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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Arapa ce matin jusqu'à 9h30 sur ses lieux jusqu'à 10h30 lors des pros.
00:06Des professeurs de collège, de lycée le disaient, des policiers le rapportaient, des journalistes l'ont écrit,
00:14des hommes politiques ont prévenu depuis 10 ans, depuis 20 ans, depuis 30 ans,
00:20attention, danger, une contre-société existe, l'antrisme d'un islam radical est une réalité.
00:27Mais non, fantasme, ça n'existe pas, disaient les beaux esprits.
00:32Et puis hier, miracle, un rapport qui n'apprend rien, que tout le monde sache déjà,
00:38agit comme un électrochoc, jusqu'à Gabriel Attal, qui propose ce que d'autres avaient imaginé mais qu'il avait refusé.
00:45Interdire le port du voile pour les moins de 15 ans, Eric Ciotti l'avait dit, Robert Ménard l'avait dit.
00:50Et cette proposition vient d'un homme de gauche, 36 ans après que Lionel Jospin capitulait devant des jeunes filles qui portaient le foulard dans une école à Creil.
01:0036 ans de déni, 36 ans de lâcheté, 36 ans d'immobilisme.
01:05Venez comme vous êtes, disaient les toujours mêmes beaux esprits.
01:11Et hier, Gabriel Attal se réveille avec lui tant d'autres.
01:14L'islamisme est une menace.
01:15Ah bon ? L'ex-premier ministre cible le port du voile comme un danger pour la société française.
01:22Le paradoxe est que ce même Gabriel Attal préfère la France insoumise qui flirte avec le frérisme plutôt que le rassemblement national qu'il combat.
01:31Hier fut une journée de dupe.
01:33Demain réclame des décisions fortes.
01:36Qui aura le courage de stopper cet entrisme de l'islam radical et comment y arriver ?
01:41Voici deux questions pour Bruno Retailleau qui a posé le bon diagnostic et qui réfléchit sans doute.
01:48Comment trouver le remède ?
01:50Il est 9h02, Shana Lousteau.
01:529h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:55Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:05Un conseil de défense et de sécurité nationale sera présidé par Emmanuel Macron à 11h30 ce matin.
02:11Le président de la République réunira des membres de l'exécutif à l'Elysée pour examiner le rapport choc sur les frères musulmans publié hier.
02:18Seront notamment présents les ministres de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et des sports, trois secteurs particulièrement impactés.
02:26La manifestation des taxis continue ce matin.
02:29Le ministre des Transports, Philippe Tabarro, va recevoir une délégation aujourd'hui à son ministère.
02:35Et ce matin sur CNews, il a déjà répondu à l'une de leurs revendications, celle de mieux contrôler la concurrence des VTC.
02:41Il était l'invité de la matinée à l'écouter.
02:42Avec le ministre de l'Intérieur, nous allons procéder à des contrôles par rapport à l'activité des VTC,
02:49à la fois sur les méthodes de certains VTC qui font des maraudes, qui se mettent en station, ce qu'ils n'ont pas le droit de faire.
02:56Et il y aura des contrôles accrus.
02:58Et deuxième chose, l'arrivée des plateformes dans ce secteur qui est déjà assez tendu.
03:06Et puis est-ce bientôt la fin des démarchages téléphoniques ?
03:09Ces appels qui empoisonnent le quotidien de millions de Français.
03:11Les sénateurs doivent se prononcer aujourd'hui sur leur interdiction définitive.
03:15Et si la loi est adoptée, il faudra encore attendre un an avant son entrée en vigueur prévue en août 2026.
03:21J'ai l'impression que chaque jour, on me dit que c'est la fin des démarchages téléphoniques.
03:24C'est un sujet qui revient, mais je croyais que c'était déjà la fin des démarchages.
03:28Quand ça a été adopté à l'Assemblée nationale, il faudra un an.
03:32Le moment où on vote et le moment où les gens ne t'appellent plus, ce sera un an.
03:35Exactement.
03:36C'est bien, c'est bien.
03:37L'islamisme, ça fait 30 ans, d'un autre côté.
03:39Donc là, c'est plus rapide.
03:41Donc c'est déjà ça.
03:42Merci beaucoup, Chevalier Lousteau.
03:44Sarah Salman est avec nous.
03:45Georges Fenech, Éric Nolo, Joachim Lefloch-Imane, Thomas Bonnet.
03:50Je disais, c'est la journée des dupes.
03:51Hier, la journée des dupes, c'est Louis XIII.
03:53La journée des dupes.
03:54Alors, il y a des gens qui se réveillent.
03:55Gabriel Attal se réveille.
03:56Plein de gens se réveillent.
03:57Ils découvrent ce qu'est la France aujourd'hui.
03:59Tout le monde ne se réveille pas.
04:01Non.
04:01On finit à dormir.
04:02Oui, oui, oui.
04:03Alors, on va les écouter.
04:04Bon, Jordan Bardella.
04:06Je vous propose peut-être de voir un tweet de Jordan Bardella face à la menace existentielle
04:10que posent les frères musulmans à la France.
04:12Il faut agir fort.
04:12Le gouvernement doit procéder à l'interdiction de ce courant islamiste et de ses relais
04:16en France.
04:16On ne peut plus laisser les ennemis de notre civilisation agir en tout et impunité.
04:2040 ans que certains disent ça.
04:2240 ans que certains disent ça.
04:23Venez comme vous êtes.
04:24Venez comme vous êtes.
04:25Non, il n'y a pas de problème.
04:27Ça n'existe pas.
04:27Et ça.
04:28Florence Bergeau-Blacquer.
04:29Écoutez ce qu'elle a dit.
04:32Il y a une lente structuration d'une contre-société islamique qui s'est déployée à partir d'un
04:39projet.
04:39Et ce que j'ai mis en évidence dans mon livre, c'est précisément la théorie qu'il
04:46y a derrière et qui explique ce qu'on voit aujourd'hui qui est le résultat d'un demi-siècle
04:52en fait de présence des frères musulmans parfaitement ignorés de nos responsables
04:57politiques.
04:59Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les frères musulmans ont une stratégie de
05:05formation d'une élite.
05:08C'est-à-dire que quand on parle des 139 lieux de culte ou des 20 écoles, il s'agit là
05:12de créer, non pas de former des musulmans à l'islam, de leur transmettre la religion,
05:19mais de former de véritables ambassadeurs de la prédication de l'islam frériste et
05:23qui ont un projet.
05:24Ce projet, c'est la société islamique.
05:26Est-ce que, alors Marine, est-ce que les autres, ça fonctionne, alors ça ne fonctionne
05:48toujours pas ? Je suis désolé.
05:50Vous n'allez pas venir.
05:54Je vous propose qu'on va écouter, pendant qu'on est en train de régler cela, déjà,
05:58il y a un micro qui marche, c'est bien.
06:00On va écouter plusieurs prises.
06:02Oui, c'est un nouveau concept.
06:04Je précise que je ne dis plus rien.
06:06Écoutez ce qu'a dit Marine Le Pen, puisque Marine Le Pen, elle dit ce que tout le monde
06:10dit.
06:10Moi, je n'ai rien appris.
06:12Vous avez des années qu'on le dit.
06:13Écoutez Marine Le Pen.
06:14Je ne vais absolument rien apprendre, car cela fait des années que nous savons pertinemment
06:21ce qu'il en est des frères musulmans, de la manière dont ils cherchent à influencer
06:26la société française, des intimidations dont ils se rendent coupables.
06:31Et c'est la raison pour laquelle, depuis deux très nombreuses années, nous réclamons
06:35leur interdiction en France.
06:36Je ne sais pas qui va découvrir des choses dans ce rapport, mais s'il y a des responsables
06:42politiques qui découvrent des choses dans ce rapport.
06:44Alors, c'est extrêmement inquiétant sur leur niveau de lucidité, de la réalité
06:49de ce que vivent nos compatriotes.
06:52Alors, moi, je vais vous repasser encore, parce que je l'ai passé de nombreuses fois,
06:55mais moi, ça ne m'ennuie pas du tout de le passer Jean-Marie Le Pen en 91.
06:59J'ai dû le passer cinq, six, sept fois.
07:02Mais il est mort, Jean-Marie Le Pen.
07:04Et évidemment que Jean-Marie Le Pen, il y a beaucoup de choses qu'il a dites qu'il
07:08ne fallait pas suivre.
07:09Mais écoutez ce qu'il disait à Pierre-Luc Séguillon, parce que c'était posé le diagnostic,
07:14qu'on ne nous dise pas qu'il n'existait pas.
07:17On est en 91.
07:19Il y a 34 ans.
07:20Jean-Marie Le Pen, écoutez.
07:21Je crois que la religion islamique est une religion qui n'a jamais réussi à s'établir
07:29de façon pacifique dans un pays chrétien.
07:32L'islam vous fait peur ?
07:33Ah oui, l'islam me fait peur, d'abord parce qu'il est en formidable expansion démographique
07:38et en formidable tension religieuse.
07:44Et dans tout cela, rien de tout cela n'est objectivement méprisable.
07:49Mais c'est une force étrangère qui se constitue et qui est animée,
07:54comme les forces en expansion, d'une volonté de conquête même inconsciente, si vous voulez.
08:01Et moi, mon devoir d'homme public français, c'est de protéger la France et les Français,
08:05les Européens et l'Europe, des tentatives hégémoniques qui viennent de l'extérieur.
08:09Il faut savoir que la terre d'islam, c'est une terre sur laquelle s'applique la loi de l'islam.
08:17Et si vous acceptez de donner à l'islam les signes extérieurs de reconnaissance
08:23de la qualité de terre d'islam à l'Europe,
08:26à ce moment-là, vous serez contraints de donner l'un après l'autre, l'une après l'autre,
08:32des concessions de plus en plus, à des exigences de plus en plus fortes
08:37pour imposer non seulement les mœurs, les coutumes, le costume,
08:41mais encore et surtout le droit civil, la façon de penser.
08:46Or, nous, nous avons droit français à nos lois, à nos mœurs.
08:51Et si les gens viennent chez nous, quelle que soit leur motivation,
08:55ils sont tous astreints, comme moi je le suis quand je vais à l'étranger,
08:59à respecter nos lois, nos mœurs et nos coutumes.
09:041991.
09:04Ça marche les micros ?
09:061989, pardonnez-moi.
09:091989, c'est au moment de Creil.
09:11C'est la différence entre Lionel Jospin et Jean-Marie Le Pen.
09:15Qui a eu raison ?
09:17Qui a eu raison ?
09:18Lionel Jospin a eu tort.
09:19Ça marche les micros ?
09:20Oui, mais c'est pas qui a...
09:21Vous voyez, même là encore, vous vous défaussez.
09:23Est-ce que cette analyse est la bonne ?
09:25Oui.
09:25Parce que ça vient de Jean-Marie Le Pen.
09:26Vous savez très bien que Jean-Marie Le Pen n'était pas audible pour d'autres raisons.
09:30Mais même moi, je le trouve inaudible, franchement.
09:31Tout ce qui vient de Jean-Marie Le Pen, je trouve que c'est inaudible.
09:33Voilà.
09:33Mais je vous le dis.
09:34Non, mais ça n'a pas changé, malheureusement.
09:36C'est-à-dire qu'hier...
09:37Éric Nolo !
09:37Vous dites que les gens se sont réveillés.
09:39Mais moi, j'ai entendu des choses très surprenantes.
09:41C'est-à-dire que pour certaines personnes, la réalité est suspecte parce qu'elle donne raison à Bruno Retailleau.
09:47Comme hier, la réalité était suspecte parce qu'elle donnait raison à Jean-Marie Le Pen.
09:51C'est très étonnant.
09:52Ce n'est pas les faits qui sont en cause.
09:54Si vous dénoncez la réalité, mais qu'elle est portée par quelqu'un qui n'est pas de votre camp,
09:59donc la réalité, il faut la questionner.
10:01Bon, il faut quand même dire une chose, c'est que les frères musulmans, ils ont l'éternité devant eux.
10:05Eux, ils se projettent à 100 ans, à 500 ans.
10:10Donc, ils vont grignoter centimètre par centimètre tout ce qu'ils pourront, sauf si on les stoppe.
10:15Donc, moi, j'attends ce matin les remèdes après le bon diagnostic, en effet.
10:19Alors, puisque vous faisiez allusion à...
10:23Ceux qui ne veulent pas voir.
10:26À l'éditorialiste du quotidien dont j'oublie le nom, monsieur Apathy.
10:28Jean-Michel Apathy, peut-être.
10:29Jean-Michel Apathy, voilà.
10:30Puisque vous faisiez clairement allusion à lui, je vous propose d'écouter ce qu'il disait hier,
10:34puisque, effectivement, le souci pour monsieur Apathy, ce ne sont pas les faits.
10:38Non.
10:39C'est, effectivement, qui rapporte ces faits.
10:42Donc, écoutez ce qu'il a dit.
10:45C'est embêtant, ce rapport, d'une certaine manière.
10:48D'abord, parce qu'il est mis au service d'un homme et de son ambition.
10:50Enfin, ceux qui ne le voient pas, c'est qu'il faut qu'ils aillèrent qu'il y ait des lunettes.
10:54Et puis, il y a un deuxième problème.
10:55C'est que si on ne parle plus que des musulmans en France sous cet aspect-là,
11:00on va quand même détourner les musulmans, patriotes, honnêtes, français,
11:07qui paient leurs impôts, qui aiment leur pays,
11:09on va les détourner du pacte social.
11:12Il faut quand même faire attention à ce qu'on fait.
11:15Donc, merci Bruno Rotailleau pour avoir rendu public le rapport.
11:19Enfin, bon, il ne faut pas nous prendre pour des billets non plus, quoi.
11:21Moi, je ne confonds pas, contrairement à ce qu'il dit,
11:24je ne confonds pas l'islam avec la confrérie des frères musulmans.
11:28Il y a deux choses.
11:29D'ailleurs, vous noterez que les pays musulmans eux-mêmes
11:32luttent contre la confrérie des frères musulmans,
11:34que ce soit l'Égypte qui l'interdit, la Jordanie,
11:37l'Arabie Saoudite qui est un peuple wahhabite, donc fondamentaliste.
11:40Vous avez aussi les Émirats Arabes Unis,
11:43avec un centre mondial pour lutter contre ce discours-là.
11:46Donc, je ne fais pas cette confusion, contrairement à ce que dit Jean-Marie Apatia.
11:50Jean-Michel.
11:52Jean-Marie, c'était...
11:53Oui, oui, oui.
11:54Jean-Marie, à mon avis, il ne va pas...
11:56Il y avait déjà un rapport qui a été sorti en 2020 par le Sénat.
12:00On avait eu ensuite la loi contre le séparatisme en 2021.
12:04Pourtant, les choses auraient pu changer.
12:06Et quatre ans après, c'est exactement la même chose.
12:08Donc là, vous dites qu'elle va être le sursaut.
12:09Il n'y aura pas de sursaut.
12:11Et on pourra faire un nouveau rapport dans cinq ans.
12:12Mais là, moi, j'attends absolument rien.
12:14On pourrait citer le discours des Mureaux exactement.
12:17Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?
12:17Mais rien, il ne se passera rien.
12:19Il y a eu la loi sur la séparation.
12:20Oui, mais ça ne sert à rien de faire une loi.
12:21C'est un côté un jour de jambe de bois, cette loi.
12:23Moi, j'ai quand même du mal à m'intéresser à l'analyse de Jean-Michel Apathy
12:26dans la mesure où je n'ai pas le sentiment que cette personne
12:28veuille réellement régler les problèmes.
12:29Elle veut juste faire étalage de sa vertu sur le dos de ces derniers.
12:32Je me réjouis, pour revenir sur ce rapport,
12:34du fait qu'on puisse enfin mettre la question de l'entrisme islamiste
12:36sur la place publique.
12:37Maintenant, il y a toujours un angle mort,
12:39un point aveugle, si vous voulez, dans le débat public
12:41sur les facteurs qui contribuent à la montée de l'islamisme.
12:44C'est la question du nombre.
12:45C'est la question de la démographie.
12:47Le fait est que les capacités d'accueil de la France sont saturées,
12:49qu'il y a une ghettoïsation de faits accomplis
12:51qui sévit dans des quartiers entiers,
12:53que l'intégration n'est plus possible.
12:54Alors, dans ces conditions-là, faire venir chaque année
12:56des centaines de milliers de migrants de confession musulmane
12:58et espérer qu'une partie d'entre eux ou une partie de leurs enfants
13:01ne va pas être jetée dans les bras des prédicateurs islamistes
13:04est totalement illusoire.
13:06Et encore une fois, personne ne dit ça.
13:07Il y a un très beau livre
13:09et on va essayer d'inviter cette jeune femme
13:12qui a écrit « Ma vie à contre-coran »
13:14de Jemila Ben-Habib.
13:17Je ne sais pas si je le dis bien.
13:18Et ce qu'elle dit, avec beaucoup de lucidité,
13:21si les islamistes ne représentent qu'une minorité des musulmans,
13:24leur stratégie consiste pourtant à se proclamer
13:26les porte-parole de cette communauté large et diversifiée,
13:29multipliant les requêtes au nom de l'islam,
13:31en invoquant leurs droits à la liberté de religion,
13:33récusant toute critique comme une manifestation d'intolérance
13:35et d'islamophobie, ils réussissent à se faire passer
13:38pour les défenseurs de leur foi
13:39et à réduire au silence leurs corps et légionnaires.
13:41Ils tirent même partie de la discrimination
13:43dont sont souvent victimes les immigrants musulmans
13:45pour favoriser un repli communautaire
13:47qui leur donne encore plus de pouvoir.
13:49C'est vraiment très intelligent et on va essayer...
13:51C'est très passionnant.
13:52C'est clair, de façon consciente ou pas,
13:55mais c'est embrasse totalement le discours des frères musulmans.
13:58C'est d'ailleurs, précisément, ce que je l'ai dit dans le rapport,
14:00c'est qu'il y a une victimisation tout le temps
14:01pour parler d'islamophobie d'État
14:03et amalgamer les musulmans avec les frères musulmans.
14:06Lui, on lui dit frère musulman, il le retient musulman.
14:08C'est dommage.
14:08Et cette jeune femme, ma vie à contre-coran,
14:12Jamila Ben Habib,
14:15c'est ces personnes-là que les médias devraient inviter.
14:18Et vraiment, je vais essayer,
14:20nous allons essayer de l'accueillir.
14:22Alors, je voulais vous faire également entendre Catherine Tricot,
14:25parce que Catherine Tricot,
14:27peu de gens la connaissent sans doute,
14:28mais elle est présente dans l'espace médiatique.
14:30Elle ne représente personne.
14:32Son journal, ses regards, ses représentent,
14:34mais vous ne savez même pas qui c'est.
14:36Donc, elle est dans un journal
14:37où il y avait également un jeune homme
14:40qui a disparu depuis, d'ailleurs,
14:44qui s'appelait Pablo, comment s'appelait-il ?
14:46Pablo Pio Vivien.
14:48Alors, il était sur BFM pendant des mois,
14:51et puis quand il ne représentait personne,
14:53ils se sont dit, tiens, on va quand même l'enlever.
14:55Et puis après, ils l'ont mis sur RTB,
14:56et quand il ne représentait toujours personne,
14:58ils l'ont encore enlevé,
14:59mais ils ont mis Catherine Tricot,
15:00qui est du même journal,
15:01qui ne représente absolument personne non plus,
15:03mais qui est dans l'espace médiatique.
15:04Elle est là, elle représente...
15:05Bon, pourquoi pas d'ailleurs ?
15:07Bon, ils ont raison RTL,
15:09qui continue, au contraire.
15:12Bon, et donc cette dame a pris la parole,
15:14et elle dit n'importe quoi.
15:16Donc c'est ça qui est formidable.
15:17Écoutons-la.
15:17Le problème qui me semble être posé,
15:21c'est la façon de faire face à cette situation.
15:24C'est que je crois qu'on est en train d'abord
15:26d'exagérer grossièrement leur influence en France.
15:32Je ne dis pas qu'ils ne visent pas à influencer.
15:36Je pense que ce n'est pas vrai qu'ils ont une telle influence,
15:39je crois, pour notre connaissance que nous avons
15:43les uns et les autres de notre pays.
15:46C'est-à-dire que quand Bruno Retailleau, par exemple,
15:48parle de leur influence dans le sport,
15:51évidemment, pour Bruno Retailleau,
15:52une femme qui fait du football et qui a un foulard,
15:55c'est déjà un signe de radicalisation,
15:58d'accord avec les frères islamistes.
16:03Alors que je crois que ce n'est pas le cas.
16:06Ce que je pense, c'est qu'il y a une grande partie
16:07des musulmans qui, aujourd'hui,
16:10prétendent vivre leur foi,
16:13ne veulent plus le cacher,
16:15mais n'ont pas de prétention à être des prosélytes
16:20et à vouloir avoir une interprétation radicalisée
16:23de la pratique religieuse.
16:25Donc je pense que l'interprétation de Bruno Retailleau
16:27est une mets de l'huile sur le feu
16:29devant un problème qui n'est pas nouveau
16:31et qu'il faut savoir traiter de bonne manière.
16:33Non mais c'est passionnant.
16:34C'est pour ça que je voulais passer.
16:37Non mais si je ne me trompe pas.
16:38Parce que cette dame, c'est eux les fausses souhaits de la France.
16:41Attention, justement, c'est ça qui est passionnant.
16:43Eux, ils ne veulent pas de la France.
16:44Ils ne la veulent plus, la France que vous l'avez connue.
16:47Si je ne me trompe pas,
16:49regard est d'obédience communiste.
16:51Donc en réalité,
16:53ce sont des gens qui ont défendu pendant longtemps
16:55le totalitarisme soviétique
16:56et maintenant qui défendent le totalitarisme islamiste.
16:59Et les communistes,
17:01ils le faisaient très très bien,
17:02ils avaient la même stratégie d'entrisme
17:04que les islamistes aujourd'hui.
17:05C'est-à-dire qu'ils noyautaient le sport,
17:07ils noyautaient la culture petit à petit.
17:09A tout prendre, moi je préférais les communistes aux islamistes
17:11parce qu'ils avaient quand même une idée de la culture qui était haute,
17:14même si elle était un peu sectaire.
17:16Mais c'est très intéressant que ça vienne
17:17d'une obédience communiste
17:19qui en fait
17:19voit l'histoire se répéter
17:23mais à leur détriment.
17:24Mais elle,
17:24Madame, c'est tout va très bien Madame la Marquise,
17:26il n'y a rien à faire.
17:27Tout va très bien en France,
17:29continuons comme ça.
17:29Les communistes et moi quand même...
17:30Mais ce n'est pas tant ça qui m'étonne.
17:32Ce qui m'étonne,
17:32c'est pourquoi elle est sur des plateaux de télévision
17:35alors qu'elle ne représente personne.
17:39C'est ça qui me sidère.
17:41Pourquoi les rédacteurs en chef,
17:42les directeurs de rédaction...
17:43Alors, c'est très bien la liberté d'expression.
17:45Moi, ça ne m'ennuie pas.
17:47Effectivement,
17:48on donne la parole
17:49mais on dit
17:49Madame, vous ne représentez personne.
17:51Elle ne représente pas personne,
17:53elle représente la doxa du petit milieu,
17:54la doxa du monde universitaire,
17:56la doxa syndicale.
17:57C'est révélateur.
17:58Évidemment, dans le pays réel,
18:01ça ne fait pas une majorité.
18:02Bien sûr, bien sûr.
18:04Et puis, en fait,
18:05elle vous explique que le hijab
18:07n'est pas du prosélytique.
18:09Qu'est-ce que vous voulez faire ?
18:10Elle te dira que ce n'est pas noir.
18:13Donc, notre iPhone n'est pas noir.
18:16Après, on le dira
18:16qu'il y a une police à mot gaucher.
18:17Donc, là,
18:18c'est des gens qui sont aveugles.
18:19Mais sur un pays d'égalité,
18:20un rapport quand même
18:21fait par les services de renseignement
18:22et les services du ministère à l'intérieur
18:23et une dame qui dit
18:24je pense que non,
18:25il n'y a pas de problème.
18:25Ça n'existe pas.
18:26Ça n'existe pas.
18:29Personne ne lui dit
18:30RTL, une radio importante,
18:33elle parle tranquillement.
18:33Personne ne la contre.
18:35Formidable, je trouve.
18:36L'espace médiatique,
18:37je vous assure, c'est formidable.
18:38Festival de Cannes,
18:39il n'y a pas un comédien
18:41qui va parler du frérisme.
18:42Est-ce qu'ils ont parlé
18:43de Boilem sans ça ?
18:44Les résistants de la croisette
18:46qui défilent chaque année
18:48et qui paradent.
18:48J'avais croisé justement
18:49Pablo l'année dernière
18:50au Festival de Cannes.
18:51Il n'y en a pas un
18:52qui va se prendre,
18:53qui va dire attention,
18:54la charrière est possible
18:55en France, en fait.
18:56C'est possible un jour.
18:58Dans 10 ans, dans 20 ans,
18:59dans 30 ans, dans 50 ans.
19:00C'est possible.
19:01Mais ça, ça ne les intéresse pas.
19:04Oui.
19:06Vous dormiez ?
19:07Le micro fonctionne,
19:08Georges, allez-y.
19:10Je trouve ça sidérant, ce pays.
19:12Je vous assure,
19:12je trouve ça sidérant
19:13parce que ça fait 40 ans.
19:16Les rapports au bas,
19:17ça fait 30 ans.
19:18En même temps,
19:18la dame qu'on avait fait
19:19avec l'analyse.
19:19Alors, Gabriel Attal,
19:20vous avez fait le constat.
19:22Oui.
19:22Tout le monde fait le constat.
19:23Qu'est-ce qu'on fait ?
19:24Vous êtes intransigeant.
19:25C'est-à-dire que dès qu'il y a
19:26un prêche dans une mosquée,
19:28vous fermez la mosquée.
19:29C'est assez simple, en fait.
19:30Il n'y a pas que les prêches.
19:30Il n'y a pas que les mosquées.
19:31Il y a les réseaux sociaux.
19:33Il y a les écoles.
19:34Eh bien, dès qu'il y a des prêches
19:36et bien, vous mettez en place...
19:39Il faut créer des brigades.
19:40Ben oui.
19:41Vous mettez, franchement,
19:42des policiers.
19:42Il y a un texte juridique
19:43qui permet de le faire.
19:43Vous mettez des policiers.
19:44J'en suis le cas juridique
19:44en tant que nécessaire.
19:46Bon, alors, je vous propose...
19:47Alors, Gabriel Attal,
19:47c'est une oeuvre d'art,
19:51Gabriel Attal, aujourd'hui.
19:52C'est une oeuvre d'art.
19:53C'est-à-dire qu'il expliquait
19:54qu'il fallait voter
19:54contre la France insoumise,
19:56pour la France insoumise,
19:58pour la France insoumise,
19:59qui, effectivement,
20:00flirte, pour le moins,
20:02avec le frérisme,
20:04pour battre le Rassemblement
20:05national qui combat le frérisme.
20:08Mais, bon, c'était Gabriel Attal.
20:10Et il trouve qu'il est cohérent.
20:11Là, il se rachète.
20:12Je ne sais pas s'il se rachète.
20:14Alors, écoutons et voyons...
20:15Il est perdu.
20:16Voyons ce que...
20:17Oui, je crois qu'il est perdu.
20:18Effectivement.
20:19Je crois qu'il est perdu.
20:20C'est exactement de vous
20:20qui convient.
20:22Écoutons Gabriel Attal
20:24et ses propositions.
20:26Gabriel Attal souhaite
20:27durcir le ton
20:28sur le port du voile.
20:29Des propositions
20:30que CNews a pu consulter
20:32confirmant une information
20:33du Parisien.
20:35L'ancien locataire
20:35de Matignon
20:36veut interdire
20:37le port du voile
20:38dans l'espace public
20:39pour les mineurs
20:39en dessous de 15 ans.
20:41Si la capacité
20:42de chaque femme
20:43de choisir
20:43si elle porte le voile
20:44dans l'espace public
20:45est un choix libre
20:46et en pleine conscience,
20:47il ne peut en être de même
20:48pour les fillettes
20:49et les très jeunes filles.
20:51Autre proposition,
20:52la création
20:53d'un délit de contrainte
20:54au port du voile
20:54contre les parents
20:55qui forceraient
20:56leurs filles mineures
20:57à le porter.
20:57Forcer une femme
20:59à porter le voile,
21:00c'est atteindre
21:00à sa dignité.
21:01C'est un signe
21:02d'emprise
21:02et d'inégalité
21:03entre les femmes
21:04et les hommes.
21:05Dernier point majeur,
21:06l'ancien Premier ministre
21:07souhaite une nouvelle loi
21:09qui viendrait compléter
21:10celle de 2021
21:11sur le séparatisme.
21:13Ce délit doit être complété
21:14par un délit
21:15de communautarisme
21:16sanctionnant l'appel
21:17à refuser
21:17les lois de la République
21:18ou la volonté
21:19d'imposer
21:20dans un territoire
21:21ou une association
21:22des règles contraires
21:23à celle de la République.
21:25Lors de son passage
21:25au ministère
21:26de l'Éducation nationale,
21:28Gabriel Attal
21:28avait fait interdire
21:29la baïa à l'école.
21:31Et écoutez
21:31cet échange
21:32entre Gabriel Attal
21:33et Jordan Bardella
21:34sur le plateau
21:36de Cyril Hanouna
21:39il y a quelques mois
21:40où il disait
21:40l'exact contraire.
21:41Non.
21:42Alors c'était sur les...
21:44Jordan Bardella
21:44était favorable
21:45à ce moment-là
21:46à l'interdiction totale
21:47du voile
21:47dans l'espace public.
21:48D'ailleurs,
21:48toujours une mesure
21:49qu'envisage
21:49le Rassemblement national.
21:51Gabriel Attal
21:51n'est pas d'accord
21:51avec cette mesure-là précisément.
21:53Lui, il veut le dire
21:53pour les mineurs
21:54de moins de 15 ans.
21:54Oui.
21:55Il ne le voulait pas
21:55à l'époque.
21:56Oui, mais quand Eric Ciotti
21:58a proposé
21:59l'interdiction pour les mineurs,
22:01quand Robert Ménard
22:02a proposé l'interdiction
22:03pour les mineurs
22:04le port du voile...
22:05D'ailleurs,
22:05on nous fait toujours
22:06le reproche, nous,
22:07de parler du voile.
22:08Moi, je dis
22:08que ce n'est pas moi
22:09qui parle du voile.
22:10C'est juste Gabriel Attal
22:11qui en parle.
22:12Ce n'est pas moi.
22:13Nous, l'actualité,
22:14elle s'impose à nous.
22:15Oui, ce n'est pas réaliste.
22:17Alors, ça, c'est possible.
22:18Mais écoutez,
22:19c'est aucune de ces propositions.
22:21C'est n'est réalisable
22:21en pratique.
22:21Je ne suis pas à vous faire
22:22un démonstration.
22:22C'est n'est réaliste.
22:23Mais Gabriel Attal,
22:25c'est monsieur Com.
22:26Quand vous avez compris ça,
22:27c'est monsieur Com.
22:29Alors, la Bayard,
22:30on s'est fait...
22:31On s'est fait...
22:32Je veux dire,
22:32Gabriel Attal,
22:33moi, je me suis fait avoir
22:33une fois...
22:34C'est l'outrage
22:34aux bonnes mœurs.
22:35Je me suis fait avoir
22:36une fois avec la Bayard,
22:37c'est fini.
22:37Je ne me ferais plus avoir.
22:38C'est-à-dire que
22:39c'est de la com.
22:40On va sur...
22:40Parler avec des paysans
22:43sur des bottes de paille.
22:44Ce n'est que de la com.
22:45Et derrière,
22:46il n'y a aucune conviction.
22:47Donc, écoutez
22:48ce qu'il disait
22:50à Jordan Bardella.
22:52Si Marine Le Pen est élue,
22:54ce n'est pas les valeurs
22:54de la République
22:55qui seront défendues.
22:56Parce que sa priorité,
22:57c'est demander aux policiers
22:58d'aller courser
22:59les femmes qui portent le voile
23:00pour leur retirer leur voile
23:01ou pour les verbaliser.
23:02Ben si,
23:03c'est dans ses propositions.
23:04Donc là,
23:04il va mettre des policiers
23:06pour courser des mineurs ?
23:07Référent,
23:07parce que là,
23:08il veut tenir les parents.
23:09pour les responsables.
23:10Non, mais c'est inapplicable
23:11en pratique.
23:12Et ça n'est pas soumettable.
23:13Mais c'est M. Com.
23:14Je ne peux pas vous dire autre chose.
23:15Il s'appelle M. Com.
23:16Il sort de sa boîte
23:17et c'est M. Com.
23:18J'y peux rien.
23:19Il peut venir sur ce plateau
23:19de demain matin, d'ailleurs.
23:21Il est très sympathique.
23:22C'est le concours,
23:22les pistes.
23:23Je vous trouve un peu dur.
23:24Comment ?
23:24Je vous trouve un peu dur.
23:25Non.
23:26Mais non,
23:26ce n'est pas applicable en pratique.
23:27Mais je suis un peu dur.
23:28Alors, défendez-le
23:29parce qu'il a besoin
23:30d'être défendu.
23:31Moi, je trouve que
23:31l'interdiction, par exemple,
23:32des signes religieux
23:33dans les établissements scolaires,
23:34c'était une bonne mesure
23:35qui va dans le bon sens.
23:36Et là, c'est une mesure
23:37qui va dans la continuité.
23:39Alors, on peut dire
23:39que c'est inapplicable.
23:40Je ne suis pas juriste.
23:41Je ne sais pas.
23:42Mais en tout cas,
23:42je pense qu'il va dans la continuité
23:44de ce qu'il a toujours porté.
23:45Donc, je ne l'ai jamais vu,
23:46moi, se compromettre.
23:47Alors oui, j'entends
23:48les appels à voter LFI.
23:49Il faut quand même rappeler.
23:50Alors là, je vais me faire
23:50l'avocat du diable.
23:51Mais il a appelé à voter LFI
23:53pour battre le RN
23:54parce que LFI n'avait aucune chance
23:56d'être majoritaire
23:56à l'Assemblée Nationale.
23:57On l'a vu aussi,
23:58dans le même temps,
23:59aller sur le terrain
24:00face à Raphaël Arnaud
24:01à Avignon.
24:01Bref, il ne faut pas l'accuser
24:02d'avoir des incointances idéologiques
24:04avec la France insoumise.
24:05Eh bien, c'est bien
24:05qu'il soit défendu
24:06comme vous le défendez.
24:07Voilà, c'est bien.
24:08La parole est contradictoire
24:09et bravo Thomas Bonnet.
24:11J'allais quand même rappeler
24:11d'autres précédents encablants
24:12pour Gabriel Attal.
24:13Par exemple, le fait
24:14qu'il s'était opposé
24:15à Blanquer et Ravidal
24:16sur l'existence
24:16de l'islamo-gauchisme
24:17à l'université.
24:18De même qu'il n'avait pas voulu
24:19interdire le port
24:20de signes religieux sensibles
24:21pour les mères
24:22accompagnatrices
24:23dans les centres scolaires.
24:24Vous avez entendu
24:24le carillon d'Europe 1.
24:27Toumaïl, lui, est là.
24:28Absolument.
24:29Bonjour, cher Toumaïl.
24:30Bonjour, Pascal.
24:31Comment allez-vous ?
24:31Fort bien.
24:32Aujourd'hui, on a le même invité.
24:34La même invitée, figurez-vous.
24:35Maud Fontenois.
24:36Maud Fontenois.
24:37Ah, elle va venir nous voir,
24:38effectivement, Maud Fontenois.
24:40Elle sera d'abord ici.
24:41Eh bien...
24:42Ça permettra de comparer
24:44les interviews.
24:44Mais paraît-il qu'il n'y a pas
24:47de...
24:49Il n'y a pas de bonnes interviews.
24:51Il n'y a que des bons interviewers,
24:52disait Jean-Pierre Elkabach.
24:54Donc, je ne doute pas
24:54qu'avec vous,
24:55ce sera un moment absolument
24:56merveilleux.
24:57Délicieux.
24:58Merci, Pascal.
24:59A tout à l'heure.
25:019h30.
25:01Bonjour.