Le jeune acteur québécois a répondu aux questions de Paris Match.
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00:00Je pense qu'aujourd'hui, ça représente, en tout cas, avec Nino,
00:02je suis très ému de présenter le film ici.
00:04C'est comme en continuation de ce que je ressentais depuis le début,
00:08de toutes les rencontres qui ont été avec le film,
00:09qui en premier était une rencontre avec le scénario,
00:11après une rencontre avec Pauline, après une rencontre avec le personnage,
00:13puis le tournage, puis après, de sentir que, bon, le film est reçu.
00:18J'étais heureux parce que je trouvais que ça faisait du sens
00:19avec le processus qu'on avait eu, puis avec tout l'amour qu'il y avait sur le film,
00:23puis à quel point, moi, le film me touche.
00:25J'ai un souvenir de genre, c'est quoi cette chambre d'hôtel de merde?
00:27C'est sûr qu'on était à Cannes, parce qu'on était à la quinzaine,
00:31donc c'est pas l'officiel.
00:32Puis après un festival, c'est excitant,
00:34mais c'est pas là que tu vis les plus grandes émotions.
00:39Je pense que tu vis beaucoup plus de choses en faisant le film
00:40qu'en le présentant, en tout cas moi.
00:42Souvent, comment je me sens après une première à un festival,
00:45c'est un peu genre...
00:47T'arrêtes pas de te projeter à la première et tout ça,
00:49puis tu y arrives, puis t'es un peu comme mort.
00:52Donc j'essaie d'en profiter un peu plus.
00:53Je pense que le cinéma français est plus social,
00:55c'est peut-être un cinéma plus social que le cinéma québécois,
00:58mais vraiment, je sais pas.
00:59J'aime bien les sacres québécois,
01:01tabarnak, calistes, ça, c'est ça?
01:03Oui, oui, les classiques.
01:04Quand j'avais la télé, je le regardais.
01:06J'ai plus la télé, donc c'est un peu plus difficile.
01:08Pardon.
01:09Une chaîne diversifiée,
01:11avec des trucs assez intelligents,
01:13mais c'est comme ça que je l'aperçois,
01:14mais après je sais même pas si c'est vrai.
01:14Sous-titrage Société Radio-Canada