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00:00Europe 1, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:09Et oui, oui, c'est le grand match !
00:14Bienvenue sur l'antenne d'Europe 1, les informations vous étaient présentées par Amélie Dès.
00:21Ce soir, avec nous, entre 11h et 13h, elle est la reine des annonces.
00:33Elle vous fait vibrer jusque dans les foins-fonds de la France, Moselle Géraldine Amo !
00:43Numéro 2, numéro 2 ce soir, arrière-droite capitaine, il est gauche avançante, il occupe toutes les positions.
00:49C'est l'antenneur, c'est le chef de cette petite troupe, comment s'appelle l'antenneur du Paris Saint-Germain ?
00:57Louis Sénriquet !
00:58Louis Sénriquet ! Il est notre Louis Sénriquet !
01:01Voici, mesdames, messieurs, Laurent Tessier !
01:04Il est le docteur de notre équipe, le soigneur, celui qui met des pansements.
01:15Il se lève avec sa petite mallette pour, parfois, masser les joueurs qui sont sur le terrain et qui viennent, à l'instant même, d'avoir une blessure.
01:26M. Fabrice, la vie !
01:27Il est sur le banc, il est un espoir, il s'entraîne, il fait l'aller-retour pendant que les autres jouent sur le pelouse.
01:40Mais un jour, un jour, viendra peut-être son heure, voici M. Olivier Guélaille !
01:47Il est le chauffeur du quart, celui qui mène les joueurs jusqu'au terrain, il est le chauffeur du bus, l'indispensable, le merveilleux, Alexandre Aubin !
02:02Et je me permets, Pascal, qui est notre Guirou de la FM, M. Pascal Paule !
02:11Je me permets de dire, quand même, que Guirou a 90 ans...
02:17Ah, pardon !
02:18Je remercie de me comparer à Guirou. J'aime beaucoup Guirou, mais franchement...
02:23Pardonnez-moi !
02:24Bon, et puis alors, j'aurais pu surtout saluer les spectateurs de notre équipe, parce qu'ils ne sont pas tous les jours là, mais ils viennent de temps en temps.
02:32Saludons le spectateur, Reda Mélange !
02:34Il est porte-marole du syndicat de police unité Île-de-France.
02:39Alors, il ne sera pas qu'un spectateur de notre émission, il sera un acteur, bien sûr.
02:43Et puis Jean-Baptiste Marty !
02:45Journaliste, service police, justice d'Europe 1.
02:50Que dites-vous, Olivier Guénec ?
02:51Et enfin, Émilie Del.
02:52Émilie Del, je l'ai salué en premier !
02:54Pardonnez-moi !
02:55C'était la première !
02:56Pardonnez-moi !
02:57Écoutez, il faudrait peut-être que vous arrêtiez la tisane le matin.
03:03Mais c'est intéressant que notre ami Marty soit avec nous, Jean-Baptiste, parce qu'un matin de Ligue des Champions, la veille d'un match de Ligue des Champions,
03:11on pourrait imaginer que c'est les journalistes de sport qui sont autour de la table.
03:15Et maintenant, c'est les journalistes police, justice qui sont sur le pont.
03:18Donc, lorsqu'il y a une finale de Ligue des Champions à Paris, le week-end sera occupé, ou en tout cas, vous serez présents,
03:26pour nous donner les informations à police, justice, de ce qui va se passer sur les Champs-Elysées, en amont également de l'organisation.
03:32C'est le monde d'aujourd'hui, M. Marty ?
03:36C'est le football actuellement en France.
03:38Aujourd'hui, on se préoccupe plus des phénomènes sécuritaires que des résultats sportifs.
03:44C'est dommageable.
03:45Bon, Reda Bellach, porte-parole du syndicat de police unité Île-de-France.
03:48C'est vrai que tout Paris sera verrouillé demain.
03:52Dans ces cas-là, lorsqu'en amont, on a pris les mesures qu'il faut, l'expérience me dit que tout devrait finalement bien se passer.
04:03D'autant que les restaurants seront fermés et que les jeunes gens vont peut-être hésiter à descendre, comment on dit, dans Paris, avec des forces de l'ordre.
04:13Je crois qu'il y a 5400 personnes.
04:14Le 1er mai, il n'y en avait que 2000, par exemple.
04:17C'est quasiment la jauge maximum, 5400 policiers ?
04:21Oui, je pense qu'on a mis tout ce qu'on peut mettre.
04:24Même des collègues qui étaient en congé, on les oblige à venir au service.
04:28On annule leur congé hors prévisionnel.
04:30Donc oui, on n'a jamais été aussi mobilisés parce que c'est particulier.
04:35Vous savez, gérer une manif, c'est autre chose.
04:38Gérer une manifestation, vous avez déjà la sécurité sur place.
04:42On sait exactement par où ça passe et tout.
04:44Là, c'est complètement différent.
04:46On est dans un autre monde.
04:47Déjà, on est dépendant d'un résultat.
04:48Donc, à certains endroits, peut-être qu'en cas d'échec, ça devrait quand même très, très mal tourner.
04:53D'autres endroits, comme Paris, ça devrait peut-être mal tourner, mais plus léger, plus facile à gérer, peut-être.
04:59En banlieue, je pense que ça va être beaucoup plus compliqué pour mes collègues de banlieue.
05:02Maintenant, on va basculer si, comme vous l'avez dit, on parle de sport, c'est gênant.
05:07Parce qu'on parle de sport, mais au final, on ne parle que de sécurité.
05:10Pourquoi ? Parce que oui, il y a des vraies craintes, en fait.
05:12Parce qu'on sait qu'il y a beaucoup d'attentes autour de ce match.
05:15Les anciens, enfin, si je peux me permettre, nous, on a connu, j'ai eu l'honneur de venir déjà dans votre émission.
05:22Je suis ancien abonné du PSG, du coup, fan du Paris Saint-Germain aussi.
05:26Et c'est vrai que nous, on a connu, à l'époque de Paul Eta, on s'attendait à descendre en Ligue 2.
05:32Je ne sais pas si vous vous souvenez de ces images fortes où Paul Eta donnait quasiment les consignes à Paul Le Gouen au niveau des changements.
05:38Donc, on a vécu une probable descente du PSG en D2.
05:41Et là, aujourd'hui, on va vivre une Ligue des champions.
05:44Au niveau émotionnel, c'est quelque chose d'extraordinaire pour nous, s'il y a victoire demain.
05:48Mais, comme vous l'avez dit, la société, elle a changé.
05:50Il y a une nouvelle génération qui s'est mise en place, qui n'a pas connu cette peur-là.
05:55Et qui, aujourd'hui, va fêter un titre, j'espère que ce sera le cas, d'une manière peut-être différente.
06:01Et du coup, on est obligé de mettre en place un dispositif anti-violence, anti-dégradation, anti-agression.
06:08Et j'en passe, ça va être compliqué, je pense, pour nous.
06:11Et encore, on nous utilise une fois de plus pour que la France donne une belle image de sa sécurité et du sport.
06:24Maintenant, je me permets de revenir sur ce que vous avez dit.
06:27C'est impossible aujourd'hui, si vous me posez la question, je ne sais pas si c'était une question.
06:30En tout cas, je peux absolument, qui peut aujourd'hui garantir que tout va bien se passer ?
06:35Il y a un côté dissuasif, c'est le sentiment que je peux avoir.
06:40Il y a beaucoup de gens qui peuvent se dire, il y a quand même des parents de temps en temps qui peuvent dire à ces jeunes gens,
06:44attention, il y a toujours des casseurs.
06:47Mais la dissuasion, ça va être intéressant d'ailleurs, c'est un test.
06:51Le 31 décembre, il ne se passe jamais rien.
06:54Ouh là !
06:55Sur les Champs-Elysées ?
06:56Alors, je parle des Champs-Elysées, qui sont ultra sécurisés.
07:03Oui, c'est sécurisé.
07:03J'ai l'impression que le 31 décembre, c'est calme maintenant.
07:06Il y a beaucoup d'agressions.
07:08En fait, vous avez toujours une économie parallèle qui s'organise pour profiter des touristes, pour profiter des gens qui...
07:15Mais il n'y a pas de casse, au moins, le 31 décembre.
07:16Aujourd'hui, si vous me dites, M. Bellage, est-ce qu'il faut mieux venir avec un suite avec des fermetures ?
07:21Je vous dirais oui, parce que là, les pickpockets, le 31 décembre, ils sont là.
07:24Je vous dis, ils s'adaptent toujours par rapport...
07:28Dès qu'ils ont une opportunité pour, ils en profitent.
07:31Alors, certes, au JO, c'était différent, parce qu'on était vraiment là au pic de présence policière sur le terrain et en termes d'investigation.
07:38Et là, on nous demande du jour quasiment, du jour au lendemain, de se préparer à quelque chose qui peut être malheureusement terrible.
07:46Il y a quand même des policiers qui ont été rappelés et qui avaient posé des congés et qui ont dû être rappelés pour demain soirée.
07:53C'est ce que disait Ed Abelage.
07:54On marque une première pause. Il est 11h13.
08:01Vous savez qu'il y a sûrement des gens qui sont en train de nous écouter dans les régions en province, comme on dit,
08:05et qui détestent le Paris Saint-Germain, qui est un club.
08:08Parce que les Parisiens, déjà, ne sont pas très aimés, disons-le.
08:12Vous êtes né à Paris, Réda ?
08:14Oui, Paris 14e.
08:14Vous êtes né à Paris, Jean-Baptiste.
08:15Paris 12e.
08:16Oui, vous êtes des Parisiens.
08:19C'est assez rare, finalement, parce qu'on est tous pareils.
08:21On vient à Paris dans 9K sur 10 pour travailler.
08:23Autrement, on serait à la boule.
08:24On serait sur la plage.
08:26Il n'y a que la boule en France.
08:30Il n'y a que la boule.
08:32Mais non, mais on est tous venus à 20 ans pour travailler.
08:34Parce que quand tu fais notre métier, c'est vrai, souvent, tu viens à Paris.
08:37Mais il y a beaucoup de métiers que tu ne fais qu'à Paris.
08:39Autrement, on serait très content en province.
08:41Vous savez, quand moi, je vais à la boule, en ce moment, ils sont en train de nous écouter.
08:44Ils sont sur la plage.
08:45Ils sont beaucoup plus heureux que les Parisiens, je vous le dis.
08:48L'air est pur.
08:50Il n'y a pas des embouteillages.
08:51La vie est souvent plus belle.
08:53Il n'y a plus de cigarette.
08:53Parce que si vous enlevez le travail de Paris, il y a beaucoup de gens qui aimeraient vivre ailleurs qu'à Paris.
08:58Tout ça pour dire que Paris n'est pas forcément la ville ou le club de foot le plus aimé au monde.
09:03Nous sommes d'accord.
09:04J'ai vu qu'à Marseille, il y avait une vente...
09:28Très gros dispositif, avec au total, pour l'agglomération parisienne, 5400 effectifs qui seront engagés pour demain soir.
09:425400 policiers et gendarmes mobilisés.
09:45La préfecture de police de Paris a demandé que policiers et gendarmes en congé reprennent leur service pour ce week-end.
09:50Oui, alors pour ce qui concerne la préfecture de police, nous avons effectivement demandé, nous avons fait ce qu'on appelle des rappels.
09:55Je remercie évidemment les effectifs de la préfecture de police qui, une nouvelle fois, vont répondre présents pour gérer cet événement majeur.
10:03Est-ce choquant de mobiliser autant ? Question posée à Laurent Nunez.
10:07Évidemment, c'est désolant, mais voilà, nos concitoyens ne comprendraient pas qu'il n'y ait pas une présence policière pour...
10:11La présence policière, elle est là pour deux choses.
10:13D'abord, pour éviter des troubles des supporters virulents qui s'en prennent à d'autres, qu'il y ait des mouvements de foule.
10:19On est là pour ça.
10:20Et puis on est là aussi pour protéger ces rassemblements de personnes contre des menaces terroristes éventuelles.
10:24Que se passera-t-il en cas de victoire du Paris Saint-Germain demain ? Laurent Nunez, préfet de police à Paris.
10:30En cas de victoire, les joueurs sont pris en charge, c'est une décision que j'ai prise, directement sur le tarmac.
10:36Donc, il est inutile pour les supporters de se rendre à l'aéroport de Roissy.
10:40Ils ne verront pas les joueurs, on les prend en charge directement sur le tarmac pour...
10:44C'est-à-dire qu'ils sortent de l'avion, ils montent dans un bus, sécurisés, et on ne les voit pas.
10:48Sécurisés, escortés, évidemment, escortés.
10:50Et nous les amenons ensuite dans Paris pour cette parade qui va se dérouler sur les Champs-Elysées.
10:57Reda Bellach qui est avec nous, porte-parole du syndicat de police Unité Île-de-France.
11:00Vous êtes toujours sur le terrain, Reda ?
11:02Vous bossez toujours ou lorsqu'on est porte-parole du syndicat, on ne fait que cette mission de porte-parole-là ?
11:08Alors, ça dépend des porte-parole, mais en tout cas, pour mon cas, je fais ça à plein temps parce que j'ai une deuxième casquette.
11:13Justement, je gère au niveau de la banlieue, la petite couronne Hauts-de-Seine-Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis.
11:19Je gère tous les services spécialisés, les motards, les bacs départementaux de nuit, les compagnies de sécurisation d'intervention.
11:24Et vous serez où demain soir ? Vous serez en train de regarder le match parce que vous m'avez dit que vous étiez abonné du PSG.
11:29Vous n'allez pas prendre le plaisir si vous bossez.
11:31Je n'ai pas mal de sollicitations des médias, mais j'ai dit que je ne suis pas dispo de 20h à 23h.
11:36Je ne veux pas mentir parce qu'à un moment...
11:38Et là, vous le regardez où ? Vous allez le regarder avec les...
11:41J'aurais bien voulu aller le voir à l'extérieur ou chez des amis ou à Paris.
11:46Autant fêter le titre à Paris, si jamais on l'a.
11:49Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, on est obligé de s'adapter.
11:51Et parce que pour être safe, entre guillemets, je pense que je vais le regarder.
11:55C'est pas je pense, c'est sûr, je vais le regarder tranquillement à la maison.
11:57Moi, je serais sûr de rentrer chez moi, si je puis dire.
12:01Alors, il y en a un qui ne sait pas s'il est heureux ou malheureux.
12:03Et ça, c'est un dilemme.
12:05Il s'appelle Alexis.
12:07Et figurez-vous qu'il est supporter du Paris Saint-Germain.
12:11Bonjour Alexis.
12:13Et merci d'être avec nous.
12:14Vous êtes président de l'association des fans du Paris Saint-Germain de Tours.
12:18C'est dire si ce jour, demain, est important pour vous.
12:22Mais heureusement ou malheureusement, vous vous mariez.
12:29Vous vous mariez demain.
12:30Alors, d'abord, je suis quand même étonné d'avoir choisi la date de finale de Coupe d'Europe pour vous marier.
12:39Parce que la date de finale de Coupe d'Europe, elle est prévue un an à l'avance.
12:42Quand est-ce que vous avez décidé de vous marier, Alexis ?
12:46Ah ben, la date, nous, elle est arrêtée depuis septembre l'année dernière.
12:49Ben oui, mais en septembre.
12:50Alors, vous n'avez pas cru au PSG.
12:51Parce que la finale de la Coupe d'Europe, je veux dire, par exemple, l'année prochaine, la finale de la Coupe d'Europe est déjà connue.
12:59Et je sais, le stade, si je me renseigne, en 2026, si, par exemple, Géraldine regarde, elle va trouver.
13:07Donc, vous n'avez pas cru à la victoire possible du Paris Saint-Germain, Alexis ?
13:10Non, non, et puis c'est un petit concours de circonstances, parce qu'en fait, la base était le baptême de notre fille, qui était prévue le 1er juin.
13:17Et en septembre, en fait, on a décidé de mutualiser les deux événements, et rajouter le mariage la veille.
13:22C'est-à-dire que vous allez vous marier à l'église, peut-être, demain, ou à la mairie ?
13:26Oui, les deux.
13:27Donc, vous vous mariez à l'église, alors que vous avez déjà un enfant.
13:30Donc, vous viviez dans le péché, c'est ce que vous nous dites.
13:32Exactement, oui, tout à fait.
13:33Ah oui, mais ça, faites très très attention, parce que le Seigneur vous regarde et il vous écoute.
13:38Quel âge elle a, votre fille ou votre fils ?
13:44Elle a deux ans et demi.
13:45Comment elle s'appelle ?
13:46Alizé.
13:47Alizé, c'est un très très joli prénom.
13:49Et alors, votre épouse a un nom formidable, Faustine, qui est vraiment un très très joli prénom, Faustine.
13:56Et vous avez décidé donc de vous marier demain.
13:59Mais à quelle heure vous vous mariez demain ?
14:0116h à la mairie, 16h30 à l'église, et puis après, on va dans notre salle des fêtes
14:07pour passer la soirée en famille et entre amis à partir de 19h.
14:10Mais oui, mais la salle des fêtes, alors est-ce que vous allez regarder le match ?
14:13Bah oui, on va essayer de l'intégrer à la soirée comme on peut.
14:16C'est le gros sujet de discussion avec tous nos amis depuis plusieurs jours, évidemment,
14:19parce qu'il y a des pour et des contre.
14:21Il y en a qui me le potent, d'autres qui aiment moins.
14:22Donc, on va l'intégrer au mieux.
14:24Moi, on a déjà préparé des petites choses pour, évidemment, faire du mieux qu'on peut.
14:27C'est-à-dire que moi, j'ai préparé des petits jeux du prono pour chaque invité.
14:30Comme ça, inconsciemment, les gens vont se tenir au courant du score, pour ceux qui n'aiment pas trop.
14:33Un pronostic sur la durée de votre mariage ou un pronostic sur...
14:37Non, non, non, un pronostic sur le match.
14:40Parce qu'on a fait une petite feuille du prono avec une petite bouteille de campagne à gagner.
14:45Comme ça, tout le monde sera investi.
14:47Non, je blague parce que c'est un jour merveilleux.
14:50D'abord, vous êtes habillé comment demain, Alexis ?
14:52Demain, j'ai...
14:53Short, maillot, RPG, chaussures à grand point, drapeau, drapeau...
14:59Non, il n'y a pas de drapeau.
15:00Vous êtes comment demain ? Vous êtes cravate, smoking ?
15:03J'ai un costume avec un papillon, oui.
15:06Costume de papillon, bon, vous n'avez pas de chapeau, etc.
15:09Non, non, pas dans le premier temps.
15:12Bon, et votre épouse Faustine, elle est habillée comment demain ?
15:15Elle a une belle robe de mariée que je n'ai pas encore vue, mais...
15:17Ah oui, c'est la tradition.
15:18J'en ai entendu parler depuis plusieurs mois, donc oui, elle a une belle robe de mariée.
15:21Quel âge a Faustine, Alexis ?
15:2332.
15:2432, et vous, vous avez quel âge, Alexis ?
15:26Moi, j'ai 33.
15:2733, et qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Vous bossez tous les deux ?
15:30Oui, elle a les conseillères sociales dans le lotement, et moi, je suis affraiteur dans le transport routier.
15:36Bon, et vous habitez Tours ?
15:38Tout à fait.
15:38Bon, et pourquoi vous êtes supporter du PSG, a priori, puisque vous êtes...
15:42Ça fait 20 ans que je supporte ce club, j'y suis allé une première fois, il y a une quinzaine d'années, avec de la famille qui habite sur Paris.
15:48Et puis, il a été piqué, donc depuis, on est supporters du Paris Saint-Germain.
15:53Est-ce que vous avez tenté de négocier, par exemple, une sorte d'écran géant, ce qui est assez chic pour un mariage ?
15:59Même avant la négociation, c'était non.
16:02Les négociations se poursuivent.
16:04Il y a un petit rétroprojecteur qu'on va essayer ce soir lors de la préparation sociale.
16:07Mais pourquoi elle ne veut pas, votre femme ? Parce que c'est pas mal de partager, au fond, c'est pas mal.
16:11Le match termine à 23h, après, vous avez toute la soirée devant vous.
16:14Voilà, je trouve que c'est... Moi, j'aime bien de partager, c'était pas prévu, mais alors ?
16:20Qu'est-ce que ça peut faire ?
16:22Elle aime le foot, votre femme ?
16:24Non, non, elle n'est pas trop sport, malheureusement.
16:26Elle n'est pas trop sport ?
16:28Non, elle n'aime pas trop le sport.
16:29Écoutez, vous êtes sûr que vous voulez vous marier quand même ?
16:32Je suis heureux d'avoir des enfants ensemble.
16:37On va faire quelqu'un des concessions, c'est mon discours depuis hier, j'essaie de l'avancer comme ça.
16:40Des concessions, c'est au cimetière, mais je les prends.
16:44Vous êtes ensemble depuis combien de temps avec Faustine ?
16:48Ça va faire 10 ans, au mois de juillet.
16:50Ah oui, donc c'est une histoire qui dure.
16:52C'est une très belle histoire, c'est une très belle histoire d'amour.
16:55Et qu'est-ce qui fait que vous avez décidé de vous marier ?
16:58Pour plein de choses, on a déjà deux enfants en commun, une maison, on travaille,
17:04on voulait solidifier notre couple à tous les niveaux.
17:07Et puis voilà, parce qu'on est heureux.
17:09Vous avez deux enfants, vous avez Alizé, et puis...
17:11Oui, et j'ai une grande qui a 6 ans qui s'appelle Ambre.
17:14Ambre et Alizé, c'est des très jolis prénoms.
17:17Alizé, on pourra écouter la chanson merveilleuse d'Alizé.
17:21Oui, il y a les chants Alizé.
17:22Il y a les chants Alizé, oui.
17:25Bon, c'est Fabrice Laffitte, lui, il ne souhaite pas se marier tout de suite,
17:28ou plus personne ne souhaite se marier avec lui.
17:30Il faudrait être dité au mariage ?
17:32Exactement.
17:33Oh mon Dieu, non.
17:35Si vous l'invitez, faites gaffe, parce qu'il en met dans ses poches quand il part.
17:39Il garde des petits gâteaux pour le lendemain.
17:41C'est trop le saucisson.
17:42Il passe sur les buffets, là où il passe, il n'y a plus rien.
17:44Il vole la pièce montée.
17:46Ah oui, ça...
17:48La pièce montée, elle sera servie, normalement, le match sera fini.
17:51On va essayer justement d'adapter notre planning par rapport au match.
17:54Mais s'il y a prolongation...
17:55Bon, restez avec nous, s'il y a prolongation.
17:57Restez avec nous, il y a prolongation.
17:58Je vais libérer Jean-Baptiste Marti, si j'ose dire,
18:02parce que je crois que vous avez une édition de 13 heures à préparer.
18:07Je ne sais pas, aujourd'hui c'est Stéphanie Debouroux qui est avec nous ?
18:09Oui, c'est Stéphanie qui présente le journal.
18:11Et puis vous allez donc sur le pont pendant tout le week-end.
18:14Je vous remercie beaucoup.
18:15Et puis on va saluer, regardez, il y a M. Eliott Deval,
18:19qui est un supporter historique du PSG.
18:21Et avec des cadeaux, Pascal.
18:22Bonjour Eliott Deval.
18:23Bonjour Pascal.
18:24Je n'ai rien à dire qu'Eliott et Benjamin Aude,
18:26deux jeunes gens avec qui je travaille,
18:27ils sont des fans absolus du PSG.
18:29Stressé, je n'ai pas dormi.
18:30Mais vraiment, Eliott était au Parc des Princes pour Arsenal.
18:35J'ai suivi le parcours du Paris Saint-Germain depuis Manchester City.
18:39Vous avez quel âge Eliott ?
18:4032 ans.
18:41La première fois que vous êtes allé au Parc des Princes, vous aviez quel âge ?
18:4310 ans.
18:442002.
18:44PSG à ses 1000 ans, un partout.
18:46Et évidemment vous êtes un fan absolu.
18:49Absolue.
18:49C'est-à-dire que vous voyez toujours un match du PSG.
18:52Vous avez été abonné peut-être ?
18:53Bien sûr, à la période la plus dure, c'est celle où le PSG a failli être en Ligue 2.
18:59En Ligue 2, on en parlait avec Reda Bellage.
19:01Et demain soir vous serez où ?
19:03Je serai avec des amis en région parisienne, on sera 45.
19:07On a prévu une festivité, une grande festoche comme on dit.
19:11Et vous êtes avec Benjamin Nau ?
19:12Bien évidemment.
19:13Mais vous savez que Benjamin c'est comme un frère, c'est-à-dire que je ne connais plus, j'ai 10 ans.
19:16Je sais, je sais.
19:17Et si je veux venir avec vous, moi je peux me joindre à vous.
19:20Non, pas de Nantais demain.
19:23Mais alors vos compagnes sont avec vous ou c'est uniquement des garçons ?
19:25Alors nos compagnes, c'est-à-dire qu'on doit en avoir plusieurs ?
19:28Non, mais c'est un rassemblement de garçons ?
19:32Je n'ai pas fait la liste très objectivement.
19:35C'est des gens que vous connaissez depuis toujours ?
19:36Alors il y a notre groupe d'amis très proche, on a un groupe d'une quinzaine d'amis
19:41et qui s'ajoute à un autre groupe d'amis, là aussi supporters du Paris Saint-Germain.
19:45Vous savez que je suis allé à la boutique ?
19:46Je vous avais fait un petit cadeau ?
19:48C'est pour moi un cadeau.
19:49Évidemment, c'est les écouteurs filaires.
19:51Il y avait un monde !
19:53Ça c'est sympa des écouteurs filaires.
19:54Je sais, regardez.
19:56Vraiment c'est sympa, je peux l'ouvrir ?
19:57Évidemment.
19:58Vous savez que je suis venu avec le maillot quand même.
19:59Le maillot qu'est-à-dire Ouez ?
20:00Non, mais c'est pas le maillot PSG.
20:03Le maillot PSG, oui bien sûr.
20:05Je ne sais pas, vous avez vos lunettes ou pas Pascal ?
20:06Oui, vous les avez.
20:07C'est marqué.
20:08Floqué finale Ligue des Champions.
20:10Évidemment, évidemment.
20:11Mais vous avez de la chance.
20:12Moi, je suis supporter de l'FC Nantes.
20:13Je n'ai jamais eu une finale de Ligue des Champions.
20:16Mais vous riez, j'ai eu une demi-finale quand même.
20:18On s'en souvient.
20:19Une demi-finale contre...
20:20Très très joli ce que vous m'offrez là.
20:22C'est très sympa.
20:23Une demi-finale contre la Juve en 1995-96.
20:26Parce que l'FC Nantes avait une autre carrière que le PSG.
20:29Longtemps maintenant, c'est un peu le contraire.
20:31Bon, est-ce que...
20:32Sérieusement, est-ce que vous aimez ce PSG
20:34plus par exemple que le PSG des stars
20:36avec Mbappé, avec Ibrahimovic, avec Neymar ?
20:41Est-ce que ce PSG vous plaît davantage ?
20:42C'est-à-dire qu'en fait, je pense que c'est surtout l'entraîneur
20:45qui a permis de redonner goût à ce Paris Saint-Germain.
20:48Et c'est vrai qu'on n'a peut-être pas cette pluie de stars
20:51qu'on avait les années précédentes.
20:53Et il y a quelque chose de plus,
20:55un petit truc en plus dans cette équipe.
20:58Et à travers aussi l'histoire de Luis Enrique,
21:00c'est un entraîneur habité.
21:02Vous savez qu'il a eu une histoire terrible.
21:03Il a perdu sa fille qui était malade à l'âge de 2-3 ans.
21:08Elle avait seulement.
21:09Et pourtant, il continue.
21:11Il est ultra positif.
21:12Et il y a du caractère dans cette équipe.
21:14Il y a de la joie de vivre.
21:16Ça me plaît.
21:16Et puis, il y a de la qualité technique.
21:18Reda Bellage, vous, vous disiez,
21:20vous avez été abonnée aussi.
21:22Je dis souvent que le football, c'est la marmite d'Obelix.
21:25Où tu tombes dedans tout petit
21:26ou jamais tu ne deviens un supporter de football à 25 ans.
21:29Tu peux être intéressé par l'art contemporain.
21:32Pourquoi pas à 25 ans ?
21:33La danse contemporaine, avoir une passion nouvelle, le vin et que sais-je.
21:37Mais tu ne deviens pas supporter de football ou amateur de football à 25 ans.
21:42Ça n'existe pas.
21:43Vous, vous vous souvenez par exemple la première fois que vous êtes allé au Parc des Princes, Reda Bellage ?
21:47Écoutez, c'était quand j'étais...
21:50C'était sous le Prou, je crois.
21:51C'était en 2000...
21:53Sous le Prou, c'est comme les présidents de la récidité.
21:55C'est ça.
21:56Et je me suis abonné...
21:58C'était en quelle année ?
21:59Je crois que c'était 2010 ou 2011 dans ces eaux-là.
22:02Et puis j'étais abonné encore, je crois, jusqu'en 2011, 2012, 2013 à peu près.
22:08Et juste au moment où les Qataris venaient d'acheter le prélégé.
22:13Et pourquoi vous n'avez pas continué l'abonnement ?
22:17Parce que vous trouviez que c'était trop cher ?
22:19Parce que la vie de famille s'organisait ?
22:21Justement, c'était beaucoup moins cher à l'époque.
22:22A moi, à l'époque, je payais pour être en Borelli, en tribune Borelli.
22:27Je payais, je crois que c'est tribune Paris de mémoire, c'est ça.
22:30Et je payais 20 euros par mois.
22:33Et je n'avais que le championnat.
22:34Par contre, je pouvais voir des matchs de Ligue des Champions.
22:38J'avais été voir PSG, Porto, des matchs comme ça.
22:42Et au début, c'était très accessible.
22:45Après, au niveau des prix, ce n'était plus possible.
22:48Déjà, quand vous êtes policier en région parisienne, ce n'est pas facile au niveau salaire.
22:52de vivre et d'avoir un appart, de vivre sur Paris ou en banlieue parisienne.
22:56Donc du coup, à un moment, il faut faire des choix.
22:57Et vous avez des enfants, Reda Bellach ?
22:59Oui, une fille de 23 ans.
23:01Ah bon ?
23:02Une fille de 20 ans et un fils de 14 ans.
23:04Mais moi, j'ai l'impression que vous avez 30 ans.
23:06Benjamin Dettel.
23:10Pardonnez-moi de le poser comme ça, mais vous avez quel âge, Reda Bellach ?
23:1246, bientôt 47.
23:14Mais vous êtes un phénomène génétique.
23:18Il fait plus jeune qu'Elliott de Valle.
23:19Sympa, merci beaucoup.
23:22Bon, Alexis, alors, vous savez qu'on est avec un auditeur qui s'appelle Alexis.
23:25Je vous ai écouté sur le vélo.
23:26Ah oui, parce que vous venez en vélo maintenant.
23:28Bien sûr.
23:29Je n'ai pas votre salaire.
23:31Je n'ai pas de Ferrari, de Porsche.
23:34Vous êtes soumis à la modernité du vélo.
23:36Vélo électrique.
23:37Oui, bon, on a écouté.
23:38Bon, on est avec Alexis qui se marie demain soir, figurez-vous, avec sa femme Faustine.
23:44Et Faustine, elle n'est pas fan de football et elle n'est pas fan non plus à l'idée
23:49d'avoir un métroprojecteur devant sa pièce montée.
23:52Ce qui est un scandale.
23:53Bon, simplement, vous n'avez pas imaginé de le décaler, par exemple, de 8 jours, le mariage, Alexis ?
24:00Non, non, ça ne m'a pas traversé la tête.
24:01Je préfère garder ma femme quand même.
24:03C'est normal, vous pouviez garder votre femme.
24:08Par exemple, il faut toujours un leader dans un couple.
24:11C'est Faustine qui décide ou c'est vous ?
24:15Non, c'est un commun accord, mais je lui laisse le lead sur ce fois-là.
24:20Et puis sur les autres aussi, t'as qu'à faire.
24:23Bon, Alexis, alors c'est quoi le menu de m'asseoir ?
24:25C'est un buffet.
24:27L'avantage, c'est que pendant le match, il y aura un peu de mouvement.
24:29Donc, je vais peut-être bloquer devant l'écran de temps en temps.
24:31Vous avez organisé l'affaire, vous êtes malade, vous avez fait...
24:34Oui, oui, oui, c'est un buffet où il y aura entre 8 et 9 fois, donc les gens iront servir.
24:39Et après, il se peut aussi que je sois malade et que je sois bloqué 45 minutes aux toilettes, ça, j'en sais rien.
24:43Je ne sais pas si je peux passer demain à l'heure.
24:44Ça, ça arrive fréquemment, les jours de mariage.
24:48Oui, oui.
24:49Vous avez un petit pronostic à nous donner avant de vous laisser, cher Alexis ?
24:54Je vois quelque chose de serré, donc du coup, plutôt stressant, ce qui ne m'arrange pas trop.
24:57Mais ouais, je vois bien une finale comme il y a deux ans contre City, un très très serré qui va se décider plutôt en deuxième mi-temps.
25:04Donc, 1-0 ou 2-1 pour le PSG, évidemment.
25:05De toute façon, si vous jouez en finale de Coupe d'Europe, le score de 1-0, la probabilité que vous gagnez est grande.
25:11Parce que le nombre de finales qui se sont terminées par 1-0, PSG rapide devient...
25:16C'était 1-0, c'est vraiment souvent un cas de figure.
25:19Bon, bah écoutez, Alexis, moi, vous pourriez peut-être nous rappeler lundi ?
25:23Avec plaisir !
25:24Et puis, moi, je connais un bon avocat, de toute façon.
25:29Si vous avez des soucis, si déjà le divorce est possible...
25:35Mais non, je vais blague.
25:37Je vais vous dire, on vous souhaite beaucoup de bonheur.
25:39Demain, il va faire beau, en plus, à tour, demain ?
25:41Ouais, il va faire très beau.
25:42Là, on est en classe préparatrice, il fait déjà 28.
25:44C'est un jour magnifique.
25:47On vous souhaite tous les bonheurs du monde.
25:49Vous serez en famille.
25:50Vous n'oublierez jamais ce moment-là.
25:53Et on vous embrasse fort.
25:54On embrasse Faustine.
25:56On embrasse la petite Alizé.
25:58Et on embrasse Ambre.
25:59Voilà deux jolis prénoms, Alizé.
26:02Je pensais que notre ami, pour rendre hommage à Alizé, aurait...
26:05Milolita.
26:06Non, non.
26:07Il est à mi-temps entre 11h et 13h.
26:09Il est à mi-temps.
26:11Je pense qu'il ne va pas jouer tout le match demain soir.
26:12Je pense que...
26:13Champs-Élysées.
26:15Les Champs-Élysées.
26:17Champs-Élysées.
26:20À l'Élysée.
26:21À l'Élysée.
26:22À l'Élysée.
26:23Il est sourd.
26:24C'est quand même...
26:25La vie est un naufrage.
26:27Il est en train de service.
26:28Bon.
26:29Merci beaucoup, Alexis.
26:30Merci.
26:32Vous avez plein de cadeaux encore.
26:34Bah oui, parce que...
26:34Mais alors, vous travaillez ce week-end ?
26:35Ah non.
26:36Pas samedi, dimanche.
26:37C'est après-midi à 16h.
26:37Non, mais sérieusement.
26:38Monsieur Nedjar vous a donné votre samedi et votre dimanche.
26:41Monsieur Nedjar est un homme bon.
26:43Il a compris qu'il y avait des priorités dans la vie.
26:44C'est-à-dire que demain, vous ne faites pas l'heure des ponts.
26:46Vous savez que je crois que depuis le début de l'année,
26:48je n'ai pas raté un week-end.
26:49Oui, bah...
26:49Et c'est pas dans l'exploit qu'il a raté.
26:51Attendez, vous êtes parti en vacances, etc.
26:53Je suis parti en vacances ?
26:54Oui, à Noël.
26:55Moi, j'ai parti.
26:56Bah oui.
26:57Déjà, ça me fait rien.
26:58Moi, je ne suis pas oublié.
27:00Moi, à Noël, j'ai bossé.
27:01Le nouvel an, j'ai bossé.
27:02J'ai bossé toute l'année.
27:03Et au moment de la victoire, de la qualification en finale,
27:07dès le lendemain, je n'ai pas pris le jour avant la demi-finale
27:09pour ne pas porter la poisse.
27:11Donc, j'ai demandé et gentiment...
27:13Et donc, qui fait l'heure des pros demain matin sur CNews ?
27:15Vous ?
27:15Non, c'est pas ça.
27:19Il est du char.
27:20Je suis votre remplaçance, excusez-moi.
27:22Non, attention !
27:24Non, pas sur terre.
27:25Non, mais vous êtes un homme bon,
27:28donc vous avez gentiment accepté de vous lever à 5h du matin le samedi.
27:32Pourquoi 5h du matin ?
27:33Parce qu'il faut arriver à 5h et demie.
27:355h et demie ?
27:35Oui, ça, c'est pour ceux qui travaillent lentement.
27:39Mais autrement, les autres, ils peuvent se lever.
27:42Vous arrivez à 5h du matin pour leur dépros ?
27:44Je me lève à 5h du matin.
27:46Je te bouscule.
27:47Tu ne te réveilles pas.
27:49Et j'arrive à 6h.
27:50Le temps de se préparer.
27:52De vous coiffer.
27:54Je ne sais pas le même coiffeur que vous.
27:56Bon, allez, pronostic, ami ?
27:58Non, zéro.
27:58Mais par contre, j'ai plein de cadeaux.
28:0016h-18h, on marche sur la tête et on va parler.
28:02Bien sûr.
28:0316h-18h, avec qui vous êtes ?
28:05Il y aura Gauthier Lebrecht, il y aura Olivier D'Artigol,
28:07il y aura Reda Bellage.
28:08Merci Reda d'être avec nous.
28:10Je ne savais pas que vous étiez un ancien ultra du Paris Saint-Germain.
28:12Ça me fait plaisir.
28:13Ultra, c'est un grand mot.
28:13Ultra, vous êtes abonné.
28:15Je suis content d'être avec vous et vraiment, allez Paris.
28:18On va être avec Mickaël aussi qui est fan de Paris
28:20et sa femme Océane
28:22et fan de l'Inter Milan.
28:25Donc, si tu es marié avec ta femme.
28:29Vous êtes un trémetteur aujourd'hui en fait.
28:31Ça va être très très sympa.
28:33Reda Bellage reste avec nous.
28:3511h45, pas d'informations de la police ces dernières heures.
28:39Tout va bien ?
28:40Tout va bien, non.
28:41Le moral est un peu...
28:42Il est plus qu'en berne.
28:43On va essayer de faire le maximum
28:44mais il faut que les gens comprennent
28:46que pour nous en ce moment,
28:47enfin, depuis même 2-3 ans,
28:49c'est très compliqué
28:50parce qu'on est sollicité absolument pour tout.
28:53On a depuis cette fameuse finale de Ligue des Champions
28:55qui s'est très mal passée
28:56avec Liverpool contre le Real Madrid.
28:59Maintenant, tout le monde a peur
29:00jusqu'au plus haut sommet de l'État.
29:02Donc, on prend tout
29:03et donc on prend tous les policiers
29:04comme s'ils étaient des robots.
29:06On prend les policiers
29:06comme si ce n'était pas des humains,
29:08comme s'ils n'avaient pas des vies de famille.
29:09On les avertis à la dernière minute.
29:11On va faire le job.
29:12Oui, c'est ça qui est.
29:13Voilà, je préfère le précis.
29:14On va faire le job.
29:15Vous avez raison.
29:15Mais ça laissera des traces.
29:17Mais vous avez raison
29:17parce que nous, on sourit, bien sûr.
29:19Et puis, c'est une atmosphère festive
29:21demain soir pour beaucoup.
29:22La preuve, ce que disait à l'instant
29:24notre ami Elliot.
29:25Mais derrière ça,
29:26il y a des gens qui avaient peut-être prévu
29:27de passer un week-end en famille.
29:29Des policiers
29:29à qui on dit de venir retravailler.
29:32Qui prennent sur leurs jours de vacances.
29:34Et c'est vrai.
29:34Et c'est pour ça que vous êtes avec nous.
29:36Et il faut le rappeler
29:37et à chaque fois tirer
29:39chapeau à ces policiers
29:40qui sont mobilisés.
29:41On marque une pause, 11h46.
29:43Vous pouvez interroger évidemment
29:44les uns et les autres.
29:45Et puis, on va être encore
29:46avec un fan du Paris Saint-Germain.
29:47A tout de suite.
29:48Et oui, vous pouvez nous appeler
29:49au 01-80-20-39-21
29:51tout de suite avec Pascal Praud
29:52sur Europe 1.