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  • il y a 2 mois
Lors de l'émission l'Heure des Pros 2 du 17/06, le journaliste Frédéric Haziza est revenu sur les échanges tendus qu'il a eus avec des députés LFI : «Je pose une question et l'on me traite de "propagandiste" de Benyamin Netanyahou».

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Transcription
00:00La question était, c'est vrai, logique.
00:03Alors, ils ont cru que c'était la provocation,
00:05mais c'était pour savoir un peu s'ils comprenaient
00:07pourquoi Mélenchon avait bougé en 13 ans.
00:10Mais le problème, c'est qu'on a l'impression,
00:12en les entendant, que la liberté de presse se négocie.
00:16En fait, elle ne se négocie pas.
00:18Un député de la République, et même deux députés de la République,
00:21m'ont publiquement menacé, c'est Arnaud Le Gall,
00:24qui m'a menacé après cette séquence,
00:26de demander à ce qu'on me retire mon accréditation
00:29à l'Assemblée nationale, parce que j'avais posé cette question.
00:31Parce que j'avais posé cette question.
00:33C'est quoi ? C'est du totalitarisme.
00:35– Alors, Arnaud Le Gall, je précise,
00:37c'est quelqu'un qui est un enseignant, fonctionnaire territorial et homme politique,
00:41donc qui est membre de la France insoumise,
00:43et il est donc un élu de Carex Plouguerre,
00:47je pense que, je ne sais pas où c'est d'ailleurs.
00:49– C'est la Bretagne.
00:50– C'est sans doute en Bretagne.
00:51Et puis, Alma, alors ça, c'est ça qui est tout à fait extraordinaire,
00:55Alma Dufour, la dame qui est à côté,
00:56elle peut remercier, elle peut envoyer une boîte de chocolat à Édouard Philippe,
01:00tous les jours, puisque si elle est là, c'est grâce à Édouard Philippe.
01:03Et je rappelle que dans, en Seine-Saint-Denis, tout près du Havre,
01:07donc, M. Édouard Philippe, ça c'est le premier tour,
01:0939, 32, 24,
01:12et vous avez Édouard Philippe qui enlève son candidat à horizon.
01:14Mais Édouard Philippe, il préfère manifestement la France insoumise,
01:18comme il préfère le Parti communiste,
01:20à l'assumer.
01:22– Il l'assume, il a dit qu'il ne regrette pas.
01:23– Mais c'est son choix, c'est son choix.
01:26– Mais moi, mon problème, c'était pas ça.
01:27Mon problème, c'était que je pose une question,
01:30comme journaliste,
01:31et donc, on me traite, entre guillemets,
01:34de propagandiste d'un Téniaou.
01:36Et en plus, d'abord, je n'ai pas à me justifier,
01:39je ne suis pas un propagandiste d'un Téniaou.
01:41J'ai, enfin bon, je ne vais pas m'expliquer là-dessus,
01:44mais j'ai été d'accord,
01:45j'ai approuvé les appels de l'Arabine Horvillère,
01:50de Johann Sfar, ainsi de suite,
01:51et parce que vous êtes juif,
01:53vous êtes automatiquement un propagandiste d'un Téniaou.
01:55– Vous incarnez plutôt, effectivement,
01:57la ligne des juifs de gauche,
02:00qu'on appelle les juifs de gauche jalis,
02:01peu importe, mais…
02:02– Mais on ne doit pas attaquer…
02:06– Et la suite, alors la suite,
02:07qu'est-ce qui se passe pour ces deux personnes ?
02:10– Ils sont partis.
02:11– Il n'y a pas de suite possible.
02:12– Il y avait d'ailleurs Caroline Yadant à côté,
02:14et il nous a montré tous les deux,
02:16il nous a visé avec ses doigts.
02:18Vous avez là deux propagandistes d'un Téniaou,
02:21et Alma Dufour lui a même dit « votre pays »
02:23en parlant d'Israël.
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