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  • 12/06/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00...
00:00:00Jeudi 12 juin 2025, Morandini Live numéro 1675 sur CNews, première chaîne d'info de France sur le canal 14.
00:00:13Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:15A la une, dans un instant, nous reviendrons sur le meurtre de Mélanie à nos gens
00:00:19et le jeune agresseur de 14 ans dont la mise en examen pour meurtre vient d'être requise par le parquet.
00:00:24Mais tout d'abord, nous partons en direct tout de suite devant la mairie du 11e arrondissement de Paris.
00:00:30Vous voyez nos images en direct et depuis hier, plus de 250 personnes sont installées avec des tentes
00:00:36à l'initiative de l'association d'aide aux migrants Utopia 56.
00:00:41Ces personnes ont décidé de camper devant le parvis de la mairie jusqu'à ce qu'une proposition d'hébergement leur soit faite.
00:00:48Nous sommes au bout de nos capacités, affirment les associations, alors qu'on apprend qu'il y a des enfants parmi ces 250 personnes.
00:00:55Et vous en voyez quelques-uns à l'image d'ailleurs.
00:00:57Alors qui sont ces gens qui campent ainsi sur place et qui sont-ils ?
00:01:01Nous serons en direct dans un instant avec nos envoyés spéciaux et nous en avons rencontré quelques-uns ou plutôt quelques-unes.
00:01:07Écoutez.
00:01:09Tant que l'État ne nous donne pas de logement, on ne bougera pas et on va rester là.
00:01:14Tant qu'on ne trouve pas quelque chose, pouvoir dormir avec tous ces enfants-là, on est là.
00:01:21On ne va nulle part.
00:01:23On appelle les 100 000 chaque, tous les jours, on ne prend pas.
00:01:26Il n'y a pas de place, il n'y a rien du tout.
00:01:28Donc on dort dehors.
00:01:30Si je te dis, j'ai fait des jours, je ne me suis même pas lavé, ni brossé les dents.
00:01:34Voilà, nous serons en direct dans un instant.
00:01:36Et en fait, hier matin, une centaine de tentes occupées principalement par des hommes migrants
00:01:40ont été évacuées par les forces de l'ordre le long du canal Saint-Denis.
00:01:44Ce sont, selon nos confrères de l'AFP, de jeunes migrants en recours pour faire reconnaître leur minorité,
00:01:49mais aussi des usagers de drogue qui ont ainsi été expulsés.
00:01:52Alors que faire avec ces dizaines de personnes et pourquoi se retrouve-t-on en permanence dans cette situation ?
00:01:58Nous allons en reparler dès le début de Morandini Live.
00:02:01On quitte Paris, on part dans l'Essonne, à Grigny cette fois très précisément,
00:02:04pour écouter les habitants qui eux aussi sont excédés.
00:02:07Excédés par des rodéos urbains qui se multiplient et qui mettent en danger les familles.
00:02:11Malgré les appels à mettre fin à ces rodéos, rien n'y fait et ils n'en peuvent plus.
00:02:15Les bruits des pots d'échappement à toute heure dans les rues font désormais partie du quotidien ici à Grigny, dans l'Essonne.
00:02:24Les rodéos urbains se multiplient et les habitants n'en peuvent plus, inquiets pour leur sécurité.
00:02:28Moi j'ai peur pour les gosses surtout et pour les personnes très âgées.
00:02:33Parce que les mamies qui étaient à travers avec les cannes ou les papiers avec les cannes et tout ça, oui.
00:02:37À chaque fois on a peur qu'il y ait un enfant qui se fasse renverser ou même un accident.
00:02:43Même les bus quand ils passent, ils ne sont pas en sécurité.
00:02:46Ah oui, je cherche à partir.
00:02:47À cause de ça ?
00:02:48Ah oui, parce que ce n'est pas vivable.
00:02:49Ce n'est pas vivable.
00:02:50Un danger routier qui s'articule autour du trafic de drogue.
00:02:54Alors si les habitants tentent parfois de dialoguer avec les plus jeunes pour les raisonner,
00:02:58ils aimeraient que les pouvoirs publics agissent rapidement.
00:03:01Je ne dis pas que je suis consentante avec ce qu'ils font.
00:03:04Pas du tout, loin de là.
00:03:05Il y a bien d'autres choses qu'ils pourraient trouver pour avoir de l'argent.
00:03:08J'ai beaucoup cette sensation que les jeunes sont beaucoup les secondos pour compte, pardon,
00:03:15dès l'instant où on sait qu'ils vivent dans une cité dite dangereuse.
00:03:18Le rodéo urbain, fléau désormais installé durablement à Grigny.
00:03:22Les auteurs des faits risquent jusqu'à 3 ans de prison et 15 000 euros d'amende.
00:03:27À nos gens, le parquet requiert la mise en examen du collégien pour le meurtre de Mélanie,
00:03:32collégien de 14 ans et son placement en détention provisoire.
00:03:34On l'a appris il y a quelques instants.
00:03:36Hier, le procureur a adressé un portrait glaçant de cet adolescent.
00:03:42L'adolescent de 14 ans avait l'intention de tuer une surveillante.
00:03:46Il voulait s'en prendre à l'une d'entre elles au hasard.
00:03:49Il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général,
00:03:52qui auraient eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves.
00:03:57Il établit peut-être lui-même un lien entre le fait d'avoir été sermonné
00:04:02par une surveillante vendredi 6 juin, alors qu'il embrassait sa petite amie.
00:04:07Cette surveillante n'est pas celle qui sera sa victime.
00:04:10Avant de quitter son domicile, l'auteur des faits s'est saisi d'un grand couteau de cuisine
00:04:14pour faire le plus de dégâts.
00:04:16Il s'agissait d'un couteau de cuisine de 34 cm avec une lame d'une longueur de 20 cm.
00:04:23Arrivé devant l'établissement, l'individu poignarde à cette reprise Mélanie,
00:04:27malgré la présence des forces de l'ordre.
00:04:30Décrit comme un bon élève, sociable et issu d'une famille sans histoire,
00:04:33l'adolescent présente néanmoins un profil inquiétant.
00:04:36L'intéressé se montre détaché, il n'exprime pas de regrets ni aucune compassion pour les victimes.
00:04:43Il fait part d'une certaine fascination pour la violence et la mort,
00:04:47ainsi que pour les personnages les plus sombres des films ou des séries télévisées.
00:04:53Il est adepte de jeux vidéo violents.
00:04:55Fin 2024, le collégien avait également fait l'objet de deux exclusions temporaires.
00:05:00Une pour avoir porté des coups de poing à un camarade de classe,
00:05:05une autre pour avoir frappé un élève de sixième.
00:05:07Désormais, les investigations se poursuivent, notamment celles d'ordre psychiatrique.
00:05:12Et justement, à propos du portrait de cet adolescent, il y a ce coup de gueule qui interpelle.
00:05:16Cette professeure, Myriam Meyer, qui affirme sur ces news qu'elle a marre d'entendre dire
00:05:20que ce jeune garçon était normal et sans histoire.
00:05:23C'est faux, dit-elle.
00:05:23La vérité, c'est qu'on n'a rien fait et on n'a pas réagi aux différents signaux qui étaient pourtant bien là.
00:05:30C'est un élève qui est passé quand même deux fois en conseil de discipline.
00:05:34La première fois pour avoir tenté d'étrangler un ou une élève de sixième
00:05:39et ensuite après avoir asséné un coup de poing à un autre élève.
00:05:42Mais ils ont combien de chances à chaque fois ?
00:05:45Parce que Mélanie n'en a pas eu.
00:05:47Elle n'a pas eu cette deuxième chance.
00:05:49Chamsédine qui a été rouée de coups à Virichati, on n'en a plus.
00:05:52Chaina qui a été brûlée à creil.
00:05:54Non plus.
00:05:55Moi j'arrive à un stade, si vous voulez, où les portiques de sécurité, les marches blanches,
00:06:01les mallettes pédagogiques, parce que je m'attends à ce qu'on nous sorte ça,
00:06:03un webinaire, une formation, une mallette pédagogique, que sais-je.
00:06:07C'est inaudible.
00:06:09Voilà, Myriam Meyer qui était hier chez Pascal Proulx.
00:06:11On l'entendra en intégralité parce que c'est intéressant sa position
00:06:15et ce coup de gueule qui interpelle vraiment.
00:06:17Et je vous précise également qu'à midi, une minute de silence va être observée
00:06:20dans la plupart des collèges et des lycées, en hommage à Mélanie.
00:06:23Et demain aura lieu une marche blanche.
00:06:25Mais on s'interroge quand même sur la responsabilité des parents ce matin.
00:06:29Et Catherine Vautrin, ministre de la Santé et des Familles, était sur ces news
00:06:33et elle annonçait un projet de loi pour, justement, responsabiliser enfin,
00:06:37a-t-on envie de dire, responsabiliser enfin les parents ?
00:06:41Il y a, pour la première fois, la création d'un délit de soustraction précisément
00:06:47à ses obligations légales d'un parent.
00:06:50Ce qui montre bien qu'être parent, c'est une responsabilité.
00:06:54Et vous êtes favorable.
00:06:55Bien sûr, et que chaque parent doit assumer les responsabilités qui sont les siennes.
00:06:59Ça ne veut pas dire qu'il faut laisser un parent tout seul.
00:07:01Je ne suis pas là pour porter un jugement sur la façon dont les gens éduquent leurs enfants.
00:07:05Je suis là pour dire qu'on a une responsabilité en tant que parent
00:07:08et que cette responsabilité d'élever, d'accompagner son enfant, on doit la porter.
00:07:13Voilà, et on y reviendra longuement, bien évidemment, dans cette émission.
00:07:17Dans l'actualité également, la violente charge de Jean-Luc Mélenchon hier soir à Rouen
00:07:20contre Emmanuel Macron et le gouvernement à propos de Rima Hassan.
00:07:23Il affirme qu'ils sont au service du Premier ministre israélien et même ses larbins, dit-il,
00:07:29et d'ajouter que, pour lui, Rima Hassan est sacrée, la République, c'est elle, dit-il.
00:07:35Voici ce qu'il vous reste à entendre, Monsieur le Premier ministre,
00:07:41Monsieur le Président de la République.
00:07:42La personne de Mme Rima Hassan, parce qu'elle est députée du peuple français,
00:07:48sa personne est sacrée. La République, c'est elle.
00:08:02Pas vous qui n'avez été élue par personne.
00:08:06Pas vous qui avez convoqué des élections dont vous ne reconnaissez pas le résultat.
00:08:09Et à cet instant, ce qu'a fait la bande à Netanyahou,
00:08:15s'appelle n'importe où dans le monde de la piraterie.
00:08:19Regardez ce cœur d'hypocrite qui passe leur temps à dire
00:08:23la navigation doit être libre dans la mer de Chine,
00:08:26elle doit être libre dans la mer Rouge,
00:08:29elle doit être libre partout,
00:08:31sauf là où Monsieur Netanyahou a décidé qu'elle ne l'est pas.
00:08:33Eh bien, vous êtes ses larbins, vous êtes ses porteurs de chacoche,
00:08:38vous êtes à son service quand vous parlez comme ça.
00:08:40Voilà, la violence des propos de Jean-Luc Mélenchon hier,
00:08:44c'est sûr que ça ne va pas calmer les esprits.
00:08:46Et justement, à propos de la situation en Israël,
00:08:48à noter que les sociétés des journalistes de RMC et BFM
00:08:51demandent l'exclusion immédiate de l'antenne d'une chroniqueuse.
00:08:54Elle s'appelle Barbara Lefebvre,
00:08:55et il lui reproche ses prises de position en faveur d'Israël.
00:08:58On en reparlera là encore tout à l'heure en fin d'émission.
00:09:01Tout de suite, les tops et les flops d'audience.
00:09:02Hier soir, c'est avec Mister Audience qu'on garde nous.
00:09:05Kevin Vatan.
00:09:07Hier soir, la télévision a été boudée certainement
00:09:10à cause du beau temps.
00:09:11C'est France 2 qui est arrivé petit leader à seulement 2 millions d'eux
00:09:14avec le film Un Destin Inattendu.
00:09:16TF1 est deuxième en frôlant les 2 millions
00:09:18avec sa série médicale Graze Anatomy,
00:09:21suivie de près par le magazine de France 3
00:09:22des racines et des ailes consacré hier au Vatican.
00:09:25Sur M6, Top Chef a rassemblé 1 million 700 000 téléspectateurs.
00:09:29Toutes les autres chaînes sont loin d'arrière
00:09:31et largement sous le million.
00:09:33TF1, série film, est en tête des chaînes
00:09:34de la TNT avec le film Fast & Furious 6
00:09:37qui est à 747 000,
00:09:39suivi d'Arte qui diffusait le film
00:09:40Le Bleu du Caftan qui est à égalité parfaite
00:09:43avec W9 qui retransmettait
00:09:45le match Portugal-France dans le cadre
00:09:46de l'Euro Espoir U21.
00:09:49TMC ferme ce classement en étant
00:09:51faible sous les 500 000 avec les docs
00:09:53de Maya Mazorette.
00:09:54Mister Audience vous dit à demain.
00:09:57Allez, je présente les invités
00:09:58qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:01Laurent Jacobelli, bonjour.
00:10:02Bonjour Jean-Marc Mordi.
00:10:02Merci d'être en direct avec nous.
00:10:04Christine Kelly, bonjour.
00:10:05Merci d'être là, journaliste et présentatrice
00:10:07de Face à l'Info sur CNews.
00:10:09Rachida Kahout, bonjour.
00:10:10Bonjour.
00:10:10Merci également d'être là,
00:10:11conseillère municipale Renaissance
00:10:12d'Ibris-sur-Seine.
00:10:13Et puis Mathias Leboeuf, bonjour.
00:10:15Bonjour, journaliste et docteur en philosophie.
00:10:17Dans un instant, nous reviendrons bien évidemment
00:10:19sur nos gens et Mélanie.
00:10:20Mais je voulais qu'on commence
00:10:21en donnant la priorité au direct
00:10:23avec ces images que vous allez découvrir tout de suite.
00:10:26Images qui nous arrivent du 11e arrondissement de Paris.
00:10:28On est devant la mairie du 11e arrondissement de Paris
00:10:31où depuis hier, plus de 250 personnes
00:10:34sont installées avec détente
00:10:37à l'initiative d'une association d'aide aux migrants,
00:10:40Utopia 56.
00:10:41Ces personnes qui ont décidé de camper
00:10:43devant le parvis de la mairie
00:10:44jusqu'à ce qu'une proposition d'hébergement
00:10:47leur soit faite.
00:10:48Vous les voyez en train de faire du bruit
00:10:50en direct à l'heure qu'il est
00:10:51pour manifester leur présence.
00:10:53Dans un instant, on rejoindra Régine Delfour
00:10:55qui est sur place pour CNews.
00:10:58Ce sont en particulier des femmes qui sont là.
00:11:01Il y aurait également beaucoup d'enfants.
00:11:02On va essayer de comprendre ce qu'ils font
00:11:04et pourquoi ils sont là.
00:11:05Tout d'abord, le reportage qu'on a réalisé sur place.
00:11:08Le parvis du 11e arrondissement de Paris
00:11:11transformé en dortoir à ciel ouvert.
00:11:14Soutenu et aidé par des associations pro-migrants,
00:11:17250 personnes ont installé leur tente
00:11:19et leur matelas au beau milieu de la capitale.
00:11:22Ils réclament une prise en charge et des logements.
00:11:25Tant que l'Etat ne nous donne pas de logement,
00:11:29on ne bougera pas et on va rester là.
00:11:32Tant qu'on ne trouve pas quelque chose
00:11:34pour pouvoir dormir avec tous ces enfants-là,
00:11:37on est là.
00:11:38On ne va nulle part.
00:11:40Selon les associations de soutien aux migrants,
00:11:42il y aurait parmi les 250 personnes
00:11:4417 mineurs isolés et 80 enfants.
00:11:47Mais leur minorité reste à confirmer.
00:11:49En attendant, ils demandent une solution
00:11:51d'hébergement durable.
00:11:52« On a fait le son que chaque, tous les jours,
00:11:55on ne prend pas.
00:11:56Il n'y a pas de place, il n'y a rien du tout.
00:11:59Donc on dort dehors.
00:12:01Si je te dis, j'ai fait deux jours,
00:12:02je ne me suis même pas lavé,
00:12:03ni brossé les dents. »
00:12:05Quelques heures avant cette installation sauvage,
00:12:07plus d'une centaine de tentes occupées
00:12:09principalement par des hommes migrants
00:12:10le long du canal Saint-Denis
00:12:12ont été évacués par les forces de l'ordre.
00:12:14Des cars leur ont été mis à disposition
00:12:16pour les évacuer vers des centres d'accueil en région.
00:12:19Voilà, et on retourne en direct sur place
00:12:23avec ces images.
00:12:25On est dans Paris,
00:12:26on est dans le 11e arrondissement de Paris,
00:12:27on est devant la mairie du 11e arrondissement de Paris.
00:12:30Régine Delfour, vous êtes sur place.
00:12:32Quelle est l'ambiance et la situation sur place ?
00:12:35Et qui sont ces gens qu'on voit actuellement
00:12:37à l'image sur ces images ?
00:12:38C'est-à-dire que ce sont essentiellement des femmes,
00:12:42des femmes et des enfants, en fait.
00:12:44Elles ont dormi, donc, à même le sol,
00:12:47sur des matelas de fortune,
00:12:48avec des couvertures.
00:12:50Elles réclament, en fait, une situation pérenne,
00:12:53puisque beaucoup ont de titre de séjour,
00:12:55beaucoup d'enfants sont scolarisés,
00:12:57mais ils n'ont pas d'hébergement.
00:12:58Moi, j'ai pu m'entretenir, donc,
00:13:00avec certaines de ces femmes,
00:13:02qui m'expliquaient qu'elles avaient été victimes
00:13:04de violences conjugales,
00:13:05qu'elles s'étaient donc séparées de leur mari,
00:13:07et qu'elles se retrouvaient, donc, à la rue.
00:13:10Vous savez que, là, il va faire chaud,
00:13:11que la chaleur, la calicule, c'est un problème, aussi,
00:13:15quand on est dehors.
00:13:16Donc, là, elles font du bruit.
00:13:18Elles essayent d'interpeller, en fait,
00:13:19le maire du 11e arrondissement
00:13:21pour qu'ils trouvent une solution,
00:13:23une solution pérenne, avec un abri, en fait.
00:13:26Aujourd'hui, ce sont des femmes, en fait,
00:13:28qui sont en situation légale, a priori, c'est ça ?
00:13:31Oui, elles sont à titre de séjour
00:13:32et elles peuvent travailler.
00:13:34Alors, certaines me disaient
00:13:35qu'elles avaient eu un rendez-vous
00:13:36pour être auxiliaires de vie,
00:13:38mais apprenant donc qu'elles n'avaient pas
00:13:41d'endroit pour dormir,
00:13:42on lui a refusé ce travail.
00:13:44Donc, il y a beaucoup d'enfants scolarisés,
00:13:46il y a beaucoup de personnes qui travaillent aussi,
00:13:48et là, elles ont besoin d'une situation pérenne.
00:13:51Alors, on voit beaucoup de poussettes.
00:13:52Il y a beaucoup d'enfants,
00:13:53les enfants en passage, aussi.
00:13:54Mais ces femmes viennent d'où ?
00:13:57Parce qu'on a du mal à comprendre
00:13:58comment tout à coup, on se retrouve
00:13:59avec 250 femmes comme ça
00:14:01qui viennent toutes d'Afrique,
00:14:03a priori, même si elles sont en situation légale.
00:14:05Elles viennent d'où pour se réunir comme ça
00:14:07devant le parvis de la mairie ?
00:14:10Alors, ce sont des femmes
00:14:11qui sont là depuis plusieurs années.
00:14:13Certaines m'expliquaient qu'elles étaient là
00:14:14depuis au moins cinq ans.
00:14:16Elles ont été en hébergement.
00:14:19Et Utopia 56,
00:14:21donc cette association qui les prend en charge,
00:14:23n'a pas non plus de solution pérenne.
00:14:26Donc, elle leur a demandé
00:14:27de venir sur le parvis
00:14:29pour interpeller le maire du 11e arrondissement
00:14:31et essayer de trouver une solution.
00:14:34Aujourd'hui, elles vont rester dormir ?
00:14:37Elles vont rester jusqu'à ce qu'on leur trouve une solution ?
00:14:39C'est bien ça ?
00:14:40Oui, je pense que l'objectif,
00:14:42c'est qu'elles soient reçues
00:14:42par le maire du 11e arrondissement
00:14:44et qu'ils puissent trouver une solution
00:14:46avec la maire de Paris, Adi Dalgo,
00:14:48pour leur situation.
00:14:51Parce que beaucoup, je vous rappelle,
00:14:52quand même, dormaient dans la rue,
00:14:54dans mes pots.
00:14:55Et voilà, la chaleur va arriver.
00:14:57C'est très compliqué.
00:14:58On a vu quand même des bonbons d'eau arriver
00:15:01pour permettre aux enfants d'être hydratés aussi.
00:15:04Ainsi que des couches
00:15:05et des produits d'hygiène.
00:15:07Merci beaucoup, Régine.
00:15:08On continue à garder vos images,
00:15:10bien évidemment,
00:15:11et à voir ces femmes
00:15:13qui sont en train d'essayer
00:15:13de se faire entendre.
00:15:15Laurent Jacobili, honnêtement,
00:15:17moi, je suis désolé,
00:15:18mais c'est la première idée qui me vient.
00:15:20On a du mal à penser
00:15:20qu'on est en France,
00:15:21en plein Paris,
00:15:22en 2025,
00:15:23quand on voit ce type d'image.
00:15:24Ces femmes à qui on n'est pas capable
00:15:26d'offrir un hébergement,
00:15:27si elles sont là en toute légalité,
00:15:29il faut les aider aussi.
00:15:31C'est tout le problème
00:15:32de l'immigration aujourd'hui.
00:15:33C'est-à-dire que,
00:15:34sous prétexte d'humanisme,
00:15:35on reçoit la terre entière,
00:15:37de manière légale ou illégale d'ailleurs,
00:15:38sans avoir derrière les moyens,
00:15:40en termes de travail,
00:15:40en termes d'assimilation,
00:15:41en termes de logement,
00:15:42d'accueillir les gens décemment.
00:15:44Donc,
00:15:44ce qui voudrait être à la place,
00:15:46au début de l'humanisme,
00:15:47de la bonne intention,
00:15:48voilà,
00:15:49au final,
00:15:49on a des gens dans la rue
00:15:50et je pense que personne
00:15:51ne peut être heureux
00:15:52d'offrir ce seul destin
00:15:53à des gens
00:15:54qui ont cru trouver l'Eldorado
00:15:56et qui,
00:15:57malheureusement,
00:15:57se trouvent face à une réalité complexe.
00:15:59Mais il y a aussi
00:16:00des femmes et des enfants français
00:16:02qui ne sont pas
00:16:03des gens avec des cartes de séjour,
00:16:05qui sont dans la même situation
00:16:06que l'association Utopia 56
00:16:09ne met pas en avant.
00:16:10Alors,
00:16:11derrière,
00:16:11il y a autre chose
00:16:11qui me choque,
00:16:12c'est la récupération,
00:16:13l'utilisation
00:16:14de ces femmes
00:16:15et de ces enfants
00:16:16en détresse
00:16:16par une association
00:16:17qui les rassemble,
00:16:18qui les amène souvent
00:16:19en autocar devant une mairie
00:16:21pour faire une opération de com'
00:16:22et pour derrière
00:16:22essayer d'avoir
00:16:24un discours pro-immigration.
00:16:25C'est un cercle vicieux,
00:16:26finalement.
00:16:27Je pense qu'aujourd'hui,
00:16:28il faut une immigration
00:16:28stricte,
00:16:30raisonnée,
00:16:31non seulement,
00:16:31évidemment,
00:16:32pour protéger l'emploi
00:16:32et les systèmes sociaux
00:16:33des Français,
00:16:34pour protéger notre identité
00:16:35et pour empêcher
00:16:36que des gens
00:16:37viennent en France
00:16:38vivre mal.
00:16:39Je pense qu'aujourd'hui,
00:16:40tous les beaux esprits,
00:16:41notamment de gauche,
00:16:42qui nous expliquent
00:16:42que l'immigration
00:16:43est une chance
00:16:44pour tout le monde,
00:16:45il se trouve qu'aujourd'hui,
00:16:46en 2025,
00:16:46c'est un malheur,
00:16:47un malheur pour tout le monde
00:16:48et moi,
00:16:48je lance un appel
00:16:49au vert,
00:16:49au LFI,
00:16:50au Parti Socialiste.
00:16:51Est-ce qu'aujourd'hui,
00:16:52vous qui voulez
00:16:53que cette situation
00:16:54perdure de l'immigration,
00:16:56accepteriez-vous
00:16:57d'héberger ces gens ?
00:16:58Probablement,
00:16:58diraient-ils non.
00:16:59Mais qu'est-ce que ça veut dire
00:17:00qu'il y a un problème ?
00:17:01Non, non,
00:17:01mais c'est intéressant,
00:17:02Laurent-Jacques-Laurie.
00:17:03C'est de la dénagogie
00:17:03à deux bas.
00:17:04Non, non, non,
00:17:04attendez,
00:17:05un instant.
00:17:06Ça veut bien dire
00:17:07qu'il y a un problème.
00:17:08La question,
00:17:09c'est qu'est-ce qu'on fait
00:17:09de ces gens ?
00:17:10Vous, si vous êtes au pouvoir,
00:17:11imaginons que vous soyez au pouvoir
00:17:12de la Rassemblement nationale,
00:17:13qu'est-ce que vous faites
00:17:13avec ces gens ?
00:17:14D'abord, je dois le dire,
00:17:15ils n'arriveront pas.
00:17:16Oui, mais ils sont là.
00:17:16Bon.
00:17:17Ils sont là.
00:17:18Deuxièmement,
00:17:18s'ils travaillent,
00:17:20s'ils sont en situation régulière,
00:17:21je le précise,
00:17:22ils ont un droit au logement,
00:17:23mais comme tous les autres,
00:17:25c'est-à-dire,
00:17:25y compris les Français.
00:17:26Or, il y a aujourd'hui
00:17:28beaucoup de Français
00:17:29qui se retrouvent
00:17:29exactement dans la même situation.
00:17:31Donc, on fait quoi ?
00:17:31Donc, on fait quoi ?
00:17:32On essaie de leur trouver
00:17:33effectivement un émerdage.
00:17:34Il n'y a pas,
00:17:34tout est plein.
00:17:35Visiblement,
00:17:35c'est ce qui est dit.
00:17:36Ce n'est pas vrai
00:17:36parce que je crois
00:17:37qu'il y a déjà des cars
00:17:38qui sont prévus
00:17:38pour aller les emmener
00:17:39dans les régions,
00:17:40ce qui pose une autre question
00:17:40qui est la dissémination
00:17:42de l'immigration en France.
00:17:44Cacher ces gens
00:17:45que je ne saurais voir.
00:17:46C'est la poussière sous le tapis.
00:17:47Certains refusent d'ailleurs
00:17:48de partir dans la région
00:17:49et veulent rester à Paris.
00:17:50Mais aussi, il faut le dire,
00:17:52quand un étranger
00:17:52en situation régulière
00:17:54n'a plus de travail
00:17:55et n'a plus de logement,
00:17:56la question se pose
00:17:57de savoir s'il peut rester en France.
00:17:58Mathias Leboeuf,
00:17:58puisque vous vouliez intervenir.
00:17:59Oui, je voulais réagir
00:18:00au propos de Laurent
00:18:01et lui dire une chose.
00:18:04Vous avez commencé
00:18:04par sous prétexte d'humanisme.
00:18:06Mais ce n'est pas
00:18:07sous prétexte d'humanisme.
00:18:08C'est heureusement
00:18:09qu'on a cet humanisme-là.
00:18:10Cet humanisme,
00:18:11il définit aussi la France.
00:18:13Et moi, je le revendique,
00:18:14cette humanisme.
00:18:14Ne pas être humaniste.
00:18:16Non mais...
00:18:17C'est pas humain.
00:18:17Être humaniste,
00:18:18ça, c'est pas humain.
00:18:19Mais vous avez commencé
00:18:20en disant sous prétexte d'humanisme.
00:18:22Et vous avez parlé ensuite
00:18:23de beaux esprits,
00:18:24peut-être de bien-pensants.
00:18:26Moi, je suis content
00:18:26d'être un bel esprit.
00:18:27Je suis content
00:18:28d'être un bel esprit de gauche
00:18:29et de défendre cet humanisme-là
00:18:31et de ne pas le passer
00:18:32par pertes et profits
00:18:33parce que c'est ça aussi
00:18:35l'identité de la France
00:18:36que vous défendez.
00:18:37Première chose.
00:18:38La deuxième chose,
00:18:39c'est que quand on veut,
00:18:41on peut se donner les moyens.
00:18:41Quand on veut faire
00:18:42les Jeux olympiques,
00:18:43on trouve les financements.
00:18:45Donc là, effectivement,
00:18:46vous avez raison sur le fond,
00:18:47cette situation est déplorable
00:18:48qu'il y ait 250 personnes
00:18:51qui sont apparemment
00:18:53en situation en plus
00:18:54relativement régulière
00:18:55qui ont des papiers,
00:18:56que ce soit des femmes
00:18:57qui ont des enfants,
00:18:58bien évidemment
00:18:58que c'est déplorable.
00:18:59Mais ne me faites pas croire
00:19:01qu'il n'y a pas une défaillance
00:19:02de la volonté politique
00:19:04parce que franchement,
00:19:05c'est pas ça qui coûte à la France.
00:19:07On dit ça surtout.
00:19:09À chaque fois qu'on parle
00:19:10de quelque chose,
00:19:10on nous dit
00:19:10que c'est pas ça qui coûte.
00:19:11Au bout d'un moment,
00:19:12ça finit par coûter.
00:19:13– Je ne peux pas croire
00:19:14que héberger 250 personnes,
00:19:17c'est hébergeant.
00:19:18– Après, vous avez des migrants
00:19:20qui étaient sur les quais de Seine.
00:19:22C'est pareil.
00:19:23– C'est encore autre chose.
00:19:24– Vous allez dire
00:19:25les migrants,
00:19:26il faut les héberger aussi.
00:19:27En fait, on s'en sort pas.
00:19:27– Si vous voulez,
00:19:28le problème.
00:19:29– On accueille des gens,
00:19:30on n'est pas capable
00:19:31de bien les accueillir.
00:19:32Donc ça ne sert à rien
00:19:32des accueillir.
00:19:32– Je suis d'accord avec ça.
00:19:33– Ça ne sert à rien
00:19:33des accueillir.
00:19:34– Mais non, vous n'êtes pas d'accord
00:19:35parce que quand je vous dis
00:19:35arrêtons d'accueillir,
00:19:36vous vous dites
00:19:36ah mais non,
00:19:37il y a l'humanité.
00:19:37– Non, on est tous d'accord
00:19:40autour de cette table
00:19:40pour dire qu'évidemment,
00:19:41il faut réguler
00:19:42et qu'on ne peut pas,
00:19:43comme disait Rocard,
00:19:45accueillir toute la misère
00:19:46du monde.
00:19:47Sauf que Rocard disait ensuite
00:19:48il faut aussi prendre notre part.
00:19:50Et ça, tout le monde l'oublie.
00:19:52Tout le monde l'oublie.
00:19:53Au passage,
00:19:53la France n'est pas
00:19:54le pays d'Europe
00:19:55qui accueille
00:19:55le plus de migrants.
00:19:57Loin s'en faut.
00:19:58Donc franchement,
00:19:59quand il s'agit
00:19:59d'accueillir des gens comme ça,
00:20:01il n'y a pas de politique
00:20:02d'intégration,
00:20:03il n'y a pas
00:20:03le pays de débargement.
00:20:04– Si je peux vous répondre,
00:20:05on est aujourd'hui
00:20:05le seul pays
00:20:06à ne pas mettre en place
00:20:07un contrôle des migrations
00:20:08et à renvoyer chez eux
00:20:09les migrants illégaux,
00:20:10ce qui n'est pas le cas
00:20:11des personnes-là
00:20:11mais j'ai élargi le débat.
00:20:12Aujourd'hui,
00:20:13tous les pays le font en Europe,
00:20:14y compris des pays gérés
00:20:15par la gauche
00:20:16comme le Danemark
00:20:16qui a une politique très stricte
00:20:17en matière d'immigration.
00:20:18Et que se passe-t-il ?
00:20:19Au final,
00:20:20comme nous sommes le seul pays
00:20:21à ne pas réguler,
00:20:21à ne pas contrôler
00:20:22et à ne pas avoir
00:20:23derrière les infrastructures,
00:20:25eh bien tout le monde arrive.
00:20:25– C'est vrai !
00:20:26– Et donc ça pose
00:20:26un vrai problème,
00:20:27on ne peut pas le nier.
00:20:29Franchement,
00:20:29personne n'a de leçons
00:20:30à donner à personne,
00:20:30je pense être aussi humaniste
00:20:31que vous.
00:20:32Mais moi,
00:20:32je trouve que ce modèle-là
00:20:33n'est pas bon.
00:20:34Il n'est pas bon
00:20:34pour les gens
00:20:35qui se dorment dans la rue,
00:20:36il n'est pas bon
00:20:36pour les Français
00:20:36dont on épuise
00:20:38les caisses sociales,
00:20:39dont on épuise
00:20:39les moyens de logement
00:20:40et qu'on n'arrive même pas
00:20:41pour nos propres concitoyens
00:20:42à trouver des solutions.
00:20:43Et donc c'est perdant-perdant.
00:20:45– Ce que je veux dire,
00:20:45je suis d'accord avec vous là-dessus,
00:20:47c'est que la situation
00:20:48est déplorable,
00:20:48mais ne passons pas
00:20:49l'humanisme
00:20:50et notamment l'humanisme français
00:20:51par pertes et profits.
00:20:53N'oublions pas notre humanisme
00:20:54parce que c'est aussi
00:20:55ce qu'ils nous diffrent.
00:20:56– Qu'est-ce qu'on fait ?
00:20:56Mathias Leboeuf,
00:20:57l'humanisme,
00:20:57c'est beau,
00:20:58c'est des propos de philosophes.
00:20:59– Non, bah oui.
00:20:59– Excusez-moi,
00:20:59bah oui, c'est des propos de philosophes.
00:21:01– Mais excusez-moi,
00:21:02mais la réalité,
00:21:02elle vient percuter la philosophie.
00:21:03– Jean-Marc,
00:21:04la France ne se serait pas faite
00:21:05sans les philosophes.
00:21:06– Bien sûr.
00:21:07– La France ne se serait pas faite
00:21:08sans mon texte.
00:21:09La France ne se serait pas faite
00:21:10sans les philosophes de lumière.
00:21:11– Alors on peut philosopher
00:21:12tant qu'on veut,
00:21:12excusez-moi,
00:21:13on peut philosopher tant qu'on veut,
00:21:14mais il y a une urgence
00:21:14pour ces femmes.
00:21:15Il y a une urgence
00:21:16pour ces femmes.
00:21:16Qu'est-ce qu'on fait ?
00:21:17– Moi, je ne suis pas politique.
00:21:18– D'accord,
00:21:18donc vous vous philosoprez.
00:21:19– Non, non, mais non.
00:21:20– Christine Kelly.
00:21:20– Non, non.
00:21:21– Il y a plusieurs niveaux
00:21:22lorsque je vois ces images.
00:21:25Déjà, quand je vois un petit enfant
00:21:26en pantalon rouge
00:21:28et au t-shirt bleu,
00:21:29je me demande
00:21:29ce qu'il va devenir demain
00:21:31et ça me fait de la peine
00:21:32de voir qu'il est dans la rue
00:21:34en train de taper
00:21:35avec un bâton sur une poubelle
00:21:36au lieu d'être à l'école
00:21:38en ce moment, par exemple.
00:21:40Moi, ça me déchire le cœur.
00:21:42Deuxième niveau de lecture
00:21:43de cette image,
00:21:45ce ne sont que des femmes
00:21:46et des enfants.
00:21:47Pardon,
00:21:48mais selon les chiffres,
00:21:49les personnes qui viennent,
00:21:51qui sont issues de l'immigration,
00:21:53qui viennent,
00:21:53les immigrés qui viennent en France
00:21:54sont majoritairement des hommes.
00:21:56On peut se poser la question
00:21:57de l'instrumentalisation de l'image.
00:21:59Continuons dans l'instrumentalisation.
00:22:01– Et puis, comment ils sont arrivés ?
00:22:02C'est peut-être aussi des familles
00:22:03qui ont...
00:22:03Enfin, c'est peut-être
00:22:04les hommes qui sont venus
00:22:05et qui ont fait venir les femmes après
00:22:06et c'est peut-être pour ça
00:22:07qu'elles se retrouvent là aussi.
00:22:08– C'est exactement ce qui se passe.
00:22:09Mais ce sont d'abord
00:22:10des hommes qui viennent
00:22:12et avec le regroupement familial.
00:22:13Ce sont des hommes qui viennent
00:22:14et ensuite...
00:22:15Donc, ce n'est pas vraiment...
00:22:17C'est intéressant de savoir
00:22:18que ce n'est pas tout à fait
00:22:19comme ça que les gens
00:22:21arrivent en France.
00:22:23Deuxième lecture d'image
00:22:24qui relève
00:22:25de l'instrumentalisation de l'image,
00:22:27c'est Utopia 56
00:22:28qui est très connu
00:22:30pour récupérer politiquement
00:22:33en termes d'image
00:22:34en allant utiliser
00:22:36la misère des migrants,
00:22:38la jeter à la figure
00:22:40des médias
00:22:42et ensuite les relâcher
00:22:45et les utiliser,
00:22:45les emmener en car,
00:22:46les jeter comme ça à l'image
00:22:48et ensuite...
00:22:49Et comme vous dites,
00:22:50quelle solution ?
00:22:51Puisque lorsqu'on a 250,
00:22:53même si on les reloge,
00:22:54250 arriveront après,
00:22:56puis 250,
00:22:57puis 250.
00:22:58Donc, c'est vrai
00:22:58que c'est une réelle question de fond
00:23:00et dernière chose,
00:23:01pardon, Jean-Marc...
00:23:02Non, non, parce que je suis assez...
00:23:03Juste, je vais dire
00:23:03parce qu'on est en train
00:23:04de voir les images
00:23:05pendant que vous parlez
00:23:06et moi, j'étais en train
00:23:07de me dire que je crois
00:23:08que c'est la première fois
00:23:09que je vois comme ça
00:23:09ce type de manifestation
00:23:10où il n'y a que des femmes.
00:23:11C'est ça.
00:23:12Et effectivement,
00:23:12pour aller dans votre sens,
00:23:13on peut vraiment s'interroger
00:23:14sur la manipulation,
00:23:15effectivement.
00:23:16pourquoi est-ce qu'on a ramené
00:23:17que des femmes
00:23:18devant, sur cette place
00:23:20du 11e arrondissement,
00:23:20que des femmes
00:23:21avec des enfants ?
00:23:22Tout passe par l'image
00:23:23et là,
00:23:23Utopia 76 est spécialiste
00:23:26dans la manipulation
00:23:27et dans la récupération
00:23:28de l'image.
00:23:28Et dernière chose
00:23:29que je vais vous dire,
00:23:29pardon, Jean-Marc,
00:23:31je connais une femme,
00:23:32elle a deux enfants,
00:23:33ados,
00:23:34elle habite dans Paris,
00:23:35elle est en train
00:23:35de se faire expulser
00:23:36parce qu'elle n'a plus
00:23:37de clients dans son entreprise,
00:23:40donc elle aura 30 000 euros
00:23:41et elle va être à la rue.
00:23:42Je connais un policier,
00:23:43pardon,
00:23:44qui est aussi
00:23:45famille monoparentale,
00:23:46qui a passé trois semaines
00:23:47à dormir dans sa voiture,
00:23:49policier,
00:23:50parce qu'il n'avait pas
00:23:51les moyens,
00:23:51il n'avait pas de logement.
00:23:53Donc attention
00:23:53à la manipulation de l'image,
00:23:55oui,
00:23:56ces femmes,
00:23:56ces enfants
00:23:57ont besoin d'être hébergés,
00:23:58mais pas que.
00:23:59Qui et quelle association
00:24:00va utiliser,
00:24:01va aider les autres ?
00:24:01Rachida Kahout,
00:24:02est-ce qu'il y a une manipulation
00:24:03de l'image pour vous
00:24:04quand on voit ces femmes
00:24:05et toutes ces femmes
00:24:06qui sont là
00:24:06avec leurs enfants ?
00:24:07Est-ce que finalement
00:24:08c'est fait pour toucher,
00:24:09pour émouvoir
00:24:10et il y a une manipulation ?
00:24:11C'est vrai que c'est très étonnant
00:24:12de voir 250 femmes
00:24:14et enfants comme ça
00:24:14qui sont regroupés
00:24:15dans la mairie.
00:24:16Moi, je n'ai jamais vu ça.
00:24:17Jamais.
00:24:18Moi, ce que je vois,
00:24:19c'est que,
00:24:20bon, peu importe
00:24:21si vous voulez,
00:24:21s'il y a manipulation
00:24:22derrière ou pas,
00:24:24ce que je constate,
00:24:24c'est qu'il y a un problème,
00:24:26c'est celui de ces femmes,
00:24:27de ces enfants
00:24:28qui sont aujourd'hui dehors
00:24:29et qui n'ont rien
00:24:30à faire dehors
00:24:31parce que notre rôle à nous,
00:24:33c'est aussi de les protéger.
00:24:34Le rôle de la République,
00:24:35c'est de les protéger,
00:24:36de les héberger,
00:24:37de leur donner en fait
00:24:37un logement décent
00:24:38où leurs enfants
00:24:40peuvent reprendre
00:24:40le chemin de l'école
00:24:41parce que là,
00:24:42en l'occurrence,
00:24:42on ne parle pas de migrants,
00:24:44on parle en fait
00:24:44de personnes
00:24:45en situation régulière.
00:24:46À ce que j'ai pu entendre
00:24:47dans le reportage,
00:24:49elles sont là depuis
00:24:49à peu près 6 ans,
00:24:51c'est ça ?
00:24:51Un peu plus de 5 ans,
00:24:526 ans ?
00:24:52Certaines, oui.
00:24:54Apparemment,
00:24:55d'après ce que j'ai entendu
00:24:56dans le reportage.
00:24:57Donc, ça veut dire
00:24:57qu'en réalité,
00:24:58on n'est pas confronté
00:24:59à des personnes
00:25:00qui sont en situation irrégulière
00:25:01et auxquelles
00:25:02on ne peut pas apporter,
00:25:03si vous voulez,
00:25:04tous les moyens de l'État.
00:25:05Sachant qu'aujourd'hui,
00:25:07déjà,
00:25:07pour les personnes
00:25:08en situation régulière,
00:25:10il y a un véritable problème
00:25:11dans les centres d'hébergement,
00:25:12il n'y a plus de place.
00:25:13C'est bien ce que je disais,
00:25:14c'est ça ?
00:25:14Ça coûte extrêmement cher,
00:25:15ça coûte entre 17 et 25 euros
00:25:18par jour.
00:25:18On est, pour une personne,
00:25:20à peu près,
00:25:21à plus de 700 euros.
00:25:22Donc, c'est un réel coût,
00:25:24sachant qu'aujourd'hui,
00:25:25nous n'avons pas la solution
00:25:26et qu'on se retrouve
00:25:27avec ce qu'on voit aujourd'hui
00:25:28devant la mairie de Paris,
00:25:29l'impuissance même,
00:25:31en fait,
00:25:31si vous voulez,
00:25:31de pouvoir apporter assistance
00:25:33à ces personnes.
00:25:34On continue à en parler
00:25:35dans un instant.
00:25:36On retournera,
00:25:36bien évidemment,
00:25:37avec ces images en direct
00:25:38de Régine Delfour
00:25:39dans le 11e arrondissement.
00:25:40On fait juste le CNews Info
00:25:41avec Soumaya Labidi.
00:25:47Reprise des cours
00:25:48au collège Françoise Dolto
00:25:50de Nogent,
00:25:50Haute-Marne,
00:25:51des cours qui ont été aménagés
00:25:52avec des ateliers créatifs
00:25:54et sportifs
00:25:55et une cellule de soutien
00:25:56qui ont été mis en place
00:25:58pour les collégiens
00:25:59deux jours après
00:25:59le meurtre de Mélanie.
00:26:01Une minute de silence
00:26:02sera d'ailleurs respectée
00:26:03à midi
00:26:04dans tous les établissements
00:26:05en mémoire
00:26:05de la jeune surveillante.
00:26:07Séquence que vous pourrez
00:26:07évidemment suivre en direct
00:26:09sur notre antenne.
00:26:11Catherine Vautrin,
00:26:12ministre du Travail
00:26:13et de la Santé
00:26:14et des Solidarités,
00:26:15annonce sur notre antenne
00:26:15des mesures
00:26:16pour aider les familles
00:26:17monoparentales
00:26:18en matière de garde d'enfants.
00:26:20Le forfait des aides
00:26:21va être étendu à 12 ans
00:26:22au lieu de 6 actuellement.
00:26:24Une aide qui bénéficiera
00:26:25aux deux parents
00:26:26dans le cas
00:26:26d'une garde alternée.
00:26:27Et puis poubelle incendiée,
00:26:30jet de projectiles
00:26:31et gaz lacrymogènes.
00:26:32Troisième nuit de tension
00:26:33entre manifestants
00:26:34et forces de l'ordre
00:26:35à Bali-Mena
00:26:36en Irlande du Nord.
00:26:38Détention sur fond
00:26:39d'immigration
00:26:40suite à l'inculpation
00:26:41de deux Roumains
00:26:42pour une tentative
00:26:43de viol
00:26:43contre une jeune fille.
00:26:4411h04 sur CNews.
00:26:48Merci d'être en direct
00:26:49avec nous
00:26:50avec ces images
00:26:51du 11e arrondissement
00:26:52de Paris,
00:26:53ces images
00:26:54de la mairie
00:26:55de Paris
00:26:56dans le 11e
00:26:58avec ses familles
00:26:59qui sont sur place
00:27:00et Laurent Jacobili
00:27:01voulait réagir.
00:27:01Oui, je voulais réagir
00:27:02parce qu'au-delà
00:27:03d'émotion qui est légitime
00:27:03et qui nous étreint tous
00:27:04parce qu'on est tous
00:27:05sensibles au sort particulier.
00:27:07Je pense qu'il faut
00:27:07dépasser cela
00:27:08parce que c'est justement
00:27:08ce que veut Utopia 56.
00:27:10C'est-à-dire créer
00:27:10une mauvaise conscience
00:27:11pour qu'on accepte
00:27:13toute forme d'immigration
00:27:15et pour qu'on dise
00:27:15c'est nous finalement
00:27:16qui agissons mal,
00:27:17ces pauvres gens
00:27:18devraient les loger.
00:27:19Je pense qu'il faut
00:27:19revenir à la base.
00:27:21Si on ne peut pas les loger
00:27:21c'est qu'il y a un problème
00:27:22de logement en France aujourd'hui
00:27:23qui s'applique aussi aux Français.
00:27:24Moi j'ai dans ma permanence
00:27:25des gens qui travaillent
00:27:26qui viennent me voir
00:27:27en me disant
00:27:27dans deux semaines
00:27:28je n'ai plus de logement
00:27:28qu'est-ce qu'on fait
00:27:29monsieur le député
00:27:29et je ne sais pas leur répondre
00:27:31parce qu'il n'y a pas de place
00:27:31et donc je pense qu'ils ont
00:27:32la priorité dans leur pays
00:27:34et deuxièmement
00:27:35je pense qu'il faut
00:27:36strictement contrôler
00:27:38l'immigration.
00:27:38On ne vient pas en France
00:27:39si on n'a pas de papier
00:27:40si on n'a pas de travail
00:27:41si on n'a pas de logement.
00:27:42Il ne faut pas venir
00:27:42parce qu'aujourd'hui
00:27:44il n'y a plus les moyens.
00:27:45Nous ne pouvons pas gérer
00:27:47tous les pays du monde.
00:27:48Ce sont des pays
00:27:48qui ne sont pas en guerre.
00:27:49Ce sont des pays
00:27:50qui ne sont pas des dictatures
00:27:51qui ne s'en prennent pas aux gens
00:27:52dont viennent les femmes
00:27:53qu'on a vues aujourd'hui.
00:27:54Et donc autant je comprends
00:27:55qu'une femme iranienne
00:27:56qui a été arrêtée
00:27:57parce qu'elle ne voulait pas
00:27:58porter le voile
00:27:58demande l'asile politique en France
00:28:00qu'on l'héberge
00:28:00et qu'on les aide.
00:28:04En revanche,
00:28:05moi je préférerais
00:28:06que ces femmes
00:28:07aient un travail
00:28:07et soient heureuses
00:28:08dans leur pays.
00:28:09Oui, dans leur pays
00:28:10parce qu'en France
00:28:11il n'y a pas la place
00:28:12parce qu'en France
00:28:12il y a des Françaises malheureuses
00:28:14et qu'on doit d'abord
00:28:14s'occuper d'elles.
00:28:15On est avec David Libeskin
00:28:16qui est avocat
00:28:17notamment spécialiste
00:28:18des questions de migrants.
00:28:19Bonjour, merci d'être
00:28:20en direct avec nous
00:28:21et c'est vrai que
00:28:22quand on a vu ces images
00:28:23de ces femmes
00:28:23qui sont devant la mairie
00:28:24on se dit que la situation
00:28:25est compliquée
00:28:26mais comment on peut
00:28:27se retrouver comme ça
00:28:28dans une telle situation
00:28:30et qu'est-ce qu'on peut faire
00:28:31pour ces femmes ?
00:28:33Alors, c'est assez compliqué
00:28:34alors déjà
00:28:35il y a plusieurs problèmes
00:28:36est-ce que ces femmes
00:28:38sont en situation régulière
00:28:40sur le territoire français ?
00:28:42Est-ce qu'elles sont
00:28:43en situation irrégulière ?
00:28:44Alors, qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:28:46Donc, là, c'est un premier problème
00:28:48parce que...
00:28:49Vous l'avez entendu visiblement
00:28:50c'est des femmes
00:28:51qui sont en situation régulière
00:28:52a priori
00:28:53qui ont eu des conflits familiaux
00:28:55qui se retrouvent dehors
00:28:56avec leurs enfants.
00:28:58Elles sont 250
00:28:59la plupart viennent d'Afrique
00:29:00avec leurs enfants
00:29:01elles ont un titre de séjour
00:29:03mais voilà
00:29:04on ne sait pas quoi en faire
00:29:05on ne sait pas comment les héberger.
00:29:08Alors, en fait
00:29:09la grande difficulté
00:29:10c'est que souvent
00:29:11les migrants
00:29:12en fait
00:29:12se concentrent
00:29:13sur la région parisienne
00:29:14alors qu'en fin de compte
00:29:15ils devraient être
00:29:16entre guillemets
00:29:17excusez-moi du peu
00:29:17dispatchés
00:29:18sur toute la France
00:29:20mais malheureusement
00:29:21la concentration
00:29:22des migrants
00:29:23sont en région parisienne
00:29:24ils s'installent
00:29:26parce qu'ils n'ont pas
00:29:26d'hébergement
00:29:27après on les évacue
00:29:28mais ils s'installent
00:29:29autre part
00:29:30il faudra en fin de compte
00:29:31avoir une politique
00:29:32plus ferme
00:29:34disons on va dire
00:29:34de répartition
00:29:36de tous ces migrants
00:29:37sur toutes les régions
00:29:38de France
00:29:39et ce n'est pas du tout
00:29:39le cas
00:29:40question ou d'accueil
00:29:41parce que vous
00:29:41vous êtes à l'étape suivante
00:29:42parce que peut-être
00:29:43qu'avant de les répartir
00:29:44il faut décider
00:29:44si on les accueille ou pas
00:29:45tout à fait
00:29:48mais bon
00:29:48vous me dites
00:29:48en fait
00:29:48qu'ils sont en situation
00:29:49régulière
00:29:51dès lors que ces femmes
00:29:51sont en situation
00:29:52régulière
00:29:53il faut effectivement
00:29:54leur trouver
00:29:54un centre d'hébergement
00:29:56en urgence
00:29:57alors effectivement
00:29:57le problème principal
00:29:59et que tout le monde
00:30:00aura bien compris
00:30:00c'est le manque de moyens
00:30:02le manque de centres
00:30:03d'hébergement
00:30:04en urgence
00:30:05et comme je vous ai indiqué
00:30:07en fait
00:30:07la plupart des centres
00:30:08d'hébergement en urgence
00:30:10sont concentrés
00:30:10sur la région parisienne
00:30:11donc évidemment
00:30:12ils sont pleins
00:30:13puisqu'il n'y a pas
00:30:14en fait
00:30:14évidemment
00:30:15que les migrants
00:30:17il y a également
00:30:17les français
00:30:18qui sont sans abrite
00:30:20qu'il faut héberger
00:30:21et il faudrait
00:30:22à mon sens
00:30:22faire plutôt
00:30:24une répartition
00:30:25beaucoup plus équitable
00:30:26sur toute la région de France
00:30:27Le seul problème
00:30:28c'est qu'en général
00:30:29Maître
00:30:29le seul problème
00:30:29c'est qu'en général
00:30:30ils ne veulent pas bouger de Paris
00:30:31c'est-à-dire que là
00:30:32par exemple
00:30:32il y a des cars
00:30:33qui ont été proposés
00:30:33pour bouger
00:30:34pour partir en province
00:30:35ils n'ont pas envie
00:30:35de quitter la capitale
00:30:36parce que souvent
00:30:37ils ont commencé à construire leur vie
00:30:38quand on est quelque part
00:30:39depuis 4 ou 5 ans
00:30:40et il faut le comprendre
00:30:41aussi
00:30:41ils ont commencé à construire
00:30:42leur vie à Paris
00:30:43et ils n'ont pas envie
00:30:44de se retrouver
00:30:44à Lille, Tourcoing
00:30:46ou même à Marseille
00:30:47Oui mais ça je sais bien
00:30:50mais bon
00:30:50je pense que c'est quand même
00:30:51une solution
00:30:52beaucoup plus préférable
00:30:54que celle de se retrouver
00:30:55dans la rue
00:30:56parce qu'il faut savoir
00:30:56que quand ces personnes-là
00:30:59parce que c'est souvent
00:31:00des groupes
00:31:00de 250 personnes
00:31:01se trouvent dans la rue
00:31:03il y a des maladies
00:31:04en fait
00:31:05
00:31:05au mois de mai
00:31:07le mois dernier
00:31:08une épidémie de Galles
00:31:10en fait
00:31:10parce que les migrants
00:31:13s'étaient mis
00:31:13sous le pont
00:31:15dans le 19ème arrondissement
00:31:16donc vaut mieux
00:31:17en fait avoir
00:31:18quand même
00:31:18une place
00:31:20en province
00:31:20peu importe
00:31:21parce qu'en fin de compte
00:31:23force maître
00:31:23en plus vous êtes spécialiste
00:31:24des migrants
00:31:25mais qu'est-ce qu'on fait
00:31:25on les force
00:31:26s'ils ne veulent pas y aller
00:31:26après je ne sais pas
00:31:29je ne suis pas là
00:31:30il faut voir les dispositifs
00:31:32qui sont possibles
00:31:33mais à mon sens
00:31:34moi je pense qu'il faut
00:31:35effectivement
00:31:35les contraintes
00:31:36parce qu'il y a quand même
00:31:37des femmes
00:31:38il y a des enfants
00:31:39il y a peut-être également
00:31:41des mineurs isolés
00:31:43à partir de là
00:31:44je pense qu'il faudrait
00:31:45utiliser
00:31:45la contrainte juridique
00:31:47pour les placer
00:31:47dans un centre d'hébergement
00:31:49d'urgence
00:31:49en province
00:31:50il n'y a plus de place
00:31:51en région parisienne
00:31:52c'est intéressant
00:31:54d'entendre ça
00:31:54de votre bouche
00:31:55puisque vous défendez
00:31:56les migrants en général
00:31:56donc c'est intéressant
00:31:57d'entendre que pour vous
00:31:58la solution
00:31:59l'une des solutions
00:32:00en tout cas
00:32:00c'est la contrainte
00:32:01mais c'est vrai
00:32:02qu'on en arrive là
00:32:04c'est choquant
00:32:05dit Rachida Kahout
00:32:05pourquoi ?
00:32:06oui c'est surtout choquant
00:32:07mais où est l'humanité ?
00:32:09vous préférez les laisser dehors
00:32:11devant la mairie ?
00:32:12vous ne vous rendez pas compte
00:32:13c'est de la folie
00:32:13ce n'est pas des marchandises
00:32:14ce n'est pas non plus
00:32:15du bétail
00:32:16et je m'inquiète
00:32:18que justement
00:32:18cet avocat
00:32:19c'est juste l'avocat
00:32:20que je ne prendrai jamais de ma vie
00:32:21ou que je ne conseillerai jamais
00:32:22à Paris les spécialistes des migrants
00:32:23donc il est toujours en ligne
00:32:24avec nous
00:32:24il vous répondra
00:32:25pour les personnes
00:32:26qui ont besoin
00:32:26qu'on les défendre
00:32:27parce que pour le coup
00:32:27là je suis vraiment choquée
00:32:29mais qu'est-ce que vous faites ?
00:32:30non mais je veux bien
00:32:31que vous soyez choquée
00:32:31Rachida Kahout
00:32:32mais qu'est-ce que vous faites ?
00:32:33il faut mener une politique
00:32:34écoutez-moi
00:32:34non mais c'est bon
00:32:35les discours blabla
00:32:36on s'en fout
00:32:37écoutez-moi Rachida
00:32:38écoutez-moi
00:32:39
00:32:39ils sont devant la mairie
00:32:40là aujourd'hui
00:32:41à l'heure qu'il est
00:32:42il est 11h10
00:32:43ils sont devant la mairie
00:32:44l'avocat qu'on a en ligne
00:32:46et avec lequel
00:32:47vous êtes très durs je trouve
00:32:47dit à un moment
00:32:49il faut les prendre
00:32:49il faut les mettre à l'abri
00:32:50en province
00:32:51s'il faut sous la contrainte
00:32:52ce qui me choque
00:32:52c'est la contrainte
00:32:53et vous vous dites quoi
00:32:53on les laisse dehors ?
00:32:54non pas du tout
00:32:55on va pouvoir en fait
00:32:56trouver des solutions
00:32:57mais c'est quoi les solutions ?
00:32:59qui sont déjà
00:33:00un la priorité
00:33:01c'est de les héberger
00:33:03parce qu'on a bien vu
00:33:04que c'est 40% d'enfants
00:33:05c'est 40% d'enfants
00:33:07oui mais où
00:33:07Rachida Kahout
00:33:08il faut mettre en place
00:33:11mais là aujourd'hui
00:33:12on fait quoi ?
00:33:13on fait quoi ?
00:33:14le problème Rachida Kahout
00:33:15c'est que vous êtes dans la théorie
00:33:16excusez-moi
00:33:17mais oui mais on en fait quoi ?
00:33:18là dites-moi
00:33:19il va falloir
00:33:20et demain on reste gratis
00:33:21on connaît
00:33:22il n'y a pas de solution
00:33:23rapide et immédiate
00:33:26oui c'est la contrainte
00:33:27vous les prenez
00:33:27s'il y a de la place
00:33:28je voulais revenir
00:33:29sur une phrase très juste
00:33:31qu'a dit Laurent Jacobelli
00:33:32oui mais justement
00:33:34et qui concerne Utopia 56
00:33:36vous avez dit
00:33:36le but d'Utopia 56
00:33:38c'est de nous faire avoir
00:33:39mauvaise conscience
00:33:39oui tout à fait
00:33:40et bien ils ont raison
00:33:41ils ont raison
00:33:42et c'est là justement
00:33:43si si
00:33:43c'est exactement leur but
00:33:45et on devrait avoir
00:33:46mauvaise conscience
00:33:47parce que
00:33:47votre réponse c'est dire
00:33:50ah désolé
00:33:51il n'y a pas de place
00:33:52il n'y a pas d'argent
00:33:53on ne peut rien faire pour vous
00:33:54c'est ça votre solution
00:33:55et vous êtes politique
00:33:57vous êtes
00:33:57vous devez trouver des solutions
00:33:59et votre seule solution
00:34:00c'est de dire
00:34:00moi je bosse 24-24
00:34:01pour les français
00:34:02ah ben voilà
00:34:02mais les français
00:34:03donc il y a
00:34:03les autres
00:34:04mais il y a des gens
00:34:05qui
00:34:05bien sûr
00:34:06et un logement
00:34:06et un boulot
00:34:07ça sera ma priorité
00:34:08mais des surfaces
00:34:09il y en a
00:34:09il y a une loi de réquisition
00:34:11des surfaces
00:34:13notamment des surfaces
00:34:14excusez-moi
00:34:14c'est pas immédiat
00:34:15c'est pas immédiat
00:34:16dans les médias
00:34:17on fait quoi
00:34:17est-ce que par exemple
00:34:18le Frachida Kahoud
00:34:19vous êtes choqué
00:34:19quand on dit
00:34:20on ne peut pas les laisser
00:34:21comme ça devant la mairie
00:34:23de force
00:34:24s'il le faut
00:34:25il faut les emmener
00:34:26en province
00:34:27donc qu'est-ce qu'on fait
00:34:29à part les émotions
00:34:32et les cris d'orfraie
00:34:33sur
00:34:34mais oui
00:34:35mais oui
00:34:36mais qu'est-ce qu'on fait
00:34:37moi j'ai pas envie
00:34:38qu'est-ce qu'on fait là
00:34:39là là là
00:34:39qu'est-ce qu'on fait
00:34:40c'est pas des émotions
00:34:41et des cris d'orfraie
00:34:41moi j'ai pas
00:34:42Mathias Lebeuf
00:34:43qu'est-ce qu'on fait là
00:34:43on prend les gens
00:34:44qu'est-ce qu'on fait là
00:34:45et on les déporte
00:34:45et on les déplace
00:34:46comme des fêtes
00:34:46qu'est-ce qu'on fait là
00:34:47bah encore une fois
00:34:48il faut trouver des
00:34:49il y a des surfaces d'hébergement
00:34:51il y a des lieux
00:34:52à Paris
00:34:57on fait quoi
00:34:58encore une fois
00:34:59donc il n'y a pas de solution
00:35:00Jean-Marc
00:35:01Laurent Jacomélie
00:35:02on est en train de tomber
00:35:02dans le piège
00:35:03on est en train de tomber
00:35:04dans le piège
00:35:04d'Utopia 56
00:35:05c'est-à-dire que la réalité
00:35:06qu'on voit là
00:35:07c'est pas la réalité
00:35:08de l'immigration
00:35:08ce ne sont pas des femmes
00:35:09et des enfants
00:35:10sans hébergement
00:35:10ce sont beaucoup de clandestins
00:35:12où ont-ils dormi
00:35:12à trois jours
00:35:13c'est une superchorie
00:35:14c'est une manipulation
00:35:16ce qu'on voit
00:35:16n'est pas vrai
00:35:17je vous ai laissé parler
00:35:19c'est des acteurs
00:35:20jusque là le débat
00:35:21était très intéressant
00:35:21c'est un sujet important
00:35:23on parle de femmes
00:35:27peut-être
00:35:28et même sûrement
00:35:28que leur situation est réelle
00:35:29mais des femmes avec enfants
00:35:31qui sont en situation irrégulière
00:35:33qui viennent de perdre leur job
00:35:34ou de se faire plaquer
00:35:35par leur mari
00:35:36et qui sont sans logement
00:35:37c'est une infime minorité
00:35:38ça ne veut pas dire
00:35:39qu'il ne faut pas s'y intéresser
00:35:40mais c'est un miroir grossissant
00:35:42la réalité de l'immigration
00:35:43aujourd'hui
00:35:44ce n'est pas ça
00:35:45et donc la vérité
00:35:47c'est qu'il faut poser
00:35:47les vraies questions
00:35:48pourquoi on continue
00:35:49à recevoir tout le monde
00:35:50ce n'est plus possible
00:35:52maintenant
00:35:52pensez aussi aux gens
00:35:54qui vivent en province
00:35:55qui veulent être tranquilles
00:35:56dans des villages
00:35:57de 500 habitants
00:35:58et qui voient arriver
00:35:58des centres d'hébergement
00:35:59où on accueille
00:36:00le double de la population
00:36:02ça change complètement leur vie
00:36:03et on ne leur demande pas
00:36:04leur avis
00:36:05et ils n'ont pas envie de ça
00:36:06une fois encore
00:36:07il faut arrêter
00:36:08de se sentir
00:36:09au piège
00:36:10et au business des migrants
00:36:11il y a un business des migrants
00:36:12un business d'avocat
00:36:13un business d'association
00:36:14et un business de passeur
00:36:16non non
00:36:16ce sont des milliards par an
00:36:18ça a été chiffré
00:36:19Christine Kelly
00:36:20parce que c'est la première
00:36:21qui nous a alerté
00:36:22sur l'éventuelle manipulation
00:36:23de l'image
00:36:24en ne mettant que des femmes
00:36:25et des enfants
00:36:26devant cette mairie
00:36:27du 11ème arrondissement
00:36:28où on est toujours en direct
00:36:29avec ces images
00:36:29absolument
00:36:30et je pense qu'il ne faut pas
00:36:31tomber dans ce piège
00:36:32systématique d'utopia
00:36:34pour aller prendre
00:36:35un petit bébé
00:36:37un enfant
00:36:38etc
00:36:38ce qui ne veut pas
00:36:40dire qu'il n'y a pas
00:36:41de souffrance
00:36:42ce qui ne veut pas dire
00:36:43qu'ils n'ont pas besoin
00:36:44d'être hébergés
00:36:44ce qui ne veut pas dire
00:36:45que ces femmes et ces enfants
00:36:46moi je suis maman
00:36:48j'ai un titre de séjour
00:36:49j'ai un enfant de 6 ans
00:36:504 ans
00:36:50je ne le mets pas
00:36:51en train de taper
00:36:52sur une poubelle
00:36:53déjà
00:36:53puisque je le mets
00:36:55à l'école
00:36:55et ça sera ma priorité
00:36:56au lieu de tomber
00:36:57dans l'instrumentalisation
00:36:59lorsque les gens
00:37:00la filière d'immigration
00:37:01c'est que
00:37:02lorsque les immigrés
00:37:03sans papier
00:37:04arrivent en France
00:37:05dès qu'ils sont en France
00:37:07on est obligé
00:37:08de les loger
00:37:08et on est obligé
00:37:09de les mettre à l'école
00:37:10donc toute cette filière
00:37:11doit être revue
00:37:13et une fois qu'ils sont là
00:37:14bien sûr qu'on doit
00:37:16les aider
00:37:16bien sûr qu'on doit
00:37:17les sauver
00:37:18bien sûr qu'on doit
00:37:19leur trouver une solution
00:37:20et ils le savent
00:37:20et c'est pour ça
00:37:21qu'ils viennent
00:37:21parce qu'on est obligé
00:37:22de trouver une solution
00:37:23sauf que
00:37:24et j'ai une association
00:37:25depuis 15 ans
00:37:26lorsque je veux reloger
00:37:28une famille monoparentale
00:37:29il n'y a de place nulle part
00:37:31il n'y a pas de place
00:37:332,6 millions de français
00:37:36attendent un logement social
00:37:38mais c'est vrai
00:37:39que quand on voit
00:37:39ces images
00:37:40en même temps
00:37:40c'est réussi
00:37:41parce qu'honnêtement
00:37:41quand on voit les images
00:37:42qu'on est en train de voir
00:37:43en direct
00:37:44grâce à Régine Delfour
00:37:46et Florian Doré
00:37:47quand on est en train
00:37:47de voir ces images
00:37:48on se dit
00:37:49c'est pas normal
00:37:49qu'on soit dans une situation
00:37:50comme celle-là
00:37:51et dernière chose
00:37:52pardon juste
00:37:53vous savez par exemple
00:37:54des happening
00:37:55comme ça
00:37:56qui arrivent régulièrement
00:37:57avec Utopia 56
00:37:58il y en a par exemple
00:37:58dans le 15ème
00:37:59il y en a régulièrement
00:38:00et sans caméra
00:38:03oui la réalité est là
00:38:04mais sans caméra
00:38:044 jours avant
00:38:05il dormait où
00:38:054 jours après
00:38:06il dormait où
00:38:07c'est une question
00:38:08quand une image dérange
00:38:10la première réaction
00:38:11c'est de dire
00:38:11elle est manipulée
00:38:12c'est pas ce que vous dit
00:38:14Christine
00:38:14si on dit
00:38:15qu'il y a une manipulation
00:38:16de l'image
00:38:17honnêtement je vous l'ai dit
00:38:18moi je n'ai jamais vu
00:38:18250 femmes réunies
00:38:20dans une manifestation
00:38:21contre les migrants
00:38:21je n'ai jamais vu ça
00:38:22qu'il y a une mise en scène
00:38:23que c'est pas la
00:38:24je n'ai jamais vu ça
00:38:25je n'ai jamais vu ça
00:38:27ça fait un moment
00:38:27que je suis ces sujets
00:38:29je n'ai jamais vu ça
00:38:30on parle pas des migrants
00:38:32dans sa généralité
00:38:34là on parle de cas
00:38:35de gens
00:38:36c'est des cas
00:38:36c'est des gens
00:38:37il y a une manipulation
00:38:38de l'image
00:38:38vous oubliez une chose
00:38:40vous oubliez une chose
00:38:41c'est que ces gens
00:38:42ne sont pas que des images
00:38:43ils ont une réalité
00:38:45c'est des vrais gens
00:38:47on a dit ça aussi
00:38:47ce sont des femmes
00:38:48des entourants
00:38:48on a tous dit
00:38:50vous focalisez sur
00:38:51c'est des cas de misère
00:38:52ce n'est pas tolérable
00:38:53sur l'image
00:38:54sur la manipulation
00:38:55parce que l'hôpia 50
00:38:56c'est les rois de la manip
00:38:57excusez-moi
00:38:58c'est les rois de la manip
00:38:58c'est pas les rois de la manip
00:39:00imaginons un seul exemple
00:39:01que je prenne
00:39:02les 2,6 millions
00:39:04de français
00:39:05qui attendent
00:39:05un logement social
00:39:06et que je les mette
00:39:08devant la mairie
00:39:08vous aurez raison de le faire
00:39:09ça serait aussi
00:39:10de la manipulation
00:39:11mais j'aurais raison de le faire
00:39:13et je vais plus loin
00:39:14imaginons que je trie
00:39:15uniquement les femmes
00:39:16et les enfants
00:39:17sur les 2,6 millions
00:39:18ça ne représente pas
00:39:19les 2,6 millions
00:39:20vous voyez ce que je veux dire
00:39:21c'est-à-dire que
00:39:22oui ces gens-là
00:39:22ont besoin d'aide
00:39:23oui il faut les aider
00:39:24mais ne soyons pas dupes
00:39:26de la manipulation
00:39:27du tri
00:39:28si vous permettez l'expression
00:39:30qui a été fait en amont
00:39:31pour pouvoir toucher les cœurs
00:39:33et toucher les cœurs
00:39:35de ceux qui n'ont
00:39:35allez un dernier mot
00:39:37et ensuite
00:39:38on va parler de nos gens
00:39:39manifestement
00:39:40il y a des enfants
00:39:41en bataille et en bataille
00:39:42d'aide scolarisée
00:39:42que font les services
00:39:43d'aide à l'enfance
00:39:44ils sont où
00:39:45c'est ce que disait Christine aussi
00:39:46elle a raison
00:39:48de se trouver
00:39:49cette question-là
00:39:50parce que normalement
00:39:51les services sociaux
00:39:52d'aide à l'enfance
00:39:53devraient s'occuper
00:39:54de ces enfants
00:39:54Merci à Régine Delfour
00:39:56et Florian Doré
00:39:56grâce à qui on a ces images
00:39:58depuis le début
00:39:59de cette émission
00:40:00image donc de la mairie
00:40:01du 16e arrondissement
00:40:02en direct
00:40:03et on va continuer
00:40:03à suivre bien évidemment
00:40:04ce qui se passe là-bas
00:40:05Autre sujet dans l'actualité
00:40:07bien évidemment
00:40:07c'est nos gens
00:40:08et on va partir
00:40:09tout de suite en direct
00:40:10devant le lycée
00:40:11où le drame
00:40:12s'est déroulé
00:40:13on rejoint Marie-Victoire
00:40:14Diodonnet
00:40:14qui est sur place
00:40:15avec les images
00:40:16de Thibaut Marcheteau
00:40:16avant de parler
00:40:17de l'aspect judiciaire
00:40:19Marie-Victoire
00:40:19vous êtes devant ce lycée
00:40:20depuis ce matin
00:40:21où l'ambiance est forcément
00:40:22très lourde
00:40:23avec la reprise des cours
00:40:24Oui bonjour Jean-Marc
00:40:29en effet ce matin
00:40:30les visages des collégiens
00:40:32étaient particulièrement
00:40:33concentrés
00:40:34fermés
00:40:35et même silencieux
00:40:37à l'approche
00:40:37de la réouverture
00:40:38de cet établissement
00:40:39dans les échanges
00:40:39les collégiens
00:40:41se disaient
00:40:41tout particulièrement
00:40:42stressés bien sûr
00:40:44et cela alors que
00:40:45l'emploi du temps
00:40:46a pourtant été adapté
00:40:47pour les accompagner
00:40:48au mieux
00:40:49ils leur sont proposés
00:40:51donc ce matin
00:40:51des ateliers culturels
00:40:53ou des ateliers sportifs
00:40:55et créatifs
00:40:56pour leur permettre
00:40:57de mieux vivre
00:40:58tout cela
00:41:00ce qu'il faut aussi noter
00:41:01c'est que
00:41:02le temps fort
00:41:02de la journée
00:41:03que ces jeunes
00:41:04vont pouvoir vivre
00:41:05c'est bien sûr
00:41:06cette minute de silence
00:41:07qui débutera
00:41:08dans moins d'une heure
00:41:09on l'imaginera
00:41:10particulièrement forte
00:41:11ici dans la cour
00:41:12du collège
00:41:13de Françoise Dolto
00:41:15un collège
00:41:16de 300 élèves
00:41:19qui tous
00:41:20plus ou moins
00:41:20à des degrés divers
00:41:21connaissaient
00:41:22non seulement
00:41:23la victime
00:41:24cette surveillante
00:41:25de 31 ans
00:41:26mais aussi
00:41:26le jeune
00:41:27de 14 ans
00:41:29mis en cause
00:41:30et très récemment
00:41:32sorti donc
00:41:32de sa garde à vue
00:41:34on va revenir
00:41:35dans un instant
00:41:35sur l'aspect judiciaire
00:41:36avec cette sortie
00:41:36de la garde à vue
00:41:37avec vous
00:41:37Marie-Victoire
00:41:38mais tout d'abord
00:41:38j'aimerais qu'on écoute
00:41:39quelques témoignages
00:41:41que vous avez recueillis
00:41:42ce matin
00:41:42j'ai eu un peu peur
00:41:45sur le coup
00:41:45parce que
00:41:46c'est vrai que
00:41:47quand on arrive
00:41:48on ne s'y attendait pas
00:41:49et c'est arrivé sur le coup
00:41:51donc oui
00:41:52ça fait un peu peur
00:41:52à tout le monde
00:41:53donc c'est un peu normal
00:41:55que tout le monde
00:41:55ait peur comme ça
00:41:56j'étais un peu troublée
00:41:58après ce qui s'est passé
00:42:00et ben
00:42:01je ne savais pas
00:42:03plus trop
00:42:03quoi penser
00:42:04je suis un peu stressée
00:42:06et j'ai peur
00:42:07d'en remorer
00:42:07un peu
00:42:08ce qui s'est passé mardi
00:42:09même si je n'ai pas
00:42:10été témoin
00:42:10de la scène
00:42:11et ça va me faire bizarre
00:42:13de ne plus voir Mélanie
00:42:14les récréations
00:42:15de
00:42:16je ne sais pas
00:42:19je ne sais pas comment dire
00:42:20mais ça me fait vraiment bizarre
00:42:22j'ai peur que ça recommence
00:42:23mais
00:42:24sinon je sais
00:42:26qu'il y a des surveillants
00:42:27qui sont là
00:42:28il y a le personnel du collège
00:42:29donc on est quand même
00:42:30un peu en sécurité
00:42:31malgré ce qui s'est passé mardi
00:42:32Voilà témoignages recueillis
00:42:33par Marie-Victoire Diodonné
00:42:34et Thibaut Marcheteau
00:42:36Marie-Victoire Diodonné
00:42:37qu'on retrouve donc en direct
00:42:38de nos gens
00:42:39puisque ce matin
00:42:40le mineur de 14 ans
00:42:41a terminé
00:42:42sa garde à vue
00:42:43et le parquet
00:42:43requiert l'ouverture
00:42:45d'informations judiciaires
00:42:46contre lui
00:42:46Oui exactement
00:42:50le parquet de Dijon
00:42:52a requis
00:42:52donc la mise en examen
00:42:54du jeune
00:42:55pour meurtre
00:42:55aggravé
00:42:56cela signifie donc
00:42:58que le chef d'assassinat
00:42:59n'a pas été
00:42:59requis
00:43:01c'est pour être
00:43:02plus explicite
00:43:03cela signifie
00:43:04qu'à ce stade
00:43:05le chef
00:43:06et la notion
00:43:06de préméditation
00:43:07n'a pas été
00:43:08retenue
00:43:09à l'issue
00:43:10de la garde à vue
00:43:11mais néanmoins
00:43:12compte tenu
00:43:12de la gravité
00:43:13des faits
00:43:14le parquet
00:43:15a requis
00:43:15le placement
00:43:16en détention
00:43:17provisoire
00:43:18du jeune
00:43:19pour rappel
00:43:19c'est un jeune
00:43:20qui a reconnu
00:43:22avoir frappé
00:43:22la jeune femme
00:43:23à cette reprise
00:43:25il a reconnu
00:43:26également sa volonté
00:43:27de tuer
00:43:28une surveillante
00:43:29et cela même
00:43:29s'il ne visait pas
00:43:30spécifiquement
00:43:31Mélanie
00:43:32la victime
00:43:32mais néanmoins
00:43:33on doit rappeler
00:43:35on peut rappeler
00:43:35ici Jean-Marc
00:43:36que pour un meurtre
00:43:37aggravé
00:43:38la peine
00:43:38encourue
00:43:39avec l'excuse
00:43:40de minorité
00:43:41et de 20 ans
00:43:42de réclusion criminelle
00:43:43Merci beaucoup
00:43:43Marie-Victoire
00:43:44Diodonné
00:43:44en direct
00:43:45avec les images
00:43:45de Thébault
00:43:46Marcheteau
00:43:46on suivra bien évidemment
00:43:47en direct
00:43:47sur CNews
00:43:48cette minute de silence
00:43:49qui doit avoir lieu
00:43:50tout à l'heure
00:43:50à midi
00:43:51et justement
00:43:51je voudrais que vous réagissiez
00:43:52à ce tweet
00:43:53je ne sais pas si vous l'avez vu
00:43:54de Ségolène Royal
00:43:55ce matin
00:43:56c'est assez épais
00:43:58mais je vais vous le lire
00:43:58non
00:43:59ne faites pas
00:44:00de minutes de silence
00:44:01imposées dans tous
00:44:02les établissements scolaires
00:44:04sur l'afrodrame
00:44:05de nos gens
00:44:05c'est n'importe quoi
00:44:06laisser les enfants
00:44:08et les adolescents
00:44:08tranquilles
00:44:09au lieu de les plonger
00:44:10dans le stress
00:44:11en les forçant
00:44:11à penser à un drame
00:44:12horrible
00:44:13c'est un peu surréaliste
00:44:15c'est vraiment un tweet
00:44:16de Ségolène Royal
00:44:17c'est pas le Gorafi
00:44:18la responsabilité
00:44:20du monde des adultes
00:44:20c'est au contraire
00:44:21de protéger
00:44:22les enfants
00:44:22d'une projection
00:44:23dans un monde de violence
00:44:24de leur donner
00:44:25de l'enthousiasme
00:44:26une vision positive
00:44:27de la vie
00:44:27ont-ils pensé
00:44:29ceux qui ont inventé
00:44:29cette absurde
00:44:30minute de silence
00:44:31à l'effet catastrophique
00:44:33de ces drames
00:44:34sur les enfants
00:44:34et les adolescents
00:44:35déjà dépressifs
00:44:36que le monde des adultes
00:44:37prenne ses responsabilités
00:44:38pour lutter
00:44:38contre toutes les violences
00:44:39et laisse aux enfants
00:44:40et aux adolescents
00:44:41le droit de l'insouciance
00:44:42fin de citation
00:44:43elle est coupée du monde
00:44:45Laurent Jacobi
00:44:45complètement
00:44:46c'est tout
00:44:48qui est lunaire
00:44:49en fait
00:44:49c'est un déni total
00:44:50quel gamin
00:44:52aujourd'hui
00:44:52n'a pas appris
00:44:53ce qui s'était passé
00:44:54soit en regardant
00:44:55la télévision
00:44:55soit pire encore
00:44:56ceux qui étaient
00:44:57camarades de classe
00:44:58de l'assassin
00:44:59et ceux qui connaissaient
00:45:00la surveillante
00:45:01je pense qu'à un moment
00:45:01il faut dire les choses
00:45:02et c'est justement
00:45:04l'occasion d'expliquer
00:45:05il faut parler
00:45:05c'est ce que disent
00:45:06tous les psys
00:45:06il faut parler
00:45:07l'insécurité
00:45:08ça se travaille
00:45:09avec l'autorité
00:45:10on peut pallier à ça
00:45:11qu'il ne faut pas porter de couteau
00:45:12il y a tout un travail pédagogique
00:45:13qui probablement
00:45:14n'a jamais été fait
00:45:15et qui explique qu'aujourd'hui
00:45:16il y a des gamins
00:45:16avec des couteaux
00:45:17qui tuent des surveillants
00:45:18donc on peut continuer
00:45:19à faire l'autruche
00:45:20à mettre la tête dans le sable
00:45:21à dire que tout va bien
00:45:22que les enfants
00:45:22c'est des bisounours
00:45:23et que les collèges
00:45:24c'est lié aux enfants
00:45:25mais ce n'est pas le cas
00:45:25donc il vaut mieux
00:45:26affronter la réalité en face
00:45:28personne ne pense
00:45:29que c'est la panacée
00:45:30personne ne pense
00:45:30qu'après la minute de silence
00:45:31il n'y aura plus de problème
00:45:32il y a 120 attaques
00:45:33au couteau
00:45:34on pense que c'est peut-être
00:45:35une façon d'ouvrir le dialogue
00:45:36moi ce qui m'intéresse
00:45:37ce n'est pas la minute de silence
00:45:38c'est ce qui va se passer après
00:45:39c'est si ça va libérer
00:45:41la parole derrière
00:45:42Christine Kelly
00:45:43vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
00:45:44pas tout à fait
00:45:45mais vous avez le droit
00:45:46on est là pour ça
00:45:47parce que je me suis posé
00:45:48la même réflexion
00:45:51que Ségolène Royal
00:45:52à la fois je trouve que c'est bien
00:45:54d'ouvrir le dialogue
00:45:55et c'est important
00:45:56de parler de ça
00:45:57avec les enfants à l'école
00:45:58mais je me dis aussi
00:45:59que c'est d'abord
00:46:01la responsabilité des parents
00:46:02bon ça c'est une chose
00:46:02la deuxième chose
00:46:04c'est que
00:46:05je connais un enfant
00:46:06de 6ème
00:46:07qui est dans un établissement
00:46:08public
00:46:09un collège
00:46:10pensionnat
00:46:11sans téléphone portable
00:46:12est-ce que
00:46:14introduire
00:46:15par exemple
00:46:15et qui va faire à midi
00:46:16une minute de silence
00:46:17est-ce qu'introduire ça
00:46:19dans l'établissement
00:46:19alors que les enfants
00:46:20sont en train de jouer
00:46:21ensemble
00:46:22à ce moment-là
00:46:22est-ce que ça vaut le coup
00:46:24est-ce que c'est pas plus
00:46:25la responsabilité des parents
00:46:26voilà c'est pour ça
00:46:27que je suis un peu mitigée
00:46:28moi j'aurais préféré
00:46:29que ça soit moi
00:46:30qui en parle à mon enfant
00:46:32au lieu que ça soit
00:46:32cette minute de silence
00:46:33imposée
00:46:34je vais vous dire
00:46:35Christine alors
00:46:35ce que vous dites
00:46:37s'entend
00:46:37mais je trouve que c'est
00:46:38le ton du tweet
00:46:39qui va pas alors
00:46:39dans ce cas-là
00:46:40c'est ne faites pas
00:46:41cette minute de silence
00:46:42c'est n'importe quoi
00:46:43laissez les enfants
00:46:44et les adolescents
00:46:45tranquilles
00:46:45c'est le ton qui ne va pas
00:46:46on est en direct
00:46:46avec le docteur Stéphane Clerget
00:46:48pédopsychiatre
00:46:48bonjour docteur
00:46:49merci d'être en direct
00:46:50avec nous
00:46:50peut-être d'ailleurs
00:46:51une première réaction
00:46:52sur ce tweet de Ségolène Royal
00:46:53qui dit que c'est terrible
00:46:54de faire une minute de silence
00:46:55après ce drame
00:46:57parce que ça projette
00:46:57dit-il
00:46:58les enfants
00:46:59dans le monde des adultes
00:47:00et ça leur fait peur
00:47:01ça les rend encore plus dépressifs
00:47:02quel est votre regard
00:47:03de pédopsychiatre ?
00:47:06c'est évidemment n'importe quoi
00:47:07on sait très bien
00:47:08l'utilité des minutes de silence
00:47:09on sait qu'il faut bien
00:47:11faire quelque chose
00:47:12il faut bien aussi
00:47:13ne pas faire de silence
00:47:16ce serait faire comme si
00:47:16c'était absolument
00:47:17rien passé
00:47:18alors qu'évidemment
00:47:20tous les adolescents
00:47:21et les adultes
00:47:22de l'établissement
00:47:23sont choqués
00:47:24il faut
00:47:24non
00:47:25rendre hommage aux morts
00:47:27ça existe depuis toujours
00:47:28depuis des siècles
00:47:29ça a du sens
00:47:30sur le plan
00:47:31sur le plan symbolique
00:47:32donc
00:47:33non
00:47:34je ne comprends pas
00:47:34je ne comprends pas
00:47:36qu'on lise ces textos
00:47:37d'ailleurs
00:47:37ça
00:47:38c'est un autre débat
00:47:41plus sérieusement docteur
00:47:44c'est vrai qu'on s'interroge
00:47:46quand même sur ce regain
00:47:47de violence
00:47:47on s'interroge
00:47:48sur également
00:47:49ce collégien
00:47:52qui a 14 ans
00:47:53et qui a commis
00:47:53ce meurtre terrible
00:47:54alors on nous explique
00:47:56que finalement
00:47:57il n'éprouve pas de regrets
00:47:58il voulait simplement
00:47:59tuer
00:47:59passer à l'acte
00:48:02est-ce que ça vous paraît crédible ?
00:48:04oui ça paraît crédible
00:48:06malheureusement
00:48:06maintenant évidemment
00:48:07c'est un entretien
00:48:08une évaluation psychiatrique
00:48:10on n'a pas eu d'entretien
00:48:11suffisant avec les parents
00:48:12pour poser un véritable diagnostic
00:48:14et comprendre
00:48:15les mobiles du meurtre
00:48:16mais ce sont des premiers éléments
00:48:18nous pédopsychiatres
00:48:19qu'est-ce qu'on entend par là
00:48:20dans ce profil
00:48:21où apparemment
00:48:22il n'y a pas de délire
00:48:22où il n'y a aucune culpabilité
00:48:24où il y a déjà eu
00:48:25des comportements violents
00:48:26où il n'y a pas de regrets
00:48:27pas d'empathie
00:48:28ça évoque un profil
00:48:29de psychopathes
00:48:31même si
00:48:32on ne pose pas ce diagnostic
00:48:33là chez des garçons
00:48:34de 14 ans
00:48:35en France
00:48:36parce qu'il y a encore
00:48:37des capacités évolutives
00:48:39mais c'est mauvais signe
00:48:40donc c'est un trouble
00:48:42de la personnalité
00:48:43on grandit
00:48:43on ne sait pas très bien
00:48:44les causes
00:48:45si on grandit
00:48:46dans des familles
00:48:46avec une éducation
00:48:48déficiente
00:48:50ou avec un parent
00:48:51psychopathe lui-même
00:48:52ça favorise
00:48:53certainement
00:48:54mais le malheur
00:48:55c'est qu'on ne sait pas
00:48:56soigner la psychopathie
00:48:58à l'adolescence
00:48:59il y a des programmes
00:49:01aux Etats-Unis
00:49:01où les adolescents
00:49:03sont dans des structures
00:49:04fermées
00:49:05il y a tout un travail
00:49:06de rééducation
00:49:07avec reconnaissance
00:49:09de la souffrance
00:49:09de l'autre
00:49:10etc
00:49:10ça n'existe pas
00:49:12en France
00:49:13ce ne sont pas des adolescents
00:49:14qui vont se plaindre
00:49:15ils ne vont pas demander
00:49:16de l'aide
00:49:16c'est de toute façon
00:49:16toujours de la faute
00:49:17des autres
00:49:17et ils ne se remettent
00:49:18jamais en question
00:49:19donc on est vraiment
00:49:20là dans un
00:49:21trou noir
00:49:22j'allais dire
00:49:23des troubles
00:49:24de la personnalité
00:49:25c'est très très difficile
00:49:27à prendre en charge
00:49:29mais en tout cas
00:49:30ce n'est pas
00:49:31une cause
00:49:32d'alternement
00:49:33du discernement
00:49:34je ne sais pas
00:49:35mais docteur
00:49:35excusez-moi
00:49:37mais je vais être
00:49:37très basique
00:49:38parce que je crois
00:49:38que beaucoup
00:49:39peut-être se posent
00:49:40la question
00:49:40parmi les gens
00:49:40qui nous regardent
00:49:41vous parlez
00:49:41de psychopathie
00:49:42vous pouvez nous définir
00:49:43parce qu'on mélange
00:49:44tout en fait
00:49:44on mélange tous les mots
00:49:45quand on n'est pas
00:49:46un professionnel
00:49:46comme vous
00:49:47c'est quoi un psychopathe
00:49:48précisément ?
00:49:50Un psychopathe
00:49:50c'est un individu
00:49:52intelligent
00:49:53enfin normalement
00:49:54intelligent
00:49:55ni plus ni moins
00:49:56il peut l'être
00:49:56il peut ne pas l'être
00:49:57qui n'a pas de problème physique
00:49:59qui n'a pas de plainte particulière
00:50:00mais qui a un véritable déficit
00:50:02d'empathie
00:50:03c'est-à-dire que
00:50:03les soucis de l'autre
00:50:05ne le préoccupent jamais
00:50:06il n'est jamais touché
00:50:08par l'autre
00:50:08et quand il le fait
00:50:09il le fait semblant
00:50:10et par ailleurs
00:50:12c'est un individu
00:50:13qui ne supporte pas
00:50:14les frustrations
00:50:14quelles qu'elles soient
00:50:15alors les enfants
00:50:16de 4 ans
00:50:175 ans
00:50:17ne supportent pas
00:50:18la frustration
00:50:18les adolescents aussi
00:50:19quand c'est un adulte
00:50:21on supporte un peu mieux
00:50:21les frustrations
00:50:22donc il ne supporte pas
00:50:23la frustration
00:50:24il n'y a que lui
00:50:25qui l'intéresse
00:50:26et donc il évolue
00:50:28de cette manière-là
00:50:29et il est souvent violent
00:50:31quand il est frustré
00:50:32c'est-à-dire quand tout va bien
00:50:33quand on lui donne
00:50:33ce qu'il y a
00:50:34tout va bien
00:50:34mais s'il est frustré
00:50:36il peut être violent
00:50:36plus ou moins violent
00:50:37mais sa violence
00:50:38peut aller jusqu'au crime
00:50:40malheureusement
00:50:41là effectivement
00:50:41quand vous dressez ce portrait
00:50:42vu ce qu'on en sait
00:50:43alors qu'il est
00:50:44et encore une fois
00:50:44on n'est pas dans le quête
00:50:45on n'est pas médecin
00:50:46mais ça ressemble effectivement
00:50:47à ce qui s'est passé
00:50:48dernière question
00:50:48on parle beaucoup
00:50:49des réseaux sociaux
00:50:50alors même si visiblement
00:50:52d'après ce qui a été dit hier
00:50:53les réseaux sociaux
00:50:54n'ont pas influencé
00:50:55ce geste terrible
00:50:56mais enfin on dit beaucoup
00:50:57l'horreur
00:50:58c'est les réseaux sociaux
00:50:59c'est les réseaux sociaux
00:51:00qui poussent les jeunes
00:51:00à tout ça
00:51:01est-ce que vous êtes d'accord
00:51:02avec cette analyse ?
00:51:03alors ce qu'on peut dire
00:51:05par rapport au...
00:51:05les réseaux sociaux
00:51:12ne favorisent pas l'empathie
00:51:13c'est du temps perdu
00:51:14c'est du temps éducatif perdu
00:51:15c'est du temps d'interaction sociale en moins
00:51:17c'est du temps éducatif en moins
00:51:19donc c'est pas bon pour grand chose
00:51:21et évidemment ça ne va pas améliorer
00:51:23la psychopathie si on l'est
00:51:25mais les psychopathes existent
00:51:27depuis bien avant les réseaux sociaux
00:51:28et malheureusement
00:51:29ils existent depuis que l'homme existe
00:51:31donc on ne peut pas dire
00:51:32que ce soit la cause
00:51:33de la psychopathie
00:51:34on n'a pas observé
00:51:34une recrudescence
00:51:35de psychopathie
00:51:36depuis les réseaux sociaux
00:51:37il y a d'autres troubles
00:51:39qui ont été démontrés
00:51:40mais pas celui-là
00:51:42en tout cas
00:51:43docteur Clerger
00:51:44merci d'avoir été en direct
00:51:45avec nous
00:51:45pour cet éclairage
00:51:46très intéressant
00:51:47et en plus
00:51:47la définition de la psychopathie
00:51:49je trouve très intéressante
00:51:50parce que les médias
00:51:50emploient sans arrêt des mots
00:51:51en se disant
00:51:52les gens savent exactement
00:51:53ce que ça veut dire
00:51:54moi honnêtement
00:51:54je n'avais pas la définition précise
00:51:55de ce qu'était la psychopathie
00:51:57psychopathie pardon
00:51:58Mathias Lomé
00:51:59oui je voulais revenir
00:51:59sur ce tweet
00:52:00de Ségolène Royal
00:52:01on ne peut pas s'enfermer
00:52:02dans une logique
00:52:03de youpi tout va bien
00:52:04c'est complètement absurde
00:52:06et pour le coup
00:52:06je suis complètement d'accord
00:52:07avec Laurent
00:52:07ça fait deux fois aujourd'hui
00:52:09ça fait deux fois aujourd'hui
00:52:10mais je n'ai pas peur
00:52:10de le dire moi
00:52:11quand je suis d'accord
00:52:12à quoi sert cette minute
00:52:14de silence
00:52:14bien sûr qu'il y a
00:52:15quelque chose de symbolique
00:52:17l'hommage à la personne décédée
00:52:20mais il y a plus que ça
00:52:21c'est que cette minute
00:52:22de silence
00:52:22elle va créer justement
00:52:24ou elle va tenter
00:52:25de créer de l'empathie
00:52:26cette fameuse empathie
00:52:27on constate que les jeunes
00:52:29n'ont plus d'empathie
00:52:30qui sont enfermés
00:52:30dans une bulle
00:52:31et que l'autre
00:52:32n'est plus considéré
00:52:33comme un autre soi-même
00:52:34pour faire de la philo
00:52:35la minute de silence
00:52:37c'est rendre hommage
00:52:38et créer justement
00:52:40cette empathie
00:52:41c'est-à-dire
00:52:41prendre conscience
00:52:43de cette perte d'humanité
00:52:44et de ce point de vue-là
00:52:46vous savez
00:52:46c'est pas la minute de silence
00:52:48qui va traumatiser
00:52:50c'est ce que je disais
00:52:51c'est la façon
00:52:51d'ouvrir le dialogue
00:52:52c'est ça
00:52:52et en plus effectivement
00:52:53après ça peut permettre
00:52:55Rachida Kahout
00:52:56c'est également une forme
00:52:57d'éducation
00:52:58parce que
00:52:58de respect
00:52:58oui tout à fait
00:53:00c'est là où ça me gêne
00:53:01on sensibilise
00:53:02mais quand
00:53:03aujourd'hui en fait
00:53:05les jeunes
00:53:06je pense que ça nous a pas échappé
00:53:07sont en perte de repère
00:53:09et je crois qu'en fait
00:53:09il en va de notre responsabilité
00:53:11que justement
00:53:12de continuer à pérenniser
00:53:13cette prise de conscience
00:53:15par des actes
00:53:16qui sont forts
00:53:17parce que
00:53:17le fait de tout stopper
00:53:18en fait
00:53:19psychologiquement
00:53:20comme impact
00:53:21ce que ça a
00:53:22auprès des gamins
00:53:23c'est qu'on se dit
00:53:24ah bah tiens
00:53:25on fait une minute de silence
00:53:26ça interroge
00:53:27mais en même temps
00:53:28moi j'aimerais
00:53:28qu'on accompagne ça
00:53:29par des ateliers
00:53:30de sensibilisation
00:53:31par rapport au fait
00:53:32que si on fait
00:53:33cette minute de silence
00:53:34et bien c'est parce que
00:53:35il y a eu un acte grave
00:53:36j'aurais juste
00:53:37qu'on écoute Christine
00:53:37parce que c'est la seule
00:53:38qui défendait un peu
00:53:39qui défendait un peu
00:53:40Ségolène Royal
00:53:40ça me gêne de défendre
00:53:41Ségolène Royal
00:53:42mais je veux dire
00:53:43que d'être
00:53:44mais moi je veux
00:53:45la responsabilité
00:53:47de l'éducation
00:53:47pour moi c'est les parents
00:53:48et c'est pour ça
00:53:49que ça me gêne
00:53:50et c'est pour ça
00:53:51que la minute de silence
00:53:52comme disait Gabriel Cusel
00:53:53c'est une minute d'impuissance
00:53:54oui pour le symbole
00:53:56oui pour la minute de silence
00:53:57oui pour le symbole
00:53:58oui pour l'hommage aux morts
00:53:59je suis d'accord
00:54:00mais de ne déresponsabilisant pas
00:54:03les parents
00:54:04et on dit que c'est l'école
00:54:05il faut faire des ateliers
00:54:06j'entends bien
00:54:07les parents
00:54:08on n'en serait pas là
00:54:09si les parents n'étaient pas
00:54:10médicaient pas leurs enfants
00:54:11Catherine Vautrin
00:54:12était ce matin
00:54:12ministre du travail
00:54:13de la santé
00:54:13des solidarités
00:54:14de la famille
00:54:14le dernier ferme la porte
00:54:15était ce matin
00:54:16l'invité de Sonia Mabrouk
00:54:18et écoutez
00:54:18elle est revenue justement
00:54:19sur la responsabilité des parents
00:54:21il y a pour la première fois
00:54:24la création d'un délit
00:54:25de soustraction précisément
00:54:27à ses obligations légales
00:54:29d'un parent
00:54:30ce qui montre bien
00:54:32que être parent
00:54:33c'est une responsabilité
00:54:35et vous êtes favorable
00:54:36bien sûr
00:54:36et que chaque parent
00:54:37doit assumer
00:54:38les responsabilités
00:54:39qui sont les siennes
00:54:40ça ne veut pas dire
00:54:40qu'il faut laisser
00:54:41un parent tout seul
00:54:42je ne suis pas là
00:54:43pour porter un jugement
00:54:44sur la façon dont les gens
00:54:45éduquent leurs enfants
00:54:46je suis là pour dire
00:54:47qu'on a une responsabilité
00:54:48en tant que parent
00:54:49et que cette responsabilité
00:54:50d'élever
00:54:51d'accompagner son enfant
00:54:53on doit l'apporter
00:54:54Tess Leboeuf
00:54:55elle a raison
00:54:56là-dessus
00:54:56elle a raison
00:54:57à 100%
00:54:57je suis d'accord avec ça
00:54:58effectivement
00:54:59on ne fait pas
00:54:59on ne fait pas
00:55:00des enfants
00:55:00vous vous rendez compte
00:55:01qu'on est obligé
00:55:01de passer par des lois
00:55:02par des textes de loi
00:55:02pour dire que les parents
00:55:03sont responsables
00:55:04ça me paraît tellement évident
00:55:06ça permet de pénaliser
00:55:07après
00:55:07et de comment dire
00:55:09de poursuivre les parents
00:55:10s'il y a un souci
00:55:11je voulais juste dire
00:55:12Christine a raison
00:55:13bien évidemment
00:55:14que le premier cercle
00:55:16la première responsabilité
00:55:17c'est celle des parents
00:55:18sauf que
00:55:19quand la responsabilité
00:55:21des parents
00:55:21est défaillante
00:55:22quand on a
00:55:23de fait
00:55:24on a des parents
00:55:24qui aujourd'hui
00:55:25sont irresponsables
00:55:26et laissent leurs enfants
00:55:27dans la rue
00:55:28j'entends bien
00:55:28la société
00:55:29la société
00:55:30et tous ces relais
00:55:31est bien obligée
00:55:32de tenter
00:55:33de pallier
00:55:33et de
00:55:34redonnons la responsabilité
00:55:36aux parents
00:55:36c'est facile à dire
00:55:38c'est difficile
00:55:39un mot
00:55:40Laurent Jacobéli
00:55:40on fait la pause
00:55:41pour ça il faut agir
00:55:42et je crois qu'il faut
00:55:42accepter de dire
00:55:43que les parents
00:55:44d'enfants
00:55:45à problème comme cela
00:55:46on doit se retourner
00:55:48vers eux
00:55:48leur donner une responsabilité
00:55:50elle peut être financière
00:55:50en coupant un certain
00:55:51nombre d'allocations
00:55:52on peut leur donner
00:55:53la responsabilité juridique
00:55:54parce qu'il y a un trou
00:55:55je suis d'accord avec ça
00:55:56on dit il y a la responsabilité
00:55:57pénale à partir de 16 ans
00:55:58et là les parents
00:55:59ne sont pas responsables
00:56:00mais qui est responsable alors
00:56:00et puis deuxièmement
00:56:02il y a quand même quelque chose
00:56:02moi qui m'intrigue dans cette histoire
00:56:03c'est que le gamin
00:56:04l'ado laissant là
00:56:05qui est un meurtrier
00:56:06pour moi
00:56:06un assassin
00:56:07il y a eu des alertes
00:56:12il a fait déjà
00:56:13deux actes de violence
00:56:14très graves
00:56:15il y avait trois manières
00:56:16de réagir
00:56:17l'emmener voir
00:56:18un psychologue
00:56:19ou un psychiatre
00:56:19parce que clairement
00:56:20ce n'était pas
00:56:20un comportement normal
00:56:21ça n'a pas été fait
00:56:22peut-être une réponse sociale
00:56:24est-ce qu'il a des problèmes
00:56:25chez lui
00:56:25est-ce qu'il est maltraité
00:56:26chez lui
00:56:26pas de réponse sociale
00:56:27et une réponse juridique
00:56:28pourquoi pas
00:56:29avec une peine courte
00:56:30s'il a vraiment
00:56:30il a créé un dommage grave
00:56:32chez les autres
00:56:32il n'y a rien eu
00:56:33il n'y a rien eu
00:56:34il n'y a eu des alertes
00:56:35et tout le monde nous dit
00:56:35il n'y avait aucun signe
00:56:36c'est ça moi qui m'épate
00:56:37c'est que tout le monde dit
00:56:38il y a eu deux signes sérieux
00:56:40on va faire la pause
00:56:41et on va changer de sujet
00:56:42juste après la pause
00:56:43si vous voulez bien
00:56:43on va parler de totalement
00:56:44autre chose
00:56:44on va parler d'une conférence
00:56:46sur l'islamophobie
00:56:47qui va avoir eu
00:56:48alors ça c'est quelque chose
00:56:49c'est à l'initiative de LFI
00:56:50avec le célèbre Hugo Mazouz
00:56:52je ne sais pas qui c'est
00:56:53et Raphaël Arnaud
00:56:54qui seront là
00:56:56vous voyez cette affiche
00:56:56alors ça fait scandale
00:56:57Louis Alliot demande
00:56:58l'interdiction de cette conférence
00:56:59parce que ça se fait à Perpignan
00:57:00et c'est chez lui
00:57:01demande l'interdiction
00:57:02on vous parlera également
00:57:03de Jean-Luc Mélenchon
00:57:04qui nous explique
00:57:05que Rima Hassan est sacrée
00:57:06elle est sacrée
00:57:07la République c'est elle
00:57:08dit-il
00:57:08on va en parler
00:57:09et puis on vous parlera également
00:57:10de cette chroniqueuse de RMC
00:57:12et BFM
00:57:13qui est virée
00:57:14enfin en tout cas
00:57:14le SNJ demande
00:57:16qu'elle ne soit plus à l'antenne
00:57:18à cause de ses positions
00:57:19pro-Israël
00:57:20on vous parle de tout ça
00:57:21dans un instant
00:57:22elle s'appelle Barbara Lefebvre
00:57:23on a vu sa photo
00:57:23il y a beaucoup de choses
00:57:24à tout de suite
00:57:24deux jours après le meurtre
00:57:32d'une surveillante à Nogent
00:57:34en Haute-Marne
00:57:34une minute de silence
00:57:35sera observée à midi
00:57:36dans tous les établissements scolaires
00:57:38en mémoire de Mélanie
00:57:3931 ans
00:57:40tuée à coup de couteau
00:57:41par un élève de 14 ans
00:57:43minute de silence
00:57:44que vous pourrez évidemment
00:57:44suivre en direct
00:57:45sur notre antenne
00:57:47la famille de Gaulle
00:57:48remet le manuscrit
00:57:49de l'appel du 18 juin
00:57:51à l'état
00:57:51manuscrit recto verso
00:57:53portant de nombreuses ratures
00:57:54et corrections
00:57:55il a d'abord été conservé
00:57:56par Yvonne
00:57:57l'épouse du général
00:57:58puis les deux feuillets
00:57:59ont été déposés
00:58:00dans des coffres de banques
00:58:01avant d'être conservés
00:58:02par leur fils aîné
00:58:03et puis des feux de forêt
00:58:05hors de contrôle
00:58:06menacent la région
00:58:06de Vancouver au Canada
00:58:08des incendies
00:58:09qui ravagent déjà
00:58:09la ville de Squamish
00:58:10située seulement
00:58:11à 65 km de là
00:58:13conséquence
00:58:14l'état d'urgence
00:58:15a été décrété
00:58:16et des milliers de personnes
00:58:17sont appelées
00:58:17à se préparer
00:58:18à évacuer
00:58:1911h37 sur CNews
00:58:23merci d'être en direct
00:58:24avec nous
00:58:25on revient donc
00:58:26sur cette affiche
00:58:26cette conférence
00:58:27pour l'islamophobie
00:58:28on est à Perpignan
00:58:29Louis Alliot
00:58:30demande l'interdiction
00:58:31de cette conférence
00:58:32il dit
00:58:32j'ai pris un arrêté
00:58:33d'interdiction
00:58:34de manifestation
00:58:35pour cette provocation
00:58:36Jean-Philippe Tanguy
00:58:37du RN dit
00:58:38c'est officiel
00:58:38LFI est devenu
00:58:39complètement zinzin
00:58:41à Caen
00:58:41l'interdiction officielle
00:58:42des non-voilés
00:58:43à leur meeting
00:58:44et je voudrais
00:58:44qu'on revoie un instant
00:58:45cette affiche
00:58:46quand même
00:58:46cette affiche
00:58:47elle dit beaucoup de choses
00:58:48puisqu'on voit
00:58:49sur cette affiche
00:58:50on voit donc
00:58:51le célèbre Hugo Mazouz
00:58:52qui est visiblement
00:58:54des jeunes LFI
00:58:54on voit Raphaël Arnaud
00:58:56qu'on connaît
00:58:57et qui est élu
00:58:58et député LFI
00:59:00et puis alors
00:59:00la seule qu'on ne voit pas
00:59:02c'est la femme
00:59:02la femme qui est représentée
00:59:04par un dessin
00:59:04qui est en plus
00:59:05un dessin
00:59:05d'une femme voilée
00:59:06cette femme
00:59:07qui s'appelle Cherine
00:59:08visiblement
00:59:08et qui est totalement
00:59:09invisibilisée
00:59:11sur l'affiche
00:59:12ça évoque quoi
00:59:14Christine Kelly
00:59:14pour vous ?
00:59:15Ah moi ça me choque
00:59:15ça me choque
00:59:16parce que je me dis
00:59:17et je vous le disais
00:59:18pendant la
00:59:19C'est ce que je voudrais
00:59:20que vous répétiez justement
00:59:21Oui que pour moi
00:59:22c'est une affiche talibane
00:59:23c'est une affiche d'Afghanistan
00:59:25c'est une affiche
00:59:26où la femme
00:59:27n'existe pas
00:59:29la femme est complètement
00:59:30fantomatique
00:59:32la femme est un dessin
00:59:34elle n'est même pas
00:59:34un être humain
00:59:35sur cette affiche
00:59:36la femme n'est pas
00:59:37considérée comme
00:59:38un être humain
00:59:38jusqu'à quand
00:59:39pardon on va tolérer ça
00:59:41jusqu'à quand on va
00:59:42interdire aux femmes
00:59:43interdire entre guillemets
00:59:44d'aller en mini-jupe
00:59:45dans la rue
00:59:46de sortir tard le soir
00:59:47de prendre un chauffeur
00:59:49un véhicule
00:59:50en toute sécurité
00:59:51pardon
00:59:52mais le recul
00:59:53des femmes
00:59:54est tellement
00:59:54criant
00:59:55tellement puissant
00:59:56que tout le monde
00:59:58devrait se révolter
00:59:59contre une affiche
00:59:59comme ça
01:00:00nous sommes en France
01:00:01nous sommes dans le pays
01:00:02comme disait Mathias Leboeuf
01:00:03de l'humanité
01:00:04nous sommes dans le pays
01:00:05où on aime les hommes
01:00:07les femmes
01:00:07nous sommes dans le pays
01:00:08où on respecte
01:00:09l'homme et la femme
01:00:10comment peut-on
01:00:12mettre une femme
01:00:13la réduire à un dessin
01:00:14la réduire à un coloriage
01:00:16alors que c'est une affiche
01:00:17où il y a deux hommes
01:00:18qui sont eux
01:00:19des êtres humains
01:00:20même si l'un d'entre eux
01:00:21est triple fichier
01:00:22exactement
01:00:23et à la limite
01:00:24ils auraient pu faire
01:00:24trois dessins
01:00:25ça m'aurait moins choqué
01:00:26si cette femme
01:00:28imaginons que cette femme
01:00:29ne veuille pas montrer son visage
01:00:30pourquoi en même temps
01:00:31elle va faire un meeting
01:00:31c'est un peu dur
01:00:32de dire je ne vais pas montrer
01:00:33mon visage
01:00:33mais enfin bref
01:00:34si elle ne veut pas montrer son visage
01:00:35on fait trois dessins
01:00:35on ne montre pas deux hommes
01:00:37et on n'invisibilise pas
01:00:39la femme comme ça
01:00:39Laurent Jacobelli
01:00:40il y a quelques jours
01:00:40le même Raphaël Arnaud
01:00:41participait à une manifestation
01:00:42féministe
01:00:43il y a un moment
01:00:44il va falloir trouver la logique
01:00:45c'est complètement aberrant
01:00:46il faut qu'il choisisse son camp
01:00:47moi je pense qu'aujourd'hui
01:00:48la France insoumise
01:00:49et la France soumise
01:00:50soumise à l'islam radical
01:00:52c'est quoi la prochaine étape
01:00:53il va nous faire une proposition
01:00:54de loi à l'Assemblée nationale
01:00:55pour interdire aux femmes
01:00:56de conduire des voitures
01:00:57interdire aux femmes
01:00:58de travailler
01:00:59interdire aux femmes
01:01:00de montrer leur visage
01:01:01enfin c'est aberrant
01:01:02c'est organisé par qui ?
01:01:04la France insoumise
01:01:05on connait les accointances
01:01:06avec l'islam radical
01:01:08et les étudiants musulmans
01:01:11de France
01:01:12qui ont été reconnus
01:01:13comme proches
01:01:13des frères musulmans
01:01:14c'est une provocation
01:01:16au moment où tout le monde sait
01:01:17tout le monde dit
01:01:18qu'il y a un problème
01:01:18avec les frères musulmans
01:01:19qui font de l'antrisme
01:01:20qui essayent de faire avancer
01:01:21un agenda d'un islam politique
01:01:23une fois encore
01:01:24je fais bien la différence
01:01:25avec l'islam quotidien
01:01:26qui est la religion
01:01:27de beaucoup de français
01:01:28et bien on arrive
01:01:29avec cette affiche
01:01:30qui est revendicative
01:01:31qui est ben voilà
01:01:32la femme n'est pas
01:01:33l'égale de l'homme
01:01:33la femme est impure
01:01:34elle doit se cacher
01:01:35et puis on est très heureux
01:01:36de faire une réunion
01:01:37et bien je dis bravo
01:01:38bravo à Louis Alliot
01:01:39au maire de Perpignan
01:01:40de vouloir faire interdire
01:01:41cette manifestation
01:01:41non seulement
01:01:42l'affiche est honteuse
01:01:43il devrait faire interdire
01:01:44l'affiche
01:01:44non non non
01:01:45les étudiants musulmans de France
01:01:46il faut encore
01:01:47je le répète
01:01:47ce sont les frères
01:01:48oui mais en même temps
01:01:49il n'y a qu'à interdire
01:01:50l'association aussi
01:01:51excusez-moi
01:01:51excusez-moi
01:01:53et il faut commencer
01:01:53par le début
01:01:54le début
01:01:54si cette association
01:01:55effectivement
01:01:56les frères musulmans
01:01:57elles représentent un risque
01:01:57il faut l'interdire
01:01:58si elle est autorisée
01:01:59c'est compliqué
01:02:00de faire
01:02:01s'arrêter sur la fiche
01:02:07qui est effectivement
01:02:08choquante
01:02:09donc je vous rejoins
01:02:10là-dessus
01:02:10pour moi
01:02:12c'est l'arbre
01:02:12qui cache la forêt
01:02:13parce que le vrai sujet
01:02:14c'est justement
01:02:15et bien effectivement
01:02:16l'islamophobie
01:02:17en France
01:02:17terme inventé par qui
01:02:18d'ailleurs l'islamophobie
01:02:19le sujet c'est l'islamophobie
01:02:21non c'est pas le sujet
01:02:22c'est pas l'islamophobie
01:02:23la conférence qui est proposée
01:02:24en fait
01:02:24est sur l'islamophobie
01:02:25donc en fait
01:02:26c'est un échange
01:02:27pour voir effectivement
01:02:28est-ce que l'islamophobie
01:02:29aujourd'hui
01:02:29est un vrai sujet en France
01:02:30et en l'occurrence
01:02:31pour ma part
01:02:32je dis que l'islamophobie
01:02:33est effectivement
01:02:34un vrai sujet
01:02:35vous reprenez le terme
01:02:36est-ce que vous me reconnaissez
01:02:37sur cette affiche
01:02:38vous avez des actes
01:02:38vous avez des actes
01:02:40anti-prodicieuses
01:02:42que vous me reconnaissez
01:02:43sur cette affiche
01:02:43cette affiche
01:02:44je vous ai dit
01:02:45pour moi
01:02:45elle est à gerber
01:02:46donc elle est inappropriée
01:02:47donc ça donne le ton
01:02:49de la conférence
01:02:49elle pose un problème
01:02:50mais je vous dis
01:02:53que c'est l'arme
01:02:53qui cache la forêt
01:02:54pour moi
01:02:54le sujet ici fondamental
01:02:56c'est effectivement
01:02:57cette initiative
01:02:57de mener une conférence
01:02:59sur ce sujet
01:02:59mais vous la condamnez
01:03:00ou pas
01:03:00je ne comprends pas
01:03:01la conférence
01:03:02c'est un vrai sujet
01:03:04pour vous
01:03:04moi je suis pour le débat
01:03:07vous savez
01:03:08c'est une femme
01:03:08elle peut répondre toute seule
01:03:09je suis pour le débat
01:03:11pour les échanges
01:03:12et l'islamophobie
01:03:13fait partie des sujets
01:03:14de société
01:03:15qu'il ne faut pas occulter
01:03:16c'est un sujet de société
01:03:17donc vous reprenez
01:03:18le terme d'islamophobie
01:03:19excusez-moi
01:03:19quand vous avez des actes
01:03:20anti-religieux
01:03:21quand vous avez des actes
01:03:22anti-religieux
01:03:23comme dernièrement
01:03:23le tunisien qui est mort
01:03:24et puis évidemment
01:03:25tout mon soutien
01:03:26à toute sa famille
01:03:27quand vous avez
01:03:28effectivement
01:03:29les actes anti-religieux
01:03:30qui sont antisémites
01:03:32et aujourd'hui
01:03:32vous avez
01:03:33donc dernièrement
01:03:34le rabbin
01:03:35qui a été agressé
01:03:36à deux reprises
01:03:37vous vous rendez compte
01:03:38donc en fait
01:03:39l'antisémitisme
01:03:40au même titre
01:03:40que l'islamophobie
01:03:41sont des sujets
01:03:42fondamentaux
01:03:43alors moi
01:03:44globalement
01:03:45je souscris
01:03:46à tout ce qui vient
01:03:46d'être dit
01:03:47on n'a pas dit
01:03:47la même chose
01:03:48personne n'a dit
01:03:49la même chose
01:03:50vous souscrivez
01:03:51à tout
01:03:52vous êtes Emmanuel Macron
01:03:52vous
01:03:53c'est en même temps
01:03:53je m'en voudrais
01:03:55sur la fiche
01:03:58je souscris
01:03:59au propos
01:03:59et à la condamnation
01:04:01et je vais même
01:04:01rajouter une chose
01:04:02je vais même dire
01:04:03que c'est une honte
01:04:04que les jeunes
01:04:05insoumis
01:04:06participent à ça
01:04:08je trouve ça
01:04:08absolument honteux
01:04:09et effectivement
01:04:10quand on fait
01:04:11des manifestations
01:04:12pour soutenir
01:04:15le féminisme
01:04:16on ne fait pas
01:04:17ce genre de choses là
01:04:18donc franchement
01:04:19les jeunes insoumis
01:04:20c'est une honte
01:04:21de souscrire
01:04:23à cette affiche
01:04:24après
01:04:25après voilà
01:04:26après il y a
01:04:27deux sujets
01:04:27et c'est là
01:04:28où il y a une manipulation
01:04:29pour moi
01:04:30du rassemblement national
01:04:31c'est que
01:04:32mais oui
01:04:32parce que vous en profitez
01:04:33mais non mais vous en profitez
01:04:35pour interdire
01:04:36la conférence
01:04:37interdire la fiche
01:04:38que Louis Alliot
01:04:39demande d'interdire
01:04:40la fiche
01:04:40qu'est scandaleuse
01:04:41mais la conférence
01:04:42bien sûr qu'il y a un sujet
01:04:43sur l'islamophobie
01:04:44et là encore vous dites
01:04:45ah mais vous souscrivez
01:04:47à ce terme
01:04:48mais c'est exactement
01:04:50la même histoire
01:04:50un dernier mot
01:04:51mais rapide
01:04:51ce qui vous gêne
01:04:52c'est le terme
01:04:52mais pas la réalité
01:04:53la réalité
01:04:54c'est qu'aujourd'hui
01:04:55effectivement
01:04:56il y a un certain nombre
01:04:57de musulmans
01:04:58qui sont en but
01:04:59à une forme de racisme
01:05:01et c'est ça
01:05:01l'islamophobie
01:05:02on a compris
01:05:02Laurent Jacobini
01:05:03nous répond rapidement
01:05:04je vais donner assez bien
01:05:04Louis Alliot
01:05:05pour vous dire
01:05:05que s'il y avait eu
01:05:06une réunion
01:05:07un colloque
01:05:07sur l'antiracisme
01:05:09comment en France
01:05:09on lutte contre le racisme
01:05:10l'antisémitisme
01:05:11etc
01:05:11il l'aurait laissé
01:05:12sans aucun problème
01:05:13le problème là
01:05:14c'est que c'est une manipulation
01:05:15par des courants proches
01:05:16des frères musulmans
01:05:17qui est de dire
01:05:17ah vous condamnez le fait
01:05:19qu'on mette une femme
01:05:19en dessin
01:05:20vous condamnez le fait
01:05:21qu'on veut le voir
01:05:22les femmes
01:05:22donc vous êtes islamophobe
01:05:24c'est toute la rhétorique
01:05:25des frères musulmans
01:05:26qui est dangereuse
01:05:27vous avez raison
01:05:28et c'est un piège aussi
01:05:29pour nos compatriotes musulmans
01:05:31vous avez raison
01:05:31il y a un piège
01:05:32mais faisons interdire
01:05:33cette affiche
01:05:34qui est dégueulasse
01:05:35mais laissons
01:05:36la liberté d'expression
01:05:37alors la liberté d'expression
01:05:38justement on va en parler
01:05:39on va en parler
01:05:39avec ce qui se passe
01:05:40chez nos confrères
01:05:41de BFM et RMC
01:05:42parce qu'il y a eu
01:05:43un communiqué hier soir
01:05:44de la SDJ
01:05:45la SDJ c'est la société
01:05:46des journalistes
01:05:46il y a deux SDJ
01:05:47c'est une de RMC
01:05:48et une de BFM
01:05:49les deux ont signé
01:05:50ce communiqué
01:05:51dans lequel
01:05:51ils demandent
01:05:52l'exclusion immédiate
01:05:53de l'antenne
01:05:53de la chroniqueuse
01:05:54Barbara Lefebvre
01:05:55professeure d'histoire
01:05:56et de géographie
01:05:57en raison de ses positions
01:05:58sur Israël
01:05:59elle intervient régulièrement
01:06:00sur les différentes antennes
01:06:02alors la SDJ a fait
01:06:04un très long communiqué
01:06:05il lui reproche
01:06:06ses prises de position
01:06:07quand elle a dit
01:06:07par exemple
01:06:08que la plupart
01:06:09des kidnappés israéliens
01:06:10ont été kidnappés
01:06:11par des civils
01:06:12et en affirmant
01:06:12que les civils à Gaza
01:06:13sont aussi responsables
01:06:14que les membres du Hamas
01:06:15et du djihad islamique
01:06:17ou encore
01:06:18quand Barbara Lefebvre
01:06:19figurait
01:06:20dit style
01:06:20alors je cite
01:06:21parmi les présentateurs
01:06:22d'un galet de soutien
01:06:23à l'armée israélienne
01:06:24où elle animait un quiz
01:06:25durant lequel était proposé
01:06:26au public de deviner
01:06:27la part de civils Gazaouis
01:06:29morts depuis le début
01:06:30de la guerre
01:06:31on est en direct
01:06:32avec Franck Tapirot
01:06:33bonjour Franck
01:06:33merci d'être en direct
01:06:34avec nous
01:06:34vous étiez à l'initiative
01:06:37de ce meeting
01:06:38en plus
01:06:38où elle participait
01:06:39c'est ça ?
01:06:39bien sûr
01:06:40bien sûr
01:06:41mais vous savez
01:06:41ça ça résume en fait
01:06:43bien la situation
01:06:44aujourd'hui
01:06:44c'est le harcèlement global
01:06:45surtout les soutiens
01:06:47à Israël
01:06:47et en fait pourquoi
01:06:48parce qu'en fait
01:06:49soutien Israël aujourd'hui
01:06:50qui est diffamé
01:06:51depuis maintenant quelques mois
01:06:53on a essayé
01:06:54de traiter
01:06:55des tas d'apartheid
01:06:56et on a vu que ça ne prenait pas
01:06:57et maintenant
01:06:58il y a un truc qui prend
01:06:58qui crante
01:06:59comme on dit dans l'opinion
01:06:59c'est le mot génocide
01:07:01qui est un mot absolument honteux
01:07:02parce que d'abord
01:07:03il n'y a pas de génocide à Gaza
01:07:04je pourrais vous le démontrer
01:07:06parce qu'il n'y a pas
01:07:07d'intention génocidaire
01:07:08le nombre de victimes
01:07:10heureusement
01:07:10alors qu'une victime civile
01:07:12c'est une victime de trop
01:07:13je l'ai dit
01:07:13répété
01:07:14Barbara aussi
01:07:15mais en fait
01:07:15il faut lutter contre cette
01:07:16vraie propagande
01:07:17pro Hamas
01:07:18de génocide
01:07:18et donc toutes les personnes
01:07:20qui contreviennent
01:07:22à cet état de fait
01:07:23comme quoi il y a
01:07:24un génocide à Gaza
01:07:24sont donc pro-génocidaires
01:07:26c'est exactement
01:07:27ce qu'on ose dire
01:07:28de Barbara
01:07:28qui je vous le rappelle
01:07:29surtout pour ses fans
01:07:30dont je fais partie
01:07:31puisque c'est une amie
01:07:32était encore ce matin
01:07:33à l'antenne des grandes gueules
01:07:34vous savez on a partagé
01:07:35ce plateau des grandes gueules
01:07:36pendant des années
01:07:36Barbara est une vraie grande gueule
01:07:38elle dit vraiment les choses
01:07:39parfois elle le dit
01:07:40avec son tempérament
01:07:42qui est fort
01:07:43c'est une historienne
01:07:43n'oublions pas
01:07:44prof d'histoire
01:07:44moi ce qui m'intéresse aussi
01:07:47c'est de voir des journalistes
01:07:49puisque c'est la société
01:07:50des journalistes
01:07:50des journalistes
01:07:51qui sont des journalistes
01:07:52de gros médias
01:07:53RMC
01:07:53qui sont des journalistes
01:07:54de BFM
01:07:55BFM quand même
01:07:56ancienne première
01:07:57chaîne info de France
01:07:58comment est-ce que
01:07:59vous réagissez
01:08:00quand vous les entendez
01:08:00demander qu'une chroniqueuse
01:08:01soit exclue de l'antenne
01:08:04d'abord ce sont
01:08:04les syndicats de journalistes
01:08:05moi je ne voudrais pas
01:08:06jeter du tout l'opprobre
01:08:07sur les journalistes
01:08:07en tant que tel
01:08:08société des journalistes
01:08:09ce n'est pas les syndicats
01:08:10de journalistes
01:08:10c'est la société des journalistes
01:08:11c'est la SDJ
01:08:12oui la société des journalistes
01:08:13mais pour moi
01:08:13ce téléjournaliste
01:08:14et aussi
01:08:15regardez dans d'autres journaux
01:08:16comme Marianne par exemple
01:08:17où le rédactrice en chef
01:08:18pareil a subi la même fatwa
01:08:20je le dis
01:08:20ou la même cabale
01:08:21on va dire
01:08:22on peut l'amener
01:08:22un mot plus français
01:08:23la même cabale
01:08:24parce qu'on a estimé
01:08:26qu'elle ne soutenait pas
01:08:27assez la Palestine
01:08:29et qu'elle ne disait pas assez
01:08:30qu'Israël était génocidaire
01:08:31mais quand il n'y a pas de génocide
01:08:32il faut qu'on arrête
01:08:34à un moment
01:08:34il n'y a pas de génocide
01:08:35choisissez autre chose
01:08:36donc en tant que prof d'histoire
01:08:37et Barbara
01:08:38raison de résister
01:08:39comme tous les citoyens français
01:08:41devraient résister
01:08:41comme dans le monde entier
01:08:43on ne va pas faire
01:08:45la promotion
01:08:45de quelque chose
01:08:46qui n'existe pas
01:08:47surtout qu'on soit d'accord
01:08:48ou pas avec elle
01:08:49après ça peut se discuter
01:08:51ces positions peuvent se discuter
01:08:52moi je pense qu'on peut discuter
01:08:53qu'on peut discuter
01:08:54de tous les sujets
01:08:54moi ce qui me choque
01:08:56c'est qu'on dise
01:08:56sortez-la de l'antenne
01:08:57parce que c'est ça
01:08:59le message
01:09:00c'est sortez-la
01:09:01de l'antenne
01:09:02c'est là où ça ne va pas
01:09:03on voit bien déjà
01:09:05que la direction
01:09:06n'est pas d'accord
01:09:06avec ce point de vue
01:09:08puisque d'abord
01:09:08il a t'as l'antenne
01:09:09Dieu merci
01:09:09tout d'abord
01:09:10pour la liberté d'expression
01:09:11parce qu'ils défendent
01:09:13cette grande gueule
01:09:13depuis des années
01:09:14mais qu'elle n'a pas été
01:09:15contrevenante
01:09:16ce qui est contrevenant
01:09:17aujourd'hui par rapport
01:09:17à la loi
01:09:18d'accuser
01:09:19le génocide
01:09:20alors que le génocide
01:09:21n'existe pas
01:09:22donc elle le dit
01:09:23et elle le démontre
01:09:24avec des faits historiques
01:09:25et surtout des faits
01:09:27en prenant les chiffres
01:09:27du Hamas
01:09:28comme pendant le gala
01:09:29d'EDF
01:09:29ou dans un quiz
01:09:31donc c'est un quiz
01:09:32destiné au moins de 25 ans
01:09:33on l'a exposé
01:09:34et donc il y a une question
01:09:35pour expliquer
01:09:36arithmétiquement
01:09:37parce que dans l'émotion
01:09:38évidemment
01:09:38la symbolique du génocide
01:09:40fait plaisir aux insoumis
01:09:41et à tous leurs affiliés
01:09:42mais il n'y a pas de génocide
01:09:44pourquoi ?
01:09:44on a expliqué
01:09:45on a fait une explication
01:09:47arithmétique
01:09:47donc on a pris
01:09:48les 50 000 morts
01:09:49ce sont les chiffres du Hamas
01:09:50on a pris tous les chiffres du Hamas
01:09:52et 25 000
01:09:53il vit dans une réalité parallèle
01:09:55Merci Franck Tapirot
01:09:56on aura l'occasion
01:09:57d'en reparler
01:09:57parce que ça crée
01:09:58le débat sur le plateau
01:09:59mais on rend l'antenne
01:09:59parce qu'à midi
01:10:00il va y avoir la minute de silence
01:10:01et on veut la vivre en direct
01:10:02sur CNews
01:10:03dans un instant
01:10:04Sonia Mabrouk
01:10:04à demain merci
01:10:05on est à l'antenne
01:10:05un instant
01:10:06je finis
01:10:06au revoir
01:10:07Sous-titres par Jérémy Diaz
01:10:09Sous-titres par Jérémy Diaz

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