Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 20/05/2025
Une enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre » et quatre personnes ont été placées en garde à vue après une rixe au couteau survenue lundi à Lyon (Rhône).
Au moins six personnes, âgées de 27 à 34 ans, ont été blessées lors de cette bagarre, qui a éclaté peu après 20 h dans le Ve arrondissement, après l’accident de deux voitures que leurs occupants respectifs ont quittées pour en découdre, selon la préfecture.
Quatre personnes ont été interpellées et deux autres ont été hospitalisées, dont une dans un état grave, à l’issue de l’affrontement.
D’après une source proche de l’enquête, l’accident n’est pas à l’origine du conflit, faisant « lui-même partie de la rixe » de ces deux groupes de personnes, des bandes rivales qui « se cherchaient ».

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00... du RAID et Massinissa Ossin. Bonjour, conseiller municipal d'Hivergauche d'Aubervilliers.
00:06Merci également d'être avec nous. Je voulais commencer quand même avec ce qui s'est passé hier soir à Lyon
00:10parce que c'est assez glaçant ce qui s'est passé en pleine rue.
00:14Glaçant parce qu'on se dit que ça peut nous arriver à tous puisqu'a priori c'est un simple accrochage,
00:18un simple accident de la route qui aurait dégénéré.
00:22Et le bilan est terrible puisqu'il y a six blessés à coups de couteau.
00:25C'est pas l'accident qui a provoqué les six blessés, ce sont six blessés à coups de couteau.
00:29Parmi lesquels il y en a trois graves, deux dans un état critique et en particulier deux qui auraient été éviscérés.
00:37Ça paraît totalement surréaliste. On est en direct avec Benoît Barré, conseiller spécial du syndicat Alliance Police Nationale.
00:43Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:45Cette histoire, je l'ai dit, elle est glaçante parce qu'on se projette tous dans une histoire comme celle-là.
00:50Un accident de la route qui a priori dégénère et ça devient un drame, une catastrophe.
00:55Alors évidemment, l'affaire est sidérante lorsqu'on se rend compte qu'aujourd'hui, la loi publique, c'est devenu un ring.
01:04Un ring sans règles, sans foi ni loi.
01:06On est capable à Lyon à 20 heures de la soirée de donner des coups de couteau, d'avoir des agressions extrêmement sauvages.
01:15Mais alors, attention, il y a une enquête en cours actuellement. Accident matériel, corporel, suivi d'une rixe, règlement de compte entre personnes de même communauté.
01:25C'est l'enquête qui déterminera. Par contre, quoi qu'il en soit, quoi qu'il en soit, quelle que soit la raison, le résultat est là.
01:32La voie publique, un ring, des coups de couteau. Imaginez la sidération des personnes qui peuvent voir ça.
01:37Comment c'est glaçant. Aujourd'hui, on se rend compte que les agressions, maintenant, ça se passe pour un oui ou pour un non.
01:43C'est la première des choses, le passage à l'acte, avec souvent des futilités.
01:48Et au-delà du passage à l'acte, c'est la façon de faire l'intensité de la violence.
01:53Coup de couteau, botte de baseball. Enfin, à un moment donné, je pense que la situation, évidemment, tout le monde la connaît, on la voit.
02:00C'est de pire en pire, c'est orange mécanique.
02:04On arrive dans des situations où, sur le voie publique, effectivement, on peut être victime pour un oui ou pour un non d'une agression extrêmement violente.
02:12Mais une nouvelle fois, sur votre antenne, je dis, attention, laissons l'enquête, laissons les enquêteurs faire leur travail,
02:19déterminer les circonstances exactes de la situation, savoir si oui ou non, c'est un accident ou un règlement de compte.
02:25Vous savez qu'initialement, c'est un choc frontal entre deux véhicules.
02:28Donc, il faut effectivement voir ce que va donner l'enquête à l'issue des premières auditions.
02:34Tout à fait. On va laisser les enquêteurs faire leur travail.
02:36Moi, je voudrais qu'on en vienne juste, enfin, qu'on s'intéresse surtout au résultat.
02:39Le résultat, c'est six blessés avec des coups de couteau et deux qui ont été éviscérés.
02:45Enfin, on est chez les sauvages. Excusez-moi, je n'ai pas d'autre expression qui me vient.
02:50Mais c'est exactement ce que je vous dis.
02:52Aujourd'hui, il n'y a plus de limite dans la violence, l'ultra-violence.
02:56On est capable de vouloir tuer des gens sur la voie publique, comme vous le dites,
02:59avec des coups de couteau, avec des lames extrêmement importantes.
03:02Il n'y a plus de limite. Il y a le sujet. Il n'y a plus de limite.
03:05Mais comment on peut arriver à ça ? Je vais vous dire, ça fait des années qu'on est dans une situation
03:10où il n'y a pas eu de réponse pénale très ferme.
03:13On sait qu'aujourd'hui, la sanction dans notre pays n'a plus du tout la fonction qu'elle doit avoir.
03:18Je vous rappelle que la sanction et la justice, ça doit d'abord neutraliser les personnes qui commettent ça
03:23et faire en sorte qu'il y ait un vrai message clair.
03:25Aujourd'hui, on a l'impression qu'il n'y a plus de peines qui tombent, des peines fermes qui vont jusqu'au bout.
03:36Il faut revenir. Mais je vous le dis, on en parle systématiquement sur les antennes.
03:40Aujourd'hui, je crois que les Français, les citoyens regardent ce qui se passe.
03:44Imaginez les personnes qui étaient hier à Lyon à 20h du soir
03:48et qui assistent à une scène de guérilla, de meurtre, une scène inouïde, une violence incroyable.
03:55C'est ça, le vrai sujet. C'est ça, aujourd'hui, ce stop que nous, Allianz,
03:59lorsqu'on réclame un retour de l'autorité, restaurer l'autorité, ça commence par ça.
04:05Aujourd'hui, on ne peut plus accepter que la voix publique, ce soit, je vous l'ai dit tout à l'heure,
04:09c'est peut-être un terme fort, mais c'est un terme réel.
04:12On ne peut plus accepter aujourd'hui que la voix publique devienne un ring,
04:16un ring de bandes rivales, un ring de personnes extrêmement sauvages
04:19qui vont vous agresser, vous vivre pour des futilités.
04:23Donc ça, c'est quelque chose qu'on ne peut plus accepter.
04:26Et puis, pareil, on ne peut pas parler de fait divers, ce terme même, fait divers.
04:31On ne peut plus dire que c'est pas...
04:32Les faits divers, ce n'est pas ça, un fait divers.
04:34Là, aujourd'hui, c'est encore des tentatives de missiles, bandes rivales ou pas,
04:37mais comme vous le dites, M. Morandini, c'est vraiment la conséquence.
04:39La conséquence, aujourd'hui, c'est que la voix publique,
04:41il peut y avoir des enlèvements, des tentatives de meurtre,
04:44des meurtre, des coups de couteau, des coups de batte de baseball
04:47pour un oui ou pour un non.
04:48Je veux dire, cette violence aujourd'hui,
04:50cette violence qu'on constate sur le terrain,
04:52alors évidemment, je pense à toutes les victimes,
04:54mais je pense aussi aux policiers, vous le disiez tout à l'heure dans votre émission,
04:58des policiers qui sont agressés exactement tous les jours
05:00parce qu'ils sont là pour faire face à cette ultra-violence.
05:04Et lorsqu'on parle d'ultra-violence,
05:05je ne sais même pas si je suis assez fort dans mes termes
05:08en parlant d'ultra-violence.
05:09Qu'est-ce qui est sûr ?
05:11C'est une violence extrêmement débridée,
05:12une violence qui n'a plus de stop,
05:14une violence qui est incapable de s'arrêter.
05:17Cette spirale inflationniste,
05:18la violence, évidemment qu'elle pose question.
05:20Elle pose question parce qu'aujourd'hui,
05:22on doit être capable en France
05:23de pouvoir vivre librement,
05:25sans avoir peur de l'agression.
05:27Et c'est pour ça que lorsqu'Alliance,
05:29on réclame ce retour de l'autorité,
05:31faire en sorte que la sanction,
05:33cette sanction qu'on réclame, nous,
05:34avec des peines courtes, immédiates,
05:37exécutées jusqu'au bout,
05:38tant qu'on n'arrivera pas à ça,
05:40on n'arrivera jamais à stopper cet état de fait,
05:43un état de fait,
05:44de violence inouïe,
05:45que personne ne doit accepter.
05:48Et de rien faire,
05:49ne pas répondre,
05:50ne pas avoir de peine,
05:51des peines qui ne vont pas au bout,
05:53c'est l'accepter.
05:54Et accepter la violence,
05:55c'est-à-dire quelque part,
05:56que la loi de la République,
05:58que la loi de la République,
05:59elle est piétinée par une certaine catégorie de personnes
06:01qui de toute façon s'entend panne
06:03parce qu'ils savent très bien
06:04qu'au bout, il n'y aura rien.
06:05Donc, vraiment,
06:06il faut absolument restaurer l'autorité.
06:09Et puis, je veux dire,
06:10je le dis encore,
06:11mais je le dis à chaque fois,
06:12et c'est sûr que c'est votre entête,
06:13vous le dites souvent,
06:13les premiers également
06:14qui sont touchés par ça,
06:15c'est les collègues,
06:16les collègues qui interviennent
06:17chaque nuit et chaque jour
06:18par des personnes extrêmement déterminées
06:21qui, de toute façon,
06:22pour eux,
06:22la vie humaine,
06:23j'ai envie de vous dire,
06:24on se demande même à quoi,
06:25ils imaginent à quoi est la vie humaine
06:27parce que franchement,
06:28il n'y a aucun respect de la vie humaine.
06:29Quand vous êtes capable
06:30de vouloir inventer quelqu'un
06:31à coup de couteau
06:32pour un accident ou autre,
06:33eh bien, j'ai envie de vous dire,
06:34quelque part,
06:35il faut aussi se poser la question
06:37du rapport de la vie humaine.
06:38Voilà.
06:39Aujourd'hui,
06:39pour le rapport
06:40et pour la justice.
06:41Merci beaucoup,
06:42Benoît Barré,
06:42c'est terrible.
06:43En fait,
06:43cette histoire,
06:44elle est terrible
06:45parce qu'elle est tellement
06:46le symbole de ce qui se passe
06:47dans notre société aujourd'hui,
06:48tellement le symbole
06:49de beaucoup de choses.
06:50Benoît Barré,
06:50conseiller spécial du syndicat
06:51Alliance Police Nationale.
06:53Bruno Pauvin,
06:54je vous voyais réagir,
06:54vous êtes ancien policier,
06:56ex-instructeur du RET,
06:57je vous voyais réagir,
06:58mais honnêtement,
06:59vous vous rendez compte
07:00qu'en plus,
07:00il était 20h hier soir.
07:02C'est-à-dire qu'on n'est pas
07:02à 3h du matin.
07:04Aujourd'hui,
07:04il fait jour,
07:04effectivement,
07:05à 20h.
07:06Vous avez des gens
07:06qui s'affrontent comme ça
07:07après un accident,
07:09alors un accident provoqué ou pas,
07:10enfin l'enquête le dira,
07:11mais c'est même pas l'essentiel.
07:12C'est-à-dire que vous êtes passant,
07:13vous êtes avec votre gamin,
07:15vous êtes une femme
07:16en train de rentrer
07:17et vous voyez des gens
07:19en train de se battre
07:19à coups de couteau
07:20et deux personnes
07:21se faire éventrer,
07:22deux personnes
07:22qui sont à l'heure actuelle
07:23entre la vie et la mort en plus.
07:24Oui,
07:25alors on peut penser,
07:26laissons faire l'enquête,
07:27que ce soit une rixe
07:28ou un règlement de compte.
07:29Moi,
07:30j'irais vers un règlement de compte,
07:31parce que vu
07:32le niveau de violence
07:33et l'affrontement
07:34de deux bandes comme ça
07:35à coups de couteau,
07:36on peut s'interroger
07:37entre la rixe classique,
07:38je dirais,
07:38où on se bastonne
07:39et...
07:39Le résultat elle-même.
07:41C'est pour ça.
07:41Moi,
07:43ce qui me fait sourire,
07:43120.
07:44Moi,
07:45il n'y a rien
07:45qui me fait sourire.
07:47Mais tous les politiques
07:47vont le dire là,
07:49c'est restaurer l'autorité.
07:51Des grands mots,
07:51toujours.
07:52Qu'est-ce qu'il y a derrière ça ?
07:53Rien du tout.
07:53Rien du tout,
07:54parce que,
07:54je vais vous dire,
07:55on a 82 000...
07:56On a 82 000...
07:57Non,
07:57non,
07:57non,
07:58mais...
07:58Je sais de quoi je parle.
07:59Mais pas du tout,
08:01ce que je dis,
08:01restaurer l'autorité.
08:02C'est des grands mots.
08:03On a 82 000 personnes
08:05incarcérées dans ce pays.
08:06Ce ne sont pas des moindres.
08:07Donc,
08:08on ne peut pas dire
08:08qu'on incarcère pas.
08:09On sanctionne aussi.
08:10Le problème,
08:11mais personne n'en parle.
08:12Tout le monde s'en fout.
08:12Vous êtes le maire adjoint.
08:14Il est député.
08:15Il est conseiller municipal.
08:18On ne parle à aucun moment.
08:19J'entends parler d'éducation et compagnie.
08:20Et ça,
08:21c'est 30 ans,
08:2240 ans
08:22de manque d'éducation,
08:23de travail.
08:24Mais sur eux,
08:24qu'est-ce qu'on fait ?
08:25Vous repartez avant.
08:26Vous repartez à l'époque d'avant.
08:28Non,
08:28non,
08:28qu'est-ce qu'on fait pour eux,
08:31là ?
08:32Parce que là,
08:32il y a toute une génération
08:33qui a été éduquée comme ça.
08:34Il y a toute une génération...
08:36Non,
08:36qui n'a pas été éduquée.
08:37Effectivement,
08:37vous avez raison.
08:38Il y a toute une génération
08:39qui est comme ça.
08:41Non,
08:41mais c'est trop tard.
08:42Mais c'est trop tard.
08:42Ils ont 20 ans.
08:44En même temps,
08:44je pense qu'on ne pourra pas
08:45mettre tout le monde en prison
08:46puisque vous dites que
08:47cette génération,
08:48elle a l'air quelque part...
08:49Elle est,
08:49elle est,
08:50on le voit.
08:51On a un peu le sentiment
08:51qu'elle a l'air...
08:52Une partie,
08:52soyons modérés encore une fois.
08:53On ne peut pas dire
08:54que cette génération est foutue
08:55parce que dans ce cas-là,
08:56il y a...
08:56Une partie,
08:57une partie.
08:58Une partie de cette génération
08:58on peut le dire.
08:59Une partie,
08:59je ne sais pas.
09:00Mais ce qui est sûr,
09:00ce qui est sûr,
09:01c'est qu'aujourd'hui,
09:02la France va mal.
09:02Bon,
09:03nous sommes dans une situation...
09:05Où est la police de proximité ?
09:06Aujourd'hui,
09:07les habitants ont besoin...
09:08Le grand mythe.
09:09Les citoyens,
09:09excusez-moi,
09:10mais les citoyens,
09:11aujourd'hui,
09:11ont besoin de proximité.
09:13Où est passée la proximité ?
09:14La proximité s'associe
09:16avec la prévention,
09:18avec l'éducation,
09:19ce que dit mon collègue
09:19juste à côté.
09:20Je suis désolé,
09:21lorsque vous avez
09:22un phénomène de violence
09:23qui s'accentue
09:24et qui s'accélère
09:26de la manière
09:27dont nous vivons aujourd'hui,
09:28à un moment donné...
09:29Elle va faire quoi,
09:30vous savez le...
09:32Je vais vous prendre un exemple.
09:33Je vais vous prendre un exemple.
09:33Je vais vous prendre un exemple.
09:34Non mais attendez,
09:35hier j'étais sur une action...
09:36Non mais je vais vous prendre
09:37un exemple très simple.
09:37Hier j'étais sur une action
09:38de sensibilisation
09:40à la propreté
09:41dans un quartier
09:42de la ville d'Aubervilliers.
09:43Bon,
09:43il y a eu un échauffouré
09:44entre un chauffeur de bus
09:45avec un bus
09:47qui était bondé de monde,
09:48en même temps
09:49les problèmes de transport
09:50qui font que
09:51ça crée un peu
09:52du surménage
09:53et puis
09:53un utilisé...
09:56Enfin,
09:57une personne,
09:57un passant.
09:58Bon,
09:58il y a eu un échauffouré
09:59mais ça s'est résorbé
10:00par le dialogue.
10:01Voilà,
10:01parce que d'autres personnes
10:02entourées ont discuté,
10:03ont échangé
10:04et ça a fini par s'apaiser.
10:05Vous êtes dans le monde
10:05de oui-oui, non ?
10:06Non, non, je suis...
10:07Excusez-moi,
10:07vous êtes dans le monde
10:08de oui-oui ?
10:08Non, non,
10:09il y a deux fois...
10:11Il sort les couteaux,
10:14il s'est évitable...
10:14Il y a deux fois...
10:17Il y a deux situations différentes.
10:19Lorsqu'ils sortent les couteaux,
10:20ce n'est pas anodin.
10:20Qu'est-ce qui s'est passé ?
10:21Déjà, un,
10:22de deux,
10:23lorsque vous avez
10:24des personnes violentes...
10:25En vous écoutant,
10:25je repense à cette image à Lyon
10:26où vous avez une personne
10:27qui était dans le métro
10:28qui en bouscule par hasard
10:30une autre en descendant
10:31les escaliers,
10:31l'autre y va,
10:32il lui tape sur la gueule.
10:33Mais je pourrais être
10:33dans l'assurance chère,
10:36sortons l'armée,
10:36sortons l'armée,
10:38les policiers,
10:39mais il n'y a pas de problème.
10:40Moi je vous dis oui,
10:41sortons l'armée,
10:41sortons les policiers.
10:43Le dialogue, c'est fini,
10:44on a essayé depuis 30 ans
10:44de faire du dialogue,
10:45le résultat est catastrophique.
10:47Non, je suis désolé.
10:47Non, non,
10:48il y a dialogue et dialogue.
10:49Maintenant, le dialogue,
10:50vous voulez pas en entendre parler ?
10:52Ok, la première réponse,
10:52elle est sécuritaire.
10:53Très bien.
10:54Une fois qu'on a rétabli l'ordre,
10:55qu'est-ce qu'on fait ?
10:56Les gens vont se tenir
10:57à un carreau eux-mêmes ?
10:58À un moment donné,
10:58il faut dialoguer,
10:59il faut créer...
11:00Non, mais après, après.
11:00Mais d'abord, on rétablit l'ordre.
11:02D'abord, on rétablit l'ordre.
11:04Julien Audoul,
11:04Julien Audoul qui n'a pas parlé.
11:05La première réponse,
11:06c'est la fermeture.
11:06Je suis tout à fait d'accord.
11:07Je suis atterré par cette bien-pensance
11:09qui nous pourrit la vie,
11:11qui nous gangrène,
11:12qui instaure un laxisme
11:14depuis 30 ans.
11:15Il n'y a pas besoin
11:16de police de proximité.
11:17Je rappelle que la police
11:18est déjà proche par définition.
11:20La police, elle est sur le...

Recommandations