- 02/06/2025
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00:00D'abord, nous nous excusons, on vous a pris beaucoup de temps, mais vous savez, les échanges et les protocoles nécessitent parfois un peu de temps.
00:21Bref, nous sommes à votre disposition pour répondre à quelques questions, parce qu'il y a des contraintes horaires qui font que M. Sonko et sa délégation doivent repartir le plus rapidement possible pour ne pas arriver à Free Town tard dans la nuit.
00:41Ceci dit, la visite du Premier ministre de la République du Sénégal en Guinée a été une occasion de raffermissement de nos relations entre les deux gouvernements,
00:56mais surtout entre les deux peuples qui sont liés par des relations circulaires qui datent de très longtemps.
01:07Le Sénégal et la Guinée, comme vous le savez, ont eu des évolutions parfois différentes, mais cela n'a pas entaché la convergence des aspirations des deux peuples.
01:24Aujourd'hui, il nous appartient, en tant que responsables, dans le cadre de la gestion de nos pays respectifs,
01:36d'apporter des réponses concrètes à la nécessité absolue de répondre aux défis du sous-développement,
01:46aux défis concernant une population largement jeune qui attend énormément des gouvernants.
01:55D'où la nécessité d'innover, de réfléchir et de s'inspirer des meilleurs exemples dans le monde
02:06pour que dans cet espace sous-régional, que nous puissions créer des dynamiques permettant de faire émerger un pôle de stabilité,
02:16un pôle de développement, un pôle de fraternité par une intégration réussie de nos économies et de nos institutions et de nos infrastructures.
02:31Pour l'essentiel, personnellement, nous aurons l'occasion de nous revoir.
02:37Je laisse la parole au Premier ministre Ousmane Sonko pour vous délivrer son message et répondre à vos questions.
02:46Merci.
03:16Monsieur le Premier ministre,
03:32Messieurs, mesdames, les membres des gouvernements respectifs de la République de Guinée et de la République du Sénégal,
03:44mesdames et messieurs les collaborateurs des gouvernements, mesdames et messieurs les journalistes,
03:51Je suis très heureux et très honoré d'être ici aujourd'hui en terre africaine de Guinée
04:00pour perpétuer une tradition qui est d'abord une tradition entre les peuples avant d'être une tradition entre les États et le gouvernement,
04:15une tradition de fraternité, de solidarité, de communion et d'unité.
04:23Je voudrais, à l'entente de mon propos, remercier son Excellence le Président Mamadi Doumbia,
04:30qui, comme je l'ai dit tout à l'heure, est un ami et un flair,
04:34avec lequel je m'entretenais beaucoup bien avant notre accession au pouvoir.
04:38Et c'est toujours un plaisir de le revoir.
04:43Remercier le Premier ministre, M. Amadou Uriba,
04:48qui nous a réservé un accueil particulier et chaleureux.
04:52Après, nous avoir fait l'honneur d'une visite à Dakar l'année passée.
04:57Et c'est lors de cette visite que nous avions convenu d'organiser celle-ci.
05:01Lui témoigner de mon amitié, de ma confraternité et de mon engagement,
05:11ainsi que celui de tout mon gouvernement,
05:14à oeuvrer avec le gouvernement de la République sœur de Guinée
05:17pour hisser les relations entre nos pays à des niveaux jamais atteints.
05:23M. le Premier ministre l'a dit tantôt,
05:30j'ai choisi de mener cette tournée
05:32qui, après la Côte d'Ivoire, m'amène en Guinée,
05:36avant de continuer sur votre voisin, la Sierra Leone.
05:41Non pas pour venir faire ce qui avait été fait,
05:46parce qu'il y a une dizaine de jours à peine,
05:48la commission mixte entre nos deux pays s'est réunie
05:51sous la conduite des deux ministres des Affaires étrangères
05:54et avait permis de relancer cette coopération
05:58qui était en léthargie depuis plus de dix ans maintenant
06:00par la signature d'une quinzaine de protocoles,
06:05une quinzaine d'accords dans tous les domaines quasiment,
06:09en tout cas dans les domaines de la pêche et l'aquaticulture,
06:14la défense, l'éducation ou l'enseignement supérieur,
06:17et j'en passe, et j'en passe.
06:21Si je suis venu aujourd'hui,
06:24c'est pour qu'ensemble, nous puissions catapulter,
06:30je choisis bien le mot,
06:32il s'agit de catapulter cette relation
06:35pour lui faire prendre son envol.
06:39La relation, elle est saine, elle est solide,
06:42et comme je l'ai dit à l'entum de mon propos,
06:44elle est d'abord portée par les peuples,
06:47puisqu'il y a beaucoup de ressortissants sénégalais
06:49établis en République de Guinée,
06:52et beaucoup de ressortissants guinéens établis en République du Sénégal,
06:56et de part et d'autre, ces ressortissants sont très bien traités,
07:00sont très bien intégrés,
07:02ils travaillent, ils gagnent leur vie,
07:04s'ils marient quelquefois, s'ils installent,
07:07ils achètent des maisons.
07:09Donc c'est les peuples et les populations d'abord
07:13qui forment l'assise de cette relation.
07:18Et nous devons continuer,
07:20dans une époque de discours d'exclusion,
07:24de zénophobie,
07:26à parler à nos populations,
07:29à les sensibiliser,
07:30qu'au-delà des frontières ici,
07:33du découpage colonial,
07:34nous formons un seul et même peuple,
07:37et nos destins sont liés.
07:39fortes ensuite de par l'impulsion
07:45qu'à travers les générations,
07:48les chefs d'État lui ont donné cette relation,
07:51mais que nos deux chefs d'État actuels,
07:53son Excellence le Président Mamid Doumbia
07:55et son Excellence le Président Bassirou Dioma Efei,
07:58ont décidé d'approfondir.
08:04Donc je ne suis pas venu pour ce type de relation
08:07parce qu'il existe déjà.
08:10Je suis venu discuter avec mon homologue
08:12sur les voies et moyens
08:14de faire un saut quantitatif et qualitatif
08:17en mutualisant nos moyens,
08:22nos ressources,
08:23pour pouvoir ensemble
08:26et de manière complémentaire
08:28construire
08:28un développement partagé.
08:32Des ressources, nous en avons,
08:34elles n'ont pas été gérées au mieux
08:35de nos populations
08:36depuis l'indépendance.
08:40On continue d'en découvrir
08:42par la grâce de Dieu.
08:44Elles ne sont toujours pas gérées au mieux
08:46des intérêts de nos États,
08:47mais en mutualisant nos efforts.
08:51Et l'exemple le plus trivial,
08:53c'est la découverte de gaz au Sénégal
08:57et les réserves importantes
09:00de bauxite en Guinée.
09:03Évidemment, la jonction entre ces deux
09:05nous permet de créer,
09:09d'ajouter de la valeur
09:09à chacune de nos ressources
09:11et de gagner 100 fois plus
09:13que ce qu'on aurait dû gagner
09:14si on continue à les extraire
09:16et à les exporter bruts.
09:20Je ne vais pas en dire plus.
09:23Conformément aux recommandations
09:24de son excellence,
09:25le président Mamedi Doumbia,
09:28qui, après avoir béni nos travaux,
09:32nous avoir donné sa caution,
09:36nous a donné une recommandation,
09:37c'est d'évoluer
09:39dans la plus grande discrétion,
09:41de prendre le temps
09:42de bien cuisiner le plat
09:44et de le servir bien mieux
09:47pour que nos peuples respectifs
09:49de Guinée et du Sénégal
09:50puissent être bien servis.
09:53Nous avons retenu ensemble,
09:56et le président Doumbia vient
09:57de nous conforter dans cette décision,
10:00de mettre en place un comité technique
10:02qui, sur la base des orientations
10:06que nous avons retenues,
10:07va travailler de manière accélérée
10:09pour dresser les contours
10:11de cette nouvelle coopération
10:13qui doit nous permettre
10:15de monter ensemble.
10:18Je dis tout le temps que je ne connais pas
10:19de zone dans le monde
10:21où un pays a pu se développer
10:26alors que ses voisins sont dans l'extrême pauvreté.
10:28Les autres l'ont compris depuis longtemps.
10:31Les pays du Golfe sont montés ensemble.
10:34Ils étaient dans les profondeurs ensemble.
10:36Les pays de l'Europe l'ont compris
10:37quand ils ont créé l'ancêtre
10:40de l'Union européenne
10:41autour du charbon et de l'acier.
10:45Après s'être livré
10:46une guerre extrêmement meurtrière,
10:49ils ont mis de côté
10:49toutes leurs divergences
10:51pour se retrouver autour de l'essentiel.
10:53Les pays d'Asie l'ont compris.
10:55Quand on parle de dragon asiatique,
10:57c'est tous les pays
10:58qui sont montés en même temps.
11:00La Guinée ne partira
11:01pas loin en tout cas
11:03sans le Sénégal,
11:05sans la Côte d'Ivoire,
11:06sans la Sierra Leone,
11:07sans le Mali,
11:08sans tous les autres pays.
11:10Mais le Sénégal n'ira pas très loin
11:12sans tous ces pays,
11:13la Mauritanie, la Guinée.
11:15Et il nous faut dépasser
11:17ce qui semble être des contradictions
11:19mais qui n'en sont pas.
11:21Qui n'en sont pas.
11:23Et les enjeux que nous devons avoir
11:24devant nous sont plus importants
11:26que les divergences
11:29qui relèvent beaucoup plus de clichés,
11:32de malentendus
11:33que de réalités.
11:36Et, M. le Premier ministre,
11:37j'ai été assez long.
11:40Je suis très ravi
11:41et très réjoui d'être là.
11:43Et je pars satisfait
11:45en étant conscient
11:46qu'aujourd'hui,
11:48nous avons jeté la graine
11:49d'une coopération renouvelée,
11:52mais surtout d'une coopération
11:53qui va nous permettre
11:54tous ensemble
11:54d'accélérer notre développement
11:56et d'offrir à nos populations
11:58un mieux-être,
12:00une meilleure offre
12:00en biens et services publics.
12:02Je vous remercie.
12:02A présent, nous allons prendre
12:05quelques questions.
12:06Merci, vous êtes très bien organisés.
12:08Nous allons commencer par
12:09celle qui va poser la question
12:12pour la radio.
12:13Émilie.
12:16Bonsoir,
12:17excellence.
12:18Je suis Émilie Bangora,
12:20je suis journaliste
12:20à la radio Rizzo FM.
12:22Je vais poser une question.
12:25Je pense que ma question
12:26a été
12:26pendue
12:27en partie,
12:28mais ni à moi,
12:29je vais poser
12:29parce que je trouve
12:30que
12:31la question,
12:32elle est vraiment importante.
12:33Il y a des leaders
12:34d'opinion
12:35qui tiennent
12:36des propos menaçants
12:37par rapport
12:38à la présence
12:40massive des Guineans
12:41au Sénégal.
12:43Peut-on dire
12:43que ces propos
12:44ne sont pas
12:45à prendre au sérieux,
12:46monsieur le Premier ministre ?
12:47Merci pour la question.
12:51Madame,
12:51je peux vous dire
12:52que c'est des propos
12:53à ne pas prendre au sérieux,
12:54en tout cas
12:55tant que nous serons au pouvoir.
12:57Je prie Dieu
12:57pour qu'on soit là
12:5850 ans ou moins.
13:01Mais maintenant
13:02il y a l'occasion
13:03de revenir sur cela.
13:06Le Sénégal,
13:06comme la Guinée,
13:07comme toutes les terres africaines
13:08sont des pays
13:09d'ouverture,
13:12des pays d'accueil.
13:14Chaque pays
13:15doit réglementer
13:17évidemment
13:17les entrées
13:18et les sorties
13:18sur son territoire national,
13:20ne serait-ce que
13:21pour des soucis
13:21de sécurité.
13:25Mais au-delà
13:26de ce contrôle minimal
13:28qu'il ne peut manquer,
13:31nos pays
13:32sont réputés
13:33être des traditions,
13:34des traditions d'accueil.
13:37Et je suis aujourd'hui
13:39en Guinée,
13:40je suis sûr
13:41que même vous, madame,
13:42si on remontait
13:43un peu loin
13:43vos origines,
13:45je ne serais pas surpris
13:46qu'un de vos grands-parents
13:47ait quitté
13:48la Sierra Leone
13:49ou le Sénégal
13:50ou le Mali
13:50pour être ici
13:52en Guinée.
13:54Et c'est pourquoi
13:54il y a des idéologies
13:55que nous ne pouvons pas
13:56accepter.
13:58Elles sont
13:58intolérables.
14:01Nous ne pouvons pas
14:01accepter
14:02des idéologies
14:04Zénafoc.
14:06Le Sénégal est un pays
14:07démocratique
14:08où la liberté
14:08d'expression
14:09est garantie,
14:10la liberté
14:11d'association
14:12également,
14:14mais ces libertés
14:15sont encadrées.
14:16Je peux rassurer
14:17que tous les Guinéens,
14:19vous connaissez déjà
14:20mes positions
14:20sur la question
14:21que j'ai exprimées
14:23à toutes les occasions
14:24à l'Assemblée nationale
14:25lors de la campagne électorale,
14:28je peux rassurer
14:29les Guinéens
14:29qui vivent au Sénégal
14:30qu'ils sont chez eux,
14:32ils continuent à être chez eux.
14:33Et je sais
14:34que les Sénégalais
14:35qui vivent ici
14:35que j'ai rencontrés hier
14:38sont traités
14:40de la même manière
14:40ici,
14:41en République de Guinée.
14:43De manière générale,
14:44la question
14:44que vous soulevez maintenant
14:45me permet d'aborder
14:48une autre
14:49sur les discours
14:51d'intolérance
14:52et de haine
14:52facilités
14:54par les réseaux sociaux.
14:55Je voudrais appeler
14:55notre jeunesse
14:56à prendre conscience
14:59que cela
15:01ne les grandit pas.
15:02ce n'est pas
15:03toute notre jeunesse
15:03mais ceux
15:04qui se livrent
15:04à ces discours.
15:06Quelquefois
15:06appuyés par des politiques,
15:08malheureusement,
15:09les problèmes
15:10que nous avons
15:10à l'intérieur
15:11de nos pays
15:11ne sont pas dus
15:13à la présence
15:14d'étrangers.
15:15C'est dû
15:16à l'incapacité
15:17de nos leaders
15:19dans le passé
15:21à gérer nos pays
15:22au mieux
15:23de leurs intérêts.
15:25C'est dû
15:25à la corruption
15:26endémique,
15:27c'est dû
15:28à la manière
15:32dont nos ressources
15:33naturelles
15:33ont été
15:34bazardées
15:34pour la plupart.
15:36Notre incapacité
15:37d'avoir une vision
15:38articulée,
15:38cohérente
15:39permettant
15:40de travailler,
15:41d'industrialiser
15:42nos pays,
15:43de créer des emplois
15:44et de l'offrir
15:44aux jeunes,
15:46c'est ça
15:46nos vrais problèmes.
15:47A chaque fois
15:49que des pays
15:49ont des problèmes,
15:50y compris
15:51dans les pays
15:51occidentaux,
15:52vous le verrez,
15:53c'est l'autre
15:53qui est le responsable.
15:54Et on commence
15:55à chercher
15:55et à désigner.
15:57Ces idéologies
15:57ne peuvent pas
15:58être importées,
15:59elles sont inacceptables.
16:01Et je lance
16:01un appel à cette jeunesse,
16:03je sais souvent
16:03qu'elle m'écoute,
16:04au-delà du Sénégal,
16:07cette inimité,
16:10le terme n'est pas
16:11trop fort,
16:12quand on voit
16:13des compétitions sportives,
16:16si la Guinée
16:16doit rencontrer
16:17le Sénégal,
16:18c'est comme
16:18si on allait en guerre,
16:19alors que c'est tapé
16:20sur un ballon simplement.
16:22Ça vole très bas,
16:24les gens s'insultent,
16:25les gens se disent
16:25des mots.
16:27Il faut que nous revenions
16:28à ce qui nous a été
16:30légué
16:30par nos
16:31nos
16:32nos devanciers.
16:34Nous sommes
16:35des frères,
16:36des peuples frères,
16:37des peuples amis.
16:39Je ne dirais même
16:39pas des peuples,
16:40nous sommes des nations
16:41frères,
16:42sœurs du moins,
16:43mais nous sommes
16:43un seul et même peuple.
16:45Et je voudrais
16:46vous rassurer
16:46qu'au Sénégal,
16:48toutes les dispositions
16:49ont été prises
16:50pour que
16:51les discours
16:52xénophobes
16:53indexant l'autre
16:55simplement
16:55parce qu'il est,
16:57que ces discours
16:57disparaissent
16:58et qu'ils ne soient
16:59jamais suivis d'actes.
17:01Je vous remercie.
17:01Bonsoir,
17:16messieurs les premiers
17:17ministres.
17:19Je m'appelle
17:19Tanguy Bihan,
17:20je suis journaliste
17:20pour RFI,
17:21mais je m'exprime
17:21au nom
17:21également
17:23de mes confrères
17:23de la presse
17:24internationale.
17:25En Guinée,
17:26ça fait maintenant
17:27de nombreux mois
17:28que deux activistes
17:30de la société civile
17:31et un journaliste
17:32ont disparu.
17:35Des organisations
17:36de la société civile
17:37sénégalaise
17:38et guinée
17:39ont interpellé
17:39le premier ministre
17:40sénégalais,
17:42Ousmane Sonko,
17:43sur cette question.
17:44Ils ont demandé
17:45de s'exprimer
17:45auprès des autorités
17:46guinéennes
17:46sur cette question.
17:49Alors je voulais savoir
17:50si aujourd'hui,
17:51au cours des rencontres,
17:52est-ce que c'est un sujet
17:53qui a été abordé
17:54et est-ce que
17:55vous souhaitez profiter
17:55de ce moment
17:56devant la presse
17:56pour vous exprimer
17:57à ce sujet?
18:00Merci pour la question.
18:02Je suis venu ici
18:03pour une tournée économique
18:04et voilà une question
18:06évidemment politique.
18:08Monsieur Tanguy,
18:12les Etats,
18:15quel que soit le niveau
18:16de fraternité
18:18et d'amitié qu'il y a,
18:21les Etats
18:21ont une réalité interne.
18:24qu'il faut respecter.
18:26Aujourd'hui,
18:26il y a des gens
18:26qui sont arrêtés
18:27au Sénégal
18:28pour différents délits
18:30qu'on peut qualifier,
18:31certains qualifient
18:32de délits politiques
18:32et ce n'est pas
18:34aux autorités guinéennes
18:35de venir au Sénégal
18:36nous dire
18:36ce qu'il faut faire.
18:38Je m'abstiendrai
18:39par respect
18:40de venir en Guinée
18:42pour avoir à dicter
18:43aux Guinéens
18:44ce qu'il y a à faire.
18:46Si mes relations
18:47amicales et fraternelles
18:49me le permettent
18:50et si je devais en parler,
18:53ce serait
18:53en douce,
18:55amicalement,
18:56mais je ne viendrai pas
18:56ici dans une conférence
18:57de presse
18:58pour vous dire
18:59que j'ai dit ceci
19:00ou j'ai fait cela.
19:01Je pense que globalement
19:02ça doit se passer
19:03comme ça.
19:05Nous nous préoccupons
19:06mutuellement
19:07de l'évolution
19:08de chacun de nos pays
19:09puisque la stabilité
19:11de chacun de nos pays
19:12impacte
19:14ou l'instabilité
19:14de chacun de nos pays
19:15peut impacter
19:16sur les autres pays.
19:17Nous sommes déjà
19:18assez confrontés
19:19à la question sécuritaire
19:20dans beaucoup
19:21de nos pays amis
19:22et frères
19:23mais
19:24ça ne va pas
19:26au-delà de cela.
19:28J'ai suffisamment
19:29d'expérience politique
19:31pour ne pas venir ici
19:32vous dire
19:32que j'ai dit ceci
19:33aux autorités guinéennes.
19:34Ça ne relève pas
19:35de ma compétence
19:36mais je souhaite
19:39et je prie
19:40pour que dans tous
19:42nos pays
19:42le Sénégal
19:43la Guinée
19:43et tous les autres pays
19:44connaissent
19:45la paix
19:47la stabilité
19:49la paix politique
19:50s'entend
19:51la stabilité
19:52la concorde
19:53et qu'ensemble
19:54nous puissions
19:55travailler
19:56à construire
19:56ce que les populations
19:57attendent
19:58c'est-à-dire
19:58le développement
19:59indépendamment
20:00des divergences
20:02d'opinions
20:02qui ne peuvent manquer
20:03dans un pays.
20:04Merci.
20:06Merci beaucoup.
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