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  • 06/06/2025

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Transcription
00:00Oui, déjà c'est vérifié, et puis parce que vous avez des...
00:03On en parlera peut-être plus tard dans l'émission,
00:06mais avant, il fut un temps où, à partir du moment où la personne,
00:10où le voleur ou l'agresseur entendait qu'il y avait des gens dans le domicile,
00:15ils se savaient.
00:16Mais aujourd'hui, c'est justement...
00:17Ils le font exprès, en fait.
00:19Il faut qu'il y ait un maximum de personnes sur place.
00:23De la famille pour eux, malheureusement, ou un enfant, c'est encore mieux,
00:26parce que c'est des gens qui sont des barbares, si je peux me permettre.
00:30C'est des gens, en fait, si jamais ils savent qu'ils ont un moyen de pression en termes de proches,
00:35pour eux, ça facilite le fait, la coopération de la victime.
00:39Parce que c'est tout le but d'un home-jacking,
00:42par rapport à ce que vous avez dit tout à l'heure, par rapport au cambriolage,
00:45il est complètement différent.
00:46Justement, ils le font la nuit parce qu'ils savent qu'il y a moins de policiers, forcément.
00:50Déjà, en Ile-de-France, on est beaucoup moins, à mon sens,
00:54par rapport à la délacance et la violence que la société connaît.
00:56On n'est pas assez en termes d'effectifs.
00:58Déjà en journée, vous n'êtes pas assez nombreux.
00:59Alors la nuit, c'est encore pire.
01:01Du coup, ils savent que, déjà, on est beaucoup moins nombreux.
01:05Deuxièmement, ils sont sûrs d'avoir, s'ils ont un minimum de préparation,
01:10ils sont sûrs d'avoir des victimes potentielles dans le domicile,
01:13notamment des enfants, ou pour les couples, le mari ou la femme,
01:17comme ça a été le cas dans cette affaire, dans l'affaire de M. Guillon aussi.
01:22Et en fait, justement, leur but, c'est d'être violents, de faire peur.
01:28Et de réclamer un code, de réclamer de l'argent, c'est ça, parce qu'il faut faire pression, en fait.
01:32Ça peut finir, malheureusement, on l'a vu avec les affaires de Bitcoin, ça peut très très mal tourner.
01:38C'est un phénomène qu'on connaissait avant, mais ils s'attaquaient à des gens, par exemple, qui faisaient les marchés,
01:41parce qu'on savait qu'ils avaient de l'argent liquide chez eux.
01:44Et maintenant, on remarque, en fait, que la réponse pénale, elle est tellement faible,
01:49qu'on a une démocratisation du système, et des gens, des petites équipes qui se créent,
01:55et qui se spécialisent là-dessus, et qui attaquent soit dans le 8ème arrondissement,
02:00soit dans le Haut-de-Seine, parce qu'il y a quand même une population...
02:03C'est la même chose, ça existe aussi dans les autres villes de France.
02:05Oui, ça peut arriver à n'importe quel endroit.
02:08Il suffit juste... En fait, ces délinquants, maintenant, ils font comme nous, les policiers.
02:12C'est-à-dire, ils mènent leur enquête via les réseaux sociaux, ou via des réseaux qu'ils ont,
02:15des livreurs, des livreurs Uber Eats, voilà, peu importe.
02:20Mais en tout cas, ils arrivent à trouver, une fois qu'ils ont trouvé la victime avec un profil qui leur convient,
02:25où ils savent qu'ils peuvent trouver des produits de luxe,
02:27qu'ils savent qu'ils peuvent trouver de l'argent liquide, qu'ils peuvent avoir un moyen de pression,
02:31pour eux, c'est bingo.
02:32Alors, ça, c'est intéressant, parce que ça met bien le contexte, mais je reviens à ma question,
02:36excusez-moi, parce que c'est très pratique, en fait.
02:37Qu'est-ce qu'on fait quand on entend quelque chose ?
02:39Parce que, moi, je parlais avec un syndicaliste sur CNews, il y a 48 heures, justement,
02:43quand on s'est arrivé, et le syndicaliste me disait,
02:45il ne faut pas oublier que la nuit, vous avez le droit à l'autodéfense,
02:48quand vous êtes chez vous, et quand quelqu'un rentre chez vous.
02:50Donc, n'hésitez pas.
02:51Alors, moi, ça m'a un peu...
02:53Oui, oui, tout à fait.
02:54Alors, il faut faire attention...
02:55Du coup, ça a un peu fait débat en plateau, parce que beaucoup ont réagi.
02:58Je ne sais plus si c'est septembre, octobre, j'aurais mieux...
03:01J'ai mal préparé l'émission, je suis désolé, mais on avait un cas comme ça...
03:03On pensait que c'était Cyril, c'est pour ça.
03:04Non, c'est vrai.
03:06Il est moins foureux sur la question.
03:08C'est ça, c'est ça.
03:09C'est pas ce que je voulais dire.
03:11C'est dégueulasse, je vais fâcher avec lui.
03:13Je crois que c'est au mois de septembre.
03:15Je ne sais plus à quel moment exactement, on avait une prolifération de ce type de faits,
03:18où on a affaire sur Paris, où un individu, enfin, un voisin,
03:22a voulu avoir un réflexe, il pensait que c'était un cambriolat,
03:24et il a poignardé la personne.
03:26Il me semble que la personne est décédée.
03:28Alors que le gars, en fait, c'est un livreur.
03:29Donc je pense déjà, je déconseille, je ne sais pas quel syndicalisme,
03:32mais je respecte tout le monde, je déconseille de se faire justice soi-même.
03:35Mais est-ce que c'est vrai que la nuit, vous avez droit à l'autodéfense
03:37quand quelqu'un entre dans votre domicile ?
03:40Le collègue Florian, dans l'affaire Naël,
03:44il était dans les critères pour faire usage de son arme,
03:47on voit le résultat aujourd'hui.
03:48Si ça peut vous résumer un peu la société, comment elle fonctionne aujourd'hui,
03:52je pense qu'aujourd'hui, il faut coopérer avec les individus.
03:56Si vous avez le réflexe...
03:57Ah, c'est le conseil que vous donnez, coopération.
03:58Voilà, coopération.
04:00Pourquoi prendre des risques ?
04:00Parce qu'aujourd'hui, vous arrivez devant des individus
04:03qui savent qu'ils ne vont pas aller en prison,
04:04souvent qui sont mineurs,
04:06qui savent qu'ils ne risquent pas grand-chose,
04:08et donc qui sont prêts à prendre...
04:09qui ne font pas preuve de discernement,
04:12et qui sont hyper, hyper violents.

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