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00:00Et de retour sur le plateau de Punchline Weekend sur CNews et sur Europe 1.
00:16Bienvenue si vous nous rejoignez pour vous accompagner pour cette dernière partie.
00:19Ophélie Roque, Véronique Jacquier, Louis de Reynel, François Puponi et nous accueillons, vous le connaissez bien,
00:25Georges Fenech, ancien magistrat, mon cher Georges, très heureux de vous accueillir.
00:28Très heureux également, lui.
00:29Puisque nous allons parler avec vous de ce phénomène particulièrement inquiétant, ultra inquiétant même, je dirais,
00:35celui du homejacking, une nouvelle fois au cœur de l'actualité, puisque l'animateur Christophe Beaugrand, vous le savez,
00:40et son mari ont été victimes d'une très violente tentative de homejacking dans la commune de Sèvres, dans les Hauts-de-Seine.
00:46Une violence inuit.
00:47Alors imaginez-vous, c'est un film d'horreur.
00:49Des individus pénètrent chez vous avec des clubs de golf, ils vous entendent, vous pourchassent, vous vous cachez,
00:55vous voulez fuir par le balcon, vous êtes repérés, vous prenez un club de golf, vous chutez de 3 mètres,
01:01vous vous cassez le bras, vous ne savez pas où se trouve le reste de votre famille.
01:05Eh bien voilà ce qui est arrivé à Guylain, le mari de Christophe Beaugrand, l'animateur qui témoignait ce matin.
01:10On va l'écouter.
01:11Je suis monté dans la chambre de mon petit garçon qui dort au deuxième étage, on a trois niveaux dans notre maison,
01:17et je l'ai pris dans son lit, il ne comprenait rien, et je ne savais pas quoi faire,
01:24parce que je me dis si je redescends, je vais me retrouver nez à nez avec les malfaiteurs.
01:28J'étais bloqué au deuxième étage, et là je suis sorti par la fenêtre, on est monté sur le toit avec mon fils,
01:38j'ai entendu mon mari hurler au secours, au secours, et après je n'ai plus rien entendu.
01:44Une situation absolument terrifiante.
01:47Alors si Georges Fenech, ancien magistrat, est avec nous ce soir,
01:51c'est parce que vous avez vécu une situation de home jacking,
01:55et on va essayer de comprendre les conséquences psychologiques,
01:58puisque je crois qu'on n'imagine même pas.
02:01Je me souviens très bien d'ailleurs, mon cher Georges.
02:03Oui, vous avez été témoin.
02:04C'était un week-end.
02:05Nous étions ensemble sur le plateau.
02:07J'étais là, à cette place, oui.
02:09Et tout d'un coup, je vous vois quitté.
02:10Attendez, nous parlions de home jacking.
02:14Celui de Anne-Sophie Lapix, on était en train de le commenter, n'est-ce pas ?
02:20Exactement.
02:20Lorsque je reçois un texto de ma compagne, je laisse toujours mon téléphone, vous voyez,
02:25et je vous vois partir.
02:26Elle me dit, il y a quelqu'un dans la maison, appelle, viens vite.
02:30J'ai dit, c'est une blague, parce qu'elle regardait l'émission,
02:32donc elle a voulu me faire une blague sur le coup.
02:33Elle est taquine.
02:34Elle insiste, je lui dis, non, mais là, effectivement, c'est sérieux.
02:37Et là, j'ai quitté, effectivement, le plateau en direct.
02:40Vous avez vu partir.
02:42Moi, je ne me plains pas, parce que, si vous voulez, je n'ai pas été victime directe.
02:45Et puis, finalement, il y a eu beaucoup plus de peur, parce que la peur est terrible...
02:49De votre compagne.
02:50...que de mal en espèce, puisque, en réalité, c'est sa fille, une jeune fille de 15 ans,
02:56qui a entendu la porte s'ouvrir.
02:58Mais elle se dit, ce ne peut pas être Georges, puisqu'il est sur le plateau de Sénu.
03:01Il était en train de me regarder à votre émission.
03:04Et donc, elle comprend.
03:05Et là, elle se précipite.
03:07Elle voit une main à la porte qui s'ouvre.
03:09Et elle pousse des cris d'une jeune fille de 15 ans qui terrorise le cambrioleur,
03:16et qui fait demi-tour.
03:18Elle a tellement crié qu'il a eu peur.
03:21Et il est parti.
03:22Elles se sont barricadées dans la chambre avec des meubles et tout.
03:26Elles étaient terrorisées.
03:27Ça a eu des conséquences, un traumatisme qu'on n'imagine pas.
03:31Ma compagne a développé, dès le lendemain, un zoo d'un géant,
03:34qui a beaucoup de mal à soigner.
03:36Il faut voir les conséquences psychologiques, physiques.
03:40Parce que la confrontation avec un agresseur,
03:43c'est quelque chose de très traumatisant, voyez-vous.
03:45Et chez vous, qui plus est.
03:47J'habite au cinquième étage d'un immeuble tout à fait privilégié,
03:52je dirais, de ce point de vue-là.
03:54Et bien voilà, ils sont quand même arrivés jusqu'au cinquième étage,
03:56alors qu'il y a deux portes avec des codes.
03:59Voilà.
04:00Alors, Ophélie Roch me fait signe.
04:01Oui, ça m'est arrivé aussi.
04:02Ça m'est arrivé il y a quelques années.
04:04Il y a quelques années.
04:07Alors, ce n'était pas chez moi, c'était dans la maison de ma mère,
04:10qui est en pavillon en province.
04:13Et un peu comme vous, c'est-à-dire que ma mère partait le matin au travail.
04:18Les gens avaient dû faire une ronde,
04:19ils avaient dû penser qu'elle était toute seule.
04:22Elles ne pensaient pas qu'il y avait une fille qui pouvait arriver de temps en temps
04:24pendant les week-ends ou pendant les vacances.
04:26et je me...
04:27Pareil, à 9h du matin, j'entends...
04:29Je me dis, mais pourquoi ma mère est en train de racler, si vous voulez,
04:31la table du salon de jardin ?
04:33Enfin, qu'est-ce qu'elle fait ?
04:34Enfin, je comprends.
04:35Donc, je me lève et en effet, il y avait trois personnes cagoulées dans le jardin.
04:37Sauf que moi, j'ai eu une réaction qui était un peu étrange,
04:41puisque c'est touché à la propriété de ma mère, en fait.
04:44Du coup, je suis allée chercher le couteau à pain.
04:46Et en fait, j'ai ouvert la porte et j'ai pété un câble en me disant,
04:49mais qu'est-ce que vous faites là ?
04:50Et donc, en fait, ils ont eu peur, donc ils se sont enfouis.
04:53Là où, par contre, ça m'a fait un peu moins...
04:55Vous êtes super courageuse.
04:56Non, mais ça m'a...
04:57Moi, je suis bluffée.
04:58Non, mais que coups-toi.
04:59On ne touche pas à la maison de ma mère, quoi.
05:00C'est genre en mode, non, non, c'est même pas envisageable.
05:02Si tu veux.
05:03Tu me l'aurais...
05:03Sur le thé, je pense, ma maison, j'aurais peut-être été plus...
05:05Mais là, vous savez, il y a une forme de colère qui est primaire, en fait.
05:08C'est-à-dire qu'en revanche, ce qui m'a un peu moins fait sourire,
05:12c'est qu'ils ont retenté exactement la même chose une semaine après,
05:15où là, pour le coup, je ne suis pas sorti, parce que quand même, je me suis dit
05:17oula, s'ils reviennent alors qu'ils savent que potentiellement, il y a quelqu'un,
05:21c'est moins marrant.
05:22Donc, entre-temps, on a sécurisé la maison.
05:24C'est ce qu'il faut faire.
05:24Vous, c'est le courage, mais en général, c'est la peur,
05:26parce que cette méthode, elle est redoutable.
05:28Non, je ne sais pas, il y a de la haine.
05:29Les occupants sont plus au dépourvu, j'en suis.
05:30Oui, vous savez qu'il y a des centaines d'hommes jacking par an en France.
05:33C'est un phénomène qui s'est malheureusement développé
05:36et qui touche beaucoup des personnalités,
05:38beaucoup des personnalités, des joueurs de foot, des artistes, etc.
05:43Et ce que m'ont expliqué les enquêteurs qui sont venus,
05:46qui ont fait un travail remarquable, qui ont fait des constatations et tout,
05:49ils m'ont expliqué que certains travaillaient en boucle WhatsApp, par exemple,
05:53ou Telegram.
05:53Voilà, une urisation de cette forme de cambriole.
05:55Voilà, et qu'ils se préviennent les uns les autres,
05:56tiens, il est parti, il vient de quitter la maison,
05:59voilà, tu pourrais y aller.
06:00Donc, ils échangent des informations.
06:03Est-ce que moi, c'était prémédité, je n'en sais rien,
06:05parce qu'on me voyait sur le plateau, donc on savait que je n'étais pas là.
06:07Est-ce que, par contre, pour certaines personnalités, c'était prémédité ?
06:11Et puis, il y a aussi le fait que ça peut très, très mal se terminer.
06:16Est-ce que vous avez des violences physiques et des tortures,
06:19quelquefois, gravissimes, pour faire dire où se trouve le coffre,
06:22où le code du coffre ?
06:24C'est pour ça que, vraiment, tout le monde devrait soit avoir
06:27des caméras de surveillance chez soi,
06:29la porte blindée et fermée.
06:31La mienne, je ne l'avais pas fermée, vous voyez.
06:32Quand j'étais venu sur le plateau, je ne l'avais pas fermée à double tour en sortant.
06:35Parce que si vous ne la fermez pas, il suffit...
06:36C'est très simple, heureusement, on sait.
06:39Donc, il faut prendre toute précaution,
06:40parce que c'est un mode d'opératoire de plus en plus développé.
06:44Témoignage de Georges Fenech sur CNews et sur Europe 1.
06:46Et c'est vrai qu'effectivement, Véronique Jacquier,
06:48il y a cette ubérisation de cette nouvelle forme de cambriolage.
06:51Les auteurs sont de plus en plus jeunes.
06:54Ils sont recrutés, notamment sur les boucles WhatsApp ou Snapchat,
06:57en quelques clips.
06:58Ça fait une équipe jetable, en quelque sorte,
07:00qui se forme.
07:01C'est ce que racontent notamment les policiers.
07:03Dans l'affaire Guillon, c'était cinq jeunes qui ont été interpellés.
07:06Et quand vous êtes jeunes, si je puis dire,
07:08vous n'êtes pas expérimentés,
07:09même dans la délinquance.
07:11Et c'est là que vous venez de plus en plus ultra-violents.
07:14Et donc, heureux.
07:15Souvent, pour donner du courage, ils prennent des produits.
07:17François Puponi et Véronique Jacquier.
07:21Pardon, pardon.
07:21Oui, non, mais il y a un esprit favela.
07:23Il y a un esprit favela qui est en train de se développer chez ces truands.
07:29Puisqu'on voit cette façon d'agir et d'agresser au Mexique,
07:35notamment au Brésil.
07:37On voit d'ailleurs, du coup, des quartiers de riches se former
07:40avec des murailles de 4 mètres de haut.
07:43Donc, ça interpelle aussi quand même sur la société vers laquelle nous allons.
07:47Avec des riches qui se barricadrent et des quartiers plus pauvres,
07:51mais qui sont quand même à la merci, on le voit, par exemple, des narcotrafiquants.
07:54Moi, ce qui me marque dans l'histoire de Christophe Beaugrin,
07:57c'est que non seulement il y a un esprit favela,
07:59mais en plus, favela amateur.
08:01Parce qu'ils ont essayé de les agresser,
08:06ils les ont agressés à coups de cannes de golf.
08:09Mais heureusement, pas le visage.
08:11Heureusement, visiblement, rien de trop grave.
08:13Et il me semble qu'ils ne sont partis qu'avec un portefeuille.
08:15Donc, vous vous dites tant de...
08:17Tant de violence, c'est de haine jusqu'au jour où ils vont venir avec d'armes.
08:21Non, non, mais où je voulais en venir,
08:23c'est qu'effectivement, ça peut se finir très gravement.
08:25Dans les pays d'Amérique du Sud,
08:27on vous coupe la main, on vous coupe le doigt
08:28pour avoir le code du coffre.
08:32Et souvenons-nous du traumatisme vécu
08:34par le couple de Bernard Tapie et de son épouse,
08:36qui avait été traumatisé
08:38et qui avait été roué de coups quand même toute une nuit.
08:42Effectivement, roué de coups toute une nuit.
08:44Et comment, quelles sont les conséquences,
08:45Georges Fenech, finalement, après une telle épreuve,
08:48puisque j'imagine que ça a un impact aussi sur le quotidien,
08:51on fait les choses différemment,
08:52on voit les choses différemment,
08:53on s'organise différemment aussi, peut-être ?
08:55Oui, vous savez, c'est un vrai traumatisme,
08:58la confrontation directe.
09:00Déjà, un cambriolage en soi,
09:02et déjà très traumatisme.
09:02Ceux qui sont victimes,
09:04et ça arrive malheureusement pratiquement à tout le monde aujourd'hui,
09:07je crois qu'il y a mille ou deux mille,
09:08je ne sais plus, cambriolages par jour en France,
09:10vous avez cette sensation d'avoir été violé dans votre intimité,
09:15ils ont fouillé partout.
09:17Mais vous imaginez la confrontation avec des voyous,
09:20effectivement, qui peuvent être cagoulés, armés,
09:23ça crée un traumatisme.
09:24C'est pour ça que je crois que la justice
09:25devrait vraiment ne jamais correctionnaliser ce genre d'affaires,
09:30l'envoyer là où elle doit aller,
09:31c'est-à-dire devant les cours d'assises.
09:33Ce sont des vols la nuit avec des circonstances aggravantes,
09:35avec des armes,
09:36armes par nature ou par destination.
09:39En l'espèce,
09:40votre confrère a été victime d'une,
09:43je crois,
09:43du golf,
09:45ce qui devient une arme par destination.
09:48Il aurait pu être beaucoup plus gravement atteint
09:50après cette chute de 3 mètres.
09:51Mais parce que les criminels savent exactement
09:53que le risque judiciaire est acceptable aujourd'hui.
09:57Et puis c'est souvent des gens.
09:58C'est ça.
09:59Et c'est souvent des gamins en plus.
10:00Donc voilà,
10:01ils savent très bien que derrière,
10:03au fond,
10:03ils ne risquent pas grand-chose s'ils sont pris.
10:04Puisque vous avez une telle explosion de la criminalité,
10:07les tribunaux sont tellement engorgés aussi
10:09qu'il y en a certains
10:10qui ont une dizaine de convocations,
10:13ils ne s'y rendent jamais.
10:14Et donc,
10:14ils profitent du fait que la condamnation
10:16soit n'intervient pas,
10:17soit elle intervient trop tard.
10:19Et donc forcément,
10:20regardez le profil de ceux
10:21qui ont voulu enlever
10:22les responsables des crypto-monnaies,
10:24enfin les sociétés de crypto-monnaies,
10:26c'est des jeunes recrutés sur Internet.
10:28On l'a bien vu,
10:29quand ils ont essayé de les enlever dans la rue,
10:31aucune expérience,
10:32mais qui peuvent être extrêmement violents
10:33et qui sont capables de tuer
10:35comme si gratuitement.
10:36Parce qu'en fait,
10:37ils sont complètement désemparés
10:39de ce qu'ils sont en train de faire.
10:40Ils peuvent basculer dans une ultra-violence.
10:41Et Georges Fenech,
10:42est-ce que vous avez eu des nouvelles
10:43de la suite de l'enquête ?
10:45Non, ça je suis un petit peu déçu.
10:46Je pense que j'aurais pu,
10:47ça fait combien ?
10:4818 mois à peu près.
10:49Ça fait 18 mois.
10:50Je pense qu'il faut quand même
10:51tenir informé la victime,
10:53même si on n'aboutit pas à un résultat.
10:55Je sais que les empreintes
10:56n'ont rien donné,
10:56ça je le sais,
10:57mais il y avait quand même
10:58des caméras dans les...
10:59Oui, on devrait au moins signaler
11:01à la victime,
11:02voilà, on a l'enquête,
11:03malheureusement on est obligé
11:04de la classer
11:04parce qu'on n'a pas identifié.
11:06Au moins une information,
11:07je pense que quelque part,
11:08on est pris en compte comme victime.
11:10Vous voyez, là j'ai l'impression
11:10que malheureusement,
11:15je travaille de la police,
11:18moi je suis du côté,
11:19j'ai travaillé avec eux,
11:20je leur dis informer les victimes,
11:22c'est très important
11:23parce qu'elles ont ensuite
11:25le sentiment réel
11:27qu'on s'occupe d'elles.
11:29Votre compagne a retrouvé le sommeil,
11:32Georges Fenech ?
11:32Oui, mais elle n'a pas oublié.
11:34Je l'ai rappelé tout à l'heure
11:35pour qu'elle me rappelle
11:36exactement les circonstances,
11:38etc.
11:38Elle m'en a parlé
11:40comme si ça s'était passé hier.
11:42Non, mais c'est des choses
11:42que vous n'oubliez pas.
11:44Monique Jacquet, effectivement.
11:45Ultra traumatisant.
11:46Ultra traumatisant
11:47et la réponse pénale,
11:50alors là Georges
11:50est mieux placé que moi
11:51pour l'évaluer,
11:53mais par exemple
11:53pour les auteurs
11:55du homme Jacquet
11:55contre la famille
11:56de Bruno Guillon,
11:58c'était entre 3 et 8 ans
11:59de prison ferme.
12:0012 ans.
12:013 et 8 ans de prison ferme.
12:0212 ans la plus haute.
12:04Mais c'est dérisoire
12:04comme peine.
12:05Mais c'est dérisoire.
12:06C'est ça ce que c'était
12:07ultra violent,
12:08c'est toute une famille
12:08qui a été ciblée.
12:10Donc oui, c'est dérisoire.
12:12Et avec des personnes
12:13dont le profil est très jeune.
12:14Parmi les agresseurs condamnés,
12:17il y avait des profils
12:18qui étaient extrêmement jeunes.
12:19En tout cas,
12:19Georges Fenex,
12:20c'était un grand merci
12:21d'avoir accepté
12:22de sortir un petit peu
12:23de votre rôle
12:24finalement
12:25d'analyste
12:26finalement pour C News
12:28et pour Europe 1.
12:29Il ne m'est rien arrivé
12:30aujourd'hui.
12:31Je suis avec vous.
12:32Je vérifie.
12:35Non, ça va.
12:36Si vous arrivez quelque chose,
12:38des très belles ventes
12:39pour votre dernier livre
12:40qu'on peut rappeler
12:41Hermine.
12:42Hermine aux éditions
12:44et Guy Trénadiel.
12:46Très Daniel.
12:46Très Daniel, pardonnez-moi.
12:48Et ça fonctionne,
12:50ça marche du tonnerre de Dieu
12:51me semble-t-il.
12:51C'est un hommage
12:52à Hermine de Clermont-Tonnerre.
12:54J'étais le dernier compagnon.
12:56J'en ai profité
12:57pour lui dire
12:57tout ce que je n'ai pas eu
12:58le temps de lui dire
12:58et lui parler de mon enfance.
12:59C'est la première fois
13:00que je le fais.
13:02Ça a été une nécessité
13:03pour moi
13:03de parler avec elle
13:04malgré sa dialogue
13:06aujourd'hui autrement.
13:08Et j'ai pu avoir
13:09des réponses
13:10puisque j'ai publié
13:12aussi un certain nombre
13:13de ses petits poèmes
13:14qu'elle m'a dressée
13:14comme une forme
13:15de réponse posthume.