00:00Vous avez tous les deux tourné dans Monsieur Cauchemar, de Jean-Pierre Mocky, de 2015, si je ne m'abuse.
00:08On va être très honnête, avec tout le respect et même l'admiration que j'ai pour Mocky, qui n'est pas son meilleur film, pour être très honnête.
00:15Non mais je crois qu'à cette époque-là, il n'en était plus là déjà. C'était faire un film, tourner, tourner, tourner.
00:21Oui mais de fait, j'imagine que ça ne se refuse pas.
00:23Ah mais c'est... Moi c'est mon plus beau souvenir de comédien.
00:28C'est extraordinaire, parce qu'on est dans l'urgence, le besoin de tourner, comme tu le disais.
00:33Oui et puis déjà on est venu, tu te souviens, on était venu en l'occurrence en voiture, on se changeait dans la voiture.
00:39Un duo de flics, on est venu avec nos propres costumes, déjà habillés en costume.
00:43Oui parce qu'au début il vous dit qu'il y a du HMC, ce qu'on appelle une équipe de costumes.
00:49Oui, maquillage, coiffure.
00:49En fait on vous appelle et puis il n'y a personne, et puis au final on vous dit de venir avec vos propres fringues.
00:55La cantine c'est limite s'il ne faut pas venir...
00:57C'était des têtes de poissons, c'est délicieux.
00:59Les têtes de poissons, les boutons poussaient les uns derrière les autres comme dans l'aile ou la cuisse.
01:04C'était fou.
01:05Non mais tu te souviens la première scène, on ne sait pas, il y a une porte, déjà on tournait dans un ancien hôpital psychiatrique à ciel ouvert,
01:12où il y a encore des gens en blouse blanche derrière des grilles, en banlieue parisienne, déjà c'était assez surprenant.
01:17Comme une sorte de prison-hôpital psychiatrique, qui a été le plus grand hôpital psychiatrique de la région, paraît-il à l'époque.
01:25Donc lui il avait réussi à avoir ce décor gratuitement évidemment, et là on doit rentrer, on nous dit action, on rentre dans une salle, c'était une salle d'escalade de sport.
01:33C'est vrai, il y a un type en train de se faire masser de 70 ans, qui jouait un sénateur je crois.