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  • il y a 2 mois
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Roger Federer est une légende. Pourtant, le Suisse pourrait bien tomber dans l’oubli tant les grands champions d’aujourd’hui ont pris toute la place dans le débat public. Surtout que des légendes d’antan comme Rod Laver, Bjorn Borg ou Pete Sampras semblent avoir été balayés par les nouvelles stars du tennis moderne.

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#Federer #RogerFederer #Wimbledon

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00:00 : Introduction
01:49 : Notre Sponsor
02:57 : Même les plus grands tombent dans l’oubli
08:11 : Les légendes oubliées au tennis
12:25 : Le Big 3 sera-t-il oublié ?
19:57 : Peut-on vraiment être une légende éternelle ?

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Et si dans 20 ans, plus personne ne se souvenait vraiment de Roger Federer ?
00:04Ni de ses coups, ni de ses finales, ni de ses larmes.
00:07C'est une phrase qui semble absurde, presque irrespectueuse.
00:10Et pourtant, c'est peut-être ce qui nous attend.
00:12Pas parce qu'il n'a pas assez gagné, pas parce qu'il aura mal terminé,
00:16mais parce que le sport, lui, ne regarde jamais derrière.
00:19Il oublie et il avance, il remplace.
00:21C'est sa loi, sa mécanique.
00:23Le passé ne vaut plus rien, sauf s'il est utile au présent.
00:26Et Federer aujourd'hui n'est plus dans le présent.
00:28Djokovic, lui, est encore là, dominant parfois, brillant très souvent,
00:33mais déjà tourné vers la sortie.
00:34Et Alcaraz, dessineur, ils sont le présent et l'avenir,
00:38les nouveaux visages, les affiches, les récits contemporains.
00:42Federer, lui, s'efface.
00:43Il s'efface des cours, des classements, et même petit à petit, des conversations.
00:48Il a quitté la scène, et lentement, il quitte la mémoire.
00:52Alors c'est pas une chute, c'est pas un drame, c'est pire que ça.
00:54C'est un effacement progressif, inconscient, mais irréversible.
00:59Parce qu'aujourd'hui, ce qui ne s'actualise pas, disparaît.
01:02Et ce qu'on ne raconte plus, s'efface.
01:04Alors dans cette vidéo, on va faire une pause, une vraie.
01:07On va interroger la mémoire.
01:08Pourquoi certains champions traversent les générations, et d'autres non ?
01:12Pourquoi Michael Jordan reste vivant dans les débats,
01:14alors qu'un Oscar Robertson n'est plus qu'une ligne dans un quiz ?
01:17On va parler de Roger Federer, mais pas seulement.
01:20On va parler de toutes les légendes qui risquent, un jour, de devenir invisibles.
01:24Parce que dans un monde gouverné par le direct, la mémoire est devenue un luxe.
01:28Et que même les plus grandes icônes peuvent s'éteindre dans l'ombre.
01:31Federer, Nadal, Djokovic, dans 50 ans.
01:34Qui racontera encore leur histoire ?
01:35Qui les gardera vivants dans les esprits ?
01:37Et si le plus grand danger, c'était l'oubli ?
01:39Avant de plonger dans cette vidéo, un petit mot pour remercier notre partenaire du jour,
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02:02mais aussi sur les vainqueurs du tournoi chez les hommes et chez les femmes.
02:05Et on va pas se mentir, il y a des codes qui donnent envie.
02:07Si on regarde au niveau du vainqueur chez les hommes,
02:10on a Carlos Alcaraz et Yannick Siner qui sont bien devant, à 2,50.
02:13Suivi de Novak Djokovic, qui a quand même gagné 7 fois le tournoi, à 6.
02:17Puis en quatrième, le local Jack Draper, qui fait une très bonne saison, coté à 10.
02:21Si on veut prendre un peu plus de risques, on a les joueurs de la génération 90,
02:24avec Zverev et Medvedev. Zverev coté à 17, Medvedev à 21.
02:28Ou encore des gros serveurs qui peuvent faire très mal à Londres,
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02:46Évidemment, rappel important, les paris sportifs sont interdits aux mineurs
02:49et comportent des risques d'endettement, d'isolement et de dépendance,
02:52donc on reste responsable.
02:54Et pour les intéressés, le lien est juste en dessous en description.
02:56Un grand merci à Unibet.
02:57Le sport, c'est un éternel présent.
03:07Ce qui compte, c'est le match d'hier, la perf du jour et le duel de demain.
03:10Le reste, c'est l'histoire.
03:12Et l'histoire, force est de constater qu'on la lit de moins en moins.
03:15On ne l'étudie plus, on la survole, comme ça.
03:17On la scrolle et on la réduit à quelques images floues,
03:20à un palmarès Wikipédia,
03:21à un documentaire qu'on regarde et qu'on a oublié une semaine après.
03:24Les nouvelles générations ne regardent plus en arrière.
03:27Elles vivent dans l'instant.
03:28Elles consomment l'exploit à chaud, puis le remplacent.
03:30Mais ce phénomène ne touche pas que le tennis, évidemment.
03:33Il est universel.
03:34Au basket, la planète NBA s'enflâne pour LeBron, pour Curry.
03:37Les débats tournent autour du présent.
03:39Michael Jordan reste une référence, mais une référence lointaine.
03:42Intouchable, certes, parce qu'il a révolutionné son sport,
03:45mais déjà dépassé dans certains classements.
03:47Et les autres ?
03:47Wilt Chamberlain, 100 points en un match.
03:50Karim Abdul-Jabbar, meilleur marqueur pendant 4 décennies.
03:53Maintenant, ce sont des noms, et plus des débats.
03:55Au foot, on continue de vénérer Pelé, d'admirer Maradona.
03:58Mais dans les cours de récré, sur TikTok, sur FIFA,
04:01ce sont Messi, Ronaldo, Bappé, la miniamale qui peuplent l'imaginaire.
04:05Donc l'empreinte des anciens ne disparaît pas, mais elle se dilue.
04:08Elle devient floue, fondue dans le bruit du présent.
04:11Même en athlétisme, qui est une discipline de chiffres,
04:13de repères fixes, la mémoire tremble.
04:15Usain Bolt a marqué son temps à Pékin, à Londres, à Rio,
04:18avec des exploits intemporels.
04:19Mais si un jour son record tombe, si ses images disparaissent des pubs,
04:23si sa silhouette n'est plus omniprésente,
04:25que restera-t-il de lui ?
04:26Un nom, peut-être ?
04:28Une vidéo, au fond d'un serveur ?
04:29Une autre sur YouTube avec quelques millions de vues ?
04:31Mais dans un monde saturé d'images, une image seule ne suffit plus.
04:34Et c'est ça le vrai vertige.
04:36C'est pas qu'on oublie volontairement.
04:37C'est pas une trahison, c'est une mécanique.
04:39Le présent prend toute la place,
04:41et il étouffe tout ce qui ne brille pas dans l'instant.
04:43Et dans ce présent-là, il faut se battre pour exister.
04:46Même après avoir tout gagné.
04:47Aujourd'hui, la mémoire ne se transmet plus.
04:52Elle ne s'ancre plus.
04:54Elle se diffuse.
04:55Elle circule.
04:55Elle s'accélère.
04:56Et dans cette accélération,
04:57ce ne sont plus les bibliothèques,
04:59les récits oraux ou les documentaires qui conservent l'histoire.
05:02Ce sont les algorithmes.
05:03Le numérique a bouleversé la temporalité du souvenir.
05:06Il a offert un accès total à tout.
05:08Tout le temps.
05:09Mais ce qui est éphémère est volatile.
05:11Il tourne en boucle, se commente, se consomme,
05:13puis s'efface.
05:14Une vidéo de coup droit devient virale.
05:16Un instant insolite dans un match devient un mème.
05:19Un regard de Nadal en slow motion devient une tendance TikTok.
05:21Et le lendemain, tout est supprimé et remplacé par un nouveau buzz.
05:25Une nouvelle séquence.
05:26Une nouvelle star.
05:27Les débats ne sont plus enracinés.
05:28Ils sont recyclables.
05:30Qui est le GOAT ?
05:30Qui est le numéro 1 cette semaine ?
05:32On cherche en permanence la stat qui va déclencher la guerre des fanbases.
05:36Les réponses changent chaque jour.
05:37Ce ne sont plus des vérités.
05:38Ce sont des tendances.
05:39Des courants qui montent et qui retombent.
05:41Qui se reforment.
05:42Et dans ce système là, c'est plus la grandeur qui fait l'actualité.
05:45C'est la fraîcheur.
05:46L'urgence.
05:47Le direct.
05:48Les sponsors, eux, l'ont bien compris.
05:50Et ils ne missent plus sur l'héritage.
05:51Ils missent sur le clic.
05:52Sur l'engagement.
05:53Et sur la donnée.
05:54Du coup, même Federer, l'icône des icônes, n'est plus à l'abri.
05:58Il a eu la chance d'exister à une époque charnière.
06:00Avec l'explosion de YouTube.
06:01Puis le début des réseaux sociaux et les montages émotionnels.
06:04Il a été magnifié par la forme.
06:06Par la technologie.
06:07Mais dans 50 ans.
06:08Quand les plateformes auront changé ?
06:09Quand les contenus d'aujourd'hui seront devenus illisibles, obsolètes, perdus dans
06:13les couches successives de formats oubliés ?
06:15Quand l'algorithme ne saura plus quoi faire d'un nom sans actualité, d'un palmarès
06:19sans engagement, d'un revers sans contexte ?
06:21Qui ira encore chercher Federer ?
06:23C'est pas un reproche, c'est un constat et une question.
06:26Donc on a troqué la mémoire profonde contre une mémoire instantanée.
06:29Une mémoire de flux, une mémoire qui scintille et qui s'éteint.
06:32Et si on suit cette logique-là, cette logique de l'instant, même les plus grandes légendes
06:36doivent lutter constamment pour ne pas disparaître des écrans.
06:42Il y a peut-être une explication plus profonde encore à cette amnésie progressive.
06:46C'est pas seulement une question d'algorithme, de réseau ou de buzz.
06:49C'est une question de société.
06:51On vit dans un monde qui valorise l'instant, l'émotion vive.
06:54On est accro à l'adrénaline du direct.
06:56Et dans cette logique-là, la trace ne vaut plus rien si elle n'est pas réactivée.
06:59On préfère vibrer maintenant que se souvenir ensemble.
07:03On préfère le choc de la nouveauté à la douceur de la mémoire.
07:06Et cette transformation n'est pas anodine.
07:08Elle change notre rapport aux légendes.
07:09Parce qu'une légende, par définition, prend du temps.
07:12Elle se construit, elle s'installe, et elle se raconte des années, des décennies après.
07:16Mais qui prend encore le temps de raconter ?
07:18Et qui a envie d'écouter ?
07:19Donc la mémoire est devenue fonctionnelle, utilitaire.
07:22On retient ce qui sert à un débat, un moment, une statistique.
07:26Mais pas ce qui structure une culture.
07:27Et puis il y a une autre réalité.
07:29Le culte de la performance constante.
07:31Dans ce monde, si tu ne gagnes plus, tu n'es plus.
07:34Tu n'existes que dans ton actualité.
07:36Pas dans ton héritage.
07:37On ne sait plus vraiment gérer la grandeur passée.
07:39On la respecte, mais on ne l'entretient plus.
07:41On a presque une forme de gêne face à la nostalgie.
07:44Comme si c'était un frein.
07:45Comme si regarder en arrière, c'était ralentir.
07:47Du coup, on regarde ailleurs.
07:48On regarde les nouveaux.
07:49Ceux qui écrivent l'histoire sous nos yeux.
07:51Et ce glissement-là, nous pousse à ne plus raconter les légendes.
07:54À ne plus faire ce travail si important de transmission, de génération en génération.
07:59On ne leur donne plus la place, ni le temps.
08:01Et c'est peut-être ça le vrai danger.
08:02C'est pas que Nadal et Federer seront oubliés.
08:04Mais c'est qu'on n'aura plus le cadre pour les raconter.
08:06Plus l'espace pour les faire vivre.
08:08Parce qu'on aura tout fait pour que l'histoire ne s'écrive qu'au présent.
08:11Le tennis a eu ses pionniers, ses titans.
08:18Il a eu ses figures de proue.
08:19Ses champions gravés dans le marbre.
08:21Ses noms qu'on cite encore.
08:22Mais il a aussi ses oubliés.
08:24Pas parce qu'ils ont échoué.
08:25Mais parce qu'ils ont brillé trop tôt.
08:27Trop vite.
08:27Ou dans une époque que la mémoire moderne n'éclaire plus.
08:30On a des champions absolus devenus silencieux.
08:33Road Lever par exemple.
08:34Le seul joueur de l'histoire à avoir réussi deux grands chelèmes calendaires.
08:38En 62 et 69.
08:39Deux fois, tous les majors dans l'année.
08:41Ce qu'aucun autre n'a réussi à accomplir.
08:42Pas même Federer, Nadal ou Djokovic.
08:44Et pourtant, qui parle encore de Road Lever ?
08:46Personne quasiment.
08:48Nous on en parle parce que c'est notre mission de transmettre et d'éduquer le grand public.
08:51Donc si vous voulez découvrir toute l'histoire de Road Lever,
08:53cette vidéo juste là sera faite pour vous.
08:55Mais concrètement, son nom est gravé sur une aréna,
08:58mais très peu dans les discussions.
08:59Bjorn Borg, légende précoce, icône des années 70,
09:03il a dominé Roland Garros et sublimé Wimbledon.
09:06Il a quitté le tennis à 26 ans,
09:07laissant derrière lui un héritage brut, fulgurant.
09:10Mais aujourd'hui, en dehors des passionnés,
09:12qui le connaît vraiment ?
09:13Qui peut citer ses records, ses gestes, ses duels ?
09:16Donc on voit bien qu'il s'est effacé du récit collectif
09:18comme une étoile filante trop vite disparue.
09:20Mais nous on est là,
09:21donc si vous voulez découvrir Bjorn Borg en détail,
09:23cette vidéo sera faite pour vous.
09:24Ivan Landl, numéro 1 mondial pendant des années,
09:26précurseur du jeu en cadence,
09:28machine froide, calculée, ultra efficace,
09:31mais presque jamais citée quand on parle des GOAT.
09:33Comme si la domination sans chaleur
09:35ne suffisait pas pour rester dans l'histoire.
09:37Jimmy Connors,
09:38John McEnroe,
09:39des légendes,
09:40des personnages qui ont électrisé les années 80.
09:43Ils ont incarné une époque,
09:44mais aujourd'hui,
09:45leurs images reviennent dans les publicités
09:46plus que dans les classements et les débats.
09:49Donc aujourd'hui,
09:49ils sont que des visages,
09:50et pas des récits encore vivants.
09:52Et chez les femmes aussi,
09:53la mémoire tremble.
09:54Stéphigrafe,
09:5422 grands chlèmes,
09:55un Golden Slam en 88,
09:57un exploit jamais réédité.
09:59Navratilova,
09:5918 grands chlèmes en simple,
10:0131 en double,
10:02une longévité inouïe,
10:03mais l'ère des Williams a balayé le décor.
10:05Serena est devenue le repère,
10:06le centre,
10:07le maître étalon.
10:08Et tout le reste a été relégué aux quiz,
10:10aux documentaires,
10:11ou aux archives que seuls les passionnés iront chercher.
10:14Donc ce sont des légendes,
10:15aucun doute là-dessus,
10:16mais des légendes en veille.
10:17Et leur lumière ne s'est pas éteinte,
10:19mais elle a juste cessé d'éclairer le présent.
10:21Alors pourquoi ?
10:22Pourquoi certains noms traversent les générations
10:24quand d'autres s'effacent sans bruit ?
10:26Comme des statues oubliées dans un musée
10:28que plus personne ne visite.
10:29Bah d'abord,
10:30il y a l'époque.
10:30Les années 60, 70, 80,
10:33c'était une autre ère.
10:34C'était bien avant.
10:35Bien avant Youtube,
10:36bien avant les réseaux sociaux,
10:37bien avant les ralentis en 4K,
10:39les résumés en 30 secondes sur Instagram,
10:41avant les tweets,
10:42les shorts,
10:42les top 10 viraux.
10:44A cette époque,
10:44la mémoire se construisait lentement,
10:46par la parole,
10:47par les récits,
10:48par les livres d'histoire
10:49et les coupures de presse Johnny.
10:50A cette époque,
10:51la mémoire passait par les couloirs d'un club,
10:53par les récits de fin de soirée,
10:55par les photos en noir et blanc punaisées au mur.
10:57Une mémoire plus intime,
10:58mais aussi plus fragile.
10:59Parce que force est de constater
11:01qu'aujourd'hui,
11:01cette mémoire,
11:02elle ne fait pas cliquer.
11:03Elle ne génère pas de vue.
11:04Elle ne s'imprime pas dans l'algorithme,
11:06donc elle s'efface.
11:07Ensuite,
11:08il y a l'absence de récits.
11:09Beaucoup de ces champions ont gagné,
11:10dominé,
11:11empilé les titres,
11:12mais ils n'ont pas été racontés.
11:14Ils n'ont pas été incarnés.
11:15Ils ont brillé sur le terrain,
11:17mais pas au-delà.
11:17Et dans le sport moderne,
11:18c'est plus suffisant d'être excellent.
11:20Il faut être identifiable,
11:22racontable,
11:23et même bankable.
11:23Il faut qu'on puisse te résumer en une phrase,
11:25en une image,
11:26en un symbole.
11:27Il faut que ton histoire puisse parler aux gens,
11:29pour être reprise dans un montage TikTok,
11:31ou dans un post Instagram.
11:32Alors oui, c'est cruel,
11:33mais c'est la réalité d'aujourd'hui.
11:35Et enfin,
11:36il y a le présent.
11:37Encore lui.
11:37Les nouveaux effacent les anciens.
11:39Pas par méchanceté,
11:40mais par simple actualité.
11:41Parce qu'ils ont gagné plus récemment,
11:43et parce qu'ils parlent le langage de la génération en ligne.
11:45Parce qu'ils sont là,
11:46disponibles,
11:47actifs,
11:48et visibles.
11:48Ils vivent dans les poches de leurs fans.
11:50Nadal et Djokovic ont tellement prolongé leur domination,
11:53qu'ils ont fini,
11:54sans le vouloir,
11:54par repousser Federer en arrière-plan.
11:56Et Federer,
11:57à son tour,
11:58commence doucement à rejoindre ceux qu'il avait effacés.
12:00Alors attention,
12:01Roger c'est quand même particulier,
12:02parce qu'il a tellement marqué les gens par son style unique,
12:05que je pense que lui ce sera différent.
12:06On s'en rappellera même dans des décennies.
12:08Mais pour les autres,
12:09leur légende s'oublie petit à petit.
12:11Malheureusement,
12:11la société fonctionne comme ça,
12:13et le sport n'y échappe pas.
12:14Le sport, en fait,
12:15c'est un livre qu'on ne lit jamais véritablement en entier.
12:17On lit la fin.
12:18On s'attarde sur les derniers chapitres,
12:20les plus récents.
12:21Et les premières pages finissent par tomber dans l'oubli,
12:23comme des feuilles qu'on ne tourne plus.
12:29Federer,
12:30Nadal et Djokovic.
12:32Trois titans.
12:32Trois époques en une.
12:34Trois récits qui ont redéfini les limites du tennis.
12:36Ils ont fait bien plus que gagner.
12:38Ils ont régné.
12:39Ils ont repoussé les standards de l'endurance,
12:41du talent,
12:42de la longévité.
12:43Ils ont captivé des générations entières.
12:45Leur rivalité a été le fil rouge
12:47de 20 ans d'histoire du sport mondial.
12:49Et pourtant,
12:50une question s'impose dans le débat du jour.
12:52Leur destin,
12:52sera-t-il si différent de ceux qui les ont précédés ?
12:55Rod Lever,
12:56deux grands chelèmes calendaires
12:57et aujourd'hui quasiment effacés des discussions.
12:59Björn Borg,
13:00jeune roi du tennis,
13:01retiré à 26 ans,
13:02icône oublié,
13:03hors des cercles d'initié.
13:04Ivan Lendl,
13:05machine froide à gagner,
13:06relégué à une ligne statistique.
13:08Ces légendes ont régné,
13:09puis se sont dissipées.
13:11Le Big Three, lui,
13:12semble intouchable,
13:13intemporel.
13:13Mais seront-ils vraiment immunisés contre l'oubli ?
13:16Bah c'est pas sûr.
13:17Eux ont eu un avantage que leurs prédécesseurs n'ont jamais eu.
13:20L'ère numérique.
13:21Ils ont joué à l'ère des caméras omniprésentes,
13:23des highlights en haute définition,
13:25des montages en slow motion,
13:27des tribunes YouTube
13:28et des hommages partagés des millions de fois.
13:30Ils ont été archivés,
13:31remixés,
13:32célébrés à chaque point.
13:33Donc rien ne s'est perdu,
13:34tout a été conservé.
13:36Et ça, dans une société de l'image,
13:37c'est un capital mémoriel immense.
13:39Mais la mémoire ne survit pas que par la trace,
13:41elle survit par le récit.
13:43Et là aussi,
13:44Federer, Nadal et Djokovic
13:45ont construit quelque chose d'unique.
13:47Federer, c'est l'élégance,
13:48l'artiste,
13:49le danseur étoile.
13:50Nadal, c'est le combat,
13:51l'instinct,
13:51le chaos sublimé.
13:53Djokovic, c'est l'ascension contrariée,
13:55le rejeté devenu roi.
13:56Donc à eux trois,
13:57ils forment une trilogie,
13:58une dramaturgie.
13:59Pas juste un alignement de palmarès,
14:01mais une ère narrative,
14:03une saga ténistique
14:04que personne n'avait anticipée
14:05et que personne ne pourra vraiment reproduire.
14:07Donc le Bexui,
14:08c'est un récit total,
14:09une rivalité,
14:10trois personnages,
14:11des styles,
14:12des surfaces,
14:13des confrontations mythiques,
14:14mais même une légende
14:15ne tient pas sans ancrage.
14:17Pour survivre au temps,
14:18il suffit pas d'avoir gagné.
14:19Il faut avoir laissé une empreinte lisible,
14:21une trace qui s'active encore,
14:23même après le silence.
14:24Et c'est là que tout se joue.
14:25Est-ce que les trois là
14:26ont réussi à se graver dans la mémoire
14:28ou juste dans le palmarès ?
14:30C'est maintenant qu'on va le mesurer.
14:34Si il y en a un parmi les trois
14:36qui semble avoir échappé au temps,
14:37c'est peut-être Raphaël Nadal.
14:39Parce que Nadal ne s'est pas seulement construit
14:41dans la grandeur,
14:42il s'est ancré.
14:43Il s'est ancré dans un milieu,
14:44dans une terre,
14:45un rendez-vous annuel,
14:46un tournoi qui ne s'est pas contenté
14:48de l'accueillir,
14:48mais qui l'a absorbé.
14:50Roland Garros.
14:51Chaque année,
14:52en mai,
14:52chaque printemps,
14:53la même vibration,
14:54le même parfum de terre battue,
14:56le même silence suspendu
14:57avant le service.
14:58Et maintenant,
14:59même quand il n'est pas là,
15:00il est là.
15:01Même s'il ne joue plus,
15:02son ombre plane
15:03et son empreinte est présente
15:04sur le cours pour l'éternité.
15:06Même s'il prend sa retraite,
15:07chaque édition rappellera qu'un jour,
15:09un homme a fait de ce tournoi
15:10un royaume.
15:11Roland Garros ne parle pas seulement de Nadal,
15:13il raconte Nadal,
15:15il invoque Nadal,
15:16il le célèbre,
15:17il l'inscrit dans le calendrier de l'année,
15:19comme une fête nationale du sport.
15:2014 titres à lui seul.
15:22Une domination surnaturelle,
15:23une invincibilité presque mythique,
15:26mais surtout un repère,
15:27un ancrage.
15:28Parce que dans la mémoire collective,
15:29ce qui dure,
15:30ce n'est pas qu'un exploit,
15:31c'est un lieu qui revient,
15:33une tradition.
15:34Maradona a gagné la Coupe du Monde en 86
15:36et tous les 4 ans,
15:37son nom revient dans les débats.
15:38Schumacher a marqué la Formule 1 avec Ferrari
15:40et à chaque Grand Prix de Monaco,
15:42son empreinte refait surface.
15:43Tout ça dans une moindre mesure que Rafa,
15:45bien sûr,
15:46mais vous avez compris l'idée.
15:47Donc ce ne sont pas juste des champions,
15:48ce sont des totems liés à des lieux.
15:50Et Nadal, dans ce schéma-là,
15:52c'est peut-être le plus puissant des 3,
15:54parce qu'il ne sera jamais totalement déconnecté du présent.
15:56Tant que Roland Garros vivra,
15:58il y aura une minute,
15:59une archive,
16:00une phrase de commentateur,
16:01un mur d'image,
16:02un souvenir de ce qu'il a fait.
16:04L'US Open ne rappelle pas spontanément Federer.
16:06L'Open d'Australie ne raconte pas naturellement Djokovic,
16:09même si gagner 10 fois à Melbourne
16:11s'est inscrit quand même dans l'identité du tournoi.
16:13Mais Roland Garros, lui,
16:14est devenu Nadal.
16:15C'est son hôtel,
16:16son monument vivant.
16:17Et tant que ce tournoi existera,
16:19même si tout le reste s'efface,
16:21même si les records sont battus,
16:22même si les nouvelles générations ne le voient plus jouer,
16:24Nadal flottera dans l'air,
16:26dans la terre,
16:27dans le tournoi,
16:28à chaque printemps.
16:28Et Federer et Djokovic,
16:34deux géants,
16:34deux monuments.
16:35Mais sont-ils, eux,
16:36vraiment protégés du temps ?
16:38Federer a dominé Wimbledon,
16:39il a envoûté le central,
16:41il l'a transformé en théâtre,
16:42il y a écrit certaines des plus belles pages
16:44de l'histoire du sport,
16:45mais il ne l'a jamais possédé.
16:47Il l'a partagé avec Borg,
16:48avec Sampras,
16:49puis avec Djokovic.
16:51Wimbledon est un temple,
16:52oui,
16:52mais ce n'est pas son temple,
16:53parce qu'il y a perdu un petit paquet de fois,
16:55notamment trois fois en finale contre Djokovic.
16:57Donc Federer a régné,
16:59mais il n'a pas incarné Wimbledon
17:01comme Nadal incarne Paris.
17:02Et si ses records tombent,
17:03s'ils sont effacés par des chiffres plus récents,
17:06alors que restera-t-il,
17:07au-delà de la beauté du geste ?
17:09Parce que c'est là tout le paradoxe.
17:10L'élégance est mémorable,
17:11mais elle est fragile,
17:13elle n'imprime pas toujours.
17:14Elle touche,
17:14mais elle ne balise pas le temps.
17:16Elle laisse une empreinte esthétique,
17:17mais pas forcément historique.
17:19Et si demain,
17:20on ne retient de Federer qu'un style,
17:21est-ce que ce style suffira à maintenir sa mémoire en vie,
17:24génération après génération ?
17:26Je vous pose la question.
17:26Djokovic, de son côté,
17:28a fait de l'Open d'Australie son royaume.
17:30Il y a tout gagné.
17:31Il y a imposé sa loi
17:32et forgé sa légitimité.
17:34Mais Melbourne n'a pas la même aura symbolique
17:36que Londres ou Paris.
17:37Et l'Open d'Australie ne raconte pas Djokovic
17:39comme Roland raconte Nadal.
17:41Il ne le célèbre pas,
17:42il ne le prolonge pas dans le temps.
17:44Et si ses 24 titres sont un jour battus ?
17:46Si un nouveau champion,
17:47au nom de Carlos Alcaraz, par exemple,
17:49dépasse ses chiffres,
17:50que restera-t-il de lui ?
17:51Qui le racontera encore ?
17:52Qui réactivera sa mémoire ?
17:54Nous, évidemment,
17:55parce que c'est notre mission.
17:55Donc si vous voulez tout savoir
17:57sur l'histoire de Novak Djokovic,
17:58cette vidéo sera faite pour vous.
18:00Mais la vérité,
18:00c'est que l'histoire ne retient pas seulement
18:02les palmarès.
18:03Elle retient les lieux,
18:04les symboles et les récits.
18:06Elle retient ce qui revient
18:07et ce qui se répète.
18:08Et Djokovic et Federer,
18:09eux, malgré leur grandeur,
18:10malgré leur chef-d'oeuvre
18:11et leur record,
18:13risquent à terme de devenir
18:14ce que tant de légendes sont devenues.
18:16Des chiffres sans chair.
18:17Des souvenirs de plus en plus flous.
18:19Des extraits YouTube
18:20perdus dans l'océan de suggestions.
18:22Ça peut paraître difficile à croire,
18:23mais je vous assure,
18:24projetez-vous dans 30 ans,
18:26dans 50 ans, en 2075,
18:27quand la plupart des records seront battus,
18:29que le recordman de Grand-Chlem sera à 30,
18:31bah est-ce qu'on racontera Federer,
18:33Nadal et Djokovic
18:34avec les mêmes étoiles dans les yeux ?
18:36Pas sûr.
18:39Et dans les autres sports,
18:40est-ce que les plus grands,
18:41les plus titrés,
18:42les plus adulés,
18:43résistent mieux au temps ?
18:45Bah pas toujours.
18:46Prenez la boxe,
18:46tout le monde connaît Mohamed Ali,
18:48mais qui parle encore de Robinson,
18:50pourtant considéré
18:50comme le plus grand par les puristes ?
18:52En Formule 1, Michael Schumacher reste une figure mythique,
18:55mais combien de jeunes le placent encore devant Hamilton
18:57ou Verstappen dans les débats actuels ?
18:59En golf, Tiger Woods a éclipsé presque toute l'histoire d'avant lui,
19:03mais qui aujourd'hui cite Jack Nicklaus sans Google à portée ?
19:06En NBA, Michael Jordan résiste,
19:08mais Bill Russell,
19:0911 fois champion avec les Celtics,
19:10est un nom,
19:11plus une discussion.
19:12Au foot,
19:13Pelé et Maradona résistent mieux,
19:14parce que la Coupe du Monde revient tous les 4 ans,
19:16ce qui ravive les archives.
19:17Mais Bokenbauer,
19:19Platini,
19:19il s'efface,
19:20doucement,
19:21sous les couches du présent.
19:22Et même dans des disciplines plus petites,
19:24la logique reste la même.
19:25En natation,
19:26qui cite encore Yann Thorpe
19:27maintenant que Phelps a tout écrasé ?
19:29En gymnastique,
19:29qui se souvient de Nadia Comaneci
19:31dans les nouvelles générations ?
19:32Donc le temps ne trie pas selon le mérite,
19:34il trie selon la réactivation,
19:37selon les plateformes,
19:38selon ce que les événements remettent en lumière.
19:40Et s'il n'y a pas d'occasion de se souvenir,
19:42l'oubli gagne.
19:43Donc être un goutte,
19:44c'est plus suffisant.
19:45Il faut être un goutte qui revient.
19:46Un goutte qui vit dans l'algorithme.
19:48Un goutte rattaché à un moment,
19:50à un geste,
19:51à une scène rejouable.
19:52Sinon,
19:52on devient un monument sans visiteur.
19:54Présent dans les livres,
19:55mais absent dans les têtes.
20:01Alors peut-on vraiment être une légende éternelle ?
20:04La question dérange,
20:05parce qu'elle fissure une certitude qu'on partage tous,
20:07presque inconsciemment.
20:09Celle que le palmarès protège de l'oubli.
20:11Que les trophées gravent la mémoire.
20:13Et que les chiffres suffisent à l'immortalité.
20:15Mais c'est complètement faux.
20:16L'histoire du sport le prouve.
20:17Ce ne sont pas toujours les plus titrés qu'on retient.
20:19Ce sont ceux dont on continue de parler.
20:21Ceux dont les gestes flottent encore dans les souvenirs.
20:24Ceux dont l'histoire dépasse les statistiques.
20:26Ali,
20:26Jordan,
20:27Pelé,
20:28ils ont marqué leur époque.
20:29Mais surtout,
20:30ils l'ont incarné.
20:31Ils ne sont pas juste les meilleurs d'un classement.
20:33Ils sont devenus des symboles,
20:35des récits,
20:35des visages indissociables d'un moment de l'histoire humaine.
20:38Et ça,
20:39aucun algorithme ne peut le prédire.
20:41C'est pas le nombre de titres qui décide.
20:43C'est la trace laissée dans la mémoire collective.
20:45C'est la façon dont une génération raconte à la suivante ce qu'elle a ressenti.
20:48Alors aujourd'hui,
20:49on peut se demander,
20:50est-ce que Federer,
20:51Nadal et Djokovic seront transmis ?
20:53Et comment ils seront transmis ?
20:54Est-ce qu'ils deviendront ces noms qu'on murmure à ceux qui arrivent ?
20:57Ou est-ce qu'ils finiront par s'estomper ?
20:59Balayés par le flot des nouvelles idoles,
21:01des nouveaux formats.
21:02Nadal,
21:02lui,
21:02semble avoir un totem,
21:03Roland-Garros.
21:04Un terrain,
21:05une date,
21:06un rituel.
21:06Chaque printemps,
21:07il revient dans les esprits.
21:08Car la Terre Rouge racontera son histoire pour lui.
21:10Mais Federer et Djokovic,
21:12bien que ce soit deux immenses légendes,
21:14leur héritage est plus volatile.
21:15Moins attaché à un lieu,
21:17à une saison,
21:17à un moment du calendrier.
21:19Federer,
21:19c'est un style,
21:20une sensation,
21:21une forme de beauté ténistique presque intangible.
21:23Djokovic,
21:24c'est une domination méthodique,
21:25une résilience sans faille.
21:27Mais ces choses-là finissent par s'oublier avec le temps.
21:29Et si personne ne les raconte,
21:30le sport n'a pas de mémoire.
21:32Il n'a que des relais.
21:33Donc il n'y a pas de légende éternelle sans récit vivant.
21:36Et c'est peut-être ça le plus cruel.
21:38C'est pas le score qui s'efface,
21:39c'est l'émotion qui se tait.
21:41C'est pas l'histoire qui disparaît,
21:43c'est la voix qui ne la dit plus.
21:44Donc le sport,
21:45c'est comme un feu.
21:46Mais un feu qui doit sans cesse être ravivé par des mots,
21:49par des vidéos,
21:50par des souvenirs partagés.
21:51C'est ça notre responsabilité.
21:53Si Federer doit rester vivant,
21:55ce sera pas par ses titres,
21:56ce sera par nous.
21:57Alors si vous pensez vous aussi
21:58que Roger Federer mérite de traverser les générations,
22:01si vous refusez vous aussi
22:02qu'il devienne une légende silencieuse,
22:04allez voir cette vidéo par exemple
22:05qui lui est entièrement dédiée.
22:07C'est notre façon à nous de prolonger son histoire,
22:09de dire qu'il a compté,
22:10qu'il compte encore,
22:11et que tant qu'on continuera à le raconter,
22:13il ne disparaîtra jamais.
22:15Ciao !
22:16Sous-titrage Société Radio-Canada
22:25Sous-titrage Société Radio-Canada

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