- il y a 3 mois
Elle est la benjamine de l'Assemblée mais elle a déjà beaucoup fait parler d'elle. Venue des Républicains, Hanane Mansouri a suivi Éric Ciotti dans la rupture avec sa famille politique pour s'allier avec le RN. Elle siège aujourd'hui au groupe UDR, rêve d'union des droites et a un ennemi viscéral : l'extrême gauche.
Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !
Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:01Elle est la Benjamine de l'Assemblée, mais elle a déjà beaucoup fait parler d'elle.
00:05Venue des Républicains, elle a suivi Éric Ciotti dans la rupture avec sa famille politique
00:09pour s'allier avec le Rassemblement National.
00:12Elle rêve d'union des droites et un adversaire désigné l'extrême-gauche.
00:30– Bonjour, Anna de Mansoury. – Bonjour.
00:32– Je voudrais commencer cet entretien en vous montrant quatre photos.
00:36Trois hommes et une femme, ils ont tous un point commun avec vous.
00:41Michel Barnier, François Fillon, Laurent Wauquiez et Marion Maréchal.
00:44Quel point commun ? – La jeunesse sur les images, en tout cas.
00:47– Oui, la jeunesse. Mais il y a un autre point commun, c'est qu'ils étaient tous Benjamin ou Benjamin de l'Assemblée.
00:54Ils ont eu des brillantes carrières politiques, on peut le dire.
00:57Est-ce que vous avez ce niveau d'ambition ?
00:59Vous voyez faire votre vie en politique ?
01:02– Je ne sais pas si je veux faire ma vie en politique, mais en tout cas,
01:06ce qui m'anime vraiment, c'est de pouvoir porter mes valeurs et porter l'idéal que j'ai de la France.
01:11Donc tant que ce combat-là ne sera pas réussi, je continuerai de m'engager.
01:16– Et ça peut prendre une vie ?
01:17– Ça peut prendre une vie, oui, mais je ne le souhaite pas.
01:20– En juillet 2024, donc après la dissolution, vous avez été élue députée à l'âge de 23 ans.
01:25Quelques mois plus tôt, vous n'étiez encore qu'étudiante en droit public
01:29à l'Université de Grenoble.
01:30Est-ce que vous pouviez alors imaginer franchir les portes du Palais Bourbon
01:34en plein cœur de cet été 2024 ?
01:36– Honnêtement, non, je ne pensais pas, je n'avais pas d'ambition en tout cas
01:42pour avoir un mandat en particulier.
01:44En revanche, j'étais engagée dans un parti politique,
01:47j'étais vraiment une militante de terrain,
01:50donc c'est vraiment quelque chose qui m'animait pour le coup.
01:53– Vous y prépariez d'une certaine façon, vous avez été aussi assistante parlementaire ?
01:56– Bien sûr, j'ai travaillé pour des élus auparavant,
01:59donc c'est vraiment une vocation que j'ai eue très tôt.
02:02– C'était dans un coin de votre tête.
02:03Alors votre carrière politique a donc débuté par un coup d'éclat, on peut le dire.
02:07Le 11 juin 2024, Éric Ciotti, alors président des Républicains,
02:11annonce au journal de 20h de TF1 qu'il veut voir sa famille politique
02:14s'allier avec le Rassemblement National pour les Législatives.
02:18Des millions de Français sont alors incrédules,
02:20un grand nombre d'élus de droite crient à la trahison,
02:22et vous, vous vous dites quoi ?
02:24– Je me dis, enfin, il était temps, c'est vraiment ce que j'attendais.
02:28Je suis convaincue depuis un certain temps que la droite ne pourra pas gagner seule.
02:32Je savais qu'à un moment donné, il fallait aller vers l'Alliance,
02:34et malheureusement, il y a eu un tabou qui s'est créé vis-à-vis du Rassemblement National
02:39que je n'ai jamais compris dans mon engagement.
02:41Donc quand Éric Ciotti a annoncé ça,
02:43pour moi c'était vraiment une bonne nouvelle pour notre famille politique
02:45et pour les Français aussi qui attendent que la droite arrive au pouvoir ?
02:48– Alors, votre choix n'a pas plu à tout le monde.
02:50Certains vous reprochent un parcours en zigzag.
02:53En 2021, lors de la primaire de la droite,
02:55à laquelle concourait déjà Éric Ciotti,
02:57vous aviez soutenu Michel Barnier.
02:59Un an plus tard, lors de l'élection à la présidence des Républicains,
03:02à laquelle concourait encore Éric Ciotti,
03:03vous soutenez cette fois Bruno Retailleau.
03:05Que répondez-vous à ceux qui vous disent
03:07que vous avez fait en 2024 un choix d'opportunisme ?
03:11– Moi j'ai toujours soutenu les personnalités que je pensais à un moment donné
03:14pouvoir être capable justement de rassembler un maximum de personnalités de droite
03:18et surtout parce que j'étais convaincue
03:20qu'ils n'auraient pas se noyer dans le centrisme.
03:24Visiblement pour certains, je me suis trompée à ce moment-là
03:27et au moment des législatives, en tout cas,
03:30il y avait une telle urgence, honnêtement,
03:32comme vous l'avez dit en présentation,
03:33moi mon combat principal c'est l'extrême-gauche, c'est la gauche
03:36parce que je considère que c'est eux qui mettent à mal notre pays.
03:39On sort en plus, on sortait d'un premier et demi-mandat
03:43d'Emmanuel Macron qui a mené le pays dans un chaos total.
03:46Donc l'urgence n'était plus de savoir entre quelle personnalité de droite
03:49il fallait choisir, mais plutôt comment est-ce qu'on allait tous se rassembler
03:52pour enfin essayer de faire gagner la droite.
03:53Alors ces choix politiques et la proximité avec le Rassemblement national
03:58prônée par cette union des droites vous ont valu pendant votre campagne
04:01de nombreuses attaques, certaines ayant un caractère raciste.
04:04On voit ici une capture d'écran postée par vous
04:07dénonçant certains de ses propos.
04:09Serpillère, beurrette, arabe de service, peut-on lire ?
04:12C'est très violent. Comment avez-vous réagi ?
04:15Alors au départ, pour être tout à fait honnête,
04:18je prenais ces remarques-là avec beaucoup de recul
04:21en me disant... Enfin, je m'étais habituée en fait
04:24d'avoir des messages d'insultes à caractère raciste en plus régulièrement,
04:28donc je les prenais avec beaucoup de recul.
04:30Et récemment, il y a eu un événement à l'Assemblée nationale
04:33où j'ai pris la défense de Boilem-Sensal en hémicycle
04:36et depuis, j'ai reçu un courrier écrit de menace de mort,
04:39me menaçant de subir le même sort que Samuel Paty.
04:43Donc je prends ces menaces-là avec beaucoup plus de sérieux
04:48et je me rends compte que c'était vraiment ma réaction
04:50qui était anormale parce que j'avais vraiment banalisé
04:53le fait de me faire insulter, de me faire menacer constamment.
04:57Or, c'est pas normal quand ma seule volonté,
04:59c'est de défendre les intérêts de mon pays.
05:01Je le fais dans un cadre démocratique,
05:03il n'y a aucun problème là-dessus.
05:05Et en contrepartie, je dois m'habituer à avoir
05:08des messages de haine constamment.
05:10Et ça, c'est vraiment mon quotidien.
05:12Alors, ce point nous amène d'une certaine façon
05:14la question de vos origines sociales, culturelles
05:16et de votre parcours.
05:18Vous avez grandi dans un quartier populaire de Grenoble.
05:20Votre famille est originaire du Maroc.
05:22Arrivé en France dans les années 1960,
05:25votre grand-père est venu travailler comme mineur, je crois.
05:27Votre père était, lui, dans le BTP.
05:29Vous êtes très discrète sur ses origines
05:31et sur votre famille. Pourquoi ?
05:33Il y a un côté très pudique de ma part.
05:36Je suis issue de l'immigration du Maroc, en l'occurrence.
05:43J'en suis très fière.
05:45Je vais régulièrement en vacances là-bas.
05:47Et pour autant, mon engagement politique se fait en France.
05:50Je suis née ici.
05:51Et ce qui m'anime au quotidien,
05:53c'est vraiment de faire en sorte que mon pays, la France,
05:56soit le meilleur possible.
05:58Sur l'aspect familial, voilà.
06:00Mes parents, effectivement, sont issus de classe moyenne.
06:03Mon père était dans le bâtiment et ma mère est dans le social.
06:08C'est une famille tout à fait discrète
06:11qui ne fait pas du tout de politique.
06:13Pas du tout, on ne parlait pas de politique chez vous.
06:15Dans une interview, vous avez déclaré, je vous cite,
06:18« Je déteste qu'on me définisse comme quelqu'un
06:20issu de l'immigration.
06:22Il faut arrêter de se chercher des excuses. »
06:25Quelles excuses refusez-vous ?
06:27Moi, je refuse qu'on m'essentialise et qu'on considère
06:33que parce que je suis issu de l'immigration,
06:35j'aurai moins de chances que d'autres d'avoir tel poste
06:39ou tel appartement.
06:40Et ça, c'est vraiment un discours typiquement
06:41qui est poussé par l'extrême-gauche,
06:43qui a tendance à mettre les personnes dans des cases,
06:46la communauté maghrébine, la communauté africaine,
06:49la communauté LGBT aussi.
06:52Moi, je refuse ça parce que je considère
06:53qu'il y a une seule communauté et qu'elle est française
06:55et que c'est ça la grande chance de notre pays aussi,
06:57c'est de pouvoir à un moment trouver les points
06:59qui nous rassemblent plutôt que nos différences.
07:01Et la chance de la France aussi,
07:03c'est d'avoir les mêmes chances de réussite.
07:05On a tous accès à l'école,
07:06on a tous accès à des services publics gratuits
07:09qui nous permettent de nous éduquer.
07:12Quand bien même on est avec des cartes qui sont différentes,
07:15comme je vous l'ai dit,
07:16moi, je viens d'un milieu qui est assez modeste,
07:20mes parents n'ont pas fait de grandes études
07:21et pour autant, ils me poussaient à me cultiver
07:26du mieux que possible et à aller travailler.
07:29Alors, vous parlez de l'école,
07:30je crois que votre engagement politique,
07:32il est né au lycée.
07:33Vous pouvez nous raconter comment ?
07:35Alors, il est né pendant mes cours de sociologie
07:39où justement, on nous parlait de l'ascenseur social
07:43qui était en panne en France
07:45et qu'on disait que, globalement, si on était une femme
07:48ou qu'on était, ce qu'on appelle, racisés,
07:51on aurait moins de chances de réussir que les autres.
07:53Et moi, c'est vraiment un discours que je ne comprenais pas,
07:56qui presque me blessait
07:57parce que j'avais l'impression de travailler autant que les autres
08:00et de me donner les moyens.
08:01Et je refuse, en fait, ce discours qui est défaitiste.
08:04Vraiment, je considère qu'on a tous les chances de réussir
08:08et peu importe dans quel domaine,
08:09tant qu'on se donne les moyens.
08:10Alors, votre positionnement et votre discours
08:13vous placent à l'antithèse de l'extrême-gauche.
08:15En me plongeant dans votre parcours, j'ai été frappé
08:17de voir à quel point la confrontation idéologique
08:20avec l'extrême-gauche était centrale dans votre parcours.
08:23Vous diriez que c'est votre ennemi,
08:25votre adversaire, en tout cas, principal ?
08:27C'est mon adversaire principal
08:28parce que je considère vraiment
08:30qu'ils ont un rôle néfaste pour notre société,
08:33qu'ils contribuent à la division,
08:36à cette culture de l'excuse.
08:38C'est un réel handicap, en fait.
08:39Notamment quand on est jeune comme moi,
08:42j'aurais aimé avoir un discours
08:45beaucoup plus porteur d'espoir, notamment.
08:47Et la gauche est constamment dans l'excuse
08:50et dans le défaitisme.
08:52C'est un discours qui ne me plaît pas du tout.
08:54Alors, je parle de confrontation idéologique,
08:55mais ça a été même plus loin.
08:57En 2022, alors que vous militez
08:59pour le syndicat étudiant uni,
09:01vous êtes victime d'une agression dans la rue.
09:03Vous êtes frappé au visage.
09:05Vous dites avoir reconnu des militants antifa.
09:08Cet épisode a laissé des traces.
09:09C'est aussi ce qui fait que vous éprouvez
09:11un rejet quasi viscéral de ces mouvements ?
09:14Non, parce qu'honnêtement,
09:15je savais déjà que j'étais en confrontation
09:18avec l'extrême gauche.
09:20Je n'ai pas eu besoin de me faire tabasser
09:22en pleine rue pour le comprendre.
09:24En revanche, ça m'a confortée
09:26dans mon idée que je considère la bonne,
09:30puisque eux ont besoin d'avoir recours à la violence.
09:33C'est des personnes qui, sans cesse,
09:35nous expliquent à quel point ils sont féministes.
09:37Pour autant, ça n'a pas empêché quatre hommes de gauche
09:40de me frapper en pleine rue.
09:42Je sais que mon combat, il se fait sur les idées,
09:45que la France est en train de se réveiller
09:46et partage les idées que nous défendons
09:49et qu'on n'a surtout pas besoin
09:50d'avoir recours à la violence.
09:52À l'Assemblée, ce combat contre l'extrême gauche
09:54vous a valu de vous faire remarquer
09:55à plusieurs reprises.
09:57La première fois, c'était en mars 2025.
09:59Vous dénoncez alors la présence
10:01de membres du collectif contre l'islamophobie
10:03en Europe à une table ronde
10:05organisée par le député de la France Insoumise
10:06Raphaël Arnaud.
10:08Vous vous invitez, si je puis dire,
10:10à la réunion.
10:11On regarde.
10:11On a un certain nombre de collègues députés
10:16qui ont demandé la députée de cette table ronde.
10:19Allez les racistes.
10:20Promettez-vous en question d'avoir un dit
10:22que des islamistes vous êtes en disant
10:24les plus morts.
10:24Pourquoi tu filmes comme ça ?
10:25Allez les racistes.
10:28Allez vous.
10:28Excusez-moi.
10:29Vous pouvez les ordiner.
10:30Alors, suite à cet incident,
10:32la présidente de l'Assemblée publie
10:34un communiqué dans lequel elle vous recadre
10:36assez sèchement.
10:36Elle vous reproche d'avoir provoqué
10:38un incident donnant une image déplorable
10:40de l'Assemblée.
10:41L'Assemblée n'est pas un lieu de spectacle
10:43et de coup médiatique,
10:44mais une institution qui doit être exemplaire,
10:46écrit-elle.
10:46Que dites-vous ?
10:47C'était une erreur ou si c'était à refaire,
10:49vous le referiez ?
10:50Moi, je lui pose la question.
10:51Est-ce que c'est exemplaire de la part
10:53d'une présidente de l'Assemblée nationale
10:54d'autoriser une association islamiste
10:56à venir dans l'enceinte de l'Assemblée
10:58quand bien même cette association
11:00avait été dissoute en France ?
11:01C'est plutôt à elle de se remettre en question.
11:03En réalité, elle a essayé de faire
11:05un coup de force avec les faibles
11:08là où elle n'a pas osé, justement,
11:10interdire cette réunion
11:11qui est proprement scandaleuse.
11:13Mais tout de même, Anna de Mansoury,
11:14le fait d'avoir filmé cette scène,
11:15de la diffuser,
11:16il y a quand même une côté culture de l'image
11:18et du buzz.
11:19Vous assumez ce côté clash ?
11:20Vous avez une stratégie de communication
11:22derrière ça ?
11:23Ce que j'assume, c'est surtout
11:24de vouloir dire la vérité.
11:26C'est mon objectif principal,
11:27de pouvoir montrer ce qui se passe
11:28parce que c'est qu'en connaissant la vérité
11:30qu'on pourra régler les problèmes.
11:32On a autorisé une association islamiste
11:34à tenir une réunion dans l'Assemblée nationale,
11:36soit.
11:37Dans ce cas-là,
11:38il faut assumer pleinement son choix
11:39et il faut que les Français sachent aussi
11:40parce que derrière,
11:42on représente des Français.
11:42Raphaël Arnaud a été élu député,
11:44il représente la nation
11:45au même titre que moi.
11:46Et donc, je considère que c'est mon rôle aussi
11:48de montrer aux Français
11:49ce qu'on fait de leur institution.
11:51Néanmoins, certains vous reprochent
11:52d'alimenter une culture du conflit
11:54et de l'importer dans l'Assemblée.
11:56Est-ce que c'est bien le lieu
11:57et est-ce que c'est bien votre rôle ?
11:59Écoutez, je poste beaucoup
12:02sur les réseaux sociaux
12:03d'un fait de génération, je pense.
12:06S'il y a de bonnes images
12:09de l'Assemblée nationale,
12:10je les montre aussi,
12:11mais quand il y a des défauts,
12:12encore une fois,
12:12moi, je m'attache
12:13à montrer ce qui se passe
12:15avec le plus de véracité possible.
12:18Allez, pour terminer l'émission,
12:20je vous propose de passer
12:21à notre quiz.
12:22Vous allez voir apparaître
12:24des débuts de phrases,
12:25à vous de les compléter.
12:28Quand on vous qualifie
12:29d'éponge,
12:30Anna de Mansoury ?
12:31Ça, c'est une qualification
12:33de Yannick Noderre.
12:35Ça me fait plaisir
12:36parce qu'il l'a dit
12:37justement de façon à ce que...
12:40Dans le sens où j'apprends vite
12:42et donc ça me fait plaisir
12:44de savoir qu'il a remarqué ça.
12:46Entre Dalida et Djoul,
12:49je choisis.
12:50Je ne peux pas choisir.
12:52J'écoute les deux,
12:54j'aime les deux,
12:54c'est deux styles différents.
12:55Très différents.
12:56Mais c'est représentatif de...
12:58Ce n'est pas la même génération
12:59non plus.
13:00Mais c'est représentatif
13:01aussi de ma personnalité
13:02en attachement à la France ancienne
13:04et puis en modernisme.
13:06Enfin, une journée
13:08sans boisson énergisante.
13:10On ne peut pas citer laquelle
13:10mais vous en consommez beaucoup.
13:12C'est fatigant.
13:15Il en faut des boissons énergisantes
13:16pour tenir le rythme de l'Assemblée.
13:18Oui, on a un rythme
13:19qui est particulièrement intense
13:20donc ça m'aide beaucoup.
13:22Bon, attention à la tachycardie
13:24quand même, Anna de Mansoury.
13:25Merci en tout cas
13:26d'être venu dans La Politique et moi.
13:28Merci.
13:28Sous-titrage Société Radio-Canada
13:31Merci.
13:32Sous-titrage Société Radio-Canada
13:35Merci.
13:36Merci.
13:37Merci.
13:38Merci.
13:39Merci.
13:40Merci.
13:41Merci.
13:42Merci.
13:43Merci.
13:44Merci.
13:45Merci.
13:46Merci.
13:47Merci.
Recommandations
2:42
13:09
12:29
1:10
2:06