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  • 02/06/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Pascal Bitot-Panelli, commandant divisionnaire honoraire de police et patron dans la sécurité privée ; Thibaut, supporter du PSG, stewart de profession qui a vécu le titre depuis… un pub anglais de Palma de Majorque, avec des Allemands et des Anglais qu’il ne connaissait pas ; Clément Pernia, journaliste football, auteur des livres "Un Paris Saint-Germain HÉROÏQUE !" à paraître prochainement chez Amphora et "Une histoire populaire du PSG" déjà paru chez Hugo Sport.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-02##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et c'est une belle semaine qui commence avec vous, tous les jours de 17h à 19h.
00:00:10Bonjour à tous, bonjour Philippe David.
00:00:11Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:13Comment ça va ?
00:00:14Ah ça va bien, depuis samedi soir ça va même très bien.
00:00:16Oui ça va bien, ça va bien, on est content.
00:00:17Ça va très très bien.
00:00:19Bien que nous soyons la vraie radio du rugby, je tiens à signaler quand même.
00:00:24Écoutez, au niveau du football, je pense qu'on a atteint le Graal.
00:00:29Et puis là, pour la première fois de l'histoire, un club français et champion d'Europe de rugby, Bordeaux-Bègles.
00:00:33Et un club français et champion d'Europe de football, le Paris-Saint-Germain.
00:00:37Et on a raté de peu quand même le triplé avec Monaco qui a perdu en finale de la Coupe d'Europe de basket.
00:00:42C'est vrai, c'est vrai, on aurait pu.
00:00:43Et on n'est pas loin du triplé, c'est vrai.
00:00:46On a frôlé le triplé, mais on n'a que frôlé.
00:00:48En tout cas, cette semaine commence très bien.
00:00:52On est ravis de vous accueillir aujourd'hui avec ce numéro de téléphone, le 0826 300 300.
00:00:57On est ensemble jusqu'à 19h avec nos vraies voix dans un instant qu'on vous présente.
00:01:01En attendant le sommaire de cette émission, le grand débat du jour, c'est 17h30.
00:01:04Près de 560 interpellations rien qu'à Paris dans la nuit de samedi à dimanche.
00:01:09Deux morts malheureusement, puis 79 nouvelles la nuit dernière.
00:01:13La célébration du titre PSG a été endeuillée par la casse et les accidents.
00:01:18Le gouvernement promet une réponse de fermeté.
00:01:20Alors parlons vrai.
00:01:21Est-ce qu'il faut une loi anti-casseurs plus répressive que celle de 2019 ou même que celle de 1970 ?
00:01:27Et à cette question, faut-il des peines de prison systématiques et immédiates pour les casseurs ?
00:01:31Vous dites oui à une très large majorité puisqu'elle est de 96%.
00:01:35Vous voulez réagir ?
00:01:36Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:39Et Pascal Bittopane, il y sera avec nous, commandant divisionnaire honoraire de police
00:01:43et patron de ce système de sécurité privé bien entendu.
00:01:47Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30.
00:01:50Les joueurs et le staff du PSG vont partager leurs primes avec 700 salariés du club
00:01:54suite à cette victoire en Ligue des champions.
00:01:57Sur le terrain, le club parisien fait forte impression par son sens du collectif sans les stars.
00:02:01Ils avaient marqué, en tout cas qui avaient marqué les précédentes saisons.
00:02:05Alors parlons vrai.
00:02:05Est-ce que le PSG a gagné le cœur des Français avec ce parcours magnifique ?
00:02:09Et à la question partage des primes avec les salariés, humilité des joueurs,
00:02:12le PSG peut-il devenir un exemple ?
00:02:15Eh bien vous dites non à 56%.
00:02:17Vous voulez réagir ?
00:02:18Le 0826 300 300.
00:02:20Ça c'est les Marseillais qu'on votait.
00:02:22Allez, on vous souhaite la bienvenue.
00:02:23On est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:25Les vrais voix sud radio.
00:02:27Et autour de cette table, Philippe Bilger qui est avec nous,
00:02:30auteur de Me Too Much aux éditions et Liopold.
00:02:31Bonsoir Philippe.
00:02:32Bonsoir Philippe.
00:02:32Bonsoir mes amis.
00:02:34Françoise de Goua est avec nous.
00:02:35Bonsoir Françoise de Goua.
00:02:36Coucou les chopins, ça va ?
00:02:37Et Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID.
00:02:40Bonsoir.
00:02:41Qui n'aime pas le football ?
00:02:43Personne ici.
00:02:44Oui, personne.
00:02:44Tout le monde adore le football.
00:02:45Tout le monde.
00:02:45Et le rugby, bien sûr.
00:02:47Bien entendu.
00:02:49Vous avez regardé un peu, j'imagine.
00:02:50Oui.
00:02:51Moi j'étais pour l'Inter parce que j'adore l'Inter de Milan,
00:02:53mais au bout d'un moment ils sont tellement irrésistibles en fait.
00:02:56C'est-à-dire que vous êtes obligés de...
00:02:57Ah non mais collectivement c'était...
00:02:58C'était irrésistible.
00:02:59Je suis très triste pour Pavard.
00:03:00Moi je m'en fous de Pavard, je suis très triste pour Nicolo Barrella.
00:03:04Vous avez quand même compris que Françoise, elle est pour l'Inter de Milan,
00:03:08mais dès que ça perd, elle passe du côté des vainqueurs.
00:03:09Non, non mais pas du tout.
00:03:10Je n'ai absolument pas...
00:03:12Non, non, je suis vraiment interiste parce que j'adore Nicolo Barrella.
00:03:16Je l'ai vu débuter à Cagliari, je trouve ça un petit,
00:03:19mais ils ne pouvaient rien faire.
00:03:20Ils étaient irrésistibles quoi.
00:03:22Voilà, c'était irrésistible et conséquent tout ça.
00:03:24Je n'ai plus vu un tel écart en finale depuis Milan-AC, Barcelone 94, 4 à 0.
00:03:29Ils ont donné au point que c'était presque ennuyeux.
00:03:33Oui, oui, oui, c'est vrai.
00:03:34Il y avait une leçon de football.
00:03:36C'est là que je me dis que je n'aurais jamais dû vous enterrer.
00:03:38Vous enterrez.
00:03:40Vous envoyez sur ce terrain-là parce qu'on peut en parler pendant des heures.
00:03:45En tout cas, ce numéro 0826 300 300, Yannick l'a fait.
00:03:50Il nous appelle de Tuchon dans l'Aude.
00:03:52Bonsoir Yannick.
00:03:53Bonsoir Yannick.
00:03:54Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, bonsoir tout le monde.
00:03:57Avec un sujet très lourd que vous voulez porter,
00:04:01c'est la montée du néo-nazisme en France et en Europe, selon vous.
00:04:04Tout à fait.
00:04:06Et pourquoi pas en Amérique.
00:04:07Enfin, effectivement, je suis un peu surpris de voir que se développent à mon goût
00:04:13des choses qui avaient disparu.
00:04:15Il fut un temps et qui reviennent.
00:04:18Donc j'ai un peu peur, effectivement, de...
00:04:21Réalisé que la manifestation qui a eu le 6 mai,
00:04:23j'étais très surpris de voir qu'en plus, on permettait de défiler des gens qui étaient donc masqués,
00:04:31qui avaient des insignes, etc.
00:04:34Ce qui est d'abord purement interdit.
00:04:36Donc je suis...
00:04:37Effectivement, j'ai peur.
00:04:39J'ai peur pour mes enfants, mes petits-enfants,
00:04:42de voir que l'histoire est peut-être à la fin de revenir.
00:04:46Et j'ai du mal à comprendre pourquoi.
00:04:48Pourquoi le néo-nazisme est à la fin de revenir.
00:04:52Peut-être un mot des vrais voix.
00:04:53Philippe Bilger.
00:04:54S'il y a des manifestations néo-nazies, évidemment, il faut les interdire.
00:04:59Mais en général, c'est pas de ce côté-là que vont mes inquiétudes à l'heure actuelle.
00:05:03Françoise Debois.
00:05:04Oui, elles vont au moins.
00:05:05Je partage tout à fait notre auditeur parce que c'est corrélé avec une poussée de l'extrême droite.
00:05:09Et on le voit bien sûr en Pologne hier soir.
00:05:12Et puis moi, je pense au bar à Alès parce que ça a fait deux lignes dans les journaux.
00:05:15Mais attaqué carrément par un groupe d'extrême droite absolument revendiqué.
00:05:20Donc voilà.
00:05:21Écoutez, on est dans un moment très compliqué, très délicat.
00:05:24Jean-Michel Fauvergues.
00:05:25Je crois qu'il faut être vigilant à la fois sur l'extrême droite et sur l'extrême gauche.
00:05:28Parce que ces deux groupes-là, finalement, se rassemblent dans la violence.
00:05:34Et en ce qui concerne les manifestations masquées,
00:05:38elles sont interdites.
00:05:39Elles ont été interdites par la loi de 2018, la loi anti-casseur que nous avions votée en 2018.
00:05:46Mais c'est difficile de faire respecter.
00:05:49Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:05:51La suite est juste jusqu'à 19h avec Philippe Bilger, le réquisitoire du procureur.
00:05:56On va parler de Boris Val.
00:05:57Dans le micro aussi.
00:05:58Oui, c'est mieux.
00:05:59Sinon, on n'entend pas.
00:06:00Je ne vais pas parler du micro, mais de Boris Val.
00:06:03Oui, très bien.
00:06:04Allez, à tout de suite.
00:06:05Sud Radio.
00:06:06Sud Radio.
00:06:07Parlons vrai.
00:06:07Parlons vrai.
00:06:08Sud Radio.
00:06:09Parlons vrai.
00:06:10Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:16Autour de...
00:06:17Ils n'ont pas gagné, en tout cas, la Ligue des champions.
00:06:21Mais la Ligue des champions du qui-c'est-qui qui l'est dit.
00:06:24Bien entendu.
00:06:25Ah bah oui, bah à quoi ?
00:06:26C'est un autre niveau.
00:06:27On a une.
00:06:28Françoise de Gouin l'a gagné.
00:06:30Philippe Bilger l'a gagné.
00:06:31Oui, enfin, il l'a gagné.
00:06:32Jean-Michel Faux, il a gagné.
00:06:34Il y a suspicion sur Philippe Bilger en permanence, sur l'horitoire de Philippe Bilger, qui sont
00:06:39assez rares.
00:06:40Mais non.
00:06:40Et généralement, un petit réparti.
00:06:41Donc ça veut dire que je suis le meilleur.
00:06:43Non mais tant que c'est acté, plié, terminé, on ne peut pas revenir en arrière.
00:06:46Si, si, si, il y a des trucs sur le dopage, on peut revenir en arrière.
00:06:50Regardez les coureurs cyclistes qui sont déchus de leur...
00:06:53Philippe Bilger, c'est le Lance Armstrong du lycée qui l'a dit.
00:06:57Vous êtes en train de dire que Philippe Bilger est dopé ?
00:07:00Je pense surtout qu'il pourrait s'appeler Philippe Bilger.
00:07:02Excusez-moi, je ne vous laisserai pas diffamer mon client.
00:07:10Je suis désolée.
00:07:10Moi, il me rappelle les lanceurs du poids allemands de l'Est, Philippe Bilger.
00:07:15Je ferai la nageuse du sans-mètre.
00:07:17Jésus-Marie Joseph.
00:07:19Allez, les amis, dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:07:21Félix Mathieu, il est là, il est au taquet.
00:07:24Bonsoir Félix.
00:07:25Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:07:26Les sujets du jour, Félix.
00:07:27On va parler des profs interchangeables dans l'académie de Dijon.
00:07:30Après tout, les maths, le français, ça se ressemble un peu, non ?
00:07:32Du parquet antiterroriste qui se saisit du meurtre de samedi dans le Var.
00:07:37Le suspect avait publié sur Internet des contenus racistes et des appels à la haine.
00:07:42Et puis de la statue d'Emmanuel Macron, la statue d'Emmanuel Macron du musée Grévin.
00:07:46Elle est allée faire un petit tour aujourd'hui.
00:07:48Figurez-vous, une action de Greenpeace en trois mots, bricolage, meurtre et statut.
00:07:52On n'a pas dans un instant tout de suite le récreditoire.
00:07:55Les vraies voix sud radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:00Et vous voulez requérir sur l'EPS où tout doit changer dans trois jours ?
00:08:04D'après Boris Vallaud.
00:08:05Boris Vallaud, d'abord, m'a étonné.
00:08:07Il a bien fait.
00:08:08Il a dit qu'il laissait une liberté de vote à tous ceux qui avaient voté pour lui.
00:08:14Mais qu'à titre personnel, il votait fort.
00:08:17Pardon.
00:08:18Olivier Fort.
00:08:19Et il a indiqué, c'est ça qui m'a plu, qu'à partir du 5 juin, quel que soit le résultat,
00:08:27que l'EPS ne sera plus le même, qu'il y aura des changements relativement profonds.
00:08:32Et donc, je trouve que ça augure bien d'un parti qui, finalement, est nécessaire à notre démocratie.
00:08:40François Selegoy.
00:08:40Quel que soit le résultat du 5 juin ?
00:08:43Le 5 juin.
00:08:43SPS.
00:08:44Oui, le 5 juin, évidemment.
00:08:46De toute façon, même sans Boris Vallaud, c'est évident que, je vous le dis,
00:08:49de toute façon, voilà, Olivier Fort allait regagner son congrès.
00:08:52Et là, évidemment, avec Boris Vallaud, c'est bien.
00:08:54Mais il a sa liberté.
00:08:55Mais tous les cadres qui l'ont suivi, tous les élus, appellent à voter tous Olivier Fort depuis hier soir.
00:09:00Donc, Boris Vallaud, il a échoué.
00:09:02Il fait 17%.
00:09:04Son but était quand même de putcher le premier secrétaire.
00:09:06Il n'a pas réussi.
00:09:07Donc, moi, je veux bien qu'on dise que tout va changer.
00:09:09Il est dans la direction depuis le début.
00:09:11Donc, bien sûr que, peut-être, quelque chose va changer.
00:09:15Mais ça ne va pas si mal que ça, le Parti Socialiste.
00:09:1814% aux Européennes, 66 députés.
00:09:20Mais ça veut dire qu'il va être écarté ?
00:09:21Non, il ne va pas du tout être écarté.
00:09:23Il n'est pas écarté.
00:09:24Il va rester président de groupe, déjà, je pense.
00:09:26Il va à nouveau être dans la direction, ce qu'il a toujours été.
00:09:29De l'année dernière, il rentre à la maison.
00:09:31Les gens méchants diront qu'il rentre à la niche.
00:09:33Moi, je ne fonctionne pas comme ça.
00:09:34Je pense qu'il rentre à la maison et que, voilà, tout le parti est prêt pour une primaire, sans Mélenchon.
00:09:40Jean-Michel Fauverg.
00:09:41Ah oui, ça a l'air de bien marcher, le Parti Socialiste.
00:09:4441 000 adhérents.
00:09:46Sous Mitterrand, c'était 214 000 adhérents.
00:09:47Bon, on fait bien sûr que c'est encore plus, d'ailleurs.
00:09:51Peut-être, oui.
00:09:51Mais 41 000 aujourd'hui.
00:09:5466 députés.
00:09:55Il n'y en a pas que 41 000 qui se sont déplacés.
00:09:5866 députés, parce qu'ils se sont alliés avec le diable.
00:10:01Et alors, vous n'êtes pas alliés.
00:10:02Avec l'extrême-loge.
00:10:03Et la Renaissance n'est pas alliée avec la droite.
00:10:06Et donc, du coup, une élection dont Toulon ne se fout, en fait, en réalité.
00:10:12Les Français, vous leur demandez ?
00:10:13C'est vrai.
00:10:13Je suis d'accord avec tout.
00:10:14Je suis d'accord avec vous.
00:10:15C'était de l'inutilité de faire ce congrès.
00:10:18Mais ça, c'est...
00:10:19Qui va le demander ?
00:10:20Boris Faure ?
00:10:21Boris Vallaud ?
00:10:22Ah, c'est drôle de Boris Faure.
00:10:23Non, parce que Boris Faure est un cadre...
00:10:24Parce qu'il existe en plus de Boris Faure.
00:10:25Il existe, c'est pour ça que je veux dire.
00:10:26Je le connais très bien.
00:10:27C'est Boris Vallaud, c'est François Hollande.
00:10:29Tout le monde a voulu ce congrès pour faire l'impôt à Ford.
00:10:31Ça n'a pas marché.
00:10:31Caramba.
00:10:32Encore raté.
00:10:32Ah, mais tout de même.
00:10:33Nous ne sommes pas le singe.
00:10:34On n'a peut-être plus le temps.
00:10:35Non, on n'a plus le temps.
00:10:38Désolé.
00:10:38Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:10:40Les vrais voix sud radio.
00:10:42Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont bricolage, meurtre et statut.
00:10:46Un petit cours de français pour terminer sa journée de prof d'allemand.
00:10:49L'académie de Dijon propose d'enseigner une autre matière que la sienne pour faire face à la pénurie de profs.
00:10:55Le parquet antiterroriste se saisit du meurtre d'un homme de nationalité tunisienne.
00:10:59Samedi, à Puget-sur-Argence, dans le Var, le suspect avait partagé des vidéos racistes et des appels à la haine.
00:11:04Et puis, la statue de cire d'Emmanuel Macron a été volée au musée Grévin ce matin,
00:11:09puis déposée devant l'ambassade de Russie.
00:11:11Greenpeace entend dénoncer les liens qui persistent entre Paris et Moscou.
00:11:19Bonjour, je suis votre nouveau prof de français.
00:11:25Des lycéens, des collégiens pourraient bientôt se voir dispenser des cours de français.
00:11:29Quatre cents !
00:11:30Merci, merci.
00:11:31Je l'ai beaucoup travaillé.
00:11:32Je l'ai beaucoup travaillé avant.
00:11:34Ah non, bien meilleur !
00:11:35Non !
00:11:36Si je bide, n'a pas réussi plus !
00:11:38Non, mais c'est très très bon ça !
00:11:40Des cours de français, par exemple, oui, ça peut être des profs d'allemand,
00:11:42mais pourquoi pas de physique chimie, des cours d'histoire géo.
00:11:45Des profs d'histoire géo pour faire les cours de français,
00:11:47c'est la solution trouvée par l'Académie de Dijon pour faire face à la pénurie
00:11:51proposée donc aux enseignants venus d'autres matières d'assurer le français,
00:11:54moyennant quand même un petit oral d'une demi-heure avant,
00:11:57du bricolage.
00:11:58Ça s'agace la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, Sophie Vénétité.
00:12:02On a quand même dans l'éducation nationale un vrai problème de recrutement, d'attractivité.
00:12:06Ça fait des années que ça dure.
00:12:07Que fait l'institution ?
00:12:09Elle recrute en job dating, vous savez, ces entretiens qui durent 30 minutes.
00:12:13Elle recrute sur petites annonces.
00:12:14On a vu des parents d'élèves qui se sont portés volontaires pour être professeurs.
00:12:18On a vu une députée se porter volontaire.
00:12:20On a même vu des remplacements se faire en visio.
00:12:22Il y a quelques mois, le ministère pensait rappeler des retraités aussi
00:12:26pour faire face à la pénurie d'enseignants.
00:12:29L'éducation nationale est la plus grande enseigne de bricolage de ce pays.
00:12:32Elle bricole pour essayer de mettre des professeurs,
00:12:34en tout cas de mettre des adultes devant les élèves.
00:12:36Ce n'est pas ça qui va résoudre sur le fond la question de la pénurie d'enseignants.
00:12:41Sophie Vénétita du SNES-FSU avec Benjamin Glez dans le Grand Matin Sud Radio.
00:12:45D'ailleurs, avec ou sans prof de français,
00:12:46980 000 élèves de terminales retiennent leur souffle.
00:12:49Dans moins de deux heures, à partir de 19h,
00:12:51Parcoursup veut livrer ses premières décisions.
00:12:53Les lycéens sauront s'ils sont pris ou non
00:12:55dans l'une des formations qu'ils ont demandées.
00:12:57Un système Parcoursup qui pourrait bien évoluer l'année prochaine.
00:13:00Le ministre de l'Enseignement supérieur voudrait un processus
00:13:02moins stressant pour les terminales.
00:13:04Les lycéens avaient jusqu'à mi-mars pour inscrire leurs voeux.
00:13:07Donc ça fait deux mois et demi qu'ils attendent.
00:13:09Si on veut des leçons de blague, on peut envoyer Philippe David.
00:13:12On va commencer.
00:13:13Est-ce que vous pensez, avec ces profs au rabais,
00:13:15que la moutarde va monter au nez des parents d'élèves de l'Académie de Dijon ?
00:13:20Vous en avez demandé une, je vous en ai fait une.
00:13:24Il ne fallait pas demander, Cécile.
00:13:26Philippe Bilger.
00:13:27Bien sûr, mais en même temps,
00:13:30on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.
00:13:32C'est dramatique qu'une institution en soit réduite à de tels expédients.
00:13:38Mais c'est de la bonne volonté, en tout cas, de certains profs.
00:13:40Oui.
00:13:40Moi, je ne veux rien de rajouter de plus à ce qu'a dit Philippe.
00:13:43Honnêtement, on est en France à un sixième ou septième puissance du monde.
00:13:46Sérieusement, l'école publique, ça a été notre trésor.
00:13:49On en est là.
00:13:49Bon, je voulais que je dise de plus, ça n'a rien.
00:13:52Jean-Michel Fauvergue.
00:13:53Il n'y a pas grand-chose à rajouter,
00:13:54mais le recrutement dans toute la fonction publique, c'est un problème.
00:13:58Ce n'est pas uniquement dans l'enseignement,
00:14:00c'est dans l'ensemble de la fonction publique.
00:14:02C'est chez les infirmières, c'est dans beaucoup de métiers.
00:14:07Et peut-être que le problème ne vient pas que de l'État.
00:14:10Il faut peut-être aussi battre sa coulpe là-dessus, de manière générale.
00:14:16Allez, le deuxième mot.
00:14:17Le parquet antiterroriste indique de saisir l'enquête sur le meurtre de samedi dans le Var.
00:14:22Un homme de nationalité tunisienne a été tué samedi soir à Apugé-sur-Argence dans le Var.
00:14:26Un autre homme turc lui a été blessé.
00:14:29Le suspect avait ensuite diffusé deux vidéos au contenu raciste et haineux.
00:14:33Le mis en cause, un voisin, est actuellement en garde à vue.
00:14:36Le parquet national antiterroriste a donc annoncé cet après-midi se saisir de l'enquête.
00:14:40Enquête pour assassinat, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste
00:14:45commise en raison de la race, de l'ethnie, la nation ou la religion.
00:14:48Dans la voiture du mis en cause, amateur de tir sportif, le GIGN a retrouvé plusieurs armes
00:14:54de type pistolet automatique, un fusil à pompe ou encore une arme de poing.
00:14:58Jean-Michel Lefauvert, vous voulez réagir ?
00:15:00Oui, moi je veux réagir parce que c'est très bien que le PNAT, le parquet antiterroriste, soit saisi.
00:15:05Et c'est très bien que cette affaire-là soit traitée comme une affaire terroriste.
00:15:10Parce que c'en est une et qu'on met en face d'effet tous les moyens de la justice
00:15:17et les moyens les plus rudes de la justice et de la police.
00:15:21Et c'est important de faire ça.
00:15:23Troisième mot, statut, celle d'Emmanuel Macron a été volée au musée Grévin.
00:15:27Mes chers compatriotes.
00:15:28Le scénario est rocambolesque.
00:15:34Ce matin, deux femmes et un homme se sont fait passer pour des touristes
00:15:37afin de rentrer dans le musée Grévin.
00:15:39Puis une fois dedans, ils se sont changés pour se faire passer cette fois
00:15:42pour des artisans, des employés de l'établissement.
00:15:45Dans cette tenue d'employés, ils se sont emparés de la statue
00:15:48puis ils sont parvenus à la faire sortir, dissimulés sous une couverture
00:15:51par une issue de secours.
00:15:53La statue, pour l'anecdote, est estimée à 40 000 euros.
00:15:55Elle a ensuite transité du 9e arrondissement de la capitale
00:15:59où se trouve le musée Grévin
00:16:00vers le 16e dans l'ouest de la capitale
00:16:02où elle a été déposée, devinez où, devant l'ambassade de Russie.
00:16:06Action revendiquée ensuite par Greenpeace France.
00:16:09Une façon de protester contre les liens économiques
00:16:11entre la France et la Russie, explique son directeur général
00:16:13Jean-François Julliard.
00:16:15Emmanuel Macron incarne le double discours selon lui.
00:16:18Il soutient l'Ukraine mais il encourage les entreprises françaises
00:16:21à continuer à faire du commerce avec la Russie selon l'ONG.
00:16:24– Franchement, ils n'ont rien d'autre à faire.
00:16:28On peut reprocher beaucoup de choses à Emmanuel Macron.
00:16:31Il n'est sans doute pas parfait dans sa politique internationale
00:16:35mais il est largement le représentant, pour l'instant,
00:16:41d'une ligne cohérente et efficace contre la Russie.
00:16:44– François Julliard, ça pose quand même des questions
00:16:46sur la sécurité au musée grève.
00:16:47– Comment est-ce que c'est possible ?
00:16:48– Comment est-ce qu'on peut sortir une statue qui ne fait pas 10 cm ?
00:16:50– Sous une couverture ?
00:16:52– Oui, sous une couverture.
00:16:54– Vous, vous l'aurez remarqué, mais la statue, ce n'est pas une couverture.
00:16:57– Non, mais qu'est-ce qu'il risque ?
00:16:59Parce qu'on voit toujours ces gens, on ne les voit jamais.
00:17:02– Je suis d'accord avec Philippe, on peut reprocher
00:17:08tellement de choses à Emmanuel Macron.
00:17:09Enfin, justement, sur l'Ukraine et la Russie, c'est le seul à peu près
00:17:12en Europe qui a cette ligne aussi dure.
00:17:15Après, Greenpeace, c'est leur méthode.
00:17:17Donc, ils font véritablement des coups d'action, des coups d'écart.
00:17:21– Oui, mais on ne les voit jamais.
00:17:22En fait, ils ont tous les droits.
00:17:23Parce que n'importe qui fait ça, il va en prison.
00:17:25– Non, mais ils ont souvent été interpellés.
00:17:28Et puis, ils ont eu un mort avec le rainbow,
00:17:29et le Greenpeace, il ne faut pas oublier non plus.
00:17:32– Ça n'a rien à voir.
00:17:32– Non, non, mais c'est ça, tout à voir.
00:17:34Ce que je veux dire par là, c'est que c'est leur mode d'action.
00:17:37Et la preuve, c'est qu'on en parle et on parle de leur combat.
00:17:40– Jean-Michel Fauverg ?
00:17:41– Non, moi, je suis complètement 100%, 200% d'accord avec Cécile.
00:17:45Je veux dire, à un certain moment, c'est bien beau,
00:17:48mais il y a un vol, il y a des choses.
00:17:49C'est leur mode d'action, d'accord, de voler.
00:17:52– Non, mais ils sont arrêtés.
00:17:52Ils sont souvent en procès, le Greenpeace, enfin.
00:17:56Ne faites pas comme s'ils étaient en tout cas.
00:17:58– On parle de culpabilité et on parle de peine.
00:18:02Donc, qu'est-ce qu'ils ont comme peine ?
00:18:03Nada, rien.
00:18:04– Non, ce n'est pas vrai, mais bien sûr que oui.
00:18:07– Écoutez, les activistes, c'est pareil.
00:18:09Regardez les membres qui ont cassé.
00:18:10– Non, mais ils n'ont rien du tout.
00:18:11– Qu'est-ce que vous voulez ?
00:18:12Vous allez au trou, vous envoyez les gens au trou
00:18:14parce qu'ils mettent de la peinture.
00:18:14– Mais bien sûr, il faut...
00:18:16– Vous envoyez des gens au trou
00:18:17parce qu'ils mettent de la peinture sur...
00:18:18– Mais non, mais pas au trou parce qu'ils mettent de la peinture.
00:18:20Mais il y a dans notre pays des peines d'amende.
00:18:24– Vous vous réparer, vous casser, vous réparer.
00:18:24– Non, mais casser, réparer, c'est aller en prison
00:18:26parce qu'ils parlent de peines.
00:18:27– Non, mais il parle de peines et de prison, François.
00:18:30– Oui, mais c'est du vol et c'est de la relance.
00:18:33– Il faut qu'ils soient punis en fonction des délices qu'ils ont faits.
00:18:36– Mais Dripi, c'est puni, il peint des amende incroyables.
00:18:39– Ça veut dire que quand vous avez une certaine idéologie,
00:18:43c'est-à-dire que...
00:18:44– Non, vous ne m'amènerez pas là où vous voulez aller.
00:18:47Pas plus que j'irai là où Fouvergue veut aller.
00:18:49– Vous êtes déjà, François.
00:18:52– Mais non, la justice et l'axiste,
00:18:53moi je ne suis pas d'accord avec ce genre de méthode.
00:18:55– Il n'y a pas d'intention de Fouvergue.
00:18:56– Mais honnêtement, la justice et l'axiste,
00:18:58ça c'est Jean-Michel Fouvergue,
00:18:59non, parce que c'est la restitution.
00:19:01– Mais c'est de la restitution.
00:19:02– La restitution, où ça ?
00:19:03– Devant l'ambassade, ce n'est pas du vol.
00:19:05Le vol, c'est une appropriation pour soi-même.
00:19:06– Et dégradé.
00:19:07– Non mais d'accord, mais donc ils seront condamnés.
00:19:10Mais vous n'allez pas me dire que c'est un problème,
00:19:11en gros, les gauchistes...
00:19:13– Ne criez pas, Françoise.
00:19:14– C'est pas vrai, c'est pas la réalité des choses.
00:19:16– Bah non, chacun sa réalité, moi, pour moi.
00:19:19– Voilà, voilà.
00:19:21– Moi, on me volerait ma voiture,
00:19:22on me la rendrait à moitié cassée dans un truc,
00:19:25je dirais « Ah bah non, c'est Greenpeace ! »
00:19:26– Non mais bon, ça m'est arrivé avec mon scooter.
00:19:29– Ça m'est arrivé avec mon scooter.
00:19:30– On me l'a piqué, ils ont fait un tour avec les mômes,
00:19:33et ils me l'ont rendu en laissant un mot,
00:19:35on a vidé le réservoir.
00:19:36Mais ça m'a fait un peu sourire, voilà.
00:19:40– Un peu sourire.
00:19:41– Et c'était pas Greenpeace.
00:19:42– Allez, restez avec nous dans un instant.
00:19:45Célébrons donc sous sanction le PSG,
00:19:48près de 600, un peu plus de 560 interpellations
00:19:52à Paris en une nuit.
00:19:54Le gouvernement promet une réponse ferme.
00:19:56– Alors parlons vrai,
00:19:57est-ce qu'il faudrait une loi anti-casseurs
00:19:59plus répressive que celle de 2019 ou même 1970 ?
00:20:02À cette question, faut-il des peines de prison
00:20:04systématiques et immédiates pour les casseurs ?
00:20:06Vous dites oui, à 96% vous voulez réagir,
00:20:09le 0826 300 300.
00:20:11– Et Pascal Bito-Banelli est avec nous,
00:20:12un commandant divisionnaire honoraire de police
00:20:14et patron de la sécurité privée.
00:20:16– Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:20:17– Bonsoir.
00:20:18– Est-ce que finalement, ce qui vient de se passer,
00:20:19c'est l'échec de la police ou de la société ?
00:20:22– Je pense que c'est assez profond et que c'est l'échec
00:20:26surtout de la société.
00:20:28– On en parle dans un instant.
00:20:29– Très bien.
00:20:30– Restez avec nous.
00:20:300826 300 300, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:20:33– Sud Radio.
00:20:34– Parlons vrai.
00:20:35– Parlons vrai.
00:20:35– Sud Radio.
00:20:36– Parlons vrai.
00:20:36– Sud Radio.
00:20:37– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:20:41Philippe David, Cécile de Minibus.
00:20:44– J'aime bien ces émissions chez nous à Sud Radio
00:20:47où les avis divergent, voilà,
00:20:49et le débat continue hors antenne.
00:20:51Et on essaye les uns les autres de se dire,
00:20:54allez, on va vous rallier à notre cause.
00:20:55Bon, ça ne marche pas toujours, je vous le dis tout de suite.
00:20:58Malheureusement, c'est peine perdue parfois.
00:20:59Mais non, c'est bien, c'est bien.
00:21:01Allez, Philippe Bivière autour de cette table est avec nous.
00:21:03Françoise Degoy, Jean-Michel Fauvergue,
00:21:05et vous, 0826 300 300 avec Philippe David.
00:21:08On est ready de vous accueillir.
00:21:09En ce lundi, tout de suite, le Grand Débat du jour.
00:21:12– Les Vraies Voix Sud Radio, le Grand Débat du jour.
00:21:16– C'est fini, aujourd'hui, et pour toujours,
00:21:23et pour l'éternité, à jamais.
00:21:26Le Paris Saint-Germain est champion de rempe.
00:21:29Le Paris Saint-Germain reporte la lutte des champions.
00:21:33– Rien ne peut justifier ce qui s'est passé dans la capitale et dans le pays.
00:21:37– Oui, c'est la France, c'est la France, c'est la France, c'est la France !
00:21:39– J'ai l'impression que c'était la guerre.
00:21:40Tellement ça claquait dans tous les sens, ça hurlait et ça.
00:21:43– Parce que c'était affreux.
00:21:43– On ne peut pas parler d'une réussite, évidemment.
00:21:45Après, on ne peut pas parler non plus d'un échec.
00:21:47Vous aviez des milliers de personnes qui sont venues
00:21:49pour commettre des exactions
00:21:51et qui, pour la plupart des cas, ont été empêchés.
00:21:54– Ceux qui, hier soir, je le dis, sans mâcher mes mots,
00:21:58ont gâché cette belle fête sportive,
00:22:01ce sont des barbares.
00:22:02– Le football, ça n'est pas cela.
00:22:04– Et donc près de 560 interpellations, rien qu'à Paris.
00:22:10Dans la nuit de samedi à dimanche,
00:22:11deux morts et puis 79 nouvelles interpellations aussi.
00:22:16La nuit dernière, les célébrations au titre du PSG
00:22:18ont été endeuillées par la casse et les accidents.
00:22:20– Alors parlons vrai.
00:22:21Est-ce que l'impunité n'est pas la première cause des violences ?
00:22:24Seuls trois casseurs ayant été déférés
00:22:26après les violences consécutives à la demi-finale contre Arsenal.
00:22:30Et à cette question, faut-il des peines de prison systématiques
00:22:32qui est immédiate pour les casseurs ?
00:22:34Vous dites oui à 96% et ça vote énormément sur X.
00:22:38Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:22:42– Et Pascal Biteau-Panelli est avec nous,
00:22:44commandant divisionnaire honoraire de police
00:22:46et patron dans la sécurité privée.
00:22:48Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:22:50Philippe Bigère.
00:22:51– Parmi les multiples interpellations qui ont été opérées,
00:22:57il y a vraisemblablement des personnes qui vont être déférées.
00:23:01Je ne sais pas combien.
00:23:03Et à partir du moment où la preuve de leur implication
00:23:07dans un acte de délinquance sera apportée,
00:23:11ces personnes-là seront condamnées immédiatement.
00:23:15C'est évident.
00:23:16Mais la question de Sud Radio est fondamentale dans la mesure
00:23:21elle pose le problème de la culpabilité de ces rassemblements collectifs
00:23:27au sein desquels il est difficile de discerner
00:23:31l'implication transgressive individuelle
00:23:35parce qu'en réalité c'est l'ensemble qui d'une certaine manière
00:23:39participe de manière coactive à des violences, à des dégradations.
00:23:44Et là il est évident qu'il va falloir réfléchir à un nouveau système
00:23:50loi anti-casseur, responsabilité collective
00:23:55qui considérera que le simple rassemblement
00:23:59dont la finalité est de détruire et de commettre des violences
00:24:06ou d'incendier suffira pour condamner tous ceux qui seront interpellés.
00:24:11Oui, je me souviens des émeutes de 2023
00:24:16et je me souviens des comparutions immédiates
00:24:18et des peines de prison ferme
00:24:19et évidemment ça avait calmé tout le monde.
00:24:21Moi je suis tout à fait favorable à ça
00:24:23aussi sûrement que je pense qu'il ne faut pas mettre en prison
00:24:25quelqu'un qui prend la statue de Macron
00:24:26et la remet pour faire un acte politique.
00:24:28Autant là, il faut une fermeté absolue.
00:24:31En 2023, souvenez-vous les émeutes, ça avait marché.
00:24:34Vous aviez des mômes qui n'étaient pas forcément d'ailleurs
00:24:36qui étaient des mômes de bonne famille
00:24:38qui étaient sidérés, ils se retrouvaient au tribunal
00:24:40jugés à la barre et directement avec les pinces.
00:24:43Et ça a vraiment, à un moment donné, fait redescendre la pression.
00:24:47Ça n'a pas duré longtemps malheureusement.
00:24:48Non, mais ce n'est pas possible.
00:24:50On est en France, deux morts, deux morts.
00:24:53Vous avez vu ces images de dingue.
00:24:54Moi je voulais aller faire la fête avec tout le monde, etc.
00:24:56On a renoncé.
00:24:57Plus des blessés graves, notamment à Grenoble, etc.
00:24:59On a renoncé, j'ai pas envie d'aller me retrouver.
00:25:00N'oubliez pas le policier qui est dans le commande.
00:25:02Oui, qui est dans le commande.
00:25:03Plus le périphérique.
00:25:04Et les pompiers.
00:25:05Plus le périphérique bouché.
00:25:07Est-ce que vous avez eu ces images délirantes
00:25:08du mec qui se fait tirer sa moto ?
00:25:10Il se fait descendre de sa moto pour qu'on lui pique.
00:25:12Donc là, il y a une faille de sécurité.
00:25:14Je sais bien que notre ami Pascal dira
00:25:16c'est un peu tout.
00:25:17Il sera peut-être sur la ligne de Bruno Retailleau.
00:25:19Moi je pense que Bruno Retailleau
00:25:20a raison de dire que ce sont des barbares.
00:25:22Je pense qu'Antoine Léomont a tort, évidemment,
00:25:24de raconter n'importe quoi, comme toujours.
00:25:26Mais parce que c'est son fonds de commerce,
00:25:28le député à la fille.
00:25:29Et il ne fallait pas autoriser les Champs-Elysées.
00:25:32Il fallait peut-être faire du filtrage
00:25:34à l'entrée du périphérique.
00:25:35Il y a quelque chose
00:25:36qui ne s'est pas fait dans cette finale.
00:25:37Et c'est d'autant moins excusable
00:25:40que la demi-finale avait déjà été un désastre.
00:25:42Jean-Michel Fauvergue.
00:25:43Moi je crois que dans ce type
00:25:45de manifestations hyper-violentes,
00:25:47on est dans autre chose.
00:25:48On est dans autre chose que des manifestations.
00:25:50C'est sociologiquement, psychologiquement,
00:25:52économiquement différent.
00:25:53Il y a une volonté délibérée
00:25:54de profiter d'un événement
00:25:56pour casser, pour avoir cette adrénaline-là,
00:25:59aller casser, pour taper du flic,
00:26:01pour faire ses courses, pour se servir.
00:26:04Et donc il faut agir différemment.
00:26:05Et ça, on n'a pas encore compris.
00:26:06Il va falloir agir différemment
00:26:08et donner des moyens nouveaux à la police.
00:26:09Pourquoi ?
00:26:10Parce que les policiers aujourd'hui,
00:26:11les policiers et les gendarmes,
00:26:13sont empêchés parce qu'ils courent trois dangers.
00:26:17Le premier danger, c'est le danger physique
00:26:18dans ces manifestations.
00:26:19Le deuxième danger, c'est le danger administratif.
00:26:21Et le troisième danger,
00:26:23c'est le danger judiciaire.
00:26:25Parce que, souvenez-vous,
00:26:26dans les dernières émeutes,
00:26:27combien de policiers,
00:26:28y compris du RAID,
00:26:29ont été mis en examen
00:26:30ou ont été mis en garde à vue.
00:26:32Et donc, dans ce domaine-là,
00:26:34il faut prendre des mesures.
00:26:35Il y a une idée qui chemine.
00:26:37Il faut prendre des mesures différentes.
00:26:38Les mesures différentes,
00:26:39c'est quand on a affaire
00:26:41à ce type d'événement-là
00:26:42dont on sait
00:26:43qu'il va y avoir des casses après,
00:26:45c'est d'avoir,
00:26:46de prendre des mesures d'exception,
00:26:47d'avoir dans le temps
00:26:49et dans le lieu
00:26:50un système d'exception
00:26:52à la main des préfets.
00:26:53Comme les JO ?
00:26:54À la main des préfets,
00:26:55pourquoi pas ?
00:26:56Un système d'exception particulier
00:26:57qui, à minima,
00:26:59instaure deux choses importantes.
00:27:01D'abord,
00:27:02et là je rejoins Philippe,
00:27:03la responsabilité collective
00:27:04de ceux qui sont en train de casser.
00:27:06C'est-à-dire qu'on ne soit pas obligé
00:27:08à un certain moment
00:27:08de prouver que cette personne
00:27:10a fait ça,
00:27:11mais que l'ensemble du groupe
00:27:12qu'on a pris devant la case
00:27:14soit condamné de manière...
00:27:16Et ça existe déjà dans...
00:27:17C'était la loi de 70.
00:27:18Et ça existe déjà dans la complicité
00:27:20et dans le recel.
00:27:21Ça existe.
00:27:22Et la deuxième chose,
00:27:23c'est de faire en sorte
00:27:24que les policiers et gendarmes
00:27:25qui interviennent en maintien d'ordre
00:27:27dans ce cadre-là
00:27:28et dans ce cadre bien précis,
00:27:30dans ce domaine de temps
00:27:31et de lieu,
00:27:33eh bien,
00:27:33leur responsabilité
00:27:35soit à un certain moment
00:27:36baissée,
00:27:37largement baissée
00:27:38ou exonérée
00:27:38s'il se passe quelque chose
00:27:40de particulier
00:27:41parce que c'est pour défendre
00:27:42la République
00:27:43et c'est pour défendre
00:27:44les citoyens de la République.
00:27:45Pourquoi on n'a pas interdit les...
00:27:47Oui, pardon.
00:27:47Pascal Bito-Panelli,
00:27:48quand on voit le Real Madrid
00:27:49qui fait toutes les gliques
00:27:50des champions gagnés
00:27:51et Dieu sait s'ils en ont gagné
00:27:52place à De La Cibela,
00:27:53il n'y a jamais un problème.
00:27:55En France,
00:27:55le PSG en gagne une,
00:27:56la capitale est à feu et à sang.
00:27:58Le pays même.
00:27:59Oui, même le pays...
00:28:00T'as vu de Toulouse,
00:28:01je vais...
00:28:01Oui, je vais faire du retaillot.
00:28:05Les Français sont des barbares,
00:28:06les Espagnols sont civilisés ?
00:28:09Bah, je pense pas
00:28:10que ça soit tout à fait
00:28:12cette équation,
00:28:13mais deux grandes questions.
00:28:14Pourquoi nous,
00:28:15on n'y arrive pas ?
00:28:16Pourquoi on a laissé faire
00:28:18tout cela ?
00:28:19Pourquoi on est devant
00:28:20une espèce de forme
00:28:22d'impuissance publique ?
00:28:23Pourquoi on est face
00:28:25à ces régressions civilisationnelles ?
00:28:27Comment faire ?
00:28:29Comment traiter cette jeunesse ?
00:28:30A l'évidence,
00:28:32une réponse sociale
00:28:33plus que pénale
00:28:35est une grave erreur
00:28:37qui incite les délinquants
00:28:38à continuer,
00:28:40voire même à monter
00:28:41l'intensité de leur exaction.
00:28:42Il faut donc
00:28:43qu'on utilise la sécurité,
00:28:45c'est un peu comme la médecine,
00:28:46les bons remèdes
00:28:48face aux bons maux.
00:28:49Nous sommes très nettement
00:28:50devant des médicaments
00:28:52qui sont sous-dosés.
00:28:53Pourquoi on n'a pas
00:28:56interdit les Champs-Élysées ?
00:28:57C'est une question
00:28:57qu'on s'est posée,
00:28:58vous et moi,
00:28:59sur des plateaux télé.
00:28:59C'est ce qu'on a posé
00:28:59Ségolène Royal, par exemple.
00:29:00Non, mais sur les plateaux télé,
00:29:02pour les Gilets jaunes,
00:29:03on passait tous nos week-ends
00:29:04ensemble avec Pascal.
00:29:05Ce qui est dingue,
00:29:06c'est d'être obligé
00:29:07de se couper de choses
00:29:08sur le prétexte que...
00:29:09Cécile, on était instruits
00:29:11par la demi-finale.
00:29:11On savait comment
00:29:12ça allait se passer.
00:29:13Donc la question,
00:29:14pourquoi on a autorisé
00:29:15les Champs-Élysées ?
00:29:16Pourquoi on n'a pas tout fait
00:29:17au Trocadéro
00:29:17ou, je ne sais pas,
00:29:18au Champs-de-Mars ?
00:29:19Ça aurait été pareil.
00:29:20Mais non, il n'y a pas
00:29:21de magasin au Champs-de-Mars.
00:29:22Mais au Champs-de-Mars,
00:29:23il n'y a pas de magasin.
00:29:24Vous faites ça ?
00:29:25Non, mais Franchois...
00:29:26Non, mais je pense
00:29:27une question.
00:29:28Oui, mais...
00:29:28Pascal Bicot-Panel,
00:29:30mais on voulait
00:29:30des Jean-Michel Faubert.
00:29:31Non, non, parce qu'il a
00:29:32la science, peut-être
00:29:33que nous n'avons pas.
00:29:33Alors, c'est vrai que
00:29:35les Champs-Élysées,
00:29:36c'est un peu le totem.
00:29:38C'est le totem
00:29:38des supporters bon-enfants
00:29:40qui veulent être
00:29:40sur cette avenue.
00:29:42Puis c'est aussi
00:29:42le totem de la délinquance
00:29:44et des voyous.
00:29:44Donc, on peut se poser
00:29:45la question.
00:29:46Je pense que si on ne l'a pas
00:29:47interdit, c'est parce qu'on s'est dit
00:29:49qu'on ne va pas renoncer.
00:29:51On a en France
00:29:52la technicité.
00:29:53Je vous rappelle quand même
00:29:54qu'on vient de contrôler
00:29:55des Jeux Olympiques.
00:29:57Donc, on a une expertise,
00:29:58une technique
00:29:59qui est mondialement reconnue
00:30:01et qu'on a voulu
00:30:02essayer de maîtriser,
00:30:04de contrôler l'événement
00:30:05sur les champs.
00:30:06Ségolène Royal proposait,
00:30:08dans ces grands événements
00:30:10en tout cas,
00:30:10avec une liesse nationale
00:30:13de dire, finalement,
00:30:14tous les mineurs
00:30:15à la maison.
00:30:17Ça, c'est à la Ségolène.
00:30:20C'est une mesure radicale.
00:30:22Je ne sais pas
00:30:23si elle serait décisive.
00:30:25Couvre-feu.
00:30:26Excusez-moi, à Nantes,
00:30:27un gamin de 12 ans
00:30:28a été chopé en flagrant délit
00:30:29et a attaqué un bus.
00:30:30Donc, des gens se demandent
00:30:31ce que font les parents.
00:30:32Sauf s'il est avec ses parents.
00:30:33C'est intéressant
00:30:34ce que dit Ségolène.
00:30:35On retrouve l'ordre juste.
00:30:38Mais ce n'est pas ça.
00:30:39Mais sur les Champs-Elysées,
00:30:40j'y reviens.
00:30:41Vous vous souvenez quand même
00:30:42que les gilets jaunes,
00:30:43ça bascule.
00:30:44Ils arrivent quand même
00:30:45à fracasser
00:30:46l'Arc de Triomphe,
00:30:47le musée de l'Arc de Triomphe.
00:30:48Et on continue
00:30:48à ouvrir les Champs-Elysées.
00:30:50Et à un moment donné,
00:30:50on a fermé les Champs-Elysées.
00:30:52Donc, pourquoi
00:30:53on ne peut pas se résoudre ?
00:30:54Parce qu'on recule.
00:30:55– Je pense qu'il était normal
00:30:58de les ouvrir.
00:30:58– Non, mais je pense que ça n'a pas
00:30:59marché pour autant.
00:30:59– Je vous rejoins.
00:31:00Lors de la demi-finale,
00:31:02après les débordements,
00:31:04le préfet de police avait dit
00:31:05probablement on permettra
00:31:07l'accès aux Champs-Elysées.
00:31:08Il est difficile dans les conditions d'hier.
00:31:12On ne pouvait pas ne pas le permettre.
00:31:14– Allez, allez.
00:31:14– Non, mais l'idée qui est soulevée
00:31:17d'avoir un moment d'exception,
00:31:19une loi d'exception,
00:31:20dans le temps et dans les lieux,
00:31:22qui donne des pouvoirs supplémentaires,
00:31:23ça, c'est une idée importante
00:31:25qui permettra d'appliquer les choses.
00:31:27Parce qu'interdire aux mineurs,
00:31:30c'est une bonne chose.
00:31:31Mais il faut l'appliquer après.
00:31:31Il faut aller sur le terrain,
00:31:32prendre les mineurs par l'oreille
00:31:33et le mettre dehors.
00:31:34Et ça, ce n'est pas possible aujourd'hui.
00:31:36Et je vais même aller beaucoup plus loin.
00:31:38Vous parliez tout à l'heure
00:31:39de la loi anti-casseurs de 2019.
00:31:41Je l'ai votée,
00:31:42la loi anti-casseurs de 2019.
00:31:43Dans son article 1 ou 2,
00:31:45je ne me rappelle plus exactement,
00:31:47il y avait l'interdiction de manifester
00:31:49pour des gens,
00:31:50gens rouliganent,
00:31:52comme l'interdiction de stade.
00:31:53Eh bien, ça a été voté, ça.
00:31:55Et tout le monde était pour ça.
00:31:58Devinez qui c'est qui a cassé ça,
00:31:59le Conseil constitutionnel.
00:32:00Et donc, on ne s'est pas donné les moyens.
00:32:03On ne s'est pas donné les moyens.
00:32:040-826-300-300.
00:32:05Yannick est avec nous.
00:32:06On vous écoute, Yannick.
00:32:08Écoutez, je vous écoute depuis un petit moment.
00:32:10D'après moi, c'est qu'on a loupé
00:32:13beaucoup de choses déjà à la base.
00:32:14L'éducation parentale n'y est plus.
00:32:16L'éducation scolaire n'y est plus.
00:32:20Je crois qu'on doit tout reprendre.
00:32:21Je dirais qu'il y a une génération
00:32:22qui est un peu foutue.
00:32:24Mais il faut au moins sauver
00:32:25celle qui va monter.
00:32:27Moi, je me rappelle,
00:32:27quand j'étais gamin,
00:32:29je faisais des conneries.
00:32:30Mon père me disait,
00:32:31écoute, si tu continues,
00:32:31je te mets dans une maison de correction.
00:32:33Il y avait des écoles de redressement, etc.
00:32:35Moi, je crois qu'à aujourd'hui,
00:32:37il n'y a plus rien.
00:32:37C'est-à-dire que les gamins,
00:32:39les punir et aller les mettre en prison
00:32:41et compagnie,
00:32:41mais ça sert à rien.
00:32:42Oui, il faut être sévère, j'accorde.
00:32:44Mais je ne sais pas,
00:32:45il faut trouver d'autres protocoles.
00:32:47Là, déjà, ils ont tous été filmés.
00:32:49Il faudrait au moins reconnaître
00:32:50leur patiente,
00:32:51au moins les visiter.
00:32:54Et à quelque part,
00:32:54on pourrait appliquer quelques trucs.
00:32:56Moi, je crois qu'il faudrait
00:32:56qu'ils fassent des travaux
00:32:57des tirs et généraux.
00:32:58Mais la loi antique,
00:32:59elle sort de 1970,
00:33:01c'est-à-dire quand on allait
00:33:02chercher l'argent chez eux.
00:33:03Et des responsabilités pécuniaires.
00:33:04Oui, tout à fait.
00:33:05Moi, je crois qu'il faut revenir
00:33:06sur des choses plus sérieuses.
00:33:08Moi, aujourd'hui,
00:33:08les réseaux sociaux
00:33:09sont quelque chose
00:33:10qui fonctionne énormément
00:33:11et sur lequel ils ont des rendez-vous.
00:33:13Celui qui a été fautif,
00:33:14celui qui a fait une faute,
00:33:16il a interdit
00:33:16avis de réseaux sociaux.
00:33:18Je ne sais pas si c'est possible ou pas.
00:33:20Vous pouvez mettre des brouilleurs
00:33:21dans les cités.
00:33:23Et puis, vous pouvez créer
00:33:25un nouveau compte
00:33:25sur n'importe quel réseau
00:33:26avec une nouvelle adresse mail.
00:33:28Ça, c'est impossible.
00:33:29On ne va pas interdire
00:33:30les gens de téléphone portable
00:33:31ou d'ordinateur.
00:33:32Non, je pense qu'il faut
00:33:34absolument remettre ces gens
00:33:35dans un système social.
00:33:38Moi, je me rappelle
00:33:38quand j'étais à l'armée,
00:33:39dans la chambre où on était,
00:33:42il y avait toutes les couleurs,
00:33:43toutes les races,
00:33:43des gens de partout.
00:33:45On était unis.
00:33:46On savait de quoi on parlait.
00:33:47On était ensemble.
00:33:48Aujourd'hui, dans les cités
00:33:49ou ailleurs,
00:33:50il y a un chef
00:33:50qui dit un peu aux autres
00:33:51ce qu'il faut faire.
00:33:52Les jeunes, aujourd'hui,
00:33:53il n'y a plus de pan qui gueule.
00:33:54Il n'y a plus personne
00:33:55qui les met.
00:33:56Il n'y a plus rien.
00:33:57Donc, effectivement,
00:33:58il faut les punir.
00:33:59Je veux bien,
00:34:00ils recommenceront.
00:34:01Mais ce qui est dingue,
00:34:01pardon Yannick,
00:34:02ce qui est dingue,
00:34:02c'est qu'on passe son temps
00:34:04à incriminer la police,
00:34:05les pompiers,
00:34:06tout le monde,
00:34:06mais ce n'est pas leur rôle
00:34:07d'éduquer des jeunes.
00:34:09Quand on voit ce pompier
00:34:10qui se fait étrangler
00:34:11par derrière,
00:34:12sur les Champs-Elysées,
00:34:13par un type
00:34:14qui a un drapeau palestinien
00:34:15sur les épaules,
00:34:16désolé,
00:34:16je ne sais pas ce que fout
00:34:17un drapeau palestinien
00:34:18pour la victoire
00:34:18du Paris Saint-Germain.
00:34:19Désolé de me dire.
00:34:20Je partage grosso modo
00:34:21ce qu'a dit Yannick
00:34:22d'une manière générale.
00:34:23Je partage grosso modo
00:34:25ce qu'a dit Yannick
00:34:26d'une manière générale.
00:34:28Sauf qu'ils généralisent.
00:34:29Ils parlent des jeunes d'aujourd'hui.
00:34:30Mais la plupart des jeunes d'aujourd'hui,
00:34:32ce n'est pas ça.
00:34:33Ce n'est pas ça du tout.
00:34:34La plupart de la population,
00:34:35ce n'est pas ça du tout.
00:34:36Ce sont des gens qui sont...
00:34:37Ceux qui ont fait ça,
00:34:39c'est des casseurs
00:34:40qui font toujours ça.
00:34:42Ça reste une minorité.
00:34:43Et c'est une exception.
00:34:45Et en plus,
00:34:46c'est une exception
00:34:46en fonction du sport.
00:34:48Il ne s'est rien passé
00:34:49aux Jeux Olympiques
00:34:49parce que les Jeux Olympiques
00:34:50n'attiraient pas
00:34:51ce genre de public.
00:34:52Il y en a plein qui ne regardaient pas le foot,
00:34:53d'ailleurs.
00:34:54Donc, ça n'est pas...
00:34:56Je veux me battre contre ça.
00:34:58Ce n'est pas la totalité de la jeunesse,
00:35:00la totalité de la population.
00:35:01Personne ne s'en fout.
00:35:02Personne ne dit ça.
00:35:03Bien sûr.
00:35:04Alors, on peut se poser aussi
00:35:05la question de la violence
00:35:07liée au football.
00:35:10C'est sûr que
00:35:10Bordeaux-Bègles a été champion
00:35:12d'Europe de rugby
00:35:12il y a une semaine.
00:35:13Il ne s'est rien passé.
00:35:14Voilà.
00:35:15On est à côté de Roland-Garros
00:35:17en ce moment.
00:35:18Il ne me semble pas
00:35:19qu'on va être violent.
00:35:20Donc, ça veut dire
00:35:21que ce sport
00:35:21qui est le sport
00:35:22du monde
00:35:23puisqu'on crée,
00:35:25on invente
00:35:25un terrain de football
00:35:26avec deux cailloux
00:35:27et une boîte de conserve.
00:35:28C'est pratiqué
00:35:29par tous les enfants du monde.
00:35:31Il est
00:35:32parfois
00:35:33un outil social
00:35:34utilisé différemment.
00:35:36Et je pense
00:35:37que quand on a
00:35:38des événements
00:35:38qui ont tant de fièvres
00:35:40et d'hystériles
00:35:40liés à un sport,
00:35:42il faut peut-être
00:35:42qu'on essaye
00:35:43de les gérer
00:35:44sur un autre espace.
00:35:46C'est toutes les questions
00:35:46qu'on peut se poser.
00:35:47J'ai trouvé intéressant
00:35:48que Dambouze,
00:35:49Koushmane d'Ambélé
00:35:50par exemple,
00:35:51disent
00:35:52« S'il vous plaît,
00:35:52ne cassez pas. »
00:35:53C'est aussi
00:35:54des figures de référence
00:35:55comme ça qui...
00:35:56Mais ça,
00:35:56ça va changer tout.
00:35:58C'est ce que je voulais dire
00:35:59et c'est ça
00:35:59qui m'a un peu désolé.
00:36:00C'est que je me suis dit
00:36:01« C'est une figure de référence »
00:36:03et en réalité,
00:36:04tout le monde
00:36:05t'en est foutu.
00:36:06Merci en tout cas
00:36:07à Pascal Bito-Pané
00:36:08d'avoir été avec nous,
00:36:09commandant divisionnaire
00:36:10honoraire de police
00:36:10et patron dans la sécurité privée.
00:36:12Merci les amis,
00:36:13vous restez avec nous.
00:36:14Yannick,
00:36:15dans un instant,
00:36:15le qui c'est qui
00:36:16qui l'a dit ?
00:36:17Ok.
00:36:19Oui, ok.
00:36:20C'est ça,
00:36:21ça va.
00:36:22Et attention,
00:36:23parce que la loi
00:36:24des casseurs
00:36:24des vrais voix,
00:36:25c'est quelque chose.
00:36:26Allez,
00:36:26on en parle dans un instant,
00:36:27tout de suite.
00:36:27Sud Radio,
00:36:29votre attention
00:36:30est notre plus belle récompense.
00:36:32Ça donne
00:36:32beaucoup de bien aux gens,
00:36:34rien que de vous écouter
00:36:34à la radio régulièrement.
00:36:36C'est très agréable
00:36:37et c'est rare.
00:36:38Bon,
00:36:38écoutez,
00:36:39vous voulez me rendre ému,
00:36:40je le suis un peu.
00:36:41Sud Radio,
00:36:43parlons vrai.
00:36:44Les vrais voix Sud Radio,
00:36:4517h-19h,
00:36:47Philippe David,
00:36:48Cécile de Ménibus.
00:36:50Les vrais voix du lundi,
00:36:51en forme,
00:36:52très en forme même,
00:36:53avec autour de nous
00:36:55Philippe Bilger,
00:36:56Françoise de Gois,
00:36:56Jean-Michel Fauvert
00:36:57et nous avons gardé
00:36:58Pascal Bito Panelli
00:36:59qui va faire son entrée
00:37:01dans le qui sait qui
00:37:02qu'il a dit.
00:37:03Alors,
00:37:03il va peut-être ressortir
00:37:04tout de suite,
00:37:04vous allez voir,
00:37:05il va peut-être pas répondre
00:37:05ou alors il va vous pilonner.
00:37:08Il est possible,
00:37:08c'est possible.
00:37:09Par rapport à l'ENA
00:37:10ou Polytechnique,
00:37:11c'est de la rigolade.
00:37:12C'est ça.
00:37:13En tout cas,
00:37:13il est calme,
00:37:14lui.
00:37:15Yannick est avec nous,
00:37:16Yannick ?
00:37:18Oui.
00:37:18Vous savez ce que vous avez à faire ?
00:37:20Oui, oui.
00:37:22Et balancer,
00:37:23le jeu.
00:37:24Alors,
00:37:24comme après cette discussion
00:37:25très animée,
00:37:26je pense qu'après la pluie
00:37:27venant le beau temps,
00:37:29c'est parti pour le jeu.
00:37:32Le beau temps,
00:37:34le beau temps,
00:37:34ça dépend pour qui.
00:37:35Parce qu'à mon avis,
00:37:37ça va grincer des noms quand même.
00:37:38Allez,
00:37:38question,
00:37:38qui c'est qui
00:37:39qui l'a dit
00:37:39sur les violences
00:37:40après la victoire du PSG ?
00:37:41Paris a été livré
00:37:42au racaille
00:37:43et nous payons 40 ans
00:37:44de laxisme.
00:37:46C'est le prêté ?
00:37:48Non,
00:37:49c'est pas Vardella ?
00:37:52Non,
00:37:52c'est le même parti.
00:37:53Je vais vous aider.
00:37:55C'est un ancien commissaire de police.
00:37:57Ah ben,
00:37:57c'est Mathieu Valet.
00:37:58Bonne réponse,
00:37:59il a été plus rapide.
00:38:01Merci d'être honnête
00:38:02pour une fois.
00:38:03Mathieu Valet,
00:38:04eurodéputé,
00:38:05RN,
00:38:05c'était ce matin
00:38:06sur Sud Radio.
00:38:06Je vous rappellerai
00:38:07que je suis toujours honnête,
00:38:08cher ami.
00:38:09Qui c'est qui
00:38:09qui l'a dit ?
00:38:10Rendez-moi mon argent
00:38:11alors si vous êtes honnête.
00:38:14Qui c'est qui
00:38:14qui l'a dit,
00:38:15Yannick ?
00:38:16Des gens qui commencent
00:38:17à casser des biens,
00:38:18à mettre le feu.
00:38:19Je pense que le terme
00:38:20de barbare
00:38:20est assez juste.
00:38:21Yannick.
00:38:27Langocha ?
00:38:28L'Homme Retailleau ?
00:38:29Non,
00:38:30c'est une femme.
00:38:30Attention,
00:38:30je vous aide.
00:38:31Mme Retailleau ?
00:38:32C'est crès.
00:38:33Préna.
00:38:34Philippe Bilger.
00:38:35Merci ma chère Cécile.
00:38:44Là c'est triché là quand même.
00:38:45Non,
00:38:46je le dis à tout le monde.
00:38:47C'est la cinquième fois
00:38:49que ça marche.
00:38:49Non,
00:38:50non,
00:38:50non.
00:38:50On va refaire le qui.
00:38:53Qui c'est qui
00:38:55qui l'a dit
00:38:56sur les violences
00:38:56donc toujours après le PSG.
00:38:58La peine PlayStation
00:39:00à la maison,
00:39:01ce n'est pas possible.
00:39:02La peine aménagée,
00:39:03ils vont rester chez eux
00:39:04à jouer à la PlayStation
00:39:05pendant une semaine,
00:39:06ce n'est pas une peine.
00:39:08Yannick.
00:39:09Alors je donne un mal à gauche ça.
00:39:10C'est encore une femme.
00:39:11C'est Ségolène Royal ?
00:39:12Non.
00:39:13Bécresse.
00:39:13Oui,
00:39:14bonne réponse.
00:39:15Oh là là,
00:39:15vous ouvrez votre corps.
00:39:17Ouh,
00:39:18yaïa,
00:39:18yaïa,
00:39:18il faut être doué.
00:39:21Il faut bien la connaître.
00:39:23Si vous nous regardez
00:39:23sur notre chaîne YouTube,
00:39:25il y a un moment,
00:39:25il y a trois pères d'yeux
00:39:27qui se sont tournées vers lui
00:39:28l'air de dire
00:39:29mais qu'est-ce qu'il a celui-là ?
00:39:30Il a marqué
00:39:31au qui c'est qui
00:39:31qu'il a dit dans sa première.
00:39:33Il nous a pris une place.
00:39:35Qui c'est qui
00:39:35qu'il a dit
00:39:36tant Yannick
00:39:37sur le frère
00:39:38dans le tweet
00:39:39d'Emmanuel Macron ?
00:39:40Personne n'a de sentiment
00:39:41de fraternité
00:39:42à l'égard d'Emmanuel Macron.
00:39:43Il emmène systématiquement
00:39:45notre pays vers le bas,
00:39:46notamment en massacrant
00:39:47notre langue.
00:39:48Yannick.
00:39:49Euh,
00:39:50quelqu'un,
00:39:50je ne sais pas.
00:39:51Marie-Becone,
00:39:53Bardelor.
00:39:53Excusez-moi,
00:39:54il a dit quelqu'un
00:39:55et c'est un demi-point.
00:39:57C'est forcément quelqu'un.
00:39:58Alors c'est quelqu'un d'autre.
00:39:59C'est quelqu'un
00:40:00qui peut voler haut
00:40:01avec la verdure.
00:40:03Tanguy !
00:40:04T'es venu en premier !
00:40:04Non, non,
00:40:06tu n'as rien dit.
00:40:07J'ai vécu les mères.
00:40:08Non, non,
00:40:08non,
00:40:09c'est derrière.
00:40:10T'es derrière.
00:40:11Non, arrête.
00:40:11On se calme.
00:40:12Camilla Malovignou.
00:40:13Oui, ma grenadine.
00:40:14Il me faut que je...
00:40:15Non, non,
00:40:16c'est pas toi en premier.
00:40:17Non, arrête.
00:40:17C'est moi, je pense.
00:40:18Non, honnêtement.
00:40:19Je pense que je l'ai dit.
00:40:20Le jour où on dirait
00:40:21je pense que c'est pas moi,
00:40:22ce sera un 29 février.
00:40:23Non, non, c'est bon.
00:40:24Excusez-moi, excusez-moi.
00:40:25Vous avez des problèmes d'audition ?
00:40:27Non, mais je pense que...
00:40:28Parce que moi, j'en ai là maintenant,
00:40:28en ce moment.
00:40:28Je pense que c'était en même temps.
00:40:30On va mettre des points
00:40:31à tous les deux.
00:40:313 et 3.
00:40:32Vous êtes dans un état de grâce
00:40:34aujourd'hui, Philippe.
00:40:35Allez, on y va !
00:40:37Parce que si vous parlez tous
00:40:38en même temps,
00:40:38personne ne vous comprendra.
00:40:40On y va.
00:40:40Sur Bruno Retailleau,
00:40:42l'utilisation du terme
00:40:43de barbare
00:40:43et la manière
00:40:44dont il a mis
00:40:44de l'huile sur le feu
00:40:45avant que le match
00:40:46ne soit fini
00:40:47est odieux.
00:40:47Yannick.
00:40:50Desbourg.
00:40:51Non, il est en bonne réponse.
00:40:52C'est mon avis en premier.
00:40:54Oui, mais on le savait.
00:40:55Françoise devrait pas
00:40:56voter ça.
00:40:57Oui, c'est ça.
00:40:58Qui c'est qui
00:40:59qui l'a dit, Yannick ?
00:41:00Prenez une camomille.
00:41:01Sur les divisions à gauche,
00:41:03on ne va pas jouer
00:41:04au jeu des sept différences
00:41:05alors que l'extrême droite
00:41:07a déjà franchi
00:41:08le seuil du pouvoir.
00:41:09Je sais qui c'est.
00:41:09Yannick.
00:41:13Je passe.
00:41:15Bonne réponse
00:41:16de Françoise Begois.
00:41:17qui égalise
00:41:18avec Philippe Bilger.
00:41:19Et voilà.
00:41:20Écoutez bien,
00:41:21écoutez bien.
00:41:22Qui c'est qui
00:41:22qui l'a dit ?
00:41:23Il faut qu'on ait
00:41:23des textes
00:41:24qui permettent
00:41:24d'être répressifs.
00:41:26Yannick.
00:41:28C'est Pompidou
00:41:29l'avait déjà dit.
00:41:31Je vois pas.
00:41:34Là, c'était peut-être
00:41:34Pompidou.
00:41:36C'est Retailleau.
00:41:38Non.
00:41:38Non.
00:41:38C'est Nunez.
00:41:39Bonne réponse
00:41:40de Françoise Begois
00:41:41revenu du diable
00:41:42Vauvert qui passe le temps.
00:41:43Laurent Nunez.
00:41:44Diable Fauvert.
00:41:45Qui ?
00:41:45Du diable Fauvert.
00:41:47Il fallait oser la faire.
00:41:48Pas mal.
00:41:49Excellent, Laurent Nunez.
00:41:50Mes critiques
00:41:50ne portent rien
00:41:51sur lui.
00:41:52Qui c'est qui
00:41:53qui l'a dit ?
00:41:54Yannick.
00:41:54Je ne vois pas comment
00:41:55Laurent Wauquiez
00:41:55pourrait être un acteur
00:41:56de la future présidentielle.
00:41:59Ça pourrait être
00:42:00un journal.
00:42:02Non.
00:42:02C'est Ciotti, non ?
00:42:03Oui.
00:42:03Égalité.
00:42:06Là, vous êtes à égalité
00:42:07parfait.
00:42:08Oui, mais j'ai été floué
00:42:10tout à l'heure.
00:42:12Aucune honte.
00:42:13On ne peut pas les départager.
00:42:14Non, on n'a pas le temps
00:42:1537 secondes.
00:42:16Non, 37 secondes.
00:42:17Une dernière.
00:42:18C'est qui qui l'a dit ?
00:42:19Le PSG gagne,
00:42:20les Français perdent ?
00:42:21Yannick, Yannick.
00:42:26Je ne sais pas.
00:42:26Je ne sais pas.
00:42:26Marie-Levin.
00:42:27Non.
00:42:28Bardella.
00:42:29Non.
00:42:29Président.
00:42:29Tomie, Chenu.
00:42:30Chenu, bonne réponse.
00:42:33Allez.
00:42:34Bravo.
00:42:35Il va y aller sur le fil.
00:42:36Et de manière
00:42:36parfaitement honnête.
00:42:37Absolument.
00:42:38C'est ça change.
00:42:39Prima.
00:42:42Merci beaucoup, Pascal Bito.
00:42:44Et vous avez pris
00:42:45votre rôle très au sérieux.
00:42:46Bravo.
00:42:47Merci mille fois.
00:42:48Yannick, merci d'avoir été
00:42:49notre vrai voix du jour.
00:42:50C'était très sympa
00:42:51de vous avoir.
00:42:52Vous restez avec nous
00:42:52dans un instant.
00:42:53Le journal et puis
00:42:53la météo de Rémi André
00:42:54et puis le coup de gueule
00:42:55de Philippe David
00:42:56dans un instant.
00:42:56La Fontaine disait
00:42:57selon que vous serez
00:42:59puissant ou misérable,
00:43:00dans la France de 2025,
00:43:01c'est selon que vous
00:43:02soyez fort ou faible.
00:43:03Eh bien voilà,
00:43:04ça ne veut toujours
00:43:04rien dire,
00:43:05mais ça va laisser
00:43:05à l'air génial encore.
00:43:07Ça lui plaît.
00:43:07Sud Radio.
00:43:08Sud Radio.
00:43:09Parlons vrai.
00:43:10Parlons vrai.
00:43:10Sud Radio.
00:43:11Les vrais voix Sud Radio.
00:43:1317h-19h.
00:43:14Philippe David.
00:43:15Cécile de Minibus.
00:43:18Très heureux de vous retrouver
00:43:19pour cette deuxième heure
00:43:20des vraies voix
00:43:21avec évidemment
00:43:22Cécile de Minibus,
00:43:24Philippe Bilger,
00:43:25Françoise de Goua,
00:43:26Jean-Michel Fauvert.
00:43:27Vous étiez en forme,
00:43:28sauf pour vous,
00:43:29pour le qui sait qui
00:43:30qu'il est,
00:43:30dit Jean-Michel Fauvert.
00:43:31Dans le micro.
00:43:31Bien sûr,
00:43:32on ne compte pas mes points.
00:43:33Comment on voulait ?
00:43:35Je ne sais pas.
00:43:35Vous faites un concours
00:43:36de mauvaise voix avec Bilger.
00:43:37Même le patron du RAID.
00:43:38Vous imaginez.
00:43:39OK, on va compter vos points.
00:43:42Zéro.
00:43:43Zéro.
00:43:43Zéro.
00:43:44Zéro.
00:43:45Zéro.
00:43:46Zéro.
00:43:47Zéro.
00:43:47C'est d'accord.
00:43:48Il va falloir qu'on parle,
00:43:49Cécile.
00:43:51Ancien patron du RAID,
00:43:52ancien avocat général.
00:43:54Vraiment,
00:43:55vraiment,
00:43:55les institutions foutent le camp.
00:43:56Ils passent leur journée
00:43:57à le dire,
00:43:57mais ils ne se regardent pas.
00:43:58C'est clair.
00:43:59C'est horrible.
00:44:00Ça fait peur.
00:44:01J'ai été exemplaire.
00:44:03C'est pas fréquent.
00:44:04Un peu moins tricheur.
00:44:06Durant toute votre carrière
00:44:07ou durant l'ancien...
00:44:08S'il a été exemplaire.
00:44:09J'ai été exemplaire.
00:44:11Oui, c'est vrai.
00:44:12Dans sa carrière,
00:44:12c'est exceptionnel.
00:44:13Et il faut quand même le dire.
00:44:15C'était un grand flic.
00:44:16C'est un piètre candidat
00:44:18du vice.
00:44:19Un codable et un homme.
00:44:22C'est ce que vous dites
00:44:22de Migérat.
00:44:23Le problème,
00:44:23c'est que je n'ai pas
00:44:23des réponses à l'avance.
00:44:25C'est un bâton.
00:44:26Oh là là !
00:44:28Je me sens insulté.
00:44:29Oui, moi aussi.
00:44:31J'ai envie de pleurer.
00:44:32Bref.
00:44:32Ce que je veux dire,
00:44:33c'est que dans mes anciennes professions,
00:44:34en particulier quand j'étais député,
00:44:35j'avais les réponses à l'avance.
00:44:37Ça ne marchait pas.
00:44:39La séance de psy est terminée.
00:44:41On peut y aller ?
00:44:42Allez, tout de suite,
00:44:43ce numéro de téléphone.
00:44:430826 300 300.
00:44:45Vous laissez des messages.
00:44:45On les écoute.
00:44:46Bonjour, Béatrice de Montpellier.
00:44:49Je voulais intervenir sur le fait
00:44:51qu'il y avait des casseurs
00:44:52sur la France entière,
00:44:54apparemment,
00:44:54concernant la fête,
00:44:56soi-disant,
00:44:56qu'ils ont faite.
00:44:57pourquoi ne demanderaient-nous pas
00:45:00aux casseurs
00:45:01qui travaillent,
00:45:02peut-être,
00:45:03de payer également
00:45:04un peu les dégâts,
00:45:05puisqu'on cherche des moyens
00:45:07de finance
00:45:08pour réparer
00:45:10tous ces dégâts.
00:45:11Voilà.
00:45:12Merci beaucoup, Béatrice.
00:45:14On aimerait bien.
00:45:14Oui, il faudrait tous les arrêtés.
00:45:17Tu casses, tu payes,
00:45:18comme dirait Gabriel Attel,
00:45:19comme vous avez tant,
00:45:20Philippe Bilger.
00:45:20Oui, mais il a du talent.
00:45:22On continue à le répéter.
00:45:24On aimerait bien qu'il paye.
00:45:25Bien sûr, bien sûr.
00:45:26Moi, je pense que c'est le seul moyen,
00:45:27c'est d'arriver à faire contribuer,
00:45:29honnêtement.
00:45:29Non, mais excusez-moi,
00:45:30il y a quand même des imbéciles,
00:45:33quand même,
00:45:33parce que ceux qui sont allés
00:45:34au foot locker
00:45:35voler une chaussure,
00:45:38ils vont faire quoi,
00:45:39de leurs chaussures ?
00:45:39Je ne sais pas,
00:45:40je n'ai pas vu,
00:45:40je n'ai pas de détail les vol.
00:45:41Je n'ai pas de détail les apprises,
00:45:43ils la revendent
00:45:44pour que ça fasse la peine.
00:45:47J'ai la gauche dans la droite.
00:45:48Non, mais la bêtise,
00:45:49c'est-à-dire que c'est prendre
00:45:49pour prendre, en fait.
00:45:50Ça n'a pas de sens.
00:45:52Bien sûr.
00:45:52On prend une chaussure.
00:45:53Ce dont on parlait tout à l'heure
00:45:54est important aussi,
00:45:55il faut créer une responsabilité collective.
00:46:00Sinon, on n'y arrivera pas.
00:46:01Moi, il y a quand même eu,
00:46:02il y a quand même deux choses
00:46:03qui m'ont heurté.
00:46:04D'abord, c'est Antoine Léaumand
00:46:05qui vraiment inverse la charge,
00:46:07en réalité,
00:46:08et vraiment tape sur Bruno Retailleau.
00:46:10Oui, mais c'est son fonds de commerce.
00:46:11Oui, c'est un fonds de commerce
00:46:12mais qui devient terriblement lourd.
00:46:15Maintenant, ça devient terriblement pestilentiel
00:46:17parce que vous y avez Ilan Gabé
00:46:19qui est également un assistant parlementaire
00:46:21qui dit, en fait,
00:46:22les gens aussi se sont servis
00:46:23parce qu'il y a plein de gens
00:46:24qui n'ont pas les moyens
00:46:25de faire les fins de mois
00:46:26dans les supermarchés.
00:46:27Et que donc,
00:46:28ils doivent les servir pour manger.
00:46:29Je trouve qu'on ne peut...
00:46:30Bon, OK, c'est un discours politique,
00:46:32je l'entends, etc.
00:46:33Mais il faut vraiment à chaque fois
00:46:35le remettre.
00:46:36Il faut arriver à retrouver
00:46:37véritablement de la raison
00:46:39dans un sens comme dans l'autre.
00:46:41Ne pas laisser tous les moyens aux policiers.
00:46:43Là, je ne suis pas du tout d'accord
00:46:45avec quasiment une loi d'exception
00:46:47avec la capacité d'enlever
00:46:49toutes leurs responsabilités.
00:46:50Mais on ne peut pas
00:46:51ne pas combattre
00:46:54ce genre de discours politique
00:46:55qui est complètement délirant.
00:46:56Mais c'est un immense haut-parleur.
00:46:58Vous savez, je regarde, moi,
00:46:59le nombre de postes lus, etc.
00:47:01Celui d'Ilan Gabé
00:47:02sur les gens n'ont pas d'argent
00:47:04pour finir le mois,
00:47:05c'est des centaines de...
00:47:05Celui de Richie Thibault,
00:47:07un autre ad-stor parlementaire
00:47:08sur le fait que c'était Retailleau
00:47:09qui avait tout brisé dans la fête.
00:47:11C'est des 500 000, 600 000, 800 000,
00:47:13vu tout ça, percole.
00:47:14Il faut arrêter de penser
00:47:15que les réseaux sociaux percolent pas.
00:47:17Ça percole vraiment maintenant.
00:47:19Maintenant, ça percole vraiment.
00:47:21Allez, vous restez avec nous
00:47:22dans un instant
00:47:22le coup de gueule de Philippe David.
00:47:24Je vous disais...
00:47:26Ah non, il y a...
00:47:28Je le fais, le jeu.
00:47:30Écoutez, je vous le dis,
00:47:32je ne comprends pas
00:47:33comment on veut régler
00:47:34l'insécurité en France
00:47:35avec deux poids, deux mesures
00:47:37complètement délirants.
00:47:38C'est laborieux, Philippe.
00:47:39En parlant de régler,
00:47:40vous allez pouvoir régler votre radio ?
00:47:42Oui, absolument, oui.
00:47:44Oui, c'est le nouveau jeu Sud Radio.
00:47:46À l'occasion de la fête de la radio,
00:47:47nous vous offrons
00:47:48des récepteurs DAB+.
00:47:49Alors, vous savez,
00:47:50c'est ce qu'on appelle en français
00:47:51la radio numérique terrestre.
00:47:53C'est comme la TNT.
00:47:54C'est comme la TNT,
00:47:55mais en version radio.
00:47:56Et vous pouvez gagner un récepteur
00:47:58DAB+,
00:47:59mus pour écouter ça
00:48:00dans votre salle de bain,
00:48:02dans votre chambre,
00:48:03dans votre salon,
00:48:04partout.
00:48:06Et vous avez 60 stations en mémoire,
00:48:08prise 4,
00:48:09écran LCD,
00:48:10tuner FM intégré.
00:48:11Sud Radio.
00:48:11Vous n'avez pas que le DAB+,
00:48:12vous n'avez aussi la FM.
00:48:14Et allez, Cécile,
00:48:14vous avez un chiffre,
00:48:15on va vous faire choisir.
00:48:16Tiens-vous,
00:48:16entre 1 et 10.
00:48:17Ah, le 5.
00:48:19Le 5.
00:48:20Le 5e appel au 0826 300 300
00:48:24gagne un récepteur DAB+,
00:48:26FM mus.
00:48:27Le 5e appel,
00:48:28c'est parti.
00:48:29Et il n'y aura plus de...
00:48:30C'est fini, ça, ce temps-là.
00:48:32C'est fini.
00:48:33Magnifique.
00:48:34Dans un instant,
00:48:35le coup de gueule de Philippe David.
00:48:36Sud Radio.
00:48:38Sud Radio.
00:48:39Parlons vrai.
00:48:40Parlons vrai.
00:48:40Sud Radio.
00:48:41Les vrais voix Sud Radio.
00:48:4317h-19h.
00:48:44Philippe David,
00:48:45Cécile de Ménibus.
00:48:47On vous souhaite la bienvenue
00:48:48si vous venez d'arriver.
00:48:50Vous nous direz pourquoi
00:48:50vous n'étiez pas là jusqu'à...
00:48:52J'adore.
00:48:54La métaphase d'école.
00:48:55Oh là là là là.
00:48:55Vous avez un mot de vos parents ?
00:48:57Excuse ?
00:48:57Hein ?
00:48:57Excuse ?
00:48:58Non, on ne sait pas.
00:48:59De votre employeur, peut-être.
00:49:00Oui.
00:49:01J'aimerais que vous me répondiez
00:49:03individuellement
00:49:03et non collectivement.
00:49:05Allez, Philippe Bilger
00:49:05autour de cette table.
00:49:06Françoise de Goua,
00:49:07Jean-Michel Fauvergue
00:49:08et Philippe David,
00:49:10bien entendu.
00:49:11Dans un instant,
00:49:12l'info en plus avec Félix Mathieu.
00:49:14En attendant,
00:49:14le coup de gueule
00:49:15de notre Philippe David.
00:49:18Comme d'habitude,
00:49:19je vais remettre le clocher
00:49:20au milieu du village
00:49:21et même de deux
00:49:22puisque nous sommes lundi.
00:49:23Cécile, le premier
00:49:24se trouve du côté
00:49:25de la Porte Dorée
00:49:25dans le 12e arrondissement
00:49:26de Paris
00:49:27tandis que le second
00:49:28pourrait être
00:49:29sur tout le littoral français.
00:49:31Mais allez,
00:49:31on le situera au Cap d'Ague
00:49:32de par sympathie
00:49:33pour Philippe Bilger.
00:49:35Commençons par la Porte Dorée.
00:49:37Pourquoi la Porte Dorée ?
00:49:38Parce que c'est là
00:49:38que se trouve la Foire du Trône.
00:49:40Une Foire du Trône
00:49:41dont la fréquentation
00:49:42s'effondre
00:49:42au point d'obliger
00:49:43l'effort
00:49:44à abaisser les prix
00:49:44de 50%
00:49:46sur toutes les attractions
00:49:47jeudi et vendredi derniers
00:49:48pour tenter
00:49:49d'attirer à nouveau
00:49:50les clients.
00:49:51Mais qu'est-ce qui a causé
00:49:52réellement la fuite
00:49:52des clients
00:49:53qui, il y a quelques années,
00:49:54venaient en famille
00:49:55passer une après-midi
00:49:56pour faire plaisir
00:49:57à leurs enfants ?
00:49:58Je le sais
00:49:58puisque mes parents
00:49:59m'y amenaient tous les ans
00:50:00ou presque
00:50:00mais il y a 50 ans.
00:50:04et avant tout
00:50:05celui des bandes de voyous
00:50:06qui viennent
00:50:06double les gens
00:50:07qui font la queue au manège
00:50:08après les avoir bousculés
00:50:10et gare à ceux
00:50:10qui se rebellent
00:50:11puisqu'ils se font
00:50:12régulièrement insulter
00:50:13et frapper
00:50:13pour avoir eu le courage
00:50:14de défendre leurs droits.
00:50:16Les mêmes qui volent
00:50:16aux étalages
00:50:17montent dans les attractions
00:50:18que les propriétaires
00:50:19doivent faire démarrer
00:50:21alors qu'ils n'ont pas payé
00:50:22et qui parfois
00:50:23règlent leurs comptes
00:50:23entre bandes.
00:50:24Qu'a fait l'État
00:50:25pour arrêter cela
00:50:26qu'on voit tous les ans
00:50:26en vidéo
00:50:27sur des réseaux sociaux ?
00:50:29Rien ou rien d'efficace
00:50:30tout au moins.
00:50:31Pourtant,
00:50:31c'est du sécurité publique
00:50:32et de droit à l'amusement
00:50:33dont on parle.
00:50:34Maintenant,
00:50:35direction le littoral
00:50:36puisque dans le même temps
00:50:37le gouvernement
00:50:38a décidé d'interdire
00:50:40de fumer sur les plages
00:50:41pour protéger les enfants
00:50:42et la santé publique.
00:50:44Une décision
00:50:44qui prête à rire
00:50:45quand on voit
00:50:46que les stades
00:50:46ne sont pas concernés
00:50:47il n'y a pas d'enfants
00:50:48dans les stades
00:50:49c'est de notoriété publique
00:50:50et que dans les mêmes stades
00:50:51certains fument leur pétard
00:50:53en toute tranquillité
00:50:53sans être inquiétés.
00:50:55Je l'ai constaté
00:50:56X mois au Stade de France.
00:50:57Pourtant,
00:50:58les plages sont en plein air
00:50:59et exceptés pour ceux
00:51:00qui jettent leur mégot
00:51:01qui devraient prendre
00:51:02une grosse amende,
00:51:03je ne vois pas
00:51:04en quoi cela pose problème
00:51:05et je ne suis pas fumeur.
00:51:07Mais la personne
00:51:07qui se fera verbaliser
00:51:08ne tapera probablement pas
00:51:10sur les gendarmes
00:51:11contrairement aux voyous
00:51:12qui nous pourrissent
00:51:12la vie à la foire du trône
00:51:13ou ailleurs.
00:51:14La politique de sécurité
00:51:15du pays
00:51:16depuis des années
00:51:16se résume finalement
00:51:17en une phrase
00:51:18une dureté totale
00:51:19avec les faibles
00:51:20et une lâcheté totale
00:51:21avec les forts.
00:51:23En gros,
00:51:24c'est très vrai
00:51:25et c'est la grande plaie française
00:51:28comme si on était incapable
00:51:30d'une sévérité universelle
00:51:32ou en tout cas équitable.
00:51:34Et je ne parviens pas
00:51:35à comprendre pourquoi.
00:51:37Parce que je ne crois pas
00:51:38qu'il y ait de l'idéologie derrière
00:51:40ni ce que vous évoquez très bien
00:51:42sur le plan psychologique.
00:51:44On est incapable en France
00:51:46de tenir l'autorité
00:51:48à tous les niveaux
00:51:49et tout le temps.
00:51:50Je suis d'accord
00:51:51que vous savez
00:51:51que je ne suis pas souvent friande
00:51:53quand vous faites
00:51:54des mélanges comme ça.
00:51:55Je trouve que cette fois-ci
00:51:56c'est plutôt bien fait
00:51:57dans ce sens que...
00:51:59Non, non, mais je le dis
00:52:00parce que c'est complètement
00:52:01l'interdiction de fumer
00:52:02ça me gêne
00:52:03ou ça ne me gêne pas.
00:52:03Ce n'est pas le sujet.
00:52:04Maintenant, il y a des villes entières
00:52:05où je suis une vraie fumeuse.
00:52:07Milan, vous ne pouvez plus fumer
00:52:08dans la rue tout simplement.
00:52:10Mais je trouve ça.
00:52:10C'est délirant.
00:52:11Quand vous allez à Tokyo
00:52:12vous avez des quartiers entiers
00:52:13mais il y a des cendriers
00:52:14quand même à l'endroit
00:52:15où vous pouvez fumer.
00:52:17Je veux dire
00:52:18sur la foire du trône
00:52:19ça me brise le cœur
00:52:20parce que la foire du trône
00:52:22c'est un vrai sujet.
00:52:23C'est un vrai sujet.
00:52:24C'est un sujet populaire.
00:52:26C'est une animation populaire
00:52:27qui ne coûte pas tant d'argent
00:52:28que cela.
00:52:29Nous avons tous été
00:52:29dans les fêtes foraines.
00:52:30C'est délirant
00:52:32qu'on laisse se proroger
00:52:33cette situation
00:52:34à la foire du trône.
00:52:35C'est délirant.
00:52:36Jean-Michel Fauvergue.
00:52:37Je suis assez d'accord
00:52:37et même pleinement d'accord
00:52:38avec votre conclusion
00:52:39d'être fort avec les faibles
00:52:41et faibles avec les forts
00:52:42c'est exactement ce qu'il se passe.
00:52:44Et en fait
00:52:44on est fort par exemple
00:52:46sur les délits routiers
00:52:48on est sans pitié.
00:52:49Ah oui ?
00:52:50Vous roulez à 10 à l'heure
00:52:51trop vite sur une autoroute déserte
00:52:52vous prenez une trône.
00:52:53Mais sur celui
00:52:54qui va agresser des gens
00:52:56comme on voit
00:52:56qu'on a vu dernièrement
00:52:57il y a un laxisme phénoménal
00:53:00et on a une problématique là-dessus.
00:53:03Sur la clope
00:53:04dans les lieux publics
00:53:05là aussi
00:53:06c'est l'Europe
00:53:07qui demande ça
00:53:08et donc on suit là-dessus.
00:53:10on veut
00:53:11et c'est bien
00:53:12c'est une bonne chose
00:53:13on veut une génération
00:53:14de non-fumeurs
00:53:15de jeunes non-fumeurs
00:53:16c'est une bonne chose
00:53:17sauf que
00:53:17le nombre de fumeurs
00:53:19plus âgés
00:53:20ne baisse plus
00:53:21malgré l'augmentation
00:53:23du prix des cigarettes
00:53:24et favorise
00:53:25les contrebandes
00:53:27et les trafics.
00:53:28Moi je ne suis pas contre
00:53:29l'arrêt de fumer
00:53:31sur les plages
00:53:32parce qu'il y a tellement
00:53:33de mégots dans le sable
00:53:34c'est dégueulasse.
00:53:35Cécile
00:53:36mais vous savez
00:53:36il fallait faire comme on fait
00:53:37en Italie
00:53:38sur toutes les plages en Italie
00:53:39vous rentrez à l'entrée de la plage
00:53:40on vous distribue
00:53:41des petits cendriers
00:53:43des petits cendriers portables
00:53:44enfin
00:53:44Merci beaucoup Philippe David
00:53:46tout de suite l'info en plus
00:53:47et c'est avec Félix Mathieu
00:53:48Les vrais voix Sud Radio
00:53:51Et la victoire du PSG
00:53:53en Ligue des Champions
00:53:54a été aussi l'occasion
00:53:55de mesurer la popularité
00:53:56du club à l'international
00:53:58Il aura fallu quand même
00:53:59patienter quelques années
00:54:00affronter quelques déceptions
00:54:01avant de le décrocher
00:54:02ce titre européen
00:54:03mais évidemment
00:54:04tout ce temps
00:54:04n'a pas été perdu
00:54:05en attendant le résultat sportif
00:54:07qui manquait à son palmarès
00:54:08et bien les investissements
00:54:09de l'actionnaire Qatari
00:54:10se sont aussi traduits
00:54:11par des ouvertures
00:54:12de boutiques PSG
00:54:13dans des villes du monde entier
00:54:14pour que chacun puisse
00:54:15se fournir en maillot
00:54:17siglé
00:54:18et idem
00:54:18on trouve par exemple
00:54:19des clubs de supporters
00:54:20bien au-delà de la capitale
00:54:22et même de l'Hexagone
00:54:22Alors qu'est-ce que ça donne
00:54:24cette image du club parisien
00:54:25quand on est à l'étranger ?
00:54:26Pour le savoir
00:54:27on vous a décoté
00:54:28cette petite tranche de vie
00:54:29digne de l'auberge espagnole
00:54:31Bonsoir Thibaut
00:54:32Bonsoir PX
00:54:34Bonsoir tout le monde
00:54:35Bonsoir
00:54:35Merci d'être avec nous
00:54:37dans les vrais voix
00:54:37sur Sud Radio
00:54:38Thibaut vous êtes steward
00:54:39et supporter du PSG
00:54:41vous voyagez donc
00:54:42beaucoup forcément
00:54:43vous avez vécu
00:54:44cette finale
00:54:45dans un pub anglais
00:54:46du côté de Palma
00:54:47de Mallorque
00:54:48Un pub anglais
00:54:50avec donc des anglais
00:54:52des allemands
00:54:53à l'intérieur
00:54:53dites-moi Thibaut
00:54:54vous avez été reçu
00:54:55comment avec votre
00:54:56maillot du PSG ?
00:54:58Comme vous l'avez dit
00:55:00beaucoup d'anglais
00:55:01beaucoup d'allemands
00:55:01mais j'étais très bien reçu
00:55:02ils étaient même neutres
00:55:04à la base
00:55:05parce qu'ils n'avaient
00:55:05aucune équipe en finale
00:55:06et après avoir discuté
00:55:07avec eux
00:55:08ils m'ont dit
00:55:09du coup être pour le PSG
00:55:11Ils n'avaient pas
00:55:12une sympathie instinctive
00:55:13pour l'Inter ?
00:55:15Non ça va
00:55:15vous avez été bien reçu ?
00:55:17Non à la base
00:55:18vraiment aucune sympathie
00:55:19pour les deux
00:55:19et comme je vous l'ai dit
00:55:20du coup
00:55:20par sympathie avec moi
00:55:22ils ont été
00:55:22pour Paris
00:55:23Avec quelques bières
00:55:25vous les avez un peu
00:55:26converties ?
00:55:28Vous leur avez mis
00:55:28la pression ?
00:55:29Non !
00:55:30Non il ne va pas
00:55:31se faire mousser
00:55:32Quel est le joueur
00:55:32de l'équipe
00:55:33qui est en tout cas
00:55:35le plus apprécié ?
00:55:37Il y a eu beaucoup
00:55:38de retours sur Dembélé
00:55:40avant le match
00:55:42et Gvara aussi
00:55:43il y avait beaucoup
00:55:43de sympathie
00:55:44pour ces joueurs-là
00:55:45et à la fin
00:55:45ils étaient impressionnés
00:55:46par Désiré Douai
00:55:47évidemment
00:55:47Évidemment
00:55:48Douai quel match ?
00:55:49Deux buts
00:55:49une passe décisive
00:55:50et il sort après
00:55:51un carton jaune
00:55:51donc énorme
00:55:52Et alors vos comparses
00:55:53anglais et allemands
00:55:54ils ont cru que vous faisiez
00:55:55un malaise quasiment
00:55:57à partir du troisième but
00:55:58c'est ça ?
00:56:00Ouais à partir
00:56:01du troisième but
00:56:02en fait
00:56:02j'étais vraiment
00:56:03abasourdi
00:56:04et je n'ai pas réagi
00:56:05et du coup
00:56:06ils m'ont même demandé
00:56:06si j'étais content
00:56:07de ce troisième but
00:56:08alors qu'évidemment
00:56:09j'étais content
00:56:10c'est juste que j'étais
00:56:10vraiment bouche bée
00:56:11de la tournure du match
00:56:13Oui scotché
00:56:14vous n'auriez jamais cru
00:56:15un tel écart ?
00:56:16Bah non
00:56:16sidération ?
00:56:17Non non
00:56:17même avant le match
00:56:18moi je n'étais pas serein
00:56:19tellement habitué
00:56:20à des désillusions
00:56:21et tout
00:56:22si on ne sait jamais
00:56:22et là
00:56:23quand il y a eu
00:56:24le premier but d'Akimi
00:56:25j'étais même pas encore serein
00:56:27Alors on se disait
00:56:28avec Philippe David
00:56:29ce matin
00:56:29celui qui a joué
00:56:315-0
00:56:325-0 en pronostic
00:56:33Ah oui
00:56:33Peut-être qu'il a joué
00:56:341-0, 2-0, 3-0
00:56:36Est-ce que quelqu'un
00:56:36est-ce que quelqu'un
00:56:38a joué
00:56:38Je ne sais pas
00:56:38je n'ai pas regardé
00:56:39Non mais ça fait penser
00:56:40ce score
00:56:41à comment on est
00:56:42abasourdi
00:56:42en 98
00:56:433-0 contre le Brésil
00:56:45Première tête de Zidane
00:56:47deuxième tête de Zidane
00:56:48on se dit
00:56:48c'est pas possible
00:56:49c'est un rêve
00:56:50pince-moi
00:56:50il y avait un côté comme ça
00:56:51C'est ça
00:56:51En tout cas merci
00:56:53beaucoup d'avoir accepté
00:56:54cette invitation Thibaut
00:56:57Merci Thibaut
00:56:58Supporteur du PSG
00:56:58et on vous verra peut-être
00:57:00comme Steve Ward
00:57:00dans un
00:57:01Vous êtes long courrier
00:57:02ou moyen courrier ?
00:57:04Moyen courrier
00:57:04Moyen courrier
00:57:05Merci en tout cas
00:57:07d'avoir accepté
00:57:07Merci Félix
00:57:08Avec plaisir
00:57:09Pour ce petit moment
00:57:11de grâce
00:57:12avec un supporter
00:57:13Vous restez avec nous
00:57:13dans un instant
00:57:14Le tour de table
00:57:15de l'actu de nos vrais voix
00:57:16Philippe Bilger
00:57:16L'entraîneur du PSG
00:57:18est génial
00:57:19Ah moi je veux l'épouser
00:57:20Françoise Debois
00:57:21La victoire du candidat
00:57:23nationaliste en Pologne
00:57:24sur le fil
00:57:25Je voudrais revenir
00:57:26sur la polémique
00:57:27des médailles attribuées
00:57:28après le Bataclan
00:57:29On en parle dans un instant
00:57:32Soyez les bienvenus
00:57:33et vous pouvez bien entendu
00:57:34commenter avec ce numéro
00:57:35de téléphone
00:57:35Aude 0826 300 300
00:57:37A tout de suite
00:57:38Sud Radio
00:57:39Sud Radio
00:57:40Parlons vrai
00:57:40Parlons vrai
00:57:41Sud Radio
00:57:42Par les vrais voix
00:57:43Sud Radio
00:57:4317h-19h
00:57:45Philippe David
00:57:46Cécile de Minibus
00:57:47Les vrais voix
00:57:49jusqu'à 19h aujourd'hui
00:57:51avec Philippe Bilger
00:57:52bien entendu
00:57:52Françoise Degois
00:57:53et Jean-Michel Fauver
00:57:54et Philippe David
00:57:54et son chien
00:57:55Qu'est-ce chienne ?
00:57:57Qu'est-ce chienne ?
00:57:58Je disais hors antenne
00:58:00que ce chien
00:58:01n'est pas très beau de dos
00:58:03Oui mais de devant
00:58:04elle est magnifique
00:58:04C'est pas tout à fait
00:58:07ce que vous avez dit
00:58:08Je risque de continuer
00:58:10sur le même titre
00:58:11Non parce que c'est
00:58:14des petites fesses
00:58:15et puis un petit
00:58:15c'est pas très joli
00:58:18il vaut mieux
00:58:19la voir de face
00:58:19moi je vous le dis
00:58:20même au niveau de l'odeur
00:58:22Vous parlez du chien
00:58:24ou de Jean
00:58:25comme ça ?
00:58:26Je vois rarement
00:58:28des gens cunus
00:58:29devant moi
00:58:30qui marchent à quatre pattes
00:58:31Demandez donc
00:58:33à Philippe Bilger
00:58:33C'est la partie du corps
00:58:40qui n'est pas loin
00:58:41de nous plaire le plus
00:58:42Ah bon c'est laquelle
00:58:45qui vous plaît le plus ?
00:58:46C'est celle
00:58:47Je crois que nous sommes
00:58:53en train de dévier
00:58:54Allez on va mettre
00:58:55un carré blanc
00:58:56et tout va bien
00:58:57Allez tout de suite
00:58:58le tour de table
00:58:58de l'actu
00:58:58est vraiment
00:58:59Vous pouvez peut-être
00:59:01donner vos mentaux
00:59:02on va passer à table
00:59:03Non non non
00:59:03je suis pas d'accord
00:59:04Ah mais là c'est sérieux
00:59:05Philippe Bilger
00:59:06Vous pouvez pas être
00:59:06en désaccord
00:59:07Philippe avec Bilger
00:59:08Alors je ne suis
00:59:09pas totalement péremptoire
00:59:12là-dessus
00:59:12Ah bon ?
00:59:13Vous savez très bien
00:59:13que j'ai raison
00:59:14et ça vous fait bien
00:59:15gâche
00:59:15mais c'est la vérité
00:59:16Le tour de table
00:59:17De l'actualité
00:59:18Vous vous rendez compte
00:59:19qu'on ne comprend pas
00:59:20quand vous parlez
00:59:20Allez Philippe Bilger
00:59:22On se demande souvent
00:59:25dans les discussions
00:59:26si un homme ou une femme
00:59:29peut avoir une incidence
00:59:31décisive sur le succès
00:59:33ou non d'une entreprise
00:59:34Je pense que l'entraîneur
00:59:37Louis Enrico
00:59:38a réglé
00:59:39Parce qu'Enrico
00:59:43c'est Macias
00:59:45Enrico
00:59:46Marcias
00:59:48Il a réglé
00:59:51définitivement
00:59:52le problème
00:59:53parce que
00:59:54depuis deux ans
00:59:55qu'il est au PSG
00:59:56il a montré
00:59:58à quel point
00:59:59un entraîneur
01:00:00pouvait avoir
01:00:01une influence
01:00:02décisive
01:00:03sur une équipe
01:00:04qui n'allait pas bien
01:00:06il y a deux ans
01:00:06Objectivement
01:00:07Et même il y a six mois
01:00:08Et pourquoi
01:00:09il a une influence
01:00:11décisive
01:00:12c'est qu'on comprend
01:00:13les règles simples
01:00:14qu'il a édictées
01:00:15même pour quelqu'un
01:00:17qui maîtrise
01:00:18pas aussi bien
01:00:19le foot
01:00:20que Philippe David
01:00:21qui est bon partout
01:00:22sauf pour les pronostics
01:00:24Mais
01:00:25Louis Enrico
01:00:27le pressing
01:00:27par exemple
01:00:28est fabuleux
01:00:29Quand on voit
01:00:30Dembélé
01:00:31empêcher le goal
01:00:33sommaire
01:00:33de dégager
01:00:34et donc
01:00:35ce qui ne permet pas
01:00:38à l'inter de Milan
01:00:39de construire son jeu
01:00:41c'est extraordinaire
01:00:42L'interchangeabilité
01:00:44des joueurs parisiens
01:00:46qui a complètement
01:00:47déstabilisé
01:00:48l'inter de Milan
01:00:49et puis
01:00:50le fait que cet entraîneur
01:00:52a fait preuve d'autorité
01:00:54quand il le fallait
01:00:55le jour
01:00:56où il ne permet pas
01:00:57Dembélé
01:00:58de jouer le match
01:00:59la rigueur
01:01:00et la volonté
01:01:03de faire
01:01:03du PSG
01:01:04une équipe
01:01:05à la fois
01:01:06séduisante
01:01:07et terriblement
01:01:08efficace
01:01:09avec des joueurs
01:01:10dont la vedette
01:01:12est devenue
01:01:12l'équipe
01:01:13et non plus
01:01:14telle ou telle
01:01:15c'est un entraîneur
01:01:16fabuleux
01:01:17Oui il est à la table
01:01:19des grands
01:01:19il me fait beaucoup
01:01:20penser à Rigo Saki
01:01:21C'est exactement
01:01:23ce que je me disais
01:01:23Milan Rassé 89
01:01:25Milan Rassé 89
01:01:26il arrive à faire jouer
01:01:28d'ailleurs il y a
01:01:28Ancelotti
01:01:28qui est joueur à l'époque
01:01:29il fait jouer
01:01:31il change complètement
01:01:32le paradigme de jeu
01:01:33il change la façon
01:01:33de jouer
01:01:34c'est vraiment
01:01:35je pense qu'il arrive
01:01:35au niveau d'Arigo Saki
01:01:36dont on dit
01:01:37qu'il est un des plus
01:01:38grands entraîneurs
01:01:39Guardiola aussi
01:01:40il me fait penser aussi
01:01:41à Mémé Jacquet
01:01:41Mémé Jacquet
01:01:42prend cette équipe
01:01:43de France en 98
01:01:44en réalité
01:01:45tout le monde
01:01:45se moque de lui
01:01:46il arrive à 94
01:01:47après le désastre
01:01:49pardonnez-moi
01:01:50il l'amène
01:01:51à la coupe du monde
01:01:52en 98
01:01:52le jeu n'est pas aussi beau
01:01:54et il est magnifique
01:01:54le jeu de 98
01:01:56ce sont des gens
01:01:57ce sont des papas
01:01:58ce sont des papas
01:01:58il y a quelque chose
01:01:59chez eux
01:02:00d'une force morale
01:02:02Arigo Saki
01:02:03tous les joueurs
01:02:03qui étaient dans le vestiaire
01:02:04peuvent encore réciter
01:02:05le brévière d'Arigo Saki
01:02:08et la même chose
01:02:09qu'Arigo Saki
01:02:09c'est-à-dire
01:02:10être capable de dire
01:02:11à une star
01:02:12tu es mauvais ce soir
01:02:13tu restes sur le banc
01:02:14il l'a fait avec Bappé
01:02:16qui ne l'a pas supporté
01:02:16et il l'a fait
01:02:17avec Dambélé
01:02:18Saki l'a fait par exemple
01:02:19avec Badjou
01:02:20pour la coupe du monde
01:02:22en 84
01:02:22vous avez dit
01:02:24à la table des glands
01:02:25et vous voulez dire
01:02:26à la table des glands
01:02:26ce qui étant dit
01:02:29si Bappé était resté
01:02:31je suis persuadé
01:02:32qu'Enrique aurait su
01:02:33l'intégrer
01:02:34dans une très grande équipe
01:02:35probablement
01:02:36je trouve qu'on est un peu
01:02:37méchant à une Bappé
01:02:38oui je suis d'accord
01:02:39avec un
01:02:39ce que vous êtes en train
01:02:40de dire les amis
01:02:41c'est que
01:02:41dans les équipes
01:02:43ce qui distingue
01:02:44le groupe de l'équipe
01:02:45c'est que dans les équipes
01:02:46vous avez un chef
01:02:47vous avez qui structure
01:02:48cette équipe
01:02:49qui donne un but
01:02:50à cette équipe-là
01:02:50et une stratégie
01:02:52et c'est exactement
01:02:53ce qu'a fait Enrico
01:02:56pardon
01:02:57et qui pour le coup
01:03:00a permis
01:03:01à cette équipe
01:03:02de réciter ses gammes
01:03:03on en reparlera
01:03:04dans un instant
01:03:05François de Goy
01:03:05sur le suspense polonais
01:03:07alors jusqu'au bout
01:03:09du suspense
01:03:09en réalité
01:03:10finalement c'est le candidat
01:03:11nationaliste
01:03:12qui s'impose
01:03:14en Pologne
01:03:15alors il faut bien
01:03:16comprendre comment ça
01:03:17fonctionne
01:03:17on a voté pour un président
01:03:19on n'a pas voté
01:03:20pour le premier ministre
01:03:21c'est un régime parlementaire
01:03:22donc le président
01:03:23a moins de pouvoir
01:03:24évidemment que le président français
01:03:26mais il a quand même
01:03:27le pouvoir du veto
01:03:28donc en fait
01:03:29ce qui se passe
01:03:31en Pologne
01:03:31est une situation
01:03:32qui va se prolonger
01:03:33et qui coince encore plus
01:03:34Donald Tusk
01:03:35qui est plutôt
01:03:35pas un social libéral
01:03:37mais en tout cas
01:03:37un pro-européen
01:03:38et Donald Tusk
01:03:40par exemple
01:03:40essaie de revenir
01:03:41vous savez
01:03:42ça fait très longtemps
01:03:43que les nationalistes
01:03:44sont au pouvoir
01:03:45en Pologne
01:03:46ça c'est drôle d'ailleurs
01:03:47le nom Donald Tusk
01:03:48en tout cas
01:03:49je suis d'accord
01:03:49en tout cas à la présidence
01:03:51donc Donald Tusk
01:03:51depuis des années
01:03:52depuis qu'il a été élu premier ministre
01:03:54essaie de s'échiner
01:03:55en fait
01:03:56à revenir
01:03:56notamment sur la loi
01:03:57qui interdit l'avortement
01:03:58dans l'ensemble du pays
01:04:00il n'a pas réussi
01:04:01avec le président précédent
01:04:02qui était nationaliste
01:04:03et il ne va pas plus réussir
01:04:05avec celui-là
01:04:06donc on peut imaginer
01:04:07que
01:04:07on re-rentre à nouveau
01:04:09en cohabitation
01:04:09avec peut-être
01:04:10des élections anticipées
01:04:11mais ça dit quand même
01:04:12une poussée
01:04:13la Roumanie échappe
01:04:15aux candidats
01:04:15d'extrême droite
01:04:16très
01:04:17je veux dire
01:04:18au bout
01:04:19d'abord
01:04:19de l'annulation
01:04:20d'une élection
01:04:20donc il y a une poussée
01:04:22véritablement
01:04:23pour moi
01:04:23de l'international
01:04:25réactionnaire
01:04:25très vite
01:04:25parce qu'on n'aura pas
01:04:26le temps
01:04:26pour Jean-Michel
01:04:27je suis très heureux
01:04:28de ce résultat polonais
01:04:30Jean-Michel Fauver
01:04:32polémique autour
01:04:33de ces médailles
01:04:33non attribuées
01:04:34aux policiers
01:04:35après le Bataclan
01:04:35oui je voulais revenir
01:04:36là-dessus
01:04:37j'ai entendu ça
01:04:38il y a quand même
01:04:39maintenant deux semaines
01:04:40mais je voulais absolument
01:04:41revenir là-dessus
01:04:42il y a un député
01:04:43et des mouvements
01:04:45de policiers
01:04:45qui ont réclamé
01:04:46des décorations
01:04:47pour les membres
01:04:48de forces de sécurité
01:04:48après le Bataclan
01:04:49disant qu'ils n'avaient
01:04:52pas été décorés
01:04:52alors je pense
01:04:54qu'ils visaient
01:04:55l'ordre national du mérite
01:04:56et la légion d'honneur
01:04:58qui sont des décorations
01:04:58nationales
01:04:59et qui peuvent être données
01:05:01évidemment
01:05:02la légion d'honneur
01:05:03a été créée
01:05:03par le consul Bonaparte
01:05:04absolument
01:05:05ça peut être donné
01:05:05pour acte de bravoure militaire
01:05:07ou pour le mérite civil
01:05:08et c'est vrai
01:05:10qu'ils ont comparé ça
01:05:13aux ordres nationaux
01:05:16et à la légion d'honneur
01:05:17qui sont données
01:05:18aux people
01:05:19d'une manière générale
01:05:20alors je suis assez d'accord
01:05:21avec eux
01:05:21c'est vrai que
01:05:22les légions d'honneur
01:05:24pourraient être
01:05:24dans ce cadre-là
01:05:25puisque je viens de vous citer
01:05:26dans quel cadre
01:05:27ils pourraient être donnés
01:05:28pourraient être donnés
01:05:28un peu plus souvent
01:05:29aux policiers
01:05:31aux gendarmes
01:05:33enfin tous ceux qui interviennent
01:05:34pompiers etc
01:05:35dans ce cadre-là
01:05:36mais il ne faut pas oublier
01:05:37quand même que
01:05:37après le Bataclan
01:05:38et c'est ce que je voulais
01:05:39quand même rajouter
01:05:40il y a eu énormément
01:05:43et je peux vous le garantir
01:05:44c'est moi qui ai fait
01:05:45les propositions
01:05:46énormément de médailles
01:05:48données
01:05:49à la fois
01:05:49aux gens du RAID
01:05:51de la BRI
01:05:51du GIGN
01:05:52énormément
01:05:53et deux types
01:05:54de médailles importantes
01:05:55pour le ministère intérieur
01:05:56qui est la médaille
01:05:56de la sécurité intérieure
01:05:58avec des agrafes
01:05:59de bronze
01:05:59d'argent et d'eau
01:06:00et surtout
01:06:01les médailles
01:06:02d'actes de courage
01:06:03et d'évouement
01:06:04qui sont l'équivalent
01:06:05de la médaille militaire
01:06:07de la médaille
01:06:07de la croix de guerre
01:06:09pour la médaille militaire
01:06:11et qui sont données
01:06:12à des personnes
01:06:13qui au péril de leur vie
01:06:14ont porté secours
01:06:15à d'autres personnes
01:06:16en danger de mort
01:06:17ce sont de très très belles médailles
01:06:19avec des agrafes bronze
01:06:21argent
01:06:23qu'il ne faut pas oublier
01:06:24et que cette polémique
01:06:25tente à dire
01:06:27qu'en fait
01:06:28les policiers
01:06:29n'ont rien eu
01:06:30ils ont eu
01:06:30beaucoup de médailles
01:06:31je suis là
01:06:32pour vous le garantir
01:06:33oui mais moi
01:06:34je les comprends en fait
01:06:35moi aussi
01:06:36parce que je pense
01:06:37que quand même
01:06:37la légion
01:06:38moi je sais comme
01:06:39quand on a le poireau
01:06:40le poireau
01:06:40vous savez vraiment
01:06:41l'ordre du mérite agricole
01:06:42c'est quelque chose
01:06:43vraiment
01:06:43dont tout le monde
01:06:45est friant
01:06:45dans le monde entier
01:06:46vraiment vraiment
01:06:47mais honnêtement
01:06:48je pense que ça méritait
01:06:49quand vous rentrez
01:06:50avec vos boucliers
01:06:51dans le Bataclan
01:06:52que vous faites
01:06:53arroser à la Kalachnikov
01:06:55il faut un courage
01:06:56est-ce que ça dépasse pas
01:06:57le simple ministère
01:06:59à l'intérieur
01:06:59moi je pense que ça
01:07:00je suis même
01:07:00quand j'ai découvert ça
01:07:02j'ai été même
01:07:03très étonné
01:07:03qu'il n'ait pas été décoré
01:07:05déjà
01:07:05de la légion d'honneur
01:07:06je pense que ça le mérite
01:07:07vraiment largement
01:07:08merci en tout cas
01:07:10les amis
01:07:10pour ces sujets
01:07:12et nous avons
01:07:13la chance
01:07:14l'immense chance
01:07:15d'accueillir
01:07:17Cécile
01:07:18qui est avec nous
01:07:18bonsoir Cécile
01:07:20oui bonsoir à tous
01:07:22comment ça va
01:07:23écoutez ça va super bien
01:07:25franchement
01:07:26c'est une bonne nouvelle
01:07:27ah bah oui c'est une bonne nouvelle
01:07:29mais bien entendu
01:07:30vous habitez Toulouse c'est ça ?
01:07:32oui à côté
01:07:32un petit peu plus au sud
01:07:34on fait pas Toulouse
01:07:36c'est dommage
01:07:37on est obligé d'annuler
01:07:39non en tout cas
01:07:42vous avez gagné
01:07:43cette nouvelle radiogénération
01:07:45qui va vous permettre
01:07:46en tout cas
01:07:47d'écouter
01:07:47la radio
01:07:49sans jamais de grisouillis
01:07:50qualité
01:07:51DAB+,
01:07:53tuner FM intégré
01:07:54écran LCD
01:07:54prise de casque
01:07:5560 stations
01:07:57en mémoire
01:07:57mais la plus importante
01:07:58bien entendu
01:07:59c'est Sud Radio
01:07:59et voilà
01:08:01et on sera très heureux
01:08:02en tout cas
01:08:02de vous envoyer
01:08:03ce joli cadeau
01:08:04récepteur DAB
01:08:06Muse
01:08:07on dit news
01:08:08on dit muse
01:08:08on peut dire muse
01:08:09ou muse
01:08:09comme on veut
01:08:10vos cadeaux
01:08:10vous faites quoi dans la vie Cécile ?
01:08:12je fais de la radio
01:08:13sur Sud Radio
01:08:14moi je suis secrétaire
01:08:16dans une maison des solidarités
01:08:18ah c'est un beau métier
01:08:20en tout cas
01:08:21merci beaucoup
01:08:22en tout cas
01:08:22de votre engagement
01:08:23on vous embrasse
01:08:24tout le monde embrasse Cécile ?
01:08:25on vous embrasse
01:08:26on embrasse
01:08:27merci à vous
01:08:29merci Sud Radio
01:08:30merci Muse
01:08:31et je vous remercie infiniment
01:08:32et bah nous aussi
01:08:33de nous écouter
01:08:34et continuez
01:08:35on vous écoute
01:08:35avec mon compagnon
01:08:37Philippe
01:08:38Cécile et Philippe
01:08:39c'est pas vrai
01:08:42c'est dingue
01:08:43non mais vous avez pas fait exprès
01:08:45de prendre un Philippe quand même
01:08:47bah si c'est les meilleurs
01:08:47bah si si j'ai fait exprès
01:08:49je vais vous prendre hors antenne
01:08:51faut que je vous parle
01:08:52c'est sûr
01:08:52allez on vous embrasse
01:08:55merci à tous
01:08:57merci Mifo
01:08:57restez avec nous
01:08:58on revient dans un instant
01:08:59avec le coup de projecteur
01:09:02des vrais voix
01:09:03puisqu'on va revenir
01:09:04sur cette victoire
01:09:04du PSG
01:09:05en Ligue des Champions
01:09:05les joueurs partagent
01:09:06leurs primes
01:09:07avec 700 salariés du club
01:09:08symbole d'un collectif
01:09:10uni finalement
01:09:11alors parlons vrai
01:09:12est-ce que le PSG
01:09:12a gagné le coeur des Français
01:09:13avec ce parcours magnifique
01:09:14et à cette question
01:09:15partage des primes
01:09:16avec les salariés
01:09:17humilité des joueurs
01:09:18le PSG peut-il devenir
01:09:19un exemple ?
01:09:20et bien vous dites non
01:09:20à 54% voulait réagir
01:09:22le 0 826 300 300
01:09:24on en parle dans un instant
01:09:25soyez les bienvenus
01:09:26Sud Radio
01:09:27votre avis fait la différence
01:09:29oui bonjour
01:09:30Sud Radio
01:09:31merci de votre émission
01:09:32de donner la parole
01:09:33au territoire
01:09:34sur les campagnes
01:09:35Sud Radio
01:09:36parlons vrai
01:09:37Vrai Voix Sud Radio
01:09:3917h19h
01:09:40Philippe David
01:09:41Cécile de Minibus
01:09:42les vrais voix
01:09:44qui sont autour
01:09:45de cette table
01:09:45on les aime beaucoup
01:09:46voilà
01:09:47surtout
01:09:48Jean-Michel Fauverg
01:09:50surtout Françoise de Gois
01:09:51et surtout Philippe Bilger
01:09:52comme ça
01:09:53il y en a pour tout le monde
01:09:54tout le monde a sa petite médaille
01:09:56il faut quand même savoir
01:09:57dans l'ordre
01:09:57dans lequel elle l'a dit
01:09:58il y en a quand même
01:09:59commencé par Fauverg
01:10:00ensuite moi au milieu
01:10:02bien sûr
01:10:02moi j'aime bien
01:10:02me distinguer
01:10:03franchement
01:10:04dans la cohorte
01:10:06comme ça
01:10:07voilà
01:10:07il fallait suivre mon regard
01:10:11parce que j'ai appuyé
01:10:12certaines personnes
01:10:13oui
01:10:13bien sûr
01:10:14je me suis regardée
01:10:17dans la glace
01:10:17non
01:10:19je plaisante
01:10:20soyez les bienvenus
01:10:21chers amis
01:10:21tout de suite
01:10:22le coup de projecteur
01:10:22des vrais voix
01:10:23les vrais voix Sud Radio
01:10:25le coup de projecteur
01:10:27des vrais voix
01:10:27c'est fini
01:10:31aujourd'hui
01:10:33et pour toujours
01:10:34le Paris Saint-Germain
01:10:35remporte la lutte des champions
01:10:38ça fait tant d'années
01:10:39qu'on a été en sécu des champions
01:10:40on a souffert
01:10:41il y a eu beaucoup de démontadas
01:10:42beaucoup de désillusions
01:10:43là on va profiter
01:10:45on va célébrer
01:10:45les gains UFA
01:10:46pour l'année 2024-2025
01:10:48passerait de 138 à 149 millions d'euros
01:10:51et leurs sponsors
01:10:52devraient s'acquitter
01:10:52de bonus de victoire
01:10:53non négligeable
01:10:54il faut célébrer la victoire avec eux
01:10:55ils l'ont fait pour le peuple
01:10:57pour le peuple
01:10:58et nous on est le peuple
01:10:59en fait
01:11:00donc on va les voir
01:11:01et on va crier avec eux
01:11:03et chanter avec eux
01:11:04une manne qui
01:11:05amenusée par le paiement des primes
01:11:06de performance aux joueurs
01:11:07et aux staff
01:11:08resterait cependant anecdotique
01:11:10face à l'immense satisfaction
01:11:11de supplanter
01:11:12enfin
01:11:12le rival marseillais
01:11:14et les joueurs
01:11:17et le staff du PSG
01:11:18vont partager donc leurs primes
01:11:19avec les 700 salariés du club
01:11:21suite à une victoire
01:11:22à cette victoire
01:11:23magnifique en Ligue des Champions
01:11:24sur le terrain
01:11:25le club parisien
01:11:26a fait forte impression
01:11:27par son sens du collectif
01:11:28sans les stars
01:11:29qui avaient marqué
01:11:30je vous rappelle
01:11:31les précédentes saisons
01:11:32alors parlons vrai
01:11:33est-ce que l'absence de stars
01:11:34est pour quelque chose
01:11:35dans ce changement
01:11:36au sein du club
01:11:36et la question
01:11:37partage des primes
01:11:38avec les salariés
01:11:39humilité des joueurs
01:11:40le PSG peut-il devenir un exemple
01:11:41vous dites non à 55%
01:11:43vous voulez réagir
01:11:44le 0826 300 300
01:11:46Clément Perniat
01:11:47est avec nous
01:11:48journaliste de football
01:11:48auteur des livres
01:11:50un Paris Saint-Germain
01:11:51héroïque
01:11:52qui apparaît prochainement
01:11:52chez Amphora
01:11:53et une histoire populaire
01:11:54du PSG
01:11:55déjà parue
01:11:56chez Hugo Sport
01:11:57bonsoir
01:11:57merci d'avoir accepté
01:11:58notre invitation
01:11:59mon cher Philippe
01:12:02finalement
01:12:02entre le collectif
01:12:04entre ces petits jeunes
01:12:05qui sont plutôt
01:12:05très sympas
01:12:06entre ce que propose
01:12:08Nasser
01:12:08finalement de partager
01:12:09le PSG
01:12:10est en train
01:12:11de se transformer
01:12:11alors je ne crois pas
01:12:14pour répondre directement
01:12:15à la question
01:12:16de Sud Radio
01:12:17je crois que le PSG
01:12:18va encore mettre du temps
01:12:20pour rentrer
01:12:20véritablement
01:12:21au-delà de la victoire
01:12:23éclatante du 31 mai
01:12:25dans le cœur
01:12:25des français
01:12:26mais j'exprime
01:12:28sur certains points
01:12:30un point de vue
01:12:31strictement personnel
01:12:32d'abord
01:12:33l'état du Qatar
01:12:34je n'en raffole pas
01:12:36il le soutient
01:12:37il le paye
01:12:38le président du PSG
01:12:40ne m'apparaît pas
01:12:40comme un homme
01:12:41totalement intègre
01:12:43l'équipe du PSG
01:12:45est fabuleuse
01:12:45et j'ai dit tout à l'heure
01:12:47à quel point
01:12:48mais ce qui
01:12:48est-ce qui est
01:12:50une bonne chose
01:12:51la répartition
01:12:52des primes
01:12:53ça permettra
01:12:54peut-être
01:12:55d'équilibrer
01:12:56ce que les sommes
01:12:57versées aux joueurs
01:12:58ont parfois
01:12:59de délirant
01:13:00Françoise Devoix
01:13:01oui
01:13:01je ne suis pas sûr
01:13:03qu'il y ait cette attraction
01:13:04comme a pu représenter
01:13:05Saint-Etienne
01:13:06par exemple
01:13:06ou Marseille
01:13:07parce que ce sont des clubs
01:13:08issus de
01:13:09qui sont populaires
01:13:10en réalité
01:13:11au sens social
01:13:12de villes populaires
01:13:13au sens social du terme
01:13:15et c'est ça
01:13:16la seule différence
01:13:17je pense avec le PSG
01:13:18et c'est bien sûr
01:13:19le Qatar derrière
01:13:20moi je l'ai dit
01:13:21publiquement
01:13:22j'étais tellement heureuse
01:13:24du PSG
01:13:24mais je ne peux pas
01:13:25me satisfaire
01:13:26parce qu'il y a le Qatar
01:13:27et que le Qatar
01:13:28pour moi ça implique
01:13:29tant de choses
01:13:30sur le plan géopolitique
01:13:31aujourd'hui
01:13:31donc je ne crois pas
01:13:32que ça puisse atteindre
01:13:33la ferveur qu'ont pu avoir
01:13:34les Verts
01:13:35ou Marseille
01:13:36parce que ce sont des clubs
01:13:37vraiment de villes populaires
01:13:39Jean-Michel Fauver
01:13:40oui ça c'est tout à fait exact
01:13:41le PSG
01:13:43c'est un club construit
01:13:44ce n'est pas issu du terroir
01:13:46si j'ose m'exprimer ainsi
01:13:47et donc
01:13:47il part avec
01:13:49un temps de retard là-dessus
01:13:50ceci dit
01:13:51partager les primes
01:13:52c'est un
01:13:53c'est vachement bien
01:13:55c'est un beaucoup de pub
01:13:56et c'est un beaucoup de management
01:13:58parce que
01:13:59effectivement
01:14:00ça marque
01:14:00ça marque les esprits
01:14:01ça marque les choses
01:14:02même si
01:14:03on sait que
01:14:04les niveaux de primes
01:14:05seront différents
01:14:06en fonction
01:14:06de la place
01:14:09des uns et des autres
01:14:10et avec nous
01:14:11Clément Perniat
01:14:12qui est journaliste football
01:14:14auteur des livres
01:14:14un Paris Saint-Germain
01:14:16héroïque
01:14:17en majuscule
01:14:18apparaître prochainement
01:14:19chez Amphora
01:14:19et une histoire populaire
01:14:20du PSG
01:14:21déjà parue
01:14:22chez Hugo Sport
01:14:23alors Clément Perniat
01:14:24est-ce que ce PSG
01:14:25on peut le dire
01:14:25est rentré dans le coeur
01:14:26des français
01:14:27et est-ce qu'il
01:14:28quelque part
01:14:29il a redonné
01:14:30une âme
01:14:31un esprit
01:14:32du beau football
01:14:33un esprit de partage
01:14:34de cohésion
01:14:34etc
01:14:35bonsoir à tous
01:14:37oui absolument
01:14:38on peut dire
01:14:39que le PSG
01:14:40est rentré dans le coeur
01:14:40des français hier
01:14:41et en cela
01:14:42je suis désolé
01:14:43mais je suis en profond désaccord
01:14:44avec ce qui a été dit
01:14:44sur votre plateau
01:14:46on peut penser
01:14:47ce qu'on veut
01:14:48du Qatar
01:14:48et j'entends
01:14:49les arguments cités
01:14:51mais quand on me dit
01:14:53que ça ne représente pas
01:14:54ce qu'était Saint-Etienne
01:14:55ou l'OM
01:14:55bon je ne sais pas
01:14:56vous préférez peut-être
01:14:57l'OM de Bernard Pafi
01:14:58la ferveur a été
01:15:00plus importante
01:15:01excusez-moi
01:15:03il parle d'éthique
01:15:04il parle d'éthique
01:15:05oui
01:15:06pardon
01:15:06pardon
01:15:06oui
01:15:07on parle d'éthique
01:15:09content que le PSG
01:15:10n'est pas un club populaire
01:15:11aujourd'hui c'est le club
01:15:12le plus populaire de France
01:15:13qui est le club référence
01:15:15pour la plus grande région
01:15:16en termes de superficie
01:15:17de population en France
01:15:17et d'ailleurs Emmanuel Macron
01:15:18l'a très bien dit hier
01:15:19à l'Elysée
01:15:20lors de son discours
01:15:21où il a dit que le PSG
01:15:21comme lui avait été supporteur
01:15:23de l'OM
01:15:23quand il était jeune
01:15:24le PSG aujourd'hui
01:15:25tous les jeunes de France
01:15:26vont devenir supporteurs du PSG
01:15:27et on le voit d'ailleurs
01:15:28parce que même à Marseille
01:15:29ou dans le sud de la France
01:15:30les jeunes aujourd'hui
01:15:30ont le maillot du PSG
01:15:31donc je pense qu'on en reparlera
01:15:32dans 5, 10, 15, 20 ans
01:15:33le PSG se rappelait
01:15:35ce qu'a été Saint-Étienne-Marseille
01:15:36donc là-dessus
01:15:37je suis en désaccord
01:15:38sur le côté réconciliation
01:15:40image du PSG
01:15:41effectivement
01:15:42la déstarification du club
01:15:44entamée depuis
01:15:45l'arrivée de Louis-Saint-Briquet
01:15:46on peut dire
01:15:47il y a deux ans
01:15:48et surtout depuis le départ
01:15:49de Kylian Mbappé l'année dernière
01:15:50a beaucoup aidé
01:15:51parce que là
01:15:52où je peux m'en joindre
01:15:53en partie
01:15:54c'est que le PSG
01:15:54était un club
01:15:55pas très apprécié
01:15:56du fait de l'image
01:15:57qu'il renvoyait
01:15:57de ses stars
01:15:58qui étaient peu répliqués
01:15:59qui venaient pour l'argent
01:16:00qui avaient des attitudes
01:16:01pas toujours conformes
01:16:02à ce qu'on attend d'un footballeur
01:16:03ou d'un sportif de haut niveau
01:16:04tout ça aujourd'hui
01:16:05ça n'est plus le PSG
01:16:06le PSG aujourd'hui
01:16:07c'est l'équipe la plus jeune
01:16:09de la phase finale
01:16:09de Ligue des Champions
01:16:10qui est le collectif
01:16:12le plus fort
01:16:13vous imaginez gagner 5-0
01:16:14en finale de Ligue des Champions
01:16:15je crois que c'est
01:16:17Emmanuel Petit
01:16:18qui disait
01:16:18ce week-end
01:16:18c'est le plus grand exploit
01:16:20de l'histoire du foot français
01:16:21après France 98
01:16:22et je pense qu'on peut le dire
01:16:25mais excusez-moi
01:16:26il a juste en plus réussi
01:16:27à changer un peu Marquinhos
01:16:28parce qu'il n'était pas comme ça
01:16:30c'est vrai qu'il était
01:16:31moi j'ai adoré Marquinhos
01:16:33j'ai toujours adoré Marquinhos
01:16:35c'est comme Verratti
01:16:37tout ça
01:16:37c'est des joueurs
01:16:38que j'ai toujours beaucoup aimé
01:16:39je ne remets pas en cause
01:16:42du coup la performance
01:16:42qui est juste exceptionnelle
01:16:44stratosphérique
01:16:45là on est en train de parler
01:16:46de est-ce que ce club
01:16:47est en train de gagner
01:16:48le coeur des français
01:16:49je vous dis
01:16:50que pour le moment
01:16:51en tout cas
01:16:52la fièvre stéphanoise
01:16:53des Verts
01:16:54la fièvre marseillaise
01:16:55je ne parle pas d'éthique
01:16:56parce que je ne vais pas
01:16:57comparer Bernard Tapier
01:16:58au Qatar
01:16:58parce que là
01:16:59on n'en sort pas
01:17:00je ne vous en parle pas de ça
01:17:02je vous dis simplement
01:17:03que dans le coeur
01:17:04et dans l'implication
01:17:05il y a probablement
01:17:06quelque chose
01:17:07qui reste encore
01:17:08à accomplir
01:17:09oui mais d'ancienne génération
01:17:10on n'est rien
01:17:14de dramatique
01:17:14à dire ça
01:17:15ce club n'est pas aimé
01:17:16par l'ensemble de la France
01:17:17c'est pas vrai
01:17:18j'entends ce que vous dites
01:17:20et je le dirais
01:17:21ça a été vrai
01:17:22il y a quelques années encore
01:17:23mais quand j'ai vu
01:17:24ce qui s'est passé ce week-end
01:17:25où il y avait dans toute la France
01:17:26les centres-villes
01:17:27les ronds-points
01:17:28les avenues
01:17:29qui étaient aux couleurs du PSG
01:17:30ce qui n'était pas le cas
01:17:31je vous l'accorde
01:17:31il y a quelques années
01:17:32notamment en 2020
01:17:33quand le PSG
01:17:33était en finale de l'idée champion
01:17:34qui reste l'entendu
01:17:35ce désamour
01:17:36pour plein de raisons
01:17:37que j'ai évoquées tout à l'heure
01:17:38je crois vraiment
01:17:39que c'est en train de changer
01:17:40je crois vraiment
01:17:40que c'est en train de basculer
01:17:41et bien voilà
01:17:42ce sera le mot de la fin
01:17:43merci Clément Perniat
01:17:44merci beaucoup en tout cas
01:17:45Clément Perniat
01:17:46journaliste de football
01:17:47auteur des livres
01:17:48Paris Saint-Germain
01:17:49héroïque
01:17:49je vous conseille d'aller l'acheter
01:17:51à apparaître prochainement
01:17:52chez Amphora
01:17:53et une histoire populaire du PSG
01:17:55déjà parue
01:17:56chez Hugo Sport
01:17:57merci Philippe Bilger
01:17:58merci Françoise Degoy
01:17:59merci Jean-Michel Sauverac
01:18:00merci Philippe David
01:18:02merci
01:18:02bien entendu Maxime
01:18:04avec son retour
01:18:05merci Justine
01:18:06merci Aude
01:18:08merci Félix
01:18:09merci Nelly
01:18:09on vous retrouve dans un instant Philippe
01:18:11pour les vraies voix citoyennes
01:18:12avec deux très belles associations
01:18:13comme d'habitude
01:18:14et en compagnie d'Aurélie Groot
01:18:15et de Stéphane Pelé
01:18:16et ben voilà
01:18:16un homme heureux
01:18:17soyez les bienvenus
01:18:18et on se retrouve en tout cas demain
01:18:20à partir de 17h
01:18:21avec toute l'équipe
01:18:22à demain

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À suivre