour le pouvoir d'un régime ou encore pour la sécurité dans son global.
00:32:17La situation avec Israël, évidemment.
00:32:19Oui, ça veut dire que contrairement aux Occidentaux,
00:32:21la Chine ne perçoit pas l'Iran comme un danger ?
00:32:25Alors, d'un côté, bien sûr, la Chine s'inquiète de la situation,
00:32:29mais en même temps, il faudrait qu'on prenne conscience
00:32:32que la Chine soutient le multilatéralisme,
00:32:35c'est-à-dire la Chine soutient le traité de non-prolifération nucléaire
00:32:38qui est le pilier de la sécurité nucléaire à l'international
00:32:42et la Chine préconise le maintien du système international
00:32:45de non-prolifération nucléaire
00:32:46et aussi la dénucléarisation de la région du Moyen-Orient.
00:32:50Et en même temps, il faut se dire que la Chine assiste
00:32:52sur le droit légitime des pays à l'énergie nucléaire civile,
00:32:56y compris l'Iran, sous supervision de l'AEA.
00:33:00Donc la Chine assiste sur le droit légitime des pays à énergie nucléaire civile
00:33:04et s'oppose à la simplification et à la polarisation du problème nucléaire iranien.
00:33:09Donc de ce point de vue-là, je pense que le parti contractant
00:33:12du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires,
00:33:16l'Iran a parfaitement le droit d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
00:33:22Merci Sean Ruizeng. Je le rappelle, vous êtes journaliste à Pékin.
00:33:26Merci d'avoir accepté notre invitation ce matin sur CNews.
00:33:29On revient en France puisqu'à la une de l'actualité,
00:33:31c'est aussi la fête de la musique qui se déroulera ce soir
00:33:33sous haute sécurité.
00:33:35Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
00:33:37appelle les préfets. Marine, à l'extrême vigilance.
00:33:40Oui, surtout dans un contexte géopolitique aussi tendu.
00:33:43Il précise que le niveau de la menace terroriste
00:33:44est toujours très élevé en France.
00:33:46Les détails de ce dispositif avec notre journaliste du service police,
00:33:49Justice Tanguy Hamon.
00:33:52La fête de la musique va se dérouler ce soir
00:33:54dans un contexte d'extrême vigilance de la part des forces de l'ordre.
00:33:58Dans un télégramme envoyé au préfet,
00:34:00Bruno Retailleau liste trois types de menaces principales.
00:34:03La première est la menace terroriste,
00:34:05à un niveau très élevé selon les propres mots du ministre de l'Intérieur.
00:34:10Puis vient la délinquance d'opportunités
00:34:12ou celle liée à l'alcool.
00:34:14On parle là de vol, d'agression, de dégradation.
00:34:18Enfin, il est également possible que des violences urbaines
00:34:21se déclenchent dans certains quartiers.
00:34:23Pour faire face à ces risques,
00:34:24les autorités sont appelées à prendre des arrêtés
00:34:27pour interdire le port de pétards ou de produits inflammables,
00:34:31à détecter les comportements à risque dans les zones de rassemblement
00:34:34ou encore à déployer des dispositifs anti-voitures béliers.
00:34:39Une présence visible sur le terrain
00:34:40doit permettre de dissuader les attaques terroristes,
00:34:43les militaires de l'opération Sentinelle
00:34:46vont, eux, être déployés sur les lieux et édifices
00:34:49les plus sensibles ou ceux qui sont les plus fréquentés.
00:34:52Le tout, demande Bruno Retailleau,
00:34:54en respectant au maximum le caractère festif de l'événement.
00:35:00Allez, 7h45, les sports.
00:35:02Le stade toulousain double tenant du titre s'est qualifié pour la finale du top 14
00:35:26grâce à une victoire difficile à Lyon.
00:35:2832 à 25, face à l'aviron baïonné en demi-final hier soir,
00:35:32les Toulousains ont eu du mal, bien qu'indisciplinés.
00:35:35Les rouges et noirs l'ont emporté grâce à deux essais
00:35:37de Romain Ntamak et Paul Graou et à la botte de Thomas Ramos.
00:35:40Ils tenteront de décrocher un troisième bouclier de Brennus
00:35:43consécutif samedi prochain face aux vainqueurs de l'autre demi-finale.
00:35:47Autre demi-finale qui est aujourd'hui,
00:35:49Bordeaux-Bègle et Toulon qui s'affrontent à Lyon.
00:35:51Le coup d'envoi sera lancé à 21h05.
00:35:54Rencontre à suivre sur nos antennes de Canal+.
00:35:56C'était votre programme avec les portes blindées Torjman Metal.
00:36:03Votre sécurité en toute sérénité.
00:36:10C'était votre programme avec Original.
00:36:12Le nouveau parfum Lacoste.
00:36:15Allez, le rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:36:17Deux semaines maximum, c'est le délai que se laisse Donald Trump
00:36:20avant une possible intervention américaine en Iran.
00:36:23Le président américain qui a également estimé que les pays européens
00:36:26n'étaient pas en capacité de pouvoir aider sur le sujet.
00:36:29L'Iran dans le même temps a refusé hier de poursuivre les négociations
00:36:31avec Washington sur le dossier nucléaire
00:36:33tant que l'Etat hébreu continue à mener ses frappes sur son sol.
00:36:37La perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamina Beyrou
00:36:40jugée pour complicité dans l'assassinat d'un couple de policiers
00:36:44à Manuonville en 2016.
00:36:45Jessica Schneider, 36 ans, égorgée à son domicile
00:36:48sous les yeux de son fils de 3 ans
00:36:50ainsi que son compagnon Jean-Baptiste Salvin, 42 ans,
00:36:53poignardé de plusieurs coups de couteau.
00:36:55Le verdict est attendu aujourd'hui.
00:36:58Et puis trois nouveaux cas d'intoxication alimentaire d'enfants
00:37:01ont été identifiés dans l'Aisne.
00:37:02Le bilan est désormais de 11 cas
00:37:04dont une fillette de 12 ans morte ce lundi.
00:37:06Tous ont mangé de la viande provenant d'une boucherie à Saint-Quentin
00:37:09dont l'activité a été suspendue.
00:37:11Par précaution, la préfecture demande à la population
00:37:13de ne plus consommer de denrées dans 4 boucheries de la commune.
00:37:16L'océan Atlantique Nord est beaucoup plus chaud que la normale
00:37:22et c'est probablement l'une des raisons
00:37:24pour lesquelles nous connaissons des périodes répétées
00:37:26de canicules dans notre pays.
00:37:28On va en parler dans un instant avec Michel Chevalet
00:37:31qui va nous expliquer pourquoi.
00:37:32A tout de suite sur CNews.
00:37:33De retour dans votre matinale week-end,
00:37:40c'est l'heure de la chronique scientifique de notre ami
00:37:42Michel Chevalet.
00:37:43Bonjour mon cher Michel.
00:37:44On va selon toute vraisemblance vers une canicule
00:37:48par la remontée d'air chaud du Sahara
00:37:50mais pas seulement.
00:37:51C'est aussi parce que l'océan Atlantique Nord
00:37:54est beaucoup plus chaud que la normale.
00:37:55D'où l'inquiétude en ce moment des scientifiques
00:37:58sur une modification du Gulf Stream
00:38:00qui serait une véritable catastrophe climatique.
00:38:02tantôt des canicules, tantôt des hivers polaires.
00:38:06Racontez-nous, que se passe-t-il Michel ?
00:38:07On va vous faire un petit peu de physique.
00:38:09C'est vrai qu'il y a un côté paradoxal
00:38:11mais c'est le propre de la science
00:38:12parce qu'on avance.
00:38:13Là, ce n'est pas sûr à 100% de ce que je vais vous dire.
00:38:16C'est des études qu'il y en a de plus en plus.
00:38:19Le paradoxe étant, on vous parle de réchauffement climatique
00:38:23et de l'autre côté on dit attention.
00:38:25À cause du réchauffement, on risque de connaître
00:38:27sur l'hémisphère nord des moins 18 à Paris l'hiver.
00:38:32Et la banquise qui va descendre jusqu'à Édimbourg, en Écosse.
00:38:35Vous voyez ?
00:38:36Et il y a un paradoxe.
00:38:37Non, non, non, non, non, non, non.
00:38:38Il y a une logique dans tout ça.
00:38:40Je vais vous la montrer en image.
00:38:42Alors, le point de départ, c'est d'abord la planète Terre
00:38:44qui est couverte à 70% de plein de lait humide,
00:38:4670% de lait humide, 70% de lait humide.
00:38:47Enfin, c'est de l'eau, beaucoup, beaucoup d'eau.
00:38:50Allez, 1,320,000,000 de kilomètres cubes
00:38:54avec une profondeur moyenne de 3 800 mètres.
00:38:56C'est colossal.
00:38:58Et cette masse d'eau, elle subit la rotation de la Terre,
00:39:01elle subit l'attraction du Soleil et de la Lune
00:39:03et elle a un moteur qui est la différence de salinité.
00:39:09Eh oui, ça s'ajoute.
00:39:10Et de température entre l'eau chaude et l'eau froide.
00:39:13L'eau chaude étant plus légère que l'eau froide.
00:39:15Et ça, c'est un moteur.
00:39:16Et donc, il y a des déplacements de masse d'eau très chaude.
00:39:20C'est en quelque sorte un chauffage central.
00:39:22On va puiser des calories dans les tropiques,
00:39:25notamment au niveau du Goff du Mestique.
00:39:27Et puis, on va remonter sur le continent
00:39:29et on va traverser l'Atlantique.
00:39:31C'est le fameux Gold Stream que vous voyez ici
00:39:34et qui va aller jusque sur les côtes de Norvège
00:39:37et du Groenland.
00:39:38Et ça, cette machine thermique fonctionne apparemment très bien.
00:39:43Sauf qu'il y a ce qu'on appelle un courant de retour qu'on a vu.
00:39:46Ben oui, quand l'eau s'est refroidie, elle est plus lourde,
00:39:49elle plonge, ça va être un courant de retour en profondeur
00:39:53qui va allonger le continent américain,
00:39:55va ressortir dans l'océan Indien,
00:39:57contourner le Sud
00:39:59et remonter à nouveau, réalimenter le Gold Stream.
00:40:03Ça, c'est le chauffage central classique de la Terre
00:40:06avec une multitude de petits tourbillons.
00:40:08Et jusqu'à présent, on n'a pas noté d'anomalies
00:40:11de fonctionnement de ce système.
00:40:13C'est très difficile d'ailleurs parce que ça ne laisse pas de traces.
00:40:15C'est simplement par les petites bestioles, les crustacés
00:40:19que l'on arrive à trouver les différences de température.
00:40:22Donc, voilà comment fonctionne la machine thermodynamique.
00:40:25Ben, elle commence à connaître des ratés.
00:40:27Notamment, vous voyez, la température excessive actuellement
00:40:31de l'Atlantique Nord, 2 degrés de plus,
00:40:35qui dit plus de température du accélération de la fonte des glaces
00:40:38du Groenland, du Nord canadien,
00:40:40d'où les sécheresses au Canada et d'où les incendies.
00:40:43Voilà ce qui se passe.
00:40:44Et quelle est la conséquence ?
00:40:46Eh bien, la conséquence, c'est si je fais fondre les glaces du Groenland,
00:40:50je mets de l'eau douce qui apparaît.
00:40:52L'eau douce est plus légère que l'eau salée.
00:40:54Donc, empêche l'eau salée de descendre en profondeur.
00:40:58Donc, je ne vais pas alimenter, freiner le courant de retour.
00:41:02Donc, moins alimenter le Gulf Stream.
00:41:04Ben oui, si vous enlevez de l'eau d'un côté,
00:41:05la nature aura du vide, il faut la réalimenter.
00:41:08Donc, ça va ralentir le Gulf Stream.
00:41:10Et si je ralentis le Gulf Stream,
00:41:12j'amène moins de calories dans l'hémisphère Nord.
00:41:14Vous voyez la suite.
00:41:15Et donc, eh bien, apparition peut-être d'hiver
00:41:19beaucoup plus froid sur le continent Nord,
00:41:22puisqu'on parle, disons, des moins 18, par exemple, à Paris.
00:41:25Et par contre, des chaleurs excessives au niveau des tropiques,
00:41:29avec des cyclones beaucoup plus, pas plus nombreux, mais beaucoup plus violents.
00:41:33C'est-à-dire, tout un changement climatique.
00:41:36Alors, vrai ou faux ?
00:41:38Il y a des études.
00:41:39Il y a de plus en plus d'études qui vont dans ce sens-là.
00:41:43L'échéance.
00:41:43On vous dit, le GIEC, qui n'est pas à l'horizon 2100.
00:41:49Mais souvent, souvent, on s'aperçoit que les choses s'accélèrent
00:41:52et vont beaucoup plus vite que prévu.
00:41:54Notamment, quand vous voyez le recul des glaciers dans l'hémisphère Nord.
00:41:59Bien sûr.
00:42:00En 2050, la moitié des glaciers de l'hémisphère Nord ont disparu.
00:42:04Vous voyez la mer de glace, qui a maigri à vue d'œil.
00:42:07On n'y croyait pas, ça.
00:42:08Eh bien, ça se passe bien.
00:42:09Donc, voilà où on en est actuellement.
00:42:11C'est le propre de la science, de poser des questions
00:42:13et puis de tenter d'y apporter des réponses.
00:42:16Et c'est le propre de Michel Chevalet de nous répondre sur ce plateau chaque week-end.
00:42:20De nous expliquer comment ça marche.
00:42:21De nous expliquer comment ça marche.
00:42:23Michel Chevalet, comme tous les week-ends, dans la matinale de CNews,
00:42:27chaque samedi à 7h50.
00:42:28Merci beaucoup, mon cher Michel.
00:42:30Voici tout de suite, puisqu'on parlait de la température de l'eau, justement,
00:42:32la météo des plages.
00:42:35Regardez votre programme avec Rénovale.
00:42:38Véranda, extension, pergola, c'est Rénovale.
00:42:44Retrouvez votre programme avec les portes blindées Torjman Metal.
00:42:47Votre sécurité en toute sérénité.
00:42:51Ce samedi, la canicule est présente sur les côtes de la Manche
00:42:55avec des températures qui montent à plus de 34 degrés par endroit,
00:42:59une mer entre 15 et 18 degrés.
00:43:01Attention à l'indice UV qui est élevé sur la côte atlantique,
00:43:04mais quelques averses vont pouvoir arriver par le sud de la Bretagne,
00:43:08donc prudence en fin d'après-midi.
00:43:10Des nuages pour la côte de la Nouvelle-Aquitaine,
00:43:12mais de très forte chaleur jusqu'à 36 degrés à Royan et 23 dans l'eau.
00:43:17Près de la Méditerranée, les fortes chaleurs se maintiennent également
00:43:20avec largement plus de 30 degrés jusqu'à 26 dans l'eau à Palavas-les-Flots.
00:43:25Pour la Côte d'Azur et la Corse, c'est encore une journée très ensoleillée
00:43:29avec de 30 à 31 degrés et 25 à 26 dans l'eau.
00:43:35C'était votre programme avec les portes blindées Torjman Metal.
00:43:39Votre sécurité en toute sérénité.
00:43:42C'était votre programme avec Rénovale.
00:43:46Véranda, extension, pergola, c'est Rénovale.
00:43:49Il est 8h, bon réveil à tous sur CNews.
00:43:53On est ravis de vous accueillir avec toute l'équipe dans la matinale week-end.
00:43:56Marine Sabourin, bien évidemment.
00:43:57Jules Torres pour parler politique.
00:43:59Harold Iman pour la situation internationale.
00:44:01Avec également le général Bruno Clermont
00:44:03qui nous a fait le plaisir de sa présence ce matin
00:44:05et nous a rejoint en plateau Céline Pina
00:44:08pour commenter toute l'actualité.
00:44:10Bonjour ma chère Céline.
00:44:11Oui, c'est mieux que faire plante verte.
00:44:12Oui, quand même.
00:44:14Je vais pouvoir construire ces lignes.
00:44:16C'est bien, je viens uniquement pour ça.
00:44:19En tout cas, c'est un plaisir de vous retrouver Céline.
00:44:21Merci d'être avec nous.
00:44:23Tout de suite, la météo du jour avec Karine Durand.
00:44:27La météo avec BDOR.fr
00:44:28L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:44:31L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:44:35Et on attend des températures particulièrement élevées ce samedi, Karine.
00:44:39Oui, c'est aujourd'hui le pic de chaleur de cette canicule
00:44:43avec 16 départements en vigilance orange canicule
00:44:46qui ont été placés par Météo France ce matin.
00:44:49Alors, une grande partie de l'ouest comme la Manche, notamment la Charente,
00:44:52mais aussi le Rhône et l'Isère.
00:44:54De ce côté, les températures vont dépasser les 35 degrés,
00:44:57peut-être approcher les 40 degrés localement.
00:45:00Ça veut dire 10 à 12 degrés au-dessus des moyennes de saison.
00:45:03Et la nuit sera étouffante,
00:45:04notamment pour ceux qui souhaitent fêter la fête de la musique.
00:45:07Alors, regardez également ce qui se passe au niveau du risque d'incendie.
00:45:10Attention, trois départements placés en risque élevé d'incendie.
00:45:14C'est le cas des Deceves, par exemple, du Maine-et-Loire ou encore du Vaucluse.
00:45:20En raison de la végétation asséchée, des fortes chaleurs et du vent,
00:45:25notamment méditerranée, le risque d'incendie est important.
00:45:28Aujourd'hui, prudence.
00:45:30L'évolution du ciel, pas de surprise,
00:45:32avec toujours plein soleil sur une grande partie du pays,
00:45:34quelques nuages, un ciel voilé sur la Bretagne ou encore sur l'Alsace.
00:45:38On peut avoir d'ailleurs un peu d'instabilité au cours de la journée sur la Bretagne.
00:45:42On va le voir au cours de l'après-midi,
00:45:43avec ces nuages qui se développent un petit peu.
00:45:45C'est de l'humidité qui arrive.
00:45:47On peut avoir une petite averse localisée
00:45:48et des orages possibles également sur les Alpes en fin d'après-midi.
00:45:52Les températures ce matin étaient très élevées au lever du jour.
00:45:55La nuit a été tropicale, 21 degrés à Paris, 24 degrés à Perpignan.
00:45:59Regardez l'après-midi, les valeurs extrêmes encore une fois sur l'Ouest en particulier.
00:46:0438 prévues à Poitiers et à Limoges,
00:46:0635 degrés à Paris, 34 en direction de Grenoble, 36 à Lyon.
00:46:12Mais ça commence à baisser au cours de la fin d'après-midi soirée par la Bretagne.
00:46:17Et on a une valeur beaucoup plus basse à Biarritz et Bayonne,
00:46:1925 degrés en raison de la présence de nuages.
00:46:21A la une de votre journal de 8h, Donald Trump maintient l'ambiguïté sur une intervention américaine en Iran.
00:46:39Elle ne sera peut-être pas nécessaire, dit-il, même s'il se laisse deux semaines maximum pour en décider.
00:46:44On trouvera dans un tout petit instant Ramzi Malouki, notre correspondant aux Etats-Unis.
00:46:49Neuvième jour de guerre, donc au Moyen-Orient.
00:46:51Israël a frappé hier soir des sites de stockage et de lancement de missiles en Iran.
00:46:55On va en parler dans un instant avec le général Bruno Clermont sur le plateau.
00:46:59Et nous serons également à Tel Aviv avec nos envoyés spéciaux Thibaut Marcheteau et Sacha Robin.
00:47:03A tout de suite.
00:47:05Gérald Darmanin favorable à une majorité pénale à 16 ans.
00:47:07Le ministre de la Justice contre-attaque avec cette proposition choc
00:47:11après la censure du projet de loi sur la justice des mineurs par le Conseil constitutionnel.
00:47:15C'est Jules Torres qui nous dira tout dans quelques minutes.
00:47:20Les Etats-Unis vont-ils intervenir en Iran ?
00:47:22Donald Trump, Marine, laisse planer le doute sur la question.
00:47:26Et on va rejoindre notre correspondant à Los Angeles, Ramzi Malouki.
00:47:29Bonjour Ramzi.
00:47:30Donald Trump se donne deux semaines.
00:47:32Est-ce que la question fait beaucoup débat dans le pays ?
00:47:38Il faut dire que depuis maintenant neuf jours, toute l'Amérique,
00:47:42que ce soit les journalistes ou même les Américains,
00:47:45tout le monde est collé aux lèvres de Donald Trump
00:47:47ne sachant pas s'il va choisir un côté ou de l'autre.
00:47:50Rappelons quand même qu'il est passé d'un ton menaçant,
00:47:53affirmant savoir où se trouve Ali Khemenei,
00:47:55que c'est une site facile mais qu'il ne va pas le tuer pour l'instant.
00:47:58Ensuite, il faut évacuer Téhéran.
00:48:00Ensuite, tout le monde, ses capitulations sans conditions.
00:48:05On est passé à 15 jours au plus tard pour prendre une décision,
00:48:09une décision que seul lui connaît.
00:48:11Alors, il faut savoir une chose, c'est que Donald Trump observe ce qui se passe autour de lui.
00:48:15Il est malin parce qu'il observe ce qui se passe d'abord sur le terrain.
00:48:18On le briefe quasiment heure par heure sur les attaques,
00:48:21les frappes israéliennes sur l'Iran.
00:48:23Il sait exactement comment Israël est en train d'évoluer sur le terrain.
00:48:28Et puis, il est attentif aussi à ce qui se passe ici aux Etats-Unis,
00:48:30notamment sa cote de popularité.
00:48:32Il dit qu'il se fiche de sa cote de popularité,
00:48:35mais il y fait attention et sa cote est en train de baisser.
00:48:38Non pas à cause du conflit qui est actuellement entre Israël et Iran,
00:48:41mais à cause d'autres éléments.
00:48:43On ne va pas rentrer dans le débat, l'immigration ou encore l'économie.
00:48:46Il y a un sondage qui dit qu'uniquement 8% des Américains sont favorables à une intervention militaire.
00:48:52Le reste est divisé.
00:48:53On a la moitié qui veut une implication, je dirais, indirecte à travers la diplomatie
00:48:58et d'autres qui disent qu'il faut absolument, en fait, anéantir tout le stock d'uranium
00:49:03et empêcher, et ça c'est la majorité qui le veut, empêcher l'Iran d'avoir l'arme nucléaire.
00:49:08Il faut dire aussi qu'il y a les conseillers.
00:49:10Et ces conseillers républicains, eh bien il y a une division.
00:49:12Je dirais même plus, il y a un divorce assez violent
00:49:15entre par exemple Steve Bannon qui est très influent,
00:49:18qui est, rappelons-le, l'ancien conseiller de Donald Trump,
00:49:20qui a déjeuné avec lui jeudi et qui lui est complètement contre cette guerre.
00:49:25Il dit que ce n'est pas la guerre des Etats-Unis, on n'a rien à faire là.
00:49:28Face à lui, il y a le faucon, il y a l'Instagram, le sénateur de la Caroline du Sud
00:49:31qui lui est le porte-parole des interventionnistes et qui lui dit
00:49:34il faut y aller, il faut partir, il faut attaquer avec Israël
00:49:38et anéantir complètement tout l'arsenal nucléaire, pardon, militaire aussi
00:49:43et faire tomber le régime des Mollas.
00:49:45Donc voilà où on en est en ce moment avec cette division au sein du camp Maga
00:49:49et également une Amérique qui se trouve un petit peu divisée
00:49:52et un Trump qui, on le sait, est imprévisible
00:49:55parce qu'il peut très bien prendre une décision demain,
00:49:58quoique il pourrait peut-être aller faire du golf,
00:50:00c'est le week-end, ou bien attendre les 15 jours.
00:50:03Merci beaucoup Ramzi pour ces explications très claires.
00:50:07Je le rappelle, vous êtes notre correspondant aux Etats-Unis.
00:50:10Général Bruno Clermont, on va continuer à en parler avec vous justement.
00:50:13Si la guerre se prolonge, puisque c'est ce qu'a annoncé,
00:50:18en tout cas il faut s'y attendre, ce qu'a annoncé le chef d'état-major de l'armée israélienne.
00:50:22Si la guerre se prolonge, Tzal aura besoin de l'appui américain
00:50:25ou il peut s'en passer ?
00:50:27Tzal a l'appui américain depuis le début de la guerre.
00:50:31Elle a l'appui américain sous deux formes qui n'ont jamais faibli,
00:50:34la livraison de matériel militaire, en particulier de bombes et de missiles,
00:50:38et le renseignement militaire.
00:50:39Et ça, c'est vraiment indispensable depuis le tout début des opérations.
00:50:43La question est de savoir si les Etats-Unis peuvent aller au-delà,
00:50:46si Israël a besoin que les Etats-Unis aillent au-delà.
00:50:49La réponse n'est pas évidente.
00:50:51En réalité, cette guerre, Israël a le temps.
00:50:53Elle a le temps, la seule contrainte qu'elle subit,
00:50:56ce sont les tirs de missiles balistiques.
00:50:58On voit néanmoins qu'ils sont en train de diminuer
00:51:00parce que les opérations sont efficaces
00:51:02et Tzal bombarde les positions.
00:51:04Donc petit à petit, on voit que Tzal a la supériorité sur l'armée iranienne,
00:51:08dont on n'entend pas parler, mis à part les missiles.
00:51:11Donc la seule difficulté auxquelles ils sont confrontés,
00:51:14c'est une guerre, plus une guerre dure,
00:51:16et plus finalement à risque de...
00:51:19Le thème de s'enliser, à mon avis, ce n'est pas le bon,
00:51:21mais de peser sur la relation internationale.
00:51:23Donc on a plutôt intérêt à faire une guerre rapide, efficace,
00:51:25et puis on atteint ces missiles balistiques et on ressort.
00:51:28Et la question, ce qui se pose pour les Israéliens,
00:51:31c'est est-ce qu'on accélère le tempo ?
00:51:34L'armée israélienne est puissante,
00:51:35l'armée israélienne est puissante,
00:51:36mais c'est quand même que 350 avions,
00:51:38c'est-à-dire une centaine de sorties par jour.
00:51:40Ça ralentit le tempo des opérations,
00:51:42ça prolonge la guerre.
00:51:44La question, c'est vraiment la rentrée des États-Unis dans la guerre.
00:51:46Et on l'a vu, le seul chiffre à retenir, c'est 8%.
00:51:49Donald Trump a été élu pour ne plus faire de guerre.
00:51:52Il faut se souvenir de ce qu'a été la guerre en Afghanistan.
00:51:56Ça a été une catastrophe, une débandade.
00:51:588500 soldats américains sont morts pour rien.
00:52:01Et les Américains n'ont dit plus jamais ça.
00:52:02Donc l'enjeu, il est là.
00:52:04Est-ce que l'opinion publique est prête à soutenir les Américains ?
00:52:08Dans tous les cas, il n'y aura jamais de soldats au sol.
00:52:11Donc ça sera forcément une guerre aérienne.
00:52:12Une guerre aérienne, ça va prendre plus de temps.
00:52:16Et le tempo des opérations, on le voit,
00:52:18s'équilibre entre les missiles qui diminuent
00:52:20et les missions qui continuent.
00:52:21Justement, j'allais vous demander,
00:52:22est-ce qu'Israël a suffisamment de munitions pour tenir
00:52:24ou a besoin des États-Unis ?
00:52:25Ça, c'est la bonne question.
00:52:26Il faut comprendre que le dôme de fer,
00:52:28ce qu'on appelle le dôme de fer,
00:52:29c'est trois couches,
00:52:31c'est trois systèmes différents qui se superposent.
00:52:33Le premier, c'est contre les roquettes.
00:52:34Là, ça ne coûte pas très cher.
00:52:36Les roquettes, on les accepte facilement
00:52:37avec des missiles qui ne coûtent pas très cher.
00:52:39Puis vous avez une couche intermédiaire
00:52:40contre les missiles de croisière
00:52:42qui viennent de l'Iran.
00:52:43Il n'y a pas beaucoup de missiles de croisière.
00:52:44Et vous avez surtout la couche supérieure
00:52:45qu'on appelle ARO2, ARO3 et THAAD,
00:52:49qui est un système américain.
00:52:50Là, chacun des missiles coûte
00:52:51entre 5 et 15 millions le missile.
00:52:55Donc on se rend compte qu'il faut être performant.
00:52:58C'est très cher.
00:52:59Probablement, les Israéliens dépendent
00:53:02du système THAAD qui est 100% américain.
00:53:04Donc ça peut poser un problème.
00:53:07Est-ce que les Israéliens ont la capacité
00:53:08de fabriquer des missiles ?
00:53:10Est-ce que les Américains ont la capacité
00:53:11de livrer des missiles supplémentaires ?
00:53:13Il y a un phénomène qu'il va falloir suivre.
00:53:14C'est les renforts éventuels des Etats-Unis.
00:53:17La réponse des Etats-Unis,
00:53:18ça peut être participer à l'offensive aérienne.
00:53:20Mais ça peut également participer
00:53:22à la défense du territoire
00:53:23avec les frégates et les destroyers EGIS
00:53:25qui ont leur propre système d'interception
00:53:27qui pourraient justement venir compléter
00:53:29la défense israélienne
00:53:30dans le cas où cette guerre se prolonge.
00:53:32On va s'intéresser un instant
00:53:34à ce qui se passe sur le terrain.
00:53:36Déjà, cette dernière dépêche
00:53:37qui vient de nous parvenir, l'Iran,
00:53:39par le biais de ses médias locaux,
00:53:40accuse Israël d'avoir visé un site nucléaire
00:53:42à Ispahan.
00:53:43Ça, c'est la dernière nouvelle
00:53:45qui vient de nous parvenir.
00:53:47En attendant, sur le terrain, en Israël,
00:53:49les sirènes d'alerte ont une nouvelle fois retenti
00:53:51cette nuit à Tel Aviv.
00:53:52Une nuit d'angoisse pour les habitants
00:53:53qui se sont là encore réfugiés dans les abris.
00:53:56Et on va retrouver sur place
00:53:57notre envoyé spécial Thibaut Marcheteau.
00:53:59Thibaut, comment s'est déroulée la nuit ?
00:54:04Écoutez, Marine, vous l'avez dit,
00:54:06les alertes ont sonné un petit peu
00:54:08après deux heures et demie ici à Tel Aviv
00:54:11avec une alerte qui a duré environ 30 minutes.
00:54:14Selon nos informations,
00:54:15tous les missiles balistiques
00:54:16ont été interceptés par Saal.
00:54:19Mais encore, il y a quelques minutes,
00:54:20des drones ont franchi le territoire israélien
00:54:24qui ont été interceptés par l'armée
00:54:26qui a d'ailleurs communiqué,
00:54:27vous l'avez dit en plateau,
00:54:29des rampes de lancement de missiles balistiques.
00:54:31Mais également, des lieux de stockage
00:54:33ont été neutralisés en Iran
00:54:35pour essayer de limiter au maximum
00:54:38ces missiles qui arrivent sur le territoire d'Israël
00:54:41qui impactent très fortement la vie
00:54:43de ces Israéliens
00:54:45avec ces missiles qui arrivent parfois la nuit
00:54:48en nombre qui traumatisent.
00:54:50Vous pouvez le comprendre,
00:54:51la population,
00:54:52même si elle reste très forte
00:54:53et très déterminée derrière son armée.
00:54:56D'ailleurs, un officiel avait parlé
00:54:58il y a quelques heures
00:54:59et avait prévenu la population
00:55:00qu'il fallait s'attendre
00:55:01à des heures particulièrement compliquées.
00:55:04Pour l'instant, le bilan de cette guerre
00:55:07entre l'Iran et Israël,
00:55:09il est de 25 morts
00:55:11puisqu'une femme, hier de 51 ans,
00:55:13est décédée suite à un arrêt cardiaque
00:55:15à la suite d'une alerte dans le nord du pays.
00:55:17Thibaut Marcheteau,
00:55:18notre envoyé spécial à Tel Aviv
00:55:19avec Sacha Robin derrière la caméra.
00:55:21Merci à tous les deux.
00:55:22Céline Pina, peut-être une réaction
00:55:24sur la potentielle intervention des Etats-Unis
00:55:26qui maintiennent pour l'instant leur ambiguïté.
00:55:28Est-ce que c'est souhaitable aujourd'hui
00:55:29de voir intervenir les Etats-Unis
00:55:31pour mettre fin au régime des MOLA ?
00:55:33De toute façon, on n'a aucun doute
00:55:35sur le fait que les Etats-Unis
00:55:36sont déjà la question.
00:55:38Est-ce qu'ils vont prendre plus de place ?
00:55:40Est-ce que ça va être plus officiel ?
00:55:41Quand je dis intervenir, on est bien d'accord.
00:55:42C'est clairement, par exemple,
00:55:44à Fort-Dau, lancer des bombes
00:55:46qui puissent traverser la montagne
00:55:48pour atteindre les sites stratégiques.
00:55:50C'est exactement ça.
00:55:51Et aujourd'hui, finalement,
00:55:53c'est la question des objectifs de guerre
00:55:54qui est posée.
00:55:55C'est-à-dire, est-ce que les Etats-Unis
00:55:57et Israël ont les mêmes ?
00:55:59Et là-dessus, on n'a pas vraiment de réponse.
00:56:01Et ce n'est sans doute pas Donald Trump
00:56:02qui va nous la donner.
00:56:04Et Donald Trump a probablement raison
00:56:05d'agir ainsi.
00:56:07C'est-à-dire que l'incertitude,
00:56:08autant il n'est pas bon d'être flou
00:56:10quand vous êtes en période de pays,
00:56:11il vaut mieux avoir des positionnements clairs
00:56:13pour que tout le monde puisse se positionner.
00:56:15En période de guerre,
00:56:16l'incertitude est aussi une arme.
00:56:18Et de toute façon,
00:56:19le politique se déploie réellement
00:56:21quand on est dans l'incertain,
00:56:23quand on est dans l'inconnu.
00:56:25Quand vous êtes dans le connu,
00:56:26vous administrez.
00:56:27Ce n'est pas la même chose,
00:56:28c'est de la gestion.
00:56:28Là, on n'est plus dans la gestion.
00:56:31Et en face,
00:56:32ils ont des gens...
00:56:33Le problème de l'Iran,
00:56:36c'est que finalement,
00:56:36son dirigeant pour être protégé
00:56:38est forcément bunkérisé.
00:56:40Il dépend donc des informations
00:56:41que vont lui transmettre un entourage
00:56:43qui a peut-être intérêt à lui mentir,
00:56:46à nier la réalité.
00:56:48Et donc,
00:56:48dans ce grand jeu de mensonges,
00:56:50de menteurs et de manipulations,
00:56:53il n'est pas sûr qu'aujourd'hui,
00:56:54les positionnements de l'Iran
00:56:56soient aussi clairs
00:56:57que le sont les positionnements américains.
00:57:01Et Trump est très intelligent
00:57:02parce qu'il ménage à la fois sa base
00:57:04sans lâcher ses alliés
00:57:06et en mettant ses ennemis
00:57:08dans une situation d'aveuglement.
00:57:10C'est plutôt malin.
00:57:11On va revenir en France à présent
00:57:13avec ces images
00:57:14qui nous paraissent ce matin insupportables.
00:57:16Des individus
00:57:17qui salissent
00:57:18l'image de la France
00:57:19à l'étranger.
00:57:20Encore une fois,
00:57:21ce n'est pas la première fois
00:57:21qu'on vous montre des images
00:57:22de ce type
00:57:23dans la matinale week-end.
00:57:24Deux hommes ont suivi
00:57:25et insulté
00:57:26une jeune influenceuse chinoise
00:57:27qui se filmait
00:57:28à Cannes
00:57:29en direct marine
00:57:30sur les réseaux sociaux.
00:57:31Oui,
00:57:31ces deux individus
00:57:33ont ensuite adressé
00:57:34des messages sexistes
00:57:34et antisémites.
00:57:35Je vous propose
00:57:36de regarder cette séquence.
00:57:37T'es super belle.
00:57:41Tu ressembles à une poupée.
00:57:43Je ne sais pas le français.
00:57:45Je te fais l'amour.
00:57:52Je lui fais l'amour, les gars.
00:57:54Je la tue.
00:57:54Oh là, je la tue, les gars.
00:57:58Bye.
00:57:59Dans tous les français,
00:58:00je la baise.
00:58:01Elle a une paire de chouches.
00:58:03Je te la fuis.
00:58:04C'est bon.
00:58:05Annick les juifs.
00:58:07Annick les juifs.
00:58:09I'm meeting some friends.
00:58:12Ok, ma vie.
00:58:13Yeah, mes copains.
00:58:14Oui.
00:58:14Je vous remercie.
00:58:15Ah, au revoir.
00:58:19Voilà des images
00:58:20qui disent beaucoup
00:58:20de nos problèmes aujourd'hui
00:58:21qu'on rencontre en France.
00:58:23La mairie de Cannes
00:58:24a annoncé saisir la justice.
00:58:26Une plainte a été déposée
00:58:28et les deux individus marines
00:58:30sont activement recherchés.
00:58:31La jeune influenceuse
00:58:32a salué cette décision
00:58:33sur les réseaux sociaux.
00:58:35Les français,
00:58:35ce ne sont pas eux.
00:58:36ils ne représentent pas
00:58:37les français,
00:58:38a-t-elle affirmé
00:58:39dans l'un de ces directs.
00:58:42Tu casse, tu perds.
00:58:43Rappelez-vous
00:58:44ces propos de Gabriel Attal
00:58:47à Mont-de-Marsan
00:58:48dans les Landes.
00:58:49Les auteurs d'incivilité
00:58:50vont être sanctionnés
00:58:51financièrement, Marine,
00:58:53sans passer par la case justice.
00:58:54Oui, c'est le résultat
00:58:55d'une convention inédite
00:58:56entre la mairie,
00:58:57le parquet
00:58:58et la police.
00:58:59Plus besoin de plaintes
00:59:00ni d'audience.
00:59:00et l'initiative
00:59:01ravit les habitants
00:59:02rencontrés par Jérôme Rampenouf.
00:59:06Dans les rues de Mont-de-Marsan,
00:59:07les incivilités fleurissent
00:59:08comme dans beaucoup
00:59:08de grandes villes.
00:59:10Mais ici,
00:59:10il y a une petite nouveauté.
00:59:12La municipalité
00:59:13peut demander des réparations
00:59:14soit en payant,
00:59:15soit en remettant en état
00:59:17sans passer par un jugement.
00:59:18Ce genre de méfait,
00:59:20si l'auteur est appréhendé,
00:59:22bien sûr,
00:59:23après accord du parquet,
00:59:25il y aura possibilité
00:59:26de faire une contrepartie,
00:59:29c'est-à-dire de donner
00:59:29jusqu'à un maximum
00:59:31de 30 heures de travail
00:59:32pour réparation.
00:59:34Une initiative
00:59:34bien perçue
00:59:35par les habitants.
00:59:36Les gens,
00:59:37ils dégradent quelque chose
00:59:39et ils doivent le payer.
00:59:40Je trouve ça très bien.
00:59:42J'estime que du moment
00:59:43où on casse
00:59:43ou on dégrade,
00:59:44on paye,
00:59:44c'est pas aux autres
00:59:45de payer pour eux.
00:59:47Et puis,
00:59:47si c'est pas par le tribunal,
00:59:48ça va plus vite,
00:59:49ça leur donnera peut-être
00:59:50les idées de faire autre chose
00:59:52plutôt que de casser.
00:59:53C'est pas plus mal.
00:59:54Une initiative
00:59:55rendue possible
00:59:56grâce à une convention
00:59:57entre le parquet,
00:59:58la police nationale
00:59:59et la municipalité.
01:00:01Ça repose sur
01:00:01un constat avéré
01:00:03par la police,
01:00:04notamment la police municipale.
01:00:06Et à la suite de ça,
01:00:07il y a une convocation,
01:00:08des échanges permanents
01:00:09avec le parquet,
01:00:10avec le procureur.
01:00:11Je ne me substitue pas
01:00:12ni au shérif
01:00:13ni au procureur
01:00:13pour pouvoir adapter
01:00:15après la contrepartie
01:00:16qu'on va négocier
01:00:17et demander
01:00:18à la personne
01:00:19et aux contrevenants.
01:00:20Une contrepartie financière
01:00:21ou jusqu'à 30 heures
01:00:22de travaux d'intérêt général.
01:00:24Ce dispositif
01:00:25devrait permettre
01:00:26de désengorger
01:00:26le tribunal de Mont-de-Marsan
01:00:27et lancer
01:00:28un signal fort
01:00:29aux auteurs
01:00:30des dégradations.
01:00:31Reste à savoir
01:00:33s'ils ont les moyens
01:00:33de contraindre
01:00:34à payer.
01:00:35Ça, c'est peut-être
01:00:35une autre question encore.
01:00:38Avec vous,
01:00:39Jules Torres,
01:00:39on va parler
01:00:40du ministre de la Justice,
01:00:41Gérald Darmanin,
01:00:42qui lance
01:00:43une proposition
01:00:44choc,
01:00:45a baissé
01:00:46la majorité pénale
01:00:47à 16 ans.
01:00:48Pourquoi il le fait ?
01:00:49C'est finalement
01:00:50pour répondre
01:00:50au Conseil constitutionnel
01:00:51qui a censuré
01:00:52hier une partie
01:00:53de la loi
01:00:54sur le renforcement
01:00:55de la justice
01:00:56des mineurs.
01:00:58Est-ce que cette idée
01:00:59d'abaisser
01:00:59la majorité pénale
01:01:01à 16 ans
01:01:02est réaliste
01:01:02ou réalisable,
01:01:03du moins ?
01:01:04Avec une réforme
01:01:05constitutionnelle,
01:01:06c'est beaucoup plus
01:01:07envisageable.
01:01:09En tout cas,
01:01:09Gérald Darmanin,
01:01:10il a un passif
01:01:10avec le Conseil constitutionnel.
01:01:11Souvenez-vous
01:01:12sa loi sur l'immigration,
01:01:1335 articles censurés
01:01:15après qu'il ait été
01:01:17devant le Conseil constitutionnel.
01:01:18La loi sur le narcotrafic
01:01:19il y a quelques semaines
01:01:21dont plusieurs articles
01:01:22ont été censurés.
01:01:23Et puis,
01:01:24cette proposition de loi
01:01:26sur la justice des mineurs
01:01:27alors qu'elle était portée
01:01:27par Gabriel Attal
01:01:28mais Gérald Darmanin
01:01:29fait partie
01:01:30de la même majorité.
01:01:31Donc,
01:01:31évidemment qu'il y a
01:01:32un sujet autour de cela.
01:01:34Aujourd'hui,
01:01:34les Français sont
01:01:35très majoritairement
01:01:36à plus de 70%
01:01:37favorables
01:01:38à ce qu'on abaisse
01:01:38cette excuse
01:01:39de minorité.
01:01:41C'était le cas
01:01:41dans la proposition de loi.
01:01:42Et en fait,
01:01:43Gérald Darmanin,
01:01:43parce qu'il nous dit
01:01:44si la Constitution
01:01:45nous l'empêche,
01:01:46en réalité,
01:01:46ce n'est pas la Constitution,
01:01:47c'est l'esprit
01:01:48de la Constitution
01:01:49et l'interprétation
01:01:51aujourd'hui
01:01:52des juges
01:01:52puisque ce n'est pas écrit
01:01:53dans la Constitution,
01:01:54eh bien,
01:01:55il faut faire un référendum.
01:01:57Mais il va falloir
01:01:57faire des référendums
01:01:58sur tout un tas
01:01:59de sujets
01:02:00puisqu'on voit bien
01:02:00que toutes les lois
01:02:02un petit peu fermes
01:02:03qu'on a votées
01:02:03ces 15 dernières années
01:02:05ont été retoquées
01:02:06en partie
01:02:07par le Conseil constitutionnel
01:02:08et les sages.
01:02:09Céline Pina,
01:02:10c'est insupportable
01:02:11pour beaucoup de Français
01:02:11qui nous écoutent ce matin
01:02:12de voir que l'action politique
01:02:13est sans cesse entravée
01:02:14par la justice,
01:02:16finalement.
01:02:16Oui,
01:02:18alors,
01:02:18elle est entravée
01:02:19par la justice.
01:02:20Là,
01:02:20aujourd'hui,
01:02:21si les politiques
01:02:21ne peuvent pas agir,
01:02:22c'est qu'ils sont pris
01:02:23eux-mêmes les pieds
01:02:24dans le tapis.
01:02:25C'est l'absence de majorité
01:02:26qui, en fait,
01:02:27freine tout mouvement possible.
01:02:29De fait,
01:02:29quand vous avez
01:02:30d'un côté
01:02:31une autorité impuissante
01:02:33et empêchée,
01:02:34eh bien,
01:02:34les autres autorités,
01:02:35forcément,
01:02:36elles prennent de l'ampleur
01:02:37et elles prennent le terrain
01:02:38qui leur est laissé.
01:02:39Donc,
01:02:40on est plutôt
01:02:40dans une évolution
01:02:41relativement classique
01:02:42en termes de crise politique.
01:02:44La question,
01:02:45c'est qu'en fait,
01:02:46la crise politique
01:02:47est une rupture
01:02:48de confiance forte
01:02:49entre le peuple
01:02:50et ses représentants
01:02:51et,
01:02:52effectivement,
01:02:53à part le référendum
01:02:54pour revivifier
01:02:55cette démocratie
01:02:57et lui redonner
01:02:58à la fois du sens
01:02:59et redonner l'impression
01:03:00au peuple
01:03:01qu'en fait,
01:03:01il y a moyen d'agir
01:03:02sur la réalité,
01:03:03je pense que le référendum
01:03:05est aujourd'hui
01:03:05la seule solution
01:03:06à la fois symbolique
01:03:08et pour avancer réellement
01:03:09parce que ce dont on a besoin,
01:03:12c'est d'une image
01:03:13de cette nation
01:03:14en train d'agir
01:03:15pas tant que ça
01:03:16de politique
01:03:18et c'est pour ça
01:03:18que dans l'espoir pathétique
01:03:20d'exister,
01:03:22Gérard Darmanin
01:03:22fait feu de tout bois
01:03:23mais ces propositions,
01:03:25c'est des propositions
01:03:26à la découpe,
01:03:27elles ne ressortent pas
01:03:28d'une vision générale
01:03:29de ce que pourrait être
01:03:30l'avenir
01:03:30et de ce fait,
01:03:32elles sont aussi inutiles
01:03:33et j'allais dire
01:03:34aussi conjoncturelles
01:03:35et donc,
01:03:36en fait,
01:03:36on attend juste
01:03:37la prochaine proposition
01:03:38qui va faire amuser
01:03:39toute la classe politique.
01:03:41Est-ce que le retour
01:03:42à l'action politique
01:03:44ne sera pas rendu possible
01:03:46aussi grâce à l'union
01:03:47des droites,
01:03:47Jules Torres ?
01:03:48Peut-être.
01:03:49Peut-être,
01:03:49c'est l'objet
01:03:50de votre édito
01:03:50dans quelques instants,
01:03:51juste après la pause.
01:03:52Restez avec nous
01:03:52sur CNews.
01:03:53De retour dans votre matinale
01:03:59week-end avec Jules Torres
01:04:00pour son édito politique
01:04:01de 8h20.
01:04:02C'est une petite révolution
01:04:03politique,
01:04:04vous allez nous dire,
01:04:05Jules.
01:04:05Cette semaine,
01:04:05l'union des droites
01:04:06s'est incarnée
01:04:06à l'Assemblée nationale
01:04:08sur l'éolien.
01:04:09Elle existe déjà régulièrement
01:04:11au Parlement européen
01:04:12notamment.
01:04:13Dans le pays,
01:04:14les électeurs y aspirent.
01:04:15Dans les partis,
01:04:16on s'en méfie.
01:04:18Est-ce qu'on peut dire
01:04:19aujourd'hui, Jules,
01:04:20que l'union des droites
01:04:21en France n'est plus un tabou ?
01:04:22L'union des droites
01:04:23est déjà là.
01:04:25Ça a longtemps été
01:04:26quelque chose de tabou
01:04:28mais désormais,
01:04:29l'idée fait son chemin
01:04:30dans les têtes.
01:04:31Les électeurs de droite
01:04:31n'y voient plus
01:04:32une provocation
01:04:33mais une évidence.
01:04:34Ils votent de plus en plus
01:04:35de la même façon,
01:04:36s'informent via les mêmes canaux
01:04:38et partagent bien souvent
01:04:39les mêmes angoisses.
01:04:40Ils ne comprennent plus
01:04:41pourquoi leurs représentants
01:04:43s'acharnent à entretenir
01:04:44une séparation
01:04:45qui, dans leurs esprits,
01:04:46n'existe plus.
01:04:47D'ailleurs, cette union,
01:04:48vous l'avez dit,
01:04:49Anthony, existe déjà en silence
01:04:50à l'Assemblée nationale.
01:04:51LR, UDR et le RN
01:04:53votent bien souvent ensemble
01:04:54sur l'autorité,
01:04:55sur l'immigration,
01:04:56sur les sujets liés
01:04:57à l'école.
01:04:58Au Parlement européen,
01:04:59c'est encore plus vrai
01:05:00puisque tous les partis
01:05:01dits de droite
01:05:03mènent un combat
01:05:03contre la technocratie
01:05:05bruxelloise
01:05:06et notamment contre la gauche
01:05:07sur les sujets,
01:05:08par exemple,
01:05:09de diplomatie
01:05:10et d'international.
01:05:11Et sur le terrain,
01:05:12on voit bien
01:05:13qu'en vue des municipales,
01:05:14les alliances officieuses
01:05:15se multiplient.
01:05:16Il ne manque que l'aveu.
01:05:18Ce qui a changé,
01:05:18ce n'est pas la doctrine,
01:05:20c'est le pays.
01:05:20Une partie croissante
01:05:21de la droite
01:05:22veut en finir
01:05:23avec le cordon sanitaire.
01:05:24Vous savez,
01:05:25ce piège mitterrandien
01:05:26taillé sur mesure
01:05:26pour fracturer la droite
01:05:28à force d'avoir servi d'alibi.
01:05:30Ce bricolage moral
01:05:31s'est vidé de son sens.
01:05:33Il ne reste que la colère,
01:05:34la lassitude
01:05:35et l'envie d'en finir
01:05:36avec l'hypocrisie.
01:05:37L'union des droites
01:05:38n'est plus du tout
01:05:39une hypothèse sulfureuse.
01:05:41Sur le fond,
01:05:41est-ce qu'il reste encore
01:05:42de vraies différences
01:05:43entre les électeurs de droite ?
01:05:44En tout cas,
01:05:44sur le plan des idées,
01:05:46le match est plié
01:05:47entre les électeurs RN,
01:05:48RN et Reconquête.
01:05:49Les différences idéologiques
01:05:51ne tiennent plus
01:05:51qu'à un fil.
01:05:52Depuis plus de 15 ans,
01:05:53les lignes ont convergé.
01:05:55Les trois piliers
01:05:55du vote à droite,
01:05:56ce qui sont aujourd'hui
01:05:57l'immigration,
01:05:58l'insécurité et l'identité,
01:06:00forment désormais
01:06:01un socle commun
01:06:02pour reprendre un terme
01:06:03à la mode.
01:06:04Le cœur battant
01:06:04de la droite
01:06:05est aujourd'hui
01:06:05dans le régalien,
01:06:07dans la nation
01:06:07et dans l'autorité.
01:06:09Les électeurs
01:06:10ont la même exaspération
01:06:11face à la violence,
01:06:12la même inquiétude
01:06:13devant la pression migratoire
01:06:15et la même volonté
01:06:16de défendre l'école,
01:06:17la famille
01:06:18ou même le travail.
01:06:19Sur ces sujets-là,
01:06:20les électeurs de droite
01:06:21pensent donc la même chose.
01:06:22Ils n'attendent plus
01:06:22qu'un discours
01:06:23capable d'unifier
01:06:24ce qu'ils ressentent
01:06:25déjà communier.
01:06:26Alors, évidemment,
01:06:27il y a des différences
01:06:27qui subsistent
01:06:28sur l'Europe,
01:06:29par exemple,
01:06:30sur l'économie,
01:06:31sur les retraites.
01:06:32On le verra
01:06:32lors de l'examen du budget,
01:06:34mais elles ne structurent plus
01:06:36vraiment le vote.
01:06:37Elles nuancent,
01:06:38elles freinent parfois
01:06:39les alliances,
01:06:40mais elles ne divisent plus.
01:06:41Le vrai clivage
01:06:41n'est plus idéologique.
01:06:43qu'il est réellement stratégique.
01:06:45Il oppose ceux
01:06:45qui assument une clarification
01:06:46et donc une alliance
01:06:48et ceux qui tentent encore
01:06:50de l'éviter.
01:06:51Une partie de la droite classique
01:06:52fait partie de cela.
01:06:53Elle regarde encore ailleurs,
01:06:54mais l'autre n'a plus peur
01:06:56du Rassemblement national.
01:06:57Elle la regarde
01:06:57avec lucidité,
01:06:59parfois même avec envie.
01:07:00Il ne manque plus
01:07:01qu'un visage pour rassembler
01:07:02ce bloc d'une même voix,
01:07:04d'un même récit
01:07:05et d'une même dynamique,
01:07:06car une fracture
01:07:07n'est plus possible
01:07:09entre les Républicains
01:07:10et le RN.
01:07:11Elle est entre les électeurs
01:07:12qui sont prêts
01:07:13et les partis
01:07:13qui jouent à se faire peur.
01:07:14Alors,
01:07:15qu'est-ce qui empêche encore
01:07:16cette union d'avoir lieu, Jules ?
01:07:17Eh bien,
01:07:17les partis,
01:07:18mon général,
01:07:18si je puis dire,
01:07:19c'est ce que les États-majors
01:07:20ne se fera faire.
01:07:22On a un vrai général
01:07:23qui est là,
01:07:24mais ce ne sont pas les partis
01:07:25qui feront cette union
01:07:26de la droite en réalité.
01:07:27ce seront les électeurs,
01:07:29parce qu'ils n'attendent plus,
01:07:30parce qu'ils n'y croient plus.
01:07:31Ils ont tourné la page
01:07:32des petits calculs,
01:07:33des alliances de congrès,
01:07:35des comités stratégiques
01:07:36du dimanche soir.
01:07:37La droite du pays réel
01:07:38ne demande plus l'autorisation.
01:07:40Elle avance seule.
01:07:41Ils sont d'ailleurs nombreux
01:07:41à avoir suivi Éric Ciotti,
01:07:43celui qui a osé,
01:07:44ce que beaucoup d'autres
01:07:45n'ont jamais envisagé
01:07:46ou redouté,
01:07:47trancher le nœud gordien,
01:07:49tendre la main
01:07:49au Rassemblement national,
01:07:51rompre avec une ligne molle.
01:07:52Il a brisé le tabou.
01:07:53Alors oui,
01:07:54il a été lâché
01:07:55par une partie des siens,
01:07:56mais il a quand même
01:07:57récupéré une partie
01:07:58de l'électorat.
01:08:00Car quand le centre
01:08:01se redessine,
01:08:02quand la gauche s'enfonce
01:08:04de plus en plus
01:08:04dans un mélanchonisme
01:08:05le plus outrancier,
01:08:07le cordon sanitaire
01:08:08n'a plus vraiment d'effet.
01:08:09Il parle encore
01:08:10aux éditorialistes,
01:08:11il parle encore
01:08:11aux derniers gardiens
01:08:13du temple progressiste,
01:08:15mais en réalité,
01:08:15il ne parle plus
01:08:16à personne.
01:08:17Celui qui parle en revanche,
01:08:18c'est une colère froide,
01:08:20une impatience,
01:08:20un besoin de clarté,
01:08:22une certitude.
01:08:22Les partis ne servent
01:08:23plus à rien.
01:08:24Alors oui,
01:08:25cette union des droites
01:08:26ne viendra sans doute
01:08:27pas d'un accord de bureau.
01:08:28Elle ne sera pas
01:08:29le fruit d'un pacte
01:08:30entre les grands chapeaux
01:08:31à plume des partis,
01:08:32mais elle surgira
01:08:33comme un ras-le-bol,
01:08:35comme un réflexe de survie
01:08:36et comme un sursaut
01:08:37face à une menace
01:08:38de type soviétique
01:08:39ou mélenchoniste.
01:08:40Et ce jour-là,
01:08:40il ne faudra plus parler
01:08:41de stratégie,
01:08:42mais de réalité,
01:08:43car une élection,
01:08:44ce n'est pas une addition
01:08:45de partis,
01:08:46mais une addition de voix.
01:08:47Et les voix de droite,
01:08:48aujourd'hui en France,
01:08:49elles sont majoritaires.
01:08:50L'édito politique de Jules Thores
01:08:52dans votre matinale week-end.
01:08:55Bienvenue si vous nous rejoignez.
01:08:56Dernière ligne droite
01:08:57de notre émission
01:08:57avec toute l'équipe autour de moi.
01:08:59Marine Sabourin,
01:08:59Jules Thores,
01:09:00Harold Iman,
01:09:01le général Bruno Clermont
01:09:02et Céline Pina.
01:09:03Pour commenter l'actualité,
01:09:04voici tout de suite
01:09:05les titres de votre journal.
01:09:06A la une,
01:09:06neuvième jour
01:09:07de l'opération militaire
01:09:08de Tsaal en Iran.
01:09:10Grâce à ses frappes,
01:09:10Israël affirme avoir retardé
01:09:12d'au moins deux ou trois ans
01:09:13la production
01:09:14d'une arme nucléaire iranienne.
01:09:16Et on en parle
01:09:16dans quelques minutes
01:09:17avec Claude Moniquet,
01:09:18spécialiste des questions
01:09:19de renseignement.
01:09:21La sécurité à Paris
01:09:22et en petite couronne
01:09:23est renforcée ce soir
01:09:24à l'occasion
01:09:24de la fête de la musique.
01:09:26Terrorisme,
01:09:26délinquance,
01:09:27violence urbaine,
01:09:28ce sont désormais
01:09:28les risques en France
01:09:30à chaque événement populaire.
01:09:31On fera le point complet
01:09:32sur le dispositif de ce soir
01:09:33avec Tanguy Hamon.
01:09:35Et puis comme chaque année désormais,
01:09:37l'armée de terre
01:09:38rend hommage aujourd'hui
01:09:39à ses soldats
01:09:40blessés en opération.
01:09:41Nous serons dans quelques instants
01:09:42avec Didier François,
01:09:43grand reporter.
01:09:44Il est le parrain
01:09:44de cette neuvième édition.
01:09:46On le retrouvera
01:09:46dans le 15e arrondissement de Paris
01:09:47où va démarrer une course
01:09:48en direction des Invalides.
01:09:50A tout à l'heure.
01:09:53L'Europe mise hors du jeu
01:09:55diplomatique cornerisée
01:09:57par Donald Trump.
01:09:58Le président américain
01:09:59a vertement critiqué
01:10:00cette réunion
01:10:01qui s'est tenue hier à Genève
01:10:03entre les ministres européens
01:10:05des Affaires étrangères
01:10:06et le chef de la diplomatie iranienne.
01:10:08C'est assez dur comme propos.
01:10:10Je vous propose de l'écouter.
01:10:14Non, l'Europe n'a pas aidé.
01:10:15L'Iran ne veut pas parler à l'Europe.
01:10:17Ils veulent nous parler à nous.
01:10:19L'Europe ne va pas pouvoir aider
01:10:20sur ce sujet.
01:10:23Harold Iman,
01:10:23Donald Trump fait comprendre
01:10:24et c'est sans doute une réalité
01:10:26que l'Europe ne pèse
01:10:27pas grand-chose dans ce dossier.
01:10:29Alors, ce sont les États-Unis et Israël
01:10:31évidemment qui sont en tête
01:10:34dans les négociations.
01:10:36Mais pourquoi les Européens ?
01:10:37Il s'agit des pays
01:10:39qui ont signé
01:10:41les accords nucléaires de 2015
01:10:43qui sont tombés à l'eau en 2018
01:10:46lorsque Donald Trump,
01:10:48dans son premier mandat,
01:10:50a décidé que ça ne marchait pas.
01:10:52Donc, il s'agit de l'Allemagne,
01:10:55de la Grande-Bretagne,
01:10:57de la France,
01:10:59de l'Union Européenne
01:11:00et voilà les Européens
01:11:02qui ont été concernés
01:11:03et se sont réunis.
01:11:04Mais voilà,
01:11:05ils n'ont pas vraiment
01:11:06obtenu grand-chose
01:11:08du côté des Iraniens
01:11:09qui sont gentiment venus.
01:11:11Mais les Iraniens eux-mêmes
01:11:13ont dit
01:11:13nous sommes prêts
01:11:14à négocier avec les États-Unis
01:11:17si et seulement si Israël
01:11:19arrêtent d'engager,
01:11:23de nous bombarder.
01:11:24C'est comme ça qu'ils le disent.
01:11:27Évidemment,
01:11:27ça ne va pas vraiment changer
01:11:30quoi que ce soit
01:11:31puisque les Européens,
01:11:32eux,
01:11:33ils sont tellement mal
01:11:34avec Israël
01:11:36qu'ils ne pourront pas
01:11:37obtenir quoi que ce soit.
01:11:39Donc voilà,
01:11:39ça a été un exercice
01:11:40de présence diplomatique.
01:11:43Ça servira peut-être
01:11:44un autre jour.
01:11:45Mais là,
01:11:45dans l'immédiat,
01:11:46ça ne sert pas.
01:11:48Céline Pina,
01:11:48le commentaire
01:11:49de Donald Trump
01:11:50sur le rôle de l'Europe
01:11:51laisse penser
01:11:54que finalement
01:11:54ce surnom
01:11:55qu'on a de vieux continent
01:11:56et réel en tout cas
01:11:58a du sens
01:11:59dans l'idée
01:12:00qu'aujourd'hui
01:12:01on ne pèse plus grand-chose
01:12:02dans le jeu politique international,
01:12:04dans la diplomatie.
01:12:05Sauf que la question
01:12:06ce n'est pas
01:12:06la vieillesse du continent.
01:12:08Je l'allais dire.
01:12:09C'est sa faiblesse peut-être.
01:12:10Oui,
01:12:10c'est plutôt ça.
01:12:11C'est-à-dire
01:12:12que vous pouvez
01:12:12avoir une vieille histoire
01:12:14et au contraire
01:12:15être riche
01:12:15de cette histoire-là.
01:12:16Par exemple,
01:12:17quand on regarde l'Iran,
01:12:18pourquoi est-ce qu'on est
01:12:19plus optimiste
01:12:20pour l'Iran
01:12:21que pour pas mal
01:12:21d'autres pays ?
01:12:22Parce que c'est
01:12:23une vieille civilisation
01:12:24et parce qu'on sait
01:12:25qu'il y a encore
01:12:25un imaginaire
01:12:26et une capacité
01:12:28à être
01:12:28et à se voir
01:12:29qu'a le peuple iranien
01:12:30que certains peuples
01:12:32n'ont jamais eu
01:12:33parce qu'ils n'ont jamais
01:12:34été constitués en nation
01:12:35ou parce que leur histoire
01:12:36est compliquée
01:12:38par rapport au territoire.
01:12:40Et finalement,
01:12:41aujourd'hui,
01:12:42ce que dit Trump
01:12:43sur nous
01:12:43est extrêmement cruel,
01:12:45mais c'est de notre faute.
01:12:46C'est-à-dire que l'Europe
01:12:47aurait pu se penser
01:12:49en Europe puissance.
01:12:50Mais nous,
01:12:51on a pensé
01:12:52qu'on pouvait déconnecter
01:12:53la puissance économique
01:12:55de la puissance
01:12:56militaire et politique.
01:12:57On a conçu l'idée
01:12:58d'un soft power
01:12:59qui serait désirable.
01:13:01Sauf que le soft power,
01:13:03à partir du moment
01:13:04où vous avez un raidissement
01:13:05ou la guerre revient
01:13:06sur un continent,
01:13:07ce soft power,
01:13:08il disparaît
01:13:09de manière immédiate.
01:13:10Et qui a dilué
01:13:11les identités aussi,
01:13:12sans doute.
01:13:12Oui, mais il est lié
01:13:13à l'idée
01:13:14d'une certaine stabilité
01:13:15et d'une certaine paix.
01:13:16Quand la guerre revient,
01:13:18ce sont d'autres fermants
01:13:19dont vous avez besoin
01:13:20pour faire lever
01:13:21votre nation.
01:13:22Aujourd'hui,
01:13:23Trump,
01:13:23il comprend un petit peu
01:13:24mieux ça que les autres,
01:13:26mais il n'est pas non plus
01:13:27complètement au point.
01:13:28L'Europe l'a oublié
01:13:29et c'est parce qu'elle a oublié
01:13:31qu'il fallait qu'elle soit
01:13:32une puissance militaire
01:13:33et politique
01:13:33qu'elle est en train
01:13:34de s'effondrer
01:13:35économiquement également.
01:13:38Général Bruno Clermont,
01:13:39est-ce que toutefois
01:13:39on peut être fier
01:13:40de notre rafale,
01:13:41si on peut être fier
01:13:41de quelque chose,
01:13:43nous ?
01:13:43Je vois que vous avez un...
01:13:45C'est le salon du Bourget,
01:13:46donc je me suis permis
01:13:47de mettre le rafale
01:13:48qui est le symbole
01:13:50de notre indépendance stratégique
01:13:51avec un petit drapeau français dessus
01:13:53parce qu'en réalité,
01:13:55on voit bien que le rafale,
01:13:56par rapport à ce qu'a dit Céline,
01:13:57c'est un symbole,
01:13:58c'est le symbole
01:13:59de la volonté
01:13:59d'avoir des États puissants
01:14:02qui soient capables
01:14:02de faire fonctionner
01:14:03une Europe puissante
01:14:04alors qu'en réalité,
01:14:05ça c'est 100% français
01:14:06donc c'est 100% européen,
01:14:08c'est 100% autonomie stratégique.
01:14:09Or,
01:14:10nos amis européens,
01:14:11ils achètent du F-35
01:14:12qui est 100% américain,
01:14:14100% pas européen
01:14:15et qui est 100%
01:14:16dépendance stratégique
01:14:17des États-Unis
01:14:18et c'est peut-être
01:14:19à cause de ça
01:14:19que finalement,
01:14:20quand les trois ministres
01:14:20européens se réunissent,
01:14:22même si c'est vertueux
01:14:23qu'ils se réunissent,
01:14:24je pense que c'était utile,
01:14:25même si ce n'est pas arrivé
01:14:26à grand-chose,
01:14:26nous restons impuissants
01:14:27parce qu'en fait,
01:14:28nous n'avons pas voulu
01:14:29de la puissance,
01:14:30nous restons soumis
01:14:31aux Américains militairement
01:14:32et finalement stratégiquement.
01:14:33On va voir en même temps
01:14:34le tweet d'Emmanuel Macron
01:14:35sur le Rafale
01:14:37justement ami européen.
01:14:39Vous avez un appel
01:14:40avec la photo
01:14:41d'un appel
01:14:42Rafale is calling.
01:14:43Il fait la publicité
01:14:44de notre savoir-faire.
01:14:45Oui,
01:14:46mais je pense que c'est
01:14:46une forme de provocation aussi.
01:14:48D'abord,
01:14:48le Rafale est un avion.
01:14:50Moi, j'étais
01:14:51au Salon du Bourget.
01:14:53Je peux dire
01:14:53que quand le Rafale vole,
01:14:54tout le monde l'admire
01:14:56et tous les pilotes
01:14:57de l'armée
01:14:58et les équipages
01:14:58de la marine
01:14:59sont fiers
01:14:59d'avoir le Rafale
01:15:00mais nous sommes seuls
01:15:02en réalité.
01:15:02Tous les autres
01:15:03font le choix
01:15:03des États-Unis.
01:15:04Donc, ce rappel,
01:15:05il est important
01:15:05mais il marque aussi
01:15:06notre isolement
01:15:07et tout le chemin
01:15:08qui reste à faire
01:15:09en Europe
01:15:09pour combler ce vide
01:15:10entre l'Europe
01:15:11que nous souhaitons
01:15:11et l'Europe réelle
01:15:12qui reste très dépendante
01:15:13des Américains.
01:15:15Claude Moniquet
01:15:15est avec nous également
01:15:16ce matin.
01:15:17Claude,
01:15:18je voulais évoquer avec vous
01:15:19ce qu'a affirmé
01:15:21Israël ces dernières heures.
01:15:22Avoir retardé
01:15:23d'au moins deux ou trois ans
01:15:24la production
01:15:25d'une arme nucléaire
01:15:27iranienne,
01:15:27est-ce que c'est
01:15:28effectivement le cas ?
01:15:30Non, Denis,
01:15:31c'est extrêmement difficile
01:15:32à vérifier
01:15:33et évaluer.
01:15:35Le programme nucléaire
01:15:36iranien
01:15:36est secret,
01:15:38a été dissimulé
01:15:39pendant…
01:15:39Enfin,
01:15:40le programme nucléaire
01:15:40militaire iranien
01:15:41est secret.
01:15:42Il a été dissimulé
01:15:44en toute ou en partie
01:15:46pendant plus de 20 ans.
01:15:48Donc,
01:15:49on a des idées
01:15:50assez précises.
01:15:51Par exemple,
01:15:52si on prend le nombre
01:15:52de centrifugeuses,
01:15:54on sait que l'Iran
01:15:54aurait entre 15
01:15:56et 20 000 centrifugeuses,
01:15:59mais que peut-être
01:15:59seulement 10 à 12 000
01:16:01seraient en activité
01:16:03ou en état de fonctionner.
01:16:05Donc,
01:16:05vous voyez,
01:16:06on a des éléments
01:16:07de jugement
01:16:08sur le potentiel
01:16:09nucléaire militaire
01:16:09iranien
01:16:10avant les frappes,
01:16:12mais ce sont uniquement
01:16:12des éléments,
01:16:13des éléments épars.
01:16:15Et à partir
01:16:15de ce moment-là,
01:16:17comme en plus,
01:16:17on n'est pas actuellement
01:16:18capable d'évaluer
01:16:20précisément
01:16:21le résultat des frappes.
01:16:22Par exemple,
01:16:23est-ce que les 3,
01:16:244 ou 5 étages souterrains
01:16:26où sont stockés
01:16:27des centrifugeuses
01:16:28dans l'Atans
01:16:29ont été détruits
01:16:30ou pas ?
01:16:32Il est très difficile
01:16:33de savoir
01:16:33quelle sera la durée
01:16:34de ce retard,
01:16:35quel est l'impact
01:16:35sur le programme.
01:16:37Il y aura un retard,
01:16:38c'est évident,
01:16:38parce qu'il y a eu
01:16:39l'élimination
01:16:39de scientifiques
01:16:40et d'ingénieurs,
01:16:41donc une déperdition
01:16:43de savoirs,
01:16:44de dizaines,
01:16:45de décennies d'années,
01:16:46de décennies
01:16:47d'expériences,
01:16:48d'une part,
01:16:48et puis bien entendu
01:16:49des destructions
01:16:50matérielles
01:16:50très importantes.
01:16:52Maintenant,
01:16:52savoir si le retard
01:16:53sera de 2,
01:16:533 ou 10 ans,
01:16:55c'est impossible.
01:16:56Merci Claude Moniquet
01:16:57pour ces précisions.
01:16:59L'Iran,
01:17:00je le rappelle,
01:17:00accuse Israël
01:17:01d'avoir visé
01:17:02un site nucléaire
01:17:03à Ispahan,
01:17:04c'est la dernière dépêche
01:17:05qui nous est parvenue
01:17:06de la situation
01:17:07au Proche-Orient.
01:17:08Harold Iman.
01:17:09Je voulais ajouter
01:17:10quelque chose
01:17:10d'un petit peu latéral,
01:17:12mais je viens d'apprendre
01:17:13que le Pakistan,
01:17:14le gouvernement du Pakistan,
01:17:16va recommander
01:17:17Donald Trump
01:17:18pour le prix Nobel
01:17:19de la paix.
01:17:21Et vous vous souvenez,
01:17:21tout à l'heure...
01:17:22On en avait discuté,
01:17:23on avait débattu
01:17:23de cette question,
01:17:24est-ce que Donald Trump
01:17:25cherche le prix Nobel
01:17:25de la paix
01:17:26au moment de son élection ?
01:17:27À ma connaissance,
01:17:28c'est une des premières
01:17:29recommandations
01:17:30absolument officielles
01:17:32d'un gouvernement.
01:17:34Ce n'est pas une rumeur,
01:17:34c'est sur le site web
01:17:35du gouvernement du Pakistan
01:17:36et ça fait référence
01:17:38évidemment à son rôle
01:17:39de conciliateur
01:17:40entre le Pakistan
01:17:41et l'Inde
01:17:42qui se sont livrés
01:17:43une guerre de frontières
01:17:45il y a quelques semaines.
01:17:46L'armée israélienne
01:17:47met en garde
01:17:48la population,
01:17:49le conflit,
01:17:49Marine avec l'Iran,
01:17:50sera long.
01:17:51Son chef d'état-major
01:17:52assure que le pays
01:17:53se prépare
01:17:53à de multiples éventualités.
01:17:55On l'écoute.
01:17:58Nous sommes lancés
01:17:59dans une des batailles
01:18:00les plus complexes
01:18:01de notre histoire
01:18:01pour écarter
01:18:02une menace
01:18:03de telle envergure
01:18:04qui nécessite
01:18:05d'être préparée
01:18:06à une guerre
01:18:06de longue durée.
01:18:07Tzali est préparée.
01:18:11Notre liberté d'action
01:18:12ne fait que s'accroître
01:18:13de jour en jour.
01:18:15Cette guerre
01:18:15n'est pas terminée
01:18:16mais nous avons
01:18:17obtenu des résultats.
01:18:19Nous devons nous attendre
01:18:20à des jours compliqués
01:18:21et nous devons rester
01:18:22sur le qui-vive
01:18:23jusqu'à ce que la mission
01:18:23soit accomplie.
01:18:26Je suis convaincu
01:18:27qu'ensemble
01:18:27nous allons finir
01:18:28cette opération
01:18:29avec une victoire
01:18:29d'Israël.
01:18:30Alors Jules Torres
01:18:34est en lien
01:18:35avec ce conflit.
01:18:36Emmanuel Macron
01:18:37a annoncé
01:18:37le retour
01:18:38du fameux format
01:18:39Saint-Denis
01:18:40pour parler d'Israël,
01:18:42de l'Iran,
01:18:42de l'Ukraine.
01:18:43Oui, ça vous fait sourire
01:18:43Céline Pina.
01:18:44Oui, j'ai vu tout de suite.
01:18:46Pour parler d'Israël,
01:18:47de l'Iran,
01:18:48de l'Ukraine
01:18:48avec tous les chefs
01:18:49de partis politiques français.
01:18:52Qu'est-ce qu'on peut attendre
01:18:53d'un échange
01:18:54sur un terrain
01:18:56qu'a priori
01:18:56le président de la République
01:18:58s'est arrogé,
01:18:58celui de l'international ?
01:18:59Non, mais les quatre
01:19:00premières éditions
01:19:02des formats de Saint-Denis
01:19:03ont tellement bien fonctionné,
01:19:04ont tellement bien réparé
01:19:06la crise politique française,
01:19:07ont tellement sauvé
01:19:12la situation ukrainienne.
01:19:14Parce que je vous rappelle
01:19:15quand même
01:19:15qu'il y en a eu
01:19:16un à un format Saint-Denis
01:19:17qui s'est tenu
01:19:18le 20 février dernier
01:19:19où Emmanuel Macron
01:19:21a convoqué
01:19:21tous les chefs de partis
01:19:23pour parler
01:19:24de la situation ukrainienne.
01:19:25La conséquence
01:19:26et la répercussion
01:19:27c'était zéro.
01:19:28Donc on ne comprend pas bien
01:19:29pourquoi Emmanuel Macron
01:19:30convoque cette cinquième édition.
01:19:31On voit bien que c'est
01:19:32pour des raisons
01:19:33de politique intérieure.
01:19:34Il veut revenir
01:19:35sur la scène nationale.
01:19:37Et c'est là
01:19:37où votre question
01:19:38est très pertinente,
01:19:39Anthony.
01:19:39C'est que le président
01:19:41de la République
01:19:41s'est arrogé
01:19:42ce qu'il a prétendu
01:19:44comme son domaine réservé.
01:19:45Ça fait maintenant
01:19:46huit ans qu'il nous le dit.
01:19:47Les sujets internationaux,
01:19:48c'est moi.
01:19:49Les sujets européens,
01:19:50c'est moi.
01:19:51La diplomatie, c'est moi.
01:19:52Et les autres,
01:19:52que ce soit le Parlement
01:19:53ou son propre gouvernement,
01:19:55ils n'ont pas en parlé.
01:19:56Donc c'est vrai
01:19:56que ça pose la question.
01:19:57D'autant plus
01:19:58qu'il y aura
01:19:59un débat au Parlement
01:20:01qui ne sera pas suivi
01:20:02d'un vote,
01:20:02qu'on ne voit pas bien
01:20:03les répercussions
01:20:04que pourrait avoir
01:20:05un tel objectif
01:20:07de Saint-Denis.
01:20:08Donc c'est vrai
01:20:08qu'on a du mal
01:20:08à comprendre
01:20:09si ce n'est
01:20:09cette logique
01:20:11de politique intérieure
01:20:12et électorale
01:20:13du président de la République
01:20:14qui essaye
01:20:15de reprendre la main
01:20:15puisqu'il voit bien
01:20:16que même sur l'international
01:20:17où il prospérait
01:20:18ces derniers mois,
01:20:19ça devient de plus en plus compliqué.
01:20:20Merci beaucoup
01:20:22Jules Torres.
01:20:23L'armée de terre
01:20:24rend hommage aujourd'hui
01:20:25à ces soldats blessés.
01:20:26Nous sommes ce matin
01:20:26en direct
01:20:27avec Didier François,
01:20:29grand reporter.
01:20:30Bonjour Didier François,
01:20:31merci d'être avec nous
01:20:32ce matin.
01:20:33Vous avez été choisi
01:20:35comme parrain
01:20:35de cette neuvième édition
01:20:37de l'opération
01:20:38intitulée
01:20:38Avec nos blessés.
01:20:40Vous êtes en duplex,
01:20:41on le voit avec nous,
01:20:42depuis le 15e arrondissement
01:20:44de Paris.
01:20:44En quoi consiste
01:20:44cette opération aujourd'hui ?
01:20:47C'est une opération
01:20:50qui vise à montrer
01:20:51la solidarité de la nation
01:20:52avec les blessés
01:20:53des armées
01:20:54parce que ce sont
01:20:55des jeunes filles
01:20:56et des jeunes hommes
01:20:57qui se sont engagés
01:20:58pour nous défendre.
01:20:59Ce que je vois bien
01:21:01moi quand je suis reporter
01:21:02sur le terrain,
01:21:03je vois le râlant
01:21:06et la façon
01:21:07d'Afghanistan,
01:21:08au Sahel,
01:21:09en Syrie,
01:21:10en Irak,
01:21:11au plus loin parfois
01:21:11de chez nous,
01:21:12chez nous parfois
01:21:13avec sentinelle,
01:21:14ces jeunes hommes
01:21:14et ces jeunes femmes
01:21:15vraiment nous défendent.
01:21:16Et en nous défendant
01:21:17parfois au risque
01:21:18de la blessure
01:21:19ou de leur vie,
01:21:20il peut leur arriver
01:21:22des incidents,
01:21:23la blessure fait partie
01:21:24des risques
01:21:25de l'engagement
01:21:26et je pense que
01:21:27comme ils ont pris
01:21:28cette responsabilité
01:21:30de mettre
01:21:31leur intégrité physique
01:21:33à risque pour la nation,
01:21:34la nation doit bien
01:21:35quand même
01:21:35penser à eux
01:21:36et les soutenir
01:21:37dans leur reconstruction
01:21:39physique,
01:21:40parfois psychologique,
01:21:41dans la poursuite
01:21:42de leur vie.
01:21:44Il faut leur parfois
01:21:45changer de métier
01:21:46parce qu'on n'a plus
01:21:47les aptitudes physiques
01:21:48qui permettent
01:21:48de continuer
01:21:49à aider des soldats.
01:21:49Il y a encore
01:21:503 000 soldats
01:21:51aujourd'hui dans les armées
01:21:51qui continuent blessés,
01:21:53qui continuent leur travail.
01:21:55Il y a une cohorte
01:21:55malheureusement
01:21:56de 20 000 jeunes français
01:21:58qui ont été blessés
01:21:59au combat
01:21:59depuis la fin
01:22:00de la guerre froide.
01:22:01Donc voilà,
01:22:02je pense qu'ils l'ont fait
01:22:04pour nous,
01:22:05nous devons le faire
01:22:05pour eux.
01:22:06C'est simple.
01:22:06Je vois beaucoup de monde
01:22:08derrière vous.
01:22:08Qu'est-ce que vous vous apprêtez
01:22:09à faire ?
01:22:10Alors là,
01:22:13on s'est tous réunis
01:22:14d'abord sur le monument
01:22:15aux morts des soldats français
01:22:17en opération extérieure
01:22:18pour un recueillement
01:22:20et une minute
01:22:21un peu solennelle.
01:22:21Le chef d'état-major
01:22:22de l'armée de terre
01:22:23vient d'arriver
01:22:23et donc tout le monde
01:22:24se met au garde-à-vous.
01:22:25Et nous allons ensuite,
01:22:27après la cérémonie,
01:22:30partir en courant
01:22:31jusqu'aux Invalides.
01:22:32Donc ça serait une course
01:22:33très familiale
01:22:34où tout le monde
01:22:35va pouvoir à son rythme
01:22:36parfois marcher,
01:22:37parfois pour rire,
01:22:38parfois en vélo,
01:22:38parfois sur le côté
01:22:40ou en fauteuil roulant
01:22:41si on est trop touché.
01:22:43Et on va aller aux Invalides
01:22:44où là, toute la journée,
01:22:45il va y avoir des associations
01:22:46comme la CABAT
01:22:48qui est l'association d'aide
01:22:49aux victimes de l'armée de terre,
01:22:51aux blessés de l'armée de terre.
01:22:53Des stands de différentes...
01:22:55Voilà.
01:22:55Je vous laisse...
01:22:56Je vous laisse...
01:22:57Merci beaucoup Didier-François.
01:23:00J'ai une dernière question
01:23:01pour vous.
01:23:02Je ne résiste pas
01:23:04à l'idée de vous la poser
01:23:05puisque vous êtes
01:23:06grand reporter.
01:23:07votre regard
01:23:08sur ce qui se passe
01:23:09en ce moment
01:23:09entre Israël et l'Iran.
01:23:10Est-ce que vous avez
01:23:10le sentiment
01:23:11qu'on est là
01:23:11à un tournant,
01:23:13que beaucoup de choses
01:23:14vont se jouer
01:23:14avec la décision
01:23:15ou non
01:23:15d'intervenir
01:23:16des Etats-Unis ?
01:23:18Oui, on est...
01:23:21Vous avez des spécialistes
01:23:22sur le plateau
01:23:22dont le général
01:23:23Clermont
01:23:24connaît ça parfaitement bien.
01:23:25Mais oui,
01:23:26on est évidemment
01:23:27dans un tournant.
01:23:27Je m'excuse,
01:23:28je n'ai pas l'habitude
01:23:28de parler sur la barseillèse.
01:23:30Mais le fait est
01:23:31que oui,
01:23:32on est un tournant.
01:23:32Alors les Etats-Unis,
01:23:33je vous en prie,
01:23:34les Etats-Unis
01:23:35ont un atout majeur,
01:23:37c'est leur capacité
01:23:38à frapper
01:23:38la base de Fordos.
01:23:41Fordos,
01:23:41c'est vraiment
01:23:42le cœur
01:23:43du programme nucléaire iranien
01:23:44qui pour l'instant
01:23:45ne fonctionne pas
01:23:45parce qu'il a été bombardé
01:23:47autour mais n'a pas été détruit.
01:23:49Et ce que pourraient amener
01:23:49les Etats-Unis,
01:23:50c'est la capacité à détruire.
01:23:51Donc effectivement,
01:23:52ça sera un changement.
01:23:53De toute façon,
01:23:53ça sera une guerre longue.
01:23:54C'est une frappe,
01:23:55une campagne de frappe
01:23:56qui commence.
01:23:56Mais là aussi,
01:23:56le général Clermont
01:23:57va vous l'expliquer
01:23:58bien mieux que moi
01:23:59parce qu'il sait faire ça.
01:24:00Et donc,
01:24:01c'est quelque chose
01:24:02qui va durer
01:24:03et qui ne va pas
01:24:03s'arrêter en quelques jours.
01:24:04On est rentré dans une logique
01:24:06qui est de casser
01:24:06la capacité nucléaire de l'Iran.
01:24:09À ce stade,
01:24:09elle est certainement freinée,
01:24:11ça va marcher beaucoup moins bien
01:24:12mais elle n'est pas encore détruite.
01:24:14Merci infiniment Didier François.
01:24:16Je le rappelle,
01:24:16vous êtes parrain
01:24:17de cette neuvième édition
01:24:19d'Avec nos blessés
01:24:21qui rend bien sûr
01:24:22hommage à nos soldats blessés.
01:24:24Vous vouliez ajouter un mot
01:24:25général Bruno Carbone ?
01:24:26C'est très important
01:24:27la prise en compte
01:24:28de nos blessés,
01:24:29leur accompagnement.
01:24:30Et Didier François
01:24:31est un magnifique parrain
01:24:32et je lui adresse mes amitiés.
01:24:33Il est parti
01:24:34mais il les entend.
01:24:35Je pense qu'il vous entend
01:24:36en même temps
01:24:36qu'il est en train
01:24:37de la loreillette.
01:24:39Merci.
01:24:39La fête de la musique
01:24:40se déroulera ce soir
01:24:41sous haute sécurité.
01:24:43Malheureusement,
01:24:43comme chaque événement populaire,
01:24:45le ministre de l'Intérieur
01:24:45Bruno Retailleau
01:24:46appelle les préfets
01:24:47à l'extrême vigilance marine.
01:24:48Surtout dans un contexte
01:24:49géopolitique aussi tendu.
01:24:51Il précise que le niveau
01:24:52de la menace terroriste
01:24:53est toujours très élevé
01:24:54en France.
01:24:55Les détails avec Tanguy
01:24:56à Mont du service police-justice
01:24:57de CNews.
01:25:00La fête de la musique
01:25:00va se dérouler ce soir
01:25:02dans un contexte
01:25:03d'extrême vigilance
01:25:04de la part des forces de l'ordre.
01:25:05Dans un télégramme
01:25:06envoyé au préfet,
01:25:07Bruno Retailleau
01:25:08liste trois types
01:25:09de menaces principales.
01:25:11La première
01:25:11est la menace terroriste
01:25:13à un niveau très élevé
01:25:14selon les propres mots
01:25:15du ministre de l'Intérieur.
01:25:17Puis vient la délinquance
01:25:19d'opportunités
01:25:19ou celle liée à l'alcool.
01:25:21On parle là
01:25:22de vols,
01:25:23d'agressions,
01:25:24de dégradations.
01:25:25Enfin,
01:25:26il est également possible
01:25:27que des violences urbaines
01:25:28se déclenchent
01:25:29dans certains quartiers
01:25:30pour faire face
01:25:31à ces risques.
01:25:31Les autorités sont appelées
01:25:33à prendre des arrêtés
01:25:34pour interdire
01:25:35le port de pétards
01:25:37ou de produits inflammables,
01:25:38à détecter
01:25:39les comportements
01:25:40à risque
01:25:40dans les zones
01:25:41de rassemblement
01:25:42ou encore
01:25:43à déployer
01:25:44des dispositifs
01:25:45anti-voiture bélier.
01:25:46Une présence visible
01:25:47sur le terrain
01:25:48doit permettre
01:25:48de dissuader
01:25:49les attaques terroristes.
01:25:51Les militaires
01:25:52de l'opération Sentinelle
01:25:53vont, eux,
01:25:54être déployés
01:25:55sur les lieux
01:25:55et édifices
01:25:57les plus sensibles
01:25:58ou ceux qui sont
01:25:59les plus fréquentés.
01:26:00Le tout,
01:26:01demande Bruno Retailleau,
01:26:02en respectant
01:26:03au maximum
01:26:04le caractère festif
01:26:05de l'événement.
01:26:08Allez,
01:26:08un mot de sport
01:26:08pour venir.
01:26:15Retrouvez votre programme
01:26:16avec Original,
01:26:18le nouveau parfum Lacoste.
01:26:21Retrouvez votre programme
01:26:22avec les portes blindées
01:26:23Torjman Metal.
01:26:24Votre sécurité
01:26:25en toute sérénité.
01:26:26Marine,
01:26:29le stade Toulousain
01:26:30s'est qualifié
01:26:31pour la finale
01:26:31du top 14
01:26:32mais grâce à une victoire
01:26:33difficile tout de même.
01:26:3432 à 25
01:26:35face à l'Aviron Bayonnet
01:26:37en demi-finale
01:26:38hier soir.
01:26:39Les Toulousains
01:26:39ont eu du mal
01:26:40bien qu'indisciplinés.
01:26:41Les Rouges et Noirs
01:26:42l'ont emporté
01:26:42grâce à deux essais
01:26:43de Romain Entamac
01:26:44et Paul Grahou
01:26:45et la botte
01:26:46de Thomas Ramos.
01:26:47Ils tenteront
01:26:47de décrocher
01:26:48la victoire samedi prochain
01:26:49face aux vainqueurs
01:26:50de l'autre demi-finale
01:26:51qui se déroule aujourd'hui.
01:26:53Bordeaux-Bègle
01:26:54et Toulon
01:26:54qui s'affronte à Lyon.
01:26:55Le coup d'envoi
01:26:56sera lancé à 21h.
01:26:57Rencontre à suivre
01:26:58sur nos antennes
01:26:59de Canal+.
01:27:00Et puis un mot de foot
01:27:01comme attendu
01:27:01le milieu offensif international
01:27:03allemand.
01:27:03Florian Wirtz
01:27:04a signé à Liverpool.
01:27:05Le milieu de terrain
01:27:07internationalement
01:27:07s'est engagé
01:27:08pour une longue durée
01:27:09avec les Resses.
01:27:10Les Resses qui n'ont
01:27:11toujours pas précisé
01:27:12la durée du contrat.
01:27:13Au total,
01:27:14cet homme cumule
01:27:15196 rencontres,
01:27:1656 buts.
01:27:17Il s'est même offert
01:27:18un titre de champion
01:27:19d'Allemagne historique
01:27:20à son club en 2024.
01:27:21Le transfert est estimé
01:27:22entre 135 et 150 millions d'euros.
01:27:25Il pourrait donc devenir
01:27:26le troisième joueur
01:27:27le plus cher de l'histoire
01:27:28derrière Neymar
01:27:28et Kylian Mbappé.
01:27:33C'était votre programme
01:27:34avec les portes blindées
01:27:35Torjman Metal.
01:27:37Votre sécurité
01:27:38en toute sérénité.
01:27:39C'était votre programme
01:27:45avec Original.
01:27:46Le nouveau parfum Lacoste.
01:27:48On arrive déjà
01:27:49à la fin de cette émission.
01:27:50Je remercie toute l'équipe.
01:27:51Eh oui, Jules Torres.
01:27:52Déjà, déjà.
01:27:53On passe vite
01:27:54quand on s'amuse.
01:27:55Merci à vous, Jules.
01:27:56Merci beaucoup, Marine.
01:27:58Général Bruno Clermont,
01:27:58merci infiniment.
01:27:59Et merci infiniment
01:28:00à Céline Pina également
01:28:01qui nous a accompagnés
01:28:02pour cette dernière heure
01:28:03d'informations.
01:28:04Vous restez avec nous.
01:28:05Si vous voulez regarder
01:28:05l'émission en replay,
01:28:07vous scannez ce QR code
01:28:08pour télécharger
01:28:09l'application CNews.
01:28:10Vous y retrouvez également
01:28:10toutes les dernières nouvelles.
01:28:13Et puis, vous restez avec nous
01:28:14puisque dans un instant,
01:28:14c'est la météo de Karine Durand
01:28:15suivie d'Eliott Deval
01:28:17pour l'heure des pros week-end.
01:28:18Très bonne journée à tous.
01:28:19On se retrouve demain matin
01:28:20à 5h55 sur CNews.
01:28:22Sous-titrage Société Radio-Canada

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