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  • il y a 4 jours
un de ces légendes urbaines européenne à été inventé ! Trouveras tu laquelle ? Dis le moi en commentaire ! (réponse en fin de vidéo )

musique :

I Am a Man Who Will Fight for Your Honor de Chris Zabriskie fait l'objet d'une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Source : http://chriszabriskie.com/honor/
Artiste : http://chriszabriskie.com/

The Sun is Scheduled to Come Out Tomorrow de Chris Zabriskie fait l'objet d'une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Source : http://chriszabriskie.com/honor/
Artiste : http://chriszabriskie.com/

Epilog - Ghostpocalypse de Kevin MacLeod fait l'objet d'une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Source : http://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100666
Artiste : http://incompetech.com/

Catégorie

😹
Amusant
Transcription
00:00L'Europe est un vieux parchemin taché de sang, de prières et de peste.
00:04Je vous propose quatre légendes urbaines, dont une est fausse.
00:08Je l'ai inventée.
00:10Trouvez laquelle c'est et dites-le-moi en commentaire.
00:13Ici, les cathédrales murmurent, les ponts cachent des secrets
00:17et les ruelles semblent toujours mener à quelque chose qu'on préférerait ne pas voir.
00:30Bonjour, je suis Léa de Légendes pérégrines
00:34et aujourd'hui, je vous emmène successivement à Prague, Lisbonne, Amsterdam et Naples.
00:42Dans ces quatre coins du continent où le passé ne dort jamais vraiment.
00:46Abonnez-vous, prenez une chandelle, suivez-moi et méfiez-vous des ombres.
00:51Prague, 1580.
01:00Sous l'empereur Rodolphe II, un type obsédé par les étoiles et les potions magiques.
01:07La ville est un bijou de la Renaissance avec des palais, des clochers et des ponts sur la rivière Vitava.
01:14Mais Prague est aussi une poudrière.
01:16Les catholiques qui dirigent se méfient des protestants qui grognent.
01:21Et puis, il y a les Juifs, environ 3000, entassés dans un quartier fermé, appelé le ghetto,
01:27et entourés de murs, comme une prison à ciel ouvert.
01:31A l'époque, les Juifs sont des boucs émissaires.
01:35Depuis le Moyen-Âge, des rumeurs folles circulent.
01:38On les accuse de tuer des enfants chrétiens pour des rituels.
01:42Une invention cruelle pour justifier une haine.
01:47Ces accusations, appelées crimes rituels,
01:49déclenchent des pogroms, des attaques violentes,
01:53où des foules, armées de fourches et de torches, viennent brûler ou massacrer.
01:59Dans le ghetto, chaque nuit, peut-être la dernière.
02:03Et entre en scène le rabbin Judas Lohou,
02:06un sage avec une barbe, digne d'un prophète,
02:10et des connaissances en cabale,
02:12une mystique juive qui mélange spiritualité et secret ancien.
02:16Il en a marre de voir son peuple trembler.
02:19Alors une nuit, il décide de créer un protecteur.
02:23Avec deux disciples, il descend au bord de la rivière,
02:26sous une lune pâle qui éclaire à peine.
02:29Ils pétrissent ensemble l'argile froide et gluante de la rivière
02:32pour façonner un géant de deux mètres.
02:35Ce n'est pas une statue d'art,
02:37c'est un colosse grossier,
02:39avec des bras comme des troncs,
02:41des jambes épaisses.
02:41Lohou grave un mot en hébreu sur son front,
02:45émet, qui signifie vérité.
02:48Puis il récite des prières secrètes.
02:51Et bam !
02:52Le golem s'anime.
02:54Il ne parle pas, ne sourit pas,
02:56mais obéit.
02:58Le golem a une peau d'argile craquelée,
03:00ses mains sont des blocs informes,
03:03et ses yeux rougeoyants
03:04semblent vous juger.
03:06Quand il marche,
03:07la boue goûte de ses articulations,
03:10et chaque pas fait un claque humide,
03:13comme un seau renversé.
03:15Ça démarche ?
03:16Un pas lourd,
03:17qui fait vibrer le sol,
03:18comme si la terre elle-même grognait.
03:21Ce monstre devient le garde du corps du ghetto.
03:25Quand des pillards approchent,
03:26le golem est là,
03:28fracassant des crânes
03:29et défonçant des portes comme un bélier.
03:32Les habitants respirent enfin.
03:34Quelqu'un riposte et les protège.
03:36Mais comme toute bonne idée,
03:39ça dérape.
03:40Des rumeurs disent que le golem devient trop zélé,
03:43écrasant n'importe qui,
03:45ami ou ennemi,
03:46comme un bulldozer lâché sans frein.
03:49En 1590,
03:51Low décide d'arrêter les frais.
03:53Il efface une lettre,
03:55une seule,
03:56sur le front.
03:58Et Mette devient Mette,
04:00pour mort.
04:01Le golem s'effondre,
04:03redevenant un tas de boue.
04:04On raconte
04:06qu'il est caché dans le grenier
04:07de la synagogue Vieille-Nouvelle,
04:10un bâtiment toujours debout à Prague.
04:12Pendant l'occupation nazie,
04:14en 1941,
04:16des résistants jurent
04:17avoir vu ses yeux rougeoyés
04:19dans l'obscurité,
04:20comme s'ils veillaient encore.
04:22Un héros,
04:23une fable,
04:24peu importe.
04:25À Prague,
04:26l'argile a de la mémoire.
04:29De Prague,
04:29où l'argile se fissure
04:31sous le poids des prières,
04:32nous descendons maintenant vers Lisbonne.
04:34où les vagues de l'Atlantique
04:36rongent les pierres
04:37des forteresses morts.
04:44Nous voilà maintenant
04:45à Lisbonne,
04:47vers l'an 900,
04:48quand la ville s'appelle encore
04:50Al-Izbuna
04:51et appartient aux morts,
04:53des musulmans
04:53qui contrôlent une grande partie
04:55de l'Espagne
04:56et du Portugal.
04:57C'est une ville magnifique,
04:5950 000 habitants,
05:00des mosquées
05:01ou d'hommes dorés,
05:02des marchés
05:03où flottent des odeurs
05:04de cannelle
05:05et de jasmin.
05:06Et le fleuve Tage
05:07qui relie la ville
05:08à l'Atlantique.
05:10Mais les royaumes chrétiens
05:11du Nord,
05:12comme le futur Portugal,
05:13veulent reprendre
05:14ce territoire.
05:15En 1147,
05:17tout bascule
05:18avec la Reconquista,
05:20une guerre
05:20pour chasser les morts.
05:22La Reconquista,
05:23c'est une série
05:24de batailles
05:25où les chrétiens
05:26reprennent l'Ibéry
05:27aux musulmans.
05:29Afonso Enriquez,
05:30premier roi du Portugal,
05:32assiège Lisbonne
05:33avec des croisés,
05:34des soldats chrétiens
05:35venus d'Europe.
05:37Pour les morts,
05:38c'est la fin d'un monde.
05:39Dans ce chaos,
05:40naît une légende,
05:42la Moura Encantada,
05:44l'enchantresse
05:44de la C.
05:46Elle est une princesse mort,
05:47fille d'un émir
05:48qui est un chef local.
05:50Imaginez-la,
05:51avec des cheveux noirs
05:52qui cascadent,
05:53des yeux perçants
05:54et un voile blanc
05:55qui flotte comme un nuage.
05:58Quand les croisés
05:58frappent aux portes
05:59de Lisbonne,
06:00elle refuse de fuir.
06:02On raconte
06:03qu'elle cache un trésor
06:04sous la grande mosquée
06:05qui deviendra
06:06la cathédrale C
06:07après la victoire chrétienne.
06:09Ce trésor ?
06:11Peut-être des pièces d'or,
06:12des bijoux
06:12ou des parchemins
06:13avec des formules alchimiques.
06:16Plutôt que de le céder,
06:17elle lance une malédiction.
06:18« Touchez à mon sanctuaire
06:21et vous errerez pour toujours,
06:23sans repos ni tombeau. »
06:25Puis,
06:26dans un éclat de lumière,
06:27elle disparaît,
06:28devenant un esprit
06:30lié à la C.
06:32Depuis,
06:33on la voit près de la cathédrale,
06:35surtout quand le brouillard
06:36enveloppe Lisbonne.
06:37Son voile flotte,
06:39son chant murmure
06:40comme le vent sur le tage.
06:41En 1755,
06:44un tremblement de terre
06:45dévaste la ville.
06:4660 000 morts,
06:48les quartiers réduits en poussière,
06:49des survivants
06:50terrés dans les décombres
06:51jurent avoir vu
06:53une femme en blanc
06:54pleurer
06:54sur son voile
06:56taché dessus.
06:57En 1900,
06:58des ouvriers
06:59creusants sous la C
07:00trouvent une salle vide,
07:01mais sentent un froid
07:03qui leur glace les eaux.
07:05La Moura
07:05est une figure typique
07:07du folklore portugais.
07:09Les Mouras Encantadas
07:10sont des esprits féminins,
07:12souvent des morts,
07:13vaincus,
07:14qui gardent des trésors
07:15ou des lieux sacrés,
07:17liés à l'eau
07:18ou à la mémoire des conquêtes.
07:20Les Mouras
07:20ont apporté science,
07:22art et commerce
07:23à l'Ibéry,
07:25mais la Reconquista,
07:26portée par la ferveur chrétienne,
07:28a effacé leur monde.
07:30Les Mouras Encantadas
07:31incarnent cette nostalgie,
07:33un écho des vaincus.
07:35Lisbonne,
07:36avec ses couches d'histoire,
07:38morts, chrétiennes,
07:39modernes,
07:40est une ville
07:40où chaque pierre
07:41semble hantée.
07:43D'ailleurs,
07:44les Azulés Ross,
07:45ces carreaux de faïence
07:46bleu et blanc
07:47qui décorent Lisbonne,
07:49montrent parfois
07:50des scènes de la Reconquista.
07:52Des chevaliers,
07:53des drapeaux
07:53et dans un coin,
07:55une femme voilée
07:55qui semble observer,
07:57comme un rappel discret
07:58de la Moura.
08:00De Lisbonne,
08:01où les vagues chantent
08:03des malédictions,
08:04glissons maintenant
08:05vers Amsterdam,
08:06où les canaux
08:07gèlent sous des pas silencieux.
08:14Nous arrivons
08:15dans les rues d'Amsterdam
08:16en 1660,
08:18en plein siècle d'or.
08:20La ville est une super star,
08:22150 000 habitants,
08:24des canaux bordés
08:24de maisons élégantes
08:25en briques rouges
08:26et des bateaux
08:27qui reviennent
08:28des Indes
08:28chargés de poivre,
08:30de soie
08:31et d'or.
08:31La Vogue,
08:33la compagnie
08:34des Indes orientales,
08:35fait d'Amsterdam
08:37l'une des villes
08:38les plus riches du monde.
08:40Mais tout n'est pas rose.
08:41Les navires
08:42coulent souvent,
08:44les marins meurent
08:44et la peste
08:45de 1663
08:47à 1664
08:49tueura 10%
08:50de la population.
08:51L'hiver,
08:52les canaux gèlent,
08:53devenant des patinoires
08:54et des pièges.
08:57Amsterdam
08:58vit de la mer,
08:59mais la mer est cruelle.
09:00Des maris,
09:01des fils,
09:02des pères
09:03disparaissent
09:04dans des tempêtes
09:05ou des batailles commerciales.
09:08Les veuves pleurent
09:09et la richesse de la ville
09:10repose sur ses pertes.
09:12Dans ce décor glacial
09:14naît
09:14la dame en noir.
09:17Elle était la femme
09:17d'un marchand,
09:19un homme
09:19qui comptait ses florins
09:21comme d'autres
09:21comptent leurs prières.
09:23Mais un jour,
09:24il ne revient pas.
09:26Noyé en mer,
09:27emporté par un rival,
09:29les ragots
09:29vont bon train.
09:31En 1661,
09:32elle perd pied.
09:33Sans lui,
09:34je ne suis qu'une ombre,
09:35murmure-t-elle
09:36avant de se jeter
09:37dans le Herengracht
09:39à un canal gelé.
09:41Sa robe noire,
09:42alourdie par la glace,
09:44l'entraîne au fond.
09:45Fin de l'histoire ?
09:46Pas du tout.
09:48Elle revient,
09:49glissant sur les canaux gelés
09:50comme une patineuse spectrale.
09:53Sa silhouette est terrifiante.
09:54Un voile noir
09:55cache son visage,
09:57mais ses yeux brillent
09:58d'une douleur
09:59qui vous fige.
10:00En 1663,
10:02un pêcheur la voit
10:03près du Kayserkracht.
10:05Elle pointe
10:06un bateau du doigt.
10:08Le lendemain,
10:09il coule.
10:10Cinq hommes noyés.
10:11En 1702,
10:12pendant un hiver glacial,
10:14des patineurs
10:15jurent qu'elle l'essuie,
10:17laissant des traces d'eau
10:19où la glace fond
10:20sous ses pas.
10:21Les marins superstitieux
10:23disent qu'elle maudit
10:24ceux qui vivent
10:25du commerce maritime.
10:27Amsterdam,
10:28bâtie sur l'or
10:29et le sang,
10:31a son fantôme attitré.
10:33Le siècle d'or,
10:34c'était une époque
10:34de richesse insolente,
10:36mais aussi de drame.
10:38Les canaux artères
10:39de la ville
10:40sont à la fois
10:41des routes commerciales
10:42et des tombes.
10:43La dame en noir
10:44incarne le revers
10:45de la médaille.
10:46La prospérité
10:47a un coup.
10:48Les veuves
10:49en payent le prix.
10:51D'Amsterdam
10:52où la glace
10:53cache des ombres,
10:54filons maintenant
10:55vers Naples
10:55où les murs
10:56ont des oreilles
10:57et du caractère.
11:04Bienvenue à Naples
11:05en 1730,
11:06sous les Bourbons,
11:07une dynastie espagnole
11:08qui règne
11:09sur le sud
11:10de l'Italie.
11:11La ville
11:11est un chaos vivant,
11:13300 000 habitants,
11:14des palais baroques
11:15où dansent
11:16les nobles
11:16et des ruelles
11:17où la misère
11:18s'entasse.
11:19Le Vésuve,
11:20le volcan voisin,
11:21menace toujours
11:22et les processions
11:23pour San Gennaro,
11:25le Saint-Local,
11:26rythme la vie.
11:28Mais la guerre
11:28de succession
11:29d'Autriche
11:30et la famine
11:31rendent l'époque
11:32dure.
11:34À Naples,
11:35beaucoup vivent
11:36dans des bassies.
11:37Ce sont des logements
11:38minuscules,
11:39sombres,
11:40sans fenêtres
11:40ou s'entassent
11:41des familles entières.
11:43La pauvreté
11:44est absolument
11:45partout.
11:46Les épidémies
11:47frappent
11:47et la mort
11:48est une vieille amie,
11:50d'où le culte
11:50des crânes
11:51au cimetière
11:52Fontanelle
11:53où l'on prie
11:54les eaux
11:54pour des miracles.
11:56Dans ce monde,
11:57les Napolitains
11:58croient que leurs
11:59maisons sont vivantes,
12:01protégées par un esprit,
12:02la Bella Mbriana.
12:05La Mbriana
12:05est une jeune femme,
12:07belle comme un rayon
12:08de soleil,
12:09avec une robe légère
12:10qui semble flotter.
12:11On la voit à midi
12:13quand la lumière
12:13frappe fort.
12:15Son nom
12:15vient peut-être
12:16de Méridiana,
12:18l'heure du zénith.
12:19Elle est l'âme
12:20de la maison,
12:21une sorte de fée
12:21qui veille sur la famille.
12:23Mais attention,
12:25elle a du caractère.
12:26En 1734,
12:28une couturière,
12:29énervée par son
12:30logement pourri,
12:31crie
12:31« Cette maison
12:32est une ruine ! »
12:33Le lendemain,
12:34son lit s'effondre
12:35et elle boite
12:36pour le reste de sa vie.
12:37En 1799,
12:39pendant une révolte
12:40contre les Bourbons,
12:41un soldat français
12:42se moque.
12:44Des esprits,
12:45des bêtises !
12:46Sa chambre prend feu,
12:47sans raison.
12:48Coïncidence ?
12:50L'âme Brianna
12:50n'aime pas
12:51qu'on critique son domaine.
12:53On dit
12:53qu'elle est peut-être
12:54une noble,
12:55tuée par un amant jaloux,
12:56revenu en Télémur.
12:58À Naples,
12:59où chaque maison
13:00est un refuge
13:01contre le chaos,
13:02elle est sacrée.
13:03Les habitants
13:04lui laissent
13:04une chaise vide,
13:05un verre d'eau
13:06et un mot gentil.
13:08Encore aujourd'hui,
13:08on la respecte,
13:09parce qu'à Naples,
13:11insulter ses murs,
13:12c'est comme
13:12insulter sa mère.
13:14Naples,
13:14au XVIIIe siècle,
13:15c'est une ville
13:16de contraste,
13:17richesse et misère,
13:18foi et désespoir.
13:20La Brianna
13:21reflète le besoin
13:22de protection
13:23dans un monde
13:24où tout peut s'effondrer,
13:26littéralement,
13:27avec le Vésuve.
13:28Elle incarne l'idée
13:29que la maison
13:30est un être vivant,
13:31un refuge sacré.
13:33Pour lui faire plaisir,
13:35laissez une petite offrande
13:36dans un coin
13:37de votre maison.
13:38Une fleur,
13:39une pièce,
13:39un biscuit,
13:40ça ne coûte rien
13:41et ça évite
13:42un chandelier
13:42qui tombe
13:43par hasard.
13:49Les lumières s'éteignent,
13:51mais les histoires restent.
13:52À Prague,
13:53un colosse d'argile
13:54veille sur un peuple
13:55opprimé.
13:56À Lisbonne,
13:57une princesse mort
13:58chante sa vengeance.
14:00À Amsterdam,
14:01une veuve noire
14:02patine sur les regrets.
14:04À Naples,
14:05une fée domestique
14:05punit les râleurs.
14:07Si vous aviez trouvé
14:08que la troisième légende,
14:10celle de la dame en noir
14:11d'Amsterdam,
14:13était fausse,
14:14eh bien,
14:14vous aviez raison.
14:16Pour les autres légendes,
14:17elles naissent
14:17de vraies douleurs,
14:19de persécutions,
14:20de guerres,
14:21de pertes,
14:22de maisons
14:22qui tiennent à peine debout.
14:24Chaque ville
14:25à son passé,
14:26ses récits,
14:27portés par des siècles,
14:28nous rappellent
14:29que l'Europe
14:29est bâtie sur des eaux,
14:31des prières
14:32et des malédictions.
14:34Alors écoutez bien,
14:35un craquement dans le mur,
14:37un reflet sur l'eau,
14:38un frisson dans le dos.
14:40Les vieilles pierres
14:41ont des choses à dire.
14:43À bientôt.

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