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  • il y a 6 mois
Le mystère plane toujours autour du départ prématuré du président américain, ce lundi 16 juin, du sommet du G7 ayant lieu au Canada jusqu'à mardi. S'il a d'abord fait savoir qu'il souhaitait se concentrer sur une résolution du conflit Israël-Iran, Donald Trump a ensuite livré des signaux contraires.

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Transcription
00:00On fait le point tout de suite avec notre correspondant Antoine Ellard.
00:05Exactement, réunion qui va avoir lieu dès que Donald Trump revient à Washington.
00:09Elle va se tenir dans la Situation Room, vous savez, cette salle de crise dans les sous-sols de la Maison Blanche.
00:15Alors en fait, il y a deux scénarios possibles.
00:17Soit ça signifie que les États-Unis s'apprêtent à entrer en guerre et qu'ils préparent des frappes sur les sites nucléaires iraniens.
00:24Les États-Unis ont la capacité de le faire.
00:26C'est le seul pays à disposer de bombes anti-bunkers suffisamment puissantes pour atteindre ces sites qui sont très profondément enfouis sous la terre ou sous des montagnes.
00:36On notera aussi que sur le terrain, les États-Unis, ces derniers jours, ont augmenté leur posture, ont musclé leur posture avec notamment l'envoi d'un porte-avions supplémentaire.
00:44L'autre scénario possible, c'est que Trump rentre pour travailler à un accord sur le nucléaire.
00:49C'est son objectif prioritaire.
00:51Ça fait deux mois qu'il pousse les Iraniens à signer ce texte sans succès.
00:55Dans ce scénario, son départ précipité du G7 et le flou autour de ses intentions, tout cela n'est peut-être finalement qu'une mise en scène pour mettre une pression maximale sur les Iraniens
01:05et forcer le régime à conclure ce deal.
01:08Selon le média Axios, en tout cas, toujours très bien informé, l'administration Trump travaille à une rencontre entre Steve Vitkoff, l'homme de confiance de Donald Trump sur le nucléaire iranien,
01:17et le ministre iranien des Affaires étrangères rencontre qui pourrait avoir lieu cette semaine.
01:23C'est peut-être pour cela que Donald Trump prend pour donner un coup d'accélérateur aux discussions avec les Iraniens sur le nucléaire.
01:28Merci Antoine Eulard.
01:30Alors qu'on voit toujours ces images en direct de l'avion de Donald Trump qui vient tout juste de se poser, non pas sur la base de Sainte-Androuse, mais de Androuse, tout simplement.
01:39La base Androuse, me dit-on dans l'oreillette.
01:41Donald Trump qui va donc derrière se rendre à Washington, où il va tenir ce Conseil de sécurité nationale.
01:48Olivier Ravanello, pourquoi faire une sorte de réunion d'urgence qui doit se tenir ce matin à Washington ?
01:55Est-ce qu'on a plus d'informations ? Avec qui et pourquoi ?
01:57Le lieu est évidemment déjà une indication.
02:00La situation room, c'est là où vous allez quand on est au seuil d'une opération militaire,
02:05quand on doit prendre des décisions et que tout le renseignement militaire est mis sur la table de manière très secrète
02:11pour pouvoir évaluer et demander au président ce que l'on fait.
02:15Est-ce qu'on y va ou on n'y va pas ?
02:16De manière assez simple, c'est ce que résumait très bien Antoine.
02:19Donc la question qui se pose aujourd'hui pour un Donald Trump, c'est de savoir s'il accompagne le mouvement,
02:24s'il fournit une puissance de feu supplémentaire aux Israéliens qui permettrait d'aller plus vite
02:32et d'affaiblir militairement encore plus vite le régime,
02:36de frapper encore plus durement son programme nucléaire pour vraiment faire en sorte qu'il soit quasiment impossible de le relancer.
02:44Et puis surtout pour continuer d'envoyer des signaux très clairs à ce régime,
02:49régime qui sait qu'il est régulièrement touché, des leaders sont éliminés les uns après les autres,
02:56qui est phagocyté par le renseignement israélien, puisque pour savoir où se trouvent les uns et les autres,
03:01ça veut dire que les Israéliens ont des agents au cœur même du régime,
03:04pour dire à ce régime, si vous voulez vaguement encore rester en place,
03:08il faut négocier là, le plus vite possible avec moi, parce que je suis ouvert à cette discussion,
03:14et de mettre sur la table des conditions extrêmement dures
03:17pour faire en sorte que ce régime soit quasiment le moins nuisible possible dans les années à venir.
03:24C'est ça, les options qui sont sur la table de Donald Trump.
03:29Ou alors de rester en retrait, parce que toute la problématique de Trump...
03:33Il est possible aussi qu'il choisisse de rester en retrait ?
03:35Il s'est fait élire en disant « je ne ferai pas la guerre ».
03:37Oui, c'est « America first » et donc c'est impopulaire de s'en plus.
03:41Et les seules décisions que je prendrai, elles seront guidées par le commerce, par l'économie,
03:47et c'est par l'économie qu'on arrivera toujours à trouver un deal.
03:50C'était l'idée qu'il avait avec la Russie, on voit ce qu'il en est,
03:52c'est un des premiers tweets qu'il fait lors du début de l'opération israélienne,
03:57en disant « au fond, c'est par le commerce qu'on arrive à régler les choses ».
04:00Donc si Trump fait le choix de rentrer militairement dans cette opération,
04:05il tourne le dos à une promesse fondamentale qu'il a faite durant la campagne.
04:08Patricia Alémonia, alors qu'on voit toujours ces images de la base d'Androuse dans le Maryland,
04:13Donald Trump qui s'apprête à sortir de l'avion,
04:18lui qui a quitté le G7 précipitamment, qui vient d'atterrir dans le Maryland
04:22et qui doit se rendre à la Maison-Blanche à Washington pour tenir, je le disais,
04:27ce conseil de sécurité, cette réunion d'urgence.
04:32Est-ce que vous, vous pensez, Patricia Alémonia, qu'il ira,
04:36qu'il s'impliquera comme lui demandent ses alliés israéliens ?
04:40Je pense d'abord qu'il s'est impliqué dès le début, en mettant certaines lignes rouges à l'intervention israélienne.
04:46Il n'a pas complètement assisté les israéliens, il ne les a même pas assistés.
04:51Il a défendu, il a participé à la défendre d'Israël, en particulier avec des frégates,
04:55même positionnées près des côtes pour intercepter les missiles.
04:59Mais il n'a pas donné les fameux B-52, qui peuvent être pilotés seulement par des Américains,
05:05et qui sont porteurs de la bombe qui permet de perforer des sites comme Fordo,
05:13dont on l'a dit, très puissamment enfouis sous terre, sous des couches de granit, etc.
05:17Je crois que ce qui est intéressant, c'était dans la réponse au tweet du président Macron,
05:22la réponse de Donald Trump qui disait, parce que le président français, pour le rappeler brièvement,
05:28disait que Donald Trump était parti en avant pour participer.
05:30Regardez, Patricia Alémonia, peut-être, pardon, je vous interromps un instant.
05:32Et effectivement, vous avez raison, on va revenir au tacle de Donald Trump tout à l'heure à Emmanuel Macron.
05:36Et voilà, Donald Trump qui est bien arrivé et descend sur le permac.
05:40Il descend de son avion, il va partir effectivement à une réunion qui va être majeure.
05:45Qu'est-ce qu'il va faire dans cette réunion ?
05:47Va-t-il choisir l'option guerrière ?
05:50Ou va-t-il choisir finalement l'option qui est, comme on vient d'expliquer, de poursuivre des négociations ?
05:55Autour de lui, les hommes qui l'entourent sont très partagés.
05:59Il a les deux camps, en fait, qui s'affrontent dans les conseils qui sont donnés au président Trump.
06:04Donc, a-t-il décidé à l'heure où nous nous parlons ?
06:07Ça, on va le savoir dans les heures qui viennent.
06:10Une chose est certaine, s'il participe à la guerre, effectivement, c'est renverser complètement la problématique
06:17et toutes les donnes qu'il a faites durant sa campagne électorale,
06:22sans finir avec son prix Nobel de la paix.
06:24En revanche, je pense qu'il n'a pas, moi, personnellement, complètement perdu l'option de vouloir jouer le grand deal.
06:31Et dans ce grand deal de paix qu'il aimerait faire au Proche-Orient...
06:35Il a quand même dit ce matin, il n'est absolument pas question d'un accord de cessez-le-feu.
06:38Non, mais l'accord de cessez-le-feu ne l'intéresse pas.
06:41L'accord de cessez-le-feu, de toute façon, lui rappelait ce de très mauvais souvenir, c'est l'Ukraine.
06:44Il n'y a toujours pas d'accord de cessez-le-feu.
06:46Donc lui, vous dites qu'il veut un deal ?
06:47Lui, il veut un grand deal au Proche-Orient.
06:50Il se rêve encore en faiseur de paix du Proche-Orient,
06:53où il convaincrait les Iraniens à venir à la table des négociations.
06:58Un homme comme Araqchi, qui a déjà participé, vous savez, aux négociations de 2015,
07:02sur le fameux accord d'Issipéo, l'accord pour encadrer le nucléaire iranien,
07:08il rêve de ça.
07:10Enfin, je veux dire, c'est ce qu'il aimerait au mieux.
07:12Et il n'oublie pas que les Iraniens, quand ils sont acculés,
07:16après avoir dit on ne négociera pas, etc.,
07:19quand ils sont acculés, souvenez-vous de la guerre Iran-Irak,
07:22le guide de l'époque suprême a complètement, en 24 heures,
07:27changé son fusil d'épaule et accepté la reddition.
07:30Donc là, est-ce que les Iraniens vont accepter à un moment donné la reddition ?
07:34Finalement, on n'en est peut-être pas encore là sur un plan militaire.
07:38Alors que Donald Trump est en train de quitter la base d'Andrews,
07:42dans le Maryland, direction Washington, pour tenir ce Conseil de sécurité national,
07:48ce serait quoi, finalement ?
07:49Quel est l'intérêt pour lui d'intervenir directement dans ce conflit ?
07:56Vous disiez, est-ce que ce deal dont vous parlez va dans le sens d'une intervention ou pas ?
08:00Non, le deal dont je parle va dans le sens d'un apaisement.
08:04C'est-à-dire, c'est amener, forcer les Iraniens à finalement arrêter, au moins temporairement, leur lien.
08:11Mais ses conseillers lui disent, mais attendez, les Iraniens n'aiment que discuter et gagner du temps.
08:15Il faut en finir.
08:16Donc, il y a réellement un choix politique qui va être fait.
08:20Va-t-il opter pour encore garder la perspective de ce deal,
08:24ou va-t-il opter pour l'engagement,
08:26alors qu'il est, je crois que personne autour de la table n'est capable de le dire.
08:29Mais la bascule se ferait sur quels critères, selon vous ?
08:33Moi, le critère qui me semble primordial, si j'étais israélien et si j'étais américain,
08:38la bombe nucléaire, certes, mais d'abord la reconnaissance de l'État d'Israël.
08:43Sur le deal ?
08:44Le deal, oui, mais plus qu'un deal.
08:46Reconnaissance de l'État d'Israël, c'est-à-dire situation statico-ante, 1979.
08:50De 1949, je crois, jusqu'à 1979, l'Iran reconnaissait l'État d'Israël.
08:56Et ensuite, on peut parler de paix, on peut parler d'affaires, de big deal, et tout ce que vous voulez.
09:00Mais c'est ça, parce que le problème du nucléaire iranien, en fait, il n'est pas lié au nucléaire,
09:05il est lié à l'intention d'utiliser le nucléaire iranien pour détruire Israël.
09:10Voilà, c'est ça, le problème du fond.
09:11Et là, donc, débrouillez-vous comme vous voulez, les Iraniens.
09:14Alors, on sait qu'il y a peut-être à l'intérieur, peut-être pas du régime des Mollahs,
09:17mais qu'il y aurait des progressistes en Iran, semble-t-il,
09:21et puis des traditionnalistes.
09:23Donc, je pense qu'il va dire, enfin, je ne sais pas,
09:26la condition importante pour Israël,
09:32parce que du coup, si l'Iran reconnaît l'État d'Israël,
09:34les proxys, il va falloir qu'ils aient d'autres sponsors.
09:38Et ce serait qui ?
09:39Le Qatar va prendre le risque ?
09:41Et puis l'Arabie saoudite, qui n'a toujours pas reconnu l'État d'Israël,
09:45qui était sur le point de le faire.
09:46Voilà, c'est ça, à mon avis, ce que pourrait accepter Israël.
09:50Va-t-il décider de s'impliquer ou non dans ce conflit d'Donald Trump ?
09:53Il y a donc cette réunion d'urgence dans un instant qui a lieu à Washington.
09:57En attendant, il a lancé un avertissement aux Iraniens,
10:00aux habitants de Téhéran, plus spécifiquement.
10:02Il leur demande de quitter la zone immédiatement.
10:05On est avec Sarah Safari, vous êtes franco-iranienne.
10:07Merci d'être sur le plateau.
10:10Vous nous l'avez dit, lorsqu'on préparait l'émission,
10:12que vous ne dormiez pas depuis quatre jours.
10:14Exactement.
10:15On est dans l'attente de savoir où sont nos familles,
10:18s'ils arrivent à se déplacer,
10:19combien de temps ils mettent à sortir des villes.
10:21En fait, l'attaque qui a eu lieu hier après-midi,
10:25qui a fortement touché la télé, la radio de l'État,
10:31a fait en sorte qu'ils ont déjà demandé l'évacuation en urgence
10:34de certains arrondissements.
10:35Sauf qu'hier soir, ils ont demandé explicitement à tous les Téhéranais
10:40de quitter la ville.
10:41Il faut quand même savoir que Téhéran est une capitale
10:44qui a entre 9 et 10 millions d'habitants,
10:47que tout le monde ne peut pas fuir.
10:49On a vu les images d'embouteillage, d'ailleurs, à la sortie de la ville.
10:51Il y a plus de 18 à 24 heures d'embouteillage
10:54pour atteindre une route où vous mettez l'habitude entre 3 et 4 heures.
10:58C'est encore une fois de plus un peuple qui est livré à lui-même,
11:02comme depuis 46 ans.
11:03Ils n'ont pas de bunker où se réfugier.
11:06Ils n'ont pas de bouche de métro ouverte où pouvoir se réfugier.
11:10Voilà.
11:10Le régime est en train, une fois de plus, d'étouffer encore son pays,
11:14malgré la guerre.
11:15Et pour les Iraniens, c'est très, très difficile, aujourd'hui,
11:19de pouvoir quitter le pays.
11:20Et vous, votre famille, pardon si je...
11:23Peut-être que vous n'avez pas envie d'en parler,
11:24mais voilà, est-ce que vous avez de la famille qui est encore bloquée à Péhéran ?
11:27Alors, ils ont réussi à partir.
11:29Il y en a encore quelques-uns, enfin, des connaissances de la famille
11:31qui encore ont du mal à pouvoir quitter le pays,
11:34puisque vraiment, tout est bouché.
11:35Mais vraiment, là, ça devient très, très compliqué pour les Téhéranais
11:40de pouvoir suivre, malgré cela.
11:42On a vu un grand, grand élan de solidarité hier
11:45dans toutes les villes iraniennes.
11:48C'est-à-dire que sur les bords de la mer Caspienne
11:49ou sur les villes en dehors de Téhéran,
11:51les habitants se mettent à l'extérieur,
11:53se mettent dans les rues avec des pancartes
11:54pour accueillir les Téhéranais chez eux,
11:56en disant n'ayez pas peur, on est là, on vous accueille,
11:58même si on n'a rien, venez à la maison.
12:00Mais si on vous a demandé d'évacuer, c'est pas pour rien.
12:02Et vous disiez, vous avez un membre de votre famille
12:04qui est toujours à Téhéran, qui ne veut pas partir.
12:06Qui a du mal encore à partir.
12:08On ne peut pas se mettre dans la tête des gens.
12:13On a évoqué tout à l'heure ce tacle à Emmanuel Macron
12:18alors que Donald Trump est toujours en route vers Washington
12:21pour tenir cette réunion d'urgence.
12:23Il a donc quitté le G7 précipitamment.
12:27Emmanuel Macron s'est aventuré dans une explication
12:29en disant que c'était peut-être pour aller dans le sens
12:31d'un accord de cesser le feu.
12:33On écoute peut-être d'abord Emmanuel Macron.
12:36Surtout ce qui est important, c'est qu'il y ait une reconvergence.
12:38C'est le fait que le président Trump s'engage personnellement
12:42dans les prochaines heures à obtenir justement un cesser le feu
12:44entre Israël et l'Iran est une très bonne chose.
12:47Le fait qu'il s'engage, ce qui a toujours été notre ligne,
12:50à ce qu'on reprenne la discussion sur la limitation du nucléaire
12:54et du balistique.
12:55C'est un dépargénibilité positif.
12:58Écoutez, vu l'objectif poursuivi, oui.
13:00Et Donald Trump lui a répondu qu'il était complètement à côté de la plaque.
13:04Il lui dit la chose suivante.
13:07Donald Trump, alors pardonnez-moi, est-ce qu'il y a Donald Trump qui s'exprime ?
13:11Oui, mais dit-on, on va peut-être aller écouter Donald Trump alors.
13:14On n'aura pas d'armes nucléaires.
13:27Est-ce que les Israéliens vont accélérer, selon vous ?
13:31On va voir dans les prochains jours.
13:36Personne n'a ralenti pour l'instant.
13:37On va voir ce qui va se passer les prochains jours.
13:45Qu'est-ce que vous pourriez faire à Washington que vous ne pouviez pas faire au Canada ?
13:52C'est pour ne pas utiliser le téléphone, car je ne crois pas dans les téléphones.
13:58Les gens peuvent intercepter.
13:59Donc être sur place, c'est mieux.
14:04Et j'ai fait tout ce que j'avais à faire au G7.
14:06Le G7 s'est bien passé.
14:07On a signé un accord avec l'Union européenne.
14:11La phase 1 d'un accord.
14:13On a signé un accord avec le Royaume-Uni.
14:18Un très bon accord avec le Royaume-Uni.
14:19On est en train de conclure d'autres accords.
14:26On a quasiment fini tous les accords.
14:30Est-ce que vous êtes avec le secrétaire Scott Bessent ?
14:37Oui.
14:46Est-ce que vous parlez à l'Union européenne ?
14:49Oui, on parle, mais je pense qu'ils ne proposent pas un bon accord.
14:56Ils sont très durs.
14:57Ils ont été très durs ces dernières années.
15:03Et ils ne se comportaient pas bien sur le plan commercial.
15:06Mais on va réussir à avoir un bon accord.
15:10On a eu une bonne conversation avec le chancelier allemand.
15:14Je trouvais que ça s'est très bien passé.
15:15et avec Shinzo Abe, le premier ministre japonais à l'époque.
15:24Ça s'était bien passé aussi.
15:28Les japonais sont très durs, vous savez.
15:30Mais, mais, il va falloir être durs avec eux aussi.
15:37Mais ça va bien se passer.
15:40On va voir ce qui va se passer.
15:46Il y a eu un bombardement à Kiev, une attaque de drones.
15:49Qu'en pensez-vous ?
15:49Quand ça ?
15:50Très récemment.
15:58Donc, je vais devoir me pencher sur la question.
16:00Je n'ai pas vu la déclaration dont vous parlez.
16:17Mais la réunion s'est bien passée au G7.
16:22Les représentants canadiens ont fait un très bon boulot.
16:26Carnet a fait un très bon travail.
16:27On a eu de très bons pour parler.
16:35Les accords sont, parfois, quand ils sont trop complexes,
16:39ne parviennent pas à être conclus.
16:44On doit conclure des accords avec 175 pays.
16:47On va leur envoyer une lettre en disant
16:49voilà ce que vous devrez payer en droits de douane.
16:54Vous savez, on a pris 88 milliards en droits de douane.
16:59Et le Congrès m'a appelé il y a deux jours.
17:04Ils n'avaient pas compris les chiffres.
17:07Est-ce que c'est une bonne chose ?
17:08Et j'ai dit, en fait, on a encore plus d'argent que ce qu'on est compté.
17:14C'est du jamais vu.
17:1888 milliards de dollars.
17:20C'est du jamais vu.
17:22Mais c'est rien comparé à ce qui va suivre.
17:24Oui, on va s'occuper des médicaments.
17:36Ce qui va ramener les entreprises pharmaceutiques aux Etats-Unis.
17:41Ou en tout cas en partie.
17:43Vous savez, les compagnies pharmaceutiques sont parties.
17:46des Etats-Unis.
17:48Et on n'aurait jamais dû perdre notre industrie automobile.
17:51On a perdu une bonne partie de notre industrie automobile.
17:54Ça n'aurait jamais dû se passer.
17:57Si vous fabriquez une voiture,
18:01on va mettre 25 ou 30 % de droits de douane.
18:03Si vous partez, les gens ne seraient pas partis.
18:04On va s'intéresser à tout.
18:17Je crois que le plus grand problème,
18:19c'est dans les banlieues.
18:22Vous savez, ce qu'on a laissé rentrer dans ce pays,
18:26c'est...
18:27Vous savez, Biden, il ne savait même pas ce qu'il faisait.
18:29C'est les gens qui travaillaient pour lui
18:30qui ont laissé ça se faire.
18:32Et ils ont laissé rentrer des gens vraiment...
18:34On n'oubliera jamais des prisonniers,
18:37des membres de gangs,
18:39des trafiquants de drogue,
18:41des dérangés mentaux dans notre pays.
18:47Et il y en a beaucoup dans les banlieues
18:50qui sont dirigées par les démocrates.
18:55Beaucoup plus que à la campagne.
19:01Le problème, c'est dans les villes.
19:04C'est dans les villes.
19:04C'est là où il y a les plus mauvais
19:09de ces criminels.
19:12Il y a eu beaucoup de meurtres.
19:16Et c'est Biden qui a laissé ça se faire.
19:19C'est les démocrates.
19:22Mais Biden, il ne savait même pas ce qui se passait.
19:25Oui, les nominations devraient se passer plus rapidement
19:37si ce n'était à cause des démocrates.
19:39Mais John Toon fait un bon boulot.
19:41Il fait un très bon boulot, John Toon.
19:43Si George Washington était nominé,
19:50les démocrates prendraient du temps
19:52pour retarder le processus.
19:55même si c'était une combinaison de Lincoln et Washington,
20:00ils continueraient ce jeu de la montre.
20:03Est-ce que vous pensez que l'Iran était proche d'avoir l'arme nucléaire ?
20:10Je pense que Tulsi Gabbard avait dit en mars
20:12que la communauté du renseignement disait
20:15que l'Iran ne faisait pas une bombe.
20:16Je ne sais pas ce qu'elle a dit.
20:17Je pense qu'ils étaient très proches de la bombe.
20:19Vous savez, à propos du Canada,
20:30c'est eux qui vont devoir décider.
20:33Ils vont devoir payer beaucoup de droits de douane
20:34pour le dôme d'offert.
20:39On va faire un accord séparé là-dessus à propos.
20:4671 milliards.
20:49Pour être protégés par le dôme.
20:54Est-ce que vous êtes ouvert la négociation avec les Iraniens ?
20:57Je leur ai dit de signer l'accord.
21:03Et les villes actuellement sont bombardées.
21:05Elles ont perdu beaucoup de monde.
21:08Je leur avais dit de signer l'accord.
21:12Mais on ne sait pas s'il est encore temps de négocier.
21:14Oui, pendant que vous dormez, je vais m'occuper de la situation.
21:23Oui, je crois que c'est plus sûr.
21:28Des choses très mauvaises se passent.
21:30Je pense que c'est mieux que les Iraniens évacuent la ville.
21:32Est-ce que vous avez appelé le gouverneur du Minnesota ?
21:40Non, je ne l'ai pas appelé.
21:45Le gouverneur du Minnesota ne fait pas un bon boulot.
21:48Je ne l'ai pas appelé.
21:49Je ne vais pas l'appeler.
21:50Il ne sait vraiment pas ce qu'il fait.
21:55Je pourrais l'appeler, mais pourquoi est-ce que je perdrais mon temps ?
22:00Oui, avec la grande loi, la grande et belle loi, ça avance.
22:08Ça avance.
22:09Et soit les démocrates, on ne va pas réussir à les convaincre.
22:22Mais on vote des réductions d'impôts au lieu d'avoir la plus grande augmentation d'impôts, 68%.
22:30Oui, je pense que le président Xi va parvenir à un accord avec nous.
22:49Est-ce que la Corée du Nord est en train d'aider l'Iran ou la Russie ?
22:52Non, je n'ai rien vu de tel.
22:55Je pense que personne ne veut s'impliquer dans cette situation.
22:57Il y avait des citoyens américains qui essaient de quitter la région.
23:03Oui, on essaye de les y aider.
23:04On travaille sur la question.
23:06Merci, merci à tous.
23:11Voilà, ce sont les mots de Donald Trump depuis son avion présidentiel.
23:15C'était juste avant qu'il n'atterrisse à la base d'Andrews.
23:18On l'a vu ensuite partir vers Washington pour sa réunion d'urgence.
23:22Mais on vient de recevoir les images.
23:23Olivier Ravanello, on retient une phrase.
23:25Trump dit vouloir une fin réelle au conflit et pas juste un cessez-le-feu.
23:30Mais difficile d'y voir beaucoup plus clair.
23:32Est-ce que vous, vous avez compris qu'il y avait des indices quant à une éventuelle implication des États-Unis ?
23:36C'est un peu fouillis, il faut le dire.
23:38Oui, c'est des questions à bâton rompu, comme traditionnellement elles sont posées dans l'avion présidentiel.
23:43Et aussi, comme traditionnellement, Trump y répond, c'est-à-dire de manière très lapidaire, voire parfois simpliste.
23:48L'essentiel de la discussion, vous l'avez compris, porté sur les accords.
23:53Le mot accord qui revient en permanence, c'était des accords douaniers, rien à voir avec un éventuel accord avec les Iraniens.
23:59Et lorsque, un tout petit peu, la question iranienne a été abordée, ça a été de deux points de vue.
24:04A la fois pour dire, il y a un accord, il faut que les Iraniens le signent, négociations qui ont, on le sait, déjà commencé et que Trump voulait voir arriver à son terme.
24:14Et sur la partie militaire, il a botté en touche, au tout début, en disant, on verra, on verra, est-ce que les Israéliens vont continuer ?
24:20On verra bien, est-ce que vous allez y participer ? On verra bien.
24:22On verra bien, parce que justement, la question est sur la table en ce moment même, dans la salle de crise, la Situation Room,
24:29où il a réuni son état-major pour évaluer ce que les Américains peuvent faire.
24:35Ce qui est sur la table est assez simple.
24:37Au bout du compte, il y a évidemment une négociation, un accord.
24:43La question, c'est comment fait-on pour accélérer ce timing et comment fait-on pour contraindre, convaincre, en tout cas contraindre, les Iraniens de négocier ?
24:54Donc, est-ce qu'il faut frapper encore plus fort ?
24:57Et c'est là où les Américains pourraient apporter cette puissance de feu pour frapper tellement fort que le régime pourrait se dire
25:04« mieux vaut encore négocier plutôt que tout parte en fumée ».
25:09Et donc, de repartir sur des négociations comme le souhaite Trump, le problème de ça, ça veut dire que les Américains s'engagent et qu'ils s'exposent aussi.
25:17C'est pas simplement vis-à-vis de son opinion que ce serait un revers, puisque lui a dit qu'il ne ferait jamais la guerre.
25:21C'est aussi que le grand Satan, comme l'appelle le régime iranien, engage le fer avec eux et donc puisse être touché et que des opérations soient menées ou des tirs soient maintenant déclenchés
25:37sur les bases américaines qui sont dans la région, sur les infrastructures, les porte-avions qui sont en train d'être ramenés aussi dans la région
25:46et que donc les Américains deviennent une cible de l'Iran, sans parler des cibles civiles par d'éventuels attentats.
25:54Donc, que les Américains rentrent en guerre aux côtés d'Israël, c'est la ligne, le Rubicon, que potentiellement, il doit ou pas franchir.
26:03Et c'est ce qui est sur la table en ce moment-même.
26:05Et c'est ce qui va se décider là, dans les toutes prochaines minutes, alors qu'il est en route vers Washington.
26:10Ce que Netanyahou essaye, c'est de pousser Trump, par tout le moyen, à agir et à participer.
26:18Donc, on voit bien que Trump, il ne voudrait pas s'engager ni d'un côté ni d'un autre.
26:25Mais Netanyahou a évidemment l'intérêt à ce que les Américains, au moins, disent qu'on va attaquer.
26:33Parce que je crois que les gouvernements israéliens ne sont pas intéressés par un accord nucléaire.
26:39Ils sont intéressés par... Il y a une ouverture pour une fois, on va frapper le maximum de sites.
26:46Donc, il y a ça aussi à prendre... Parce qu'il essaye de le mettre devant une fête accomplie.
26:52Et Trump, il déteste ça.
26:55Il dit, quand on parle d'une menace éventuelle sur les intérêts américains dans la région,
27:03il dit que l'Iran sait qu'il ne faut pas toucher à ses troupes.
27:06Les États-Unis seraient très sévères, je cite, s'ils faisaient quoi que ce soit à notre peuple.
27:10Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Les bases américaines n'ont pas été touchées.
27:14Donc, à voir ce qu'ils décident dans les prochaines heures.
27:20Effectivement, si les Iraniens se mettaient à frapper des bases américaines dans la région,
27:27bases qui existent donc, comme on le sait,
27:29effectivement, ça serait définitivement entraîner l'Amérique dans le conflit.
27:33Et je crois que le régime, pour sa survie, parce qu'il est une question de survie du régime,
27:38il sait parfaitement qu'il n'a pas intérêt, pour l'instant, à s'engager dans cette voie-là.
27:44Je crois que les deux côtés, parce qu'il faut regarder les côtés,
27:48hormis le côté israélien qui veut entraîner l'Amérique,
27:52comme vous l'avez très justement dit, effectivement.
27:55Mais en ce qui concerne Trump et le régime autour du guide suprême,
28:00les deux sont partagés.
28:02Il y a autour de Trump et autour du guide suprême deux camps.
28:07Autour de Trump, un camp qui ne veut surtout pas entrer en guerre,
28:11et un camp qui pousse à la guerre.
28:13Parce qu'on avait même vu au départ, quand Benjamin Netanyahou était venu rencontrer le président Trump,
28:18il a vu des discussions sur l'entrée en guerre des États-Unis,
28:22avec certains conseillers de Donald Trump.
28:24Autour du guide suprême, c'est exactement la même chose.
28:27Il y a des jusqu'au-boutistes, en particulier parmi les gardiens de la Révolution,
28:31qui veulent l'affrontement et qui poussent à l'obtention de la guerre et de l'arme atomique.
28:37Il faut se rappeler que le guide suprême avait signé une fatwa en disant
28:40« on ne se dote pas de l'arme nucléaire ».
28:43Pas « on n'enrichit pas jusqu'à 1990 », mais « on ne franchit pas le seuil ».
28:47Autour du guide, il y a des gens qui poussent, aujourd'hui encore,
28:50alors nous nous parlons, à franchir ce seuil.
28:52Et il y a des gens qui sont complètement opposés et qui veulent des négociations.
28:55Parce que moi, quand j'étais en Iran, et je serai très brève là-dessus,
28:59j'ai rencontré même à Rome, au sein du cœur, finalement, islamique du régime,
29:05des gens qui étaient opposés au régime.
29:08Il y a des opposants.
29:09– Il y a des opposants, mais il y a aussi, vous le disiez, des jusqu'au-boutistes.
29:13Est-ce que vous pensez que cette armée iranienne, acculée,
29:18qui pour l'instant n'arrive pas tellement à réellement avoir un impact en Israël,
29:23ne pourrait pas se dire « allez, on tente le tout pour le tout, on vise carrément une base américaine ».
29:26– Il y a deux solutions, on voit qu'autour du guide suprême, les grands chefs se raréfient.
29:34Israël facilite le jeu de l'avancement au sein de l'armée iranienne,
29:37puisque bientôt on va voir des colonels passer généraux.
29:41Et là, c'est peut-être un atout, parce que peut-être que parmi ces jeunes officiers,
29:45et l'armée c'est quelque chose qui structure les pays du Moyen-Orient,
29:48qui structurait l'Irak, même si Saddam Hussein n'était pas un militaire,
29:51l'armée irakienne était importante, elle était surtout sunnite.
29:55Et une des bêtises, une des erreurs qu'on commise,
29:57et d'ailleurs ils le reconnaissent eux-mêmes dans leur mémoire,
30:00les Américains en 2003, c'est d'avoir persécuté les bassistes,
30:06Saddam Hussein a été exécuté, mais d'avoir persécuté l'armée irakienne,
30:12qui du coup est redevenue le cadre de Daesh.
30:15Beaucoup d'officiers irakiens sunnites sont devenus cadres de Daesh.
30:19Et là, en Iran, il faudrait éviter ça.
30:21Les renseignements israéliens connaissent parfaitement tous les officiers de l'armée iranienne,
30:27mais sans doute qu'il peut y avoir aussi, si vous voulez, un changement de génération au sein des cadres.
30:32On a les boomers, qui sont la génération de 79,
30:35et puis il peut y avoir les jeunes, et parmi eux des militaires ou d'autres d'ailleurs,
30:39mais les militaires ont l'avantage d'avoir une certaine légitimité,
30:43puisqu'ils détiennent la force armée,
30:45et en période de trouble, c'est quand même important d'avoir la force armée avec soi.
30:48On l'a vu dans toutes les guerres au Moyen-Orient,
30:50on l'a vu en Jordanie au moment de Septembre Noir,
30:52on l'a vu en Égypte.
30:54Qu'est-ce qui dirige l'Égypte depuis Nasser ?
30:58Depuis le départ du roi Farouk, ce sont des militaires.
31:01On est quand même dans un système qui n'est pas du tout comparable.
31:06Vous avez un système qui est dual,
31:09et où le pouvoir est concentré dans une colonne vertébrale,
31:12qui est dirigée par le guide suprême,
31:14et en dessous, c'est les gardiens de la révolution.
31:16Vous êtes sur des gens qui ont une implication...
31:19Oui, mais vous êtes avec des gens qui sont portés par une idéologie,
31:26par une religion, par des convictions...
31:29Mais la religion, elle a toujours existé, seulement avant 719,
31:32et je pense que c'est le lien d'avoir avec Iran.
31:33Je suis désolée, en Iran, il y a deux choses...
31:35Alors, attendez pas tous en même temps.
31:37En Iran, il y a deux choses, et je vais tout de suite vous passer la parole.
31:39Il y a l'armée qui a été mise de côté par le régime,
31:42et il y a une force très puissante militaire,
31:44qui est une deuxième armée, qui est les gardiens de la révolution,
31:46de l'intérieur, il ne peut plus y avoir de changement.
31:52Ces gens sont pourris de la tête...
31:54Là, vous parlez des guides de la révolution.
31:56Mais non, mais c'est pareil, en fait.
31:58Ce système est tenu et ne tient que par ces mêmes personnes.
32:03Il n'y a plus de changement possible de l'intérieur.
32:05Non, on ne peut pas comparer.
32:07Ça n'a rien à voir, monsieur.
32:08L'armée peut être une structure dans ces pays.
32:11Eh bien, vous ne le reconnaissez pas.
32:12Cet armée appartient au guide suprême.
32:15Non, mais bien sûr, mais derrière lui, s'il est tout seul...
32:16Vous n'êtes pas d'accord ?
32:17Eh bien, il est tout seul aujourd'hui.
32:19Peut-être qu'on peut écouter Donald Trump à nouveau,
32:22puisque vous avez peut-être suivi, effectivement,
32:23on avait commencé à l'évoquer, ce tacle de Donald Trump à Emmanuel Macron,
32:28qui disait qu'il était parti un petit peu vite du G7
32:31pour essayer peut-être de négocier un accord de cessez-le-feu.
32:35Il s'était pris un gros tacle de Donald Trump
32:36qui lui disait, en gros, qu'il était complètement à côté de la plaque,
32:39et il en a remis une couche dans l'avion tout à l'heure.
32:41Nous voulons mieux qu'un simple cessez-le-feu.
32:45Je n'ai pas dit que je voulais un cessez-le-feu.
32:47C'est Emmanuel Macron qui l'a dit.
32:50Un mec sympa, mais il a tort la plupart du temps.
32:53Nous cherchons mieux qu'un cessez-le-feu.
32:55Gardez ça à l'esprit.
32:56L'Iran ne peut pas se doter de l'arme nucléaire.
32:59C'est très simple.
33:00Il n'y a pas besoin de se creuser la tête.
33:02L'Iran ne peut pas avoir l'arme nucléaire.
33:03Voilà, donc il en remet une couche, Amandine Talaya.
33:08Oui, et une petite phrase, quelques mots,
33:10mais les mots sont cinglants et définitifs pour Emmanuel Macron,
33:13au sens de, de toute façon, il ne compte pas,
33:16et puis il est toujours à côté de la plaque.
33:17Il ne comprend rien.
33:18C'est dur quand même pour Emmanuel Macron.
33:20Oui, c'est très dur.
33:21Après, leur relation, honnêtement, est faite d'aller-retour,
33:25de séduction et puis de recul.
33:27Et je ne suis pas sûre que ça les empêche de se reparler à l'avenir.
33:30Mais ce que veut faire comprendre Donald Trump,
33:32c'est que l'Europe et Emmanuel Macron sont plutôt quantité négligeable
33:36dans cette affaire et que c'est lui qui décide.
33:39Et qu'il fait comprendre aussi qu'il n'avait aucune intention
33:41de continuer à perdre du temps à ses yeux dans ce G7,
33:45que ce n'est pas le type de format, le multilatéralisme
33:48et tout ce qui s'ensuit, qu'il affectionne ou qu'il trouve utile.
33:51Et donc, il était pressé de rentrer aux États-Unis
33:54pour voir ses propres conseillers, pour voir ses propres ministres
33:58et puis prendre une décision.
34:00Donc, pour l'instant, il entretient le flou.
34:03Quant à Emmanuel Macron, une fois de plus,
34:06il a essayé de faire ce qu'il pouvait,
34:10de faire des efforts et d'essayer de faire pencher la balance
34:12vers la paix, vers le cessez-le-feu.
34:13Emmanuel Macron a aussi redit qu'il ne fallait pas faire chuter le régime
34:16ni l'ayatollah à Menei parce que ceux qui l'ont fait par le passé,
34:20notamment les États-Unis avec l'Irak,
34:21ont commis des erreurs stratégiques.
34:23C'est ce que dit le président.
34:26Pour l'instant, sans avoir gain de cause,
34:28et ce qui est difficile dans cette ligne d'Emmanuel Macron ces derniers temps,
34:32c'est qu'elle fluctue pas mal quand même.
34:34C'est-à-dire qu'il y a des mots très durs à l'encontre de Netanyahou
34:37qui commet des actes monstrueux avec le blocus dit Emmanuel Macron.
34:42Et puis, le lendemain, sur l'Iran, on soutient Israël
34:45en disant qu'Israël a le droit de se défendre.
34:48On parle d'une reconnaissance de la Palestine
34:49et puis finalement, on l'abandonne
34:51et on reporte s'inédier la conférence qui était prévue à cet effet.
34:54Donc, ça donne l'impression qu'on navigue un peu à vue la France
34:57et qu'on n'arrive en plus pas à se faire entendre aujourd'hui.
34:59La France qui dit quand même par la voix de Jean-Noël Barrault,
35:01le chef de la diplomatie,
35:03qu'on se tient prêt à contribuer à la protection d'Israël.
35:06Victor Esprougein.
35:06Qui ne nous l'a pas demandé.
35:08Qui ne nous l'a pas demandé.
35:09Non.
35:09Eux, ils veulent les États-Unis.
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