Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Cyril Hanouna.
00:02Merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:04Il est 17h11, on est bien entendu en direct.
00:06Et on va revenir un petit peu sur toute l'actualité.
00:08Et on va revenir sur Julien Audoult
00:10qui accuse les filles de Thomas Porte
00:12d'apologie du terrorisme.
00:14Gauthier Lebray, c'est ça ?
00:16Oui, alors vous vous souvenez qu'il y a eu ce double
00:18assassinat à Washington la semaine dernière
00:20contre un couple israélien
00:22devant le musée juif
00:24de Washington et les deux
00:26se coupent car il y avait la vie devant lui
00:28qui allait se fiancer
00:30la semaine d'après en Israël.
00:32Ce couple a été évidemment assassiné
00:34parce que juif, au cri de Free Palestine
00:36notamment, devant le musée juif
00:38de Washington puisque ce tueur
00:40qui venait de Chicago, qui était
00:42un militant d'extrême gauche, avait
00:44pour envie de tuer des juifs.
00:46Et il a donc crié Free Palestine.
00:48Et quelques
00:50minutes après le drame,
00:52il y a Thomas Porte qui a tweeté
00:54Free Palestine avant de supprimer
00:56son tweet.
00:58Et donc tout le monde s'est dit, est-ce qu'il n'a pas tweeté Free Palestine
01:00en référence à ce qui s'est passé à Washington ?
01:02Et donc, Julien Audoul
01:04a fait un article 40 pour signaler
01:06ce tweet de Thomas Porte en le dénonçant
01:08comme une apologie du terrorisme.
01:10Qu'en pensez-vous déjà Valérie Benayel ?
01:12Moi je pense que
01:14certains députés LFistes
01:16jouent
01:18avec les lignes constamment
01:20et jouent avec l'ambiguïté constamment.
01:22Et en l'occurrence, Thomas Porte est un
01:24habitué de la chose.
01:26Et en l'occurrence,
01:28on ne peut pas préjuger
01:30de ce qu'il aurait voulu, pas voulu, etc.
01:32En revanche, c'est comme ça qu'on le reçoit.
01:34Parce qu'il y a tout un background,
01:36tout un continuum de ce qu'on peut entendre
01:38par lui
01:40et par ses confrères et consoeurs.
01:42Donc, le fait qu'il l'ait
01:44supprimé est presque un aveu.
01:46Il est là l'aveu.
01:48Parce que s'il pouvait
01:50l'assumer en disant, ça n'a aucun rapport,
01:52je ne l'ai pas fait parce que...
01:54Mais en l'occurrence, il le supprime.
01:56Et donc, quelque part,
01:58c'est une forme d'aveu de sa part.
02:00Et il faut rappeler, parce qu'on ne le dit pas
02:02aussi, on l'a très peu dit,
02:04je l'ai très peu entendu et très peu
02:06vu sur les antennes,
02:08que ce couple-là
02:10était un couple qui œuvrait pour la paix
02:12et qui était un couple qui œuvrait pour le rapprochement
02:14des peuples et qui avait participé à de nombreuses
02:16manifestations, notamment pour
02:18le rapprochement des peuples entre
02:20Israéliens et Gazaouis, et on ne le dit pas
02:22assez. Et après, le dernier retweet
02:24du jeune homme qui a été
02:26assassiné était un retweet
02:28contre, par contre, les déclarations
02:30d'Emmanuel Macron, et
02:32reprenant et dénonçant
02:34le communiqué du Hamas qui se félicitait
02:36des propos récents d'Emmanuel Macron.
02:38Merci. Merci Gauthier Lebray.
02:40Julien Roudoul est avec nous en direct
02:42sur Europe 1. Merci Julien Roudoul d'être avec nous.
02:44Bonjour Cyril.
02:46Merci beaucoup d'être là sur Europe 1
02:48avec nous en direct. On marche sur la tête.
02:50C'est vrai que
02:52Thomas Porte,
02:54j'ai vu qu'il était, maintenant,
02:56sous protection policière.
02:58C'est-à-dire que vous critiquez les policiers
03:00jusqu'au jour où ils viennent vous protéger.
03:02C'était pareil pour Louis Boyard. Il devrait être content les fonctionnaires
03:04de police. Oui, pense à eux parce que
03:06se mettre au service de quelqu'un qui vous déteste,
03:08ce n'est pas aisé.
03:10Julien Roudoul, qu'est-ce qui a motivé
03:12votre saisie
03:14auprès du procureur de la République ?
03:16Je pense qu'il faut
03:18à un moment donné que le cirque
03:20antisémite s'arrête.
03:22Les députés de la France insoumise, et particulièrement
03:24Thomas Porte, qui est
03:26coup de soumier du fait,
03:28qui est l'un des pires
03:30dans le relais de la propagande du Hamas,
03:32qui est véritablement un député
03:34de Gaza, parce que Thomas Porte,
03:36il a plus le keffier palestinien
03:38que le drapeau français autour du cou.
03:40Il parle plus de Gaza
03:42et de
03:44l'armée israélienne
03:46que des affaires françaises
03:48et de sa circonscription, dont il s'intéresse peu.
03:50Et il est dans la provocation permanente,
03:52dans l'incitation à l'aide.
03:54Moi, ce qui m'a motivé, c'est que
03:56ce qui est extrêmement grave, extrêmement choquant,
03:58c'est qu'après cet attentat antisémite, qui normalement
04:00devrait susciter
04:02l'effroi et la condamnation
04:04unanimes, vous avez ce député
04:06de la République française, qui relaie
04:08le même message que le
04:10terroriste, à quelques
04:12minutes, justement, de
04:14ce drame, et qui le fait
04:16à dessein, qui le fait
04:18justement pour
04:20attiser la haine, pour flatter un électorat
04:22communautariste
04:24et antisémite. Et effectivement,
04:26comme disait très justement Valérie Benhaim,
04:28le fait d'avoir retiré
04:30ce tweet est un double aveu.
04:32C'est-à-dire que là, peut-être qu'il y a la
04:34cellule de
04:36communication de la
04:38France insoumise, après les
04:40couloirs de l'affiche vous visant
04:42Cyril, qui peut-être a dit
04:44« Attention Thomas Porte, tu as dû aller un petit
04:46peu trop loin, il faut rester
04:48ambigu, mais c'est très clairement
04:50signé, c'est la France antisémite. »
04:52C'est un tweet
04:54clairement antisémite, et c'est pour ça que je l'ai
04:56signalé à la procureure de la République.
04:58Olivier d'Artigolle, qu'on vous entend dire.
05:00Oui, moi je doute de la judiciarisation
05:02dans ce cas précis, quand même,
05:04on peut en effet activer un article 40.
05:06Le problème n'est pas la défense de la cause
05:08palestinienne et de la défense de Gaza.
05:10Surtout en ce moment, avec la
05:12situation...
05:14Pardon Julien Doudou, vous n'avez pas terminé.
05:16Pardon, excusez-moi.
05:18Donc, bien évidemment, il y a des vrais défenseurs
05:20de la cause palestinienne, de la situation
05:22à Gaza qui est catastrophique,
05:24on le sait bien, mais
05:26on ne doit absolument pas
05:28accepter que cela puisse
05:30nourrir le début, l'once, d'un
05:32antisémitisme. Or, aujourd'hui,
05:34une part conséquente des insoumis
05:36ne défendent plus Gaza.
05:38Ils sont porteurs d'une haine
05:40antisémite, qui est un véritable
05:42poison. Et moi,
05:44j'appelle vraiment les gens de gauche,
05:46qui viennent de cette culture politique, qui se sont toujours battus
05:48pour la solution à deux États,
05:50qui se sont toujours battus pour
05:52approcher le camp de la paix israélien avec celui
05:54des palestiniens, de ne plus
05:56jamais, jamais, ne serait-ce que par
05:58une déclaration, une mobilisation
06:00ou une pétition, que sais-je,
06:02fréquenter
06:04un parti politique
06:06qui, aujourd'hui, nourrit l'antisémitisme.
06:08Il faut véritablement que la rupture soit
06:10claire, nette, tranchée. Parce que
06:12certains sont encore dans
06:14des zones troubles, et il faut en sortir.
06:16Et comme le disait très bien
06:18Valéry, c'est toujours flirter avec
06:20la frontière, envoyer le signal,
06:22sans se faire prendre sur le terrain judiciaire.
06:24Pour l'instant, il n'y a pas eu de condamnation
06:26pour l'antisémitisme. Absolument, et il y a des enquêtes
06:28pour apologie du terrorisme, mais personne ne pourra
06:30prouver par un sujet
06:32qu'il a fait ce tweet en réaction
06:34à l'attentat de Washington.
06:36Et d'ailleurs, vous verrez que
06:38tous les députés LFI, lorsqu'on les
06:40interroge sur ce sujet, c'est leur
06:42ligne de défense. C'est-à-dire qu'ils jouent avec
06:44l'ambiguïté, parce que, justement,
06:46ils ne sont pas...
06:48Il n'y a jamais eu de condamnation.
06:50Et ils jouent avec ça.
06:52Et ça va être à chaque fois leur ligne de défense. Quand on leur dit
06:54et l'antisémitisme, ils disent, mais on n'a pas été condamnés.
06:56Il y a le monde qui fait partie camper à Tel-Aviv,
06:58ben non, camper, évidemment qu'il n'y a aucune référence.
07:00Ils sont constamment sur ce dogme.
07:02Pour moi, l'affiche...
07:04Dégueulasse.
07:06Avant et après l'affiche.
07:08Est-ce que vous attendez quelque chose de cette...
07:10après avoir saisi le procureur
07:12de la République, ou est-ce que, comme Olivier d'Artigolle,
07:14vous n'y croyez pas du tout ?
07:16J'attends quelque chose. J'attends que,
07:18finalement, la répétition
07:20des faits, des déclarations,
07:22des provocations, à un moment donné,
07:24aboutissent à une sanction.
07:26Parce qu'il faut, évidemment, les arrêter.
07:28Eux, ils surfent
07:30sur l'impunité, ils surfent aussi
07:32sur, j'allais dire, une certaine
07:34complaisance, y compris dans les médias.
07:36On a tous été extrêmement choqués,
07:38notamment de la déclaration de Thierry Arnisson,
07:40et surtout de voir que sur
07:42le service public que Léa Salamé laisse
07:44dire, et vous avez des plans de coups...
07:46Et c'est surtout
07:48Julien Roudoul, en plus, qu'elle ne présente pas son invité
07:50comme il aurait fallu le présenter.
07:52C'est ça le problème.
07:54Mais eux, ils peuvent
07:56faire ce qu'ils veulent, vous avez remarqué.
07:58Ils sont intouchables.
08:00Mais je tiens à dire,
08:02il n'y a pas que la France insoumise,
08:04parce qu'évidemment, on se focalise
08:06sur l'épouvantail de
08:08cette petite secte, mais vous avez aussi
08:10les Verts. Là, on a quand même
08:12une succession de déclarations
08:14nauséabondes et de
08:16faits qui peuvent être caractérisés
08:18comme antisémites.
08:20Vous avez la maire de Strasbourg,
08:22qui, lors d'une
08:24mise en scène,
08:26exhibe une carte
08:28qui nie l'existence de l'Etat
08:30d'Israël.
08:32Vous avez également une élue
08:34écologiste de
08:36Paris qui nous sort une déclaration
08:38qu'elle prête au général de Gaulle,
08:40qui n'a jamais tenu,
08:42mais toujours à des fins
08:44pour attiser la haine et toujours
08:46cibler l'Etat d'Israël et derrière le peuple
08:48juif. Donc, très clairement,
08:50à gauche, vous n'avez pas beaucoup de gens
08:52qui sont clean au niveau de ces questions-là.
08:54Moi, j'entends Olivier Dardigolle, mais quand
08:56on fait le bilan, si vous excluez
08:58Jérôme Guedj, il ne reste plus
09:00grand monde. Je suis désolé,
09:02mais il ne reste plus grand monde qui
09:04n'a jamais été dans cette
09:06ambiguïté, dans cette collusion
09:08qui, je pense, fait
09:10énormément de mal à la gauche.
09:12Oui, Valérie Bélemgui.
09:14Après, il y a des voix qui s'élèvent de
09:16plus en plus. Il y a un congrès au PS maintenant
09:18qui va arriver là. Il y a un premier vote
09:20aujourd'hui et où on
09:22sent qu'il essaye
09:24de se dégager une
09:26autre ligne, avec notamment
09:28des Karim Bouamrane, des gens comme ça.
09:30Mais il faut
09:32qu'à un moment, effectivement,
09:34cette ligne-là
09:36s'affranchisse et dise réellement
09:38et concrètement, plus jamais,
09:40nous ne ferons d'alliance avec ces gens-là.
09:42On attend.
09:44Merci beaucoup, Julien Aoudoul, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
09:46Et vous nous tenez au courant de
09:48ce qui se passe avec cette saisine.
09:50Merci. Merci beaucoup.
09:52Merci, Julien Aoudoul. Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
09:54Merci beaucoup.
09:56Il est parti. Ils l'ont coupé
09:58le micro.
10:00C'est comme ça ici.
10:02Ils sont terribles.
10:04François Bayrou
10:06demande un effort à tous les
10:08Français. Alors, on va
10:10écouter ce qu'il a dit et vous nous appelez 0 à
10:1280, 20, 39, 21. On va prendre beaucoup d'auditeurs
10:14là-dessus parce que c'est vrai que
10:16ça commence à faire beaucoup pour les Français.
10:18Ecoutez ce qu'il a dit.
10:20Est-ce que vous voulez me laisser expliquer
10:22cette situation-là ?
10:24Donc, je dis
10:26le gouvernement
10:28va proposer aux Français
10:30un plan de retour
10:32à l'équilibre des finances publiques.
10:34Et ce plan de retour à l'équilibre des finances publiques,
10:36il va demander
10:38un effort à tous les Français.
10:40Le plus juste possible.
10:42Mais un effort
10:44suffisant pour que
10:46la France sorte de cette situation
10:48dans laquelle on est montré du doigt
10:50et qu'on a laissé grandir au travers
10:52du temps.
10:54Il va demander un effort à tous les Français.
10:56Oui, la phrase
10:58à laquelle je pense tout de suite, c'est la phrase de
11:00Georges Pompidou, arrêtez d'emmerder les Français. Il faut faire
11:02des économies. Ça, c'est certain. On ne peut pas
11:04laisser une dette hors de contrôle avec
11:061000 milliards de plus dues à Emmanuel Macron
11:08et bien sûr aux crises Covid, aux Gilets jaunes
11:10et à tout ce qu'a
11:12pu rencontrer le président sortant. Il n'empêche
11:14qu'il a quand même creusé la dette de 1000 milliards et que le
11:16quoi qu'il en coûte, ça, au bout d'un moment,
11:18ça vous revient comme un
11:20boomerang. Est-ce que c'est aux Français de
11:22supporter cet effort-là ? Est-ce que
11:24les Français ne payent pas déjà suffisamment
11:26d'impôts, ne sont pas suffisamment
11:28généreux ?
11:30Ils payent des impôts tout le temps. Vous allez acheter
11:32n'importe quel produit, vous payez la TVA. Et ensuite,
11:34on est l'un des pays qui prélèvent le plus.
11:36Donc, il y a des choses à faire.
11:38Déjà, c'est marrant qu'ils ne demandent pas
11:40un effort à l'État, à cet État
11:42qui nous coûte beaucoup trop cher, à ce qu'on appelle
11:44le millefeuille territorial. C'est-à-dire que
11:46entre le président et le maire, il y a
11:48beaucoup trop d'étapes
11:50et tout ça coûte un pognon dingue pour reprendre
11:52les mots d'Emmanuel Macron. Donc, des
11:54économies, il y en a. Mais
11:56ça demande sans doute plus de courage
11:58que de demander une nouvelle fois
12:00un effort aux Français. Et au bout d'un moment, les Français,
12:02ils ne voudront plus faire d'effort. Ça suffit.
12:04Ça suffit. Quand vous n'avez pas un entrepreneur
12:06qui ne se plaint pas en disant
12:08« On m'empêche de travailler, on m'empêche de gagner
12:10de l'argent, on m'empêche d'employer d'autres
12:12personnes parce que le coût du travail
12:14est beaucoup trop élevé en France. »
12:16Voilà. Je pense que l'effort aux Français,
12:18les Français font beaucoup d'effort et qu'il
12:20est temps de demander des efforts à l'État qui vit
12:22bien largement au-dessus de ses moyens.
12:24Exactement, Gauthier Lembret.
12:26Oui, Olivier d'Artigouin. L'équation budgétaire
12:28consiste à aller chercher 40 milliards
12:30pour l'automne prochain, à la fois
12:32sur le budget de l'État et sur le budget de la Sécurité sociale.
12:35Il dit que c'est un Himalaya,
12:37donc un sommet à 8000 mètres.
12:39Moi, je ne vois pas bien comment la méthode
12:41Bayrou qu'on a du mal à voir
12:43très précisément peut aller chercher
12:45cet effort budgétaire historique.
12:47On voit par exemple l'affaire
12:49des taxis alors qu'il est question
12:51que de 200 à 300 millions
12:53sous les 400 milliards, comment
12:55c'est déjà un premier irritant.
12:57Je ne vois pas bien.
12:59Après, bien évidemment,
13:01il y a une France, par exemple la France du travail,
13:03la France du SMIC.
13:0518% aujourd'hui des Français
13:07salariés sont au SMIC. Ils étaient que 12%
13:09au début du premier quinquennat
13:11d'Emmanuel Macron. Il y a une smicardisation.
13:13Eux, ils ne peuvent pas faire d'effort.
13:15Ils sont à l'os. Ils ne peuvent pas sortir.
13:17Ils sont déjà au maximum du maximum.
13:19Ils sont déjà au-dessus du maximum.
13:21Avant, on disait demander petit
13:23au petit, demander gros au gros,
13:25mais on ne peut même plus demander petit au petit.
13:27On dépense trop dans ce pays.
13:29On dépense beaucoup trop.
13:31Les Français ne comprennent pas
13:33quand vous avez fait... Là, ça y est, les Français
13:35ont fait leurs impôts. Ils se demandent
13:37où vont mes impôts. On a l'impression
13:39qu'il y a beaucoup d'impôts qui sont
13:41prélevés et qu'il y a peu de redistribution
13:43dans les services publics. Les hôpitaux, ça ne va pas.
13:45On veut bien payer des impôts.
13:47Les Français veulent bien payer des impôts, surtout ceux qui gagnent bien leur vie.
13:49Mais quand ils ne voient pas les résultats, ils se posent
13:51beaucoup de questions. Il dit 17h25.
13:53On va prendre beaucoup d'auditeurs là-dessus. 01, 80, 20,
13:5539, 21. Vous nous appelez, on va prendre
13:57beaucoup d'auditeurs. Et puis il y a Fabien Lecoeuf, tiens,
13:59vous avez sa chronique, il ne faut pas l'oublier.
14:01J'ai deux avis de recherche. Ah, d'accord.
14:03Merci. Commencez maintenant.
14:05A tout de suite.
14:07Europe 1, 16h, 18h.
14:09On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
14:15Gauthier va bien. Il a une interview
14:17à faire.
14:19Julia Roberts.
14:21Il a une interview à faire,
14:23parce qu'ils ont mis une interview
14:25avec un garçon.
14:27Il va faire des allers-retours.
14:29Il n'est pas loin.
14:31Il est sur pied, en tout cas.
14:33On parlait de François Bayrou, qui demande encore des efforts
14:35aux Français. On va prendre Christophe,
14:37qui est avec nous, d'Alsace. Bonjour Christophe.
14:39Oui, bonjour Cyril. Bonjour à tous les types.
14:41Merci d'être avec nous.
14:43Quand vous entendez François Bayrou demander des efforts
14:45aux Français encore, vous êtes comme nous.
14:47Vous pétez un câble.
14:49Oui, tout à fait. Ça fait 50 ans
14:51qu'ils ne savent faire que ça, en fait.
14:53Demander des efforts aux Français.
14:55Ils ne veulent pas faire d'efforts.
14:57Eux, par contre, ils ne touchent pas à leurs avantages
14:59ni à leur indemnité.
15:01Il serait peut-être temps de baisser leur salaire
15:03et d'enlever un peu des avantages.
15:05Peut-être qu'on se fait de la politique
15:07pour l'amour de la politique et du pays.
15:09On dépense trop dans ce pays.
15:11C'est n'importe quoi, Christophe.
15:13Je vous dis franchement, je ne sais pas
15:15où on va.
15:17Moi, je vous dis, je suis artisan.
15:19Je ne comprends même pas.
15:21On fait quoi dans la vie, Christophe ?
15:23D'accord, très bien.
15:25Je vous dis, on prend 48%
15:27de ce que je gagne.
15:29Après, le reste,
15:31il faut que je paie mes fournisseurs,
15:33mon salaire,
15:35que j'ai déjà baissé. Je vous dis, je suis artisan.
15:37Je gagne 2000 euros.
15:39Vous vous rendez compte, 2000 euros.
15:41C'est lamentable. Je fais 70 heures par semaine.
15:43Ça me rend fou.
15:45Je ne suis pas 35.
15:47Je suis moins de 35.
15:49Mais eux, par contre,
15:51tout va bien chez eux, dans le meilleur des mondes.
15:53C'est incroyable.
15:55Oui, c'est fou.
15:57La seule chose qu'ils savent faire, c'est remonter les impôts.
15:59Moi, ça fait longtemps que je dis,
16:01même les gens qui touchent le RSA, ils devraient payer,
16:03même si c'est que 50 euros.
16:05Ils devraient participer aux efforts de la France
16:07et ça ferait rentrer un peu d'argent.
16:11Ce n'est peut-être pas grand-chose,
16:13mais c'est déjà pas mal. C'est déjà un bon début.
16:15Qu'est-ce qui se passe, Fabien ?
16:17Il a parfaitement raison, Christophe.
16:19On nous soigne le monde entier, il faut le rappeler.
16:21Et après, on nous explique que la sécurité sociale
16:23est en déficit.
16:25À un moment donné, arrêtons cette hémorragie.
16:27C'est un robinet qui coule sans fin.
16:29C'est fou.
16:31Mais c'est pour tout pareil.
16:33Quand on regarde les congés payés,
16:35les congés payés de bâtiments,
16:37ça fait des années qu'ils sont exédentaires.
16:39On a toujours été exédentaires.
16:41Jamais en DTR1, quoi que ce soit.
16:43Vous regardez les congés payés des fournisseurs,
16:45c'est les entreprises politiques
16:47qui dirigent et qui gèrent.
16:49Ils sont en déficit.
16:51Comment c'est possible ?
16:53Non mais je vous dis, ça rend fou.
16:55Ça nous rend fou.
16:57Ils n'ont encore pas à leur payer plus d'impôts.
16:59Comme si on n'en payait déjà pas assez.
17:01Exactement.
17:03À un moment, comment vous voulez vous en sortir ?
17:05Ils bossent 70 heures par semaine.
17:07Christophe, il ne s'en sort pas.
17:09Il nous demande encore de faire des efforts.
17:11C'est n'importe quoi. Merci d'avoir été avec nous.
17:13Merci beaucoup, Christophe, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
17:15Continuez, on a besoin de vous.
17:17On a besoin de vous, Christophe.
17:19On a besoin des plombiers.
17:21J'espère que vous n'avez pas de fil antenne.
17:23Non, vous inquiétez pas.
17:25Ça serait dommage.
17:27Merci, Christophe.
17:29Je serai pas loin.
17:31Je serai pas loin.
17:33Je peux pas faire un petit bonjour à ma femme ?
17:35Avec grand plaisir. Elle s'appelle comment ?
17:37Je voulais juste vous dire que ça serait pareil.
17:39Ma femme a travaillé 40 ans pour Sony.
17:41Ça fait un an qu'elle a la retraite.
17:43C'est juste combien qu'elle touche ?
17:45986 euros de retraite.
17:47C'est fou.
17:49L'argent n'est pas mis au bon endroit.
17:51C'est ce qu'on dit à chaque fois.
17:53Tout est fait en dépit du bon sens.
17:55Merci d'avoir été avec nous.
17:57Je vous fais un énorme bisou.
17:59Merci d'avoir été là.
18:01On aura dans un instant
18:03un autre auditeur qui veut réagir sur François Bayron.
18:05On aura Fabien Lecoeuvre aussi
18:07qui lance deux avis de recherche.
18:09Apparemment, vous avez perdu quelque chose.
18:11C'est vrai ? Vous avez perdu quelque chose ?
18:13D'accord. Vous avez perdu des stars.
18:15Peut-être qu'on peut les aider, je pense.
18:17Avec grand plaisir.
18:19Et puis on aura un auditeur qui nous appelle d'Agin.
18:21C'est Bruno.
18:23Il sera avec nous dans un instant.
18:25Il y aura mon Bruno tout de suite.
18:27Tout de suite.
18:2916h, 18h.
18:31Cyril Hanouna sur Europe 1.
18:33Quand on a un problème d'espace,
18:35on peut vider son téléphone,
18:37vider ses placards, sa maison
18:39Le SUV MINI taillé pour les grands espaces,
18:41la vie à bord et surtout
18:43taillé pour la vie de famille.
18:45Ah oui, il est aussi taillé pour votre budget.
18:47En ce moment, le MINI Countryman électrique finition Blackyard
18:49est disponible des 340 euros par mois.
18:51LLD 48 mois, 40 000 kilomètres,
18:53premier loyer de 340 euros à prévenus écologiques
18:55de 2 000 euros déduits jusqu'au 30 juin 2025.
18:57Condition sur MINI.fr. Réservé aux particuliers
18:59si accord BMW Finance. Au quotidien, prenez les transports en commun.
19:01Un impact à réparer ?
19:03Avec Carglass, c'est simple.
19:05Vous choisissez l'heure et le lieu
19:07qui vous conviennent le mieux.
19:09Et oui, vous pouvez choisir de venir en centre,
19:11mais on vient aussi chez vous.
19:13Et même sur votre lieu de travail, c'est où vous voulez.
19:15Chez Carglass, la solution la plus proche de chez vous,
19:17c'est aussi chez vous. En plus, jusqu'au 30 mai.
19:19Pour toute intervention pare-brise,
19:21Carglass vous offre vos balais d'essuie-glaces Bosch.
19:23Alors, prenez vite rendez-vous sur Carglass.fr
19:25ou appelez-nous gratuitement au 3044.
19:27Carglass répare, Carglass remplace.
19:29Condition sur Carglass.fr.
19:31BMW
19:33100% électrique
19:35100% plaisir de conduire.
19:37Retrouvez l'âme de BMW
19:39dans chacun de nos modèles électriques.
19:41Et en ce moment, la BMW iX1 M Sport
19:43est à 390 euros par mois.
19:45Offre pour BMW iX1 M Sport
19:47LLD 48 mois, 40 000 kilomètres.
19:49Premier loyer, 390 euros
19:51après déduction bonus écologique de 2 000 euros.
19:53Réservé aux particuliers jusqu'au 30 juin 2025
19:55si accord BMW Finance.
19:57Condition sur BMW.fr.
19:59Pensez à covoiturer.
20:01Europe 1, 16h-18h
20:03On marche sur la tête.
20:05Cyril Hanouna.
20:07Merci d'être avec nous sur Europe 1.
20:09Et François Bayrou, Premier ministre, demande un effort à tous les Français.
20:11Il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir.
20:130181203921 sur Europe 1.
20:15Il y a Bruno qui est avec nous.
20:17Bruno, qui nous appelle d'où Bruno ?
20:19Oui, bonjour Monsieur Cyril Hanouna.
20:21Je vous appelle de la région des Pays de la Loire.
20:23Ah, tu connais très bien les Pays de la Loire.
20:25Très belle région.
20:27Voilà, donc bonjour à vous Cyril
20:29et puis bonjour à toute l'équipe en même temps.
20:31Bonjour.
20:33Vous êtes à côté de quelle ville Bruno ?
20:35Je suis directement au Pays des Riettes, Le Mans.
20:37Le Mans, j'adore, bien entendu.
20:39J'y ai passé 24 heures là-bas.
20:43Merci, c'est tout.
20:49Je vous appelais par rapport à ce sujet
20:51que vous avez évoqué, qui est très intéressant
20:53puisque c'est assimilé à un fait de société.
20:55Les bêtises de notre cher gouvernement,
20:57c'est parce qu'il ne faut pas incriminer seulement
20:59notre cher président.
21:01Je pense que tout le monde est dans le même bain.
21:03Moi, ma façon de penser,
21:05je vais vous la dire clairement
21:07et je pense qu'on prend les Français
21:09pour des abrutis et des imbéciles en même temps.
21:11La chose qui se passe
21:13quand il y a un problème à prendre à la source,
21:15il faut toujours prendre le problème
21:17par le B.A.B.A.
21:19Ce qu'on appelle le B.A.B.A. du problème,
21:21c'est la source du problème.
21:23C'est vrai qu'on en arrive vraiment
21:25à du ridicule, on marche vraiment sur la tête.
21:27C'est encore aux Français de se sacrifier.
21:29C'est plus une ceinture
21:31qu'on se sert, c'est une canisole
21:33qu'on nous met carrément.
21:35Si on doit faire des efforts,
21:37il faut prendre le B.A.B. des choses.
21:39Les gens qui nous gouvernent
21:41doivent d'abord être taxés.
21:43C'est-à-dire qu'on doit baisser le salaire des ministres,
21:45baisser les salaires des députés,
21:47que ce soit n'importe quel politique.
21:49Oui, on est là pour défendre ceci,
21:51on est là pour défendre cela.
21:53Vous savez, aujourd'hui, la politique comme la religion,
21:55c'est devenu le pouvoir du fric.
21:57Le pouvoir du fric, c'est quoi ?
21:59Vous allez dans une église, on ne respecte même pas vos personnes décédées.
22:01On vous dit, voilà, mettez la main à la poche,
22:03mettez dans le panier. Le gouvernement, c'est pareil.
22:05On a fait des bêtises, on ne les assume pas.
22:07Les Français, mettez la main au panier encore.
22:09Mettez la main dans la poche pour donner encore pour le pays.
22:11Mais on ne peut pas d'abord
22:13commencer par le B.A.B. de dire,
22:15voilà, messieurs et mesdames les politiques,
22:17on va baisser vos salaires, on va se servir sur vous
22:19parce que là, il y a des millions à récupérer.
22:21Et à mon avis, ça peut sauver la France.
22:23Alors,
22:25le truc, moi, c'est ce que j'avais dit.
22:27Déjà, je trouve qu'il y a trop de députés, ça c'est clair.
22:29Pour 577 députés,
22:31c'est très lourd.
22:33Comme il y a trop de députés dans le gouvernement,
22:35il y a trop de députés.
22:37Après, je ne suis pas sûr que ce soit un gros menton.
22:39Mais c'est pour le symbole, en fait,
22:41ce que veut dire Bruno, c'est ce que je pense.
22:43Mais au-delà de ça,
22:45ce qui est fou, c'est comme si vous avez un mec,
22:47vous savez, un chef de famille
22:49qui gagne sa vie
22:51et qui va dire à ses enfants
22:53qu'il a complètement, qu'il a tout dépensé
22:55pour lui, et qu'il va dire à ses enfants
22:57il faut maintenant faire un effort alors que c'est lui qui a tout dépensé.
22:59Non mais c'est absolument incroyable.
23:01Je vous dis franchement, il demande encore aux Français
23:03de faire des efforts. Les mecs, on n'est pas
23:05et les Français ne sont pas
23:07responsables de la mauvaise gestion
23:09et du fait que ce soit des peintres.
23:11Excusez-moi de vous dire ça.
23:13Je vais vous donner un exemple
23:15qui rejoint le commentaire du précédent auditeur.
23:17Moi, je suis quelqu'un qui, malheureusement,
23:19j'ai subi deux lourdes opérations en 2021.
23:21Je suis quelqu'un qui est invalide.
23:23Je suis devenu invalide.
23:25Moi, à l'époque, je vous explique vite fait,
23:27j'étais en fin de droit de civique, donc je touchais
23:29un minima, parce que
23:31j'approchais de la soixantaine
23:33et quand on approche de la soixantaine,
23:35on embauche plutôt des jeunes que des personnes
23:37de la soixantaine, et moi davantage.
23:39Maintenant, j'ai dépassé les soixante ans. Je me retrouve invalide.
23:41Mes ressources,
23:43je vais vous dire un truc qui ne va pas, par exemple
23:45pour les personnes invalides, c'est qu'on dit
23:47voilà, monsieur, vous avez de l'APL,
23:49vous êtes invalide, vous touchez, maintenant, c'est
23:5110332, vous avez de l'APL,
23:53monsieur, vous dépassez le barème, mais ce qu'on oublie
23:55de dire dans leurs calculs qui sont mal faits,
23:57comme pas mal de calculs, c'est qu'en fait,
23:59on tient compte des ressources,
24:01mais dans leurs calculs, on ne tient pas compte des charges.
24:03Donc déjà, il y a un truc qui ne va pas au niveau
24:05des invalides, et pour tous les invalides,
24:07c'est la même chose, et en plus,
24:09moi, j'avais le droit à la LD par rapport
24:11à mon opération, parce que j'ai des gros problèmes de santé,
24:13on me compte même
24:15maintenant des honoraires. Mais attention,
24:17on ne tient pas compte des honoraires que je paye à la sécu
24:19aussi. Non mais attendez, c'est une honte.
24:21Donc on dépasse quoi ? Non, on se retrouve avec
24:23une misère, encore une fois. On a nos yeux pour
24:25pleurer, et là, on va encore nous taxer.
24:27On va un petit peu arrêter, parce qu'on est en train
24:29de nous dépouiller,
24:31on est en train de nous faire mourir, et se faire mourir notre
24:33pays et nos vraies valeurs. Nos anciens
24:35doivent se retourner dans leurs tombes, c'est malheureux.
24:37Quand vous pensez nos anciens et ce qu'ils ont combattu
24:39pour sortir
24:41leurs enfants et leurs futurs petits-enfants
24:43de l'embarras, et là, malheureusement,
24:45les répercussions plus tard, ce sera nos
24:47enfants et nos petits-enfants qui les auront, tout ça.
24:49Malheureusement. Exactement, merci
24:51en tout cas Bruno, merci d'avoir été avec nous.
24:53Tout à fait d'accord avec vous aussi.
24:55Et merci beaucoup
24:57de pouvoir faire réagir les auditeurs,
24:59parce que c'est très très important dans notre pays,
25:01et franchement parler, félicitations pour
25:03votre émission, mille fois merci à vous et à votre équipe.
25:05Merci Bruno d'avoir été avec nous sur Europe,
25:07je vous embrasse fort Bruno, merci. On a François
25:09qui est avec nous de Paris, bonjour François.
25:11Oui, bonjour. Merci d'être avec nous François,
25:13et quand vous entendez François
25:15Bayrou dire, demander aux Français
25:17encore de faire un effort,
25:19moi ça me
25:21gêne, ça me choque, je vous dis
25:23franchement, parce qu'on ne peut pas dire ça,
25:25quand on connaît la situation de la plupart des Français,
25:27on ne peut pas dire ça, je pense,
25:29après je peux me tromper, mais François,
25:31qu'est-ce que vous en pensez ? Oui, évidemment,
25:33dans votre avis, moi ça me choque,
25:35ce qui me choque surtout, si vous voulez, c'est que
25:37à quel Français on va demander de faire un effort ?
25:39En fait, on va demander un effort
25:41aux gens qui cotisent,
25:43mais la personne qui bénéficie
25:45du système, la personne qui va se faire soigner
25:47gratos dans nos hôpitaux,
25:49et qui ne cotise pas, il y en a
25:51un paquet, on lui demande quel effort
25:53à elle ? Vous voyez,
25:55en fait, pourquoi est-ce que notre système est déficitaire ?
25:57Le problème de la Sécu,
25:59c'est que vous avez un nombre de gens
26:01qui financent le système en
26:03cotisant, en bossant, etc.,
26:05et puis vous avez un nombre bien supérieur
26:07de gens qui bénéficient de ce
26:09système, mais sans le financer, donc c'est
26:11arithmétique, ça ne peut pas marcher.
26:13C'est sûr, c'est sûr.
26:15Et pardon, ça fait quand même
26:17un tout petit peu le lien entre
26:19le problème, le déficit
26:21chronique de la Sécu et l'immigration.
26:23Il y a un moment où il faut le faire, parce que
26:25je pense que pour les Français, quand on dit que
26:27l'État vit trop élevé, etc.,
26:29c'est très abstrait, et on se dit,
26:31OK, on va réduire les salaires des ministres, etc.,
26:33très bien, bien sûr, évidemment, il faut montrer l'exemple.
26:35Mais le vrai sujet, quand même,
26:37c'est qu'on a un système qui,
26:39en fait, sur tous les piliers de la solidarité,
26:41c'est-à-dire la Sécu,
26:43donc la santé, le chômage,
26:45la retraite, vous avez beaucoup plus de gens
26:47qui bénéficient du système que de gens qui cotisent.
26:49Ça ne peut pas marcher.
26:51Oui, mais ça ne peut pas marcher.
26:53C'est ce qu'on dit. Un moment,
26:55le problème qu'on a, c'est qu'il n'y a pas de décision de prise.
26:57Un moment, on ne peut pas tout avoir.
26:59C'est ce que je disais la dernière fois, on m'en parlait,
27:01je disais, les mecs veulent tout, les mecs veulent continuer
27:03à vivre au-delà, on vit au-dessus
27:05de nos moyens. Donc, un moment,
27:07on ne coupe rien sur la Sécurité sociale,
27:09on ne veut rien couper sur les aides,
27:11on ne veut rien couper, mais un moment,
27:13comment vous voulez faire ?
27:15Et quand j'entends, excusez-moi, des journalistes
27:17qui réagissent et qui disent
27:19non, la Sécu, on ne peut pas bouger,
27:21la Sécu, on ne peut pas toucher, ça, on ne peut pas toucher,
27:23ça, on ne peut rien toucher, pour moi, ça me rend fou
27:25parce qu'ils sont tellement aussi,
27:27ils sont tellement en-dehors
27:29des réalités des gens que j'entends, excusez-moi,
27:31franchement, c'est insupportable.
27:33C'est comme la dernière fois où j'avais dit qu'il fallait réduire
27:35le nombre de députés
27:37et j'ai vu,
27:39il y a une journaliste, je ne sais plus sur quelle chaîne,
27:41qui disait, ça, c'est impossible,
27:43on ne peut pas faire ça, mais si on vous les écoute,
27:45on ne peut rien faire, donc continuez, c'est un truc
27:47qui ne marche pas, à un moment, il faut prendre des décisions, il faut arrêter de dire
27:49c'est pas possible de faire ça, c'est pas possible de faire ça,
27:51mais ils sont tous dans le système,
27:53le problème qu'on a, François, ils sont tous dans le système,
27:55ils ne veulent pas en sortir,
27:57et ils ont tous peur pour leur petit
27:59privilège, excusez-moi,
28:01François.
28:03Oui, il y a des mots qu'on n'ose pas prononcer,
28:05encore une fois, le lien entre tous ces déficits
28:07et l'immigration, il est très clair,
28:09à un moment, il faut juste pouvoir poser le problème
28:11et pouvoir en parler, je ne dis pas qu'il faut
28:13montrer du doigt les immigrés.
28:15Qu'est-ce que vous en pensez de ça, Dartigold ?
28:17Non, je pense qu'il faut lutter contre l'immigration
28:19irrégulière, je suis pour la régularisation
28:21des travailleurs sans-papiers qui bossent
28:23depuis des années dans notre pays,
28:25qui sont parfois dans les arrières-cuisines,
28:27là où on va manger en salle,
28:29ou apprentis d'un boulanger,
28:31donc je suis pour qu'on regarde
28:33de près, mais lutter contre l'immigration
28:35clandestine,
28:37si vous prenez l'immigration régulière,
28:39concernant notre PIB, sur la richesse
28:41produite, c'est plutôt une bonne opération
28:43pour notre pays.
28:45Mais après, je suis d'accord, vous voyez,
28:47les retraités, je ne suis pas pour qu'on les mette à contribution,
28:49un retraité, il a cotisé pour faire sa retraite,
28:51souvent il y a des petites retraites,
28:53donc là je ne suis pas, moi on disait, les 10%
28:55d'abattement, je ne suis pas favorable à ça.
28:57Après, il va falloir faire
28:59une mise à plat de toutes les politiques
29:01publiques, certaines sont inefficaces
29:03alors qu'elles ont un financement, par exemple
29:05l'aide sociale à l'enfance,
29:07c'est un secteur très important
29:09qu'il faut doter de financement,
29:11mais on sait qu'il y a une gap J,
29:13qu'il y a des choses qui ne fonctionnent pas, il faudrait
29:15une traçabilité de l'argent public, de votre
29:17feuille d'impôt, il faudrait pouvoir tracer
29:19à l'europrès la manière
29:21dont c'est utilisé, et on verrait qu'il y a
29:23très certainement des choses à récupérer.
29:25Aujourd'hui, entre départements et régions, il y a
29:27très certainement, on pourrait faire un
29:29conseiller unique, bon il y a
29:31des pistes, mais je ne sais pas
29:33si, de toute façon
29:35le moment de vérité, là où on est au pied du mur
29:37c'est pour le prochain budget, parce que si le
29:39gouvernement Bayrou saute sur le prochain
29:41budget, il en faudra donc un autre,
29:43en urgence, et là ça va,
29:45là il peut y avoir
29:47un problème politique majeur.
29:49Rendrez-vous
29:51septembre, octobre pour ça,
29:53même si le Premier ministre a dit qu'il donnerait ses
29:55grands arbitrages avant le 14 juillet.
29:57Merci, merci beaucoup
29:59Olivier Tarticolle
30:01pour cette intervention, et surtout merci François
30:03d'avoir été avec nous sur Europe 1.
30:05Je vous embrasse,
30:07merci beaucoup, merci François.
30:09Franchement,
30:11c'est intéressant ce qu'a dit François Bayrou,
30:13vous avez vu comment ça fait bondir les Français.
30:15Si je peux intervenir Cyril,
30:17parce que moi j'étais un jour hospitalisé
30:19à l'hôpital de Deauville,
30:21et avant moi il y avait 25 personnes,
30:23et notamment une famille mongole,
30:25la femme souffrait du ventre,
30:27et donc personne ne parlait
30:29le mongol, la femme ne parlait ni l'anglais,
30:31ni l'allemand, ni l'espagnol,
30:33ils sont allés chercher un traducteur à Strasbourg,
30:35tout ça au frais de la sécu,
30:37moi j'en revenais pas.
30:39Donc ils ont hébergé toute la famille mongole
30:41dans un hôpital, à Deauville,
30:43et évidemment,
30:45le traducteur de langue est venu
30:47le lendemain de Strasbourg,
30:49c'est le seul en France qui parlait à la fois le mongol
30:51qui pouvait traduire en français exactement.
30:53Et bien je peux vous dire tout ça,
30:55non mais tout ça c'est sur la note des Français.
30:57Non mais il faut l'expliquer, ça c'est comme ça.
30:59Mais on ne va pas lire ce que j'allais dire.
31:01Non mais qu'est-ce que tu fais dans ce cas-là ?
31:03J'ai été loin de leur pays.
31:05Tu laisses la famille et tu dis, bah je ne vais pas prendre le traducteur,
31:07et je veux pas que ça coûte trop cher.
31:09Non, je vais vous dire en tant que chef d'entreprise,
31:11on doit dire, voilà, ça a coûté tant à la France,
31:13on réclame au pays d'origine,
31:15à la Mongolie,
31:17on réclame une facture des hôpitaux.
31:19Mais un chef d'entreprise,
31:21mais c'est normal, imaginez-vous
31:23qu'une petite entreprise paye pour l'entreprise.
31:25Oui, c'est vrai.
31:27T'as pas pris le dossier le plus simple.
31:29Ce sont des dossiers communs.
31:31T'as raison, en tout cas c'était une belle anecdote.
31:33Mais ça existe en France, c'est important de le rappeler.
31:35C'était pas pour recoller les oreilles.
31:37Non, pour une fois.
31:39L'élanogastrique.
31:41Et l'argent de la sécu par là-dedans ?
31:43Merci.
31:45Merci en tout cas.
31:47Ça valait le coup, parce qu'il n'a pas fait sa chronique
31:49pour nous faire son anecdote.
31:51Je ne sais pas, l'un dans l'autre.
31:53Vous venez quand ?
31:55La semaine prochaine.
31:57Ah oui, c'est une petite semaine quand même.
31:59Petite semaine pour un petit bonhomme.
32:01Non mais vous ne serez pas là.
32:03Quand je reviens ?
32:05C'est vendredi.
32:07Je travaille jeudi et vendredi.
32:09Alors moi je suis là demain.
32:11Et après je suis en pont de la rivière Couaille.
32:13Jeudi et vendredi.
32:15Et je reviens lundi.
32:17Merci à tous.
32:19Entrez chez vous, ça va vous faire du bien.
32:21Allez tout de suite punchline avec Laurence Ferrari sur CNews Europe.