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  • il y a 2 mois
Suivez en Exclusivité ce temps fort de la vie politique et parlementaire sur LCP-Assemblée nationale !
Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

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00:00:00Bonjour à tous, on se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement.
00:00:06Fin du conclave sur les retraites, alors accord ou non ?
00:00:09Et quelle suite à l'Assemblée ? On en débat avec nos invités dans un instant.
00:00:25Et bienvenue pour les questions au gouvernement.
00:00:27Vous le savez, la séance est à suivre en direct et en intégralité comme chaque mardi à partir de 15h.
00:00:33N'oubliez pas notre nouveau rendez-vous.
00:00:35Après la séance, on la débriefe avec deux députés, mais aussi avec quatre citoyens
00:00:40qui nous diront ce qu'ils en ont pensé et qui poseront également leurs questions.
00:00:44Ils vont nous aider pour cette émission à tout comprendre de l'actualité parlementaire.
00:00:48Stéphanie Despierre et Clément Perrault sont dans la salle des quatre colonnes.
00:00:51Marion Becker est-elle déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ?
00:00:54Depuis quelques minutes avant 15h, on suivra en direct l'arrivée de François Bayrou,
00:00:58le Premier ministre et les membres de son gouvernement.
00:01:01Ce sera par la cour d'honneur de l'Assemblée nationale.
00:01:04Marion Becker, je le disais, vous êtes d'ores et déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée.
00:01:08Un peu d'avance, les députés vont arriver dans moins d'une heure.
00:01:10Quel sera le thème de cette séance de questions gouvernement, Marion ?
00:01:13Elle a au menu de ces questions au gouvernement le conflit entre Israël et l'Iran au cinquième jour de l'affrontement militaire entre les deux pays.
00:01:25Et puis, autre thème majeur de ces questions au gouvernement, la réforme des retraites.
00:01:29Alors que le conclave entre les partenaires sociaux doit s'achever ce soir, les députés interrogeront le gouvernement.
00:01:36Merci beaucoup Marion Becker.
00:01:41On va revenir sur ces questions en plateau ici, celles des pas perdues, avec Jordan Guitton, député Rassemblement national de l'Aube.
00:01:47On sera rejoint dans quelques instants par Philippe Vigy pour le Modem.
00:01:51Mais on va retrouver tout de suite Stéphanie Despierre.
00:01:53On suit évidemment les évolutions de ce conclave, Stéphanie.
00:01:56Dernière journée, enfin normalement.
00:01:58C'est la fin, la toute dernière journée de négociations.
00:02:01En théorie, en tout cas, le Premier ministre s'est dit prêt à accorder quelques jours supplémentaires aux partenaires sociaux.
00:02:07Mais ça n'a pas suscité l'enthousiasme.
00:02:09Pour la CFDT, le premier syndicat de France, il faut que ça se termine ce soir.
00:02:14Et à la mi-journée, CFDT et CFTC disent que les négociations n'ont pas avancé.
00:02:19Je vous rappelle qu'elles ont commencé fin février.
00:02:21Qu'il reste autour de la table trois syndicats et deux organisations patronales.
00:02:26FO et la CGT côté salarié et l'UDEP côté patronat ont claqué la porte.
00:02:30Il y a longtemps déjà, dans la dernière ligne droite, l'âge légal, les 64 ans, n'apparaît plus comme un facteur bloquant.
00:02:37C'est et c'était un totem pour le MEDEF, il l'a redit.
00:02:41Les syndicats de salariés semblent se résigner à ne pas y toucher.
00:02:45Et alors, qu'est-ce qui bloque aujourd'hui, Stéphanie ?
00:02:48Eh bien, tout le reste, le financement du système, les pensions des femmes, les carrières longues et surtout la pénibilité, c'est le point de blocage.
00:02:55Les syndicats veulent intégrer des nouveaux critères pour permettre aux salariés usés de partir plus tôt.
00:03:02Pour tenter d'avancer hier, François Bayrou a dégainé une nouvelle proposition, une prime senior pour ceux qui voudraient travailler au-delà des 64 ans.
00:03:10La CFDT est sceptique, ça arrive un peu tard, a dit sa numéro 1, Marie-Lise Léon, ce matin.
00:03:15Ce n'est pas le sujet à carrément balayer.
00:03:17La CPME, une organisation patronale, les partenaires sociaux ont donc encore quelques heures pour tenter ou pas de trouver un accord.
00:03:26Merci beaucoup Stéphanie sur votre intervention.
00:03:29On a accueilli sur ce plateau Philippe Vigier, bonjour.
00:03:31Bonjour.
00:03:31Député Les Démocrates d'Heure et Loire.
00:03:33Alors, Jordan Vuitton, qu'est-ce que le Rassemblement National en attend de ce conclave ?
00:03:38Est-ce que ça change pour vous s'il y a un accord, s'il n'y a pas d'accord ?
00:03:40Et sur quoi portera cet accord ?
00:03:42En réalité, on n'en attend pas grand-chose.
00:03:43On le sait très bien, François Bayrou, depuis qu'il a été nommé Premier ministre, a créé ce conclave pour essayer de gagner du temps.
00:03:49Et là, on voit bien qu'il va se prolonger au-delà de l'été et qu'il va aller jusqu'au budget.
00:03:52Pour nous, le groupe Rassemblement National, évidemment, la réalité, ce sera le budget.
00:03:55Ce sera là, à ce moment-là, où nous citerons ce qui est le mieux pour les Français.
00:03:58Est-ce qu'il faudra censurer ? Est-ce qu'il ne faudra pas censurer ?
00:04:00Est-ce que nous pourrons trouver un équilibre budgétaire ?
00:04:02Est-ce qu'on pourra trouver notamment des solutions pour retrouver de l'emploi ?
00:04:05Parce qu'on parle des retraites, mais on ne parle pas assez de l'économie,
00:04:07et notamment des sources qui vont générer le financement du système des retraites.
00:04:11Donc, peu importe ce qui sortirait de ce conclave, pour le Rassemblement National, pas de censure,
00:04:15peu importe ce qu'il arrive là, avec le conclave.
00:04:18Oui, après, on a quand même vu le vice-président du groupe En Marche proposer quand même une réforme des retraites
00:04:23pour allonger l'âge de départ à 65 ans.
00:04:26Donc, évidemment, si ce texte de loi a été mis à l'ordre du jour, on ne s'interdit rien
00:04:29et on pourrait évidemment tout censurer à tout moment.
00:04:31Philippe Viget, Jordan Guiton le rappelait, ce conclave sur les retraites,
00:04:35ça faisait partie du pacte de non-censure avec les socialistes.
00:04:39Est-ce que, comme le dit le Rassemblement National, François Bayrou a essayé de s'acheter du temps ?
00:04:42Et là, aujourd'hui, c'est l'heure de vérité, tout à l'heure ?
00:04:44Non, il n'a pas acheté du temps.
00:04:46Il a donné le temps au dialogue social de se faire.
00:04:49Dans ces pays, tout le monde est en train de dire que le pari-tarif n'existe pas.
00:04:52Le dialogue social, c'est la base du fonctionnement des partenaires sociaux,
00:04:55dont il est patron, naturellement des salariés,
00:04:57et sur un sujet aussi emblématique que celui des retraites.
00:05:00Moi, je me souviens des débats dans l'hémicycle.
00:05:02On s'en souvient également sur LCP.
00:05:03Il faut la retraite à 60 ans, 62 ans.
00:05:06Non, mais attendez.
00:05:06Le sujet, c'était, mais pas équilibré.
00:05:09Tous les pays qui nous entourent, vous avez vu le Danemark qui a été fait il y a quelques mois,
00:05:12ils ont encore élevé l'âge de départ à la retraite.
00:05:15Donc, François Bayrou leur a laissé la possibilité de s'entendre.
00:05:18Certains sont restés, et bravo.
00:05:20Maintenant, c'est la dernière nuit.
00:05:21Alors, je crois qu'il y a eu des avancées sensibles,
00:05:23si j'ai bien compris sur le sujet du travail des femmes.
00:05:25Vous savez que c'est des amendements qu'on avait portés au groupe démocrate
00:05:27pour que les trimestres de maternité soient plus pris en compte.
00:05:30On a encore des sujets sur la pénibilité.
00:05:32Et oui, moi, je suis le premier à dire que, quand vous êtes soignante,
00:05:35partir à 64 ans, ça n'est pas possible.
00:05:37C'est là où il faut laisser au paritarisme, aux acteurs sociaux,
00:05:41aux syndicats, la capacité à faire des propositions.
00:05:44Alors, on va revenir justement sur ces mesures,
00:05:46parce que si accord il y a, on se dirige quand même plus sur ce genre de mesures.
00:05:50Sur la question de l'âge, on a bien compris, Jordan Guiton,
00:05:52qu'en tout cas, il n'y aura pas de retour, là, par les partenaires sociaux, à 62 ans.
00:05:57Est-ce que c'est une déception pour vous ?
00:05:58Ou est-ce que, dès le début, c'était un jeu de dupe de croire que,
00:06:02allez, contrairement à tous les autres pays, comme nous dit Philippe Vigier,
00:06:05en France, on allait revenir en arrière sur la réforme des retraites ?
00:06:08Je pense qu'on s'emmêle un petit peu les pinceaux sur ce conclave.
00:06:11D'abord, la question du départ en retraite,
00:06:13elle devrait être réglée dans les urnes,
00:06:14lors de la prochaine dissolution ou lors de la prochaine élection présidentielle.
00:06:17Et on compterait évidemment sur les Français pour donner une orientation.
00:06:20Si vous dites ça, elle avait été réglée par l'élection d'Emmanuel Macron et des législatives,
00:06:24puisque la réforme des retraites était dans les élections.
00:06:26Oui, mais derrière, je tiens à dire quand même que cette réforme des retraites,
00:06:27elle n'a jamais été votée.
00:06:28Elle a été adoptée par 49-3,
00:06:30et parce que les LR avaient déjà soutenu le gouvernement macroniste,
00:06:33alors ils n'étaient pas tombés.
00:06:34Et donc, la réforme des retraites a été adoptée uniquement par 49-3,
00:06:37contre l'avis, finalement, d'une grande partie du Parlement.
00:06:40Mais le gouvernement n'a pas été censuré dans la Constitution, sa voie à adoption.
00:06:43Ça pose un problème démocratique d'avoir réformé un système des retraites
00:06:45qui, sans vote à l'Assemblée nationale,
00:06:48s'en votent des représentants du peuple.
00:06:50Et nous, au Rassemblement national, on n'a pas changé de braquet.
00:06:52On est toujours pour dire, plus on commence à travailler tôt,
00:06:55plus on doit partir tôt, avec 40 annuités,
00:06:57et plus on commence à travailler tard,
00:06:58alors progressivement, vous irez jusqu'à 42 annuités.
00:07:01La question, c'est aussi de l'accès des jeunes au marché du travail,
00:07:03parce que plus on va décaler l'âge légal de départ à la retraite,
00:07:06plus il y aura des anciens et des seniors qui vont travailler,
00:07:09et donc moins il y aura de possibilités pour les jeunes d'accéder au marché de l'emploi.
00:07:13C'est des sujets qu'on n'aborde jamais.
00:07:14Vous dites, Philippe Végier, qu'on apparaîtrait à contre-courant
00:07:17s'ils ont touché à l'âge légal aujourd'hui en France,
00:07:20mais pourquoi François Bayrou, au début, a dit
00:07:22« ni totem, ni tabou ».
00:07:24Est-ce que là, il n'y a pas eu un jeu de dupe dès le début,
00:07:27encouragé par le Premier ministre en disant
00:07:29« je veux bien qu'on réfléchisse à tout, même à l'âge »,
00:07:31alors que très vite, il l'a dit, « on ne reviendra pas aux 62 ans ».
00:07:34Mais si vous êtes complète dans votre propos, il a dit
00:07:36« ni totem, ni tabou », en revanche,
00:07:39il faut que les comptes soient équilibrés.
00:07:41Moi, si on nous démontre, mais personne ne l'a fait,
00:07:44qu'en baissant l'âge légal de départ à la retraite,
00:07:47on équilibre le système, on est preneur,
00:07:49vous savez, moi, je suis comme Saint-Thomas,
00:07:51si je le vois, on y va, mais ça ne marche pas.
00:07:54Ce n'est pas pour embêter les gens,
00:07:55il y a des gens qui peuvent travailler plus longtemps,
00:07:57le sujet de l'employabilité des seniors est un vrai sujet,
00:08:00les carrières hachées, c'est encore un sujet
00:08:02sur lequel on ne s'est pas suffisamment penchés,
00:08:04les petites retraites, il faut rappeler quand même
00:08:06qu'avec la réforme Borde, on a augmenté les 100 euros
00:08:08toutes ces petites retraites.
00:08:09Je salue l'avancée du Rassemblement national
00:08:12qui ne va pas censurer.
00:08:12C'est bien, vous voyez, moi, je sais reconnaître les évolutions.
00:08:16Alors attention, l'avertissement,
00:08:18c'est sur le budget, Philippe Vigier,
00:08:19donc vous n'avez gagné que quelques mois.
00:08:21Vous savez, ils ont évolué, donc je salue cette évolution.
00:08:24Marine Le Pen, en 2022, nous parlait de 60 ans,
00:08:26après c'était 62 ans.
00:08:27Très bien de faire acte de réalité,
00:08:29Il y a les nombres d'annuités, c'est important.
00:08:30Mais ça ne fonctionne pas.
00:08:31Alors il y a les nombres d'annuités,
00:08:32mais c'est vrai qu'il y a l'âge légal.
00:08:33On ne comprend pas forcément
00:08:34au Rassemblement national de la Borde.
00:08:35Il y a également certains régimes spéciaux
00:08:37qui perdurent, sur lesquels il faut,
00:08:39comme on a eu le courage de le faire sur les SNCF,
00:08:42avec la clause du grand-père,
00:08:43se consigner un contrat ou l'honneur jusqu'au bout,
00:08:45les nouveaux ont un nouveau type de contrat.
00:08:47Alors justement, Jardin-Guitton,
00:08:49est-ce que sur les autres questions,
00:08:51sur peut-être ce futur accord,
00:08:53s'il y a des avancées sur la pénibilité,
00:08:54et notamment sur les carrières des femmes,
00:08:56est-ce que pour vous, malgré tout,
00:08:58ce serait dans le bon sens,
00:08:59ça irait dans le bon sens pour le Rassemblement national ?
00:09:01Comme on le fait depuis juin 2022 avec le groupe RN,
00:09:04on votera tout ce qui va dans le bon sens des Français.
00:09:06Évidemment, les sujets de pénibilité,
00:09:07les sujets de retraite, de carrière hachée,
00:09:10pour notamment les femmes,
00:09:10c'est des sujets qui nous importent
00:09:11et sur lesquels nous voterons en faveur
00:09:13s'il y a une possibilité.
00:09:14Mais moi, j'aimerais quand même dire
00:09:15que sur les retraites,
00:09:15on ne parle jamais des sujets de fonds,
00:09:17des sujets qui font qu'on va financer demain
00:09:18un système de retraite.
00:09:19On ne parle jamais de démographie de notre pays,
00:09:21de politique de natalité,
00:09:23on ne parle jamais de croissance économique,
00:09:24on ne parle jamais de retour vers le travail,
00:09:26on ne parle jamais d'emplois qui sont improductifs.
00:09:28Vous voyez tous ces emplois uberisés,
00:09:30de micro-entreprises.
00:09:32On a énormément de gens sur le marché du travail
00:09:34qui ne contribuent pas directement
00:09:35à financer notre système de retraite
00:09:37avec beaucoup d'ubérisation du système
00:09:39voulu par notamment une grande partie des macronistes
00:09:41depuis 2017,
00:09:41ce qui fait qu'on a des emplois
00:09:43qui ne participent pas à notre modèle
00:09:44ni social ni modèle de retraite.
00:09:46Et ça, ça pose évidemment des problèmes de financement.
00:09:48Et nous, avec Marine Le Pen,
00:09:49nous poserons tous les problèmes sur la table.
00:09:50Mais encore une fois,
00:09:51je pense que ça passera soit par une dissolution
00:09:53et une nouvelle majorité
00:09:54parce que ce n'est pas avec un Parlement actuel
00:09:55sans majorité
00:09:56qu'on va pouvoir réformer le système de retraite
00:09:58qui est si important pour les Français.
00:09:59Philippe Bugier, sur cette accusation aussi
00:10:01sur le monde du travail,
00:10:02l'ubérisation,
00:10:03que dit le Rassemblement national,
00:10:05ça pose aussi la question du financement
00:10:06à terme de notre système de retraite.
00:10:09Bien sûr, mais il n'y a pas de retraite
00:10:11s'il n'y a pas de financement adossé.
00:10:13Ça fait partie de l'équation qui est devant nous
00:10:14avec les 40 milliards
00:10:15et les 3 400 millions de dettes.
00:10:18Il faut bien comprendre une chose.
00:10:18quelqu'un qui a travaillé,
00:10:19quelqu'un qui a cotisé,
00:10:21et bien après,
00:10:22ce sont ceux qui travaillent,
00:10:23qui cotisent,
00:10:24qui payent sa retraite.
00:10:25Voilà.
00:10:25Et pour revenir aux femmes,
00:10:27c'est un vrai sujet.
00:10:27Les femmes, elles ont des carrières
00:10:28encore inférieures à celles des hommes,
00:10:30non pas en termes de qualité,
00:10:31mais malheureusement,
00:10:32la courbe n'est pas la même de progression.
00:10:34On a amélioré,
00:10:36on a rapproché un peu ces carrières,
00:10:38mais on a encore beaucoup à faire.
00:10:39Elles ont des carrières plus heurtées.
00:10:41D'ailleurs, l'un est lié à l'autre.
00:10:42Les élèves des enfants,
00:10:43par définition,
00:10:45c'est plus difficile pour avancer dans le travail.
00:10:48Et alors là-dessus,
00:10:49qu'est-ce que vous,
00:10:49vous attendez de ce conclave ?
00:10:50On a vu aussi
00:10:51que dans la réforme de retraite
00:10:52d'Elisabeth Borne,
00:10:53on considérait que les femmes,
00:10:54notamment celles qui pouvaient avoir,
00:10:55par exemple,
00:10:55plus de 3 enfants,
00:10:56allaient être lésées
00:10:57dans le nouveau calcul.
00:10:58Est-ce que vous,
00:10:58vous attendez des corrections
00:11:00à ce niveau-là ?
00:11:00Je vous rappelle que dans la réforme
00:11:02d'Elisabeth Borne,
00:11:03c'est un amendement du groupe
00:11:03que nous portions.
00:11:04Déjà, la prise en compte
00:11:06de trimestre de maternité
00:11:07qui n'était pas comptabilisée,
00:11:09Elisabeth Borne a donné satisfaction.
00:11:11C'était vraiment une réparation.
00:11:12Ce n'est pas un avantage,
00:11:13c'est une réparation.
00:11:15Oui, je souhaite,
00:11:15parce qu'on connaît parfaitement
00:11:16les critères des carrières des femmes,
00:11:18il faut des modalités
00:11:20qui font qu'on peut,
00:11:21quelque part, corriger.
00:11:23Ça ne prendra pas un an,
00:11:24mais il faut donner des perspectives
00:11:25et des perspectives crédibles
00:11:27à court terme.
00:11:28Et ça, sur le sujet
00:11:29des carrières des femmes,
00:11:29que l'on soit à la CGT,
00:11:31qu'on soit à l'EFSU,
00:11:32qu'on soit au MEDEF,
00:11:32à la CPME,
00:11:33ou dans quelques familles politiques
00:11:34que ce soit,
00:11:35eh bien, me semble-t-il,
00:11:36on doit avoir une approche
00:11:37vraiment qui doit être capable
00:11:39d'harmoniser la vue
00:11:41des uns et des autres.
00:11:42Alors, ce qui coince
00:11:42dans les négociations,
00:11:43c'est aussi la question
00:11:44de la pénibilité.
00:11:45La CFDT,
00:11:46nonamment les syndicats de salariés,
00:11:47disent qu'il faut prendre en compte
00:11:49plus de critères,
00:11:50les charges lourdes,
00:11:51les vibrations,
00:11:51les postures pénibles.
00:11:52Ça, on sait que les chefs
00:11:53d'entreprise,
00:11:54ils sont très souvent opposés,
00:11:56disent que c'est trop compliqué.
00:11:57Jordan Guitton,
00:11:58est-ce que vous, vous dites,
00:11:59oui, il faut que ces critères
00:11:59de pénibilité comptent
00:12:01dans le calcul de la retraite
00:12:02plus tard ?
00:12:02Moi, je pense qu'il faut
00:12:03quand même faire attention
00:12:03à ce qui ressort
00:12:04de ce conclave.
00:12:04Parce qu'il y a quand même
00:12:05les trois quarts des organisations
00:12:06qui ont claqué la porte.
00:12:07Vous voyez, moi,
00:12:07dans mon département,
00:12:08j'étais la semaine dernière
00:12:09avec l'UDP,
00:12:10ils ont claqué la porte.
00:12:11J'étais avec d'autres
00:12:11organisations patronales,
00:12:12ils ont aussi claqué la porte.
00:12:14Il ne reste plus grand-chose
00:12:14quand même dans ce conclave
00:12:16et il ne reste plus beaucoup
00:12:16d'organismes représentatifs
00:12:17dans ce conclave.
00:12:18Alors, il reste quand même
00:12:19la CFDT, la CFECGC.
00:12:21La question de la pénibilité,
00:12:22c'est pour cela
00:12:22que nous le proposons aux Français,
00:12:23je vais le répéter,
00:12:24la réforme du RN,
00:12:25elle est très bien faite
00:12:26pour la pénibilité.
00:12:27Plus vous commencez tôt,
00:12:28plus, a priori,
00:12:29vous avez un métier pénible
00:12:30et donc plus vous partirez
00:12:31tôt en retraite.
00:12:32Et ensuite,
00:12:32plus vous commencez tard,
00:12:33plus vous partirez tard...
00:12:33Mais il n'y a pas que ça,
00:12:34il y a aussi des critères
00:12:35lors du travail.
00:12:36Est-ce que vous, vous dites,
00:12:37oui, il faut comptabiliser
00:12:38les postures,
00:12:39si elles sont pénibles ou pas ?
00:12:40Les chefs d'entreprise disent
00:12:41qu'on ne va pas se mettre
00:12:42avec une équerre
00:12:42pour voir quel est le degré de cour.
00:12:44Mais est-ce qu'il faut aller là-dessus ?
00:12:45Moi, je pense que la réforme du RN,
00:12:46elle est très claire.
00:12:47Vous commencez tôt,
00:12:47vous partez plus tôt.
00:12:49Plus vous commencez tard,
00:12:50ceux qui ont fait des études,
00:12:51jusqu'à 25 ans,
00:12:51ils partiront avec 42 annuités
00:12:52à 65, 66, 67 ans.
00:12:53Et si vous commencez tard
00:12:53mais que vous avez un métier pénible,
00:12:55c'est aussi une situation
00:12:55qui peut exister ?
00:12:56Il peut y avoir ce sujet, évidemment.
00:12:57Et là, on pourra s'adapter
00:12:58par branche,
00:12:59il pourra y avoir des négociations.
00:13:00Mais je tiens à dire
00:13:01aux téléspectateurs
00:13:01que nous devons réformer
00:13:03simplement le modèle des retraites
00:13:05et nous faire confiance,
00:13:06notamment au RN.
00:13:07Parce que je pense que notre réforme,
00:13:08elle est juste contrairement
00:13:08à celle des macronistes
00:13:09qui visent à faire travailler
00:13:10plus tard ceux qui ont commencé
00:13:12plus tôt avec la référence des retraites
00:13:13et pas plus tard
00:13:14ceux qui ont commencé plus tard.
00:13:15Ce qu'en pensent les socialistes.
00:13:15Mais un mot, Philippe Vigée,
00:13:17sur cette question,
00:13:17la pénibilité,
00:13:18les critères de pénibilité,
00:13:19ça fait 10 ans que ça fait débat.
00:13:21François Hollande les avait mis,
00:13:22Emmanuel Macron disait
00:13:23de ne pas savoir
00:13:23ce que c'était que la pénibilité.
00:13:25Est-ce que oui,
00:13:25aujourd'hui, il faut réintroduire
00:13:26un certain nombre de critères
00:13:27de pénibilité ?
00:13:29Oui, mais pas de façon
00:13:29technocratique.
00:13:32Laissons...
00:13:32C'est toujours un peu
00:13:33technocratique, Philippe Vigée.
00:13:34Il faut décider à quel moment
00:13:35on considère que c'est
00:13:36des vibrations importantes,
00:13:37à quel moment une chargée lourde.
00:13:39Si je vous dis cela,
00:13:39c'est que moi, j'ai vécu ici même
00:13:41la réforme touraine des retraites
00:13:42avec des items
00:13:43complètement techno-inapplicables.
00:13:45Vous voyez, il y a un critère,
00:13:46je voudrais avancer,
00:13:46peut-être on se retrouvera.
00:13:48C'est l'histoire de la santé au travail.
00:13:50L'important,
00:13:50si on est en pleine forme,
00:13:51on peut continuer son job.
00:13:53Si on n'est pas en pleine forme,
00:13:56c'est ça, c'est un élément nouveau
00:13:58qui n'a jamais été versé
00:14:00dans les débats.
00:14:00Je sais que les pertinences sociaux
00:14:02y ont beaucoup travaillé
00:14:03et une fois de plus,
00:14:04ce n'est pas aux politiques
00:14:05qui ont décidé.
00:14:05Notre rôle, me semble-t-il,
00:14:07c'est de leur donner
00:14:08un cadre de discussion,
00:14:09ce qui a été fait
00:14:09par l'aide de François Bayrou.
00:14:10Alors, on va écouter
00:14:11ce qu'en disent les socialistes
00:14:12puisqu'on l'a rappelé,
00:14:14c'était pour les convaincre
00:14:15de ne pas censurer
00:14:16que François Bayrou
00:14:17avait mis en place ce conclave.
00:14:18On retrouve Romain Eskenazi,
00:14:20député du Val-d'Oise.
00:14:21Il est au micro de Clément Perrault,
00:14:22celle des 4 colonnes.
00:14:23Monsieur Eskenazi,
00:14:24nous rentrons dans la dernière ligne droite
00:14:25de ce conclave sur les retraites.
00:14:27Qu'est-ce que vous espérez
00:14:27dans les toutes dernières heures ?
00:14:30Ce qu'on espère,
00:14:30c'est que le Premier ministre
00:14:31tienne sa parole.
00:14:32Je rappelle que le conclave
00:14:32s'est réuni sous la pression
00:14:34des députés socialistes
00:14:35qui ont obtenu pour la première fois
00:14:36qu'on donne la parole
00:14:37aux syndicats,
00:14:38ces corps intermédiaires méprisés,
00:14:39ignorés depuis le début
00:14:40du premier septennat
00:14:41d'Emmanuel Macron.
00:14:42Ils n'ont pas donné leur avis
00:14:42sur cette réforme
00:14:43alors qu'ils sont les premiers concernés.
00:14:45Là, on arrive au bout
00:14:46des négociations
00:14:46et je rappelle que François Bayrou
00:14:48s'est engagé sous notre pression
00:14:51de revenir vers le Parlement
00:14:52quelle que soit l'issue des négociations.
00:14:54On fait aujourd'hui confiance
00:14:55aux syndicats
00:14:56pour obtenir le maximum
00:14:57sur la pénibilité,
00:14:58sur les pensions des femmes,
00:14:59sur les carrières longues et hachées
00:15:01et nous espérons évidemment
00:15:02que François Bayrou
00:15:03tiendra sa parole
00:15:04et reviendra devant le Parlement
00:15:05quelle que soit l'issue des négociations.
00:15:07J'étais en réunion de groupe
00:15:08ce matin
00:15:09et nous avons collectivement consenti
00:15:12que bien évidemment
00:15:12si le Premier ministre
00:15:13ne respecte pas sa parole,
00:15:15ne revient pas vers le Parlement
00:15:16qui est accord
00:15:16ou qui n'est pas accord d'ailleurs,
00:15:18il sera censuré.
00:15:19D'accord, donc vous nous le confirmez,
00:15:20vous vous joindrez
00:15:21à cette motion de censure
00:15:22qu'a déjà promis
00:15:23la France Insoumise
00:15:24s'il n'y a pas d'accord.
00:15:26Alors, s'il n'y a pas d'accord
00:15:27mais surtout
00:15:27si François Bayrou
00:15:29ne revient pas devant le Parlement.
00:15:31C'est écrit noir sur blanc
00:15:32dans le courrier
00:15:32que nous a dressé
00:15:33le 13 janvier
00:15:33avec un certain nombre
00:15:34d'engagements
00:15:35pour obtenir un budget
00:15:36pour la France,
00:15:37un certain nombre de victoires
00:15:38qu'on a pu obtenir
00:15:39pour atténuer les efforts
00:15:40demandés aux Françaises,
00:15:41aux Français,
00:15:41aux collectivités,
00:15:42et aux services publics
00:15:42qui avait écrit noir sur blanc
00:15:43que le Parlement,
00:15:44quoi qu'il en soit
00:15:45sur cette session,
00:15:46c'est-à-dire avant l'été,
00:15:47serait consulté
00:15:48sur l'issue des négociations
00:15:49qu'elles soient favorables
00:15:50ou défavorables.
00:15:51Si on ne voit pas
00:15:51inscrire à l'ordre du jour
00:15:52avant l'été
00:15:53la question des retraites,
00:15:54quelle que soit l'issue
00:15:55des négociations,
00:15:56bien évidemment,
00:15:57les socialistes
00:15:57déposeront une motion de censure.
00:15:58Merci à vous.
00:16:00Merci beaucoup Clément Perrault.
00:16:02Donc il y a la question
00:16:02de savoir
00:16:03s'il y aura un accord ou pas
00:16:04et il y aura la question
00:16:05de savoir
00:16:06quel texte sera présenté
00:16:07demain à l'Assemblée.
00:16:08Romain Eskenazil disait
00:16:10dans la lettre
00:16:10qu'il avait envoyée
00:16:11François Bayrou,
00:16:12je reprends ces mots
00:16:12puisque les socialistes
00:16:13l'ont écrit noir sur blanc
00:16:15et l'ont bien retenu.
00:16:16Le Parlement aura
00:16:17en tout état de cause
00:16:18le dernier mot.
00:16:19Philippe Vigier,
00:16:20vous qui parlez
00:16:21le Bayrou deuxième langue,
00:16:23est-ce que ça veut dire
00:16:23pour vous
00:16:24qu'il y aura,
00:16:25quoi qu'il arrive
00:16:26après ce conclave,
00:16:28un texte de loi
00:16:28ici à l'Assemblée ?
00:16:30En tout cas,
00:16:30il y aura un véhicule
00:16:31initiatif.
00:16:32Vous voyez,
00:16:33quelque chose
00:16:33qui sera débattu à l'Assemblée.
00:16:35Il a pris cet engagement
00:16:35par écrit,
00:16:36il a dit dans la présentation nationale
00:16:37laissons terminer le conclave.
00:16:40D'ailleurs,
00:16:40beaucoup disaient
00:16:41que le conclave
00:16:41c'est de la fumée
00:16:42et ça ne marchera pas.
00:16:43Vous avez vu
00:16:43qu'il faut laisser
00:16:45le dialogue social.
00:16:46Et après,
00:16:46les députés,
00:16:47on s'emparera
00:16:48des conclusions
00:16:48qui ont été décidées
00:16:51par les syndicalistes
00:16:52patronaux et salariaux
00:16:53pour mettre en musique,
00:16:54si je peux m'exprimer ainsi,
00:16:55ce qui relève
00:16:56du cas de l'agriculture.
00:16:57Mais vous avez bien compris
00:16:58ce que veulent les socialistes.
00:17:00C'est un texte de loi
00:17:01en bonne et due forme
00:17:02pour lequel ils pourraient
00:17:03déposer des amendements
00:17:03notamment sur la question-là.
00:17:04Quels socialistes on parle ?
00:17:05Il y a la gauche du gouvernement,
00:17:07celle de Marisol Touraine.
00:17:08Vous savez avec quel âge
00:17:09on part à la retraite
00:17:09avec la loi Touraine.
00:17:10Ils n'ont jamais dit d'ailleurs
00:17:11qu'ils voulaient revenir en arrière.
00:17:13Sur la durée de cotisation
00:17:14à l'époque,
00:17:15qui décale évidemment
00:17:17l'âge à laquelle
00:17:18on part à la retraite.
00:17:19Les mêmes socialistes
00:17:20que les problèmes d'équilibre
00:17:21du système de retraite
00:17:23nous ont fait voter
00:17:23un texte de loi
00:17:24alors que j'ai voté
00:17:24pour faire en sorte
00:17:26qu'ils n'ont plus équilibré
00:17:27le système de retraite.
00:17:28Donc on sait qu'il y a
00:17:29un peu de surenchère.
00:17:30Le Congrès ne s'est pas
00:17:30très bien passé.
00:17:31Ils n'ont pas réussi
00:17:32à se réconcilier.
00:17:33Donc là,
00:17:33ils font un peu...
00:17:34Apparemment,
00:17:35ils disent qu'on est tous d'accord
00:17:35pour les poser une motion de sens.
00:17:37Ils font monter la mayonnaise
00:17:37et puis quelque part
00:17:38avec leurs amis du nouveau
00:17:39Front populaire,
00:17:40c'est difficile
00:17:40parce qu'ils veulent évidemment
00:17:42tout rayer.
00:17:43Est-ce que vous,
00:17:43Jardane Guitton,
00:17:44au Rassemblement National,
00:17:45vous êtes aussi attentif
00:17:46à la traduction
00:17:47au Parlement
00:17:48de ce qui va se passer
00:17:50pendant ce conclave
00:17:51où vous dites
00:17:51de toute façon
00:17:52ce n'est pas ça l'important,
00:17:53l'important s'agira
00:17:54au niveau du budget ?
00:17:55On le voit bien.
00:17:56François Bayrou est tenu
00:17:57depuis le début
00:17:57de son mandat
00:18:00à Matignon
00:18:00par le Parti Socialiste.
00:18:02Donc évidemment,
00:18:03il a essayé de gagner du temps.
00:18:04On n'y revient pas.
00:18:05Maintenant qu'il a gagné du temps,
00:18:06on arrive à l'aboutissement
00:18:07des paroles
00:18:08et donc maintenant,
00:18:08il faut des actes.
00:18:09Donc évidemment,
00:18:09nous, nous attendons aussi
00:18:10potentiellement
00:18:11un texte de loi,
00:18:12un outil législatif
00:18:14tel qu'il soit
00:18:15et pour qu'on puisse
00:18:17s'exprimer
00:18:17et que le Parlement
00:18:18qui représente les Français
00:18:19puisse s'exprimer
00:18:20parce qu'il y a quand même
00:18:21une urgence
00:18:22à réformer ce système
00:18:23des retraites
00:18:23et la dernière réforme
00:18:24des retraites macroniste,
00:18:25elle n'a pas été adoptée
00:18:26par le Parlement
00:18:26et encore une fois,
00:18:27elle est injuste
00:18:28pour tous ceux
00:18:28qui travaillent
00:18:28et qui ont commencé tôt.
00:18:29C'est bien ça le problème.
00:18:30Sur cette question
00:18:31et un petit peu,
00:18:32on va rentrer dans la précision
00:18:34mais on est sur LCP,
00:18:35on sait qu'à l'Assemblée,
00:18:36il peut aussi y avoir
00:18:37un débat
00:18:37à ce qu'on appelle
00:18:3850-1,
00:18:39c'est-à-dire
00:18:39chacun va s'exprimer
00:18:40et il n'y a pas de vote
00:18:41à la fin.
00:18:42Vous comprenez bien,
00:18:43Philippe Jé,
00:18:43que chez les opposants
00:18:44à la réforme des retraites,
00:18:45il faut un vote
00:18:46à la fin.
00:18:47Non mais j'entends bien.
00:18:48Moi, ce qui m'intéresse
00:18:49au-delà du vote,
00:18:50c'est comment ça marche.
00:18:51Est-ce que ce qu'on décide ici,
00:18:52ça fonctionne sur le terrain ?
00:18:54Si c'est du réglementaire,
00:18:55est-ce qu'on a besoin de voter ?
00:18:56Je pose la question
00:18:57toute simple.
00:18:58Agir carco
00:18:58par un régime complémentaire.
00:19:00Vous savez que c'est
00:19:00les partenaires sociaux
00:19:01qui gèrent tout.
00:19:02Lorsqu'ils décident
00:19:03d'allonger
00:19:03la durée de cotisation
00:19:04ou de baisser
00:19:05comme ils l'ont fait
00:19:06il y a 4 ans
00:19:06le niveau des retraités,
00:19:08ils l'ont décidé
00:19:08sans que le Parlement
00:19:09soit associé.
00:19:10J'entends pour un parlementaire
00:19:11qu'on a toujours le sentiment
00:19:12un peu de dépossédé.
00:19:13Mais l'essentiel,
00:19:14c'est qu'on ait ce débat
00:19:15et moi, je pense que ce débat,
00:19:16il a fait avancer les mentalités.
00:19:18Après, on verra bien
00:19:18si c'est un 50-1,
00:19:19si c'est un texte de loi.
00:19:21Il y a la session extraordinaire
00:19:21qui va s'annoncer en juillet
00:19:22ou sera peut-être
00:19:24un petit peu plus tard.
00:19:25Jusqu'au 11 juillet,
00:19:26Philippe Vigier,
00:19:26elle est déjà bien remplie.
00:19:28Au moins, jusqu'au 11 juillet.
00:19:28Donc, vous voyez,
00:19:29on va encore travailler
00:19:29et c'est normal.
00:19:31Et justement,
00:19:32est-ce que vous,
00:19:33Jordan Guiton,
00:19:33Philippe Vigier disait
00:19:34avoir le sentiment,
00:19:36peut-être, effectivement,
00:19:37on parle de 40 milliards
00:19:37sur le prochain budget.
00:19:39Est-ce que vous,
00:19:39dans votre électorat,
00:19:40quand vous êtes
00:19:40dans votre circonscription,
00:19:41on vous demande toujours
00:19:42cette retraite à 62 ans
00:19:44voire à 60 ans
00:19:45ou vous avez le sentiment,
00:19:46ce qu'on nous dit beaucoup
00:19:47chez ceux qui soutiennent
00:19:48le président de la République
00:19:49et le Premier ministre,
00:19:50que les Français ont bien compris
00:19:51qu'en gros,
00:19:52l'idée,
00:19:53c'était même pas
00:19:53de savoir si on allait reculer
00:19:55sur l'âge légal,
00:19:56mais plutôt si on allait
00:19:56devoir avancer 65,
00:19:5867 ans,
00:19:59comme le dit
00:19:59le rapport Ducor,
00:20:00notamment.
00:20:00Je pense qu'il n'y a
00:20:01quand même pas
00:20:01beaucoup de Français
00:20:02qui, sur le terrain,
00:20:03nous réclament d'augmenter
00:20:05l'âge légal
00:20:06de départ en retraite.
00:20:06Sans le réclamer,
00:20:07mais peut-être se disant
00:20:08que ça va être très compliqué
00:20:09de revenir à 62 ou à 60 ans.
00:20:10Ils sont conscients
00:20:11que la Macronie
00:20:11a endetté à plus de 1200 milliards
00:20:13le pays,
00:20:14que le prochain gouvernement
00:20:15en 2027
00:20:15aura vraisemblablement
00:20:16100 milliards par an
00:20:17de remboursement de dettes
00:20:18dans le prochain PLF
00:20:19et évidemment,
00:20:19il y aura des budgets
00:20:21notamment à trouver.
00:20:22Mais les Français,
00:20:23ils veulent que ce soit l'État,
00:20:24le train de vie de l'État
00:20:25notamment,
00:20:25qui soit régulé
00:20:26et pas eux qui payent la facture
00:20:27comme à chaque fois
00:20:27payer la facture
00:20:29des dégâts
00:20:29qui ont été causés
00:20:30par la Macronie
00:20:31et les prédécesseurs.
00:20:31Chez vous aussi,
00:20:32Philippe Gilles,
00:20:32parce qu'on se souvient,
00:20:33le Modem avait été assez critique
00:20:34de la méthode
00:20:36sur la réforme
00:20:36des retraites
00:20:37d'Elisabeth Borne.
00:20:39Mais est-ce que vous avez
00:20:39le sentiment
00:20:39que dans la société,
00:20:41on a changé
00:20:46un peu amoindri
00:20:47quand on le connaît,
00:20:48le contexte politique,
00:20:49économique aujourd'hui ?
00:20:50Oui, vous avez raison.
00:20:50Mais ce qui est important,
00:20:51c'est qu'on réponde bien
00:20:52aux attentes.
00:20:53D'abord,
00:20:53il faut rappeler une chose.
00:20:55Quand on démarre à 16 ans,
00:20:57on ne finit pas à 64 ans.
00:20:58On finit à 60 ans.
00:20:59Mais les gens le savent.
00:21:01Le carrière longue,
00:21:01il y a un dispositif
00:21:02qui a été mis en place,
00:21:03mais souvent mal connu.
00:21:04Pas complet.
00:21:04Moi, j'ai été interrogé hier
00:21:05sur le terrain.
00:21:07Un monsieur me dit
00:21:07« Moi, j'ai démarré à 15 ans et demi.
00:21:08À quel âge je partirais
00:21:09à la retraite, monsieur Vigieux ? »
00:21:10Mais pas à 64 ans
00:21:11ou partir à 60 ans.
00:21:13La deuxième chose,
00:21:14et vous avez raison,
00:21:15je pense que les Français
00:21:16voient ce qui se passe
00:21:17dans les autres pays d'Europe.
00:21:18Mais ce qu'ils veulent,
00:21:18c'est un effort juste.
00:21:19Je reviens sur cet effort
00:21:20de pénibilité.
00:21:22Quelqu'un des forces de l'ordre
00:21:23ne partira pas à 64 ans.
00:21:25Donc il y a des métiers,
00:21:26je pense,
00:21:26une fois de plus,
00:21:27non pas par des formations
00:21:28de soignants,
00:21:28mais des aides-soignantes,
00:21:30des infirmières,
00:21:30ceux qui ont un boulot
00:21:31de pénibilité terrible
00:21:32à l'hôpital.
00:21:33Là, il y a des aménagements
00:21:34à faire.
00:21:35Il faut entendre leur message.
00:21:37Donc là, vous dites...
00:21:40Et qu'ensuite,
00:21:42eh bien,
00:21:42ceux qui peuvent
00:21:43continuer à bosser...
00:21:44Donc vous dites au patronat
00:21:45aller en effort sur la pénibilité,
00:21:46il faut lâcher là-dessus ?
00:21:47Il faut qu'il fasse quelque chose
00:21:49parce que le patronat le sait
00:21:50pour, avec un chiffre,
00:21:52ses taux d'emploi des seniors.
00:21:54Certes, il s'est amélioré,
00:21:55mais s'il est aussi faible,
00:21:57c'est dû au fait que certains
00:21:58ne sont plus en capacité de travail.
00:22:00Cette prime senior
00:22:01proposée par François Bayrou
00:22:02un peu en dernier recours,
00:22:04avant le conclave,
00:22:05de dire on vous donne
00:22:05une partie de votre retraite
00:22:06si vous continuez à travailler
00:22:08après votre âge légal de départ.
00:22:10On ne ferme la porte à rien,
00:22:11on étudiera la proposition
00:22:12quand on sera là.
00:22:12François Bayrou,
00:22:13il est comme Gabriel Attal,
00:22:14il parle beaucoup.
00:22:15Mais juste,
00:22:15on se compare beaucoup
00:22:16aux pays étrangers,
00:22:17notamment aux autres pays européens.
00:22:18Mais les autres pays européens,
00:22:19ils ne cotisent pas autant que la France.
00:22:20Les patrons,
00:22:20vous parlez des patrons,
00:22:21ils le savent,
00:22:22ils payent énormément de charges.
00:22:23Les salariés aussi,
00:22:24ils payent beaucoup de charges.
00:22:25Et donc, si vous voulez,
00:22:25on a l'impression de payer beaucoup
00:22:26pour avoir un système de retraite
00:22:28qui est de moins en moins juste
00:22:29et qui rapporte de moins en moins d'argent,
00:22:31notamment pour ceux qui ont bossé
00:22:32toute leur vie
00:22:32et qui attendent une retraite méritée.
00:22:34Donc, à un moment donné,
00:22:34il faut aussi que,
00:22:35si on paye pour quelque chose,
00:22:36à la fin,
00:22:37il faut que la retraite,
00:22:37elle soit due.
00:22:38Et pour nous,
00:22:38au Rassemblement National,
00:22:39c'est avec 42 annuités.
00:22:40Allez, autre thème
00:22:41dont on va parler aujourd'hui,
00:22:43dont vous parlez,
00:22:43vous les députés,
00:22:44ça vous occupera toute la semaine,
00:22:45la question de l'énergie.
00:22:46Clément Perrault.
00:22:48Oui, l'énergie,
00:22:49vous savez, Elsa,
00:22:49c'est toujours un sujet très clivant
00:22:51et on le voit lors des débats
00:22:53qui ont lieu depuis hier
00:22:55à l'Assemblée sur ce sujet.
00:22:56Vous avez d'un côté...
00:22:57Alors, on avait le son,
00:22:59mais l'image était figée,
00:23:00Clément Perrault.
00:23:01Donc, vous débattez
00:23:02d'une proposition de loi
00:23:05qui a trait à la programmation
00:23:07pluriannuelle de l'énergie.
00:23:08Ça semble très compliqué comme ça,
00:23:10mais c'est intéressant,
00:23:10c'est de savoir comment on va
00:23:11produire de l'électricité.
00:23:13Est-ce que c'est avec le nucléaire ?
00:23:14Est-ce que c'est avec le renouvelable ?
00:23:16Jordan Guitton,
00:23:17le Rassemblement National avait dit,
00:23:18pour nous,
00:23:18c'est très important ce débat à l'Assemblée.
00:23:20Vous aviez même menacé de censure à l'époque.
00:23:22Déjà, est-ce que vous êtes satisfait ou non ?
00:23:23Je crois qu'il y a 40 heures
00:23:24de temps législatif programmé.
00:23:25Ça laisse quand même largement le temps
00:23:27de faire le tour de la question.
00:23:28Heureusement, on parle d'un texte
00:23:30pour 300 milliards d'euros sur 10 ans,
00:23:32sur toute la politique énergétique du pays.
00:23:34Et François Bayrou, il voulait passer ça, lui,
00:23:36en décret, sans consulter le Parlement.
00:23:37Vous imaginez quand même le scandale
00:23:39à la fois financier et démocratique
00:23:40que ça aurait pu représenter.
00:23:41Donc, grâce à Marine Le Pen,
00:23:42on en débat dans les urnes.
00:23:43Et grâce au groupe Rassemblement National,
00:23:45on va, et j'espère en tout cas,
00:23:47remettre le nucléaire au centre du jeu,
00:23:49ce nucléaire qui avait été abandonné,
00:23:51on en parlera juste après,
00:23:52par les macronistes, en 2017, pendant 5 ans.
00:23:55Alors, justement, un point de méthode,
00:23:57on en discute à l'Assemblée,
00:23:58mais les décrets vont paraître à la fin de l'été,
00:24:01c'est-à-dire avant la fin de l'examen du texte.
00:24:03On le sait, il y aura plusieurs navettes.
00:24:05C'est un peu baroque, tout ça,
00:24:06François Bayrou.
00:24:06C'est un peu baroque, je vous le concède.
00:24:07Bon, ce qui est important,
00:24:09c'est qu'on ait la maîtrise
00:24:10et la souveraineté énergétique.
00:24:12D'où on vient ?
00:24:12Moi, je n'ai pas oublié non plus.
00:24:14Vous savez, 2016,
00:24:15plus de nucléaire, on démente elle.
00:24:17Oui, c'était la gauche
00:24:17qui nous a expliqué tout ça.
00:24:19Après, Emmanuel Macron a changé de doctrine,
00:24:21il a dit...
00:24:22Il faut quand même du nucléaire.
00:24:23Vous savez, il y a deux ans,
00:24:25il y avait la moitié des réacteurs nucléaires
00:24:28qui fonctionnaient.
00:24:29Là, maintenant, on a récupéré la capacité.
00:24:31Nous, les démocrates,
00:24:32nous nous faisons les choses simples.
00:24:33Nucléaire, c'est de la souveraineté,
00:24:34ça marche,
00:24:35le problème, c'est que c'est très long
00:24:36pour les nouvelles générations.
00:24:37On a été un peu douchés,
00:24:38froidement, on peut dire,
00:24:39par, vous savez, le surgénérateur,
00:24:42notamment parce que ça a coûté
00:24:43au lieu de 9 milliards,
00:24:4418 milliards au final.
00:24:45En revanche, il faut du photovoltaïque,
00:24:48il faut de la méthanisation
00:24:49et il faut de l'éolien.
00:24:50Et là, on a deux problèmes.
00:24:52Le premier, c'est que pour sortir
00:24:53un projet en France,
00:24:54c'est trois fois plus de temps
00:24:55qu'en Allemagne.
00:24:57Il faut raccourcir.
00:24:58Parce qu'on sait que les populations
00:24:59ne sont pas forcément favorables
00:25:00à filigier.
00:25:01Et ça, c'est parce que la France
00:25:01a cette sale habitude
00:25:02de mettre des contraintes
00:25:03administratives partout.
00:25:04Et ça, c'est la première chose.
00:25:06Et la deuxième,
00:25:07il faut l'adhésion des populations
00:25:08au projet.
00:25:09Moi, je suis un territoire,
00:25:10il y a beaucoup d'éoliennes,
00:25:10il y a du méthaniseur,
00:25:11il y a du photovoltaïque.
00:25:12Et ils sont contents chez vous
00:25:13ou ils ne sont pas contents, alors ?
00:25:15Sur l'éolien,
00:25:16moi, je ne suis pas opposé à l'éolien,
00:25:17mais je ne veux pas
00:25:17qu'on en mette partout.
00:25:19Vous voyez, on a fait, par exemple,
00:25:19autour de la cathédrale de Chartres,
00:25:20une directive paysagère.
00:25:22On a fait un schéma d'accélération
00:25:23avant même que le texte
00:25:25soit voté ici.
00:25:25Faisons confiance au territoire.
00:25:27Et puis, tournez les mots,
00:25:28pardonnez-moi,
00:25:28c'est bien beau de fabriquer
00:25:29de l'énergie,
00:25:30mais il faut la passer
00:25:31sur le réseau.
00:25:31On est très en retard
00:25:32sur les postes sources
00:25:33en France, très en retard.
00:25:35Et donc,
00:25:36ce sont des infrastructures
00:25:38qui produisent de l'énergie
00:25:39qui attendent par moments
00:25:40pour avoir cette énergie
00:25:42branchée sur le réseau.
00:25:44Et ça, ça coûte
00:25:44énormément d'argent aussi,
00:25:45Jordan-Guitton.
00:25:46Sur la proposition
00:25:47de Philippe Vigier,
00:25:48qui reprend la proposition
00:25:49aussi du gouvernement,
00:25:50un mix énergétique,
00:25:51du nucléaire,
00:25:53on y va à fond,
00:25:53mais on n'oublie pas
00:25:54les énergies renouvelables à côté.
00:25:56Pour Rassemblement National,
00:25:57c'est 0 euros
00:25:58plus une nouvelle éolienne
00:25:59dans le pays ?
00:25:59Non, mais il faut
00:26:00évidemment un petit mix énergétique,
00:26:03mais il faut baser
00:26:03notre politique énergétique
00:26:04sur le nucléaire
00:26:05à plus de trois quarts,
00:26:07si vous voulez,
00:26:07dans notre pays.
00:26:07Il faut évidemment
00:26:08de l'hydroélectricité,
00:26:09des hydrocarbures.
00:26:10Il y a un programme
00:26:10de Marine Le Pen,
00:26:11il y a un plan Marie Curie
00:26:12qui développe tout.
00:26:13Mais est-ce qu'il faut
00:26:13faire de nouvelles éoliennes,
00:26:15par exemple ?
00:26:15Est-ce qu'il faut
00:26:16de nouveaux panneaux solaires ?
00:26:17Il faut faire confiance
00:26:18au nucléaire.
00:26:19Il faut faire confiance
00:26:19au nucléaire
00:26:20parce que c'est une énergie
00:26:20peu chère,
00:26:21décarbonée,
00:26:22qui sert à nos chefs d'entreprise
00:26:23et à baisser la facture
00:26:24des ménages français.
00:26:25L'énergie,
00:26:26on parlait tout à l'heure
00:26:26du sujet qui concerne
00:26:27et qu'on entend beaucoup
00:26:28parler en circonscription,
00:26:29tous les chefs d'entreprise
00:26:30et tous les particuliers
00:26:31vous parlent de la facture
00:26:32d'électricité.
00:26:33Lorsque vous payez
00:26:33200, 300, 400 euros
00:26:34par mois d'électricité
00:26:35quand vous êtes un particulier,
00:26:37c'est de l'argent
00:26:37que vous ne mettez pas ailleurs,
00:26:38pas dans l'alimentation,
00:26:39pas dans l'école,
00:26:40pas dans vos enfants.
00:26:40C'est un cycle qui a été évacué
00:26:41en commission
00:26:42mais qui va certainement revenir
00:26:43mais dans cette programmation
00:26:44pluriannuelle de l'énergie,
00:26:45c'est d'ailleurs une proposition de loi
00:26:46qui vient de la droite au Sénat,
00:26:48elle fait la part belle
00:26:49au nucléaire quand même.
00:26:50Mais heureusement,
00:26:51heureusement,
00:26:51mais moi j'aimerais quand même dire
00:26:52aux macronistes
00:26:53que d'abord,
00:26:54monsieur Vigier,
00:26:54vous faites partie du Modem,
00:26:55vous avez quand même appelé
00:26:56à voter François Hollande en 2012
00:26:57puis Emmanuel Macron en 2017
00:26:58et pendant presque 10 ans
00:27:00de 2012 à 2022,
00:27:01on a perdu 10 ans
00:27:02en termes de développement
00:27:03d'infrastructures
00:27:04et d'investissements
00:27:04dans le nucléaire
00:27:05et pourquoi est-ce qu'en 2022-2024
00:27:07vous avez retrouvé des réacteurs
00:27:08en situation problématique
00:27:10pour produire l'énergie
00:27:11dans notre pays ?
00:27:11C'est parce qu'il y a eu
00:27:12pendant 5 ans de macronisme,
00:27:14au début il y avait Nicolas Hulot
00:27:15qui était quand même
00:27:15ministre de l'énergie en 2017,
00:27:16moi je ne l'oublie pas.
00:27:17Et vous le savez qu'il y a eu
00:27:17une période où tout le monde
00:27:18était assez inquiet du nucléaire,
00:27:20Marine Le Pen aussi.
00:27:21C'est faux,
00:27:22Marine Le Pen en 2012-2017-2022
00:27:24a été très stable
00:27:24à la toujours politique énergétique
00:27:26basée sur le nucléaire
00:27:27reprenant la filière du général De Gaulle
00:27:29qui nous alléguait un héritage
00:27:30formidable pour notre souveraineté énergétique.
00:27:32Sur cette question,
00:27:33Philippe Higier,
00:27:33vous l'avez dit,
00:27:34c'est vrai qu'au début
00:27:35on a dit plus trop de nucléaire
00:27:36et puis finalement
00:27:37ça remonte en flèche aujourd'hui.
00:27:40Vous disiez par exemple
00:27:41l'adhésion des populations
00:27:42et sur la question du nucléaire,
00:27:43est-ce qu'il faut aussi
00:27:44se poser la question
00:27:45parce qu'on dit le nucléaire,
00:27:46très bien c'est décarboné,
00:27:47ça ne coûte pas très cher.
00:27:48Est-ce que tous les Français
00:27:49veulent des centrales
00:27:50ou des mini-réacteurs
00:27:51pas loin de chez eux ?
00:27:51On se pose les mêmes problématiques
00:27:55que sur les hausses.
00:27:55Il y a un débat politique
00:27:56qui se passe dans les Messiques à côté.
00:28:00Et les écolos nous disent
00:28:01pas de centrales nucléaires.
00:28:03Comment on fait ?
00:28:05Le RN nous dit
00:28:05pas d'éoliennes.
00:28:07Nous nous disons
00:28:08on fait de tout
00:28:08et de la décarboner.
00:28:10Après,
00:28:11vous savez,
00:28:11moi je me suis beaucoup impliqué
00:28:12et je m'implique au quotidien,
00:28:14j'imagine que mon collègue le fait,
00:28:15pour encourager et développer
00:28:17les projets d'énergie renouvelable.
00:28:19Il ne s'agit pas
00:28:19de faire n'importe quoi.
00:28:20Par exemple,
00:28:21sur les éoliennes,
00:28:22on a décidé de ne pas
00:28:23entourer et enfermer les villages.
00:28:26Les développeurs
00:28:26ne font pas n'importe quoi.
00:28:28Ce ne sont pas des cow-boys
00:28:28qui vont chercher les terres.
00:28:29On discute avec les élus.
00:28:32Ensuite,
00:28:32on discute en comité départemental.
00:28:34Les producteurs,
00:28:36ceux qui ont des projets,
00:28:37viennent nous les présenter.
00:28:38Et ensuite,
00:28:39une discussion s'organiser.
00:28:40Mais on ne peut pas dire
00:28:41a priori,
00:28:41je ne veux pas ci,
00:28:42je ne veux pas ça.
00:28:43Sinon,
00:28:43on a des chaînes au pied.
00:28:44Il y a des territoires
00:28:45qui veulent des éoliennes.
00:28:47On sait qu'après,
00:28:48il y a des agriculteurs
00:28:48qui peuvent aussi toucher
00:28:49une partie de l'électricité.
00:28:51Pourquoi ne pas laisser
00:28:52bien chacun choisir ?
00:28:53Je pense que vous venez
00:28:54dans mon territoire de l'eau.
00:28:55Vous allez voir énormément
00:28:56d'éoliennes
00:28:56entre l'aube et la marne.
00:28:57C'est des territoires
00:28:58derrière dans les départements
00:28:59qui, où est-ce qu'il y en a le plus ?
00:29:00À un moment donné,
00:29:01il y en a de trop.
00:29:02Et ce n'est pas efficace
00:29:03pour notre modèle
00:29:03de souveraineté énergétique
00:29:04parce que la souveraineté énergétique,
00:29:05ça ne se regarde pas
00:29:06au niveau des territoires.
00:29:07Ça se regarde globalement
00:29:08au niveau de la France.
00:29:09Donc, une fois qu'on a choisi
00:29:10le mode d'énergie,
00:29:11ensuite,
00:29:11il y a la question quand même
00:29:12du prix,
00:29:12sur lequel moi,
00:29:13j'aimerais revenir.
00:29:14Notamment le mode
00:29:14de tarification de l'électricité
00:29:16qui fait que,
00:29:17depuis qu'on a libéralisé
00:29:18avec tous les européistes libéraux,
00:29:20macronistes et compagnie,
00:29:27nous avons demandé
00:29:28à débattre de ce texte
00:29:28et nous espérons avoir
00:29:29des tarifs réglementés
00:29:31de l'électricité
00:29:32non dépendants
00:29:33du marché européen.
00:29:33Jordan Guiton,
00:29:34sur le nucléaire,
00:29:35on est dépendant de l'uranium.
00:29:36On importe quasiment
00:29:37la totalité de notre uranium.
00:29:39On n'est pas parfaitement
00:29:40souverain non plus.
00:29:41On dépend des pays
00:29:41comme l'Ouzbékistan,
00:29:43le Niger.
00:29:45Mais les éoliennes,
00:29:45elles ne sont pas fabriquées
00:29:46avec des mâts
00:29:47qui viennent de Chine,
00:29:47qui viennent de l'autre bout
00:29:48du monde aussi.
00:29:49Si vous voulez,
00:29:49chaque modèle énergétique,
00:29:50évidemment,
00:29:51est dépendant d'une filière.
00:29:52Nous, ce que nous disons,
00:29:53c'est qu'il faut un prix
00:29:54de l'électricité raisonnable,
00:29:55ce qui nous permet
00:29:56la filière nucléaire,
00:29:57ce qui ne nous permet pas
00:29:57la filière éolienne.
00:29:59Parce que si on fait
00:29:59le point complet de l'éolien,
00:30:01à combien ça coûte,
00:30:01combien ça coûte en argent public
00:30:02et à la fin,
00:30:03combien ça coûte
00:30:03dans le portefeuille du consommateur,
00:30:05on serait surpris.
00:30:06Justement, Philippe Vigier,
00:30:07un dernier mot
00:30:07sur cette question
00:30:08du coût de l'électricité.
00:30:09On sait que le Rassemblement National
00:30:10sur le budget,
00:30:11sur cette question
00:30:11de la programmation
00:30:12pluriannuelle de l'énergie,
00:30:14joue beaucoup cette carte,
00:30:15menace même de censure,
00:30:16surveille.
00:30:17Cette question,
00:30:17vous l'avez bien en tête
00:30:18aussi, côté Modem,
00:30:20côté François Bayrou ?
00:30:20Non, mais le sujet
00:30:21du coût de l'énergie,
00:30:23on l'a pris pleine face,
00:30:24vous savez ce qui s'est passé.
00:30:26Donc, à gagner
00:30:26les chaînes d'entreprise,
00:30:27moi, je me souviens
00:30:27de boulanger qui me disait
00:30:28« moi, j'y arrive plus ».
00:30:30Donc, évidemment,
00:30:30il faut maîtriser l'or.
00:30:31Il y a ce problème
00:30:31de désindexation du prix
00:30:33par rapport à Bruxelles.
00:30:34Mais après,
00:30:35plus on produira d'énergie,
00:30:36plus on produira
00:30:37d'énergie renouvelable d'or,
00:30:38plus on peut en vendre.
00:30:39On s'est quand même permis
00:30:40même à un moment
00:30:40de acheter de l'énergie
00:30:47C'est un sujet
00:30:49absolument central.
00:30:51Donc, il faut accélérer
00:30:51les procédures.
00:30:52On doit être capable
00:30:53de se retrouver là-dessus,
00:30:54exclure aucun domaine
00:30:55d'énergie renouvelable
00:30:56et ne pas exclure
00:30:57naturellement le nucléaire
00:30:58avec des petites unités.
00:31:00La technicité a beaucoup évolué.
00:31:01Au-delà,
00:31:01il y a un vrai savoir-faire.
00:31:03Ils ont les capitaux pour.
00:31:04Ils ont, je crois,
00:31:05gagné un peu d'argent
00:31:05ces dernières années.
00:31:06Donc, on est en capacité,
00:31:07me semble-t-il,
00:31:08de mettre les moyens
00:31:08sur la table
00:31:09pour faire en sorte
00:31:10d'avoir cette souveraineté
00:31:11énergétique
00:31:12indispensable
00:31:13pour notre industrie française.
00:31:14Et, bien sûr,
00:31:15chacune et chacun
00:31:16dans nos foyers.
00:31:18Je vous remercie,
00:31:19Philippe Vigier.
00:31:19Je vous remercie,
00:31:20Jordan Guitton.
00:31:21Je vais essayer
00:31:21de retrouver ma voix
00:31:22pendant le focus
00:31:23dans cette émission.
00:31:30Et après la séance
00:31:31des questions au gouvernement,
00:31:32encore un événement
00:31:33un peu baroque
00:31:33ici à l'Assemblée.
00:31:34Il va y avoir un vote
00:31:35sur le projet
00:31:36de loi simplification.
00:31:37Les députés,
00:31:37ensemble pour la République,
00:31:39soutien du gouvernement,
00:31:40vont rejeter le texte.
00:31:41Stéphanie Despierre,
00:31:42vous êtes avec
00:31:43la responsable du texte,
00:31:44Marie Lebec.
00:31:44Bonjour, Marie Lebec.
00:31:46Le texte qui arrive
00:31:47avait été présenté
00:31:48par le gouvernement
00:31:48de Gabriel Attal.
00:31:49Gabriel Attal
00:31:50qui est aujourd'hui
00:31:50président du groupe
00:31:51Ici Ensemble
00:31:52pour la République.
00:31:53Et ce groupe-là,
00:31:54le vôtre,
00:31:54va voter contre ce texte.
00:31:56Mais pourquoi ?
00:31:57Alors, effectivement,
00:31:57c'est un texte
00:31:58qui avait été porté
00:31:58par le gouvernement
00:31:59de Gabriel Attal,
00:32:00qui avait fait
00:32:01une de ses priorités
00:32:02de la simplification.
00:32:03C'est un texte
00:32:03qui était aussi émergé
00:32:04d'une très large concertation
00:32:06portée par Bruno Le Maire
00:32:07et Olivia Grégoire.
00:32:08Mais aujourd'hui,
00:32:09force est de constater
00:32:10qu'on ne retrouve pas
00:32:10nos petits,
00:32:11si vous me permettez
00:32:11l'expression,
00:32:12puisqu'il y a beaucoup
00:32:13de dispositions
00:32:14qui ont été adoptées
00:32:15et qui sont contraires
00:32:15à l'esprit de simplification,
00:32:17notamment portées
00:32:17par la gauche
00:32:19et parfois soutenues
00:32:20par une alliance
00:32:20avec le RN.
00:32:21Et également la question
00:32:22des ZFE,
00:32:23qui pour nous
00:32:24est un repli
00:32:25par rapport à ce que
00:32:25nous portons
00:32:26d'un point de vue écologique.
00:32:27Et surtout que le gouvernement
00:32:28avait fait des contre-propositions
00:32:29aux parlementaires
00:32:30pour pouvoir avancer
00:32:31sur cette question
00:32:31et que les parlementaires
00:32:33des autres groupes
00:32:33n'ont pas fait le choix
00:32:34d'aller dans le sens
00:32:34du gouvernement.
00:32:35Vous estimez que ce projet
00:32:37de loi peut passer
00:32:38quand même ?
00:32:39Alors on va voir
00:32:40ce que font
00:32:41les autres groupes politiques.
00:32:44Dans tous les cas,
00:32:45ce projet de loi,
00:32:46il va continuer
00:32:46son cheminement législatif
00:32:47puisque nous ne sommes
00:32:48qu'à une première étape.
00:32:49Et la façon
00:32:51dont nous positionnons,
00:32:51c'est de dire
00:32:52que le texte du Sénat,
00:32:54aujourd'hui,
00:32:54après l'étude
00:32:55à l'Assemblée,
00:32:57nous convient mieux
00:32:57et que donc on repartira
00:32:58de cette base
00:32:59pour travailler,
00:33:00modifier
00:33:01et poursuivre
00:33:01cette simplification
00:33:02qui est extrêmement attendue
00:33:03par nos chefs d'entreprise.
00:33:04Le texte, en effet,
00:33:05vous l'avez dit,
00:33:05va partir en commission
00:33:06mixte paritaire
00:33:07où la droite sénatoriale
00:33:08a un poids important.
00:33:11Quelle garantie
00:33:13vous avez
00:33:13que la droite sénatoriale
00:33:14ne va pas changer d'avis
00:33:16et elle-même
00:33:17introduire l'interdiction
00:33:18des ZFE
00:33:18même si ce n'était pas
00:33:19dans le texte initial ?
00:33:20Je voudrais rappeler
00:33:21que ce sujet des ZFE,
00:33:22c'est avant tout
00:33:22un cavalier
00:33:23qu'il aurait dû faire
00:33:24l'objet d'une application
00:33:26de l'article 45,
00:33:27surtout qu'on sait
00:33:28que le président
00:33:28a fait pour un certain
00:33:29nombre d'autres thématiques
00:33:30une application stricte.
00:33:32Moi, je me refuse
00:33:33et c'est la position
00:33:34de mon groupe
00:33:35à tomber dans une forme
00:33:36de facilité,
00:33:37de populisme
00:33:38qui consisterait
00:33:39effectivement
00:33:39à introduire ZFE
00:33:41en sachant très bien
00:33:42que c'est cavalier
00:33:42et que le Conseil constitutionnel
00:33:43repoussera cette disposition.
00:33:45Mais sur le fond,
00:33:46vous voyez bien
00:33:46qu'il y a des interrogations
00:33:47dans le pays
00:33:48sur la manière
00:33:48dont fonctionnent ces ZFE.
00:33:50Absolument
00:33:50et c'est tout le sens
00:33:51du travail
00:33:52qu'avait engagé
00:33:53Agnès Pannier-Réunacher
00:33:54à la suite des débats
00:33:55en commission
00:33:55de justement
00:33:56faire une proposition
00:33:57qui soit plus pragmatique
00:33:59et réduite aussi
00:34:00aux villes
00:34:01qui ont encore
00:34:02des efforts à faire
00:34:03en termes d'amélioration
00:34:04de la qualité de l'air
00:34:05que sont Lyon et Paris
00:34:06et de sortir les autres
00:34:07qui ont sensiblement
00:34:08amélioré leur qualité de l'air
00:34:09et qu'elles ne soient pas concernées
00:34:10par la mise en oeuvre
00:34:11des ZFE.
00:34:12C'est en ça que je dis
00:34:12que le gouvernement
00:34:13a pris en compte
00:34:14les remarques
00:34:14des parlementaires.
00:34:16Mais encore une fois,
00:34:16je voudrais rappeler
00:34:16qu'il n'y avait pas
00:34:17d'accroche législative
00:34:18sur les ZFE
00:34:19dans ce texte de loi
00:34:20et que le débat
00:34:21n'aurait jamais dû avoir lieu.
00:34:22C'est un débat légitime,
00:34:23c'est un débat
00:34:24sur lequel on peut proposer
00:34:25une proposition de loi
00:34:26ou le gouvernement
00:34:26un projet de loi.
00:34:27Mais je trouve
00:34:27qu'un débat comme ça
00:34:29un peu à la volée
00:34:30dans un texte
00:34:31qui n'a pas de lien
00:34:32et qui est attendu
00:34:34par nos chefs d'entreprise,
00:34:35c'est dommage
00:34:36et je le déplore.
00:34:37Merci beaucoup
00:34:38et on verra
00:34:38si ce texte de loi
00:34:40passe ou pas
00:34:41à l'Assemblée nationale.
00:34:42C'est après
00:34:42les questions gouvernement
00:34:43tout à l'heure.
00:34:45Et bienvenue à vous
00:34:46si vous nous rejoignez
00:34:47sur LCP.
00:34:48Nous sommes à 24 minutes
00:34:49de la séance
00:34:50des questions gouvernement
00:34:50à suivre en direct
00:34:52et en intégralité
00:34:52à partir de 15h.
00:34:54On va revenir
00:34:55sur la fin du conclave
00:34:56sur les retraites
00:34:56mais également
00:34:57sur le conflit
00:34:58entre Israël et l'Iran.
00:34:59Et puis n'oubliez pas
00:35:00notre nouveau rendez-vous
00:35:01après la séance
00:35:01on la débriefe
00:35:02avec deux députés
00:35:03mais aussi
00:35:04quatre citoyens.
00:35:06Vous retrouverez
00:35:06lors de cette émission
00:35:07Stéphanie Despierre
00:35:08et Clément Perrault
00:35:09depuis la salle
00:35:09des quatre colonnes.
00:35:11Marion Becker
00:35:11est-elle dans l'hémicycle
00:35:12de l'Assemblée nationale
00:35:13et puis on retrouvera également
00:35:14Hugo Couturier
00:35:15pour les questions
00:35:16de sa communauté.
00:35:17Quelques minutes
00:35:17avant 15h
00:35:18on aura l'image
00:35:19le Premier ministre
00:35:19qui arrive
00:35:20avec son gouvernement.
00:35:22Marion Becker
00:35:23aujourd'hui
00:35:24la séance
00:35:25va porter notamment
00:35:25sur la situation internationale.
00:35:27Marion.
00:35:29Effectivement Elsa
00:35:30au cœur de ces questions
00:35:31au gouvernement
00:35:32le conflit
00:35:32entre Israël
00:35:34et l'Iran
00:35:34au cinquième jour
00:35:35de l'affrontement militaire
00:35:37entre les deux pays.
00:35:38Les députés
00:35:39du groupe
00:35:39Ensemble pour la République
00:35:41de la France Insoumise
00:35:43et des socialistes
00:35:44interpelleront
00:35:45le gouvernement
00:35:46sur l'escalade
00:35:47des frappes
00:35:48et sur le rôle
00:35:48à jouer par la France
00:35:49alors que les dirigeants
00:35:50du G7
00:35:51sauf Donald Trump
00:35:52sont réunis
00:35:53en ce moment
00:35:54au Canada.
00:35:55Autre thème Elsa
00:35:56de ces questions
00:35:57au gouvernement
00:35:57le conclave
00:35:58sur les retraites
00:35:59lancée par François Bayrou
00:36:00il doit s'achever
00:36:01ce soir.
00:36:02Les députés
00:36:03du Rassemblement National
00:36:04et les socialistes
00:36:05interrogeront
00:36:06le gouvernement
00:36:07sur les suites
00:36:07à donner
00:36:08et sur l'âge
00:36:09de départ
00:36:09à la retraite
00:36:10de 64 ans.
00:36:12A noter également
00:36:13Elsa
00:36:13une question
00:36:14sur ma prime rénov
00:36:15ce dispositif
00:36:16d'aide
00:36:17à la rénovation
00:36:18énergétique
00:36:19qui avait été
00:36:19supprimée
00:36:20puis hier
00:36:21rétablie
00:36:22sous condition.
00:36:25Merci beaucoup
00:36:26Marion Becker
00:36:26on va revenir
00:36:27donc sur cette séance
00:36:27avec vous
00:36:28Anna Pic
00:36:28bonjour
00:36:29députée socialiste
00:36:30et apparentée
00:36:31de la Manche
00:36:31François Cormier-Boulijon
00:36:32bonjour
00:36:33députée ensemble
00:36:34pour la République
00:36:35du Cher
00:36:35on va parler
00:36:36en premier thème
00:36:37de ce conclave
00:36:38sur les retraites
00:36:38dont vous suivez
00:36:39j'imagine
00:36:40l'un et l'autre
00:36:41l'issue
00:36:41Stéphanie
00:36:41vous le faites
00:36:42également pour LCP
00:36:43alors qu'est-ce qu'on
00:36:44en attend
00:36:44très politique
00:36:45l'issue à la fois
00:36:46pour François Bayrou
00:36:47mais aussi pour les socialistes
00:36:48Stéphanie
00:36:48Oui à son arrivée
00:36:50mi-janvier
00:36:50François Bayrou
00:36:51avait lancé
00:36:52ce conclave
00:36:52pour satisfaire
00:36:53l'EPS
00:36:53éviter d'être censuré
00:36:55l'EPM joue donc
00:36:57gros
00:36:57aujourd'hui
00:36:58il s'est engagé
00:37:00par écrit
00:37:00en janvier
00:37:01à revenir devant
00:37:02le Parlement
00:37:02en cas d'accord
00:37:03ou en cas d'accord
00:37:05partiel
00:37:05le Parlement
00:37:06aura en tout état de cause
00:37:07le dernier mot
00:37:08c'est ce qu'il avait écrit
00:37:09dans un courrier
00:37:10aux socialistes
00:37:11le 16 janvier
00:37:12aujourd'hui
00:37:13en s'appuyant
00:37:13sur cette phrase
00:37:14l'EPS
00:37:15réclame
00:37:15d'ores et déjà
00:37:16un retour
00:37:17du débat sur les retraites
00:37:19à l'Assemblée Nationale
00:37:20et ça
00:37:20quel que soit le résultat
00:37:22du conclave
00:37:22même s'il n'y a pas d'accord
00:37:24et l'EPS insiste
00:37:25la censure
00:37:26est toujours
00:37:27sur la table
00:37:28du côté du Modem
00:37:29on explique que non
00:37:30François Bayrou
00:37:31n'a jamais dit ça
00:37:32qu'il a dit
00:37:32qu'on reviendrait
00:37:33au Parlement
00:37:33s'il y avait un accord
00:37:34ou un accord
00:37:35partiel
00:37:36bref
00:37:37François Bayrou
00:37:38s'était arrogé
00:37:39quelques mois
00:37:39d'assurance vie
00:37:40à Matignon
00:37:41mais la période
00:37:42qui s'ouvre
00:37:43s'annonce un peu plus
00:37:44compliquée
00:37:44pour le Premier ministre
00:37:45Merci beaucoup
00:37:47Stéphanie Despierres
00:37:48François Cormier-Boulijon
00:37:49il joue gros
00:37:50le Premier ministre
00:37:51vous le suivez attentivement
00:37:53ce conclave
00:37:53au sein du bloc central
00:37:54Non mais
00:37:55c'est pas le destin
00:37:56du Premier ministre
00:37:57qui importe
00:37:58c'est le destin
00:37:58de notre système
00:37:59des retraites
00:38:00il faut quand même rappeler
00:38:00que notre système
00:38:02de retraite
00:38:02par répartition
00:38:03est un bien commun
00:38:05l'un des plus précieux
00:38:06de notre République
00:38:06d'abord parce que
00:38:07c'est un progrès social
00:38:08qui permet aux travailleurs
00:38:10après plusieurs décennies
00:38:11de pouvoir enfin
00:38:13aspirer au repos
00:38:14mais aussi
00:38:15parce qu'avec son mode
00:38:16de financement
00:38:16les actifs
00:38:17financent les retraites
00:38:18des pensionnés
00:38:19c'est ce qui fait
00:38:20du commun
00:38:21dans notre République
00:38:22donc nous devons
00:38:23le sauvegarder
00:38:23en prenant compte
00:38:25des réalités
00:38:26et les réalités
00:38:26c'est qu'il y a
00:38:27de moins en moins
00:38:28d'actifs pour les retraités
00:38:29que l'espérance de vie
00:38:30est beaucoup plus longue
00:38:32et tant mieux
00:38:32et donc il faut trouver
00:38:33des modes de financement
00:38:34adaptés
00:38:35Alors Anapique
00:38:36Stéphanie le disait
00:38:37c'était pour vous
00:38:38convaincre vous
00:38:38socialiste de ne pas
00:38:39censurer
00:38:40François Bayrou
00:38:41a mis en place
00:38:42ce conclave
00:38:43mais quand on écoute
00:38:44François Cormier-Boulijon
00:38:45l'équation mathématique
00:38:46depuis le début
00:38:47est-ce que vous ne saviez pas
00:38:48qu'on n'allait pas revenir
00:38:49aux 62 ans ?
00:38:51L'engagement du Premier ministre
00:38:53c'est de faire revenir
00:38:55à l'Assemblée
00:38:56le débat
00:38:56c'est ce que nous attendons
00:38:58et qu'il y ait accord
00:39:00ou pas accord
00:39:01nous devons faire revenir
00:39:03ce débat
00:39:03puisque la question
00:39:04elle est bien là
00:39:05c'est comment nous finançons
00:39:06notre système de retraite
00:39:08qui doit financer quoi
00:39:10et s'il n'y a pas d'accord
00:39:11entre les partenaires sociaux
00:39:13ou même s'il y a un accord
00:39:15entre les partenaires sociaux
00:39:16il s'agit de trouver un équilibre
00:39:18afin que ce qui a fait
00:39:19véritablement notre richesse
00:39:21depuis le CNR
00:39:23depuis l'après-guerre
00:39:25et bien nous puissions
00:39:26non seulement le conserver
00:39:28mais offrir à ceux
00:39:29qui en ont le plus besoin
00:39:30un repos bien mérité
00:39:31vous l'entendez
00:39:32François Cormier-Bouligeon
00:39:33les socialistes
00:39:34finalement
00:39:35sont déjà dans l'étape
00:39:36après
00:39:37savoir s'il y a accord
00:39:38ou pas accord
00:39:38c'est de savoir
00:39:39qu'est-ce qu'il y aura
00:39:39au Parlement
00:39:40ce qu'ils veulent
00:39:41c'est un texte de loi
00:39:42pour en discuter
00:39:42dans l'hémicycle
00:39:43pendant des heures
00:39:45sur chaque point
00:39:46les femmes
00:39:46la pénibilité
00:39:47et l'âge
00:39:47évidemment
00:39:48mais ils ont raison
00:39:49la souveraineté populaire
00:39:51à sa résidence
00:39:52à l'Assemblée nationale
00:39:53et c'est normal
00:39:54que les députés
00:39:55en débattent
00:39:56mais il faut quand même
00:39:57noter
00:39:57que ce conclame
00:39:58moi j'aurais pas employé
00:39:59ce mot-là
00:39:59parce que je suis un député
00:40:00républicain laïc
00:40:01et laïc
00:40:02conclève normalement
00:40:03c'est pour les papes
00:40:04mais c'est le retour
00:40:05de la démocratie sociale
00:40:06et tant mieux
00:40:07qu'il y ait du dialogue
00:40:08entre les représentants
00:40:09des employeurs
00:40:10mais à la fin
00:40:10vous dites
00:40:10il faut un texte
00:40:11à l'Assemblée
00:40:11mais oui
00:40:12moi je ne suis pas compte
00:40:13qu'il y ait
00:40:13d'ailleurs
00:40:14nous y travaillons
00:40:14le groupe parlementaire
00:40:16auquel j'appartiens
00:40:17la République
00:40:18En Marche
00:40:19ensemble
00:40:19à un groupe de travail
00:40:21mené par Stéphanie Riste
00:40:22qui travaille là-dessus
00:40:24mon parti politique
00:40:26Renaissance
00:40:26a travaillé
00:40:28avec ses adhérents
00:40:28dessus
00:40:29et nous sommes prêts
00:40:30à aller au débat
00:40:31dans l'hémicycle
00:40:32mais à la condition
00:40:33d'avoir un langage
00:40:34de vérité
00:40:35et de lucidité
00:40:36avec les Français
00:40:36et Anna Pic
00:40:38on voit bien que vous
00:40:38les socialistes
00:40:39en réunion de groupe
00:40:40vous avez parlé
00:40:41de texte ici
00:40:42ou texte pas
00:40:43à l'Assemblée
00:40:43c'est qu'après tout
00:40:45si jamais il y a un accord
00:40:46tout à l'heure
00:40:47pas sur l'âge
00:40:48mais sur la pénibilité
00:40:49sur les femmes
00:40:49que la CFDT signe
00:40:51vous allez bien être obligé
00:40:52de le soutenir
00:40:53cet accord
00:40:53mais nous soutenons
00:40:54la démocratie sociale
00:40:55ça ne fait pas question
00:40:56ce n'est pas ça
00:40:57qui fait débat
00:40:57ce qui fait débat
00:40:58c'est la parole
00:40:59du Premier Ministre
00:41:00c'est la capacité
00:41:02à porter les engagements
00:41:03qu'il a pris
00:41:04donc oui
00:41:05nous soutenons
00:41:06la démocratie sociale
00:41:07mais ça ne veut pas dire
00:41:08parce qu'il y aura eu
00:41:10un accord
00:41:10que nous n'avons
00:41:11que la représentation nationale
00:41:13n'a rien à y ajouter
00:41:14il y a un accord
00:41:15mais nous voulons
00:41:16être certains
00:41:17que nous puissions
00:41:18débattre
00:41:19de la répartition
00:41:19de l'effort
00:41:20aujourd'hui
00:41:21ce qui est
00:41:22sur la table
00:41:23c'est aux partenaires sociaux
00:41:25d'en débattre
00:41:26mais il ne faut pas
00:41:27qu'il y ait le veto
00:41:28des uns
00:41:28ou des autres
00:41:29et qu'à ce titre
00:41:30nous puissions
00:41:31si c'est le cas
00:41:31évidemment
00:41:32apporter
00:41:33les différentes options
00:41:35que nous avons
00:41:36pour le financement
00:41:37de nos retraites
00:41:38et on voit bien
00:41:38que François Cormier-Bouligeon
00:41:39vous disiez
00:41:40la question
00:41:40elle n'est pas politique
00:41:41sur l'avenir de François Bayrou
00:41:42elle est plus large que ça
00:41:43mais quand il a mis en place
00:41:45ce conclave
00:41:45François Bayrou
00:41:46est-ce qu'il n'a pas un peu dit
00:41:47à tout le monde
00:41:47ce qu'il voulait entendre
00:41:48histoire de s'assurer
00:41:49de ne pas être censuré
00:41:50et puis maintenant
00:41:51il se retrouve un peu bloqué
00:41:52avec des écrits
00:41:53qu'il le redise
00:41:54le Parlement aura
00:41:55le dernier mot
00:41:56les socialistes
00:41:57qui le lui rappellent
00:41:57juste une chose Elsa
00:41:58il faut rappeler
00:41:59à monsieur Olivier Faure
00:42:00qui vient d'être fraîchement
00:42:01et de façon assez ténue
00:42:03réélu
00:42:04que la censure
00:42:05a coûté très cher
00:42:06à notre pays
00:42:07et aux français
00:42:08je m'occupe
00:42:09de défense nationale
00:42:10j'étais hier
00:42:11au salon du Bourget
00:42:12les entreprises
00:42:13attendent les commandes
00:42:14parce que ça a été décalé
00:42:15à cause de la censure
00:42:16et d'ailleurs
00:42:17les socialistes
00:42:17n'ont pas censuré
00:42:18les reports de paiement
00:42:19ne datent pas de la censure
00:42:20je te rassure
00:42:21les reports de paiement
00:42:22et les reports de commande
00:42:23ne datent vraiment pas
00:42:24de la censure
00:42:24parce que vous êtes
00:42:25dans la même commission
00:42:27défense
00:42:28donc ce sont des sujets
00:42:29que vous partagez
00:42:30et maîtrisez chacun
00:42:31on peut aussi se dire
00:42:32que les partenaires sociaux
00:42:33dans leurs négociations
00:42:35sont légitimes
00:42:36à parler de sujets
00:42:37comme la pénibilité
00:42:38c'est ce que je viens de dire
00:42:39revoir les critères
00:42:40de pénibilité
00:42:40les charges lourdes
00:42:41les postures difficiles
00:42:43les vibrations
00:42:45de parler des carrières longues
00:42:46de parler des carrières des femmes
00:42:47je pense que les partenaires sociaux
00:42:49sont légitimes
00:42:50et l'Assemblée nationale
00:42:52est légitime aussi
00:42:53est-ce que par exemple
00:42:54parce que revenons quand même
00:42:55un tout petit peu
00:42:55sur cet accord
00:42:56même si on voit bien
00:42:57que le débat se fera ensuite
00:42:58si les partenaires sociaux
00:43:00ce soir
00:43:00signent un accord
00:43:01en disant
00:43:02on n'a pas touché
00:43:02à l'âge légal
00:43:03ça on se mettra jamais d'accord
00:43:04mais sur la pénibilité
00:43:05voilà ce qu'on a réussi
00:43:06à avancer
00:43:07sur les femmes
00:43:07est-ce que vous
00:43:08vous considérez
00:43:09chez les socialistes
00:43:10que ce conclat
00:43:10va servir à quelque chose
00:43:11et que voilà
00:43:13vous pourriez vous dire
00:43:13bon finalement
00:43:14on arrive quand même
00:43:15à avoir un point de compromis
00:43:17aujourd'hui il n'y aura pas
00:43:18s'il n'y a pas
00:43:19de question
00:43:21de l'âge
00:43:22aujourd'hui on n'est pas
00:43:23sur le fond
00:43:24on est sur l'engagement
00:43:25quand est-ce que reviendra
00:43:27quand est-ce qu'on reviendra
00:43:28à l'Assemblée nationale
00:43:30un projet de loi
00:43:31portant
00:43:32sur les retraites
00:43:34c'est ça notre question
00:43:36aujourd'hui
00:43:36c'est ce que nous voulons savoir
00:43:38et à ce titre
00:43:39lorsque effectivement
00:43:40le conclave terminera
00:43:41il y aura des points
00:43:42de désaccord
00:43:43qui seront actés
00:43:44entre les partenaires sociaux
00:43:45et des points d'accord
00:43:46qui seront actés
00:43:47les deux
00:43:48très certainement les deux
00:43:49puisque nous le savons
00:43:50il y a déjà
00:43:50une partie des partenaires sociaux
00:43:52qui ont claqué la porte
00:43:53il y a déjà un moment
00:43:54donc nous actons déjà
00:43:55un premier des accreurs
00:43:57donc nous devons revenir
00:43:58à l'Assemblée nationale
00:43:59sur ce que nous pouvons faire
00:44:01pour faire avancer ce débat
00:44:02sur le financement
00:44:03de nos retraites
00:44:04moi je reviens sur le fond
00:44:05un système des retraites
00:44:06par répartition pérenne
00:44:08parce que financer
00:44:08parce qu'on commence
00:44:09à parler capitalisation
00:44:10chez vous
00:44:11tout le monde en parle
00:44:12j'y viens
00:44:12mais financer équitablement
00:44:15de façon lucide
00:44:16la pénibilité
00:44:17et les carrières longues
00:44:18et le renforcement
00:44:19par un système
00:44:20de capitalisation
00:44:20moi je préfère
00:44:21une capitalisation publique
00:44:23en surabondant
00:44:23le fonds de réserve
00:44:24des retraites
00:44:25mais il y a plus
00:44:26de 2000 milliards
00:44:26en France
00:44:27d'épargne privée
00:44:29je pense qu'il vaut mieux
00:44:30avoir un fonds souverain français
00:44:31qui assure les retraites
00:44:33mais qui permet
00:44:33le financement
00:44:34de la défense
00:44:35de la transition écologique
00:44:37pour l'agriculture
00:44:37ça je pense que
00:44:39plutôt que l'épargne française
00:44:40aille au fonds de pension américain
00:44:41pour corriger la réforme
00:44:43vous y êtes prêts
00:44:44vous au sein du groupe
00:44:45Ensemble pour la République
00:44:46tant qu'on ne touche pas à l'âge
00:44:47mais nous nous sommes là
00:44:48pour discuter
00:44:49pour assurer des retraites
00:44:50on va retrouver
00:44:51Hugo Perchoir
00:44:52parce que vous allez le voir
00:44:53la question qu'il va vous poser
00:44:54à l'un et à l'autre
00:44:55ça va nous permettre
00:44:56de faire le lien
00:44:56entre nos deux thèmes du jour
00:44:57bonjour Hugo
00:44:58votre première question
00:44:59elle s'adresse à Anapic
00:45:01on vous écoute Hugo
00:45:01oui bonjour madame la députée
00:45:04concrètement
00:45:05qu'est-ce qui vous ferait
00:45:06voter ou déposer
00:45:08une motion de censure
00:45:09sur ce conclave
00:45:10concrètement
00:45:10c'est quoi vos lignes rouges ?
00:45:12Notre ligne rouge
00:45:13c'est le non-respect
00:45:14des engagements
00:45:14il y a déjà
00:45:15un certain nombre
00:45:16d'éléments
00:45:17sur lesquels
00:45:18nous n'avons pas
00:45:18eu la suite
00:45:19exactement telle qu'espérée
00:45:21donc aujourd'hui
00:45:22il y a un engagement
00:45:23qui était ferme
00:45:24nous avons fait campagne
00:45:25sur cette question
00:45:26des retraites
00:45:27ça faisait
00:45:28une très grande
00:45:29majorité
00:45:30dans la population
00:45:32qu'il devait
00:45:32y avoir
00:45:33une réflexion
00:45:34sur le financement
00:45:35à long terme
00:45:36de nos retraites
00:45:36comment passe-t-on
00:45:38aussi
00:45:39de revenons-nous
00:45:40à 62 ans
00:45:40c'était comme ça
00:45:41quand même ça
00:45:42sur lequel nous nous sommes battus
00:45:43et sur lequel
00:45:44les français ont battu
00:45:45le pavé
00:45:45donc aujourd'hui
00:45:47nous avons besoin
00:45:48quel que soit
00:45:48accord ou désaccord
00:45:50de respecter
00:45:51l'engagement
00:45:52du premier ministre
00:45:53c'est celui
00:45:53de refaire passer
00:45:54devant les parlementaires
00:45:56un projet de loi
00:45:57concernant les retraites
00:45:59et c'est effectivement
00:46:00notre ligne rouge
00:46:01sinon ce sera censure
00:46:02sinon nous débattrons
00:46:04effectivement d'une censure
00:46:06parce que François Hollande
00:46:07ce matin il dit
00:46:08moi s'il y a un accord
00:46:09je soutiens l'accord
00:46:10je veux pas de censure
00:46:11je veux pas de nouvelle dissolution
00:46:12le président de votre groupe
00:46:14qui passe derrière lui
00:46:15je crois que les engagements
00:46:15que prend le premier ministre
00:46:19et que prend ce gouvernement
00:46:20ne peuvent pas être laissés
00:46:21sur le bas côté
00:46:22sinon ça n'a plus de sens
00:46:24la parole politique
00:46:25n'a plus de sens
00:46:25si on dit
00:46:26je m'engage
00:46:26je m'engage
00:46:27à ne pas m'engager
00:46:28donc François Cormier-Boulijon
00:46:29risque de censure
00:46:30de la gauche
00:46:31l'ERN
00:46:33Jordan-Guiton
00:46:33sur notre plateau avant
00:46:34disait
00:46:35nous si on censure
00:46:36c'est pas avant le budget
00:46:37non mais la censure
00:46:38c'est l'arme atomique
00:46:39elle a été utilisée
00:46:41beaucoup trop facilement
00:46:43avec beaucoup trop de légèreté
00:46:45par les oppositions
00:46:46à l'automne
00:46:47parce que ça crée
00:46:48des dégâts considérables
00:46:50en France
00:46:50donc de façon
00:46:52beaucoup trop légère
00:46:53les français
00:46:54veulent une assemblée diverse
00:46:56ils l'ont
00:46:56ils ont voté pour ça
00:46:58mais ils veulent aussi
00:46:59de la stabilité
00:47:00et que nous nous parlions
00:47:01que nous trouvions
00:47:01des solutions ensemble
00:47:02nous renaissance
00:47:03ensemble pour la République
00:47:04nous sommes au centre
00:47:05de l'hémicycle
00:47:06et nous sommes prêts
00:47:07à discuter avec la gauche républicaine
00:47:09la droite républicaine
00:47:10pour trouver des solutions
00:47:11pour les français
00:47:11nous n'avons pas vu beaucoup
00:47:12de marques de discussion
00:47:13et de dialogue
00:47:14Anna
00:47:14la censure non
00:47:15parce qu'elle fait trop de dégâts
00:47:17pour le pays
00:47:18si le RN vote pas de censure
00:47:19de toute façon
00:47:20ce sera un coup d'épée dans l'eau
00:47:21avant l'été
00:47:21Anna Pic
00:47:22nous ne faisons pas
00:47:23nous ne menons pas
00:47:25nos politiques
00:47:26en fonction des groupes
00:47:27qui sont autour de nous
00:47:28non mais de savoir
00:47:29si il y a une chance de passer
00:47:30ou pas
00:47:30ça joue un petit peu aussi
00:47:31au moment où on dépose une motion
00:47:32le RN se posera la question
00:47:34de savoir si lui
00:47:35qui s'est fait
00:47:36soi-disant
00:47:37le défenseur
00:47:38des classes populaires
00:47:39et qui tout au long
00:47:40du débat sur les retraites
00:47:42a expliqué
00:47:42qu'effectivement
00:47:43c'était pas admissible
00:47:44les 64 ans
00:47:45ça sera à lui de voir
00:47:46nous si nous posons
00:47:47une motion de censure
00:47:49à ce moment là
00:47:49ce sera pour le non-respect
00:47:51de cet engagement
00:47:52et parce que
00:47:52les choses n'ont pas été
00:47:54telles qu'elles devaient être
00:47:55c'est à dire
00:47:55à la fois
00:47:56la démocratie sociale
00:47:58mais aussi
00:47:59le retour
00:47:59devant les parlementaires
00:48:01alors on revient vers vous
00:48:02Hugo
00:48:02puisque vous avez aussi
00:48:03une question
00:48:04pour François Cormier-Bouligion
00:48:05évidemment
00:48:06Oui
00:48:07juste avant
00:48:08j'ai juste une demande
00:48:08de précision pour Anapi
00:48:10qu'est-ce que vous contentez
00:48:11d'un article 50-1
00:48:12donc une déclaration
00:48:13sans vote
00:48:14du gouvernement
00:48:14ou est-ce que vous voulez
00:48:15absolument un projet de loi ?
00:48:17Non il faut un projet de loi
00:48:18on ne peut pas balayer
00:48:19d'un revers de main
00:48:20en disant
00:48:21on a fait
00:48:21une heure et demie de débat
00:48:23vous avez voté à la fin
00:48:24ça y est
00:48:25on a soldé
00:48:26la question des retraites
00:48:26il y a déjà eu
00:48:27un 49-3
00:48:28donc des débats
00:48:29d'une heure et demie
00:48:30avec vote à la fin
00:48:31on l'a déjà
00:48:32on a déjà eu ça
00:48:33donc là maintenant
00:48:34il nous faut véritablement
00:48:36travailler
00:48:36sur le fond du sujet
00:48:38permettre
00:48:39après
00:48:39que soit passée
00:48:41la démocratie sociale
00:48:42que la démocratie représentative
00:48:44vienne
00:48:45amender
00:48:46les différents projets
00:48:47et aller là où
00:48:48effectivement
00:48:49la négociation sociale
00:48:50n'avait pas pu
00:48:51se permettre d'aller
00:48:52Alors et votre question
00:48:53à François Cormier-Bouligion
00:48:54Hugo
00:48:54Oui monsieur le député
00:48:56bonjour
00:48:57ça fait réagir
00:48:57votre expression
00:48:58d'herbe nucléaire
00:48:59et on va rester dans le terme
00:49:00est-ce que Israël
00:49:01a respecté le droit
00:49:02international
00:49:03en attaquant l'Iran
00:49:04Bonjour Hugo
00:49:06et bonjour à tous
00:49:07les internautes
00:49:08qui nous regardent
00:49:09vous savez
00:49:09le droit international
00:49:10il est complexe
00:49:11il y a une possibilité
00:49:13pour un État
00:49:14d'user de la force
00:49:17en légitime défense
00:49:18et en l'occurrence
00:49:20le 7 octobre 2023
00:49:21Israël a été attaqué
00:49:23par le Hamas
00:49:24depuis
00:49:24la bande de Gaza
00:49:26en faisant 1300 morts
00:49:28et plus de 200 otages
00:49:30dont une partie
00:49:32est morte
00:49:32en captivité
00:49:33donc Israël
00:49:35a le droit
00:49:35de se défendre
00:49:36je considère
00:49:37qu'une vie
00:49:37vaut une vie
00:49:38et que ce qui se passe
00:49:40à Gaza
00:49:40est critiquable
00:49:42mais s'agissant
00:49:43de l'Iran
00:49:44il y a également
00:49:45une possibilité
00:49:46de guerre
00:49:47préemptive
00:49:49ou préventive
00:49:50et en l'occurrence
00:49:51il ne faut pas se voiler
00:49:52la face
00:49:52l'Iran
00:49:53des Mollah
00:49:54arme
00:49:55le Hezbollah au Liban
00:49:57le Hamas
00:49:58à Gaza
00:49:58les Houthis
00:49:59au Yémen
00:50:00et c'est un régime
00:50:02dictatorial
00:50:03théocratique
00:50:04qui arme
00:50:05les terroristes
00:50:06islamistes
00:50:06et donc
00:50:07c'est un facteur
00:50:08de déstabilisation
00:50:09qui sème
00:50:10la mort
00:50:10partout
00:50:11vous savez
00:50:11j'ai été le premier député
00:50:13il y a quelques années
00:50:14à défendre
00:50:15Nasrin Sotoudé
00:50:15cet avocate
00:50:16qui était emprisonné
00:50:17parce qu'elle défendait
00:50:18des femmes
00:50:18qui voulaient faire tomber
00:50:20le voile
00:50:20et vivre en liberté
00:50:21donc l'Iran
00:50:23des Mollah
00:50:23doit tomber
00:50:24moi je souhaite
00:50:25à ce beau pays
00:50:27qui est la Perse
00:50:28et à ses habitants
00:50:29de revivre un jour
00:50:31en liberté
00:50:31et honnêtement
00:50:33soyons clairs
00:50:34ils ont enrichi
00:50:36l'uranium
00:50:37au delà de 30%
00:50:39je termine
00:50:39justement
00:50:40ils étaient
00:50:40au seuil
00:50:41d'avoir l'arme nucléaire
00:50:43nous ne pouvons pas
00:50:44nous permettre
00:50:45de laisser un état
00:50:46théocratique
00:50:46islamiste
00:50:47posséder l'arme nucléaire
00:50:49on poursuit le débat
00:50:50et je remercie Hugo
00:50:51pour ces questions
00:50:52qui étaient absolument
00:50:52dans nos thèmes
00:50:53aujourd'hui
00:50:54Anna Pic
00:50:55sur ces deux réponses
00:50:56de François Cormier-Boulijon
00:50:57sur le droit international
00:50:59est-ce que cet concept
00:51:00de guerre préventive
00:51:01peut exister
00:51:01et sur
00:51:02on le sait
00:51:03l'Iran continue
00:51:04son programme nucléaire
00:51:05il y avait des alertes
00:51:06de la part de l'agence
00:51:07internationale atomique
00:51:08en disant
00:51:09effectivement
00:51:09l'Iran ne nous dit pas tout
00:51:11on ne connaît pas tous les sites
00:51:12on enrichit à 60%
00:51:15on sait qu'il en faut encore
00:51:15un peu plus
00:51:16pour faire une bombe atomique
00:51:17il y avait des inquiétudes
00:51:18il y avait certes des inquiétudes
00:51:19et le dernier rapport
00:51:20était à l'image
00:51:22du précédent
00:51:23mais rappelons que
00:51:24c'est Trump 1
00:51:25qui avait mis fin
00:51:26à un accord
00:51:27sur le nucléaire iranien
00:51:28que l'Iran
00:51:30avait respecté
00:51:31donc oui
00:51:32effectivement
00:51:33il y avait
00:51:33malheureusement
00:51:34des avancées
00:51:35sur l'enrichissement
00:51:36de l'uranium
00:51:37en Iran
00:51:37mais il semblait
00:51:39que les Etats-Unis
00:51:40avaient pris
00:51:41le parti
00:51:42d'une négociation
00:51:43qui devait intervenir
00:51:44dans les 48 heures
00:51:45deux jours après
00:51:46la fête
00:51:47en l'occurrence
00:51:47la temporalité
00:51:48me paraît étonnante
00:51:49pour pouvoir parler
00:51:50du droit international
00:51:51je crois
00:51:52que la France
00:51:53doit reprendre
00:51:54la parole
00:51:55qu'elle a toujours prise
00:51:56à travers
00:51:57ces 40-50 dernières années
00:51:59c'est-à-dire
00:52:00celle d'avoir
00:52:01cette position d'équilibre
00:52:02qui permet de dire
00:52:03il faut sortir
00:52:05de la spirale
00:52:06il faut essayer
00:52:07de faire en sorte
00:52:09que les uns
00:52:10et les autres
00:52:11viennent à la table
00:52:12des négociations
00:52:13que l'on puisse avoir
00:52:14une désescalade
00:52:14dans la région
00:52:15aujourd'hui
00:52:16il y a une désestabilisation
00:52:17massive
00:52:18nous ne pouvons pas
00:52:19évidemment
00:52:20mettre sur le même plan
00:52:21la démocratie
00:52:22qui est la démocratie
00:52:23israélienne
00:52:24et la république
00:52:25des Mola
00:52:25loin de nous
00:52:26cette idée
00:52:27et Israël
00:52:29a le droit
00:52:29de vivre en sécurité
00:52:30dans ses frontières
00:52:31mais là
00:52:32nous avons
00:52:33un risque
00:52:34d'embrasement
00:52:34majeur dans la région
00:52:35et il faut le prendre
00:52:36en compte
00:52:37par ailleurs
00:52:37je ne crois pas
00:52:39qu'on amène
00:52:39la démocratie
00:52:40de cette façon-là
00:52:41et nous devrions
00:52:42être très attachés
00:52:43à soutenir
00:52:44les forces démocratiques
00:52:45en Iran
00:52:45qui se battent
00:52:46depuis des années
00:52:47et qui sont prêtes
00:52:49à pouvoir
00:52:50renouveler
00:52:51la politique
00:52:51iranienne
00:52:52et c'est ce qu'ont dit
00:52:53un peu les dirigeants
00:52:54du G7
00:52:54à la fois appelés
00:52:55à la désescalade
00:52:56mais aussi affirmer
00:52:57le droit d'Israël
00:52:58à se défendre
00:52:59mais est-ce que
00:52:59par ces attaques
00:53:00en Iran
00:53:01et le ciblage
00:53:02de certains leaders
00:53:03iraniens
00:53:04mais aussi
00:53:05de la population civile
00:53:06parce qu'on sait
00:53:07que dans ces cas-là
00:53:07les frappes ne choisissent pas
00:53:08forcément qui elles visent
00:53:10est-ce qu'il n'y a pas
00:53:11une déstabilisation là
00:53:12qui fait qu'Israël
00:53:13effectivement
00:53:13viole le droit international
00:53:14par cette attaque
00:53:15sur l'Iran
00:53:16vous savez
00:53:16les victimes civiles
00:53:17qu'elles soient au Liban
00:53:18qu'elles soient à Gaza
00:53:20ou qu'elles soient en Iran
00:53:21me font horreur
00:53:22mais la différence
00:53:23entre Israël
00:53:24et l'Iran
00:53:24Israël
00:53:25le Hezbollah
00:53:26Israël
00:53:27le Hamas
00:53:27c'est que Israël
00:53:28vise des cibles militaires
00:53:30et malheureusement
00:53:31par dommage collatéral
00:53:32c'est affreux
00:53:33comme expression
00:53:34impact des civils
00:53:35non mais je termine
00:53:36alors que l'Iran
00:53:37le Hezbollah
00:53:38le Hamas
00:53:39vise des cibles civiles
00:53:41tout le temps
00:53:42en permanence
00:53:42en Israël
00:53:43c'est ça la grande différence
00:53:44je voudrais aussi rappeler
00:53:45que l'Iran
00:53:45impacte aussi la France
00:53:47parce que nous avons
00:53:48Cécile Collère
00:53:49et Jacques Paris
00:53:49deux Français
00:53:50qui sont en otage
00:53:51en Iran
00:53:52il faut quand même le rappeler
00:53:52et dont on a
00:53:53très peu de nouvelles
00:53:54depuis le début de l'attaque
00:53:55et dont nous demandons
00:53:56la libération
00:53:57nous demandons
00:53:58tous la libération
00:53:59en effet
00:53:59et je dois dire que
00:54:01malgré tout
00:54:01on ne peut pas dire
00:54:02qu'Israël
00:54:03ne vise malheureusement
00:54:04que des cibles militaires
00:54:05nous le voyons à Gaza
00:54:06encore aujourd'hui
00:54:08je parlais de l'Iran
00:54:08voilà
00:54:09ne faisons pas d'amalgame
00:54:11je crois que très clairement
00:54:12aujourd'hui
00:54:13le rôle que nous avons eu
00:54:15que nous avons toujours eu
00:54:16en France
00:54:17c'est de rappeler
00:54:18que notre diplomatie
00:54:19est en capacité
00:54:20de porter le dialogue
00:54:21et les négociations
00:54:22ce que nous voulons
00:54:23c'est qu'effectivement
00:54:24il y ait un accord
00:54:25sur le nucléaire iranien
00:54:26qu'il y ait un cessez-le-feu
00:54:28et que la population
00:54:30puisse être à l'abri
00:54:32de à la fois
00:54:33des tyrans
00:54:34qui sont les Molas
00:54:35comme des armes
00:54:36qui leur tombent dessus
00:54:37vous avez raison Anna
00:54:38et c'est d'ailleurs pour ça
00:54:39que le président Macron
00:54:39est extrêmement actif
00:54:40dans la région
00:54:41au niveau diplomatique
00:54:42pour essayer
00:54:43mais est-ce qu'il n'y a pas
00:54:43une fuite en avant
00:54:44de Benyamin Netanyahou
00:54:46dans la région
00:54:47vous savez
00:54:48moi je rêve du moment
00:54:49où monsieur Netanyahou
00:54:51ne sera plus au pouvoir
00:54:52et peut-être même
00:54:53où il sera amené
00:54:54à répondre devant la justice
00:54:55des actes
00:54:56qu'il a commis
00:54:57donc je ne soutiens pas
00:54:58le gouvernement israélien
00:54:58je soutiens Israël
00:55:00et la capacité
00:55:02des Israéliens
00:55:04de pouvoir vivre
00:55:04en sécurité
00:55:05dans leur état
00:55:07mais aussi que leur état
00:55:09ne peut-être plus vivre
00:55:10en sécurité
00:55:10parce qu'il n'est pas possible
00:55:12malheureusement
00:55:12de mettre fin
00:55:14au Hamas
00:55:14nous devons essayer
00:55:16de les démilitariser
00:55:17et d'avoir une autorité
00:55:18palestinienne
00:55:19qui soit en capacité
00:55:21et c'était le plan
00:55:22prévu normalement
00:55:23lors de la conférence
00:55:24internationale reportée
00:55:25un mot justement
00:55:26sur Donald Trump
00:55:27il a quitté le G7
00:55:28soi-disant
00:55:29non pas pour régler
00:55:31un cessez-le-feu
00:55:32il veut beaucoup plus
00:55:33une paix
00:55:33c'est Donald Trump
00:55:34qui peut aussi avoir
00:55:35la clé dans cette situation
00:55:36malheureusement
00:55:37on le voit
00:55:37c'est parfois
00:55:38lui qui va décider
00:55:39qui va donner
00:55:40le tournant de l'histoire
00:55:41évidemment
00:55:42on sait très bien
00:55:43que l'armée israélienne
00:55:44ne peut pas intervenir
00:55:45sans que les Etats-Unis
00:55:47aient leur mot à dire
00:55:48mais nous faisons le constat
00:55:49qu'aujourd'hui
00:55:50malgré les déclarations
00:55:51qui d'ailleurs
00:55:52peuvent changer
00:55:52d'heure en heure
00:55:53de la part de Donald Trump
00:55:55la réalité
00:55:56c'est qu'aujourd'hui
00:55:57Benjamin Netanahou
00:55:58ne se sent pas
00:55:59totalement contraint
00:56:00par la parole
00:56:02des Etats-Unis
00:56:03donc oui
00:56:04nous avons
00:56:04un vrai problème
00:56:06d'un dirigeant américain
00:56:07qui fait
00:56:09des choses
00:56:09dont tout le monde
00:56:10ne comprend pas le sens
00:56:11et qui ne
00:56:12finalement
00:56:13ne permet pas
00:56:14de donner à voir
00:56:15les sorties diplomatiques
00:56:17que nous pourrions avoir
00:56:17et surtout
00:56:18qui fait peu de faits
00:56:20du multilatéralisme
00:56:22et ça
00:56:23ça reste un problème
00:56:24et c'est cette façon
00:56:24de sortir du G7
00:56:25Commission d'enfance
00:56:26défense encore
00:56:27tous les deux
00:56:27une entrée
00:56:28des Etats-Unis
00:56:29une intervention
00:56:30militaire en Iran
00:56:31des Etats-Unis
00:56:31c'est possible aujourd'hui ?
00:56:32Non mais moi je réponds
00:56:33à votre question
00:56:33Donald Trump
00:56:34c'est un acteur erratique
00:56:36dans lequel on peut avoir
00:56:37très peu de confiance
00:56:38et c'est la raison
00:56:39mais Benyamin Netanyahou
00:56:40l'avait prévenu avant
00:56:41non mais c'est la raison
00:56:41pour laquelle la France
00:56:42l'Union Européenne
00:56:44et un certain nombre
00:56:44de démocraties occidentales
00:56:46doivent jouer un rôle
00:56:47politique actif
00:56:48au Moyen-Orient
00:56:49d'abord aussi parce que
00:56:51nous finançons
00:56:51beaucoup d'aides
00:56:52pour les Palestiniens
00:56:53et donc nous devons
00:56:55avoir notre mot à dire
00:56:55pour trouver
00:56:56un règlement
00:56:57à deux états
00:56:57Est-ce qu'on est écouté ?
00:56:59Parce que quand on
00:56:59demande des choses
00:57:00à Benyamin Netanyahou
00:57:01par exemple
00:57:02il ne nous écoute pas du tout
00:57:02Oui mais c'est aussi
00:57:03la raison pour laquelle
00:57:05nous le rappelons
00:57:06à ses devoirs
00:57:07très régulièrement
00:57:07et le président Macron
00:57:09est très ferme
00:57:09sur cette question
00:57:11Lorsqu'on dit à l'avance
00:57:12qu'on va effectivement
00:57:15prendre fête et côte
00:57:16pour Israël
00:57:18en fait Benyamin Netanyahou
00:57:19ne se sent pas obligé
00:57:21de rendre des comptes
00:57:21Et là je pense
00:57:22qu'il faut le leadership
00:57:23sur la reconnaissance
00:57:24de l'État de Palestine
00:57:25il faut prendre
00:57:26effectivement
00:57:27c'est très important
00:57:27et je crois
00:57:28qu'il ne pouvait plus
00:57:29y avoir cette conférence
00:57:30internationale
00:57:30puisque tout le monde
00:57:31s'en retirait
00:57:32mais qu'il faut réaffirmer
00:57:33que c'est d'abord
00:57:34le cessez-le-feu
00:57:35que c'est d'abord
00:57:36la remise en place
00:57:38des tables de négociation
00:57:39et qu'on sera
00:57:40extrêmement vigilants
00:57:41Et peut-être aussi d'abord
00:57:43la libération
00:57:44des otages israînes
00:57:45Non mais on est bien
00:57:46d'accord avec ça
00:57:47mais là aujourd'hui
00:57:48on parle de l'Iran
00:57:49comme tout à l'heure
00:57:49je le disais
00:57:50et tu m'as reprise
00:57:51parce que je parlais
00:57:52de Gaza
00:57:53donc de la même façon
00:57:54je crois qu'il faut
00:57:55vraiment se dire
00:57:56que si nous voulons être
00:57:57effectivement
00:57:58dans l'équilibre
00:58:00et bien
00:58:00il nous faut appeler
00:58:01à un cessez-le-feu
00:58:02et au retour
00:58:03à la table des négociations
00:58:04Anapique, François Cormier-Boulijon
00:58:06merci beaucoup
00:58:06deux députés
00:58:07membres de la commission
00:58:08de la défense
00:58:09qui ont éclairé
00:58:09cette situation
00:58:10ô combien compliqué
00:58:11on va retrouver Marion Becker
00:58:12puisqu'il sera question
00:58:13de cette situation internationale
00:58:14lors de la séance
00:58:15des questions au gouvernement
00:58:16Marion
00:58:16oui Elsa
00:58:18effectivement
00:58:19vous l'avez dit
00:58:19le conflit entre Israël
00:58:21et l'Iran
00:58:21sera au coeur
00:58:22de ces questions
00:58:23au gouvernement
00:58:24au cinquième jour
00:58:24de cet affrontement
00:58:26militaire
00:58:26entre les deux pays
00:58:27vous l'avez entendu
00:58:28les groupes
00:58:29Ensemble pour la République
00:58:30le groupe des socialistes
00:58:31et de la France insoumise
00:58:32vont interpeller
00:58:32le gouvernement
00:58:34au sujet de ces frappes
00:58:35et sur le rôle
00:58:36à jouer de la France
00:58:37autre thématique
00:58:39Elsa
00:58:39très présente
00:58:40aujourd'hui
00:58:40lors de ces questions
00:58:41au gouvernement
00:58:42c'est la réforme
00:58:43des retraites
00:58:44avec ce conclave
00:58:45sur les retraites
00:58:45lancé mi-janvier
00:58:46par François Bayrou
00:58:47qui s'achève ce soir
00:58:49les députés
00:58:49du Rassemblement national
00:58:51et les socialistes
00:58:51interrogeront le gouvernement
00:58:53sur les suites
00:58:54à donner à ce conclave
00:58:55et puis à noter
00:58:56Elsa également
00:58:57une question
00:58:57très d'actualité
00:58:59avec MaPrimeRénov'
00:59:01ce dispositif d'aide
00:59:02à la rénovation énergétique
00:59:04qui a été supprimé
00:59:04puis rétabli hier
00:59:06sous condition
00:59:07les écologistes
00:59:08interpelleront le gouvernement
00:59:09sur cette question
00:59:10Merci beaucoup Marion Becker
00:59:13vous voyez sur ces images
00:59:14de Virgile Tron
00:59:15les tambours
00:59:16de la garde républicaine
00:59:17qui retentissent
00:59:18dans la salle des pas perdus
00:59:19beaucoup de visiteurs
00:59:20beaucoup de stagiaires
00:59:21de 3ème également
00:59:21c'est la période
00:59:22et regardez donc
00:59:23la présidente de l'assemblée
00:59:24traverser cette salle
00:59:25des pas perdus
00:59:26On va parler lors de la séance
00:59:45de ce conclave
00:59:46sur les retraites
00:59:47qui doit se terminer
00:59:48normalement aujourd'hui
00:59:49le président du groupe
00:59:50socialiste Boris Vallaud
00:59:51va interroger le premier ministre
00:59:52on le sait
00:59:53c'est ce conclave
00:59:54qui avait permis aux socialistes
00:59:55de ne pas voter la censure
00:59:56question également
00:59:57sur la situation
00:59:58entre Iran et Israël
00:59:59et n'oubliez pas
00:59:59notre rendez-vous
01:00:00après la séance
01:00:01on la débrief avec des députés
01:00:02mais aussi des citoyens
01:00:04bonne séance à tous
01:00:05sur LCP
01:00:05on la débrief avec des députés
01:00:06on la débrief avec des députés

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