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Il a fallu vérifier à plusieurs reprises que la photo n'avait pas été truquée, tant, voir la Maire d'une grande ville française tenir fièrement cette photo parait complétement fou.
La Maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a en effet posé fièrement samedi avec une carte où l’État d’Israël a purement et simplement disparu, remplacé par une Palestine s’étendant de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain ; "From the river to the sea".

Un geste d’une violence incroyable, car soyons clair, sur cette carte il ne s’agit pas deux états, mais d’un seul et grand état palestinien qui fait disparaitre Israël !

Cette photo a été prise à l’occasion de l’accueil d’une délégation du camp palestinien d’Aïda en Cisjordanie, près de Bethléem.

Selon Gabrielle Rosner-Bloch, vice-présidente de la Région Grand-Est en charge des cultes et de la culture, présente sur place, les propos de la délégation palestinienne ne laissaient aucune place au droit d’Israël à exister. Selon eux, la guerre n’avait pas commencé avec le 7 octobre mais en 1948, les juifs n’avaient pas leur place sur cette terre qui est la leur, narratif dans lequel Jésus était un Palestinien, Abraham aussi, les arabes israéliens des fantoches instrumentalisés par Israël pour se faire bien voir et les accords d’Oslo une arnaque d’Israël à leur détriment. Un discours fermé et radical.

Difficile de croire donc à une simple maladresse puisque la maire de Strasbourg a déjà gelé un jumelage avec Ramat Gan, en proche banlieue de Tel Aviv, en Israël. Elle souhaite le remplacer par un partenariat avec un camp de réfugiés palestiniens, comme si au passage, les deux étaient incompatibles.

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Transcription
00:00La maire de Strasbourg semble avoir choisi son camp.
00:03Samedi dernier, à l'hôtel de ville, Jeanne Barsegui en pose avec un kéfier et une carte niant l'existence d'Israël.
00:10Deux cadeaux offerts par une délégation venue d'Aïda, un camp de réfugiés palestiniens avec lequel l'élu souhaite nouer un accord de jumelage.
00:18Merci à toutes et tous d'être au rendez-vous, à ce rendez-vous historique qui dit notre solidarité avec la Palestine,
00:25qui dit notre engagement pour la paix et les droits humains.
00:28Contactée pour en savoir davantage, la mairie de Strasbourg n'a pour le moment pas répondu à nos sollicitations.
00:34Plusieurs élus de l'opposition de la ville accusent la maire de flatter les électeurs d'extrême-gauche à un an des municipales,
00:40mais aussi d'avoir cédé aux volontés des militants pro-palestiniens.
00:44Le conseil municipal de lundi dernier a été interrompu bruyamment et violemment par des militants pro-palestiniens
00:50qui ont incontestablement dû rentrer grâce à des aides d'élus de la majorité.
00:54Il est évident que dans son entourage, elle a des adjoints aux maires ou d'autres élus très engagés dans la cause palestinienne.
01:01En parallèle, la maire de Strasbourg a gelé le jumelage noué depuis 30 ans avec la ville israélienne de Ramadgan,
01:07inadmissible selon cette représentante du CRIF en Alsace.
01:10On a considéré que c'était indigne de la ville de Strasbourg, indigne des relations que nous avons avec la ville de Strasbourg,
01:17indigne de l'histoire de cette ville, de la Concorde, qui est l'esprit dans lequel, qui a toujours prévalu au sein de la ville de Strasbourg.
01:26Le jumelage et une aide d'urgence en faveur du camp d'Aïda seront évoqués lors du conseil municipal le 23 juin prochain.
01:33Une réunion qui s'annonce d'ores et déjà tendue.
01:35Sous-titrage Société Radio-Canada

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