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Ce mercredi, l'émission 'Ça peut vous arriver', diffusée sur M6 et RTL, a été quelque peu perturbée par un incident, qui a d'ailleurs déclenché la colère de Julien Courbet.

Tout a commencé lorsque l'animateur et son équipe ont tenté d'aider un homme handicapé ayant acheté à un professionnel un véhicule avec des vices cachés, et ne pouvant pas rouler en l'état.

Dans le cadre de ce dossier, suite à une première médiation, le vendeur du véhicule s’était d’ailleurs engagé à rembourser les réparations pour mettre aux normes le véhicule, à hauteur de 5000 euros. Seulement, sans aucune explication, le vendeur professionnel aurait soudainement arrêté de payer.

Julien Courbet a alors contacté le propriétaire du garage. Mais rapidement, ce dernier s'est énervé et s'en est même pris violemment à Céline Collonge, chroniqueuse de l’émission. "C'est toujours la borgne qui parle (...) Elle a toujours du sucre à casser sur tout le monde", a-t-il lâché, lorsque la journaliste a tenté de prendre la parole.

Julien Courbet, surpris mais surtout furieux, est immédiatement intervenu: "Vous plaisantez monsieur ? Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de dire ? Monsieur vous allez vous excuser s'il vous plaît car la France entière vous entend traiter de borgne une femme qui a un problème à un œil, qui a perdu un œil d'ailleurs et qui a un handicap."

Et d'ajouter: "Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de présenter vos excuses et de dire que ça a dépassé votre pensée".

Mais l'homme a refusé de s'excuser, affirmant même qu’il n’avait pas de leçons à recevoir de la part de Julien Courbet.

"Pour le coup je ne vais pas être conciliant. C'est une honte monsieur", a déclaré l'animateur très énervé.

Face à cette séquence, pour le moins violente, Céline Collonge n'a pu cacher son émotion, au bord des larmes.

Elle a déclaré: "Je n'ai même pas pris la parole sur ce dossier. (...) Je ne l'ai pas enfoncé et il se permet de dire que je suis borgne. Moi je peux le dire j'ai aucun problème avec ça."

Et d'expliquer: "J'ai eu un handicap suite à un accident quand j'étais plus jeune où est le problème ? Ça ne m'empêche pas de faire mon métier et de bien le faire je pense. Ce monsieur ne veut pas parler, il a raccroché. Fin du débat".
Et d'ajouter quelques minutes plus tard: "Ce qui me choque, c’est qu’on ne m’a jamais dit ce mot-là, la borgne. On m’a déjà dit que mon œil était étonnant (…) mais la borgne! C’est comme si vous m’aviez mis un coup de couteau dans le cœur, ça m’a révoltée et j’ai eu les larmes aux yeux. Ce qui est dommage c’est qu’il n’a que ça à dire, alors qu’on se traine cette histoire de voiture depuis 6 mois".

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Transcription
00:00Soyons quand même, nous on n'a toujours pas compris ces histoires de...
00:02C'est toujours la borgne qui parle, elle me plaît, elle est la borgne.
00:05Elle a toujours du sucre à casser sur tout le monde.
00:09Je crois qu'il parle de moi en disant la borgne, Julien.
00:11Non mais vous plaisantez, monsieur.
00:12Alors monsieur, c'est la journaliste, vous venez d'appeler...
00:15Attendez.
00:15La journaliste, elle n'est pas trop bien, elle m'a vu casser du sucre déjà sur le monde.
00:19Elle ne vous casse pas du sucre, dit non monsieur, mais vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de dire ?
00:22Vous allez vite vous calmer, Julien, si je peux me permettre.
00:23Non, non, attendez, vous allez me laisser me parler, monsieur.
00:26Vous allez vous excuser s'il vous plaît, parce que là, la France entière vous entend traiter une femme
00:32qui a un problème à l'œil, qui a perdu un œil d'ailleurs et qui a un handicap, de la traiter de borgne.
00:39Donc on est en train de dire que Joseph Esposito du garage auto à Béziers traite les femmes de borgne
00:44quand elles ont un handicap sur l'antenne, c'est ça monsieur ?
00:47Vous allez vous excuser s'il vous plaît.
00:49Il y a la télé derrière monsieur, et la radio.
00:52Mais vous vous rendez compte monsieur ?
00:54Donc si j'ai un conseiller à vous donner, c'est déjà d'éteindre la radio et la télé derrière vous
00:57et de lui présenter vos excuses, et de dire que ça a dépassé votre pensée.
01:00Vous n'avez pas de conseiller à me donner, vous ?
01:02Monsieur, déjà je ne vais pas m'avoir...
01:03Vous savez quoi monsieur ?
01:04Alors là, pour le coup monsieur, moi, je ne vais pas être conciliant du tout.
01:08C'est une honte monsieur, et je l'affirme sur cette antenne.
01:11Oui, surtout que monsieur, je vais vous poser quelques questions, avec mes deux yeux,
01:15puisque j'ai la chance de les avoir.
01:16Parlez-nous un petit peu des différents prénoms que vous dites.
01:18Voilà, mais c'est fou, je suis désolé.
01:20Merci Julien, pardonnez-moi, peut-être les mots qui ont dépassé ma pensée,
01:24parce que, et encore que non, même pas, je n'ai rien dit.
01:26En réalité, c'est Emma Léotti qui a pris la parole,
01:28je n'ai rien dit sur ce dossier au moment où il a pensé que j'avais parlé.
01:31Et si j'avais pu exposer ma pensée 15 secondes de plus,
01:34je lui aurais dit à ce monsieur qu'on allait rester sur le dossier de la voiture,
01:37que cette voiture, en fait, n'aurait pas pu être vendue en l'état,
01:40qu'il ne s'est pas présentée à l'expertise,
01:42qu'il a touché plus de 5 000 euros pour rien,
01:43qu'il s'était engagé sur l'antenne à rembourser,
01:45qu'il a commencé à rembourser.
01:47J'ai dit à Stan, il y a 15 secondes dans l'oreillette,
01:48au rédacteur en chef, que c'était bien, il fallait l'encourager,
01:51qu'il avait commencé à rembourser.
01:53Je ne voulais pas l'enfoncer, je ne l'ai pas enfoncé, je n'ai rien dit.
01:55Il se permet effectivement de dire que je suis borne.
01:57Moi, je peux le dire, je n'ai aucun problème avec ça.
01:59J'ai eu un handicap suite à un accident quand j'étais plus jeune.
02:03Où est le problème ?
02:03Ça ne m'empêche pas de faire mon métier, de bien le faire, je pense.
02:06Ce monsieur ne veut pas parler, il a raccroché, fin du débat.
02:08Et puisque ce monsieur est à Thillon, j'aimerais...

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