Le 19 décembre 1986, Johnny Hallyday est l'invité exceptionnel de l'émission Grand Public sur TF1. Dans cette seconde partie, l’icône du rock français se confie avec sincérité sur sa carrière, ses doutes, et sa relation avec le public. Un moment rare de télévision, mêlant émotion, extraits musicaux et témoignages intimes.
Catégorie
🎵
MusiqueTranscription
00:00Et ce soir.
00:07Avec bien sûr, beaucoup d'artistes dans cette émission.
00:12C'est une émission de cinéma, nous recevrons tout à l'heure Nicolas Gérald.
00:16Vous êtes connu comment ?
00:19On s'est connu par hasard.
00:20Moi, je traînais dans une boîte de nuit, j'ai rencontré Philippe.
00:24Et puis, je ne sais pas, c'est vraiment une chose naturelle qui s'est passée.
00:27Vous avez un look super, tout va bien.
00:29Est-ce que vous avez quelque chose à dire à Johnny ?
00:31Vous voulez lui poser une question ?
00:33Un conseil ?
00:34Pas de conseil pour Johnny.
00:35Je crois que si Johnny a l'idée et ce qu'il est aujourd'hui,
00:38c'est parce qu'il n'a jamais demandé conseil à personne.
00:40Ouais.
00:44Ah, super. Très bien.
00:46Eh bien, il doit interpréter...
00:49On va quand même se dire, de temps en temps, ça sert les conseils quand même.
00:52Les garçons sauvages.
00:59Les garçons sauvages ne sont pas à la plage.
01:15Ils ont le visage bas, les garçons sauvages.
01:20Les garçons sauvages ne sont pas à la plage.
01:39Ils ont le visage bas, les garçons sauvages.
01:44Les garçons sauvages ne sont pas à la plage.
01:51Le groupe Saint-Alice Majestine.
01:58Alors, je ne sais pas ce que vous en pensez chez vous.
02:00En tout cas, sachez qu'ici, il y a un jury composé de 10 jurés.
02:04Chaque juré dispose d'une note de 1 à 10.
02:06C'est le meilleur des trois groupes qui passera ce soir.
02:08Gagne ce studio d'enregistrement à la maison.
02:11Autre groupe, car cette émission est pleine de rythme, c'est normal.
02:14Elle ressemble à son invité d'honneur, Johnny,
02:15avec un groupe qui s'appelle Plein Sud.
02:18Et le titre de la chanson, c'est C'est nulle part ailleurs.
02:21Plein Sud !
02:22Plein Sud.
02:25Plein Sud.
02:25On va parler maintenant de la famille.
02:28Parce que tu as une famille aujourd'hui ?
02:30C'est quoi la famille aujourd'hui ?
02:33La famille, pour moi, c'est ma fille, c'est mon fils.
02:36Je ne veux pas parler de ma vie privée,
02:38mais je peux quand même citer mes enfants.
02:39Bien sûr, on peut situer un petit peu...
02:41Et puis, ce sont les gens qui vont évidemment élever
02:43Lee Hallyday, ma tante,
02:46qui malheureusement n'est plus de ce monde aujourd'hui,
02:49et sa fille, Destin Hallyday, qui était danseuse,
02:52qui ont formé ce groupe de danseurs avec Lee Hallyday.
02:55Quand j'étais tout petit, je devais avoir à peu près 5-6 ans,
02:59et qui m'ont emmené avec eux en tournée.
03:01C'était Lee Hallyday.
03:02On m'a souvent demandé pourquoi je m'appelais Johnny Hallyday,
03:04si c'était pour prendre un nom américain pour chanter.
03:07Pas du tout, c'est parce que c'est la tradition
03:08qui veut que les enfants de la balle, comme on dit,
03:10reprennent le nom des parents ou de leurs parents adoptifs.
03:14Alors, justement, tu vas nous présenter...
03:16Qui est Lee Hallyday ? Vous nous connaissez ?
03:19Lee Hallyday est américain.
03:20Il est né à Tulsa, dans l'Oklahoma.
03:22Il est venu en Europe
03:24à travers une comédie musicale
03:28qui s'appelait Nano & Nanette.
03:30Oui.
03:30Et ensuite, il a continué dans une autre comédie musicale
03:35qui s'appelait Oklahoma.
03:37Et il a joué à Londres.
03:39Desta était danseuse classique à l'époque.
03:42Elle dansait à l'Opéra de Londres.
03:44Ils se sont rencontrés comme ça.
03:45Et puis, bon...
03:46On va faire plus en plus connaissances,
03:48puisque tu nous emmènes en Oklahoma.
03:49Ça, c'est une partie de la famille.
03:51Alors, moi, j'ai noté dans tout ça,
03:53tu parlais des gens du voyage,
03:54tu disais, avec tous ces voyages,
03:56il n'avait peu de copains, on parle de toi,
03:58mais à Paris, il en avait un qui comptait vraiment,
04:01Adi Calafat.
04:02Oui, Adi Calafat, ça a été mon premier copain à Paris.
04:07Comme je voyageais beaucoup,
04:08j'ai commencé, moi, à vivre d'une façon stable à Paris
04:12qu'à partir de l'âge de 10 ans.
04:15Alors, avec ses copains, on parle toujours de toi,
04:17il s'inventait une légende,
04:18et là, c'est important, parce que déjà,
04:20il était américain.
04:22Son père était un américain, d'Amérique,
04:25restait au ranch où il était né,
04:26et un rêve où transparaissait son modèle,
04:30son frère père, Ali.
04:32Tu as toujours rêvé d'être américain ?
04:34C'est-à-dire que, comme tous les mômes de l'époque,
04:37l'Amérique, c'était magique, pour moi.
04:38C'était un petit peu comme le décrivait
04:41la chanson de Philippe Labreau.
04:43C'est une des raisons pour lesquelles
04:45j'ai interprété cette chanson,
04:47mon Amérique à moi.
04:48On se fait toujours une fausse image des États-Unis.
04:51Mais, bon, pour moi, l'Amérique, c'était le pays
04:54où on dépose le lait devant les portes,
04:59où les enfants passent en bicyclette
05:01et vous lancent les journaux.
05:03C'était le cinéma, c'était les westerns.
05:07Tu pourrais vivre ailleurs qu'en France, aujourd'hui ?
05:09Non. Non, je l'ai déjà dit.
05:10Je suis français, je pense que je suis bien français
05:13et fier de l'être.
05:15Alors, les États-Unis, c'est plus du tout un mythe.
05:17Non. Mais par contre, j'adore y aller pour...
05:19J'adore y aller pour voir des concerts.
05:21J'adore y aller parce que j'aime beaucoup les États-Unis.
05:24J'y vais souvent en vacances.
05:26Pour deux raisons.
05:27D'abord parce qu'on me laisse tranquille là-bas.
05:30On ne me connaît pas, donc j'ai la paix.
05:33Et puis...
05:34Mais je ne peux pas y rester longtemps.
05:36C'est-à-dire que je peux y rester maximum trois semaines.
05:39Et quand je rentre chez moi en France,
05:41je suis toujours très content de rentrer.
05:43On va regarder maintenant,
05:44parmi toutes les photos qui sont dans ton album,
05:46on en a pris quelques-unes.
05:47Mais enfin, c'est quelques-unes parce que je crois
05:49que tu dois avoir des milliers, des dizaines de milliers de photos.
05:52Alors, regardez ces photos de l'album de Johnny.
05:55Là, c'est avec Elisa.
05:56Là, c'est Elisa Minelli quand il est venu faire le bœuf
05:59avec moi sur scène au Palais des Sports en 60...
06:02En 80, je crois.
06:03Oui.
06:04On continue.
06:05Alors, Long Chris.
06:07Ça, c'est mon vieux...
06:08Mon vieux complice, Long Chris.
06:09Je l'ai invité, là, tout à l'heure.
06:11Il viendra parler de toi parce qu'il a fait un bouquin,
06:1230 ans de secret.
06:13Je l'ai invité.
06:13Et on en parlera tout à l'heure.
06:15Ça, c'est mon vieux copain aussi, Edi Michel.
06:18Vous avez toujours été copain ou quelquefois rivaux ?
06:21On n'a jamais été rivaux dans notre métier.
06:26On n'a des fois été pas d'accord.
06:29Mais jamais, vraiment, non.
06:32Je crois que notre amitié dépasse ça.
06:35Une autre photo de l'album.
06:36Alors, là, c'est la...
06:39Ça, c'est JJG.
06:41New Generation.
06:42Ils sont à Goldman.
06:44Alors, pourquoi t'as choisi Goldman ?
06:46Là, après, il y a une photo de Berger.
06:47Pourquoi Goldman-Berger ?
06:49T'avais besoin d'une impulsion, d'un 109 ?
06:52Peut-être.
06:54Peut-être également, certainement,
06:55parce que ce sont deux...
06:57deux auto-compositeurs totalement différents.
07:00J'ai beaucoup d'admiration pour les deux.
07:06D'être quoi ?
07:06J'ai pris...
07:07Vraiment, j'ai pris un énorme plaisir
07:09de faire mon album avec Michel Berger.
07:11Et puis, j'ai gardé une tendresse pour lui
07:13qui dépasse même l'amitié, je pense.
07:16Quant à Jean-Jacques,
07:18bien, Jean-Jacques,
07:18parce que j'avais besoin d'un nouveau matériel de scène,
07:21comme je vais faire Bercy l'année prochaine.
07:23Que j'ai été le voir à Bercy,
07:25j'ai trouvé son spectacle formidable.
07:27Que je me suis retrouvé sur scène avec lui,
07:29faisant un bœuf sur toute la musique que j'aime.
07:32Et que j'ai eu envie de travailler avec lui.
07:34Puis, je lui en ai parlé.
07:36Et puis, voilà, l'album s'est créé comme ça, petit à petit.
07:39Moi, je suis parti en Hongrie faire mon film.
07:41Et lui, il est parti en tournée.
07:43Il a commencé à écrire les chansons.
07:45En tout cas, ça se passe bien le résultat.
07:46On peut le constater.
07:47Une autre photo de l'album ?
07:50Ça, c'est Jean-Luc Godard.
07:52Pas facile comme bonhomme.
07:53Le tournage de Détective.
07:55Il n'est pas facile, mais je connais des gens...
07:57Godard a l'idée.
07:58Oui, mais bon, moi, ça m'a fait beaucoup de bien.
08:00Ça m'a remis en question.
08:03Ça m'a fait du bien, oui.
08:04Mais je l'aime beaucoup, Godard.
08:06Quoi qu'on puisse dire, c'est vrai qu'il n'est pas toujours facile.
08:09Mais il est intéressant, c'est sûr.
08:10Mais il est intéressant.
08:11C'est un malin.
08:12C'est un homme très surprenant.
08:17J'aime bien les gens surprenants.
08:18Autre photo de cinéma, puisque là, il s'agit de Fanny.
08:21Fanny Ardent, avec derrière la caméra, comme on peut le voir, Costa Gavras.
08:25C'était pour le conseil des familles.
08:27Oui.
08:28On parlera tout à l'heure du cinéma.
08:29Oh là !
08:30Tu parlais tout à l'heure de...
08:31Moi, torse venu.
08:33J'essaie réellement de rattraper une balle.
08:36T'es sportif, parce que là, on montre des photos de mise en forme.
08:41Là, ça a été le passage avec Pierre Billon.
08:43Mais est-ce que naturellement, tu es un sportif ?
08:45Oui, j'en ai besoin, moi.
08:47J'en ai besoin pour être bien dans mon corps, pour être bien dans ma tête, surtout.
08:52Quand je suis en période comme ça de travail,
08:54où je n'ai pas le temps d'aller à la salle, par exemple, et de faire du sport,
08:58je sais que je ne suis pas en forme.
09:00Physiquement, je ne suis pas en forme.
09:01J'en ai besoin.
09:01Enfin, ça devient...
09:03C'est une question vitale, pour moi.
09:05Pour être bien dans ma tête, j'ai besoin d'être bien dans mon corps.
09:08Et j'ai recommencé très sérieusement à refaire du sport, à refaire du...
09:11J'ai travaillé pendant 4 mois, pendant la préparation du film Terminus,
09:18dans la salle...
09:20Dans une salle de sport de Dominique Valera,
09:23qui est ancien champion d'Europe de karaté.
09:26Et là, je me suis remis entre 3h et 4h par jour de poids y alter,
09:30plus une heure de full contact.
09:32Et ça m'a fait vraiment beaucoup de bien.
09:36Franck Ego...
09:36Je dis...
09:37Je m'excuse, mais je dis...
09:37Je t'en prie, je t'en prie.
09:38Je cite Dominique Valera, parce qu'il est également dans les films Terminus avec moi.
09:42On en parlera tout à l'heure, justement.
09:44On continuera à parler de la mise en forme.
09:46Mais Franck Ego, Stollywood, ils sont venus il y a quelques semaines, spécialement pour...
09:50...Campagne pour défendre la chanson française.
09:52Là, c'est vrai que dans cette émission, il y a beaucoup de chansons.
09:54Alors, je pense aux téléspectateurs qui regardent et disent brume.
09:56Ça, on ne comprend pas, c'est en anglais.
09:58Car je sais que vous êtes nombreux à nous écrire.
10:00Nous avons toujours le souci de créer un équilibre.
10:02Je le dis toujours, 75%.
10:04Là, on déborde un peu de cet équilibre.
10:06Qu'est-ce que tu en penses ?
10:07Il faut défendre la chanson française ?
10:09Je pense qu'il faut défendre la chanson française par rapport aux chansons anglo-saxonnes.
10:15C'est-à-dire que nous, en France, on défend toujours les autres.
10:18On ne se défend jamais nous.
10:20Moi, je vois maintenant, par rapport à la 6e chaîne,
10:24je vois que quand même, nous avons quand même 40% de chansons françaises grâce à la 6e chaîne.
10:30C'est pour ça que moi, je pense et je continue à dire que la 6e chaîne, il faut qu'elle reste.
10:35On en a besoin.
10:35Bien sûr, comme toutes les autres.
10:36On a besoin pour promouvoir des nouveaux artistes, pour pouvoir se défendre par rapport à...
10:41Je veux dire, on serait le seul pays d'Europe à ne pas avoir une chaîne pour défendre notre chanson.
10:49Il n'y a pas que la 6e chaîne qui la défend.
10:51Non, c'est vrai.
10:52C'est vrai.
10:52Mais moi, je parle des clips.
10:54Parce que maintenant, nous sommes arrivés à une période où il y a beaucoup de clips qui passent.
10:59Et je vois, moi, j'ai habité pendant quelques mois chez mon ami Longchrist.
11:05Bon, il a trois enfants.
11:07Il regarde la 6e tout le temps parce qu'il y a des clips, parce qu'il y a toutes les nouveautés.
11:11Et que ça donne la possibilité de voir des nouveaux talents.
11:16Il y a un peu de TF1 quand même.
11:17À une époque, bien sûr, carrément.
11:19Bon, parce que...
11:19Mais bien sûr.
11:20Regarde, Patrick, ça va être...
11:21Non, merci, merci, ça va.
11:23Ce que je veux dire par là, c'est que...
11:26À une certaine époque, on n'était envahi que par des disques américains ou anglais.
11:33Il y a eu très peu d'occasions pour des nouveaux chanteurs de sortir.
11:37Alors que maintenant, bon, on commence à pouvoir un petit peu quand même se défendre.
11:43Et à juste titre, je crois que...
11:45Moi, j'aimerais qu'on arrive un jour à dépasser les frontières.
11:48C'est drôle, tu vois, parce qu'il y a trois jeunes groupes qui se présentent, non seulement jurés, mais à vous qui nous regardez.
11:52Et le premier s'appelle les Satanic Majesties.
11:54Bon, c'est anglais comme nom.
11:56Le deuxième, je vais les appeler, ça s'appelle les Jolly Jumpers.
11:58Et le troisième, c'est Contact, le seul qui a pris le...
12:01C'est marrant quand même.
12:02C'est à dire, c'est tout ça.
12:05Ça va aussi avec un esprit musical.
12:07Je crois que, bon, quand on fait du rock'n'roll, quand on fait de la musique actuelle,
12:12on a toujours un petit peu tendance à trouver des... à chercher des noms anglo-saxons.
12:17Je vois même dans les... même dans... je dois le dire, dans les chansons...
12:20dans la chanson française, on mélange souvent des mots anglais.
12:25Oui, c'est vrai.
12:26Comme speed ou de... bon, il y a des tas de mots qu'on met dans la chanson française.
12:30Tu n'es pas speed, toi, ça va ?
12:32Pour l'instant, tout va bien.
12:34Tout va bien.
12:34Speed, c'est un peu stressé, je vous l'ai dit.
12:35Bon, enfin, tout le monde le sait.
12:36Maintenant, voici les Jolly Jumpers.
12:39La pole, il y a Tax.
12:45Vous n'avez pas... vous n'avez pas connu une époque que Johnny a connue,
12:49que Schmoll a connue, que Long Chris a connue.
12:52C'était l'époque du Golfedro.
12:53Non, non, absolument pas.
12:54Pas possible.
12:55Quel âge avez-vous ?
12:56Moi, j'ai 22 ans.
12:57Vous vous êtes rencontrés comment ?
12:58On s'est rencontrés, enfin, on était Jean-Paul et moi au départ,
13:01et bon, ensuite, on a eu besoin de batteries, basses et claviers,
13:04donc on les a recrutés par annonce.
13:06À part petites annonces ?
13:07Par petites annonces, oui.
13:08Chercherait un batteur.
13:10Mesdames et messieurs les membres du jury, écoutez bien.
13:12J'espère que ce sera la première chance pour vous,
13:14parce que que vous soyez perdant ou gagnant, bien sûr, il y a des beaux cadeaux,
13:17mais je crois que la plus grande opportunité,
13:19c'est de passer devant plus de 18 millions de téléspectateurs,
13:22et ça, c'est très important.
13:23Alors, bonne chance, et puis vous avez une minute trente pour vous défendre.
13:27Allons-y, dernière chance.
13:27Applaudissements
13:29Tu es fatiguée
13:37D'attendre toute la journée
13:40Yeah
13:41Qu'elle daigne
13:44Laisse échoir
13:46Un sourire
13:47Admi camoufler
13:50Tapiner la cage
13:52Escaler
13:53Tu es fatiguée
13:55Tu es fatiguée
13:56Tu es fatiguée
13:57C'est alors sans plancher
13:58Car elle tout son petit cœur brisé
14:01Oh, non, non
14:04À tout dire qu'on t'a vue pour
14:08Tu es fatiguée
14:10Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais !
14:40Quand je vois ça, j'ai eu l'occasion de me rencontrer d'ailleurs pour les 50 ans de la télévision que nous avons animé à Canal+.
15:00Je pense aux émissions de Rezner, tu sais, H. Tendre et Tête de Bois.
15:04Albert Rezner, oui.
15:04Moi j'étais devant mon écran, toi t'étais dans l'écran déjà, je regardais ça puis je trouvais...
15:09Moi je ne veux influencer personne mais je le trouve formidable.
15:11T'as pas le droit de le dire ?
15:13Le cours du roi et c'est son ami Longchris, alors Longchris est là, déjà bonsoir, merci d'être là.
15:20C'est vrai que maintenant on se connaît, on va se tutoyer.
15:22Maintenant t'es antiquaire et quand vous vous êtes connu, t'étais au Galerie Lafayette ?
15:26Non pas du tout.
15:27Alors c'est de la légende qui dit ça ?
15:29Oui, il y a beaucoup de légendes qu'il faut détruire, déjà pour commencer, puis quoi encore ?
15:33Non, il n'y a aucune autre légende.
15:34Moi, quand je disais tout à l'heure au début de l'émission que j'ai découvert Johnny depuis quelques années profondément humain,
15:39c'est aussi beaucoup grâce à ce livre parce que ce livre est profondément humain,
15:43ça veut dire que Johnny et toi c'est la réelle amitié.
15:46Alors si t'avais à le définir...
15:48C'est déjà un très joli complément que tu me fais parce que j'ai réussi ce que je voulais interpréter.
15:53Parfaitement.
15:54Voilà, j'ai voulu éviter le côté chanteur de Johnny que tout le monde connaît, je crois, le côté vedette, la star, j'ai mis tout ça de côté.
16:00Et j'ai voulu sortir de l'anonymat un Johnny que très peu de personnes connaissent en fait, c'est-à-dire l'homme avec un grand H comme Alidaire.
16:10Pas mal ça.
16:11Oui, c'est vrai.
16:12Il y a un grand H comme humain.
16:14Oui, et surtout un ami, un vrai qui...
16:18Alors justement, il donne, et c'est dans le livre, il donne des tas de preuves d'amitié Johnny dans la vie, de fidélité, toi aussi d'ailleurs.
16:26C'est une récéprocité de grande amitié qui joue tantôt vers l'un vers l'autre, selon ce que la vie nous réserve en fait.
16:34Alors quand il a des ennuis, comme récemment, où il était un peu seul, chez qui vient habiter, chez toi ?
16:38J'étais...
16:39J'étais...
16:40J'étais...
16:41J'étais...
16:42J'étais...
16:43J'étais...
16:44J'étais...
16:45J'étais...
16:46J'étais...
16:47J'étais...
16:48J'étais...
16:49J'étais...
16:50J'étais...
16:51J'étais...
16:52J'étais...
16:53J'étais...
16:54J'étais...
16:55J'étais...
16:56J'étais...
16:57J'étais...
16:58J'étais...
16:59J'étais...
17:00J'étais...
17:01J'étais...
17:02J'étais...
17:03J'étais...
17:04J'étais...
17:05J'étais...
17:06J'étais...
17:07J'étais...
17:08J'étais...